Hier

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Avec le temps... à la vitesse d'un éclair filent nos traces

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Avec le temps…
à la vitesse d’un éclair
filent nos traces

La Marne

95 réflexions sur « Hier »

  1. αίνιγμα ou l’amour du Cygne

    A travers la trouée, qu’espères-tu voler?
    L’immobile, l’instant, le secret d’une vie?
    Le mystère de l’eau ou l’étrange miroir:
    frémissement des cieux où s’inventent les arbres?
    Est-ce pour un feuillage, aux frêles découpures,
    et l’abri d’un rideau, d’ombre calme et d’attente,
    que ton esprit s’apaise, et ton regard s’éprend?
    Ou voudrais-tu savoir de la vaste rivière
    la raison de son erre et son flot incessant?
    Ce cygne dont tu rêves,
    qui froisse en apparence
    la robe des nuages,
    est né de cette enfance
    au voyage gracieux,
    nichée entre les ailes
    de l’oiseau nivéen.
    Guidé par ce long col,
    ce masque d’élégance,
    l’amour pur,
    l’innocence,
    découvre le reflet
    de sa propre conscience;
    et recherche dans l’autre
    la beauté silencieuse
    au bec de bigarade.

    Il te sait dans l’alcôve
    d’une attente limpide.
    Oserait visiter le lit de feuilles vives
    et d’ombres chuchotantes.
    Bleu mirage ondoyant.
    Azurs tendres,
    chers satins.
    Se découvre flâneur.
    T’apporte:
    seul regard,
    un éclat dans du noir.
    Le désir d’entrevoir
    les mots sans se parler.
    Déployer
    l’univers
    d’immenses voiles blanches
    et d’un envol inouï
    être rêve et vers
    clair poème de l’air
    des rives
    des lumières
    Effleurer le grand jour où l’orfèvre unit
    le vide à l’absence
    et l’impossible main
    au toucher vaporeux
    qui berce au fil de l’onde le sommeil enfantin.

    Il t’a laissé sous vent
    venir à la dérive…
    T’échapper du feuillage, des fraîches solitudes,
    à saisir l’oeuvre grêle,
    l’ascension souveraine,
    la rose salicaire.
    Vouloir fondre le flou
    de verdures ourlées.
    Être nue dans tes songes
    et fourrures radieuses.
    Voir signes aux nuées,
    encor ivre de l’onde
    dont les cercles s’estompent…
    Il reste le bois mort,
    fiché où le soir tombe.
    Immense.
    Certitude!

    A peine…
    Effleurée!
    La main comme un prélude…
    Joue sans fin,
    bords de larmes.
    Dit le chant velouté appris sans se presser,
    Se pose au puits géant,
    et voyage à l’envers
    des mondes ordinaires.
    Laisse aller ,
    l’étrangère,
    vers les désirs teintés
    d’effusions opalines.
    S’écoule au fond de soi
    par des chemins légers.
    Sans cesse elle s’étonne
    d’escales minuscules
    où la barque l’attend.
    Se reprend à marcher
    de pas imaginés,
    docile sortilège.
    A la lice
    la main
    soudain s’est arrêtée.

    Le grand jour effleuré
    c’est le jour qui précède!
    La main cette impossible
    c’est aile des demain.

    Elle a quitté les berges où tu l’as tant cherchée.
    Elle a ridé le ciel
    là où le temps se brise;
    où la lame s’aiguise
    et les houles déferlent.

    Oublie le fleuve lisse,
    voûtes à mots-couverts
    et chalands et péniches…

    Ou pleure l’oiseau blanc
    au grand cou comme un cygne?

    Sa beauté silencieuse,
    au matin à l’éveil,
    t’a laissé ce message;
    Heure bleue qui s’allume,
    un fin croissant de plume.

