Hirondelle

Hirondelle

A tire d'aile sur les fils d'une toile, la vie épinglée

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.

A tire d’aile
sur les fils d’une toile
la vie épinglée

C’est enfin l’été ! Le voyage imaginaire continue. Il va suivre le fil bleu du pourtour de la Corse en douceur et en couleurs, avec ou sans séries, selon mes envies et les hasards de mes vagabondages.

Cinq poèmes en ciel sur cinq fils tendus. Voici un petit recueil de sensations autour de ces fils et de ces oiseaux en liberté grâce aux plumes aériennes de Brigetoun, Bourrache, Marline, Yves et Patricio.

pour l’allégresse,
pour la beauté de la vie,
pauvre sourire

Brigetoun

Balcons désertés,
volets clos,
L’oiseau-liberté plane
Soleil de plomb.

Bourrache

Le vent cesse
Au loin les oiseaux
Chantent les ruisseaux
Sur une harpe sans cordes…

Marline

l’amour au balcon
entre les ailes désir
j’ai faim mon olive

Yves (son blog)

Lucarne à ciel ouvert

Bleu sur bleu
Gris sur gris
Décalcomanie à ciel ouvert

Pierre sur pierre
Lierre au ciment
Façade à gueule ouverte

Fil à fil
Silence à l’affût
Hier c’était un autre jour

Patricio

69 réflexions sur « Hirondelle »

  1. …………………………………………..

    ô juste un bruit doux
    la lame qui tranche les rondelles
    le saucisson corse

    …………………………………………..

    haïku d’ charcuterie

    andrée/bouldegom

  2. Un voile sur la ville…tranquille…

    Une goutte d’argent
    rayon de lune
    Pierrot sur le croissant
    regarde tristement
    un accroche coeur
    de mon âme soeur…

    Une goutte du temps
    un voile sur la ville tranquille
    le jaillissement d’un cri
    la vie !
    un rayon de soleil
    merveille !
    dans le ciel l’hirondelle
    à tire d’aile
    un soupir, sourire, des rires,
    oh mourir !
    non !
    le baiser, le café, la joie, la foi…

    Mélusine la divine
    la fée, l’astrée,
    le Prince Charmant
    une fleur
    un leurre ?
    l’insouciance, l’adolescence…

    Une goutte d’argent
    frôlement
    chat hurlant
    silence, angoisse, goût de cendre,
    ciel d’encre
    dans le ciel l’hirondelle
    à tire d’aile
    une claudication sur le pavé
    un frisson mal dissimulé
    la vie épinglée ?

    Une goutte du temps
    un voile sur la ville tranquille
    l’ironie du sort
    la mort
    un soupir, tout finir sans faiblir,
    oh vivre !
    non !
    le baiser dégoûté, le café réchauffé, l’effroi, la loi…

    Bruit de moteur…
    le bonheur
    la vie
    à tire d’aile
    l’hirondelle
    dans le ciel
    la sueur
    c’est l’heure !
    …un voile sur la ville…tranquille…

  3. Bonjour Ossiane,

    en voulant aller vite, je me suis trompé sur la première phrase, le texte était parti avant que je ne puisse rectifier, c’est :

    Une goutte d’argent
    rayon de lune

    si tu as le temps de rectifier… d’avance je t’en remercie.
    Ces photos de Corse me rappelleront de beaux souvenirs du temps insouciant de l’enfance. Un regard sûrement teinté de nostalgie mais heureux et impatient de reprendre le chemin avec toi. Je te souhaite une bonne journée et t’embrasse, sous l’aile du vent d’autan, ce matin.

  4. Ossiane,

    Superbe symbiose entre la photo et ton haïku.
    _______________

    Sven,

    Dur mais très beau comme toujours.
    _______________

    Balcons désertés, volets clos,
    L’oiseau-liberté plane
    Soleil de plomb.

    Belle journée à tous.

