84 réflexions sur « On the Road »

  1. Je me suis glissée confortablement dans cette douce expédition pluvieuse
    ___

    Fendre l’azur grisé
    D’une route perlée
    Vers un ailleurs….
    ___

    Au petit matin….partir…. rompre avec le quotidien…..voyager….découvrir…..

  2. http://www.youtube.com/watch?v=kz_mwWjoGdE

    On the road again
    Just can’t wait to get on the road again
    The life I love is makin’ music with my friends
    And I can’t wait to get on the road again
    On the road again
    Goin’ places that I’ve never been
    Seein’ things that I may never see again,
    And I can’t wait to get on the road again.

    On the road again
    Like a band of gypsies we go down the highway
    We’re the best of friends
    Insisting that the world be turnin’ our way
    And our way
    Is on the road again
    Just can’t wait to get on the road again
    The life I love is makin’ music with my friends
    And I can’t wait to get on the road again

  3. _

    « Pour rouler au hasard, il faut être seul. Quand on est à deux, on va toujours quelque part. »

    (Vertigo – A. Hitchcok)
    _

    Bonne journée et brin de soleil de par chez moi.
    _

  4. Soleil enrhumé
    Coule mon amertume
    Sur le bitume

    Soleil en trompe-l’oeil
    Je chemine larmes à l’oeil
    Vers un bel ailleurs

    Pas très gai….mais ..Le petit brin de soleil de Bourrache va effacer la tempête qui sévit dans le Sud..

    Une belle journée à tout l’équipage…les photos sont belles, Ossiane..

  5. Le soleil n’est pas loin
    Sous le voile du ciel
    Ses rayons diffusent
    Une lumière ouatée,
    La campagne entière
    Devient bleutée
    Et sur les branches
    Des perles d’argent
    Fragiles scintillent.
    Un grand silence
    S’installe dans le froid,
    Mais dans le coeur,
    Quelques notes douces
    Accompagne cette froidure.
    Sur la route de l’hiver
    En demi teinte vers demain
    Sur les sentiers du hasard
    De l’aventure, de l’inconnu
    De l’espoir je chemine.

  6. Je roule, je roule, pas vraiment au hasard, puisque qu’entre les perles de pluies, et le soleil farceur, c’est vers toi que je roule….

    bonne journée a tous.

  7. Soleil déformé comme un mouchoir clipsé
    qui dans un ciel attardé va comme éclipsé
    nous inspire d’essuyer toutes ces larmes
    quand tambourine façon vacarme
    le ciel battant et mon coeur haletant
    ça me fait soudain si bizarre
    de ne pas connaître le chemin

    Merci Marc de ce mot maxime et bonjour à tout l’équipage

  8. Lettre à Brel
    Que ta voix ne soit plus reconnue par la pluie
    Sur la route de nos vies derrière buée de pleurs
    Que le soleil se tire lassé de nos humeurs
    Qu’il prenne place près d’une Lune qui se ferait croissant
    Que ton sourire navire m’emporte vers les nuages
    Que l’amour en promesses se pare de masque-loup
    Que ta voix en écho me guide dans la croisée
    Que tes perles de pluie s’enfilent en baisers d’ange
    Pour reine d’infortune au coeur rempli de blanc
    Que la Reine se détourne marchant sur terre d’épines
    Que les épines sont douces! Plus douces que tes larmes
    Qui ondulent dans les ports d’Amsterdam ou d’ailleurs
    Que les marins aient coeur à tanguer sur ma mer
    Que l’océan malmène de tempête leur râle soûl
    Couché sur Madeleine aux ports des faux « je t’aime »
    Les poissons en bouquet en guise de lilas.

