Liberté

Liberté

Liberté

Petit cheval fou dans sa prison de verre, le pré interdit.

Lecture du Haïku Calligramme: droite, cadre, gauche.

Petit cheval fou
dans sa prison de verre
le pré interdit

Photos prises au musée Guimet à Paris.

 Mes pensées sont toujours dirigées vers Pam. Ne manquez pas d’aller découvrir son atelier de sculpture.

Beaucoup d’émotion, de fierté et d’expressivité chez les chevaux de Bourrache et de Bernard.

Débourré :
Tant de trots
Trop de galops
– usés mes sabots –

Harnaché :
Promenades, ballades
Obstacles trop haut
En croupe
Sur mon dos
– jambes vannées-

Garrotté :
Eperons sur les flancs
Flatteries sur le poitrail
Vos chagrins sur mon épaule
– entrailles dévorées –

Encore, tête dressée
Avec fierté
Je hennis, montre les dents
A ce futur
Qui m’attend
– pur Sang –

Bourrache

L’enfant qui passe a peur
se sent décapité
en lumières blafardes
en rictus effrayant
en ombres grimaçantes
en cadavres de terre
Il souffre le martyre
de la bête muette
et voudrait lui parler
même lui murmurer

Une force l’entraîne
le guide auprès de lui
Il colle son oreille
à la cloison de verre
Il se sent étonné
ouvrant grand ses narines
et magie de ses rêves
Il entend ce grand rire
et ce cri qui libère

Il court par les montagnes
les plaines et les mers
Il est ivre de joie
d’espace et de lumière
Il sent le vent des steppes
couchant les herbes folles
appelle les étoiles
à la nuit fière escorte
et quand le jour se lève
Il a franchi l’obstacle

L’enfant parle à sa mère
lui raconte son rêve
Il l’appelle Ma-man

Bernard

cheval

75 réflexions sur « Liberté »

  1. Le pré interdit
    Est ce un coin de paradis
    Où les chevaux galopent
    Sans souci ?
    Est ce un coin maudit
    Où les chevaux curieux
    Pour un peu d’herbe verte
    Risquent comme Blanchette
    De rencontrer le loup ?
    Ou
    Il était une fois
    Une fée qui vivait à la campagne
    Avec des chats des chiens des poules des moineaux
    Des hirondelles des araignées un pélican
    Des ânes des chevaux et bien d’autres choses encore
    Elle possédait aussi un pré magnifique
    Qu’elle avait interdit à ses hôtes nombreux
    « Gardez vous leur avait-elle dit de pénétrer un jour dans ce pré
    allez où vous voudrez mais dans ce pré n’allait jamais »
    un jour qu’elle avait du s’absenter
    les ânes et les chevaux furent tenter par l’herbe verte les fleurs les orties et les odeurs
    du pré interdit et tous y entrèrent aussi joyeux qu’étourdis.
    A peine avaient-ils posé leurs sabots dans le pré
    Qu’ils furent aussitôt changés en statue d’argile et de bronze..
    On peut encore les voir ici et là dans le pré tels qu’en « eux-mêmes l’éternité les change »
    Belles figures figées dans le mouvement de l’instant de leur désobéissance.
    Parfois la fée les amène de par le monde pour les consoler.
    On dit dans la région que cette fée (dont la baguette se change parfois en disqueuse et coupe-papier) a pour nom Pam.
    C’est ce qu’on dit !allez savoir !
    Ou plutôt allez voir sur son site
    Et vous verrez que tout ce conte est vrai.

  2. En cheval fou testament d’Orphée prisonnier de Trois amis de toutes les chevauchées compagnon de nos voyages du réel à l’imaginaire je regarde sa parure en crinière dorée aux fidèles compagnons du meilleur ami de l’homme.

    Je ne suis pas encore très bien réveillé 😉 mais je voulais absolument mettre un petit mot tes photos sont superbes. Elles me donnent vraiment envie d’aller à Paris je ne sais pas encore si je pourrai descendre avant le mois d’août. Je verrai

    Passe une très bonne journée je crois qu’il va faire très chaud

    Je t’embrasse

  3. Bruno, selle ton cheval
    Et au galop
    Maisse-toi conduire
    Vers la blanche Licorne de Cluny
    Et les chevaux d’argile de Guimet
    Ossiane t’y invite

