Valises

Grotte

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Bagages échoués, jardins des cinq continents, l'arbre à rêves

Bagages échoués, jardins des cinq continents, l'arbre à rêves

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

Bagages échoués
jardins des cinq continents
l’arbre à rêves

Fragments de “Feuilles de route”
Le grand paysagiste Jacques SIMON et l’Espace Naturel de Lille Métropole/
Jardin Mosaïc. France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

64 réflexions sur « Valises »

  1. un étrange bohomme a débarqué
    un peu fou, un peu échevelé
    dans ses bras
    mais tout doux et gentiment rondelet
    et il a jonché ma cour
    de ses valises
    pour y mettre un peu de verdure
    hautement domestiquée,
    mais aussi anarxhique qu’elle le pouvait

  2. illusions perdues
    la mémoire collective
    coeurs déracinés

    faire ses valises
    voyage expérimental
    tout abandonner

    portés disparus
    mausolée du voyage
    les voix sans issue

  3. Accrocher des visages
    Sur son arbre à images
    Nature pour seul bagage
    C’est pas être bien sage
    Il est si bon de serrer
    L’être si bel aimé
    L’ami’e’ de tant d’années
    Qui ont accompagné
    Un bout de route de vie
    Des partages en envies
    En regards infinis
    Qui échangent et se lient

  4. Son arbre de vie
    A le fleurir aimés
    En visages si tendres
    Amours de bels vivants
    Et ses malles intimes
    De pleines brouettes
    De foin de coquelicots des champs
    D’un brin d’herbe suffisant
    Pour renifler la vie
    Dans ses essences goûteuses
    Et s’en délice de miels
    Se parfumer la nuque
    En se frottant l’amour
    Caresses à fleur de peau

    beaucoup de plaisir à vous lire, chacun, bonjour Noisette si souvent pensées douces, bonjour à vous de chacun, en belle charette de vie qui transporte des bels mots, la poésie de la vie, dans ses multiples saveurs, aux goûts de chacun odeurs….BEL JOUR.

  5. merci à Thierry et Monique pour leurs textes autour « d’autres yeux »
    et à vous tous pour vos textes

    bonne journée à chacun

    j’ai trouvé dans le grenier
    non pas un merveilleux trésor
    mais la boîte de pandore.
    doucement je l’ai ouverte
    et j’y ai trouvé l’espérance!
    elle dormait depuis si longtemps
    que j’ai eu du mal à la réveiller;
    Elle est encore un peu somnolente
    mais doucement elle se prépare
    et je ne doute pas que bientôt
    elle sera volontaire et pimpante.
    elle en aura terriblement besoin
    car sur la terre les maux se sont répandus
    comme une brume de novembre.
    et le cœur des hommes est devenu aveugle.
    Alors dans cette nuit sans fin
    pour se rassurer, pour se distraire
    il prennent comme compagne la guerre
    comme maîtresse la misère
    mais éternellement insatisfaits
    il se rendent avec passion au bordel
    pour y voir la famine, la folie et la tromperie
    j’ai trouvé dans le grenier
    la boîte de pandore.
    doucement je l’ai ouverte
    et j’y ai trouvé l’espérance!
    Pourvu qu’avec son souffle
    Elle dissipe l’obscurité
    Et qu’enfin le printemps tant attendu
    Illumine les âmes d’aubes opalescentes
    Avant que notre monde trop vieux
    Ne meurt sans jamais l’avoir connue.

  6. Dans le grenier une vieille valise retouvée ,cabossée jetée au bord du chemin ………
    miracle de la vie et de l’espérance
    il y restait des graines d’espoir qui ont germé
    Amitiés à tous AA

  7. J’ai posé les valises
    Dans un coin de la chambre
    J’ai regardé le vide
    Laissé par ton absence

    Je n’ai touché à rien
    De peur de déranger
    L’atmosphère si étrange
    Que tu avais laissé

    J’ai frôlé le bureau
    Où traînaient des papiers
    J’ai caressé les mots
    Que tu avais laissé

  8. J’ai glissé l’emballage qui couvrait le collier
    Dans un sac entr’ouvert d’où jaillit l’angle rouge
    A chaque fois que je passe devant ces choses rangées
    Je caresse ce qui reste des souvenirs passés
    Le collier suspendu à mon cou, quotidien
    Se fait ombre de peau, l’emballage est caché
    Dans un vieux sac en cuir
    Sa sangle qui dépasse de la valise ouverte
    Est un pont entre rives, bordées d’eau éphémère.

