MouSSe

Mousse

Pente douce, les feuilles rousses déjà, s'émousse le jour

Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut

Pente douce
les feuilles rousses déjà
s’émousse le jour

90 réflexions sur « MouSSe »

  1. Ah Ossiane, c’est tellement flamboyant! Merci de nous permettre de nous exprimer par dessus ton art.

    Jour d’automne
    Froid monotone
    Et mon amour absent.

    C’était des vallons et des bosses
    Des ruissellements, des tourments
    Sautillements de cygne blanc
    Ecartelé après sa trace
    Amour passionnel ou chimère
    Des temps modernes loin des sous-bois.

    Retrouver l’arbre paisible, l’automne
    Des creux, des falaises dans mon tronc
    La mousse frémissante et mouillée
    Portant quelques feuilles brunes gisantes
    Feuilles endormies trempées de pluie
    Tantôt vertes, tantôt jaunissantes
    Emportées par le cours du ru
    Dans son murmure entre les blocs
    Presque en quinconces…
    Enfin le calme après l’orage.

  2. Un site hyper intéressant. Et c’est une opinion sincère.

    Un travail de très bonne facture. Cela dénote d’une très grande sensibilité. Un site à voir et à revoir sans modération aucune.

    Mon blog très récent, n’a pas les mêmes ambitions. Mais, une visite de votre part, m’inciterait à progresser.

    Et si un échange pouvait se construire à partir de là… Alors, ce serait formidable !

  3. free mousse émousse
    dans tout ce pamplemousse
    glousse trémousse

    à la rescousse
    dans ta trousse mahousse
    une mousse rousse

    à rebrousse mousse
    fin fond de la cambrousse
    un pousse-pousse

    détrousse et pousse
    sur ma mousse me courrouce
    pouce ma douce

  4. Très jolie la photo retravaillée, un vrai bijou Ossiane bravo !
    ___ ___ ___

    La pente douce forme la tige
    D’une fleur à l’automne tricotée
    Et son parfum donne le vertige
    Car elle est d’une pierre inventée

    Elle est jaspe et jade à la fois
    Kokopelli l’a couronnée
    en sons de flûte, en don de bois
    air de nature perfectionné

  5. Bonbonze, avant même de voir ton intervention et rien que de lire ton nom, je souris ! C’est te dire !
    Bonne journée joyeux luron 😉

  6. dans la pénombre, mes yeux lucioles, virevoltent autour de toi!
    tes tissus sensiblent,à ce balai, absorbe mon regard!
    ton corps se pare alors, d’une étrange lumière;
    et, quand de tes mains, tu me saisis, alors je les éteinds
    et je me dissimule sous ta peau de nimphe

    bonne matinée

  7. La nuit et le jour ourlent leur Bastille
    Les feuilles toussent en ours d’automne
    La mousse habille la chute de sa douceur
    Explore en secret son devenir de pierre

  8. d’une vie parfois difficile
    tu fais un tapis de mousse
    toujours aussi lumineux

    merci annick pour tes mots
    plein de tendresses

  9. Où s’émousse, pousse et repousse la douce mousse rousse ?

    Bonjour à tous. et Bravo et clin d’oeil à Fred

  10. Mousse que l’on cherche pour mettre dans la crèche , odeur de sous -bois dans la rousseur des feuilles qui brûlent comme une rentrée des classes
    Mousse parfumée d’un bon bain où le corps se délasse
    Mousse au chocolat des jours de fête
    MOUSSE ohé MOUSSAILLONS de chez Ossiane notre invisible et présente MUSE
    Salut d’amitié à Tous
    AA

  11. La NUIT, et le jour forteresse
    De mon amour brûlé de vent
    Aux remparts cassés d’une morsure
    De ma rage, princesse d’un géant.

    Tour à tour, la Bastille brûlée,
    S’est de mousse tendre auréolée
    Avec des fossés d’eau qui coule
    Au quai de Seine, mon rendez-vous
    Avec la souche, moi l’arbre mort
    A retisser avec ma bouche
    Et mes baisers sur la sève hantent
    Le sous-bois silencieux, le soir.

    Il y a la porte rue saint Antoine
    Il y a des portes Emmanuel
    Il y a le trésor de Lucie
    Tout un cachot pour la folie
    Tout un espace pour ma raison
    Des lettres en pixels sur ma vie
    Avec en écho dans le fond
    Des oubliettes, un coeur en vie.

    Alors j’écris, c’est l’arme blanche
    Pour aiguiser mes douces pensées
    Et en munir la pente raide
    Où glisse vertigineuse ma vie,
    Vers tes univers domino.