  4. Elles étaient des centaines, elles étaient des milliers
    Où nous pouvions, chaque jour, nous ravitailler
    Joliment peintes en rouge avec une tête de cheval
    Servi par un boucher pansu et puis jovial
    Taillant dans la bavette, dans les deux sens du terme
    Vous servait une viande à la fois tendre et ferme
    Mais le temps a passé, et la mode est venue
    Bouffer du canasson cela ne se fait plus
    C’est vraiment désolant, c’est une histoire tragique
    Il y a de moins en moins d’boucheries hippophagiques

  5. Liberté
    Sur mes cahiers d’écoliers
    Sur mon pupitre et sur les arbres
    Sur le sable sur la neige
    J’écris ton nom
    …………………………
    Et par le pouvoir d’un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer.
    Paul Eluard, 1942.

  6. Cavale folle
    Cavale débridée
    Tu as rompue le licol
    Et la crinière dénouée
    Tu vas au vent
    Au vent de l’esprit
    Qui vagabonde dans le pré
    Dans le pré interdit
    Au mépris de l’envie
    Et t’y rouler d’aise
    Poulinière
    Que personne encore
    N’a dompté.

  7. L’enfant qui passe a peur
    se sent décapité
    en lumières blafardes
    en rictus effrayant
    en ombres grimaçantes
    en cadavres de terre
    Il souffre le martyre
    de la bête muette
    et voudrait lui parler
    même lui murmurer

    Une force l’entraîne
    le guide auprès de lui
    Il colle son oreille
    à la cloison de verre
    Il se sent étonné
    ouvrant grand ses narines
    et magie de ses rêves
    Il entend ce grand rire
    et ce cri qui libère

    Il court par les montagnes
    les plaines et les mers
    Il est ivre de joie
    d’espace et de lumière
    Il sent le vent des steppes
    couchant les herbes folles
    appelle les étoiles
    à la nuit fière escorte
    et quand le jour se lève
    Il a franchi l’obstacle

    L’enfant parle à sa mère
    lui raconte son rêve
    Il l’appelle Ma-man

    http://www.signe-chinois.com/symbole-chinois.php?symbole_id=42

    (j’aurai tant aimé, Ossiane, pouvoir « signer » ce poème du simple signe chinois auquel ce lien incongru nous mène…)

  8. Je ne suis plus qu’une empreinte
    -j’ai crié, mais ma voix dans vos steppes
    Ne fut que brume –
    Empreinte de sauvages rencontres
    Où l’homme me prit pour ailes.
    Les loups sont morts,
    La plaine est vide.
    Je ne vois plus
    –à travers votre monde –
    Que des lumières sales
    Et des regards courbés.
    Mais en fermant les yeux
    Mon empreinte frémit parfois :
    Vertige de ces étendues immenses
    Où les centaures
    Glissaient sur les vagues du vent.
    -j’ai crié, et le chant des guerriers
    M’a transpercé de sa flèche brutale –
    Ici
    Une ombre
    Là-bas
    Mon sang et les battements de la terre
    dans les tempes du temps.

  9. Merci Ossiane, je suis très touchée que tes pensées me lient à cette superbe note !
    Les sculptures du musée Guimet sont magnifiques, tes photos sont d’une très grande qualité, beaucoup de classe .
    J’adore ton calligramme aux couleurs de la terre brulée, quant à ton haiku, il me touche très fort.
    Ce petit cheval fou privé de liberté en vrai comme au figuré avec tous les symboles qu’il représente, cette prison de verre, le pré interdit…tu n’imagines pas a quel point tu es proche de tout ce que je veux exprimer.

    Merci.
    Je t’embrasse très fort.

    Merci aussi aux amis du blog qui ont laissé hier et laissent des messages « clin d’oeil », Daniel, Pierre, Amichel, Bruno, Candide, Olivier, Annick, Christina M, Neyde, Guess Who…

    Amichel ! extraordinaire ton conte !

    Je reviendrai.