    Viendra donc Madeleine, marée repartira
    Dans ses jupons mari, goujat sans poésie
    Que je reste l’Amante devenue ton regret
    Au bout de tes conquêtes au fil de tes secrets
    Rosa rosa, rosa, rosa, rosa, rosam,
    Que les pétales flétrissent au fil de mon ruisseau
    Qu’agonise le bonheur assis sur un divan
    Les souvenirs des cancres qui boudent les bancs d’école
    Ont fleuri chrysanthèmes dans les wagons déserts
    Des Amis qui s’abstiennent de sourire à vos peines
    Tiens…Voilà un bouquet cueilli dans mon Pigalle ,
    Ce sont les fleurs du mal sur tapis de poèmes
    On prendra sous la pluie la route de Virzon
    Sous la pluie, sous la neige, sur le pare-brise les gouttes
    Pour bercer mon ennui, un regard au soleil qu’il ne dérobe mon eau
    Nous roul’rons au hasard pour lire les panneaux et vivre d’humour ringard
    Mais…
    Mais au suivant soldat! je troque mon ustensile contre ta place dans la file
    Je te donne mes vingts ans que j’aime ton adjudant!

    Vesoul
    http://www.youtube.com/watch?v=VXtZbYylr8Y
    Au suivant
    http://www.youtube.com/watch?v=nWIMbPdjSS8

    salut l’équipage!

  9. J’aime bien aussi Marc cette image… »l’amour c’est peut être rouler à deux et laisser une place au hasard »…et je me demande à quoi peut ressembler le « hasard »…Est ce un mot…une larme…un visage…un baiser..un parfum…une lumière….? Et faut il toujours « rouler » pour le rencontrer…? Ne peut on l’imaginer immobile ..près de soi..contre soi…entre nous..silencieux..? Et le « hasard » se prononce t il toujours au masculin..comme le rêve…?
    Il ne reste donc plus qu’une larme dans la lumière….une perle de pluie…et la vie..

  10. _

    Tout petit conte :

    LE hasard et LA route font des bébés …
    LA lumière … LA pluie … LA vie …

    Comme une invitation à visiter
    LES chemins de traverse…
    _

  11. ou y a des gaines y’a pas de plaisir

    elle a dégainée … je me suis enfuis

    oui bon…je m’essaye à l’humour

  12. Qui pourrait nous corseter
    à part ce long ruban d’asphalte
    qui se déroule à perte de vue
    nous fait commettre des bévues

  13. Quand tu aimes il faut partir
    Quitte ta femme quitte ton enfant
    Quitte ton ami quitte ton amie
    Quitte ton amante quitte ton amant
    Quand tu aimes il faut partir

    Le monde est plein de nègres et de négresses
    Des femmes des hommes des hommes des femmes
    Regarde les beaux magasins
    Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
    Et toutes les belles marchandises

    II y a l’air il y a le vent
    Les montagnes l’eau le ciel la terre
    Les enfants les animaux
    Les plantes et le charbon de terre

    Apprends à vendre à acheter à revendre
    Donne prends donne prends

    Quand tu aimes il faut savoir
    Chanter courir manger boire
    Siffler
    Et apprendre à travailler

    Quand tu aimes il faut partir
    Ne larmoie pas en souriant
    Ne te niche pas entre deux seins
    Respire marche pars va-t’en

    Je prends mon bain et je regarde
    Je vois la bouche que je connais
    La main la jambe l’œil
    Je prends mon bain et je regarde

    Le monde entier est toujours là
    La vie pleine de choses surprenantes
    Je sors de la pharmacie
    Je descends juste de la bascule
    Je pèse mes 80 kilos
    Je t’aime