  5. Lucarne à ciel ouvert
    *******************************************************

    Bleu sur bleu
    Gris sur gris
    Décalcomanie à ciel ouvert

    Pierre sur pierre
    Lierre au ciment
    Façade à gueule ouverte

    Fil à fil
    Silence à l’affût
    Hier c’était un autre jour

  6. de suspens en battement…

    Dans un ciel sans tapage
    Des oiseaux s’échangent des messages

    Le monde se délivre d’une source inépuisable
    Où ils tracent leurs repères
    Quand le soleil s’ennuie
    Sur une allée de soie

    C’est d’abord un jardin
    Des oiseaux sur la treille
    Qui glissent leurs étincelles
    Sur une aube sans racines

    D’un refuge de mémoire
    Ils retiennent le ciel
    Sur une brume de fleurs
    Une goutte de clarté

    Sur le rebord des îles enfin
    Des colibris fragiles
    Redoublent de prudence
    Sur l’espace argenté

    Mais ceux que je préfère
    Sont ces oiseaux de nuit
    Qui retiennent aux étoiles
    les frises de mes nuits

    Car ils traversent les choses
    Si on sait leur langage
    Qu’ils se laissent dériver
    Sur le froissement du vent
    Où qu’ils planent invisibles
    Au dessus de la terre

  7. Sans le vouloir, tu rends hommage à Michel Serraut avec ton hirondelle ! un de ces derniers beaux films « une hirondelle a fait le printemps », sauf que je n’aime pas Mathilde Seigner.
    J’adorerai aller en Corse !

    Les hirondelles sont passées,
    Aucune ne s’est arrêtée,
    J’ai supplié, prié,
    Je suis resté à quai,
    Alors j’ai voyagé en pensées,
    Sur cette île aux eaux si bleutées,
    Aux chemins escarpés,
    Aux passions déchainées,
    Aux ânes sacrées,
    Au petit Général Napoléonisé,
    Aux histoires de Doumé,
    Mon périple achevé,
    Je me suis éveillé,
    La solitude à mes côtés…

    Je salue les poétes d’ici, et tous mes Amis !
    Je t’embrasse Ossiane,
    Olivier
    A bientôt !

  8. peace and love

    quelle idée cet étendage à ciel ouvert
    le jeu de je-te-tiens-par-la-barbichette
    c’est à celui qui rira qui tirera le dernier
    que veux-tu aujourd’hui du bleu bleu bleu
    j’envoie un grand seau d’eau de mer
    pour rafraîchir ta façade incendiaire
    et les fils se tendent qu’avez-vous à donner
    des mouchoirs contre des drapeaux blancs

    andrée/bouldegom

  9. Le vent cesse
    Au loin les oiseaux
    Chantent les ruisseaux
    Sur une harpe sans cordes..

    Et le soleil aujourd’hui nous fait l’honneur de sa présence..
    Quelle chance!

  10. Dommage la harpe sans corde ,sinon les oiseaux auraient un nichoir.

    « parce qu’ on lui demandais un son trop aigue la corde de la harpe se brisa »
    R.Tagore =un sage hindou que j’ apprécie=un pacifiste=etun poete.
    Noisette.

  11. Mal aimé

    Mal aimé, mal famé,
    marginal, déserté,
    quartier déshérité
    maisons délabrées
    ruelles sans trottoir…

    Un peu artiste le soir
    musées et galeries,
    art moderne qui
    inspire et séduit
    le quartier s’embellit…

    Petites places, marché
    authentique et sympa
    à l’ombre d’un olivier
    simplicité et gaîté
    des échoppes colorées…

    Parfum épicé de safran
    chemise foulard envolés
    aux fenêtres parées
    musique des gitans
    dans un ciel délavé…

  12. Comme un fil coupé
    des jours de jeunesse
    j’ai le coeur en fête
    j’étends des chaussettes

  13. Bonjour, Ossiane et à tous les amis du blog

    En corsoise d’adoption, je n’ai pas sû résister au plaisir d’évoquer un petit coin de paradis à Canari, dans le Cap Corse

