Escalier

Escalier

Marches d'un rêve, une femme disparaît, le silence blanc

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Marches d’un rêve
une femme disparaît
le silence blanc

Photos prises au musée Guimet à Paris.

Beaucoup de concurrence dans cette ascension qui nous emmène toujours plus haut. Vertige des sentiments, jeu de construction, souvenirs d’enfance, rendez-vous d’amour, l’escalier est un lieu fort de symboles qui a fait joliment rêver Claudie à qui je souhaite la bienvenue sur L’Oeil Ouvert, Bernard, Neyde et amichel.

L’escalier, l’ai-je bien monté, pardon, descendu? Il m’a paru san fin, malgré la lumière qui m’a guidée! Perdue dans mes rêves, j’ai enfin atteint le sommet, que de marches pour te rejoindre, ton étoile agrippée au sommet, j’ai pu enfin valser dans tes bras accueillants et puis, pas à pas, à petits pas, sur les airs d’un menuet d’autrefois, nous avons redescendu l’escalier avec fébrilité, dans la hâte , j’ai failli trébucher, tu m’as alors soulevée et je me suis retrouvée dans les draps blancs de l’éternité

claudie

gagnants

neyde

De deux en deux marches
Je montais l’escalier
Sans fatigue, en souriant
Dans ma robe d’enfant
C’est petit l’escalier…

Une marche aprés l’autre
Chaque pied sur chaque marche
Souriant au monde
La vie m’inonde
C’est bien l’escalier…

Petit à petit, les deux pieds
sur chaque marche
souriant de moi même
je monte à grand-peine.
L’escalier est trop haut!

échelle

Jadis je suis allé en paradis
Non par l’échelle de jacob
Mais par un escalier de bois gris
De marche en marche
Je volais
Sans les compter
A la main un joli bouquet
Des fleurs qu’elle aimait
Je volais
Sans prendre le temps de respirer
Je savais qu’elle m’attendait
Dans la chambrette sous les toits
Je volais
Alors
Comme mon cœur cognait !
Et arrivé sur le palier
Tout doucement
Je murmurai
En entrouvrant sa porte
C’est moi
Vois ce que je t’apporte
Fougueusement on s’embrassait
Avant même de refermer
Jadis je suis allé en paradis
Par un escalier de bois gris

amichel

filet

122 réflexions sur « Escalier »

  1. Escaliers sans fin
    En un songe de neige
    Paix cotonneuse


    Calligrame et haïku superbes
    Doux rêves à toi Ossiane

  2. Paul Eluard

    DANS PARIS

    Dans Paris il y a une rue;
    Dans cette rue il y a une maison;
    Dans cette maison il y a un escalier;
    Dans cet escalier il y a une chambre;
    Dans cette chambre il y a une table;
    Sur cette table il y a un tapis;
    Sur ce tapis il y a une cage;

    Dans cette cage il y a un nid;
    Dans ce nid il y a un œuf,
    Dans cet œuf il y a un oiseau.

    L’oiseau renversa l’œuf;
    L’œuf renversa le nid;
    Le nid renversa la cage;
    La cage renversa le tapis;
    Le tapis renversa la table;
    La table renversa la chambre;
    La chambre renversa l’escalier;
    L’escalier renversa la maison;
    la maison renversa la rue;
    la rue renversa la ville de Paris.

  3. Vais-je les descendre
    Les monter
    Ces escaliers ???

    A vrai dire…

    J’vais grimper
    Au premier
    C’est là
    Qu’est mon lit…

    Demain, je r »réfléchirai

    Bizzàtous, bonne nuit !

    A c’t’heure-ci
    Faut pas trop me demander…

  4. rendez-vous

    Jadis je suis allé en paradis
    Non par l’échelle de jacob
    Mais par un escalier de bois gris
    De marche en marche
    Je volais
    Sans les compter
    A la main un joli bouquet
    Des fleurs qu’elle aimait
    Je volais
    Sans prendre le temps de respirer
    Je savais qu’elle m’attendait
    Dans la chambrette sous les toits
    Je volais
    Alors
    Comme mon cœur cognait !
    Et arrivé sur le palier
    Tout doucement
    Je murmurai
    En entrouvrant sa porte
    C’est moi
    Vois ce que je t’apporte
    Fougueusement on s’embrassait
    Avant même de refermer
    Jadis je suis allé en paradis
    Par un escalier de bois gris

  5. Et j’ai osé ça après Paul Eluard !

    ..suis plus qu’un petit point au bout de l’horizon….

  6. L’escalier en trois temps

    De deux en deux marches
    Je montais l’escalier
    Sans fatigue, en souriant
    Dans ma robe d’enfant
    C’est petit l’escalier…

    Une marche aprés l’autre
    Chaque pied en chaque marche
    Souriant au monde
    La vie m’innonde
    C’est bien l’escalier…

    Petit à petit, les deux pieds
    en chaque marche
    souriant de moi même
    je monte à grand-peine.
    L’escalier est trop haut!

  7. ………………………………………….

    les colonnes de marbre
    les nuages mangent les formes
    je rêve donc je suis

    ………………………………………….

  8. Ne faudrait – il pas éterniser doucement la lumière
    Et creuser un puits sous le feuillage du ciel
    Là où la musique se cherche un chemin
    Que les oiseaux même filent en transparence…

    Belle journée:)

  9. Cet escalier, je la gravis jour après jour, marche après marche. A chaque marche, une surprise ! une jour, un rencontre ! un autre, une joie ! un autre, un poème ! un autre, une chanson ! un autre, une photo !
    Toutes ces marches sont les petits bonheurs de ma vie !
    Mais je n’atteinds pas la dernière marche…
    Celle du grand Bonheur ! l’Amour ! une Femme…
    Alors je continue à monter heureux et impatient de terminer cette ascension.

    Bises Ossiane et à tous ceux que je connais !
    Olivier

  10. Volute de pierres,
    accroché à tes tourbillons
    le paradis ?

    (et pour le belge, bonbonze, je propose la grande échelle… :)))
    Bonne journée à tous !

  11. Magnifique le poème d’Eluard, merci amichel.
    Merci, magnifique ton poème, amichel.
    C’est bien d’avoir osé, Bourrache, on meurt bien bien plus de ne pas oser, j oserai jusque mon dernier jour……..
    tu me fais rire Bourrache, je suis seule, pleine de temps, je lis comme j aime lire, le lis et puis je partage de suite..si t’étais pas là, tu manquerais..tu es différent d’Eluard, amichel, tu es, mais comme tu es, moi j aime te lire! c’est triste d être comme l autre…être soi c’est si bien!
    bonbonze, hhihihihihi spontané car avant de voir ton nom, je ris, et puis reris en me disant c’est bonbonze.
    C’est fort olivier.
    Merci à chacun!

  12. Escalier,escalier,est ce que j’ai une gueule d’escalier?

    même l’écailler n’a pas l’esprit d’escalier!

  13. J ouvre l’écran, je vois l ‘escalier et la personne semble monter, j aime un escalier qui se monte découvre se découvre…
    J aime aussi celui qui se descend le coeur content, le corps apaisé de ses découvertes de vie, de ses échanges, émotions partagées………

    Et puis, ton calligramme, chère Ossiane, tout de blanc, fort pur de beau! très belle peinture! et tes mots qui m interrogent, la femme disparait pour se vivre en rêve, en vrai, ou la femme disparait du rêve, c’est fini…
    Bises tendres pour ce jour ici archi gris, j espère des rayons chez toi.