    Blaise Cendrars

  14. Un arbre au détour de la route , attire mon attention
    il bruissait ,s’illuminait , des oiseaux de toutes les couleurs , des gros ,des petits ,toute une compagnie
    Mais c’est Christineee et ses eeeeeeeeee qui voltigent dans un éclat de rire
    Bourrache tient dans son bec une drôle de brindille parfumée
    Maria égrenne une mélodie colorée et puissante
    Annick douce et tendre blottie comme une boule de tendresse
    Voilà Bonbonze et ses mots tout à l’envers qui se tord et se retord de rire
    Leila ah!! Leila tout un poème comme un long ruban sans fin incandescent qui s’enroule au tour des feuillages
    Marc le beau ténébreux reste à l’écart … il observe cette folle agitation piallante!!!
    Thierry tel un rossignol nous charme de son chant savant
    Vincent tape sur ses dominos !!une musique inconnue
    Lou improvise en autre son que je ne comprends pas
    Monique la sage aux ailes chatoyantes rêve d’un ciel lumineux ailleurs
    Brigetom toute ébouriffée par un coup de mistral ,nous lit un message !!! codé
    Et cap Hadock égaré qui cherche toujours du bout de sa lorgnette son bâteau
    OH! mais ilya encore pleins de petits bruits sous les feuilles d’or de cet arbre magique
    Le temps presse il va falloir quitter la route des perles de pluie
    Sans oublier tout en haut un regard vers la belle étoile : la belle Ossiane oiseau bleu des montagnes du Simough
    Hello ,vous avez l’air tout tristounrets les oiseaux
    Pas le temps de finir mon exploration
    Pensées cui-cui

  15. Vision diffuse
    et larmoyante
    quel bazar !

    j’aurais eu envie de tout bazarder
    j’en avais assez ainsi de flemmarder
    au point à l’aventure de me hasarder

    mais mettre mon mouchoir
    sur cette drole d’ histoire
    pas facile d’y croire

    le ciel se venge et envoie la mitraille
    je ne peux me cacher, en prend plein le poitrail
    ça dégringole dru, ca crache sur le vitrail

    cherchant ma route
    après une telle déroute
    j’ai encore l’embrayage …qui broute

  16. Sur la route

    je t’ai cherchée parmi les étoiles
    j’étais ébloui…
    mais j’en ai perdu la vue!

    je t’ai cherchée dans la rumeur de la ville
    j’étais saoul de bruit…
    mais j’en ai perdu l’ouie!

    je t’ai cherchée parmi les roses
    j’étais enivré par leurs essences
    mais j’en ai perdu l’odorat

    je t’ai cherchée dans les plus grands restaurants
    j’étais rassasié de mets succulents…
    mais j’en ai perdu le goût

    je t’ai cherchée au Nord au sur à l’Est à l’Ouest
    j’étais sans dessus dessous
    j’en ai perdu mes repères

    dans le noir,dans le silence
    dans la vie sans saveur et sans gout
    malgré tous mes handicaps

    tu ma pris la main et tu m’a embrassé
    et maintenant que je t’ai touchée
    tous mes sens me reviennent

    bonne soirée à chacun

  17. Le soleil a disparu,
    Adieu les perles de pluie.
    Le ciel devenu gris
    Ternit le paysage,
    Plus de reflets, plus d’ombre,
    Le silence a changé de ton,
    Plus d’accords dans le coeur.
    Les oiseaux d’Arletteart
    Inquiets, cherchent un abri.
    La route derrière moi se referme
    J’avance sans savoir où je vais
    Au hasard de mes pas
    Voie sans issue, n’existe pas
    Juste un moment du jour
    Entre chien et loup
    Désarroi à court terme
    J’attendrai la nuit,
    A défaut de soleil farceur
    La lune guidera mes pas
    Le hasard fera le reste.

