Sommaire de juillet 2007

Identité
Identité

Vérité
Vérité

Orient
Orient

Liberté
Liberté

Impatience
Impatience

éléVation
élévation

Escalier
Escalier

Escalator
Escalator

Escalade
Escalade


Escarpement


Altitude

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Le Journal de L’Oeil Ouvert:

Un trio de choc débarque sur L’Oeil Ouvert pour y faire souffler un vent de poésie du nord et du sud. Il s’agit de Claudie, Bourrache et Marline.

La série des reflets dans le verre enchaîne sur les mannequins de la vitrine de verre. Le verre des vitrines du musée Guimet fait le lien avec la série des trois chevaux. L’élévation des chevaux dans le ciel introduit l’élévation de l’âme du bouddha. L’escalier du Musée Guimet s’élance vers le ciel dans une ascension infinie. Enfin, c’est l’envol vers un autre Ailleurs par l’intermédiaire du grand oiseau blanc symbolisé par l’avion.

19 réflexions sur « Sommaire de juillet 2007 »

  1. Une série un peu « métaphysique » aux questionnements existentiels…
    une quête de l’identité, de la vérité, ses chemins escarpés et personnels pour s’élever de la condition humaine et parvenir à la sérénité…

  2. Chère Ossiane,
    Ces jours je suis un peu patraque …
    Cet exercise m’a fait du bien!
    J’ai volé le sommaire de Juillet pour écrire une petite histoire.
    Voilà, tous disent “Non” mais je dis “Oui”:

    Une hirondelle peut faire l’été.

    – Identité –
    Moi
    – Vérité –
    En vrai
    Je voulais aller
    Là oú le soleil se lève
    L’- Orient –
    Seule, libre
    – Liberté –
    Mais pressé
    par l’ – Impatience –
    d’y aller
    je voulais m’élèver
    – éléVation –
    J’ai cherché
    Une échelle – Escalier –
    Mais
    en pas de magie
    Un – Escalator – est venu
    À mes pieds.
    Et j’ai entamé
    L’- Escalade –
    Tout d’un coup
    Commence
    Le plus difficile
    L’- Escarpement –
    A éte pénible pour moi
    Mais, petit à petit,
    Avec émoi
    J’ai vaincu
    L’- Altitude –
    Et je suis là
    Là haut
    En voyant
    Le Soleil naissant
    J’ouvre mes ailes
    Et je voltige à l’aise.
    Je suis une Hirondelle
    Noire, petite et belle
    Et je vais faire mon été …

  3. >Neyde:
    Que t’arrive-t-il donc? J’espère que ce n’est pas grave au moins? Je commençais à me demander pourquoi je ne te voyais plus.

    Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir que de composer un poème sur ma progression;-) Ton poème est magnifique; tu ajoutes des petites choses auxquelles je n’avais pas pensé. Ca te va bien d’être une petite hirondelle en liberté après avoir surmonté toutes les péripéties de la vie. Un grand merci pour ces mots de bonheur ailé. Donne-moi un peu de tes nouvelles. Je t’embrasse affectueusement.

  4. >Sven:
    Tu as tout dit sur cet enchaînement, Sven, mieux que je ne l’aurais fait. J’ai beaucoup aimé élaborer ce chemin de sérénité sur lequel vous vous êtes aventurés avec enthousiasme. Cela me fait très plaisir. Bonne soirée.

  5. Beaucoup de questions « existentielles.. Pour atteindre la vérité, la sienne propre.. il faut partager sa liberté, taire son impatience parfois et que de chemins escarpés avant d’atteindre son « nirvana »..!

    Mais où sont donc passées les hirondelles ?

  6. Bonsoir,

    Sympa le sommaire !
    Je suis en train d’écrire quelque-chose un peu sur le même registre d’idées que le texte de Neyde.J’espère finir ce soir ?
    Je suis derri-erre encore une fois !
    Bises

  7. Voilà, je me suis amusée avec le mot ‘ESCARPEMENT’. J’avais trouvé plein de mots (en majuscules) et sur l’idée de Neyde, j’ai aujouté les mots forts du sommaire … et j’ai écrit cela, un peu n’importe quoi, mais peu importe, si le plaisir est là …
    Bises

    Erre et PART

    Il PART, PRET à conquérir l’ESPACE, prêt à détourner le TEMPS.
    Il PART sur les TRACES de son PERE, de sa MERE, en quête de son IDENTITE.
    Il PART et ESPERE PENSER ses mystères.

    PAS à pas, il se SEPARE de ses plus tristes souvenirs, PRET à monter l’APRE ESCALIER du SECRET de sa vie, et mieux PENSER le PRESENT.
    PAS à pas, il ECARTE les ronces ACERES de ses pas désordonnés.
    PAS à pas, il écoute les vagues de la MER s’abandonner sur la PENTE AMERE de ses songes, résonnant sur ses TEMPES.

    Où MENE t’il l’escalier SACRE des souvenirs ?
    A la PERTE de soi ?
    A une VERITE plus profonde, permettant d’acquérir plus de LIBERTE ?
    EST-CE l’ENTREE qui lui PERMET l’ELEVATION, la rencontre de l’AUTRE au plus prêt de soi-même, la porte de l’ORIENT ?

    Il PART.
    Il SENT l’ESCALADE difficile, car trop de marches à gravir, et des ARMES à jeter, son AME à exposer.
    Et si parfois l’impatience le MENE, si l’IMPATIENCE le MINE, parfois le désespère; il sait.
    Il sait les CRETES ESCARPEES, sa SANTE s’épuiser. Mais, plutôt que l’escale-à-tort, il préfère une escale PRES de la RAMPE . Et après une pause, il sait reprendre de l’ALTITUDE.

    ET il fait SERMENT d’y arriver doucement mais sûrement à prendre le TEMPS du temps, de l’instant …

  8. >nath:
    Magnifique ! Contente de t’entendre parler de plaisir de composer un poème! Le plaisir est là, il se sent dans tes mots avec lesquels tu as jonglé en finesse et profondeur. Même chose pour les sonorités et l’odonnancement des lettres. Tu as fait un gros travail de recherche qui correspond à ta quête intérieure. On ne peut pas écrire tout cela en cinq minutes. Nath, tu as pris de l’altitude en prenant tout ton temps et c’est bien comme ça. Continue sur cette voie puisqu’elle te ressemble tant. Je t’embrasse bien fort.

  9. Ossiane

    J’ai « aterri » chez toi avec « impatience ». Sans doute, l’impatience de te rencontrer et le hasard fait bien les choses.

    Impatience

    Irrésistible désir de profiter de l’aube claire
    Mâtinale, fraîche et éphémère

    Passion impétueuse de profiter des offrandes de la vie
    Amour, amitié, douceurs subtilement entrelâcés
    Tremblant qu’ils ne s’évanouissent à jamais

    Irrésistible désir de courir le monde
    En cavalcades effrénées
    Nonobstant le temps de respirer

    Charme de l’instant en partance vers l’avenir
    Eau tumultueuse qui coule de désir et de plaisir

  10. >Claudie:
    Ta source poétique ne tarit donc jamais;-) Quel souffle tu fais passer dans cet élan vers l’avenir! Impatience de créer, de rêver et de boire la vie à pleine bouche. Quand vas-tu te faire publier;-) BIses nocturnes.

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