  2. C’est le temps d’hier mais toujours pas celui de l’hiver…toujours ce décalage avec le temps..les gens..les sentiments..On ne trouve plus les amours de saison…la douce déraison..la neige et ses flocons…dans un jardin ou un rebord de balcon..Pas de vert ni d’éclairs…pas de vitesse ni de stress…juste une page blanche et l’empreinte de tes mots..juste le silence et la douceur en cadence…juste un temps de saison…Pas de boules dans les arbres …pas de lumières sur des fils….juste des étoiles dans le ciel…et la neige que l’on roule…juste un simple hiver d’hier…
    Une page blanche et l’empreinte de tes lèvres…un jardin immobile et des pas suspendus…des âmes envolées…une forêt engourdie et le froid qui s’installe….un chocolat chaud et quatre mains qui l’enserrent…un chemin recouvert qui se perd…des rires d’enfant pour des jeux d’hiver….de la buée sur les vitres..la trace d’un coeur sur la glace…un prénom que la chaleur….doucement…efface…deux corps qui s’enlacent…

  3. Le temps d’hier
    Péniche au fil de l’eau
    Tranquilité

    Le temps d’aujourd’hui
    Supersonique crevant le ciel
    Vitesse

    Le temps nous appartient
    D’hier et d’aujourd’hui
    Sensibilité

    Avec le plaisir de vous lire, Joyeux Noël à tous!

  4. _

    Sisyphe
    En vie.

    Toujours monter.

    Un bref regard
    En arrière
    Sur le temps du temps
    Où coulait le soleil.

    Et le souvenir
    Se fait poids,
    Pierre
    A rouler.

    Se retrouve
    Au pied
    De l’escalier
    Du passé

    Un coeur éclaté.
    _

    αίνιγμα reste αίνιγμα…
    _

    Biz à tous
    _

  5. Hier, on parlait de choses et d’autres

    Hier, on parlait de choses et d’autres,
    Et mes yeux allaient recherchant les vôtres ;

    Et votre regard recherchait le mien
    Tandis que courait toujours l’entretien.

    Sous le banal des phrases pesées
    Mon amour errait après vos pensées ;

    Et quand vous parliez, à dessein distrait,
    Je prêtait l’oreille à votre secret :

    Car la voix, ainsi que les yeux de Celle
    Qui vous fait joyeux et triste, décèle,

    Malgré tout effort morose ou rieur,
    Et met au plein jour l’être intérieur.

    Or, hier je suis parti plein d’ivresse :
    Est-ce un espoir vain que mon coeur caresse,

    Un vain espoir, faux et doux compagnon ?
    Oh ! non ! n’est-ce pas ? n’est-ce pas que non ?

    Paul Verlaine

  6. Comme je dessinais des choses impossibles
    Je ne me sentis plus guidé par les graveurs
    Des peaux-rouges criardes nous ayant pris pour cibles
    Nous avaient cloués nus au poteau sang couleur

    J’étais un soucieux de toutes les images
    Portrait en blanc, ou estompe miroir
    Quand avec les graveurs ont fini ces messages
    Faute de mémoire, j’ai vu le mur en noir

    Dans les clapotements furieux du clavier
    Moi, l’autre hier, plus doux que mes bisous d’enfants
    Je voulus sur le jet d’acier
    Des pin-up en poupe aux seins triomphants

  7. Et dans le présent l’univers s’étale
    Regarde dans l’eau toutes les étoiles
    Puis dans le sapin ,toute la forêt
    ……
    Et sois sans mémoire
    Et sois sans passé
    Oubli et renais
    (extraits Henri franck

    Le trait dans le ciel transperce nos espoirs
    il en reste la trace qui perdure
    perdure ? alors cela dure ………….
    Et rien n’est jamais perdu

  8. Elle approche….souche, et tendre….sa caresse du temps…sans jamais oublié …hier….elle marche son présent…garde le bel hier… et avance….amoureuse..délicate dans son voyage à travers le temps…de chair…son esprit si doux se navigue vers devant…Aujourd’hui, bel présent…elle le serre…en confiance… dans le temps.