    Roux, le jour
    Lit de mousse
    Herbe douce et
    Rosée de mes baisers.

    A mon autre.

  12. si je devais faire un herbier de l’existence
    j’y mettrais une larmes de bonheur lorsque parait la vie,
    j’y glisserais le souffle léger du sommeil de l’oisillon dormant dans son nid,
    j’y déposerais l’emprunte du premier pas vers la liberté
    les premiers mots assemblés; et les rire spontanés
    j’y aposerais l’innocence des jours enfantins
    et la fragilité du passage vers les rives inconnu de l’amour
    j’y poserais les premiers regards croisés,
    la peau satin des jours, le silence de l’aurore
    la lumière éclatante du crépuscule
    je fermerais le tout avec un ruban de tendresse
    et quand viendrait mon heures
    je l’offrirais à mes petits enfants
    qui peut être un jours s’arimeront à la vie

  13. De jolies symphonies en « ousse » …sur de belles photos automnales, Ossiane!

    Folie douce
    Dans ton lit de mousse
    Flamboie ta crinière rousse
    Que mes baisers ardents éclaboussent
    L’amour est à nos trousses…

    Joli, Marc, ton « herbier!

    Belle journée..pluvieuse!!

  14. Chers ami(es) bonjour !!
    (Ah, c’est pas ici, le jeu des 1000 euros ?)

    C’est rigolo, voici en quelque sorte, une petite suite à ce qui précède !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    LE GRAND SAUT !

    Du haut de son grand arbre,
    Une petite feuille toute rousse
    Avisa bien plus bas
    Un très joli matelas

    Un coup de rein,
    D’une seule secousse
    Elle se détache,
    Et virevolte avec ivresse
    Au gré du vent,
    Looping avant,
    Reprise de vitesse,
    Même pas la frousse,
    Elle atterrit avec finesse
    Sur le matelas de mousse,
    Sans une secousse !

    Confortablement installée,
    Elle appela ses sœurs,
    Encore vertes de terreur !
    « Nous attendrons encore un peu ! »

    La petite feuille couleur de rouille
    Se prélasse, le nez en l’air,
    Guettant le sens du vent,
    Et s’inspirant du vert environnant,
    Tandis que le jour doucement s’abaisse
    A la jolie passante, elle lui adresse
    Quelques vers pleins de tendresse

    « Fin de l’été
    Automne installé
    Et pour toi,
    La joie
    D’un superbe cliché ! »

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeees moussueeeeeeeees

  15. et je vous lis si bels nombreux écrits, merci Marc pour tes gentillesses,
    je vous relirai plus après, ce soir, avec plus de temps encore…

    Elle a marché longtemps
    Et le savoure son tant
    Puis elle se couche
    Sur un tapis de mousse
    Toute tendre douce
    Elle en appelle Ô temps

  16. Pousse mousse
    j’ai dérapé sur la touche
    je m’y suis mis une couche
    c’est bien louche
    tant mis je vais retrouver mes mots

  17. A la croisée, le roy, la reyne
    Roy de mes poësies, poëte qui avoit l’esprit
    Tu sçavois à moy escrire, mes paour amadouer
    Et nos pescheries, de l’art, tu fis,
    Vincentius, des escrits.

    Mes maulx croixlune
    J’ay beü à ta coupe assoiffée
    Maitre du lict aux vertes mousses
    Voicy escritures de nous mesmes.

    A mon autre.

    Je reconois en la croisée
    Celluy qui vola un baiser
    A sa Reyne au cuer desvestu.

    Yeulx d’ung esté en pleine friche
    Cieulx loingtains de la tendre biche
    Dans la laie moult mousses et faiblesses
    Gemissemens, moult tristesses.

    Pecheur, mon amour je t’accorde
    Responce qui me couste, souche morte
    A l’escolle de nos rêves,Soubz l’un, l’autre
    L’amour ne s’emousse,
    Il mendie à nos portes des baisers.

  18. Parfumées dans l’odeur de la mousse

    Quelques feuilles d’or
    Dans un écrin de velours
    Bijoux des sous bois

    Vitrine de la nature en ce début d’automne

  19. Un peu de légèreté …
    Petite redondance d’un poème déjà déposé sur le site !

    Scoubidou et Roudoudou (à mon fils)

    Scoubidou et Roudoudou
    T’es tout doux et t’es tout fou
    Bout à bout t’es mon chouchou
    T’es où toi, toi mon bout’chou ?
    T’as pas d’sou toi mon minou
    T’es tout roux toi mon pt’it loup
    T’es tout mou mon choubidou
    Tu te couches et ton genou …
    Un cachou pour mes doudous ?
    Et comment vous-appelez vous ?