  9. Le silence avait envahit la maison ; il devait être près d’une heure du matin. Je ne pouvais pas dormir. Les volets claquaient sous l’effet du vent. La fenêtre laissait passer son souffle violent qui soulevait les rideaux. Ils dansaient au gré des rafales et des hurlements s’échappaient des interstices. Parfois des éclairs inondaient la pièce d’une lumière vive et les ombres s’animaient puis disparaissaient dans les ténèbres de la pièce ! inquiétante ! Comme je n’arrivais pas à dormir je suis monté dans le grenier.
    J’y avais entreposé les quelques affaires que j’avais gardés. J’ai ouvert la valise ; ton odeur m’a sautée à la gorge comme ces diables qui se détendent et vous surprennent ! puis j’ai repris mes esprits; un à un je sortais tes vêtement ; il me semblait entendre murmure de ta voix ; le reflet de tes yeux, l’ombre de notre bonheur; Comme un puzzle chacun de tes vêtement reconstituait ta silhouette . Comme des pièces uniques et irremplaçable . Ta robe noire qui comme une peau de serpent laissait entrevoir le moindre de tes mouvements. Ta robe bustier qui laissait tes épaules dénudées. Son drapé léger laissait apparaître tes chevilles.. Le foulard en soie qui couvrait ta gorge lorsque l’automne apportait les premiers frimas , tes lunettes de soleil derrière lesquelles je devinais ton regard enjôleur ; la brosse avec laquelle tu te coiffais monopolisant la salle de bain tous les matins. la montre que je t’avais offert pour nos dix ans de mariages et que tu portais à ton poigné si fin.
    Dehors la tempête redoublait , le pluie martelait le toit de la maison ; la foudre semblait s’abattre sur ma tête. Pourtant tous ces bruits étaient étouffés par la brume qui s’épaississaient à l’orée de mon cœur. je me suis arrêté; Je n’ai pas pu sortir tous tes vêtements de la valise ; je suis redescendu dans la chambre ou je dors enlacé aux souvenirs…laissant ce puzzle inachevé… comme notre histoire … mon amour…

  10. Quand on lui demande
    Ce qu’elle a à déclarer
    Elle ouvre sa valise
    Si vide dans son temps
    Et sa main la sourit
    De son bel coup de vie
    Car son âme en dedans
    Tout au fond de son coeur
    Est sa malle précieuse
    Qui la déclare elle
    Et son soi si intime
    Ne regarde vraiment
    Que son regard à elle
    Et cela la fait rire
    D’un bien bel plein
    De v i e

  11. Bonjour tout le mondeeeee !

    (Mais la voilà, l’explication de MétiSSageS !)

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^.

    Combien de voyageurs un tantinet bourlingueurs
    En partance, en transit, explorateurs ou migrateurs,
    Se sont arrêtés là, le temps de souffler un peu,
    Au pied de l’Arbre… de l’Arbre à rêves….

    Ils avaient tous beaucoup voyagé
    De tous les coins du monde
    Ici leurs chemins se sont croisés
    Ils ont posé leurs valises fatiguées

    Valises vite entassées, regard levé,
    Ils ont observé avec attention et curiosité
    Un étrange bonhomme d’un blanc immaculé
    Bonhomme de neige… sans carotte et sans neige !

    Alors se produisit un spectacle extraordinaire
    Emporté dans un tourbillon légendaire
    Chaque voyageur se vit transformé en image
    L’arbre leur proposait un ultime voyage

    Valises abandonnées au pied de l’Arbre à rêves
    Attendent depuis des lustres le retour des voyageurs
    Les graines transportées ont maintenant germé
    Signes du temps qui passe, et passent les années.

    Quant à savoir ce qu’ils sont devenus,
    Allez le demander à l’Arbre à rêves
    Et si plus forte est votre curiosité
    Une petite image de plus….
    Garnira le bas de sa robe immaculée…

    Oh là là !

    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
    Biseeeeeeeees plein les valiseeeeeeees

    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  12. Coucou, Ossiane

    Ravie de retrouver « un peu » Internet!! et ton blog..j’y dépose mes valises un court instant!et salue tous les passants de l’Oeil Ouvert!

    J’ai trouvé ce mâtin des valises fantastiques
    Echouées dans mon jardin, comme bouées à la dérive
    A l’intérieur, des plantes aromatiques, aux senteurs d’un ailleurs
    Etait-ce des plantes venues de continents chimériques?
    Elles ont semé dans ma vie des grains de folie
    Elles ont comblé mes attentes d’outre-voyage
    Elles contenaient l’élixir des plaisirs des cinq continents
    Effluves étourdissants et euphorisants
    Des encens enivrants des pays de l’Orient
    Quelle aubaine, ce magnifique présent!
    Le tourniquet du destin me laissait en émoi
    Mille rêves dérivaient dans mon imaginaire
    Je plantai dans mon jardin l’arbre paradisiaque
    Sur chacune des branches, j’y déposai, l’espérance
    L’espoir d’une grande fraternité entre les cinq continents
    Mon ardeur et toute ma flamme
    Et déployai l’étendard de la liberté!!