  18. « Canned heat »…la chaleur et l’alcool sur un disque de vinyl….des sillons circulaires pour des rêves pas ordinaires…le hasard d’un blues croisé dans le fond d’un bar…et cette lune qui se marre…Voyage décalé et nuages inventés…pour des rêves circulaires qui partent en fumée….et une danse syncopée… »Canned heat »…l’amour est de glace sur une robe de vinyl…des regards que l’on serre et des mains juste croisés…le hasard dans un verre et un slow délivré…pour un temps qui se barre…et des roses de quartier…

  19. Paroles Sur La Route
    Raphael

    Artiste: Raphael
    Chanson: Sur La Route

    Sur la mappemonde à vol d’oiseau
    On se dit qu’on peut gagner gros
    Qu’on a le ciel dans une goutte d’eau
    On cherche tous un bon destin
    La vie s’écoule entre nos mains
    La joie la peine notre chemin
    Traverser la vie sans billet de train
    Traverser la vie sans billet de train

    Sur la route. dala dala lalalala

    La solitude la mauvaiseté
    Ça fait rêver la liberté
    Jurer qu’on ne s’ennuiera pas
    Quand on aura du bien, tu vois
    Et ce bonheur qui nous traverse
    Pour un simple morceau de pain
    Si tu as faim prends le mien

    Si c’est pas l’Amérique
    Ça y ressemble bien

    Des fois j’aimerais être un oiseau
    Pour pouvoir cracher de plus haut
    Voir les maisons et les campagnes
    Et mieux leur tourner le dos
    On ira vendre nos sacs de roses
    On prendra le train du matin
    Sur tous les murs y’aura écrit
    De la justice pas la vengeance
    De la justice pas la vengeance

    Sur la route
    Paroles Mania

  20. par hasard mon regard a croisé l’oeil ouvert sur l’autoroute de l’information
    je l’emprunte maintenant presque chaque jour
    et j’y découvre des paysages et des visages différents
    qui m’enrichisse et me réchauffe le coeur
    merci Ossiane merci à chacun

    mais la route c’est aussi des destins qui s’arrete trop tôt
    http://www.youtube.com/watch?v=USjJNJI9C3Y

    bonne soirée à chacun

  21. Je continue la route sans toi.
    Gouttes d’eau sur le pare-brise et dans mon coeur
    Le soleil se bat avec les nuages,
    et la lumière avec le gris.

  22. Entre soleil et pluie où va la route?
    Encore des espoirs, encore des possibles
    Tant qu’il y a le mouvement…

  23. Dis, goutte roulant sur le pare-brise, quel est ton dessein?
    Je veux être le soleil qu’un regard voit en se cachant.
    On m’a dit que j’étais une ligne blanche.
    Je redeviendrai la route quand il n’y aura plus rien d’aussi noir que le ciel.
    Mettre le jour au monde et qu’il soit le bonheur d’une fille pour devenir mes yeux…

    caviardage double six d’après Joe Bousquet

  24. A soleil farceur farceur et demi
    Perles de pluie ,venues d’un pays où il ne pleut pas !!!!
    Perles dans tes yeux
    Perles sur tes joues
    qui tombent en rivière
    Rivière de diamants autour de ton cou
    Diamants bleus pour illuminer ton regard
    illiminer la vie qui va … au hasard

  25. Merci Bourrache pour les oiseaux, j’ai voyagé avec eux hier au soir et leur vol m’a emporté très loin dans ces contrées où je n’irai qu’en rêve.
    Pour toi, ce poème écrit il y a longtemps.

    Je voudrais être un oiseau
    M’élever dans le ciel
    Voler dans les nuages
    Au dessus des roseaux
    Avoir de grandes ailes
    Et le plus beau plumage

    Je voudrais atteindre
    L’espace de la vraie liberté
    Là où nulle contrainte
    N’obscurcit le ciel d’été

    je voudrais être un oiseau
    Pour voir combien
    Petit est le roseau
    petits sont les humains
    Donner à chaque chose
    Sa propre dimension
    Et qu’en mon coeur repose
    Un bonheur sans condition
    ___

    Partir…. juste déployer mes ailes et m’envoler vers ma Loire, le soleil aujourd’hui devrait lui rendre visite pour moi…