  14. Sur la marche des rêves ou j’arpente en un coup d’aile la ruisselle beauté où le vent révèle les songes de la vague qui s’écroule sous son écume de la chevelure dorée d’une dame en blanche beauté que mes rêves fantasmes dans l’azur de la nuit ou le sable joue au sablier du temps à jamais passé

    Sans réfléchir, faut pas réfléchir sa fatigue ; -))

    Bises Ossiane

  15. IL
    Il l’a invité
    Elle monte l’escalier
    Toute délicatesse
    Elle sait
    Elle sait très fort
    Qu’il l’attend au second
    La visite du musée
    Si belle soit elle
    Est doux prétexte
    Elle et Lui
    Ont envie de leurs mains
    Toutes serrées
    Et de monter leur escalier
    Rien que pour eux
    La vie fut fort cruelle
    Pour Lui et elle
    Et ils savent qu’ils le monteront
    Leur escalier oriental
    Plein d’infinie tendresse
    De joies si pures
    D’émois sublimes
    Un unique moment
    Désiré tant et tant
    En belle volupté
    Pour enfin apaiser
    Leur âmes essouflées
    D’avoir monté et descendu
    Leurs escaliers de vie
    Qui n’a pas fait de cadeau
    Juste celui incommensurable
    De s’être rencontrés
    Un jour de vie
    Qui pointe la vie
    Sur l’essentiel en
    ELLE

  16. qu’est ce que c’est beau Bruno, je suis très émue, bises,
    j ai le coeur serein ce matin, paisible en moi, malgé une traversée de vie qui ferait dire à d autres, qué bazar! je flotte chouette!
    et tellement plus calme encore e, lisant vos mots si beaux, je dois m’absenter un peu, et j emmène en mon coeur, vos délices, je vous emmène encore…

    il est fort beau ce temps oriental si apaisé déjà…

    ils sont fort beaux tes mots, Bruno. Merci.

  17. Superbe !

    La photo me fait penser à un bateau, un yacht, le calligramme aussi, mais par contre avec le haiku je pense à Alfred Hitchcock, « une femme disparait », « les 39 marches »…quel suspens !

    bises Ossiane
    bises aux amis du blog

  18. Bruno

    J’ai su, dès tes premiers mots, que c’était toi, ton écriture automatique est toujours impeccable!…..certes, la photo et le haîku d’Ossiane ont l’art de nous emmener dans les pas perdus…pas pour tout le monde, du hasard.

    L’escalier, l’ai-je bien monté, pardon, descendu? Il m’a paru san fin, malgré la lumière qui m’a guidée!. Perdue dans mes rêves, j’ai enfin atteint le sommet, que de marches pour te rejoindre, ton étoile agrippée au sommet, j’ai pû enfin valser dans tes bras accuillants et puis, pas à pas, à petits pas, sur les airs d’un menuet d’autrefois, nous avons redescendu l’escalier avec fébrilité, dans la hâte , j’ai failli trébucher, tu m’as alors soulevée et je me suis retrouvée dans les draps blancs de l’éternité

    Tu as raison , Bruno, la réflexion m’a épuisée…autant que la descente des escaliers!!

  19. J’ai toujours aimé cette architecture des années Trente et ces barrières à trois étages dans le style paquebot, le métal rappelle le travail de Charlotte Perriand ou de Mallet Stevens. La photo les met remarquablement en valeur avec les piliers et le plafond sinueux, bravo pour le cliché Ossiane.
    Encore un musée que je vais aller voir prochainement, merci pour la découverte de cet espace.

  20. L’escalier
    Je l’ai monté à l’Opéra
    Descendu à la Scala
    A vis
    J’ai eu le tournis
    En colimaçon
    J’ai perdu la raison
    A Chambord
    J’ai vu double
    Ah! L’escalier, l’escalier
    Du poulailler
    Si près du ciel!

  21. Juste derrière le pilier
    IL
    Elle
    Ne le sait pas si proche
    L’ a tant serré en rêves
    IL
    Elle
    Gravit leur bel moment
    Eux

    Tu vois où me mène, ton escalier, mon escalier, notre escalier, l’escalier de la vie qu’il est bon de gravir en pensant juste le descendre apaisés heureux reposés d’avoir monté tellement le sublime du temps dans son gaz rare qui ennivre en drogue pure et dure qu’est l’envol de l’amour pour se poser beauté….

    allez, mes pieds sont toujours sur terre, je file, il pleut mais il fait beau, la maison est proprette, les courses seront deslys tous de blancs de caresses en doux temps qui se frotte sur mon minois aimant.

  22. Cypris
    Fleur de lys
    Oh mon île nuage
    De voile et d’étamine
    D’espérances et mirages
    Insaisissable envol et féline
    Hèle le regard fièvre et sublime
    En flammes désir d’être et de cimes

  23. Escalier bien trop vite descendu je prend mon sac

    Et vais le remonter pour mieux comprndre ce que j’ ai dit et fais

    Horreur de pas comprendre le pourquoi de mes faits et gestes

    Ce sera une douleur mais un coeur émoustillé n’ est pas meilleur

    Je reprend mon sac,mes réves ,mes mots et mes distance Il n’ y a pas d’ amour heureux j’ avais oublié les bras de cet hommeindifférentNoisette.

  24. De Bruno >

    Annick : c’est super gentil ce que tu as dit là , Merci !!!

    Claudie: comme je l’ai dit faut pas réfléchir, à quoi bon , laisser l’encre couler et voir se qui l’en sort bon ou mauvais ! ;-))) Merci

    Pierre : super ton humour !
    ————————————————————————————

    Ossiane : désolé je fais tes réponses 🙂 Bises

  25. >Bruno:
    No problem pour tes réponses aux uns et aux autres. Je ne ferai ma mise en lumière et mes commentaires qu’en fin de journée pour laisser à tout le monde le temps de s’exprimer. Je procède ainsi sur la note du week-end. Un régal de vous lire;-)

  26. mais les plumes d’écrivains, voilà qu’elles laissent les voix de leurs maîtres, et cela me plait ces beaux échanges….

    UN escalier
    ON le monte en chantant
    OU en coulant une larme
    ET encore en dansant
    EN le ressentant se monter
    UN se ballade dedans
    ON y pense aussi
    OU cela passe souvent
    ET pas après pas
    EN le montant passionnés
    UN escalier

  27. « L’escalier de l’ara coeli

    On a bâti là, plus réel
    Que l’échelle du patriarche,
    Un escalier dont chaque marche
    Est vraiment un pas vers le ciel.

    Dans la nature tout entière
    L’architecte prit à son gré
    Pour cet édifice sacré
    La plus glorieuse matière :

    Il prit des marbres sans rivaux,
    Fragments de ces pierres illustres
    Que la pioche aveugle des rustres
    Brisait pour faire de la chaux,

    Et qui toutes étincelèrent
    Au front des temples abattus,
    Ou que les Gracques et Brutus
    Au Forum de leur pied foulèrent !

    I1 les prit et les entassa,
    Rejeton hardi de la race
    Qui, regardant les dieux en face,
    Roulait Pélion sur Ossa.

    Et malgré les hordes très sales
    De mendiants et de fiévreux
    Se cherchant leur vermine entre eux
    Sur ces assises colossales,

    Bien qu’il s’y traîne des dévots
    Dont une poupée est l’idole,
    On y voit, comme au Capitole,
    Monter les ombres des héros ! »

    René-François Sully Prudhomme / Croquis italiens

  28. Des notes en cours …je n’arrive pas à finir , à me laisse aller…
    Bises

    Du fond des brumes – Là-bas avec tous ses étages – Et ses grands escaliers, et leurs voyages – Jusques au ciel, vers de plus hauts étages – Comme d’un rêve, elle s’exhume. – … – La ville au loin s’étale et domine la plaine – Comme un nocturne et colossal espoir.
    [Emile Verhaeren ] Les Campagnes Hallucinées

    On n’atteint pas le ciel par un simple saut, Mais nous construisons l’escalier pour l’atteindre.
    [Josiah-Gibbert Holland] Extrait de Gradatim

    La liberté, comme le courage, est un escalier qu’il faut gravir marche par marche – impossibilité d’enjamber ![Gilbert Cesbron] Extrait de Ce que je vois

    C’est un triste chemin que de monter et de descendre l’escalier d’autrui.
    [Dante] Extrait de La Divine comédie

  29. > Annick: est-ce bien prudent de s’embrasser dans l’escalier?

    Petite escale sur les marches
    Une minute une petite minute
    Le pied en suspend
    Je t’embrasse.