  10. Débourré :
    Tant de trots
    Trop de galops
    – usés mes sabots –

    Harnaché :
    Promenades, ballades
    Obstacles trop haut
    En croupe
    Sur mon dos
    – jambes vannées-

    Garrotté :
    Eperons sur les flancs
    Flatteries sur le poitrail
    Vos chagrins sur mon épaule
    – entrailles dévorées –

    Encore, tête dressée
    Avec fierté
    Je hennis, montre les dents
    A ce futur
    Qui m’attend
    – pur Sang –

  11. ……………………………………….

    surpris par l’orage
    langue hénissante prête à mordre
    peur sous les étoiles

    ………………………………

    un cri de colère
    une rébellion magistrale
    élan de survie

    …………………………………

    au coeur de la nuit
    lutte d’un farouche équidé
    étoile de vénus
    …………………………………..

    qui va m’interdire
    mes vagues mes grondements
    l’univers en moi

    ………………………………….

    bouldegom
    13.07.07

  12. Sur une case d’échiquier, le cheval est planté
    Envie de liberté, chauffant ses sabots usés
    Défendre cette Reine avec ce fou à ces côtés
    Il a le choix : sauter de deux cases pour s’aventurer

    Ainsi fait, le Roi vocifère aidé de ses deux tours :
    « Mais que fais-tu mon cavalier avec autant de bravour? »
    « Majesté, l’ennemi est devant nous, jouons à ces défenses ce joli tour ! »
    « Je saute de deux puis de une case et l’échec se fait jour ! »

    Trois coups plus tard, aidé de ma Reine, je gagnais : Echec et Mat !!!

    Chris

  13. ………………………………….

    hola les bourrins
    tous les chevaux ont bon dos
    ruades poétiques

    ………………………………….

    bouldegom
    13.07.07

  14. Ne hennis pas mon petit cheval
    Sèche tes larmes
    Quelqu’un t’a mis en cage de verre
    Mes mains l’ouvrent
    Et te voilà déjà d’air libéré alentour
    Et puis quelqu’un t’a coupé la tête
    Alors je la prends et la pose
    Sur les jolies pattes sculptées
    Par Pam qui argile la beauté de l’âme
    Et je m’éloigne un peu, te savoure
    Tu es beau, si précieux, si tendre
    Mon cheval doux d’amour
    Pam te prête son pré interdit
    Gambade le en belle liberté
    Tu es libre en toi de le savourer
    Ce beau pré à l’avoine douce
    Je t’aime mon petit cheval
    Et ta liberté me donne larme à l’oeil
    Je suis si contente pour toi
    Ne deviens pas fou mon petit cheval
    Vis l’offrande de ta liberté

  15. Holà
    Dans le pré de Pam
    Ni bourrin
    Ni canasson !

    A hue ou à dia
    Bucéphale
    Choie
    Sa Belle Dame…

  16. … ceci en écho à Bouldegom, hein ! …

    … pas au bel espace de liberté insufflé par Annick …

  17. je te lis Bourrache et je souris, et je pense un peu…un peu, cela m’arrive! sourire!
    et puis je pense… fermer l’écran, et mince, je vois ton autre commentaire, alors je ris plus encore!
    beau vendredi soir chaud d’été revenu.. enfin, enfin là, car il n’était jamais arrivé finalement, cet été….mais le voilà de revoilà, et il fait chaud, fort chaud dans le nord, d’un coup d’un seul depuis le début d’après midi…

    et les argiles en herbes de Pam gambadent sur mon gazon, et je cabriole, et je gambade comme une petite folle…

    c’est rien, le soleil a tapé sur ma tête…….délicieusement mienne!
    bises Ossiane! j’espère ton retour agréable.
    merci pour tous ces partages, que tu favorises.

    merci à chacun, je vous ai lu, de biens beaux écrits qui me laissent muette…
    encore un endroit que je ne verrai peut être jamais, même si ma tête gambade tout le temps, l’Orient c’est fascinant…

  18. Liberté
    Fil qui nous attache à nous-même

    Coupe les amarres du devoir
    File le câble des soucis
    Coupe la corde raide de ta vie
    Du matin jusqu’au soir

    Liberté
    Fil qui nous attache à nous même

    Casse le verre de ton âme
    Frappe les amarres de la peur
    Romps la corde des hésitations
    Brise le cristal de ton coeur

    Liberté
    Fil qui nous attache à nous-même

    Fausse un serment qui te lie
    À deux yeux pour toujours
    Coupe, frappe, brise, sans pitié
    Le doux fil de l’amour

    Liberté
    Fil qui nous attache à nous même

  19. > Bernard,
    Vois-tu les jambes
    Et la croupe
    Et la crinière
    Libre au vent
    Dans le signe « ma »?

    > Bruno, merci de ce petit galop de concert.