  26. Quatre roues et une charrette,
    où est ce que je m’arrête ?
    Ma mule n’en fait qu’à sa tête
    ça fait longtemps que j’ai jeté
    mes pantoufles comme ma gourme
    et pourtant qu’est ce que j’enfourne
    des kilos et des kilomètres
    pour tester rien qu’au pifomètre
    mes intuitions et mes suppositions
    suis je attiré pas une trouée
    dans la forêt qui monte au sommet
    j’incline assez facilement
    mais ce sont les volcans
    qui guident mes pas
    leur sourd grondement
    et ces vapeurs pas délétères
    qui ruinent ma candeur
    décidément rien ne me prédispose
    mais jamais je ne prend la pose
    une route avale mon destin
    et me retourne parfois les intestins
    ça prend aux tripes le vrai voyage
    celui qui ne commence ni ne s’arrête
    pas de poison, pas de nageoires
    rien de superfétatoire

  27. Conduite extérieure

    Je suis le petit poulain qui dort
    Dans le ventre de la jument,
    Je suis bien dans ma maman
    J’ai lové mon grand corps
    Sur ma gauche en attendant
    De pouvoir sortir dehors.
    Pour gagner mon affection
    A ma gauche tu dois te mettre
    Car mon mouvement à senestre
    Est naturel et sans tensions.
    Il te sera facile alors de me tenir la bride.
    Par chemin sec, au centre tu me guides,
    Et à droite roule la charrette.
    Par chemin de boue
    A gauche roule la charrette,
    Sur les bas-cotés tu évites la gadoue.
    Le train roule à gauche
    Il vient de la pluvieuse Albion.
    Ici les routes sont sèches,
    et à droite nous allons.
    Ainsi l’homme dans sa fuite
    Crois choisir sa conduite.
    Elle vient de la position fœtale
    Des poulains , c’est fatal !

  28. On m’a si souvent dit qu’il serait bon
    que je m’acheta une conduite intérieure
    pourtant mon inconduite était proverbiale
    à grand cris et à coups de labiales
    moi qui ne manquait pas d’assurance
    bref avant même le klaxon c’était consonne
    même qu’on ne sonne pas qu’aux grandes occasions

    J’avais du dans une vie antérieure
    passer bien du temps sur les chemins
    dans ces charriots bien sommaires
    qui nous emmenaient vers la frontière
    à la conquête de grands espaces

    Depuis les choses avaient bien changé
    et des voitures à ce qu’on dit
    je m’étais aussi rangé
    ce qui fait que je n’avais plus de goût
    que pour les somptueuses limousines
    où j’emmenais ma belle cousine

    Pourtant de ces lointains combats
    contre la boue et les marécages
    je n’ai pu m’ôter dans ces parages
    toutes les odeurs vivifiantes
    et les saveurs croustillantes
    qui m’ont collé aux guêtres et aux bas
    au point qu’un récit il m’est resté
    que je vous donne en gage
    aussi bien qu’en partage

    000

    « Bouillasse qui vous conduit à la paillasse »

    Par ces temps de crachins persistants
    On se retrouve vite, peu insistants

    Si on veut arpenter quelques chemins
    De traverse, avec des allures de crottins.

    Car on ne peut sortir de là que crottés
    Même si on s’est prémuni, tous bottés

    Car cette glaise si lourde reste collée
    A nos chausses pour peu qu’on soit allé

    Imprudemment trop près des profonds fossés.
    On ne pourra pas franchement se défausser

    Car malgré le tapis herbeux qui est vigoureux
    Et sans vouloir paraître un vrai peureux

    Il faut être parfois plutôt bien téméraire
    Pour s’enfoncer dans les hauts bourbiers

    Que nous réserve la sauvage campagne.
    Si on ne veut pas soudain finir en pagne

    Ou penser aller directement chez le barbier
    Avec cette boue collante tout plein la face

    Qui nous ferait comme un masque de douleur
    Nous faisant perdre la face et la couleur.