  9. « Hier encore j’avais vingt ans
    Je caressais le temps et jouais de la vie
    Comme on joue de l’amour et je vivais la nuit
    Sans compter sur mes jours qui fuyaient dans le temps

    J’ai fait tant de projets qui sont restés en l’air
    J’ai fondé tant d’espoirs qui se sont envolés
    Que je reste perdu, ne sachant où aller
    Mes yeux cherchant le ciel mais le coeur mis en terre

    Hier encore j’avais vingt ans
    Je gaspillais le temps en voulant l’arrêter
    Et pour le retenir, même le devancer,
    Je n’ai fait que courir et me suis essouflé

    Ignorant le passé, conjugant au futur,
    Je précédais de «moi» toute conversation
    Et donnais mon avis que je voulais le bon
    Pour critiquer le monde avec désinvolture

    Hier encore j’avais vingt ans
    Mais j’ai perdu mon temps à faire des folies
    Qui ne me laissent au fond rien de vraiment précis
    Que quelques rides au front et la peur de l’ennui

    Car mes amours sont mortes avant que d’exister
    Mes amis sont partis et ne reviendront pas
    Par ma faute j’ai fait le vide autour de moi
    Et j’ai gâché ma vie et mes jeunes années

    Du meilleur et du pire, en jetant le meilleur,
    J’ai figé mes sourires et j’ai glacé mes pleurs…
    Où sont-ils à présent,
    À présent, mes vingt ans? »

    Charles Aznavour

    Derniers préparatifs pour les festivités de Noël, cette année le père Noël nous arrivera tout droit de Sibérie emmenant avec lui le gel et la froidure.

  10. merci de poser ce texte, à la place du précédent, que je n’ai pas relu encore, en jetttt direct, encore….

    Elle approche…douce, et tendre…sa caresse du temps…sans jamais oublier …hier….elle marche son présent…garde le bel hier… et avance….amoureuse..délicate dans son voyage à travers le temps…de chair…son esprit si doux se navigue vers devant…Aujourd’hui, bel présent…elle le serre…en confiance… dans le temps.

  11. J’ai été ce petit enfant
    qui court à en perdre haleine
    Qui pleure et qui rit ;
    qui joue à la mort
    et se lève d’un bond
    Pour prendre son goutter !

    j’ai été insouciant
    de ces jours qui se déroulent
    Comme des pelotes de laine ;
    sans vraiment être attentif
    Aux heures qui s’amenuisent !

    j’ai perdu de cette innocence
    et je vogue Irrémédiablement
    vers le l’incontournable dénouement !
    ainsi, je tricote l’étoffe de ma vie
    avec les aiguilles du temps,
    avec du bleu pour les jours joyeux
    du noir quand surgit le désespoir
    avec du gris du jaune du rouge
    avec du vert rose et du blanc
    maille à l’endroit maille à l’envers
    je tricotte et détricotte les jours
    préparant mes haillons pour affronter l’hiver
    que je vois venir à grand pas

    pourtant ce qui habille mon cœur
    ce n’est pas cette succession de maille
    qui laisse passer le vent frais de la désillusion;
    mais plutôt les moments ou parfois les aiguilles
    continue seul à battre l’air de leurs ailes d’acier ;
    quand mon esprit saisit dans ses filets
    un instant d’éternité ;
    non pas pour le mettre en cage derrière des barreaux ;
    juste des moments que j’observe
    que j’apprivoise pour les déposer
    dans le nid Soyeux de ma mémoire ;
    ce n’est pas des moments bruyant ni clinquant
    mais plutôt intimes et silencieux ;
    Quand la tristesse assourdie les bruits de la vie,
    j’entends leurs pépiements,
    alors, je les regarde virevolter
    dans le ciel du présent,
    Ces petits moments d’hier !