  20. Pour Annick :

    Mains ouvertes
    Vert pré
    Argile fragile
    Belle liberté

    Soleil d’été revenu
    Au tout début
    De l’après-midi
    Ce vendredi

    L’arme
    L’alarme
    La larme
    … à l’Oeil

    Une tête folle
    Cabriole
    ___________________

    … à la Prévert …

  21. je viens vous lire avant de manger face face avec l’amie de longtime,
    et touchée par tes mots, bourrache, qu’est ce c’est beau de sensible et de raffiné.
    merci encore à chacun pour vos petits sabots déposés avec tant d’élégance…bonne soirée d’été enfin là,
    je pense qu on mangera sur la terrasse, pour la première fois…depuis l’an passé! Bises.

  22.  » … Un cheval est véritablement noble,
    quand, en sus d’une belle conformation,
    il réunit le courage et la fierté
    et qu’il resplendit d’orgueil
    au milieu de la poudre et des hasards.
    ÉMIR ABD EL-KADER « 

  23. Kaikan :
    Ces mots ne pouvaient être écrits que par un homme…
    (sans rancune, aucune !)

    ___________________________________

    M’en vais me blottir
    Dans les bras de Morphée
    Ou dans les miens
    Ou ceux du chat

    Quant à mon chien
    Bien élevé
    Au pied du lit
    Il dormira

    Du coin de l’oeil
    Du bout de l’oreille
    Il surveillera

    Moi, sous mon duvet
    Engoncée dans les plumes
    Dans les poils
    Je vais songer

    Est-ce donc cela
    Que certains nomment
    LIBERTE ???

  24. Sur cette passerelle
    Qui nous conduit
    Entre aujourd’hui
    Et demain

    Dans des bras
    Sous les plumes
    Parmi des pétales de roses
    Puissiez-vous vivre vos rêves

    Bonne nuit…

  25. Ossiane
    tu peux effacer la S de tous les fils que
    j’ai écrit?
    Quelle Honte!
    Liberté
    Fil qui nous attache à nous même
    Merci ma chérie.

  26. .
    >>>> A tous:
    Beaucoup en vadrouille en ce moment, je passe peu de temps devant mon ordinateur. Je vais me calmer ce week-end et pourrai vous commenter demain;-) Bonne nuit à tous!
    .

  27. Ossiane,
    Ici au Brésil nous avons une sinistre légende de la “Mula-sem-cabeça” (Mule-sans-tête) qui, en courant par les champs, effraye les paysans.
    Moi, en voyant ces têtes de chevaux, j’ai pensé – sera-t-il possible?
    Les têtes en France et les corps au Brésil?
    C’est la folie ça!
    Pam,
    tu peux m’aider à resoudre la doute?
    J’ai peur!
    Malgré mon age je suis peureuse.
    La “Mula-sem-cabeça” avec les sabots ruine tout à son passage.
    Gardez les chevaux!

  28. >amichel :
    Merci Michel pour ces poèmes qui évoquent si bien l’univers de Pam. Je me doutais que ce pré interdit ferait tilt auprès de ses fidèles 😉 Bon 14 juillet ; je t’embrasse.

    >Bruno et Pierre (2) :
    Joli concert de billets entre vous deux 😉 Il va falloir que Pam finisse par donner l’accès à son pré tant il vous inspire;-)

    Merci Bruno, un petit coup de Thalys et hop, tu te retrouves en un clin d’oeil en plein Orient. La bise à tous les deux.

    >bonbonze :
    C’est vrai que ces boucheries ont disparu mais il m’arrive de voir cette viande dans les rayons de supermarché. Carnivore, Bonbonze 😉 Bises.

    >Bernard et Bourrache :
    Une cavale de mots à vitesse effrénée pour vous deux. Touchée par vos deux poèmes qui expriment bien en mots ce que je voulais faire passer par l’image. Je vous embrasse et vous souhaite un bon week-end.

    >Brigetoun :
    Beaux poèmes Brigittte ! Expression et émotion saisies avec finesse. Bises à toi.

    >Fugitive :
    Superbe image également, Fugitive. J’ai été fascinée par ces expressions presque fantasmagoriques. Merci à toi, je t’embrasse.

    >johal :
    Belle immersion poétique dans mes images, Johal ! Beaucoup de précision dans tes mots et une évocation forte et émouvante qui nous emporte loin. C’est beau. Je t’embrasse.