    Un coin de ciel bleu
    Une petite maison de lauzes
    Telle est l’empreinte
    De ces maisons de Corse
    Chauffées à blanc
    Elles brûlent les bancs
    Et invitent au farniente
    Elles créent le pittoresque
    De ces petits villages escarpés
    De Haute Corse
    Le linge y sèche à la volée
    Sous le soleil blond de l’été
    Au loin, deux hirondelles
    Elles ont déjà fait le Printemps!
    Et voilà l’été triomphant
    La vie glisse à pas feutrés
    Au creux de leurs ailes
    Du haut de ces maisons
    C’est la vie qui chante!
    Tino Rossi, clame ses litanies
    U Muvrini nous enchante
    Par ses choeurs lyriques
    Empreints de mélancolie
    L’âne corse veille
    A ce que sa paresse
    Soit une caresse
    La vie y est douce
    L’eucalyptus embaume les sentiers
    L’art culinaire si typique fait merveille
    La farine de chataîgnier, la polenta
    Les cannistrellis aromatisés
    Les fiadonne, que de douceurs!
    Tout une kyrielle de saveurs parfumées
    A déguster à satiété
    Tous ces ingrédients
    Savamment mêlés
    Brèves esquisses des attraits
    De ces paysages corsés
    Recueillent la faveur
    Des touristes emballés.
    Mais où sont donc nos deux hirondelles?
    Elles ont fait escale.
    A l’aube du jour
    A tire-d’ailes
    Elles feront des pirouettes
    Sur le refrain de ritournelles
    Pour des destinées inconnues
    Grisées par la myrte sauvage
    Du maquis corse
    Dans leur envol
    Elles surplomberont
    Cette île de beauté
    Fascinante et enchanteresse
    Fixons ce cliché
    Pour l’éternité.

    Je t’embrasse, Ossiane. Merci pour cette photo et ce haîku qui m’ont fait revivre des souvenirs très agréables
    Bises et bone fin de journée

  14. Sven

    A toi aussi, bise ensoleillée. J’ai visité également Calvi, notamment, sa citadelle.
    Toute la Corse mérite le détour !

  15. >bonbonze :
    Décidément, les charcutiers sont de sortie 😉 Il est vrai que cette très bonne charcuterie est le fleuron de la nourriture corse puisque bon nombre des porcs élevés sont laissés en liberté. On les rencontre souvent sur les routes de montagne.
    Tu as probablement raison pour les martinets mais du coup mon titre de note est bancal 😉 Des nuées de ces oiseaux balayaient le ciel des endroits habités au printemps dernier. C’était plutôt magique. Ci-dessous un lien qui parle de ces différences. Bonne soirée et merci !
    http://lesitelaplume.free.fr/confus_b.html

    >andrée/bouldegom :
    On se moque, on se moque 😉 Il va falloir que je lise tout à haute voix pour déceler vos pièges ;-)) Tu as le cœur en fête aujourd’hui. Merci pour ce peace and love inédit 😉
    Bises.

    >brigetoun, bourrache, marline, Yves, Patricio :
    Merci à tous les quatre pour vos différentes approches de ces fils. Bienvenue à Marline. Odeurs de méditerranée dans vos mots. Je vous embrasse.

    >Merci Bourrache, j’ai essayé de tout faire sortir car je ne savais pas si vous seriez en mesure de voir ces fils tendus presqu’invisibles.

    >Marline :
    Rigolo ton deuxième poème 😉 Je me demande comment les gens s’y prennent pour étendre leur linge. Bonne soirée et merci.

    >Sven :
    Une pluie de gouttes. Tes deux poèmes sont superbes un peu moins gais que ceux que j’ai sélectionnés mais qu’importe. Ils sont très poétiques et émouvants. On sent quelqu’un qui arpente les villes, qui en connaît les moindres recoins et va à la rencontre des laissés pour compte.

    Très heureuse de pouvoir partager ma vision de la Corse avec vous qui y avez vécu. Toi, Claudie et Jane, vous allez m’avoir à l’œil, plus tous ceux qui regardent et lisent en silence;-) Je suis bien sûr allée à Calvi 😉

    >Alix :
    Magnifique poème ! Il est difficile de décrire ce qu’on ressent quand on te lit. Je trouve ton écriture très personnelle et très aérienne ; tu nous emmènes très loin dans un monde magique d’une grande délicatesse. Merci pour la beauté de tes mots.

    >Olivier :
    Oui c’est une région incontournable ; pour moi, la plus belle car la plus riche en paysages différents, la plus pure et la plus protégée. Merci pour ton beau poème émouvant, Olivier. Souhaites-tu participer à mes mises en lumière ?