    l’étreinte d’une petite main
    qui vient se blottir dans la votre
    en vous appelant papa
    les quelques mots du soir que je dépose
    au bord des rêves de mes enfants;
    la renaissance des jours sur la mer silencieuse
    quand les étoiles scintillent encore
    et se fondent dans l’azur encore pâle !
    le crépuscule à la lueur d’un feu de joie
    sur lesquelles dansent quelques notes de guitare !
    le jeux de cache cache entre la lumière et l’ombre
    jeux de de nuances et de contraste sur la dentelle du paysage;
    le partage d’un café d’un thé autour de regards complices,
    quelque mots échangé dans la pénonbre des âmes;
    l’effeuillage d’un corps qui s’offre à vos caresses délicates
    la douceur d’un baiser qui chavire votre coeur,
    incroyable promesse d’un amour éternel…

  12. du pont de la péniche,
    écoutant le chant de son moteur,
    propulsé au long du lent ruban,
    il lève les yeux
    et suit la brusque déchirure
    qui, en silence,
    a coupé le bleu

  13. Un roman fleuve
    Si long
    En lenteur nécessaire
    De tant et tant
    D’Hiers
    Un sillon d’invibles
    Un tel labeur
    Le temps
    Pour labourer
    Semer
    Et récolter
    En faim
    La tendresse des baisers
    La volupté des corps
    En caresses si vraies
    Que l’éclair à présent
    Vibre son Aujourd’hui
    D’un Hier éternel

  14. Hier, tiers, fier
    comment nier le poids du passé
    et si seulement c’était hier
    comment revenir en arrière
    dans le tiers temps pas pédagogique uniquement
    il y a un temps pour tout
    hier, aujourd’hui et demain
    dans le passé proche et pourtant revisité
    on puise juste assez de force pour avancer
    des leçons aussi de courage
    et sans doute un peu de cette rage
    qui nous fait réagir
    hier c’est écrit dans le cahier
    pas le cas d’hier, ni le cashier
    hier c’est si près et si loin pourtant
    on ne peut pas rejouer les instants
    alors fier d’hier ? Pas sûr
    mais c’est une chose de s’interroger
    et puis à la règle commune ne pas déroger
    et sans des droits inconvenant s’arroger
    hier, ayer, c’est un ailleurs, un autre temps
    parfois après le contre temps
    vient l’entre deux de vérité
    mais du temps sourd toujours
    un bruit obscur qui s’amplifie
    on voudrait simplifier
    s’impliquer, s’appliquer
    mais le temps ne va pas rappliquer
    la sauce est passée
    tempus fugit
    ite missa est

  15. Le petit lent moteur de vie
    Roucoule ses glouglous
    A l’arrière du bâteau
    Lui et elle immobile
    Fixent l’air en azur
    Il fait si tendre chaud
    Sa tête s’approche douce
    Et se niche sa nuque
    Et leurs doigts emmêlés
    D’hier et d’aujourd’hui
    Cantiquent un bel Noël
    Tout en beautés d’aimer

  16. Le temps se charge bien
    De faire hier et aujourd’hui
    Comme il voit vers demain
    Le temps
    Il a ses filets en lui si grands
    Pour décider tellement de la vie
    Pour le destin de l’Humain
    Le temps
    Lutter ne sert à rien
    Même si on sort grandis
    Autant c’est dans deux mains
    Le temps

  17. Et si aujourd’hui était hier, et hier était aujourd’hui, rien ne serait pareil dans le cours de la vie écrite à s’écrire son chaque instant.

  18. Un petit air de nostalgie souffle en cet après- midi
    le coeur se débonde Marc Monique Thierry et notre tendre Annick
    c’est bon de pouvoir ainsi laisser s’égoutter les mots qui débordent
    Le non-dit est un pouvoir néfaste
    Les « images -imagine » peuvent au travers d’une brume cacher un temps -soleil à venir

    Ce qui est passé a fui
    Ce que tu espères est absent
    Mais le présent est à Toi