    Belle journée..et bises, Ossiane

  13. c’est trop beau ce que tu écris christineeee (après Marc torturé et moi aussi)
    Tu as une inspiration inspirée en ce jour de rentrée
    Je vais sur le champ le copier et le « peinturer »dans mon carnet préféré ééééé hé AA


  14. Sur le quai des amants
    Mimes d’étreintes corps calqués

    Se font et se défont

    A l’ombre d’antiques calendriers
    Dont ils miment l’assonance

    Ils échangent leur valise
    Pleines ou vides
    Amarrées

    Et s’épargnent l’impatience
    De ne rien inventer

    Sinon le vertige d’un voyage

    Ils sont dans l’ignorance
    De ces trains qui s’ébranlent

    Douce rumeur d’aventures
    Vitres fermées sur le frisson d’ailleurs

    Déjà le cadran a poussé ses aiguilles
    Vers d’autres lieux où éprouver l’ été

    Belle semaine Ossiane et chacun

  15. merci christine pour ce texte si frais
    si plaisant

    je me permet continuer sur l’idée

    que sont ils tous devenus
    ces voyageurs de l’inconnu
    aux sourires si pétillant
    aux yeux si étincelants

    comme ces voyageurs
    aux sregard enjôleur
    moi aussi je me suis avancé
    vers cet arbre à rêver

    au dernier moment j’ai reculé
    non pas que le rêve m’ait effrayé
    mais je préfère encore la réalité
    même avec son manque d’humanité

    pourtant aujourd’hui encore
    je repasse souvent devant
    et regarde l’arbre en passant
    Le cœur un peu hésitant.

  16. Qu’est-ce qu’un mot-valise ?

    C’est, selon le Petit Larousse, un mot constitué par l’amalgame de la partie initiale d’un mot et de la partie finale d’un autre (ex. : franglais).
    La tradition fait remonter l’origine de cette pratique à Lewis Carroll, créateur du portmanteau word. Plus récemment (et plus près de chez nous), de nombreux auteurs, de Raymond Queneau à Alain Finkielkraut (Le petit fictionnaire illustré), se sont livrés à cet agréable passe-temps consistant à faire des bâtards à la langue française :

    Exemple:

    CHORIZON. Saucisse de porc au piment doux qui, en Espagne, marque la limite entre le ciel et la terre.

    « Alors que le Chevalier à la Triste Figure cheminait en songeant aux étoiles infiniment lointaines, trottinait à ses côtés l’âne de son fidèle écuyer. Et, perché sur cet âne, son fidèle écuyer lui-même, Sancho Pança, ne rêvait point aussi loin, n’ayant quant à lui pour seule perspective que la vue familière de son chorizon quotidien. » (Miguel de CERVANTES). « 

  17. Vos histoires d’ arbres comme j’ arrive en retard il me semble.
    Peut être connait il l’ Arbre du Ténéré sur un plateau immense presque le Tadémait.
    En plein centre de cet espace un peu nulle part étais le signe d’ un peu d’ eau.
    Aussi bete cela est quand même arrivé un conducteur de moyen modeste
    L’ as embouti ,on peut tjs aller sur ce plateau mais la mort de cetArbre qui n’ avait plus d’ age .Quand on l’ a connu on ne peut l’ oublier .!Cette photo a elle seule disait d’ ou l’ on venait.On vit tres bien sans Mais …………….que pense le sable.Les étoiles n’ auront plus de repaire .Les temps modernes plus rien ,le sable ,la mort.
    L’ E A U pourtant .

    Abientot Noisette

  18. Sur la route de Madison

    C’est l’histoire d’un mec qui chemine sur terre de bar en bar -de coeur en coeur devrais-je écrire- mais on va laisser « de bar en bar, ça fait plus filmographique!
    C’est l’été, le temps se fait clément une ultime journée, dans sa contrée de bocages et de ciel couvert.Au loin on entend des rires d’enfants au fond d’un sentier poussiéreux qui s’ouvre sur trois étangs.
    Des pêcheurs nonchalants flairent le gros poisson et l’attendent en sirotant une petite bière, cigarette aux lèvres.
    Mais ce jour là les cirrus semblent rêveurs, un peu étendus au dessus de la lande.Lui, -on va l’appeler …Cirrusdream » perdu dans ses sourires, voyez-vous quoi, il se met à nu…si, si, au sens propre du terme. Personne n’y prête attention mais
    la serveuse du bar, ouvre de grands yeux!!! Il vient de fusiller son coeur.
    Non qu’il ondule comme un jouvenceau espérant montrer ses biceps, il n’en avait pas besoin.Il avait juste besoin, oui besoin de savoir qu’on l’aimait, que l’inconnue l’aimait sans rien lui promettre de déraisonnable. Elle se prête avec lui au jeu de la séduction où l’on résiste au corps et où l’on joue à des jeux dangereux de grands. Toujours à l’aise, nu, le mec. Il sort sa boîte à plaisir, tapote une cigarette au creux de sa main et l’allume en toisant la nana, d’un sourire sensuel.Il aurait pu la baratiner, il n’en avait pas besoin non plus , l’aurait-elle cru? il était déjà ainsi comme un livre ouvert.