    Scoubidou et Roudoudou
    Et tu fouilles et tu chatouilles
    Et tu m’mouilles et t’éclabousses
    T’as la trouille et sur ta bouille …
    A Chatou, y a plein d’fous
    Sur la mousse, y a pas d’rouille
    Sous la SOUCHE, y a pas d’trous
    Et je joue et je m’en fous …
    T’as du goût toi le hibou
    Le hibou fait ‘Où houx Hou’.

    Juillet 2006

    Ps : j’aimerais écrire, mais peu de temps …
    Bises

  20. Avant d’aller dormir, petite promenade au pays des images et des mots.

    ___

    A la lisière du bois
    Une pierre a fait peau douce,
    Tremplin de verdure
    Pour des feuilles en chute libre,
    Dernière coquetterie de l’automne.
    Bientôt en hibernation,
    Les mots feront silence.
    La pierre sur son petit lopin de terre
    S’effacera sous la neige
    Protégeant sa faune
    Sous son manteau de mousse
    En attendra l’hiver
    ___

    Bonne soirée et bonne nuit à vous tous..

  21. A la lisière du bois
    Un loup a fait ripaille
    De feuilles mortes et d’eau boueuse
    Libéré de toute la charogne
    Amoncelée dans son esprit.

    C’était l’une des coquetteries
    De la nature que de l’offrir
    Cette feuille rousse
    A un grand monstre
    Avec une grosse pierre dans le ventre.

    La feuille rousse amasse la mousse
    Le rocher roule dans les entrailles
    Et devient lune, lopin de terre
    Dans un monde d’étoiles, douce
    Lumière à midi.)))

  22. le texte de nath me fait penser à cette chanson

    je n’ai pas trouvé la vidéo

    Jean-Jacques Goldman
    Doux

    Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman 1987 « Entre gris clair et gris foncé »

    ——————————————————————————–

    C’est pas moi qui vous ferai des plans
    De loup-garou, de grand méchant
    S’il faut se battre pour que ça vous plaise
    Malaise

    Je vous aimerai pas dans la sueur
    Genre stakhanoviste du bonheur
    La voix mielleuse : ‘Alors, heureuse ?’
    Horreur

    Genre Australien, blond, sable chaud
    Surf sur les vagues, sel sur la peau
    Grands les sourires, gros biscotos
    Zéro

    Mais je serai doux
    Comme un bisou voyou dans le cou
    Attentionné, tiède, à vos genoux
    Des caresses et des mots à vos goûts
    Dans la flemme absolue, n’importe où
    Mais doux

    Je serai doux
    Comme un matou velours, un cachou
    A l’abri lovés dans notre igloo
    Couchés, debout, sans dessus-dessous
    Grand Manitou de tous vos tabous
    Si doux

    S’il vous faut un intellectuel
    Un bel esprit, un prix Nobel
    S’il faut briller dans le tout Paris
    Sorry

    Si la réussite vous excite
    Le style Yuppie cool mais dynamique
    Coke pour le speed, pills pour la nuit
    Oublie

    J’expliquerai pas de large en long
    Le Kama Sutra en dix leçons
    Les modes d’emploi, notices, techniques
    J’évite

    Mais je serai doux
    Comme un bisou voyou dans le cou
    Attentionné, tiède, à vos genoux
    Des caresses et des mots à vos goûts
    Dans la flemme absolue, n’importe où
    Mais doux

    Je serai doux
    Comme un matou velours, un cachou
    A l’abri lovés dans notre igloo
    Couchés, debout, sans dessus-dessous
    Grand Manitou de tous vos tabous
    Si doux

    Le complice avoué, le joujou
    De vos fantasmes et tous vos Pérous
    Capitaine exclusif à vos cours
    Si doux
    Si doux…

  23. un signe moussu
    un signe court sur le sol
    un signe

    le recouvrir
    de mots
    de rires
    et d’émotion
    amènent les singes de l’esprit
    à s’endimancher pour une messe sans sacré

    un signe
    l’observer
    pour lui
    dans le présent de ce qui est là
    puis le prendre
    entre ses doigts
    contre son coeur
    sous le drap
    d’un mental léger et large
    pour l’expérimenter
    en creusant la matière

    dans le sous-bois
    il y a peut-être
    ce que nul
    d’a jamais perçu :
    l’amour vrai