    >Pam :
    Je me doutais que ces sculptures fortes te plairaient. J’avoue que je suis impressionnée par la qualité d’expression de ces statues anciennes.
    Je te sais très proche de l’âme des chevaux ; tu les comprends, tu leur parles, ils te répondent et ça me touche. J’aurais aimé pouvoir connaître cette complicité. Je t’embrasse très chaleureusement, belle amie chuchoteuse.

    >bouldegom :
    Superbe, bouldegom. Mots précis et thèmes bien choisis qui traduisent le regard fou de ces chevaux. Beaucoup d’humour dans ton dernier poème 😉 Tes chevaux sont en pleine forme. Merci beaucoup, bon week-end.

    >Chris :
    Amateur d’échecs, Chris 😉 Un poème amusant qui montre que tu joues 😉 Merci beaucoup ; je t’embrasse.

    >Noisette :
    Oui Noisette, c’est important d’avoir accès au choix entre le oui et le non. Je ne sais à quoi vous pensez exactement mais pour ma part, je pense à la liberté d’aller et de venir, de penser, au droit de vote des pays en démocratie. Je vous souhaite un bon week-end. Bises du 14 juillet.

    >Daniel :
    Hé hé, c’est que tu t’aventures sur d’autres pistes 😉 Tu fais le parallèle avec notre mode de vie sans doute. A nous de ne pas nous laisser entraver et de préserver au mieux notre liberté. Ce n’est pas si facile, bien sûr. Je t’embrasse Daniel et te souhaite un bon week-end.

    >Annick :
    Beau poème Annick ! Tu me donnes la larme à l’œil 😉 J’aime ton expression « Pam qui argile la beauté de l’âme » L été n’aura duré qu’un jour pour moi ;-( Pluie au rendez-vous ; plus de cabrioles. Je t’embrasse.

    >Neyde :
    Comme ton poème touche des cordes sensibles. Ce fil qui nous retient et nous fait hésiter parfois à prendre de l’élan dans tous les domaines de la vie. Nous vivons en perprétuel paradoxe.
    La légende que tu racontes m’effraie aussi 😉 Déjà que j’ai peur des chevaux dans leur intégrité 😉
    Je t’embrasse fort Neyde et t’envoie quelques rayons de soleil imaginaires, faute de mieux 😉

    >Kaïkan :
    C’est une superbe vision du cheval, Kaïkan. Merci à toi. Bises.

    >Pascal :
    Bonjour Pascal, j’ame tes poèmes plein de sensibilité. Puisque je te vois revenir sur le blog, souhaites-tu participer aux mises en lumière des poètes du blog que je fais sur la page principale ? Bon week-end.

  29. Ce matin c’ était le desespoir ,la tristesse avant les rosses déprime.
    La raison de ce chagrin retrouvé ,me voila préte a recevoir les petits enfants. Un bisou pour mn espoir retrouvé et bonne journée pour tous.
    IL y ades moments ou on frole les precipices.Noisette.

  30. >Noisette:
    Ne vous laissez pas emporter dans ces précipices. Sachez attraper les peits rayons de soleil qui s’offrent à vous. Bon après-midi, je vous embrasse.

  31. Liberté…
    De partir gallop
    Dans les champs
    Prendre des ailes
    Et suivre le vol du goëlan
    Liberté…
    De laisser nos pensées
    S’envoler comme le vent
    Et venir se poser ici.

    Bonne journée à tous

  32. En cheval libre
    Je veux vivre d’air libre
    Et quitter ma prison
    En cheval libre
    Je veux respirer l’air libre
    Et quitter mon scaphandre
    En cheval libre
    Je veux traverser les mers
    Et être un hippocampe
    En cheval de mer
    Je veux fendre les vagues
    Et me sentir trimaran
    En cheval de mer
    Je veux une crinière d’écume
    Et des sabots de nacre
    En cheval – homme
    Je veux être Centaure
    Et enlever une nymphe
    En cheval que je suis
    Je veux être cheval
    Et galoper libre
    La crinière au vent

  33. MONSIEUR ZINGARO

    je te nomme maître de l’éphémère
    toi le gardien du nom
    toi l’emblème des insolences
    toi le mastodonte farceur qui joue
    à la bête mythologique
    et prend plaisir à étirer le temps
    quand on te fête comme une idole

    Bartabas t’a sevré et pris pour confident
    il a écouté les histoires qui te hantent le sang
    la plainte que tu siffles en dormant
    cette violence faite à l’infini
    sitôt qu’il y a des enclos des frontières
    ce long chuintement des chariots
    pour les migrations qui se changent en exode

    toi tu rêves en effaçant tes rêves
    tu pleures avec le chevaux d’Achille
    devant la dépouille de Patrocle
    tu ris du spectre de Tamerlan
    qui dans un ciel vide
    cherche où attacher sa monture

    toi tu galopes en assommant les pierres
    tu sais que ta force impressionne
    avec ses reflets d’argent
    mais tu as l’œil câlin sous le toupet
    presque confiance dans les matins du monde
    au fond tu n’es pas sérieux
    et tu as dix-sept ans.