    > Merci Bruno: il faut de l’humour, sinon…

    Sans humour
    Monteras-tu l’échelle
    Ma belle?
    Ton jupon, ton jupon
    S’envole.

  30. Merci Nath, de belles citations.

    Merci à chacun,
    Merci Pierre , oui l humour c’est nécessaire, de la rire la vie même si elle nous fait souffrir…

    cela me fait du bien de rapsser vous lire, je vous envoie ma tendresses.

    je viens d’aller lire mon cher Olivier, et je suis toute retournée,
    mais youpssssssssssssssssssss je me retourne encore, il sait qu on est là et fort et très là, et toujours là, chaque jour.
    Quand est ce qu on se voit tous, hein? Tous en un!

    Humour
    Chaque jour
    Pour le vivre son jour
    Surmonter le cruel
    Embrasse moi
    On s’asseoit sur une marche
    Et puis l’autre
    Encore l’autre
    On se serre
    Tendre serre
    Tout en haut
    C’est pour nous

  31. Bises OLivier, je suis sur la dernière marche, je te chouchoutte, t’embrasse, te réconforte, te serre, te donne ma main, te serre plus encore, je t’offre mon meilleur.

    C’est beau claudie, ton escaliier m’a tant émue à le lire….

    Et vlà que j’ai le tournis d’émotions si fortes vécues.
    Bises émues!

  32. Bonsoir, Ossiane

    Merci beaucoup pour ton « cadeau « de bienvenue que j’ai reçu avec beaucoup d’ émotion.

    Les échanges sont très fructueux de blog à blog et l’imaginaire s’enrichit de toutes » ces couleurs de la vie »

    Bonne soirée, ainsi qu’ à tous les fans de ton blog.

    Claudie

  33. Et sur le silence …

    Du silence naît tout ce qui vit et dure ; car c’est le silence qui nous relie à l’univers, à l’infini, il est la racine de l’existence et par là l’équilibre de la vie. [Yehudi Menuhin]

  34. Claudie, amichel
    allons monter, les trois, l’escalier de Bernard.
    Attendez-moi, je monte petit à petit.
    Bernard est déjà là-haut.
    On va se réunir les quattre et demander
    à Ossiane de nous prendre une photo pour la postérité.
    Claudie, amichel, Bernard
    Très grand honneur d’être parmi vous.
    Merci Ossiane de ta gentillesse.
    Bises brésiliennes.

  35. >Maria-D :
    Toujours la première 😉 Doux rêves blancs pour toi aussi, Maria 😉 Merci pour le poème de Sully Prudhomme. J’ajoute un petit lien vers La légende de l’Ara coeli. Bises à toi.
    http://questes.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=158&Itemid=73

    >amichel :
    Formidable poème d’Eluard en dégringolade. Merci.

    >amichel, Neyde, Claudie, Bernard :
    Merci pour vos quatre beaux textes qui évoquent des moments de vie différents que chacun a pu connaître. Nostalgie et émotion au rendez-vous. Chapeau Bernard pour ton bel escalier de poésie. Je vous embrasse.

    >Bourrache :
    Finalement, tu as siroté ta nuit très tard 😉 Bises.

    >Goguyoko :
    Bonsoir Goguyoko, contente de te revoir ici 😉 Merci pour ton bel haïku. Si ça te dit de participer aux mises en lumière, fais-moi signe. Bonne soirée !

    >andrée/bouldegom :
    J’aime beaucoup ton troisième vers qui est le prolongement naturel de la pensée 😉 Bises.

    >Visiteurs de L’Oeil Ouvert :
    Bouldegom est devenue blogueuse depuis peu ; elle vient d’ouvrir un blog poétique sur lequel que je vous invite à vous rendre illico presto 😉 Bouldegom saura vous accueillir.
    http://andree.wizem.over-blog.com/0-archive-07-2007.html

    >bonbonze :
    Je te laisse responsable de tes propos ;-)) Sais-tu que de nombreux belges viennent visister L’Oeil Ouvert 😉 Bon week-end !

    >Alix :
    Merci Alix, tu es décidément en bonne forme le matin 😉 Bonne soirée.

    >Olivier :
    Merci Olivier pour ton témoignage de vie émouvant. Tu gravis cet escalier avec beaucoup de ténacité et de générosité. Il y beaucoup de marches à gravir dans la vie mais il faut garder confiance. Rien n’est impossible. Je t’embrasse.

    >Johal :
    Tu as la forme aussi le matin 😉 Merci pour ton petit bout de paradis de mots. La bise.

    >Annick :
    Eh oui Annick, je n’ai vu que du blanc dans cette photo alors que ce gris ne quitte quasiment pas mon horizon;-) On se croirait en hiver 😉 Disparition volontairement ambigue de ma part 😉 Merci pour tes poèmes en appétit de vivre et d’aimer. Tu es toute essouflée tant tu as écrit vite 😉 On aurait du mal à te suivre dans l’escalier 😉 Tu flottes chouette 😉 Bonne soirée à toi.

    >c’est du belge :
    Et voilà un premier insurgé que je crois reconnaître 😉 Attention bonbonze ! Très amusante ta répartie, merci 😉

    >Bruno :
    Tu as bien de la chance d’arriver à aligner en beauté les mots qui surgissent automatiquement dans ton esprit et sans être fatigué 😉 Un fluide spécial irrigie ton cerveau 😉 Merci beaucoup Bruno, je t’embrasse.

    >Pam :
    Bien vu Pam cette évocation de bateau car les architectes ont pensé à cela en créant leur superbe escalier. Lis l’interview. Ce titre d’Hitchock a effectivement surgi inopinément dans mon esprit mais je n’avais pas pensé aux 39 marches 😉 Bises du soir.

    >François, le jardinier de Marandon :
    Cet escalier est une création contemporaine inspirée sans doute de ces années-là. Merci pour tes références que je suis allée consulter. Je suis tombée en admiration totale du sol au plafond devant cet escalier magnifique qui est d’une grande inventivité (il y a quatre étages). Tu ne regretteras pas ta visite.

    Tant que j’y suis, j’en profite pour vous donner quelques infos quant à la rénovation du musée Guimet.

    Le musée Guimet a réouvert ses portes en 2001 après six ans de travaux confiés aux architectes Henri et Bruno Gaudin.

    Ce matin, j’ai découvert une interview passionnante d’Henri Gaudin que je vous invite à lire sur le lien ci-dessous. Il explique sa vision architecturale qui colle de très près à la philosophie orientale et qui irradie tout l’espace.

    Ce qui m’a amusé c’est que j’ai fait naturellement un calligramme nimbé de blancheur sans avoir lu ce qu’il disait ; comme quoi il a réussi à faire passer ce qu’il voulait. Pas étonnant que l’on se sente si bien à se promener dans ce musée pour y laisser vagabonder son imaginaire quand on sait ce qu’il a cherché à faire.
    http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=ETU&ID_NUMPUBLIE=ETU_964&ID_ARTICLE=ETU_964_0509

    >Pierre (2) :
    De la lente patience accumulée au fil des marches, tu te laisses aller en âme débridée jusqu’à en perdre la tête 😉 Ca colimaçonne à tout va comme dirait Annick 😉 Humour volage, Pierre pas sage 😉 Merci pour ton humour qui requinque. Je t’embrasse.

    >Noisette :
    Attention Noisette, c’est risqué de descendre trop vite les escaliers 😉 Prendre le temps de faire les choses pour mieux comprendre. Votre sac de rêves et de mots est riche de souvenirs et d’expériences qu’il faut accepter et ne pas oublier. Bien à vous, je vous embrasse.

    >Fugitive :
    Nos chemins se sont écartés aujourd’hui 😉 Je te le dis souvent mais tu sais trouver les mots jutes pour aller à l’essentiel. Beau contraste entre l’ordre et la disparition fugitive 😉 Bises.

    >Nath :
    Tu sembles toute dépitée alors que tu nous offres de très belles citations à méditer. Vraiment, j’aime beaucoup les lire.