    Heureusement quand la sagesse nous aide
    Nous éloignant des talus, vraies chausses trappe

    C’est pour éviter que le terrain nous happe
    En nous mettant dans un terrain si raide

    Que nous serions dans la patouille qui agace
    Et pas dans la patrouille qui rend grâce

    Aux vertus du vrai terrain marécageux
    Celui qui nous attire bien que fangeux.

    Alors rentrant de pérégrinations hagard
    On se précipite épuisé sans retard

    Sur sa couche, humaine paillasse
    Pour oublier la rencontre avec la mollasse.

    000

  29. La route de vie
    Elle nous guide
    Bien plus qu’on la choisit
    Elle nous montre la route
    En richesses de vie
    A se vivre fort et haut
    En chemin spirituel
    Dans l’aimer et aimer
    Tout simplement aimer
    Sa route son chemin
    A se serrer de vie
    En beautés partagées

  30. _

    Quelques mots.
    Une phrase.
    Point final.

    Poing dans l’oeil.
    L’arc-en-ciel.
    Mes cernes.

    Carreau.
    Sous pluie.
    Coeur se noie.

    Atout pique.
    Et colégram.
    Il gagne.
    _

  31. Prendre la route, prendre le large, c’est vouloir avancer sur le chemin de la découverte, aller vers de nouveaux horizons, donner rendez-vous au bonheur, derrière quelques gouttes de pluie, deviner le soleil pour un arc en ciel en devenir et laisser une place à l’aventure.

    « (…) Qui s’en va.L’œil bien ouvert, l’oreille aux aguets, la narine frémissante, la main prête à caresser le poli d’une graine, le velouté d’une feuille, le nacre d’un coquillage, la luisante écaillure du serpent, la courbe parfaite de cet os ramassé sur la plage ? Qui sait encore admirer, s’étonner, rendre grâces, en un mot : vivre ?» Théodore Monod

    Bonsoir à tous

  32. tu es le soleil
    divine merveille
    je suis la pluie
    source d’ennui

    le temps nous sépare

    les couleurs éclosent
    comme des autant de roses
    quand haut dans les cieux
    tu resplendis de mille feux

    tandis que lorsque sur terre
    je m’abats comme un éclair
    leurs pétales à chaudes larmes
    pleurent et perdent leurs charmes

    le temps parfois nous uni au hasard

    alors de la magie de notre hymenée
    nait un arc en ciel dans les cieux éthéré

    bonsoir Bourrache , annick
    et thierry ainsi qu’a chacun des passagers

    bien peu de monde ce soir
    bonne soirée à vous

  33. Bonsoir Marc, oui l’arc en ciel c’est un beau rendez-vous entre la pluie et le beau temps aujourd’hui entre le nord et le sud-;)
    ___

    SUR LA GRAND’ROUTE

    « Nous sommes les crève-de-faim
    Les va-nu-pieds du grand chemin
    Ceux qu’on nomme les sans-patrie
    Et qui vont traînant leur boulet
    D’infortunes toute la vie,
    Ceux dont on médit sans pitié
    Et que sans connaître on redoute
    Sur la grand’route.

    Nous sommes nés on ne sait où
    Dans le fossé, un peu partout,
    Nous n’avons ni père, ni mère,
    Notre seul frère est le chagrin
    Notre maîtresse est la misère
    Qui, jalouse jusqu’à la fin
    Nous suit, nous guette et nous écoute
    Sur la grand’route.

    Nous ne connaissons point les pleurs
    Nos âmes sont vides, nos coeurs
    Sont secs comme les feuilles mortes.
    Nous allons mendier notre pain
    C’est dur d’aller (nous refroidir) aux portes.
    Mais hélas ! lorsque l’on a faim
    Il faut manger, coûte que coûte,
    Sur la grand’route.