    André Velter / Zingaro suite équestre / Gallimard 1999

    Connais-tu ce magnifique livre avec de superbes dessins d’Ernest Pignon-Ernest ?

    Et puis pour le plaisir : Zingaro et Bartabas
    http://www.dailymotion.com/relevance/search/Zingaro/video/x21w2s_bartabas-et-zingaroune-relation-uni

    Tes derniers calligrammes et haïkus sont splendide Ossiane
    Belle nuit à toi
    Bises

  34. splendides avec un « s » c’est encore mieux , n’est-ce pas ?

    —–

    La liberté et le cheval m’ont mis en mémoire cette chanson de Jean Ferrat

    « Un cheval fou dans un grand magasin
    Jean Ferrat

    Je suis un arbre un vélo une orange
    Un grand bateau un café sur le zinc
    Je suis un fleuve une hirondelle un ange
    Un cheval fou dans un grand magasin

    J’aime bien Julie Lulu et le Grand Jacques
    J’aime le vin le sucre et l’aïoli
    Le pain trempé dans un aphrodisique
    Les giboulées sous un grand parapluie
    Le pain trempé dans un aphrodisique
    Les giboulées sous un grand parapluie

    J’ai visité les Indes la Belgique
    Les noirs les blancs les jaunes les bossus
    A cloche-pied j’ai traversé l’Afrique
    Et d’est en ouest les pôles le nord et sud

    Bref j’ai tout vu j’ai tout fait plus encore
    Tout exploré tout comme tout goûté
    Les minéraux les faunes et les flores
    Les gens d’ici les singes d’à côté
    Les minéraux les faunes et les flores
    Les gens d’ici les singes d’à côté

    Pourtant hélas je cherche encore la Femme
    Qui aimera mes folies mes secrets
    La Femme Fée la rose pour ma flamme
    Ma grande amour pour la vie pour de vrai

    Pour elle seule je veux être une orange
    Un grand bateau un café sur le zinc
    Un arbre un fleuve une hirondelle un ange
    Un cheval fou dans un grand magasin
    Un arbre un fleuve une hirondelle un ange
    Un cheval fou dans un grand magasin »

    Très beaux hommages que tu fais à Pam, elle le mérite bien.

  35. Bonsoir Ossiane,

    merci pour ton message sur mes poèmes et pour ta proposition; j’aimerais beaucoup en effet participer aux mises en lumière quand mes textes en valent la peine. il y a tellement de belles contributions, de belles plumes qui réagissent à ton travail. c’est un plaisir de se promener sur ton blog au grè de tes créations et des échos qui les accompagnent

  36. Mon luxe de liberté
    Ma belle vagabonde
    Qui galope mon âme
    Si émue d’être ailes
    Ma liberté de moi
    Dans ses replis intimes
    Si pur de vraie de vie
    Ma liberté chérie

  37. Et le seau de la vie
    Qui s’épuise
    Et se puise
    La goutte de liberté
    Dans le puits de son soi
    Qui remonte et lumière
    La belle délivrance
    Du plus profond de l’être
    En claire pureté
    Goutte cristal scintille
    Brille entre les deux doigts
    Et recueille et se donne
    En mille baisers si doux
    Et caresse si tendre
    Du bout de sa plume blanche
    Le désir de sa vie
    Chaque jour renouvelé

    Bise de dimanche pour chacun,
    mes pensées douces pour noisette.

  38. >Maria-D :
    Tu traverses le blog à la vitesse d’un cheval sauvage au galop avec tous ces beaux textes relatifs au cheval, Maria 😉 Ton cheval a brisé le miroir pour retrouver sa liberté en beauté. Belles images ces chevaux qui fendent les vagues, la crinière au vent.
    Je ne connais pas le livre d’André Velter et retiens ta référence. Je suppose que tu as déjà vu les spectacles de Bartabas.
    Ci-dessous, un lien vers une page bibliographique concernant le cheval. Bises et bon dimanche.
    http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/toutunmonde/fiche.php?diffusion_id=26342

    >Pascal :
    Bonjour Pascal, merci beaucoup d’accepter ma proposition ainsi que pour tes gentilles remarques. Bon dimanche à toi.