    Ne te focalise pas sur ce problème, ton inspiration va revenir toute seule sans que tu t’y attendes. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Claudie :
    Voilà, Claudie, tu es intronisée et je ne me suis pas forcée pour te choisir; ton texte est très beau avec cette descente d’escalier échevelée 😉 Sens-toi comme chez toi, les échanges sont riches en amitié et émotion. Je t’embrasse.

    >Neyde :
    OK Neyde marché conclu, je vais essayer de vous prendre en photo imaginaire tout en haut de l’escalier de Bernard;-) Bises affectueuses.

  36. Divine ascension
    Pour quatre belles âmes
    Douées de poésie

    —-

    Bravo à vous quatre pour cette belle montée des marches
    Belle nuit à vous
    je vous embrasse

    —-

    Ossiane, ange de ces lieux douce nuit à toi
    Bises

  37. Ossiane,
    Sont les 23:47h.
    Aavant de monter (ah! l’escalier de chez moi!) pour ma chambre
    je donne un clin d’oeil à ton blog.
    Et surprise : Marché conclu, marché accompli.
    j’ai ris aux éclats en voyant les quatre – dans l’ordre à mon avis de gauche à droite – Claudie, Bernard (le maître de l’escalier), moi et amichel là-haut, sur l’escalier.
    Ossiane, tu es une très, très bonne photographe
    tout le monde est joli dans la photo!
    Merci Ossiane de ta plaisanterie.
    Il a éte un beau cadeau pour moi!
    J’aime beaucoup!
    Un gros bisous pour toi

  38. Au saut du lit, après avoir descendu les « marches » de ton blog, je découvre avec plaisir la photo d’Ossiane, joli cliché! avec Neyde, Amichel, et, Bernard en haut de l’escalier et les hommages deci, delà, cela fait plaisir et je remercie tous ces »poètes » du soir qui ont à nouveau fait naviguer leur imagination.

    La photo est très belle, Ossiane, tu as un talent fou de photographe, comme le dit si bien, Neyde.

    Merci à Maria D qui pianote également si bien sur son clavier

    Je vous embrasse tous………..et, bravo encore à Bernard qui a sû nous faire gravir les marches de l’escalier pour atteindre le firmament!

    Vous êtes toutes et tous de charmants compagnons de plume

  39. départ

    tu m’as emportée
    ta voix me caresse
    ainsi que ton souffle
    sur mon front bleuté
    me voilà devenue
    petite fille de conte
    celle des allumettes
    les voilà qui retiennent
    à peine mes paupières
    tu enserres mon visage
    comme dans un écrin
    je monte et je descends
    quelques fenêtres encore
    comme des écoutilles
    je n’ai plus de couleurs
    mon corps est enneigé
    tu comptes à ma place
    les marches une à une
    1 …2…3…4…5..6…7…
    8…la douleur est ailleurs
    je touche l’inexistence
    cet instant qui oscille
    entre dessin du réel
    et esquisse d’autre chose
    tu m’as emportée
    je ne t’entends plus
    je suis sur le bateau
    qui vogue dans la brume

    andrée

    …………………………………

    merci osiane,pour les encouragements…je vais essayer d’être à
    la hauteur des ojectifs que je m’assigne…donner à voir mes entrées dans l’écriture…formuler des questionnements sur le mouvement de slam poésie…relier des tentatives en poésie sur le plan local pour être utile là où je vis…inciter à découvrir ce qui a pu ou peut être une source pour la création…faire connaître la diversité des slameuses…

    merci à patricio pour m’ avoir fait découvrir ici le slam poésie, cette organisation qui fait place à la libre expression par la parole écrite ou improvisée, l’écriture lue ou dite à haute voix…

    merci aux écritures qui se cherchent ici et ailleurs…
    restons vivants comme on dit sur les scènes de slam poésie…
    et bienvenue sur les scènes où que vous soyez…si vous avez l’occasion d’avoir une scène ouverte dans votre ville je vous encourage à allez découvrir in vivo…

  40. tourbillon doré
    et si blanc que j’y flotte,
    c’est beau et j’ai froid

    ou

    un grand pquebot,
    retour d’orient, s’est jeté
    juste un peu au dessus
    du fleuve, et nos rêves
    remontent le temps

  41. Suivre la rampe
    Les méandres de la rampe
    Les courbes de la rampe
    La douceur de la rampe
    La main en caresse
    Les jambes en paresse
    Et glisser en amazone
    Jusqu’au bas de l’escalier
    Nirvana

  42. Une brume légère,
    Une écume de ciel
    Voilà dans de vieux rêves
    Le lit de l’idéel,
    Celui qui me transperce
    Le long de l’ascension
    Et toujours je te cherche
    Et ton faux horizon
    Toujours, toujours s’éloigne…
    Mes cris se sont mués
    En feuilles de l’automne
    En haut de d’escalier
    Pourtant tu me résonnes,
    Toi, en brume légère,
    En écume de ciel,
    Mes vieux rêves se meurent
    Dans les draps du réel.

  43. Pierre (jeandler)
    Tant de réprimandes, de « sermons »
    nous, les écoliers, avons reçu aux collège
    pour faire ça!
    Mais, c’était très bon!
    Merci pour le souvenir.

  44. L’escalier d’une vie
    Peut être cet infini
    Qu’il est bon de poser
    Pour penser se reposer
    Et puis se laisser vivre
    Quand l’offrande ennivre
    Tant pis si l’escalier
    Dure une éternité
    Se satisfaire déjà
    De tous ses petits pas
    Dans le noir en lumière
    La paix est une clairière

  45. L’escalier du réel
    Est dur et épuisant
    Mais il est beau vivant
    Même si parfois cruel

    Celui du trop grand rêve
    Il est facile rapide
    Et pas toujours lucide
    Car il est juste un rêve

    Rêve à réaliser
    Et que les mains se tendent
    Sa force est offrande
    Comme il est bon l’oser

    Car de vivre son rêve
    C’est exister vraiment
    Le coeur pur palpitant
    Une fatigue s’achève

  46. Claudie, bernard, neyde, amichel,
    je relis vos jolis textes que j’apprécie…

    claudie, j ai dévoré votre texte en première lecture! c’est fort tendre, j’aime l amour tendre et attentionné, dans ce monde si brute! bises à chacun!

    Rêver son impossible
    Et le réaliser
    En le rendant possible
    Pour se voir exister

  47. Bernard, ou Ossiane,
    un truc m’échappe, pourquoi ces quatre petites silhouettes au dessus du poème? ! mais j ai peut être râté un truc dans les commentaires?!

  48. je pourrais me taire, je dis,
    je relis vos textes, Bernard, neyde et amichel,
    je les relis pour la .., je ne sais pas, quatrième, cinquième fois, avec une fort belle émotion encore, larme à l’oeil, c’est très tendre!

    et original, bernard, par la forme!

    Olivier dirait que je suis une pie, et c’est vrai, je confirme… mais j aime dire quand j’aime! coucou OLivier, repose toi fort avec dehors!

  49. Claudie, Neyde, amichel,
    Compagnes, Compagnon
    De fortune!
    Préférez une échelle
    Appuyée sur la lune
    En bonne inclinaison.
    L’escalier de la gloire,
    Celui de nos victoires,
    (Vous le saviez pourtant)
    Est bien trop vers moulu.
    Et s’il est encore temps
    De voir sans être vu,
    Sautons donc dans le vide:
    Soyons tous intrépides,
    Tels des aéroplanes
    Dans les bras d’Ossiane

  50. Bonjour à vous !
    Je retrouve avec plaisir ma connection Internet qui avait disparu à cause d’un voisin qui avait coupé mon câble téléphonique ADSL avec son taille-haies 😉 Vérifiez bien les vôtres 😉

    >Neyde et Claudie :
    Je t’ai prise au mot Neyde. Plaisir de jouer avec vos silhouettes sans trop vous avoir dénaturés 😉 Ca me donne peut-être d’autres idées 😉 Merci pour vos gentils mots.