    >Noisette :
    Merci pour la citation de ce sage que je ne connaissais pas, Noisette. Rassurez-vous, tous ces fils tendus sont bien solides. Beaucoup de monde à les utiliser. Bonne soirée, je vous embrasse avec un clin de soleil.

    >Claudie :
    Je sens que cette photo a touché une corde sensible. Tu dis tant de choses dans ce poème que j’ai bien sûr ressenties mis à part Tino Rossi 😉 Tout y passe, la cuisine, les odeurs, les paysages, le maquis dont j’aimerais reconnaître toutes les espèces qui le composent. J’ai dû passer pas loin de ce village de Canari. Quel joli nom ! Bonne soirée et merci !
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Canari_(Haute-Corse)

    >Neyde :
    Superbe poème qui en revient à ton thème favori ! Merci, je t’embrasse !

    >Fred :
    Tes haïkus sont de haut vol en ce moment 😉 La la la itou 😉 Bises.

  16. Décidément la Corse est très prisée.. 🙂
    A mon tour d’abandonner temporairement le navire.. pour prendre le maquis itou, entre randonnée et ballade culturelle!
    Retour dans une quinzaine.
    Bonnes vacances à tous et toutes:>)

  17. >Alix:
    Et de quatre! Plus tous tous ceux qui n’osent pas encore se déclarer 😉 On va pouvoir fonder un club;-) En attendant, tu as un beau programme qui t’attend; randonnée indispensable pour bien découvrir. Très bonnes vacances à toi, tes poésies une ligne sur deux vont nous manquer;-) A très bientôt, je t’embrasse!

  18. Les hirondelles Croient aux anges des nuages.[Jean Arp]

    L’hirondelle ne fait pas le printemps, mais le chameau fait le désert. [Alfred Capus]

    L’hirondelle, le jouet préféré du vent. [Jules Renard] Extrait de son Journal 1893 – 1898

    L’accent circonflexe est l’hirondelle de l’écriture. [Jules Renard]

    Ainsi va le monde ici-bas. Le temps emporte sur son aile Et le printemps et l’hirondelle, Et la vie et les jours [Alfred de Musset] Extrait du poème A Juana

  19. Mon petit chemin de lavande
    Ma douce caresse du vent
    Mon galet poli par la vague
    Ma respiration d’ozone
    Mon gaz rare et plsu encore
    Ma tendre palpitation
    Mon baiser doux vivant
    Ma belle histoire
    Mon hirondelle au firmament

  20. Chargées les mains
    Ont grimpé vite
    Et les yeux se sont levés
    Vers le petit nid
    Dessus la porte
    Aucune tête
    Pas une seule aile
    Juste déposés sur le seuil
    Des petits duvets
    Et des déchets
    Alors elles sont là
    Mes hirondelles
    Pour mon été
    De cet été

  21. Les hirondelles sont icielles sont venues me faire un petit signe.
    Si vous voyez une hirondelle elle vous parlera de ce qu’ elle a vu dans le jardin ? Regardez bien elle vous sit  » Bonjour  » de ma part.Vous ne saviez pas je chante avec les oiseaux du jardin.Ici il y a plein de choses que l’on ne vois nulle part ailleurs.Je vous enoie le calme du jardin qui s’ éveille.Noisette.

  22. Chère Ossiane,
    J’accepte avec joie ton invitation ! je n’ai pas le talent de tes poètes…
    En fait, je n’osais pas te le demander… Je sais, c’est stupide !
    Mille mercis !
    Une question : j’ai du mal à comprendre l’haïku d’Yves ? peux tu m’expliquer ou Yves peut être ? merci.

    Sur ce fil tendu,
    Séche mon linge,
    Et des années d’émotions

    Bisous Ossiane,
    OLIVIER

  23. ………………………………….

    ouvrir grand la bouche
    mon appétit de la vie
    bouchées délicieuses

    …………………………………

    andrée/bouldegom

  24. Sur la ligne d’azur
    une tache de lumière
    quelques froissements d’oiseaux
    qui écoutent le vent
    dans un ciel si tranquille

    Passez une bonne journée et grand merci Ossiane , ça fait tout drôle de se retrouver sur l’affiche !