    >Annick :
    Beau poème ! Tu as gambadé en liberté et en poésie bien tard dans la nuit, Annick 😉 Merci , Je t’embrasse.

    >Johal :
    En ce dimanche, la prison s’est ouverte ; vos poèmes respirent la liberté dans le vent. Merci Johal, c’est beau. Bon dimanche à toi aussi ; il semble que le soleil daigne se montrer.

  39. Ma liberté
    Précieuse vie
    En vie
    Je t’ai
    Et je te garde
    Tu me rends
    Si vivante
    Tu es ma force
    Mon envol
    Mon baiser
    Ma liberté

    bonjour Ossiane, oui, hier soir, j’ai eu fort tard à discuter loin et haut et beau, de la vie,
    et puis la vie cela me rend vivante, qu’aucune envie de gagner le sommeil,
    alors j’ai beaucoup lu, écrit aussi, lu et relu, apprécié cette liberté si grasse de foin bon et aussi délirant …si bon la liberté de grosses indigestions! bises tendres Ossiane. Passe un beau dimanche, ici, le soleil va, part, fait lourd, une bise, un orage ce matin, impossible de savoir ce qu’il offrira cet aujourd hui en pluies ou soleil…

  40. Pour Maria-D

    Ton poème, m’a beaucoup plut, on se laisse transporter, se bercer… en pleine liberté, par la sonorité de tes mots.

    Des bises s’envolent vers toi.

  41. > jeandler,
    je n’ai pas été prompt à te répondre, et ce n’est pas « la faute à mon cheval ». Il est vrai qu’il lui arrive de perdre la tête…
    Je suis comblé car Ossiane a répondu sans coup férir à mon désir de signature « idéographique »!
    Comme tant d’autres, je suis séduit par cette calligraphie, à la fois expressive et idéale:
    « L’idéogramme est le fantasme du poète en son rêve d’une impossible plénitude. La calligraphie réalise ce mythe d’un langage pris à la lettre qui, en quelques traits énigmatiques, trace les contours d’une jouissance innommable. La lettre fait ici bord à l’inaccessible d’un savoir oublié, perdu entre ciel et terre. Toujours à la frontière ou à la croisée des chemins, c’est un paysage ou un geste avant même d’être un son. Ce n’est pas seulement un signe mais une chose qui existe en elle-même, à la façon d’une œuvre d’art…
    La calligraphie emporte avec elle cette vision d’une langue qui ne serait plus arbitraire, où le fond et la forme seraient indissolublement liés et n’est-ce pas là le propos même du poète ? » [Véronique Elfakir]
    et à propos d’écriture idéographique et de liberté, comment ne pas penser à ce qu’en a dit et fait Henti Michaux:
    « Qui n’a voulu saisir plus, saisir mieux, saisir autrement, pas avec des mots, ni avec des phonèmes, ni des onomatopées, mais avec des signes graphiques ? (Saisir)
    Merci à toi d’avoir saisi ce cheval au galop.

    > Ossiane,
    merci de me prêter cette place d’honneur au côté de Bourrache dont j’apprécie le miel poétique; et d’avoir été sensible à mon désir fou de tracer un signe d’orient sur ta page blanche. Je t’embrasse, Bernard

  42. >Bernard:
    Bonsoir Bernard, c’eut été dommage de ne pas m’emparer de la perche calligraphique que tu me tendais; je n’y avais pas pensé;-) J’ai quand même laissé ton nom;-) C’est un très beau signe en mouvement; j’y vois un cheval au galop.

    Ces signes sont de petites oeuvres d’art imaginaires et comme toi, je suis sensible à l’association signes graphiques et sens puisque c’est ainsi que je fonctionne avec mes photos. Un ressenti graphique spontané suivi des mots. Merci pour ce beau partage de sensations. Bonne soirée, je t’embrasse.

