==C=l=ô=t=u=r=e==

Champ

Champ

Champ

Champ

Champ

Roseaux et blés d'or, une lumière d'orage, zébrures vert éclair

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Roseaux et blés d’or
une lumière d’orage
zébrures vert éclair

Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne.

122 réflexions sur « ==C=l=ô=t=u=r=e== »

  1. «  »Roseaux et blés d’or
    une lumière d’orage
    zébrures vert éclair
    ◊ Terres de Champagne dans la Vallée de la Marne. » »

    ———————-graminées aux doux reflets d’or vert………………………………
    ——————————————————-tendresses de la terre//////////////
    ——————–où l’élégance place sa lumière°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

  2. « C »L »O »T »U »R »E »

    doux murmure des roseaux fouettés par l’azur des blés

     »OSSIANE passe zébrée dans la pente par dessus la clôture alerte et toute légère l’oeil ouvert sur nos mots glissés à son oreille attentive « 

  3. Raisins et céréales, agréable müesli matinal
    pas de fièvre vespérale, mais belle palette végétale
    un ligne légère à l’horizon qui limite l’emblavement des fenaisons

  4. Mon pays est de vignes sa lumière dans les champs
    Sur les coteaux près des moissons où se cultive l’art d’être enfant
    Mon pays clôt de haies, barrage à l’amant sans honneur
    Sous les orages d’un damier blanc
    De nuages gris, de ciel laiteux.

    Mon pays céréales, avec de l’or croqué au vent
    Müesli, bonheur en mouvement
    Raisins d’agapes ou de colère
    Dans les sillons menant aux cœurs délabrés
    Après la fenaison.

    Vin de piquette pour mon amant
    Comme une chenille de sphinx
    J’ai lové dans un cœur
    Un vin en chrysalide devenu papillon
    Un jour, il va par monts, cheminer en pays
    Un autre il va par vaux, découvrir des terroirs
    En habit de bohème, rouge, rosé ou blanc.

    Il m’a dit amoureux et j’ai écrit de lui, ceci:
    J’ai cueilli en ton cœur, des corolles de roses
    Croqué des baies rondes et violettes
    Récolté en tes yeux des années millésime
    D’un amour si touchant rouge comme un grenache
    Rosé comme la Champagne, blanc tel un Chardonnay.

    J’ai bu des gouttes de rosée, sur tes lèvres
    Jeune et jolie brune, tes lèvres croissant moelleux
    Son contact liquoreux mais d’un regard tranquille
    J’ai mis en fût des bulles de vin effervescent.

    Ton cœur s’est mis à battre, ton corps pétillant
    Et tout ton être crémant.Hélas, moi je n’étais
    Qu’un vin cuit, je n’avais de l’amour, comme du vin, que le nom.

    Suis-je si acido-basique dans mes écrits, je ne m’en rends pas compte!! Je décris la vie c’est tout.
    Peut-être que que je soliloque par manque d’oxygène? que « je pars en vrille » dans la vigne???? Bisou Ossiane.

  5. Non, non regard! Ce n’est pas un calame mais une souris blanche prénommée MAC.

    Allez chantons la comptine de la souris blanche sur l’air de la souris verte: (merci « regard » pour l’inspiration)

    Une souris blanche
    Mes mots en avalanche
    Je les écris en vitesse
    Sur un clavier qui confesse
    Mes coups d’gueule mes désespoirs
    Du matin au soir!

    Une souris blanche
    Esquisse des pas de danse
    Sur un bureau en bouleau
    Une lumière rouge, son oeil rond
    Laser et mots océan.

    Au suivant!

  6. Tableau champêtre
    Le vert tendre et le jaune
    Idylle d’amour

    Un petit coucou à Marc et Bourrache!

    Belle journée..dans les champs…

  7. Claudie au plaisir
    ——–
    les limites, les frontières
    ne sont que l’expression de nos peurs
    et notre incapacité à les dépasser

    ————-
    belle journée a chacun

  8. Damier géant qui se limite
    Clôtures infranchissables
    Pourquoi faut-il séparer le soleil et l’ombre ?
    L’or et l’argent ?
    le noir et le blanc ??
    Orage lointain ,éclair dans tes yeus d’ambre qui se voilent soudain
    Pourquoi te caches -tu dans les roseaux ou peut-être dans mon coeur zébré
    De Toi