    Cirrusdream marmonne quelques mots dans le cou de la jeune femme. Elle se met à boire sa peau, son univers, et à se noyer dans l’étang du désir.Il ne la repêche pas. Elle retrouvera la berge sans lui pense-t-il et s’en va se rhabiller pour butiner une autre bière au bar d’à côté.
    Du fond de sa poche en cuir, il sort une friandise et glisse entre ses lèvres un chocolat en forme de coeur qu’elle lui avait offert.
    C’était la route de Madisson, la jeune femme…on va l’appeler
    « Nuit de parme » encore sonnée de l’apparition de son après-midi, rêve éveillée.
    L’univers s’était figé, immobile autour d’elle. Elle s’était endormie dans un regard et s’était réveillée debout derrière son comptoir sur la route de Madison. L’étranger a passé son chemin, il a figé la beauté de quelques éléments du ciel, de la terre et de l’eau en les enfermant en un cylindre creux formé de ses deux poings disposés en lorgnette l’un à la suite de l’autre, dans le prolongement de son oeil. Une lorgnette de bonheur qu’il laissera imprimé sur son coeur à elle. Ainsi ne regardera t-elle plus jamais les fleurs et les libellules autrement qu’à travers le regard d’un photographe qui sublimait, plus qu’avant et à jamais pour elle l’univers.
    La « Nuit » danse jusqu’au matin dans l’ivresse de ce qui se sait mais ne se dit pas. La fin au petit matin.Un lot de petits riens silencieux qui vous offrent du chagrin.
    La musique se met à l’assourdir, c’était un cataplasme de bloc opératoire.Sur la route de Madison, trop de poussière, les patients s’opèrent d’un coup de bistouri et de tatouages au coeur.Le coffre à souvenirs derrière le comptoir n’avait pas de clé, il était criblé, comme pour laisser respirer des fantômes.Il ne renfermait ni photos ni papiers jaunis juste des choses que ne voyait qu’elle. Elle l’ouvre lentement, un jour, en plein mois de juillet, pour y voir des lucioles, un soleil d’été et des galaxies lumineuses. Les voix d’enfants se dispersent et s’atténuent vers l’horizon.
    Elle s’attarde à regarder ce coffre vide et à sourire en réponse à un autre sourire d’éternité. Elle avait compris, Cirrusdream avait trouvé la paix quelque part. Elle avait déjà soixante ans mais pas encore des allures de grand-mère. La nuit, elle se met à son piano et compose pour lui un air au goût de miel, elle lui devait trois mois d’essai le compte à rebours avait cessé aussi fugitif que ne l’a été leur histoire…quatre-vingts-dix jours moins un, moins deux jours. Elle se le rappelle en balayant du regard sa caisse inerte…. sa valise abandonnée.
    La nuit gonfle alors des centaines de ballons de couleurs et les laisse s’envoler en plein crépuscule de juillet. La nuit s’ annonçait douce aux saveurs de fraises à croquer. Pas un seul nuage! le rêve!

  19. Bonjour à tous
    ___

    Des pensées étranges
    Des valises abandonnées
    Rêves ou ex-voto
    ___

    Ne m’en voulez pas, je ne plane pas toujours au milieu des fleurs et des petits oiseaux, hélas !

  20. Allez c’est décidé
    on s’fait la malle
    faut s’en aller !
    de voyager
    j’ai la fringale

    dans nos valises
    faut qu’j’te dise
    n’oublie pas
    le mimosa,
    les cerises
    la lettre à élise
    les tournesols
    de vincent
    les campagnols
    le bruit du vent
    la lune du soir
    des mouchoirs
    des pochoirs
    des chemises
    des bijoux
    des cailloux
    des joujoux
    des choux
    le cri du hibou
    le renard ripou
    la mante à genoux
    le sac à malices
    le lapin d’alice
    du pain des épices
    des éclats de rire
    des cordes de lyre
    le violon du toit
    les aubes de soie
    un loup de soirée
    les bottes de poucet
    un coeur d’artichaut
    et du sable chaud
    ma pipe en écume
    des fleurs de bitume
    la queue des sirènes
    le corset à baleines
    la rosée des prés
    les perles nacrées
    la rose des mirages
    les chansons de mer
    des beaux coquillages
    paris en bouteille
    avec des si et de l’oseille
    qu’est ce que tu dis ?
    Ça ferme pas
    et bien tant pis
    tout ce qu’on a
    on l’offrira
    de ci de là

    Allez c’est décidé
    on s’fait la malle
    faut s’en aller !
    de voyager
    j’ai la fringale

  21. Pour un bouquet de rêves…cueillis sur les lèvres des passagères…bagages abandonnées…réalité endormie…Mon front contre la glace et son soleil…je n’ai pas de billet…juste l’envie de m’évader..de courir après les fils et les vallées..de voir les courbes s’évanouir…d’éviter les arbres et les ombres projetés..de remplir les rivières d’eau salée…larmes et sourires mélangés..de gommer les rives..de voir gonfler les voiles des poteaux electrisés..de glisser entre les vagues..la terre et ses sillons..de monter sur un arbre…Pour un bouquet de rêves… et la réalité dépassée…

  22. Comment voulez-vous qu’on écrive après vous tous !! Tout est si joliment dit, si aérien et puis tout le monde qui revient… j’ai comme une impression de retour à l’école avec les retrouvailles des copains à la rentrée. C’est bête à dire mais c’est bien agréable.

  23. J’ai toujours des valises
    Sous les yeux
    C’est lourd et ça attise
    Les curieux

    Mais j’ai suivi l’adage
    qui écrit
    Il faut de bons bagages
    Dans la vie

  24. Eh Marc !!
    Bien rebondi…
    De toutes façons,
    j’étais tranquille,
    Y’a pas ta photo !

    ———————————————–

    Eh, amichel !!
    Avec tout ce que tu enfournes dans ta valise,
    tu vas bientôt ressembler :

    – Soit à Mary Poppins
    – Soit à Joséphine !