  24. regret

    C’est comme une renaissance, loin de l’errance ; j’entends le craquement du chocolat que tu dégustes quand tu es las ; bientôt je sais tu vas me retrouver ! Dehors l’automne s’incline devant l’hiver ; la nuit recouvre la ville de noir et de blanc qui scintillent sous la lumière des réverbères. La brume ondoie comme la mer, et s’échoue sur la vitre, invisible grève….

    j’enfle à vu d’œil sans trève…!

    l’eau coule comme tes yeux cristallins et clairs. Tu passes et me touches délicatement, puis repart au fond de l’appartement ; Mon cœur bat au rythme de tes pas, pendant les silences j’entends le bruissement de tes bas! Tu reviens, tu te déshabilles; te voilà entièrement dénudée…

    moi j’ai le corps qui oscille …!

    J’entrevois au travers de la buée, ton corps embelli par les années;tu arrête l’eau…
    … je suis démesuré ;

    De ta main tu provoque des secousses!

    pauvre de moi je ne suis que de la mousse !!!!!

  25. Les sentiments si vifs et si ardents,
    qui font de nous des êtres flamboyants
    et transforment chaque heure en une liesse,
    Parfois doucement flétrissent et disparaissent;

    Et c’est la perte des grandes illusions;
    Les larmes amères se déposent en alluvions;
    Et les viles rancœurs nous éclaboussent;
    Pourtant, avec le temps, le chagrin s’émousse ;

    et l’amour que l’on croyait à jamais enterrée
    dans les profondeurs, de nous ignorées
    Germe de plus belle en surgeons éclatants
    Et exhume encore les plus beaux sentiments

    mais certains, resteront à l’ombre des grandes ramées
    Sans pouvoir à la lumière céleste se fortifier
    D’autres pourront s’épanouir en un éternel été
    Déployant leurs feuillées dans le ciel éthéré

  26. Le loup croit avoir montré patte blanche
    La farine ne contente pas son appétit
    Il se roule se vautre dans sa faim
    Ramadan libérateur de sa charogne

    La lune rousse a fait une galette
    La paresse entaille le manque
    Le rocher se fend en ses cratères
    La feuille en mousse panse ses plaies

    A rolling stone gather no moss en parts
    La pierre satellite roule sa pâte de terre
    Au centre d’un monde d’étoile douce
    En ce midi de nuit les roses seront écloses

  27. Sur le motif initial , le cycle
    des saisons empreinte la couleur
    au crible d’un feuillage
    la dissipation en phrases de saison
    une ivresse de velours
    viendra déposer son souffle
    aux marges d ‘une image profonde
    l’heure diluée des pierres
    alors glaces de mousse

  28. Bel écrit Alice , jolis choix d’expressions et dans ton site une image d’une beauté délicate, toute en douceur et romanticisme.

  29. Joli tremplin
    Tout plein
    De mouSSe
    Bien garni…

    Comme il plairait bien
    A ce gymnaste très malin
    Pour exercer sa souplesse
    Et voltiger avec adresse !

    Voici, Mesdames et Messieurs,
    Petit bonhomme en MouSSe
    Dans son numéro exceptionnel !

    Et c’est à mourir de rire !

    _____

    http://fr.youtube.com/watch?v=I1csI9m-Vl0
    _____

    Il m’est d’avis que cette petite musique va résonner dans vos tête pour le reste de la journée !

    Biseeeeeeeees ensoleilléeeeeeees

  30. les feuilles tombent une à une imperceptiblement;
    la chevelure touffue des arbres devient clairsemée par endroit
    et laisse apparaitre son ossature!
    le soleil perd de son intensité, même si l’on sent encore sa chaleur!
    le sol se creuse et se craquelle et le roulement de tambour de la pluie
    à remplacé les gammes chromatiques du printemps!
    pourtant, toujour présente, l’énergie sourde,
    invisible à qui a le temps d’explorer l’intimité et les profondeur de la nature ;
    par endroit, quelques feuilles flettries; immobiles,
    attendent le souffle du vent pour s’envoler!
    seule, la flamboyance des jeunes pousses
    leur donnent l’envi se tourner vers la lumière,
    bientôt l’hiver recouvrira de son dais sombre
    le lit moeleux de cette nature qui s’engourdi;
    la terre reprendra sans fin ce refrain entrecouper d’hymne joyeux et triste!!!!