  25. magnifique ton haiku Olivier,
    bonjour à chacun,
    la journée s’éveille belle à l ouest, les hirondelles volaient le ciel devant le b ureau hier soir, magnifique! j aime ce thême, je reviendrai écrire. Belle journée!

  26. trois p’tits chats
    chapeau de paille
    paillason
    somnanbule
    bulletin
    tintamare
    marabout
    bout d’ficelle
    selle de ch’val
    ch’val de course
    course à pied
    pied d’cochon…ouf

  27. >Nath :
    Merci Nath pour ce lien vers le poème de Lamartine et pour ces belles citations. J’aime bien celles de Jules Renard. Bonne journée à toi !

    >Annick :
    Visiblement, tu es arrivé dans ton ouest 😉 J’aime beaucoup ton premier poème. Tu es riche de vie avec tout ça. Bises.

    >Noisette :
    Alors, je me plonge dans le calme de votre jardin et vous envoie un petit bonjour un peu grisounet ce matin. Pas de soleil en vue aujourd’hui.

    >Olivier :
    OK, message bien reçu. Tu n’as pas de complexes à avoir en matière de poésie, Olivier. Tu as déjà montré que tu pouvais écrire de très belles choses. La preuve aujourd’hui avec ton haïku très bien ressenti.
    Quant au haïku d’Yves, à chacun de nous d’y trouver ce qui lui plait. Il est ambigu et peut être compris de diverses manières à mon humble avis 😉 Pour ma part, j’y vois l’amour, cette référence au film de Wim Wenders (Les ailes du désir) et les accents de cuisine méditerranéenne avec olive. Yves parle d’olive comme d’une femme qu’il désire. J’en déduis que Yves est en manque d’olive, de soleil et du sud 😉 J’espère qu’il me pardonnera d’avoir parlé à sa place 😉 Bonne journée, je t’embrasse.

    >andrée/bouldegom :
    C’est ce qui s’appelle mordre la vie à pleines dents, bouldegom 😉 Beaucoup d’énergie et d’optimisme dans tes poèmes en ce moment. Bises.

    >Marline :
    Joli poème lumineux et paisible ! J’aime beaucoup l’associaiton de ces froissements et des oiseaux. Tu vois que tes premiers pas en poésie commencent à prendre forme 😉 Il faut se lâcher et surtout ne pas craindre de se faire juger. Merci martline, bonne journée !

    >Fred :
    Je trinque avec toi, fred puisque c’est l’heure de l’apéro 😉 Tu es très cochonailles en ce moment 😉 J’ai parfaitement compris ton humour cette fois 😉 Merci !

    >feu roméo :
    Jolie petite chanson qui rappelle bien sûr des souvenirs et avec une belle chute en rebond à Fred qui m’a fait rire 😉 Vos posts sont très gais en ce moment 😉

  28. cochon d’ferme
    ferme ta gueule
    gueule de rat
    rat d’égout
    dégoutant
    tant qu’à faire
    fer de lance
    lance de guerre
    guerre de Troie…

  29. Deux petites hirondelles
    Toutes tendres en ailes
    Volent leur douce couette
    Et leurs taies d’oreillers
    Loin du monde pas chouette
    Elles s’aiment et s’émerveillent
    Agitent le silence en crécelle
    Par la magie des m’ailes

  30. …par la magie des mails ! bien vu Annick,
    tiens ça faisait longtemps que je ne t’avais pas fait un petit « cygne »… tout doux de duvet blanc pour une bise sur ta couette !

  31. >Feu roméo:
    Tu es déchaîné aujourd’hui, Roméo;-)

    >Annick:
    Ton poème me donne envie de faire la sieste;-)

    >Sven:
    On continue donc à s’élever sur les chemins escarpés de l’identité. Ce linge exposé renvoie à notre propre enveloppe humaine, non? C’est un peu normal.

  32. heinhein sven, joli coucou pour toi, de bise tendre et fraiche.

    je reviens d une ballade en campagne, magique,
    alors des mots, des forts, des petits, des assaisonnés au goût de paille, de beautes de jolies vaches.. j’adore..
    un petit texte avant de me remplir encore de ce présent que je gobe à pleins petits poumons…le chant des oiseaux du petit bois aux mille merveilles.