    Au choix !

    Bonne soiréeeeeeee !

  25. j’aime cette rentrée..encore une fois..douce, craquante de chacun…mon cartable fin prêt….de sable, eau salée et douce..des champs, quelques galets…un coquillage…un carré de ciel, des bouts de nuages…des coeurs d’aimés dans un petit mouchoir plié..un flacon, mille parfums des sens…un tendre bel calendrier des années….l’instant présent à savourer…un petit coffret avec la caresse du vent…des pots de miel.. du vague à l’âme..il est trognon, mon petit cartable, avec son petit cadenas doré…et puis son initiale A….un bel fort tendre pour aimer…

  26. J’ai fait mes valises
    je les ai défaites puis refaites
    de par le vaste monde
    roulent leurs bosses
    et les voici à quai
    ouvertes
    en jardins vagabonds
    de senteurs magiques pleins les flots
    s’esclaffant pouffant
    sur un air d’accordéon
    en ayant plein le dos.

    Bonsoir Ossiane, bonsoir à toutes et à tous.
    Superbe cette série aoûtienne en journal jardinier.
    A bientôt.
    De retour, ce soir, Ossiane je t’embrasse.

  27. On a posé les valoches
    y avait aussi des sacoches
    on a ouvert tout grand
    avec ses yeux gourmands
    vite vite, vite vite
    montre moi ce qu’il y a
    rapporté du plus loin
    qui provoque tant d’émoi
    on va pas en faire un foin
    dans un coin y avait rien
    c’était y pour mon bien
    avec les tours de sangles
    on a mesuré les angles
    et dans les renforts
    on a cherché les torts
    la poignée délabrée
    au pâle reflet ambré
    le faux croco mité
    du vrai carton bouilli
    pas du papier maché
    la serrure en pannure
    à la longue ça rouille dur
    partir, revenir, et y tenir
    le symbole du voyage
    pas toujours diplomatique
    qui vous cache le paysage
    avec des airs fantomatique
    un guichet pas franchi
    une absence de roulette
    une devise pas de nantis
    eux ils ont des malles
    alors que nous on dévale
    le couvercle qui écrante
    parfois dans la fente
    on croit voir des trésors
    encore une idée qui endort

  28. mes valises, je prends, et je m’en vais, je ne peut résister, à moi l’arbre à rêves…

    bonne soirée à tous…

  29. C’est vrai Amichel, ton texte est réussi; je croyais que c’était Boris Vian avant de voir ta signature.
    Bonne soirée à tous
    ___ ___ ___

    Dans mes valises à moi j’ai rapporté des arbres
    Que je ferai fleurir un à un dans ma vie

    Il y a celui de l’amour
    il est touchant et lourd
    Il chante parfois tout seul
    quand on l’arrose de mots

    Il y a celui des saveurs
    Que les couleurs irisent
    Ses fruits sont habités
    Par des lueurs d’été

    Il y a celui des langues
    Celles qu’on ne parle pas
    Et que l’on veut apprendre
    Pour en danser les pas

    Il y a celui des parents
    Dont les racines creusent
    Loin dans nos émotions
    Il pousse sans mot dire

    Et puis il y a ces arbres
    Que l’on découvre encore
    On ne sait pas leurs noms
    Mais ils riment avec or

    A ce rythme me dirait Christineeeeeeeee , je n’ai pas fini de défaire mes bagages 😉

  30. J’ai toujours été quelqu’un de méticuleux, ne supportant pas le moindre désordre. Chaque chose doit être à sa place afin que je puisse le retrouver immédiatement. Je n’ai jamais aimé le hasard, l’imprévu. Je pensais être heureux ainsi. Et puis, je t’ai rencontré. Tu portais une robe multicolore et tenais un bouquet de fleurs dans les mains. Je ne sais pas ce qui arriva ce jour là mais je t’ai immédiatement reconnu. Moi qui ait toujours une diction parfaite je me suis mis à bafouiller. Je ne pouvais retrouver le fil de mes idées. D’ailleurs je n’avais plus d’idées. Tes yeux me souriaient. Je pense que mon existence a réellement commencé à cet instant précis. Quelques semaines après tu emménageas chez moi.
    Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je te vis débarquer chargée d’une simple petite valise.
    Tu me regardas malicieusement et me dis : c’est une valise à vie. Lorsque tu l’ouvris l’atmosphère de mon appartement se transforma immédiatement. Puis tu murmuras :
    Nous la remplirons d’ amour.

  31. Fait divers

    Hier, en fin d’après midi, dans la fôret des rêves, une valise abandonnée sur le bord du chemin a mordu un randonneur qui lui avait donné un coup de pied.
    ce dernier l’a attrapé et a voulu la jeter dans la rivière mais une horde de valises
    plus féroces les unes que les autres ce sont jetées sur le malheureux.
    elles lui ont dérobé son pantalon et sa chemise ainsi qu’un de ses godillot.
    Une battue à été organisée ce matin mais les gendarmes n’ont trouvé aucune trace de ses bagages . un avis de recherche a été lancé pour retrouver le ou les propriétaires qui les ont délibérément abandonnés.