  31. Une belle pierre moussue
    Qui adoucit les rugosités
    Du tant du temps
    S’est posé là
    Un jour
    Et depuis ce moment
    Le petit coeur se vit
    Il se rebat de naître
    Il s’était arrêté
    Par trop d’effrois
    De vie
    Ô mon si tendre ami
    Tout à travers le temps
    Je t’aime que d’être moi
    Pour toi d’être
    Tel bel

  32. Le ciel est capricieux et les couleurs de l’automne brillent sur les feuilles humides des arbres à chaque apparition du soleil comme des flashs qui s’allument et s’éteignent selon les bons vouloirs de ce corps céleste.

    ___

    Une pierre comme une stèle
    Erigée dans la clairière
    Sans aucune inscription
    Qu’une empreinte du temps
    Sous un tapis de mousse
    Une pierre comme une stèle
    Qui capte le regard
    Qui fait figure de sculpture
    D’une pièce unique
    Dont on ignore le sculpteur
    Posée là au hasard du temps
    Là plutôt qu’ailleurs
    Et là mieux qu’ailleurs
    Une pierre comme une stèle
    A l’orée du bois
    A l’abri des charrues
    Des sabots des chevaux
    Des massettes de maçons
    Protégée dans son nid de verdure
    Sur son tapis de feuille
    Sous son voile de mousse
    Caressée par le vent
    Et les rayons du soleil
    Une pierre comme une stèle
    Qui commémore avec élégance
    Les mystères de la Nature.

  33. Une pierre sous la mousse
    des feuilles jaunes et rousses
    que le vent coquin trousse
    l’automne est mélancolie douce
    dans les bois
    l’éclat du jour s’émousse
    un pâle soleil éclabousse
    l’herbe tendre qui pousse
    au bord d’une eau de source
    que l’on boit
    d’un pas lent sans secousse
    on va où le désir nous pousse
    les nuages ont d’étranges frimousses
    l’automne est mélancolie douce
    un chien aboie

  34. Dans la pénombre, du sous-bois, au loin, une forme

    Paisiblement allongée, endormie

    Est ce toi la pierre qui tourne !

    J’approche à petits pas, le silence frissonne

    Entourée d’arbres, de ronces, ton univers

    C’est bien elle ! Toute moussue.

  35. La boule orange
    Fort doucement
    Se baille plus tôt
    Dans le sous bois
    La pierre somnole
    Tapis de mousse
    Lui se marche
    Un peu avant elle
    Et la voici elle de luit

  36. ___

    Pour

    Ma noirceur, colorier
    Ma froideur, vêtir
    Mon poids, alléger
    Dans mon néant, vie accueillir

    Mousse m’a épousé

    Et brille dans son nord.
    ___

  37. Emoustillé par un bloc en biais pastillé
    Amariné comme la mouscaille qui déraille
    je léve le pied et puis le coude

  38. ___

    Thierry : quand tu lèves le coude … ton pisang (vert dans un verre mais sans mousse) … avec … ou sans alcool ?

    Clin d’oeil et sourire.
    ___

  39. Déhiscence des sens et contre-sens
    Rimes emportées, en pente

    Douce
    Gousse
    Trousse
    A rêvess
    Rebrousse
    Chemins, détrousse
    L’Amour et l’herbe rebrousse
    Pour mieux frôler la peau de tes secousses)))
    Poème émoussé
    Pisang roux, qui bave)))

    A mon autre.

  40. jeudi soir

    bonsoir a tous,

    je me sens dans ce blog comme dans un café de quartier!
    quand on vient de temps en temps il y a toujours un copain par là!
    et mon petit coucou dans  » allée  » m’a fait retrouver quelques bonnes âmes
    merci a ceux qui m’ont salué
    je les embrasse
    et à toi Ossiane
    merci de ton accueil chaleureux
    chez toi c’est comme si on était chez soi!!
    bises du soir

    jane

  41. Bonsoir jane, ils sont gentils tes mots, c’est vrai qu’on est bien au coin du feu d’Ossiane, devant sa montagne de feuilles, sur une plage ou devant la fleur qui s’ouvre, en ses toutes saisons, c’est la saison d’aimer, quand aime vraiment…

  42. ___

    Annick : siouplait, tu peux me donner rendez-vous pour une petite transfusion … de ton incroyable amour de vivre ? avec…

    … Christineee : et ses « eeee » magiques … z’êtes le « peps »

    Jane : j’ai pas réagi à ton retour … ça veut pas dire que j’avais oublié … ni toi … ni ta souffrance face à l’être disparu …

    Leïla : ton autre, à coeurs-couteaux tirés, pour instants volés-imaginés … ainsi va la vie … p’têt que j’affabule, là … ?

    Bon, j’arrête là.