    Deux hirondelles
    Dans le ciel bleu
    Pas de linge
    Que des plumes
    De douces plumes
    Toutes tendres
    Que le temps lave
    Douceurs tendresses
    Elles volent tendre
    Vers leur petit nid
    Trouvé niché
    Bien à l’abri
    Sans cordes
    Pas d’épingles
    Aucun faux pli
    Juste la beauté
    De s’aimer
    En cuicuis murmurés
    Se froufouter en ailes
    Dans leur ciel bleu
    De bleu
    Qui ennivre leurs corps
    Apaise leurs âmes
    En doux vols
    D’hirondelles

  33. Bonbonze,
    « y’a ceux qui lavent leur linge sale au ciel noir en public, et ceux qui font sécher leur linge propre au ciel bleu « 

  34. >Annick:
    L’air de l’ouest te réussit;-) Ca froufroute et ça cuicuite dans tous les coins sauf chez moi où il pleut à nouveau:-( Pas mal ton histoire de linge sale et de linge propre.

    >Michel et Annick:
    Sur le coup, j’ai trouvé la photo irréelle car comme on ne voyait pas bien le fil, le linge donnait l’impression de flotter dans le vide et de ne reposer sur rien comme un tapis magique. Bises à vous deux.

  35. Elle et Lui
    Il l’appelle hirondelle
    Elle son martinet
    C’est la vie courant d’air
    Du haut de leur balcon
    Ils chantent le soleil
    Chacun dans son étage
    Se disent qu’à leur âge
    Il suffit de filer
    La voile au gré du vent
    Rêve coeruléen
    Ils partagent un sommeil
    Voyage vertical
    Qui les mène si loin
    Qu’ils ne reviendront pas
    Oreilles tée à tée
    Bercés de poésie
    A l’endroit à l’envers
    Ils s’aiment à la folie
    Dans leurs draps cotonneux
    Se disent avec raison
    « la terre est une orange bleue »

    (Souvenir de Paul Eluard)

  36. >bernard:
    Bonsoir bernard, toujours ta poésie surprise que l’on se délecte à découvrir même quand tu es peu disponible!

    Voilà une belle façon de rebondir sur la remarque de bonbonze à propos de ces oiseaux. Ma note prend de nouveau des couleurs et fière allure avec le couple martinet/hirondelle qui s’aime à la folie 😉

    C’est un bel hommage au poème d’Eluard que je viens de relire et que j’invite à redécouvrir en allant sur ce lien: http://www.paul-eluard.com/poeme.php?abs=u&ord=16

    Merci à nouveau pour la beauté de tes évocations. Je t’embrasse.
    Que signifie « coeruléen », je n’ai pas trouvé dans mon dictionnaire?

  37. sous un olivier
    à l’ombre de son corsage
    nous mîmes les voiles

    Centuri ce soir
    la mer danse noire folle
    cris des martinets

    Cateri l’église
    s’estompe dans la colline
    parfum de silence

    Ah goûter la Corse
    pieds en sang le coeur battant
    à Patrimonio…

  38. (avec une virgule, encore ( pour vous, Ossiane et Olivier)

    : j’ai faim, mon olive( !) … et un brebis corse)

  39. Bernard,

    Et dire que le commun des mortels croit qu’il fait de beaux rêves…

    Ton lien est un véritable cauchemar !

    (sourires tout plein)

  40. >Yves:
    Que de beaux haïkus! Je vois que j’ai affaire à un grand connaisseur de cette région. Tu me devances un peu dans mon voyage;-)

    >Bernard:
    Merci pour ton lien; j’y ai appris des choses malgré le vocabulaire très technique;-) Tu es très en forme à l’aurore aussi;-)

  41. >Sven:
    Merci pour le compliment. J’ai envie de mieux mettre en valeur chaque mois la progression de ce voyage quitte à donner quelques explications. Je vais essayer de mettre ces petites vignettes sur les mois précédents aussi.