  19. Hier c’était hier
    aujourd’hui est aujourd’hui
    et demain sera un autre jour
    comme les jours se suivent et ne se ressemblent pas
    ne rassemblons pas plus de courage qu’il ne nous en faudra pour affronter demain
    d’ailleurs qui sait ce dont nous aurons besoin
    et les prévisions ne sont elles donc pas faites
    pour être battues en brèche comme les certitudes d’ailleurs
    car face à la marée du temps
    seul l’inexorable
    qui n’exhaure que le sentiments importe

  20. J’aime bien tes mots, Thierry,

    La vie est le lit d’un courant à se vivre, qui se dévoile son jour, comme il souhaite se vivre, comme il se donne à vivre, et dessous la couette, c’est inutile de le broder en lettres d’or son jour à venir, tant est possible dans l’impossible et tant impossible dans du facile, alors, il est bon de laisser la semaille du temps oeuvrer son jour en repos de nuit, et de le saisir son jour, dès qu’il se donne. C’est bon de décider de vivre!

  21. merci arletteart pour ta gentille attention,
    j ai souvent essayé de cliquer sur ton nom souligné, mais pas d’accès au blog, je le dis aujourd’hui, c’est si vrai qu un non dit peut diriger un courant de vie pas choisi,
    mais si souvent aussi un dit dit peut agacer et contrarier le courant,
    la vie dans son amont d’hier et son aval d’aujourd’hui, berce, d’inattendus, de frustrations, de noirs, de blancs, de gris aussi, et de couleurs du temps.

  22. C’était hier
    Et pourtant il y a si longtemps
    C’était hier
    Mais c’était quand hier ?
    Les heures, les jours, les années
    Sont si différents
    Les uns des autres
    La temps s’efface
    Le temps s’attarde
    Je ne sais plus compter
    Et ne veux plus compter
    Puisque le temps est sans mesure
    Je retiendrai du passé
    Que les jours les plus beaux
    Les jours marqués d’amour
    C’était hier
    Et me souviens
    Un passé qui ressurgit
    Un coeur qui vibre
    Souvenirs sacralisés
    Hier face au présent
    Incontournable lui
    Face à demain
    Imprévisible !

  23. Ce soir, en partant vers la gare, je pensais aussi, Monique, à cet hier aujourd’hui…alors je te dis…

    Hier
    Tu vois
    C’est Là
    Non pas si loin
    Regarde en tout dedans
    Le bel hier d’aimer
    L’instant à se donner
    En toute beauté d’être
    De belle vérité
    Il est là
    Vivant
    Hier
    C’est aujourd’hui
    Et en plus
    Aujourd’hui
    Est vraiment aujourd’hui
    Tu le vois hein
    En ressentis si grands
    Le géant de la vie
    La force si belle de vie
    Reste Là

  24. et comme ma tite plume se remet dans l’encrier, je vois ton message, Bourrache, et l’envie de te dire que mon sourire est..pourtant sans savoir, mais en curiosité de partager…Clin d’oeil Bourrache, c’est bien parce qu’ il suffit de l’écrire, je ne sais pas trop bien faire un clin d’oeil… SOURIRE!

  25. .
    ************************************************************************************
    Petit coucou les amis!

    Désolée de ne pas être plus présente. Je suis toujours submergée et forcément épuisée. Un peu de mal à remonter la pente et à faire face. Bref, j’ai besoin de souffler un peu.

    C’est vrai marc, pour le moment la crise ne me touche pas et j’espère que ça va continuer car ce qu’on laisse entrevoir pour la suite est bien noir. Fin d’année terriblement morose et difficile pour beaucoup de gens. Ca me touche beaucoup. Vous vous souvenez sans doute de l’opulence et du dénuement que j’ai évoqués dans un haïku.

    Touchée bien sûr par tous vos beaux poèmes qui continuent de pleuvoir et d’embellir ce blog. Même quand je ne suis pas sur le pont, vous êtes là. C’est vraiment quelque chose des attachements pareils;-) C’est vraiment très sympa. Manquent plus que le feu de bois, les bougies, les fauteuils, les canapés, l’apéro, les p’tits noirs et puis un peu de musique aussi;-) Ambiance club assurée;-)

    Petits Coucous et Mercis spéciaux à Jean, Louise, Johal, Alice, au Fil invisiblement visible et bien sûr ma plus profonde amitié à tous les habitués.