    J’ai pas la force d’Ossiane … ce mot pour chacun.

    A tous ceux qui ont écrit …bonne nuit.

    Et à demain.
    ___

  43. « Mon autre » est une vue de l’esprit portée par plusieurs personnes ayant consécutivement traversé nos vie.A chacun ses quatre saisons dans nos coeurs.

  44. Quand la pierre se réveille enveloppée de mousse
    et qu’elle a hiberné comme sous somnifères
    Elle se demande ce qu’est cet habit qui lui pousse
    Alors qu’elle f’sait un somme à l’ombre d’un conifère
    Elle s’adresse aux feuilles rousses qui chantent au bois dormant
    Dites-moi donc mes douces quel est là ce costume
    Qui m’opprime, m’afflige et qui est si moulant
    Il est vert émeraude une mousse sans écume
    Qui vous donne des airs de princesse de Perrault
    Son black-out la dérange ce vêtement la bâillonne
    Elle peine à retirer cette robe qui l’étonne
    C’est qu’elle se préfère nue déshabillée et libre
    Courant comme les cailloux dans les ruisseaux croisés
    Et pourtant ce jour là, elle n’ pouvait rien y faire
    Elle était vraiment pierre en drag queen déguisée

    Cette pierre là avait amassé beaucoup de mousse car elle se tenait à l’ombre et buvait … des verres de rosé(e) et de l’eau de pluie aussi !

    A vot’ santé l’équipage !!

  45. Après une longue et mure réflexion, je me dis que la pierre mousserait davantage
    si au lieu prendre de l’eau comme breuvage elle buvait de la bière!
    Cela dit, je ferai bien d’arrêter de divaguer. Bière ou pas bière, elle finira enterrée dans l’album d’Ossiane.

  46. Tapis végétal pour élément minéral
    un matelas de feuille craquantes
    des brindilles, des écorces
    et ces vignes sauvages

    un promontoire qui domine un à pic
    une montée douce mais raide
    des arétes à peine adoucie
    par ce vert glacis

    une ombre démesurée
    qui recéle un secret
    et une empreinte sauvage
    pour tout adage

    Moussu c’est ainsi que les pitchouns appelaient
    les voisins, les monsieurs, avec déférence
    dans la gascogne voisine
    Et si d’aventure on est émoustillé
    bien plus que tiraillé
    c’est que la douceur du tableau
    nous incite à la nonchalance
    et au repos

  47. On peut se pousser du col
    se hausser sur la pointe…des pieds
    pour éviter de croiser
    le faux col…un peu raide à monter
    et décider qu’il faut éradiquer
    la mousse

    Pourtant là où elle se plait
    à l’ouest et à l’ombre
    elle se tapit mais ne glapit
    elle retient la rosée (une bonne raison d’arroser ça)
    et si elle colonise, parfois elle irise aussi
    enfin certains la traque
    dans leur pelouse
    et la sulfate d’abondance
    pour la faire dérouiller
    pourtant qui peut verouiller
    de ces étendues amassées
    le côté ramassé et discret
    le bonheur de s’allonger
    le moelleux confortable

  48. La mousse est expansée, allégée, floculante
    la mousse est superficielle, aérienne et biphasique
    la mousse est parfois rousse comme une Kilkenny
    la mousse est alvéolaire pour avaler l’air
    et déclinée sur tous les modes
    elle est souple et compressible
    mais à un vrai gonflant
    pas amovible
    elle est légére et onctueuse
    ouateuse mais pas nécessiteuse
    elle se désagrége en arpéges
    elle colle mais se décolle
    elle est l’écume …des jours pour certains
    le battage médiatique …pour d’autres
    elle est ce partage sur le zinc
    un facteur de sociabilité
    et petite ou grande
    elle tient une drôle de place
    et pas que dans les palaces
    les sdf l’apprécient aussi
    quand à émilie…il faudra lui demander

  49. Oui si on veut lou…j’attendais mon heure
    je t’embrasse mais je ne me suis pas encore rasé
    alors ce sera un bisou moins doux car sans ce que tu sais
    levé depuis 5h je tue les heures et m’agite en tous sens
    encore un peu de mousse heureusement à cette saison
    pas besoin de moustiqaire ;)))

    Bises à leila annick et jane
    et pour bourrache ce pisang me fait l’affaire d’une histoire
    d’incontinence, déjà trop prolixe je veux éviter la rixe 😉

    Bonne journée à tout notre valeureux équipage
    qui équipe le pages, les tourne allégrament, nous donne à voir et à penser
    et toujours nous rapproche de certaines nécessités.