    >Bouldegom/andrée :
    Quel beau voyage en blanc, Bouldegom ! Tu es devenue la femme qui disparaît 😉
    Voilà il fallait bien que j’explique que du statut de visiteuse, tu étais devenue slameuse puis blogueuse et qu’au final, tu portes les trois casquettes avec brio. Beau parcours de poète et bonne chance pour la suite! Dommage qu’on voit moins Patricio.

    >Pierre (2) :
    Superbe ton poème axé autour de ces rampes sur lesquelles l’envie de faire des glissades se fait sentir ardemment 😉 Beau jeu de sonorités et de formes. Ton écriture se fait décidément légère et joyeuse sur cette note 😉 Bises.

    >Brigetoun :
    Merci Brigitte pour tes mots tourbillonés et cotonneux ; ça flotte fort dans ce musée 😉 Le Bouddha serait heureux de vous entendre 😉 Bises à toi.

    >Johal :
    Ton poème est émouvant Johal. Toujours l’ascension à la recherche de l’idéal qui se fond dans la brume. Impressionnante expression que le lit de l’idéel. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Annick :
    Ca m’étonne que ces silhouettes t’aient échappé, toi qui es si attentive à ce qui se passe 😉 C’est un clin d’oeil à Neyde qui hier soir, imaginais la photo en haut des escaliers de Bernard avec les quatre élus du jour 😉 Merci pour tes poèmes qui flottent chouette 😉 Bel après-midi !

    >Michel B :
    Merci pour ce cri du cœur, Michel 😉 J’aime faire ces peintures à partir de mes photos. Bon week-end !

    >Bernard :
    Et comme souvent, tu fais une belle répartie en poésie. Ca aurait été superbe une échelle appuyée sur la lune. Bien trouvé ton escalier vers moulu 😉 Quant au saut dans le vide, c’est terriblement dangereux et pour moi et pour vous 😉 Attends que j’aille chercher un filet pour vous accueillir car je n’ai pas envie de vous perdre 😉 Je t’embrasse.

  51. Merci à Annick pour ses mots si délicats, oui, je suis une sentimentale, une idéaliste et je crois encore au « prince charmant » qui m’enlevera pour me conduire dans un monde idéal! Le rêve est si beau et l’écriture automatique, si chère à Bruno m’a « démasqué ».

    Bravo à nouveau à Bernard qui vient de nous concocter un « charmant » poème plein d’humour où il nous recommande, à nous quatre, ses »compagnons et compagnes de fortune » de nous jeter du haut d’une échelle, dans le vide, dans les bras d’Ossiane! et oh combien, je le comprends!, « l’escalier de la gloire étant bien trop vermoulu ».
    Clé du poème : » A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »

    Bon week-end à tous et continuez à nous faire rêver par votre imaginaire
    « détonnant » et « rafraîchissant »

  52. coucou Ossiane,
    j avais lu pour le quatuor en haut de l’escalier,
    mais comme parfois se passent des échanges par mail, je pensais qua chacun avait envoyé sa photo..
    je n ai pas fait le raprochement avec l escalier virtule en mots posés poèmes de bernard. Je comprends pas toujours tout.. sourire! vous ^tes si brillants! bises.

  53. bonjour Ossiane
    je découvre ton blog avec ravissement
    un plaisir des yeux agrémenté par de supers calligrammes(est ce toi qui les fait??)le tout en poésie
    bravo et merci
    @ bientôt

  54. Au détour d’ un chemin perturbée par une descente d’ escalier je m’ étais absentée hors des sentiers battus et cela m’ arrive assez souvent Les années d’ autrefois me font oublier tellement de choses Je n’ ai jamais étais tres sage mais cela s’ agrave en viellissant et j’ en suis ravie .Surtout en pensant a ma douce amie Je lui envoie un doux bisou.

    Ossiane je vous embrasse Noisette.

  55. >Annick:
    Pas reçu de photos; il a fallu que j’imagine;-)

    >Marie:
    Bienvenue à toi sur le blog. Merci pour ta gentillesse. De belles photos qui font rêver chez toi aussi. A bientôt peut-être.

    Ghis:
    Bonjour Ghis, tes mots me font très plaisir. C’est bien moi qui fais les calligrammes. Tout est fait maison, un peu à la manière des artisans;-) Au plaisir de te croiser ici à nouveau. Bon week-end!

    >Noisette:
    Ah vous revoilà, Noisette;-) Je me demandais ce qui vous était arrivé dans l’escalier;-) Ne vous posez pas trop de questions et laissez-vous porter par ce souffle let cette frivolité un peu exhubérante qui souflle au-dessus de votre tête; on se sent tout léger après;-) Je vous embrasse, Noisette, bonne soirée à vous.

  56. Depuis ma naissance
    Je gravis l’escalier
    L’escalier de la vie
    Me menant vers la mort
    Ma mort physique
    Mais non celle de mon âme
    Mon âme noire ou blanche
    En note de musique
    Sur les portées de la rampe
    Escalier qui m’élève vers les cieux
    Vers l’ange avec lequel je lutte
    Depuis mon ascension
    Dans la cage d’escalier
    Escalier que j’aborde
    En lente progression vers le savoir
    En douce ascension vers la connaissance
    Une transfiguration
    Une élévation vers le monde
    Escalier blanc de la haute science
    Escalier noir de la magie noire
    Escalier rouge de la souffrance
    Escalier vert de l’espérance
    Escalier jaune et lumineux
    Escalier bleu des jours heureux
    Escalier gris des jours aigris
    Voie qui monte et qui descend
    De l’exotérique à l’ésotérique
    Escalier gai et dramatique
    Escalier plein appel au vide
    Escalier vient que je t’attrape
    Escalier plein de vieilles trappes
    Escalier gorgé de surprises
    Escalier fou en labyrinthe
    Escalier énigmatique de la Vie
    Escalier menant au grand mystère
    Escalier du levant
    Menant au couchant

    Au coeur de la vie

    ____

    Pour vous ci-dessous l’escalier de Escher, artiste que j’aime particulièrement
    http://www.cs.ucla.edu/~lk/LK/Presentations/facultylecture/img/escher.relativity.gif

  57. >Maria-D:
    Coucou Maria, quel souffle, tu dois être toute essouflée toi aussi;-) On dirait que tu as extirpé tous ces mots du plus profond de toi. Il est long, fragile, fascinant, imprévisble le grand escalier de la vie, un peu comme la palette d’un peintre sur laquelle les touches de couleur se mélangent parfois au hasard. Merci pour ton bon camaïeu de mots sentis. Je t’embrasse.

  58. Partage d’un texte de quelqu’un que j’aime vraiment beaucoup…

    L’escalier

    Thomas Fersen

    L’escalier tourne
    Dans l’immeuble où je perche.
    L’escalier monte
    Au septième où je crèche.
    Quand, dans sa vrille,
    Je lâche une bille
    À la rambarde,
    J’écoute sa cascade
    Jusqu’à la rue,
    Sa course tordue.
    Je lâche un rot
    Dans ses anneaux.
    Je sonne aux portes
    Et mes jambes m’emportent,
    L’escalier gronde
    Que c’est quand même un monde.

    J’habite au 2 rue papillon,
    Vous reconnaîtrez la maison.

    Chaque nuit,
    L’escalier me tourmente.
    Dans son puits,
    Montent mes eaux dormantes.
    Je vois des pièges
    Dans ses arpèges.
    L’escalier craque,
    La concierge me traque.
    À coups de trique,
    J’apprends la musique:
    Leçon de morale
    Dans la spirale
    Et, dans la cage,
    Je promets d’être sage
    (Parole d’oiseau
    Derrière les barreaux.)

    J’habite au 4 rue de la Lune,
    Ceci est un couplet nocturne.

    Chaque jour
    Je grandis de la sorte
    Qu’un beau jour,
    Je me baisse aux portes.
    Quant à l’amour,
    Je tourne autour
    Dans l’escalier.
    Quand elle me dit bonjour,
    C’est un rosier
    Grimpant dans une tour.
    Contre la rampe,
    Entre deux lampes
    Et entre ses bras,
    Je quitte l’âge ingrat.
    Sous le riz,
    Nous quittons la mairie.