    L’hiver, d’aucuns de nous iront
    Dormir dans le fossé profond
    Sous la pluie de neige qui tombe.
    Ce fossé-là leur servira
    D’auberge, de lit et de tombe
    Car au jour on les trouvera
    Tout bleus de froid et morts sans doute
    Sur la grand’route. »

    de Gaston COUTÉ
    __

  34. Le temps est plus vieux,
    le temps est pluvieux,
    la route est incertaine
    pas bandits,
    mais bien de grand chemin,
    nous avançons encore
    pas forçats de la route,
    nous forçons le doute
    sous nos brodequins fatigués,
    mille sequins d’argent
    et les fils d’ un tapis
    qui n’en peuvent…mais

  35. On the road a grain

    et si sur cette route je semais à tout va les graines de l’espoir
    à la volée dans un geste ample et délié pour entrevoir du monde
    plus que la germination de mes idées ou la termination d’un but
    et dans ce pas cadencé , au rythme de la marche sur les bas-cotés
    et ce là bas pas qu’ôté à mon regard, ôtez l’eau et c’est la tragédie qui part

  36. Quelques oiseaux, une cheminée qui fume, un soleil timide, un grand silence autour de moi, quiétude des lendemains de fête.
    ___

    Sur la route
    Où j’avance
    Là où le hasard
    Me mène
    Petite route déserte,
    Chemin oublié
    Seules mes pensées m’accompagnent
    Et les mots pour bagages
    Légers comme des perles de rosée
    Vont et viennent
    Comme un enfant
    Lors d’une promenade
    Je vois danser autour de moi
    Dans le vent froid de l’hiver
    Les étincelles du bonheur
    Les nuages caressants
    L’ombre légère sur la colline
    Les rayons du soleil
    Bercent mes rêves
    Les doigts gelés
    Le cœur au chaud
    Les mots valsent
    Les oiseaux chantent
    Sur la route déserte
    Où j’ai longtemps marché
    J’ai oublié mes peines
    Le froid de l’hiver
    Et réchauffé ma solitude
    ___

  37. D’où je viens ?
    D’un incroyable miracle !
    Ou vais je ?
    Cela n’a pas d’importance !
    Nous allons tous au même endroit
    Qui suis je ?
    Le conducteur de ma propre destinée
    Sur la route incertaine de la vie !
    Enfant J’étais dans un habitacle bien à l’abri
    et la rumeur du monde me parvenait assourdie
    Le paysage défilait teinté de douceur.
    Peu à peu mes yeux se sont levés sur le paysage !
    Sur les visages !
    Le parcours semblait agréable
    à peine quelques secousses par-ci par-là !
    Et puis ce fut l’accident !
    Imprévisible !
    Puis Le trou noir !
    rien d’irréversible !
    Je me remis en route !
    je ne savais pas encore mettre des mots
    Puis vint l’adolescence avec ses excès
    Période ou l’on veut brûler les étapes
    Ou s’arrêter sur le bord de la route pour l’éternité !
    Certains s’y arrêtent! pour le néant !
    Moi j’ai roulé, roulé ;
    Sur la route du doute ;
    Parfois ensoleillée, éblouissante !
    Parfois brumeuse et morne !
    mais, en avançant les paysages comme le temps Changent ;
    nous surprennent ; Nous déçoivent !
    les chemins d’hier m’amènent vers les routes d’aujourd’hui
    Je croise les passagers éphémères de cette route imaginaire
    Parfois nous faisons un bout de chemin ensemble ;
    Puis les routes bifurquent se séparent ;
    J’avais vu des cartes postales attrayantes ; du rêve de carton ;
    Aujourd’hui je m’attarde sur le paysage ;
    Mais toujours derrière une vitre ;
    Je l’ouvre de temps à autre ! je respire le parfum du bonheur;
    Faudrait que je pense à prendre une décapotable!

    j’ai toujours l’impression de vivre tes promenade Monique
    sème , sème encore thierry

    bonne soirée

  38. Très beau Marc ce que tu écris là si facilement en apparence

    La route ou le chemin n’est pas toujours celui que l’on désire
    Les perles de pluie ,souvent ,les perles de joie aussi