    Grand bonjour à Ossiane qui veille sur nous dans l’ombre mais ne rate
    pas une mise en lumière

  50. Dans la mer des feuilles rime
    un automne au vert doux
    avec un vent jovial
    souvent au rendez-vous
    les branches qui sont fragiles
    prennent part au récital
    en jonchant le parterre
    de beautés végétales
    leurs murmures et bruissements
    exhalent une musique
    qui ravit le flâneur
    envouté souriant

  51. Comme ça que je l’imagine, prolifération verte dans l’espace alentour, le système solaire.

    Ce qu’ils seraient devenus, eux, je ne peux plus dire les hommes, les hommes seraient restés sur terre, dans l’humus.

    Eux, ils auraient muté, ils seraient devenu autre chose que nous, des végétaux d’une certaine façon.

  52. ok, Bourrache, ma toto va venir, hein Christineeee, on va rendre visite à Bourrache.
    merci pour le baiser piquant tout tendre, Thierry, oui, Lou dit bien, quels beaux textes, et moi qui somnole encore….sourire.

  53. Bien matinal Thierry et belle plume au lever, pour nous un joli petit déjeuner servi sur un plateau merci Thierry. Eh Annick ! s’il reste une place dans ta toto, je suis du voyage vers Bourrache ,Lou elle nous rejoindra en avion et Ossiane en parachute.

  54. “Mon autre”n’est pas le m’aime ni le t’ême il est toi et moi
    Une vue de l’esprit en ombre portée par plusieurs personnes
    En feuilles ayant consécutivement balayés nos vies empierrées
    A chacun ses quatre saisons dans nos cœurs de mousse NON

  55. Un rêve d’automne
    Sur un tapis de velours
    La valse des feuilles

    Une brise douce
    Sur un parterre de mousse
    Les feuilles s’émoussent

    Un air de musique
    Le chant du vent dans les branches
    Un peu de soleil

    Dans la saison des couleurs
    Une beauté éphémère

  56. ………………………………………….

    sur la pente douce
    une grosse pierre d’achoppement
    une question mahous

    pierre qui roule n’amasse pas mousse
    pas de douce mousse mais la frousse

    ………………………………………….

    andrée wizem

  57. avez vous vu Ossiane

    OOOOoooooO
    OOOOooooooooooOOooooo
    OOOOOOOOooooooooooooooooOOO
    OOOOOOoooooOooooOOOOOOOOOOOOOOOOoooo
    OoooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooOO
    OOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOooooo
    OooOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOooooooooo
    OooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOSOOOoooooooooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOSOooooooooooooooooooooooooooooooooooooiooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooaooooOOOOOOOOOooooooooooonooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooooooooooooooooooeoooooooooooooooooooooooooooooooooooo

  58. toutes mes bulles ne sont pas passées
    je réessaye

    OOOOoooooO
    OOOOooooooooooOOooooo
    OOOOOOOOooooooooooooooooOOO
    OOOOOOoooooOooooOOOOOOOOOOOOOOOOoooo
    OoooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooOO
    OOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOooooo
    OooOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOooooooooo
    OooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOSOOOoooooooooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOSOooooooooooooooooooooooooooooooooooooiooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOoooooooooooooaooooOOOOOOOOOooooooooooonooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooooooooooooooooooeooooooooooooooooooooooooooooooooooooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOooooo

  59. OOOOOOO0000000OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOooooooooooooooooooooooooo0000000000
    00000000000000000000000000000000000000000000000000000ooooooooooooooo00000000000000000000000ooooooooOOOOOOOOOO
    O
    0
    o

    Goutte d’eau
    Elle chute, s’étale et s’agrandit oooOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
    La goutte d’eau sur le galet gris

    Elle vole la goutte que je cueille
    De la rosée fraîche sur les feuilles
    Que j’effleure du bout de mes doigts.

    Elle glisse, bruit sur la face du lac
    En anneaux, la perle qui embrasse
    La nervure bombée du feuillage
    Sur lequel elle s’est reposée.

    Elle grossit, s’allonge pour tomber
    La goutte de la tuile usée
    Et sur le carrelage de la ferme
    Dans la vieille bassine émaillée
    Joue sur le fer des notes mouillées.

    S’étanche la soif du pèlerin
    A la fontaine des alouettes
    Ici et là des gouttelettes
    Explosent en fine douche au visage
    Dont les traits semblent davantage
    Baignés d’une fraîcheur qui vainc
    Toutes les lassitudes du voyage

    Voyage de la foi et du coeur
    Voyage intérieur nécessaire
    Pour que les gouttes de mes larmes tarissent
    Que le sourire frais et heureux s’esquisse.