    A plus tard, bonne soirée.

    Ossiane
    .
    ************************************************************************************
    .

  26. Désolée d’avoir usé les canapés en sirotant mon thé, Ossiane, mais,
    quelle idée, d’écrire HIER?!
    je préfère AUJOURD’HUI!

  27. Et si demain c’était hier, que serait donc alors ce jour d’hui
    à la porte du temps pas de gardien permanent,
    cet huis est non pas hermétique mais herméneutique

  28. Vous riiez hier sans raison
    vous pleurez maintenant
    sans plus d’explication
    à ne pouvoir remonter le courant
    on s’expose en s’esclaffant

  29. Rien ne change et tout me change
    je me trouve le même et pourtant différent
    c’est peut être la barbe… d’un jour de plus
    ou encore la vie…d’un jour de moins
    c’est possiblement l’espoir…en entonnoir
    ou encore le désespoir…en sautoir
    non c’est la rencontre de nouvels gens
    chaque jour plus enrichissant
    qui donne au pas à pas
    son côté déconcertant
    pourtant d’hier à aujourdhui
    il me semble que le temps s’évanouit

  30. Hier aux glyphes nous avons décoré les bas reliefs du temps
    et sans utiliser plus de cartouche qu’il n’était besoin
    nous avons consumé dans la polychromie le soma

  31. Avance ma péniche
    Balance moi ton cours d’eau
    Tu me mènes où tu veux
    Sans me barrer ma vie
    Tu te guides en plein noir
    Et te reposes en blanc
    Tu es un coeur vivant
    Sur le cours de l’histoire
    Et quand la plume du ciel
    Signe sa trace magique
    D’un éclair en seconde
    Tu sursautes tes vagues
    Petite lenteur en flamme
    Mon bâteau tout niché
    Tu es mon ciel mon âme

  32. Demain…c’est une péniche au fil de l’air et deux ailes dans l’eau…c’est une voile dans le ciel et des hublots au fond de l’eau…c’est la terre à l’envers et des pages pas sages…Demain …c’est un arc en ciel dans une rivière et des flèches en coton….ce sont des baisers volants et des étoiles de mer….c’est la terre toute en verre et des pages qu’on tourne…Demain…c’est un mot que l’on touche et qui s’envole…c’est une main que l’on invite et qui s’abandonne…c’est un sourire au fond de l’eau…dans un regard..sur une passerelle…contre un rivage…Demain c’est déja hier…c’est un temps qui nous dépasse….c’est une elle sur un toi…et deux ailes dans l’eau…

  33. ronds dans l’eau d’hier
    hier et hier des ronds dans l’eau
    hier ronds d’hier dans l’eau

    rond d’hier dans l’eau
    ronds d’hier dans l’eau d’hier
    l’eau d’hier en ronds

    rond d’hier en rond
    hier en rond et hier en eau
    hier en ronds et eaux

  34. hier n’est déjà plus
    il n’est plus que souvenir
    est-ce seulement hier

    les hiers d’autrefois
    mais hier débute depuis hier
    les hiers d’aujourd’hui

    mais qu’est ce que avant
    si avant hier est sans hier
    hier sans avant hier

  35. Hier marchait le temps
    par chemins enlacés
    dans une feuille vieillie
    les traces de nos pas

    ___ ___ ___

    Bisou Monique du desert de Palm Spring, mes pieds dans la neige, ce sera pour plus tard 😉
    love

  36. Le jour d’avant pour aller en arrière
    pas de mise en garde juste des constats post ante
    pas hante de souvenir juste un léger décalage

  37. Hier un rêve d’ images
    Des situations de passage
    Sensations qui bougent
    Immobile voyage
    Ou l’autre a cent visages
    Qui se fondent et changent
    Indéfinis et troubles
    Parfois il te ressemble
    Alors en voyageur des rêves
    J’arrête le songe mobile
    Dans l’utile espace futile
    Et contrôle un moment
    Nocturne et lumineux
    Je prolonge l’instant
    Du regard de tes yeux
    Des trésors de ton corps
    Pas de mots dans les songes
    Les mots sont des mensonges
    Je dors et j’aime encore.