  32. Que c’est mignon Rachel!

    %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

    Allez, c’est décidé, on s’ fait la valise
    Faut s’en aller! On s’brutalise
    A sortir jupons et chemises
    En danses aériennes, accroupis
    Dans l’grenier des toiles d’araignées.

    Dans ma valise, faut que j’te dise
    Je remballerais le baiser, qu’on s’est offert sous l’mimosa
    Les petits mots remplis de roses, trop parfumées pour être vraies
    Vincent Von Gogh grattera l’ bouquet et ses tournesols rougiraient
    A l’éclat d’un humain heureux de s’asseoir sur le cuir usé
    de sa valise trop délabrée.

    Dans la valise y’a trop de bruit mais trop de silence nuirait
    Sur ta valise mets-toi debout saute dessus jusqu’à l’aplatir
    Pour étouffer tous les sourires et tous les sentiments dissous.

    Tu verras alors en dessous, bien en dessous de la valise
    un truc étrange, une forme marron…
    Ce s’ra une graine de matin clair, une graine de soirée pour beaux jours
    Faut que j’t’explique comment l’aimer
    Avec ma recette de grand-mère, à coup sûr elle pouss’ra au coeur
    Et tu r’viendras me dire ça y’est! Je suis amoureux de la Terre.

    Faut pas croire, bein, tous les poètes, c’est comme les clowns
    Qu’on dit heureux, ils écrivent en vers, tout c’qu’ils sentent,
    Et ressentent d’un être malheureux
    Alors la recette du bonheur c’est de veiller la graine-valise
    Pour qu’elle mène ta barque à Venise
    La plante pas près des artichauts, ton coeur aurait sûr’ment trop chaud
    Au risque de vivre l’insolation
    Pas trop près non plus de la vigne, tu risquerais de siroter
    Chagrins d’amour jusqu’à la lie après avoir bu l’vin au calice
    Il faudrait que tu puisses…je sais… je n’y arrive pas, non plus
    Laisser pousser sur le bitume la graine des « si » et celle des « non »
    Mince…soudain j’ai un trou d’mémoire, ce que m’a conté ma grand-mère je crois que ça s’est effacé
    Mais je crois que l’on fait comme ça, et je crois que l’on fait comme si…

    J’ai juste arrosé la valise, soudain, partout j’ai vu jaillir,
    De l’herbe à chat et des minous et j’ai trouvé cela si doux
    Du coup j’caresse la vie la s’maine pour mieux rêver les jours vacants.

  33. Carrefour de l’arbre à rêves, cela part dans tous les sens , c’est merveilleux !
    ___

    Les graines se font la malle
    Malades elles meurent
    En mal d’air

    ___

    Bonne soirée et merci à tous pour tous ces rêves et contes imaginaires.

  34. Fait d’été

    Ce matin, sur le chemin de la prairie des rêves, avant le premier meuglement de vaches, et l’arrivée du fermier pour traire, une valise abandonnée se mit à claquer d’la serrure.
    Le fermier, qui ne s’arrêtait guère à l’accoutumée, curieux, l’entr’ouvrit et recula de quelques pas.
    C’était, Marc…tes propriétaires, cités plus haut dans l’fait divers. Dans la famille valise tout l’monde est solidaire
    On savait l’une d’elle blessée à coup de pied de randonneur
    Du coup, faute de voir un gendarme illico, la cousine valise a happé les coupables fuyards.A défaut de les voir accrochés à un porte-manteau, elle les a bien pliés au fond, comme un trousseau de la fermière d’antan.

  35. Sans bagage et pourtant avec …
    Valises vertes de nous
    L’arbre de la terre se fait nid au ciel
    L’oiseau y chante …
    L’ivresse douce du vol
    Libertés en miroir
    Vertige …
    De nos chemins
    Dans le Vent

  36. Merci LOU depuis hier je cherche :le sac à malices ,le lapin d’alice etc ……..
    pas le temps d’approfondir et HOP Boris Vian , Bravo Amichel pour cette légèreté pleine de vérité et d’humour cela est bienfaisant…………!
    Savez – vous Amis que vs avez tous des surnoms dans mon carnet préféré pour vous retrouver quand vous écrivez!!!
    Petit secret
    Qui vous amuserez ……
    D’ailleurs que devient » Ossiane – la – manne – de -nos – âmes » ?
    Bonne journée les Amis
    AA