  60. je me glousse, Monique, en te lisant, alors j interromps ma lecture pour et servir mon chÔ, oui, on ira tous en déroulant un joli tapis d’automne devant nous! bises!

    coucou Andrée, sourire Marc,
    comme c’est joli Leila, Monique, Vincent, Andrée..

  61. La pierre s’est reposée
    Elle était si lasse de tant
    Toute nue déshabillée
    Si froid en intérieur
    Elle s’est offert au temps
    Qui a posé sa feuille tendre
    Et puis des jolis mousses
    La pierre retrouve son énergie
    A ce jour d’Aujourd’hui
    Elle avait tant marché
    En oubliant de se reposer
    Car tant d’urgences
    C’est un vrai travail
    Que de vivre vraiment
    Toute vraie vérité
    Et se pose le temps
    Et papotent les feuilles
    Et ondulents les mousses
    La pierre au coeur si tendre

  62. Mes favoris et marque pages s’enfilent en queues de feuilles
    Un clique droit écrase mes pas et mes pierres de cœur
    Mes contacts s’émoussent à vif sur le clavier de l’automne
    L’absence du corps est obscéne je déteste cet écran

  63. *******************************
    Perdu le NORD ?
    Regardez la MouSSe !

    *******************************
    A mon avis, Ossiane,
    sans boussole,
    et sans mouSSe,
    S’est perdueeeeee
    Au milieu de
    Ses Haïkus !!!

    *******************************

    Biseeeeeeees de Christineeeeeeee

  64. La mousse c’est pas de l’éponge mais sur la pierre plate
    pas ardoise non plus, elle efface les traces du temps
    et recouvre une réalité qui se cache.

    C’est un milieu dense que les sphaignes et autres variétés
    hébergent dans leurs rets pas à celà près , aussi l’humidité
    concentre des trésors de douceur même si la couleur
    reste uniforme de ce vert mousse plus que vif.

    L’houmous c’est autre chose bien onctueux et goûteux aussi
    mais dans l’humus l’humain n’est pas loin il suffit de balayer
    quelques feuilles portes et mettre à jour et mettre à nu
    ce terreau fertile au bout des cils vibratiles.

  65. Où sont donc les cloportes et autres arthropodes
    qui sous leurs armatures nacrées baignent dans le sucré
    regroupés en paquets ils nagent dans le bonheur
    et pour vivre heureux vivent forcément cachés.

  66. Un billet doux Hélène, pour dire à la saison
    qu’il est bon de marcher dans le bruit de ses pas
    Et sur ces beaux passages les arbres sous le vent
    jettent leurs feuilles colorées en confettis valsant

    ___ ___ ___

    Jolie chanson Marc, et joli aussi ce parachute d’Ossiane 😉 !
    Dites y a pas qu’Ossiane qui manque à l’appel ! Rachel, Neyde, Sabine, Phil, Bernard et tous les autres habitués, il y a longtemps qu’on ne les a pas vus !! l’automne des pages d’Ossiane vous réclament, déserteurs ! 😉

  67. à Lou

    Une île entre ciel et terre
    nous glissons quelques mots
    sur le rebord du ciel
    pressés les uns les autres
    de laisser sur la mousse
    l’empreinte de nos doigts.

  68. Bisou à toi Hélène et tendresse infinie
    A tous:
    Je vais faire comme Annick et Bourrache et me pelotonner dans vos jolis écrits et vos coeur grands ouverts!
    Bon week-end !

  69. Une île inhabitée

    Il est une île inhabitée
    Cernée de rivières souterraines
    Sur ses terres une jungle souveraine
    Envahit collines et vallons
    Elle foisonne d’arbres, de lianes et de grottes
    C’est dans ce sanctuaire sans nom
    Que le chaos de mes pensées
    Fait perler à mon oeil une goutte
    Un peu de mon coeur sanglote
    Et un peu de mon esprit doute.

    Sous la voûte des roches crevassées
    Sur les hauteurs des chemins et lacets
    De mon île inhabitée
    La nuit m’offre sa voie lactée
    Un liseré d’étoiles
    Une brise à écouter
    Dont le murmure efface
    De mes vagues l’écume.

    Que le sol mousse et vous voilà sur la vague, en Barbe rousse en pleine NUIT, sur mon île inhabitée.Respirez!Je vous ramènerai sur terre,à vol de pigeon il suffit de m’effrayer.))

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