    >Nath:
    Merci Nath. Ne t’occupe pas de savoir si tu es derrière ou pas. Le blog est ouvert tout le temps. L’essentiel est que tu prennes du plaisir à écrire et partager avec le temps qu’il t’est nécessaire. Je te comprends car il me faut aussi beaucoup de temps pour finaliser quelque chose. Bises d’encouragement.

  42. > Ossiane et pour soulager Bourrache dont j’aime aussi le bleu!
    Céruléen ou coeruléen:
    (Adjectif) Dérivé, au XVIIIe siècle, de cérulé, lui même issu du latin caeruleus (« bleu du ciel »).
    http://fr.wiktionary.org/wiki/c%C3%A9rul%C3%A9en

    J’aime aussi beaucoup l’usage de ce mot dans ces deux extraits:

    « Beaux lacs bleus, céruléens… qu’on voit irradier de loin d’étranges lueurs vertes, d’immobiles et fulgurantes émeraudes. »
    (Genevoix, Routes de l’aventure, 1958, p. 51).

    « Votre conscience céruléenne de poète » (Gide, Correspondance [avec Valéry], 1891, p. 61).

  43. >Bernard:
    Pas de problème pour moi en ce qui concerne « céruléen ». je m’y plonge avec délectaion;-) es deux extraits sont superbes. Merci!

  44. l’écrin de nos nuits
    étendu au soleil
    souvenir de notre bonheur

    tes photos sur le printemps sont un ravissement Ossiane
    merci pour toute cette beauté que tu nous offres
    bises

  45. >Sylvie:
    Bonjour et merci Sylvie, il y avait une belle ambiance printanière ce jour-là. Et toutes ces hirondelles en activité sentaient le renouveau que tout le monde attend à la fin de l’hiver. Quel joli haïku tu m’offres; il est plein d’espoir. Bises chaleureuses vers toi.

  46. bonjour,je vois que vous ètes des spécialites sur la vie des hirondelles,je voudrais savoir des hirondelles qui onts nichés cette année dans un nid qui ce trouve dans mon garage,ce sont elles qui vonts revenir l’an prochain dans ce nid ou se sont les bébés ,merci de me répondre,cordialement, ps il y en a cinq

  47. ___

    Christian : un site ENCORE PLUS spécialisé :

    http://www.oiseaux.net/oiseaux/hirondelle.rustique.html
    _

    Et si les hirondelles ne reviennent pas, peut-être penser au recyclage …

    « En Chine et en Asie du Sud-Est, ces nids sont traditionnellement réputés être un bon fortifiant, repousser la vieillesse, faciliter la digestion, accélérer la convalescence (des malades, des blessés et des opérés). Et ils auraient encore bien d’autres vertus pour la santé. Le nid d’hirondelle occupe une place de choix dans la pharmacopée chinoise traditionnelle.

    Manger ces nids sous forme de soupe ou de compote ou sous forme de médecines traditionnelles est sensé augmenter le métabolisme et l’énergie, faire tomber la fièvre et fluidifier la circulation sanguine. Les nids d’hirondelles seraient bons pour la peau et les poumons, la beauté du visage, et ils soigneraient la grippe, la toux, l’asthme, les maux de gorge, notamment chez les fumeurs. La tradition les recommande aux femmes enceintes pour que le bébé ait une belle peau et des os solides. Selon certains producteurs, leur consommation freinerait ou bloquerait même la croissance de cellules cancéreuses. » (source : Wikipedia)
    ___

    heu… sourire et clin d’oeil ? …

  48. Le clavecin

    Dans un cadre de bois mis à l’horizontal
    Des fils sont tendus comme des élastiques
    Comme on voit dans la rue les fils électriques
    Ou dès l’automne venu les hirondelles s’assemblent

    La musique s’égrènent à petits coups de bec
    Comme des poules picorent les graines tombées du sac
    Tout en gonflant leurs plumes afin de plaire au coq
    C’est un vieil instrument qui date du baroque

    La musique s’envole comme ces ballons rouge
    Que tient une main d’enfant au bout d’une tige de lune
    et que le vent emporte bien au delà des nues

    vers ces cieux azurés où l’on vit presque nu
    où l’argent et l’envie sont des mots qu’on ignore
    Où les arbres toujours verts vous donnent des fruits d’or

    Alain

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