    J’habite au 6 rue de la gaieté,
    La porte n’est jamais fermée.

    🙂

  59. JE T EMBRASSE FORT Maria, magnifique ton escalier,
    et sans chercher à me comparer,
    hier j avais écrit un truc avec escalier à chaque ligne assez long, et puis youps, envolé, et incapable de me souvenir…
    Et j aime pas trahir mon premier jetttttttt, mais j ai regretté , j aurais aimé partager!
    il est fort beau ton texte. Merci!

    ahhhhhhhhhhhhhh l escalier de vie!!!!!!!!!!!!!!!!!

    et je lis johal…….
    yaouhhhhhhhhhhhhh l’ESCALIER!

    Escalier je te monte
    et je te dégringole
    Escalier je te rêve
    et tu me perds
    EScalier une marche sur deux
    et toutes en descente
    EScalier amstarmagram
    et picketpicket colégram
    EScalier
    tournis
    et je le desends droit
    Escalier en amouereux
    et on ses ent heureux
    Escalier de la dernière chance
    et on tremble
    ESclaier de la vie
    et celui de la mort
    Escalier je t’aime
    et te déteset
    Escalier des tous possibles
    et impossble
    Escalier ne tourne plus
    et marche à plat

  60. je me ris, il est parti tout seul et attrapé par la bécanne!

    alors
    je vous le rends plus digeste… sourire! merci de votre gentillesse!

    Escalier je te monte
    et je te dégringole
    Escalier je te rêve
    et je te perds
    Escalier une marche sur deux
    et toutes en descente
    Escalier amstramgram
    et picketpicket collégram
    Escalier tournis
    et je le descend droit
    Escalier en amoureux
    et on se sent heureux
    Escalier de la dernière chance
    et on tremble
    Escalier de la vie
    et celui de la mort
    Escalier je t’aime
    et je te déteste
    Escalier des tous possibles
    et impossibles
    Escalier ne tourne plus
    et marche à plat
    Escalier je suis essouflée
    et apaisée heureuse
    Escalier arc en ciel
    et tout blanc opaline
    Escalier sucre d’orge
    et marches de miel
    Escalier sombre
    et la lumière
    Escalier de vie
    eSt infini

    merci de votre bonté! sourire! bonne soirée!
    le texte différent de celui d hier, mais ainsi fait d’aujourd hui! bises!

  61. mignonne l échelle trognonne,
    cela me donne un idée………….mmmmh… mais l instant suivant pris!
    je reviens qd c’est possible!

  62. Parce que l’escalier attirait à la ronde
    Et qu’on ne l’approchait qu’avec les yeux fermés,
    Que chaque jeune fille en gravissant les marches
    Vieillissait de dix ans à chaque triste pas,
    -Sa robe avec sa chair dans une même usure-
    Et n’avait qu’un désir ayant vécu si vite
    Se coucher pour mourir sur la dernière marche;
    Parce que loin de là une fillette heureuse
    Pour en avoir rêvé au fond d’un lit de bois
    Devint, en une nuit, sculpture d’elle-même
    Sans autre mouvement que celui de la pierre
    Et qu’on la retrouva, rêve et sourire obscurs,
    Tous deux pétrifiés mais simulant toujours…
    Mais un jour l’on gravit les marches comme si
    Rien que de naturel ne s’y était passé.
    Des filles y mangeaient les claires mandarines
    Sous les yeux des garçons qui les regardaient faire
    L’escalier ignorait tout de son vieux pouvoir
    Vous en souvenez-vous? Nous y fûmes ensemble
    Et l’enfant qui venait avec nous le nomma.
    C’était un nom hélas si proche du silence
    Qu’en vain il essaya de nous le répéter
    Et confus, il cacha la tête dans ses larmes
    Comme nous arrivions en haut de l’escalier.

    Supervielle, L’escalier

  63. >Johal:
    Merci Johal pour ces paroles inspirées sur le cours de la vie. Thomas Fersen écrira peut-être la suite dans quelques années;-) Bises du soir.

    >Annick:
    Escalier de tous les possibles; c’est vrai;-) Ton escalier est plein de vie et de rires;-) Qu’as-tu mangé ce soir 😉 L’escalier de L’oeil Ouvert est virtuel; tu peux y faire toutes les acrobaties que tu veux sans risque de te casser une jambe;-) Juste une petite pensée pour les voisins après 22h;-)

    >Nath:
    Beau texte original de Supervielle que je ne connaissais pas. L’escalier a inspiré et continuera à inspirer plein de gens. Beaucoup moins de charme l’ascenseur;-) Je t’embrasse Nath et espère que tu retrouves la forme.

    PS: le lien que tu as mis n’aboutit de rien de spécifique. Il doit y avoir une erreur.

  64. Ossiane,
    chaque fois que je reviens au Blog il y a une surprise!
    Très bien, tu m’as aidé à monter gràce à ces jolis escaliers.
    Dans cette photo, assise sur le temps, je suis restée très charmante.
    J’ai ris beaucoup, c’est très amusante ton idée.
    Merci Ossiane.
    Bises

  65. Maria-D
    je lis et relis à haut voix (j’aime faire ça!) ton poème.
    Fort, profond, nous fait réfléchir.
    Bises pour toi.

  66. Avec mes yeux
    Je monte ces escaliers:
    De poèsie en poèsie,
    De prose en rpose
    De poème en poème
    Je m’arrêtre à chaque pas
    Puis lentement
    J’avance,
    Je m’arrête
    Je continue à monter
    Ou je descends
    Pour relire
    Car cet escalier
    Il n’a pas de fin
    À chaque marche
    Chaque mot me fait rêver,
    J’en suis encore sous le charme
    Car vos mots
    Me font partir d’un monde
    Si beau et si magique!
    Merci à Claudie, Bernard
    Neyde et Amichel et à vous tous.

    Pensées d’Australie s’envolent vers toi Ossiane

  67. Ossiane,

    Le lien aboutit à un texte collectif de la ‘passion des poèmes’ à propos de ‘ la fille de l’escalier’ avec qulques photos.
    Bon dimanche
    Bises

  68. Je t’embrasse fort Neyde amie, merci pour tes mots.
    J’ai pensé à toi cette nuit en écoutant les politiques brésiliens parler de l’accident de Sao Polo…

  69. Bonjour, Ossiane

    Serais-tu, outre, une excellente photographe, une magicienne?

    Je découvre ce matin sur la première page, d’autres petits personnages sur l’escalier. Est-ce un rêve ou la réalité? Tu as exaucé les souhaits de Neyde au-delà de tout ce qu’elle et nous, pouvions imaginer?

    Comment opères-tu tous ces tours de passe passe? C’est une énigme pour moi.

    Ce blog est décidément un blog de fantaisie où la maîtresse des lieux semble être une fée avec sa baguette magique.

    Merci Osssiane et bon dimanche!

  70. J’ aimerais connaitre le livre dans lequel se trouve le poeme « l’ escalier  » de J.Supervielle. Je l’ ai lu il y a si longtemps.

    Je denamde à Nath le titre de ce receuil.Je relirais cela avec plaisir.

    Bon dimanche à tous avec ou sans soleil et un bisou pour ………………ellequi se connait.
    Noisette

  71. >Neyde:
    Je me suis bien amusée à faire ça aussi 😉 Contente que tu te plaises, charming woman;-)

    >Cristina M:
    Quel bel escalier de pensées chaleureuses tu as écrit là, Cristina! C’est formidable de pouvoir te faire rêver si fort alors que tu es si loin de nous physiquement. Tes mots émus traversent les frontières pour arriver jusqu’à nous. Pensées evrs toi.

    >Claudie:
    Bonjour Claudie, je ne suis rien de tout ce que tu dis, je ne fais que jongler avec mes logiciels graphiques;-) J’ai créé des images où les mots et les dessins sont mélangés et le tout de passe passe est joué;-) C’est très amusant à réaliser. Bon dimanche à toi aussi !