  38. Ossiane : je vois que tu as commencé ta journée par du nettoyage …

    Clin d’oeil et prends bien soin de toi.

  39. les témoins d’hier
    pesaient et se sont éteins
    hier n’est déjà plus

    je rêve d’hier
    encore encore pour l’avant
    l’espérance d’hier

    toi par hasard
    bien qu’hier ne passera pas
    toi au matin

  40. hier et demain se donnent la main
    prendre le temps
    savourer l’instant
    dans la présence

    espace d’un temps
    couleurs d’un été tendre
    une trace, un parfum
    un ciel en essence

  41. Et ce temps d’à présent
    Se vit au firmament
    De son instant précieux
    Sans hier
    Sans demain
    Dans juste avec deux mains
    Qui prennent leur envol
    Il y a la vie derrière
    Et celle vers devant
    Trajectoire en amour
    En paix vers la beauté
    Tendresse délicate
    Si bon de saisir son jour
    Le sapin dans la tête
    Brille et sourit ses verts
    Ses guirlandes de choix
    Faits et visés pour être
    Dans l’an nouvel bientôt
    Et ce n’est pas trop tôt

  42. merci DJ BAKASÂÂÂB’,
    j’ajoute ce clin d’oeil à mon tit sapin intérieur de mon bel Noël….heu? vous êtes chouS, heu? c’est un X!

  43. hiérosolomitain, voici le temps teinté de nostalgie
    pourtant de ce temps qui repose comme pâte léve
    dans ce lévre à lévre chuchoté j’ai chu mais à terme échu
    souvenir bien frais et croute craquante du bis
    le temps ne se refait pas, l’histoire ne repasse pas les plats
    et sur les foissures du temps quand vient la froidure
    on se plait à couvrir de quelque pelure ses gersures
    hier n’est qu’un chemin, un passage emprunté
    qu’un possible réalisé qui ouvre des perspectives
    qui donne des indications sur ce qui a été

    Merci bourrache pour tes encouragements
    bonne après midi dans le tic tac des gouttes
    qui plongent des branches en train de dégeler

  44. Passé immédiat
    passé irrémédiable
    passé diabolique
    passé oblique
    passé décomposé
    passé posé
    passé osé
    passé olé
    passé oé

    plus d’écho
    hier s’est dissipé
    pas comme la brume de ce matin

  45. Remontoir, fermoir, espoir

    pas de possibilité, rien ne s’arrête et tout coule

    pas de champs clos, tout se libére et m’exaspére

    une lueur qui se manifeste, je la teste, je l’atteste

  46. Comme une bouée …

    http://fr.youtube.com/watch?v=iYmoX-Spr0Y

    Alain Souchon – Rame

    Pagaie, pas gai,
    Sur cette vieille Loire.
    Pagaie, pas gai :
    T’arriveras nulle part,
    Héron. (2x)

    Là-haut, guetteur,
    Vois-tu, vois-tu ailleurs ?

    Bout d’bois, (2x)
    Beau caoutchouc,
    Flotte-moi (2x)
    Plus loin qu’chez nous.
    Baignoire, (2x)
    Tu m’as menti.
    Ailleurs, ailleurs c’est comme ici.

    (Refrain)
    Rame, rame. Rameurs, ramez.
    On avance à rien dans c’canoë.
    Là-haut,
    On t’mène en bateau :
    Tu n’pourras jamais tout quitter, t’en aller…
    Tais-toi et rame.