    « Que finalement ,il y eut un chemin qu’il faut suivre  »

    Dans un chassé -croisé avec un blog ami chez gene une phrase de Vaclav Havel
    me trotte dans la tête fortement depuis ce matin
    « L’espoir , ce n’est pas la conviction qu’une chose aura une issue favorable , mais la certitude que cette chose a un sens quoi qu’il advienne  »
    très dur et pourtant……….
    Ne peux rester le soir avec vous pour échanger Dommage AA

  39. Je suis sous le charme
    De ton regard Ossiane
    Pas chiche en clichés
    Chics. Tes cils ont clignés
    Et voici que je voyage
    Car tes doux paysages
    Me berce au fil de l’eau
    J’effleure grain de peau
    Aime l’effet des baisers
    Papillon au vent semés
    C’est désir de tendresse,
    Et caresse sans stress.
    En ces temps de crise
    De foie, tes clichés
    Sont comme des pastilles
    Vichy, à consommer
    Sans modération
    Pas dégueu ton gueublo
    Je le kiff grâve trop
    Mais fais attention
    Si tu viens dans ma brousse
    Ici on aime la rousse
    Et les petits roberts.
    Je vois les commentaires
    Encore des clichés d’enfer…

  40. Bravo Marc, pas un itinéraire bisque…façon homard
    on peut se rappeler les errements …qui ne sont pas tous des égarements
    ont peut évoquer les tergiversations…sans contestation
    on peut animer la conversation…sans penser au conservatoire
    mais ce que tu décris est fort et beau
    alors toi aussi séme, séme toujours, Marc

    Bel matin qui commence fort tôt
    la faute au vent indomptable
    qui pousse ses avantages
    bouffe pas ci et bouffe par là
    soufflette à gros gémissements

  41. Une théière de soleil
    que le vent sème en gouttes
    tord de rire des nuages
    qui répandent sur la route
    leur bruyante gaieté

  42. Voyage
    Les pensées cheminent
    entre perles d’espoir et perles de tristesse
    Si les nuages assombrissent le ciel
    Le soleil farceur est toujours là
    La lumière reviendra

  43. Alors, je vais m’amuser, thanks Ossiane, je ne suis pas sérieuse et aime rire, alors…je m’ose…merci d’avance d’être vous…

    On the road
    I look
    Juste here
    And trough the dark
    I hear
    And I walk
    A foot
    This secund
    Day after day
    And I danse this day
    I am happy
    In the time
    With my time
    Yes
    It’s true
    This day
    I am this age
    And this one
    And also all the ages
    On the road
    The roads of the life
    I like the live
    For the better

    scousy beut mai inglish is véri a little….SOURIRE DU NORD!

  44. Tic tac
    Tic tac
    Le bruit des essuie glaces
    De sa vie
    Et derrière the light
    Qu’elle vise
    Tout jour
    Jour après jour
    Avec amour
    Dans le sens de l’aimer son jour
    On the road
    La femme

  45. .
    Fugitive, tu aimes ces routes à happer comme moi;-) Ton oeil sait les capter, tu as fait des jolies choses sur ton blog.

    Dear Thierry et Annick, you make me laugh;-) Your English poetry is very good, isn’t it?
    .

  46. « Trois heures du mat j’ai des frissons
    Je claque des dents et je monte le son…. » ché plus qui chantait cette rengaine mais c’est pas moi qui claquait des dents cette nuit…!! la joie d’être mère…
    Toujours on the road of love
    On the road of patience
    On the road of childhood.

    Sur ce, que la nouvelle année soit douce à chacun pleine de bonnes résolutions -évidemment à ne pas tenir-) et pleine de poésie.Deux pieds et 99% des mains dans le réel…1 doigt dans la confiture poétique.Le bonheur! Une pensée émue à chaque moussaillon et à la Reine des calligrammes aux lumières océanes.

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