    >Nath:
    J’ai recliqué sur ton lien et j’aboutis sur une page blanche du site de poésie sur laquelle on me dit qu’il y a des erreurs de paramètres. Pas de texte collectif et de photos à l’horizon. Ne te tracesse pas avec ça. BIses.

  72. Le jour me prend au collet.

    Sans aplomb, je rampe en colimaçon
    Palier par palier
    Vers une échappée.

    Dans cette cage
    Je marche
    Contre marches
    Prends de la hauteur
    Sans garde corps
    Ni main courante
    Aux bords du gouffre
    A la limite du néant.

    Escamotable.

    – Est-ce
    Qu’à lier –
    Je suis folle ???

  73. >Nath, amichel, Bourrache:
    Désolée, c’était dans le mail d’alerte qu je reçois que le lien ne marchait pas. Le lien fonctionne quand je clique dessus sur la page des commentaires. Belle mise en scène poétique de ce long escalier. Merci beaucoup!

    >Bourrache:
    Superbe poème, Bourrache! Belle montée des marches; je t’imagine bien tendant la main vers le néant. Bien trouvé ton jeu de mots;-)) Je décèle un peu de folie dans tes mots;-) Vu l’allure que ça prend, nous allons devenir tous fous à lier;-) Merci Bourrache, belle après-midi.

  74. Chaque fois une surprise!
    Les quatre là-haut et chacun près de son poème;
    Claudie c’est belle dans une pose de top model!
    Tu as déjá mis le filet? Bernard saute dans le vide, il est intrépide!
    Moi, je continue assise. Ah! … l’âge.
    amichel fait l’allonguement pour prendre la forme et monter.
    Nous nous avons beaucoup amuse pendant le WE!
    Merci Ossiane
    Bises

  75. Bonjour, Neyde

    Je n’avais pas tout vu! Et oui, j’ai vraiment l’air d’un top modèle non loin de mon poème! Quelle singularité, cet escalier, sur cette photo, nous voilà fixés pour la postérité.

    Cet escalier restera pour nous dans les annales de notre identité!!

    Un grand merci, Ossiane, pour ta dextérité!!
    Bises

  76. E…..D……….L
    I……R……….E
    D…..A….E….H
    U…..N….D….C
    A…..R….Y…..I
    L……E….E….M
    C……B….N….A
    _______________
    …wv……..wv
    …IIII………IIII
    ….II……….II
    ….II……….II
    …..II…O….II
    ….____ss____
    ….I…..i……I
    ….I…..a……I
    …..\….n…../
    …….\_ e__/
    ……./*******\
    ……/*********\
    …../***********\
    …./**************\
    …^^^^^^^^^^^^^^
    …….//…….\\
    ……//………\\
    ……0………..0
    ……()……….()
    ……()……….()
    ……/I……….i\
    ….°°°……….°°°

  77. L’ESCALIER DE VERRE

    Nous disions alors à grand’mère :
    Contez-nous l’Escalier de verre !

    Et grand’mère alors s’amusait
    mais gravement elle disait :

    Pour arriver dans cette terre
    passez par l’Escalier de verre.

    Alors quittez vos lourds sabots,
    le verre est fin, les pieds sont gros.

    Je suis allée dans un pays
    où l’on attelait les fourmis.

    Je suis entrée dans les maisons
    où l’on y sucrait les jambons.

    Je suis allée à l’écurie
    on y déployait un tapis ;

    La lune brillait tout le jour,
    le soleil était dans le four.

    Le pain cuisait à la fontaine
    et les hommes filaient la laine.

    Le fau pleurait des larmes d’eau,
    la fermière plumait un veau.

    Le vin coulait à l’avreuvoir
    et l’eau ruisselait du pressoir.

    Les vaches paissaient les nuages
    et tous les enfants étaient sages.

    Les loups berçaient les nourrissons
    et leur murmuraient des chansons.

    Les renards allaient à confesse
    et le lutin chantait la messe.

    L’église dansait la polka
    et les maisons la mazurka

    Alors pour quitter cette terre
    j’ai repris l’Escalier de verre.

    J’ai dit à tous ceux que j’ai vu
    et personne, alors, ne m’a cru.

    Mais si vous voulez tout savoir
    fermez les yeux, allez-y voir.

    Je prends la clé et je la serre
    au bas de l’Escalier de verre.

    Celui qui la retrouvera
    mon petit conte achèvera.

    Personne n’a trouvé la clé.
    Cric ! Crac ! mon conte est achevé.

    ***************************************************************
    Louisa PAULIN
    http://www.louisa-paulin.org/Poemes/Escalier.php
    ****************************************************************

    L’ESCALIÈR DE VEIRE

    Alara disiàm a la menina :
    « Contatz-nos l’Escalière de veire ! »

    E aquò l’amusava
    mas lo det quilhat fasià :

    « Per arribar sus aquela tèrra
    passatz per l’Escalière de veire.

    Quitatz aquí vòstres esclòps pesucs
    que lo veire es plan fin e los pès plan gròsses.

    Anèri dins un païs
    que i jonhián los formics

    Dintrèri dins d’ostals
    qui i sucravan los cambajons.

    Anèri dins un estable
    que i desenrotlavan un tapis ;

    La luna i brilhava tot lo jorn,
    lo solelh i èra dins un forn.

    Lo pan i se cosiá a la font
    e los òmes i fialavan la lana.

    Lo fuòc i plorava de lagremas d’aiga,
    la patrona i plomava un vedèl.

    Lo vin i rajava de l’abeurador
    e l’aiga i regolava del colador.

    Las vacas i paissián las nivols
    e totes los enfants i èran agradivols.

    Los lops i breçavan los nenons
    e lor mormolhavan de cançons.

    Los guèines i anavan a confessa
    e lo Drac i cantava messa.

    La glèisa i dançava la polkà
    e los ostals la mazurkà.

    Alara per quitar aquela tèrra
    tornèri montar l’Escalièr de veire.

    Lor diguèri a totes çò qu’aviái vist
    mas degun alara que me creguèsse.

    Mas s’o volètz tot saupre
    clucatz los uèlhs e anatz-i veire.

    Preni la clau e la sarri
    al fons de l’escalièr.

    Lo que la trobarà
    lo meu pichon conte acabarà.

    La clau degun l’a pas trobada
    Cric ! Crac ! lo meu conte es acabat.

  78. Merci Bernard pour ce bel escalier de verre, de magie, de poésie…
    J’ai vu… j’ai vu… les vaches paisser les nuages… j’ai vu… j’ai vu… le fermier plumer un veau… j’ai vu … j’ai vu… le loup bercer les nourrissons… c’était beau… J’aime… j’aime… j’ai vu… j’ai vu… un âne bleu danser le tango… J’ai vu … j’ai vu… … … …

  79. Bonsoir,

    Je n’ai pas eu le temps de vous lire vraiment …
    NOISETTE, je ne peux répondre à ta requête puisque qu’en fait, je ne connaissais pas moi-même le poème… J’ai juste cherché sur internet ‘escalier poèmes’ et voilà … C’est parfois un moyen de trouver de belles découvertes, d’avoir de belles surprises …
    Bises à tous

    Ps : je n’arrive pas à écrire ou conclure …des idées, quelques trames, et cela n’aboutit pas. .. Lorsque l’inspiration viendra, je ferai donc des sauts arrières sur des notes précédentes !

  80. Quel escalier,
    J’en ai le tournis!
    Un peu sonnée
    Si fort de vie!

    les petits personnages, me font penser un peu, j ai de vagues souvenirs, à la bande annonce de james bonds,
    cela me fait penser un peu à cela,
    alors y’a pas un crime, hein? en haut de l escalier ou en bas?
    toutjustesimplevivre une idylle amoureuse, et c’est bien plus beau de vie!

    bravo Bernard!