  37. Les récentes rencontres qui me font aimer la vie que je vis….
    *Le sourire d’une jeune femme dans sa voiture qui dansait dans les bras d’une musique inconnue*…*un « gentil illuminé » qui tient une boutique à Clichy…elle est si encombrée qu’on peut difficilement y entrer…mi brocante..mi fourre tout…elle me fait penser à la valise de amichel…Ce monsieur venait de rencontrer la mafia Russe…Dans le sous sol de sa boutique..le Manège enchanté s’était installé..Hier l’agence Kappa était venu pour des photos…J’étais chez les francs-maçons… « vous me suivez ? me disait il… »..Oui..oui..je le suivais..épousais ses délires…le rejoignais dans ses rêves..Et ..je suis monté sur les tables..pour atteindre les livres que je voulais lire…Je suis reparti avec quelques volumes et la promesse faite que je reviendrais..*…*Redécouvrir… avec Michèle..main dans la main.. le musée Jacquemart-André à Paris..L’art et le temps oublié dans un écrin de verdure…* ..* Manger des moules frites à Dunkerque …voir le feu d’artifice..la rencontre de deux familles…*..*Emprunter les mots et les prénoms de l’Oeil Ouvert.. des phrases …des couleurs..de la douceur..des rires…et broder au fond de mon coeur une histoire pour beaucoup..invisible..*..*Garder pour nos deux fils..et encore hier..la complicité..la tendresse..l’admiration..de toujours….*..*Reprendre..après des vacances toujours « réussies ».. un travail que j’aime..avec des gens que j’aime..*..*..Savoir que derrière les nuages de ce matin…il y a le soleil qui brille…*…* Admirer sur son Blog ..les sanguines de Marie Deville Chabrolle…le talent et la sensibilité réunis….*..* Aller en août avec Céline ..le soir..sur le Pont des Arts..puis voir la Tour Eiffel dans sa robe bleue et jaune…*…….* Etre entouré et entourer les « gens » que j’aime…*..

  38. Un pett click, la serrure s’ouvre, mmmmhh, m’arrivent délice vos mots si bels, je me laisse palner, vous tendre rejoins, et m’asseois sage, vous écoute pleine, c’est si joli vos mots à vous, merci merci, je vous aime beaucoup….et je referme ma valise, saute d’un pied, chantonne, gai, me pose encore, la r’ouvre encore, si bels moments à se partager, et je vous aime encore, même un peu plus, si fort de tant…

  39. Alors tout ceci ne serait qu’une illusion
    Un tour de prestidigitation !
    On m’avait dit de venir sans aucun bagage
    On m’a déposé nu sur le rivage
    Accueilli par deux visages inconnus
    Ils m’ont couvert d’amour pour me réchauffer
    ils m’ont donné des racines pour grandir
    La lumière de leurs sourires pour mûrire
    Et m’ont aidé à marcher pour m’envoler
    Il m’on appris le langage pour penser
    J’ai appris leurs mots, leurs mondes, leurs traditions
    A moins qu’elles ne fussent déjà en moi
    et n’aient eu à appliquer que le révélateur.
    Les pieds sur terre, la tête dans les nuages
    Le corps qui écartelé entre le rêve et la réalité
    Et je n’ai de liberté que dans le mouvement
    Que m’impose la direction et la force du temps.
    Je parcours les chemins étrangers
    Laissant derrière moi des souvenirs
    Que les autres emporteront avec eux
    Quand j’aurais quitté le rivage ;
    Car je ne suis pas un chêne enraciné
    Mais un frêle oiseau de passage
    Qui vit et se pose sur les nuages
    et s’envole quelquefois de sa cage .

  40. laisser un bon morceau de notre vie
    au dents acérées de l’histoire
    planter ailleurs les graines de l’espoir

  41. désolé mais la tristesse m’envahit

    entassé dans un train
    voyage vers l’ inconnu
    un aller simple sans retour

  42. .
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    .

    Arletteart, me voilà sortie du chapeau et du sac à malices ;-))

    Coucou à tous !

    Une courte éclaircie pour vous faire un petit signe entre deux vadrouilles 😉 Je suis également sous le signe du mouvement en ce moment 😉 Merci pour vos pensées chaleureuses.

    Je me doutais que cette note à valises et cet arbre à images au bout du voyage produiraient de belles choses émouvantes, fortes ou pleines de fantaisie. On peut y mettre tellement de choses dans ces valises !!! (voir amichel le spécialiste qui a des valises extensibles montées sur ressorts 😉

    Merci d’honorer cette note de si belle façon. Mon absence provoque d’autres chemins d’écriture entre vous avec ces suites à continuer 😉 Comme une ronde où chacun se tient la main.

    Bravo à vous tous pour la qualité de vos écrits si variés et magiques, je savoure !

    Ces petites valises plantées différemment correspondent aux jardins de différents continents. Essences, arômes, couleurs diverses. Ca se passe à Lille, carrefour des migrations, là où toutes le espérances sont permises pour un avenir meilleur.

    Christine, les images que tu choisis sont très rigolotes 😉
    .
    >>>>>>Bienvenue à taxilondonien que je remercie de sa visite 😉

    >>>>>>Bienvenue à Pierre qui rentre de vacances avec toutes ses senteurs magiques des Cévennes ! Je t’embrasse dans le gris réel et le jaune soleil virtuel 😉

    Elle est très gaie cette rentrée 😉 Un nouveau voyage à venir…

    >>>>>Bienvenue à Sabine, à Sylvie, au Sid avec ou sans valises !

    >>>>>Pierre b, elle est belle ta vie 😉 C’est vrai elles sont magnifiques les sanguines de Marie-Paule Deville Chabrolle. Son lien pour ceux qui ne la connaissent pas encore…
    http://devillechabrolle.typepad.com/

    Le devoir m’appelle, j’me fais la malle sans valoches 😉 A tout bientôt !
    .
    Ossiane
    .
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    .