    J’m’en vais (2x)
    Mais l’eau est lasse.
    Chaumont,
    Langeais,
    A peine Amboise.
    Amour, cordon, ficelle serrée,
    Lâchez, lâchez : j’veux m’en aller.

    (Refrain x5)

  47. Puisqu’Aujourd’hui
    Est
    C’est bon de le serrer
    Comme on serre un amour
    Fort
    Plus fort encore
    Sans plus penser Hier
    Puisqu’Aujourd’hui
    Se donne si tant précieux
    En corps
    Pour être son Aujourd’hui
    Plus plus encore son ÊTRE
    De belle vérité qu’on dit
    Aujourd’hui
    En le criant
    En le chantant dansant
    Et en le remerciant
    Ce bel jour d’
    Aujourd’hui
    D’oser se donner d’être
    En faim de tellement

  48. Paroles de léo Ferré

    Avec le temps…
    Avec le temps, va, tout s’en va
    On oublie le visage et l’on oublie la voix
    Le coeur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller
    Chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien

    Avec le temps…
    Avec le temps, va, tout s’en va
    L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie
    L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
    Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
    D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
    Avec le temps tout s’évanouit

    Avec le temps…
    Avec le temps, va, tout s’en va
    Même les plus chouettes souvenirs, ça, t’as une de ces gueules
    A la gallerie j’farfouille dans les rayons d’la mort
    Le samedi soir quand la tendresse s’en va toute seule

    Avec le temps…
    Avec le temps, va, tout s’en va
    L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien
    L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
    Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
    Devant quoi l’on s’traînait comme traînent les chiens
    Avec le temps, va, tout va bien

    Avec le temps…
    Avec le temps, va, tout s’en va
    On oublie les passions et l’on oublie les voix
    Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
    Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

    Avec le temps…
    Avec le temps, va, tout s’en va
    Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
    Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
    Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
    Et l’on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
    Avec le temps on n’aime plus

  49. un jour je ne pourrais plus vous hier!

    car la vie est un chateau branlant
    ou chaque jour est une carte ;
    même en y mettant la plus grande attention
    avec le dernier souffle
    Les fragments de cet édifice beau et fragile,
    s’écroulent se dispersent; pour certains se perdent
    reste alors des bribes éparses et mélangés,
    qui…
    de mémoires en mémoires
    et de chateau en chateau
    finirons par tomber aux oubliettes!

    Pourtant…
    avec la patience d’un architecte de l’inutile
    sans plan ni shéma
    mais avec beaucoup d’amour
    je construit ce chateau éphémère

    bonne soirée à chacun

  50. Aujourd’hui c’est precieux
    il faut le profiter
    Il vient comme demain
    et il s’en va comme hier.

    Et comme hier il restera
    dans notre mémoire
    en autre demain viendra
    pour être l’aujourd’hui

  51. Z’avaient déjà beaucoup d’imagination à l’époque :
    _

    Baise m’encor, rebaise-moi et baise :
    Donne m’en un de tes plus savoureux,
    Donne m’en un de tes plus amoureux :
    Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise.

    Las, te plains-tu ? ça que ce mal j’apaise,
    En t’en donnant dix autres doucereux.
    Ainsi mêlant nos baisers tant heureux
    Jouissons-nous l’un de l’autre à notre aise.

    Lors double vie à chacun en suivra.
    Chacun en soi et son ami vivra.
    Permets m’Amour penser quelque folie :

    Toujours suis mal, vivant discrètement,
    Et ne me puis donner contentement,
    Si hors de moi ne fais quelque saillie.

    Louise LABé
    (1524-1566)
    _

    heu… (a + b)²= …………….
    _

  52. Le bâteau poursuit son chemin
    Tout lentement son cours
    Comme Noël son coup d’éclair
    Scintille bientôtson jour

    un jour doux…tendre..si bel..pour chacun..que l’air soit paisible…en bonheur d’être ensembles…Noël…dans les petits yeux des enfants et des grands…à bientôt….

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