  43. …Mais ce qu’elle préfère sont les matins brumeux qui lâchent
    leur secret alors qu’elle chevauche l’alezan, le corps déplié sur les ondulations de l’animal, tandis que d’une main elle maîtrise le rythme, les pieds juste à la pointe des étriers, le buste et la tête légèrement
    penchés.
    Dans le vide des bois noirs, alors elle tra
    ce une ligne de légèreté à l’intérieur des noyaux lumineux, qu’elle libère entre le ciel et la terre..
    Peu à peu elle met de la distance entre les sentinelles tapies dans le creux des fougères, et se laisse emporter sur la cambrure de l’animal, dans les éclats de lumière porteurs de la promesse de ces heures à venir.
    Même si elle porte encore en elle la fièvre de cette nuit trop hâtive où les rêves se séparent, elle se laisse envahir par sa douce chaleur, ce roulement tranquille qui l’emmène dans ce matin des songes où glissent les angoisses..
    Elle donne du mouvement, libère la poussière du sentier, et d’une pression mesurée invite les rayons du soleil à jouer leur partition sur le clair de la terre…

    Petite contribution avec ce texte ressorti d’un tiroir … A la question que tu me posais Ossiane je réponds que j’ai grandi entourée de chevaux et que je monte …depuis toute petite!
    Puisque j’y suis et désolée de cet appel à la cantonnade, mais il y a quelque temps je t’ai envoyé un mot dans ta Bal, à propos d’ Interlignes, mais comme je n’ai eu aucun écho, j’en arrive à la conclusion que tu ne l’as sans doute pas reçu..Peux-tu m’en dire plus ?
    Merci et très bonne soirée à toi.:)
    Alix

  44. >Nath:
    Merci Nath de faire faire la visite;-) La Camargue est un vrai paradis de liberté pour ces chevaux blancs. Dommage que je n’ai pas pu y séjourner très longtemps. Bises de nuit.

    >Alix:
    Merci Alix d’avoir répondu à ma question. Quelle chance tu as !
    Ces chevaux t’inspirent une prose pleine d’élégance et de douceur. Ton texte est magnifique et et révèle ton intime connaissance de cet animal. C’est une chevauchée chaloupée et paisible qui glisse doucement dans la lumière. Que de beauté dans cette scène!

    Pas de souci à te faire pour ta question. En ce qui concerne Interlignes, j’ai répondu en privé à chacun de vous. J’ai retrouvé mon message, je vais te le renvoyer. Ce qui m’a trompé, c’est ton adresse email que tu écris de cette façon http://www.ophelie.lacoste@voila.fr alors qu’il faut l’écrire ophelie.lacoste@voila.fr mais peut-être as-tu tes raisons. Bonne nuit Alix, merci beaucoup.

  45. Inattention de ma part..rien de plus; J’attend donc ton petit mot Ossiane .
    Bonne journée à toi 🙂

  46. >cokhun:
    Bonjour Cokhun, merci pour ce superbe poème; dommage que tu ne sois pas passé avant car je l’aurais choisi. Bien à toi, bonne fin de soirée.

  47. Ossiane,
    Toute nouvelle sur le blog et déjà mise en lumière. Tu veux que je te dise ? … ça fait un bien fou au moral ! Je te remercie. Biz.

  48. >Bourrache:
    Contente que ces mises en lumière te plaisent autant;-) C’est encore mieux si tu retrouves le moral. Il me semble qu’elles apportent un petit côté ludique, enrichissant et stimulant qui resserrent les liens de cette belle tribu de poètes. Bonne journée à toi

  49. Chevaux à la belle crinière
    Fous de galops,
    Belle cavalière
    Enfourchez les,
    Vous les dompterez
    Sabots au vent
    Et ils vous conduiront
    Sur les ailes du temps

    Splendides photos. Ces chevaux font rêver…………juste avant de se coucher.
    Bonne nuit de plénitude, Ossiane

  50. >Claudie:
    Merci pour cette folle cavalcade de mots pour aborder la nuit en beauté. Une belle chevauchée à faire rêver et qu’on a envie de réaliser en peinture ou en photo. Merci Claudie, bonne nuit.

  51. Je souhaiterai avoir une pensée pour Ingrid Bétancourt et pour tous les prisonniers en Colombie.
    Qu’ils sachent ,que même si la vie continue pour nous, nous sommes nombreux à ne
    pas les oublier, à penser à eux et à admirer le courage, qui pour certains, les a entrainer dans cet enfer.

  52. Le cheval

    Le dieu bon qui m’a fait, m’a sorti de la mer
    J’ai le don de la course et l’allure toujours fière
    D’un splendide vaisseau, mais mon sort est amer
    Je cours sans être libre, et je vis dans les fers

    Alain

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