  43. feuilles d’automne commencent leur ronde au vent frais du matin
    Une colombe s’envole de ma valise
    Je la suis du regard
    Ma blanche colombe
    C’est les yeux mi-clos
    Au détour d’une ruelle
    Qu’éblouis de lumière
    Je te touche du doigt
    Effleure tes contours
    J’emporte ton blanc velours dans mes yeux
    Je peins l’aquarelle
    Qui dans mes pensées
    Colore de pastels
    La fête du printemps
    J’esquisse des colombes
    Parsème les chemins
    De jonquilles et de brins de muguet
    Les nuages passent, cotonneux, emportés par le vent
    Emportent ma musique
    Dans les trains de Pologne
    Wagon après wagon
    Vers des âmes en peine,

    Comme le souvenir
    Des comptines d’enfants
    Enfants par milliers
    Dont on a volé
    Le printemps
    Le printemps et toutes les saisons
    A toutes ces fleurs, colombes de vapeur
    Je chante
    La chanson qu’elles n’entendront jamais.

    Que cessent les guerres
    Chantons en concert
    La paix, l’amour et la liberté
    Chantons l’amour,
    Aux milliers de colombes brûlées
    Aux âmes déportées
    Je chante la paix!

    La colombe revient me voir chaque été
    Lorsque les valises, je défais
    Elle s’en va ailleurs et de paix
    Me relance pour que jamais
    Je n’oublie d’écrire, PAIX.

  44. ici et là
    la vie continue…

    jardin des rêves
    jardin d’Eden
    le savoir vivre a pris racine
    sur le chemin de l’école de la vie
    école buissonnière
    un chemin tout en poésie
    rêver imaginer aimer et vivre libre
    l’arbre à vœux porte ses fruits
    des fruits magiques
    des valises pleines de malices
    prendre la route
    un aller vers
    poursuivre ses rêves
    tout lieu est un lieu pour être

    http://3.bp.blogspot.com/_Adjr6vTxMZw/SLorsBC6mGI/AAAAAAAADdI/u8woErXMwhg/s1600-h/demenagement_escaliers.jpg

  45. Valises écrabouillées
    Par l’entassement de la vie
    Valises semées germées
    De bel terreau vivant
    Valises à oublier
    Celles à emporter
    Valises de vie son jour
    Qui se font se défont
    Et laisse le parfum
    De la vie qui se passe

  46. Poser ses valises, ce n’est pas avaliser de fait tout renoncement au mouvement
    c’est juste suspendre, et en l’occurence surprendre, le temps d’un instant
    la ronde des images pour en fixer quelques unes en guise de plumage quand volages elles dansent au bout de perches.

    Les valises sont fécondes, elles accompagnent les tribulations, sont tributaires de la manutention, des vraies fleurs de tentation.

    On les charge, on les surcharge même d’émotion, quelques auto collants pour prendre le volant, parfois des courroies ou des ficelles quand elles sont de guinguois.

    Entassées, empilées, encrassées, elles abritent les rêves et les secrets, les souvenirs et les cadeaux, parfois à les porter à bout de bras on en a plein le dos.

    Fertiles donc en rebondissements dans les pentes elles dévalent, parfois amortissent les chaos de la route, quand les chèvres ne les broutent.

    Cloutées ou gainées, plastifiées ou cordouanées il faut encore les dédouaner
    les ouvrir et les fouiller, les ranger et les tasser, mais elles en ont vu tellement.

    Ereintées de tant d’étreintes, transbahutées, jetées, elles n’en peuvent de ne pas mieux respirer et aspirent à un coin…de jardinet.

    Qui plantera donc une graine de confiance, une envie d’indépendance, un début de transe pour ouvrir des horizons ?

  47. Des valises…….
    débordantes de plantes,
    de fleurs,
    et même d’arbres…
    qui poussent à longueur de saisons,
    et même hors saison !

    « Tistou les pouces verts » serait-il passé par là ?

    Du coup, j’ai ressorti mon livre !

    Biseeeees de Christineeeee

  48. Etreinte
    Trop charnelle, les serrures ne ferment pas assez,
    S’ouvrent au hasard d’un mot,
    D’une photo, les blessures

    Avec de claires fermetures
    Fermetures-éclair à zipper
    Tout est enveloppé
    Roulez, roulettes
    Le vol n’attend pas
    Porte cinq.
    Etoiles.

  49. Hier à 22H41 pardon pour le pléonasme « conte imaginaire »!!! je vous offre des fleurs pour me faire pardonner, cueillies au jardin de mon coeur,

    __

    Sous un même soleil
    Du jardin universel
    Un bouquet de rêves
    ___

    Bonne soirée et bonne nuit dans la senteur des huiles essentielles des fleurs du monde

  50. Des valises qui balisent
    en guise de parapet
    des valises balises
    nous ont happé
    dévalisés
    nous avons remisé
    nos rêves
    les plus beaux
    même les mots
    valises
    ont
    phagocyté
    nos désirs
    nous amenant
    à la dernière
    extrémité.

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