    Mon escalier
    Tu me mèneras
    Où me mène ma vie
    Par ton tapis roulant
    Tu m’emmènes là haut
    Mes pieds adhèrent fort
    Je ne peux pas tomber
    J’ai confiance en toi
    Dans ma vie en offrandes
    A me donner
    Tout ne peut m’être repris
    Tu me donnes ma paix
    Mon escalier

  81. > Annick,
    « toutjustesimplevivre une idylle amoureuse, et c’est bien plus beau de vie! »

    Je lisais Platon. – J’ouvris
    La porte de ma retraite,
    Et j’aperçus Lycoris,
    C’est-à-dire Turlurette.

    Je n’avais pas dit encor
    Un seul mot à cette belle.
    Sous un vague plafond d’or
    Mes rêves battaient de l’aile.

    La belle, en jupon gris-clair,
    Montait l’escalier sonore;
    Ses frais yeux bleus avaient l’air
    De revenir de l’aurore.

    Elle chantait un couplet
    D’une chanson de la rue
    Qui dans sa bouche semblait
    Une lumière apparue.

    Son front éclipsa Platon.
    Ô front céleste et frivole!
    Un ruban sous son menton
    Rattachait son auréole.

    Elle avait l’accent qui plaît,
    Un foulard pour cachemire,
    Dans sa main son pot au lait,
    Des flammes dans son sourire.

    Et je lui dis (le Phédon
    Donne tant de hardiesse!):
    – Mademoiselle, pardon,
    Ne seriez-vous pas déesse?

    Victor HUGO

  82. Je vais voler les mots de Maria-D:
    « Merci Bernard pour ce bel escalier de verre, de magie, de poésie… »
    Et pour moi aussi de souvenirs, de connaisances.
    Bien, il y a longtemps on etudiait le Français au collège, la litterature, l’origine du Français, la langue-D’Oc, la langue D’oil, etc., etc.
    Le temps passe et on oublie…
    Mais, en te lisant Bernard, ma tête a cherché au département de memoire et elle a rencontré la réponse:
    Il me semble que c’est Langue D’Oc!
    Et je suis allée lire sur Louisa Paulin.
    Bernard, tu vois où ton escalier m’a emportée.
    C’est un escalier sans fin, comme le dit Maria-D.
    Maria-D a vu l’âne bleu et moi, j’ai vu un morceau de mon passé …

  83. Bernard tu es un véritable magicien… que de tours dans ton chapeau… que de merveilles tu en sors… je demande un âne bleu… tu en sors un âne bleu… je vois un âne bleu qui danse le tango… tu en sors un âne qui chante en espagnol (dis-tu ) amour et tango… mais cet âne chante italien Bernard… cela me plait aussi… je comprends et aime la langue italienne…
    J’ai vu…j’ai vu… une araignée à queue de sirène… j’ai vu … j’ai vu … un escargot aux longues jambes… j’ai vu… j’ai vu… … … merci Bernard « stupiscimi con la tua fantasia »… grazie… gracias…
    Ti abbraccio Bernardo ….(je ne sais pas faire les accents)

  84. Uf! maintenant je respire.
    Le filet est là!
    Je m’amuse beaucoup.
    Le pouvoir d’une photo,
    elle a éte le commencement de tout …

  85. >Neyde :
    Ton rêve vient de se réaliser 😉

    >Claudie :
    Et bien oui, j’ai choisi en fonction de tes écrits 😉

    >Bernard :
    Tu es vraiment un acrobate des mots d’où le choix de ma figurine te concernant 😉 Non seulement, tu ne t’en arrêtes pas là mais tu continues de plus belle 😉 Ton dessin de lettres est une petite prouesse 😉 Je vous ai soutenu à bout de bras mais maintenant, je lâche tout. J’ai tout prévu pour vous 😉
    Et puis ce bel escalier de verre, ce poème en italien, le poème pour Annick, tu es un magicien 😉 Bravo à toi !!!

    >Nath :
    J’aimerais te réconforter pour ce manque d’inspiration qui te tracasse. Ce n’est que passager ; tu n’es vraiment pas la seule dans ce cas-là. Ta présence sur le blog est toujours aussi agréable et intéressante. Mets ce problème de côté pendant un moment car cela va éviter de te focaliser là-dessus. Je t’embrasse fort.

  86. Bernard
    j’aime ton tango, si romantique …
    et l’Italien, je l’aime beaucoup c’est une langue musicale.
    Moi, je parle un peu mais je comprends tout ou, presque tout.
    « per amore solo per amore » j’ai appris l’Italien…

  87. Bernard
    Aprés lire les commentaires d’Ossiane
    je suis allée te relire, j’essaye de monter l’escalier de verre et …
    magique!
    j’ai vu Ossiane… j’ai vu Ossiane …
    Bravo, Bernard, j’aime tout cela!

  88. Bernard :

    grand merci de m’avoir entraînée dans ce beau voyage au pays d’Oc (terre inconnue pour moi) et à la découverte de ses mots qui s’écoulent comme une eau cristalline.

    J’ai cliqué sur Louisa Paulin … j’ai flashé !

    ______________________

    Clin d’oeil à Ossiane (et à vous tous) :

    Bel et belle après-midi (après-midi : n.f. ou n.m. au P.L.I.)

    Sourire…

    _______________________

  89. froideur qui tranche avec le post précedent ‘ élévation ‘ pourtant ici on monte aussi 🙂 n ‘est – ce pas … Descartes

  90. >Angélique:
    Bonsoir, tous ces compliments me font très plaisir car c’est ce que j’ai envie de faire passer;-) Tu es la bienvenue. Bien amicalement.

  91. LES NOTES DE L’ESCALIER

    Descendez,

    Quand son accordéon
    Tout en pression se fond
    Il sourit des notes qui s’enfuient
    On ressent les détours regardants de la foule fumante.

    Respirez,

    Lorsque son instrument
    Tout en beauté se tend
    Et sans raison détonne puis s’affaisse
    La foule en silence regagne le quai.
    Tout se taît.

    Le musicien en transe le presse, lui fait des caresses
    le son cadence les passants qui dansent.
    Et la vie sous Paris virevolte…

    Atterissez.

    Le poussiéreux s’étonne que le groupe excité reste entier
    Lorsque la fermeture des portes raisonne
    Imaginez,
    Les notes de l’escalier.

  92. >Bonjour NOKYES et bienvenue. Beau poème avec une approche originale et très différente de ce qui a été évoqué. Je vous invite à venir nous rejoindre puisque vous êtes sensible à la poésie. Au plaisir de vous croiser à nouveau.

  93. Lisa voulait que je monte les étagères pour la cuisine alors que j’étais en train de lire un mauvais article sur le mariage. Je suis passé par les escaliers de la grange et je me suis dit qu’il fallait essayer avec le mot escalier. Il doit y avoir quelque chose là-dessous, tant de mystère et de complication de la vie pour un petit mot, mariage, il faudrait voir ce que ça donne avec le mot escalier, parce que les moteurs de recherche, ils ont beau être des robots, Ossiane, que nous le sachions ou non, ils suivent la logique de l’humanité.

  94. >Murcia:
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue;-) Merci d’avoir déposé avec humour ce joli morceau de quotidien sur les marches de ce musée. Pas toujours faciles non plus les escaliers;-) N’hésite pas à revenir partager tes émotions avec nous. Au plaisir de te revoir ici.

  95. Désolée, le lien ne fonctionne par par ce biais ! Alors allez voir sur le site de Bruno en juin 2007 et en méditations metaphysiques

  96. Bel hommage photographique à deux très grands architectes : Henri et Bruno Gaudin. J’aime bien aussi le petit clin d’oeil aux deux chevaux Tang…

    « en quel sens prendre se déprendre
    monter descendre décentrer
    comment mettre un pied
    derrière devant dessous dessus arrière l’autre »

    Amicizia da Corsica

    Anghjula

  97. _

    Ne suis pas blanche

    Ni transparente

    Ni rêve

    Ni silence.

    Il y aura

    ce jour où,

    tout en montant,

    je martèlerai

    de mon pas-aiguillon,

    l’escalier

    de mes souffrances.
    _

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