    Rêve du matin  » sans limites et sans peur » Hello Marc , bien dit
    AA

  9. Avec le gros manseng parfois on sort du rang
    mais avec les roseaux pensant on gére l’humidité
    quand on rencontre les piquets on est au taquet

    point loin de la manse on contemple la danse des épis

  10. Le doux roseau
    Regarde le chemin de la liberté
    Juste un fil à franchir
    C’est si peu de pas grand chose
    Les blés sont mûrs
    Et se laissent couper
    Le raisin gorgé du bel été
    Se flirtera en bouteilles
    Ou dans une coupe de fruits
    De vie à s’en serrer saoûler
    La vie c’est bel précieux
    Et chacun n’en a qu’une
    A s’en serrer aimer
    Dans chaque cru de son jour

  11. je me suis pris au barbelé de ton corps
    j’ai jes cheveux tout ébourrifés
    car sans le savoir il était electrifié…

  12. sur le grand équiquier de la terre
    l’homme prend toujours des pièces;
    il sourit et se rejouit sans cesse;
    il est persuadé d’être le meilleurs,
    mais la partie n’est pas encore gagner
    car la terre à encore des réserves,
    et s’il venait un jours à tout emporter
    il est certain d’être le grand perdant

  13. jailli d’un bosquet
    il saute une à une les haies
    zèbre l’air de sa trace

    fini les barrières
    fin des chemins clôturés
    c’est surement Zorro

  14. J’ai fait cet été en Haute Loire une agréable rencontre avec un artiste photographe et écrivain Jean-Jacques Royet qui a notamment édité un livre sympathique plein de tendresse, d’art et d’humour sur les clôtures avec un titre qui m’a beaucoup amusé « guide scientifique de clôturologie » étonnant non ? petite merveille de poésie dans le texte et les images insolites.

    « Philus ebouriphus (le frisé)
    La sale tête des lendemains de fête, le frisé ne fait qu’illusion. Bleu parfois orange, il cherche d’arbres en piquets, de piquets en poteaux, puis de poteaux en arbres une vie un peu moins tendue. Très commun dans certaines régions de Haute-Loire il se plaît dans les endroits calmes, loin du bruit des routes et du brouhaha des villes » Jean-Jacques Royet

    _____

    Haies chemins et rivières
    Autour des lopins de terre
    Frontières illusoires
    Pour un envol de tourtereaux
    Barrières et fils tendus
    Dans une campagne clôturée
    Face aux abus
    Des non respectueux des lieux
    Qu’ils soient humains
    Ou bêtes à quatre pattes
    J’ai pris de la hauteur
    Gravi le coteau
    Admiré le damier coloré
    Le patchwork en jaune et vert
    Et comme l’oiseau
    Ignoré les frontières
    Pour embrasser la terre entière
    ___

    Un bonjour chaleureux à tous les amis du blog et pour Ossiane encore bravo pour tes images et la poésie qui s’en dégage.

  15. OUI Marc, la vie elle est très forte, elle peut donner et tout reprendre, un sourire c’est juste instantané, l’instant d’après ne se connaît pas….

  16. Pour une clôture qu’on cherche
    combien de peintures agrestes
    qui agrippent notre veste
    pas à parcourir des verstes
    ni a filer le télégramme
    le long d’une ligne éclectique
    en diable

    Pour une clôture qui dissimule
    d’ici à là bas mais sans mule
    des ors paillage de mariage
    des vernissages de pariage
    et des lueurs de voisinage

    Pour une clôture de l’ ilotisme
    qui fleure le syllogisme
    et encore

  17. Je ne comprends pas, ferme, salade…mais qu est ce que je peux voir de mon oeil ouvert, au final???sourire…

  18. Pour Salade j’ai compris fermé cloturé terminé bouclé enveloppé cerné obstrué
    mais je me suis peut-être complètement enfermée dans une fausse interprétation. Est-ce que j’ai bien fermé la clôture ? sinon tous les mots vont s’échapper et pas rigolo pour les retrouver! En tous les cas ici j’ai fermé les volets, « pas chaud de reste » comme on dit ici !

  19. Pascal et oui c’est trop tentant, mais ils sont si beaux ces roseaux comme des observateurs , contemplatifs, immobiles, perdus dans leurs pensées.

    « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser: une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien.
    Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il nous faut relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser: voilà le principe de la morale”.
    Blaise Pascal,

  20. merci Monique, pour ce bel rappel;
    un Homme c’est bien peu, tellement rien, et pourtant, c’est bon un Homme de bien,
    et surtout en essentiel, c’est bel un Homme pensant…..
    et tout perdre n ‘est rien du tout ou si peu, par rapport à perdre sa tête, un Homme qui se perd, c’est tellement moins qu’un Homme…

    Quel beau rappel des mots de Pascal…si vrais.

  21. Assez réals, ne doublons pas tout cet or en brins
    qui voudraient déboiter trouve alléchant
    de pousser à la roue et de biner à la serfouette

  22. Les réals et les doublons (d’or) sont des pièces espagnoles de l’époque de la conquista en amérique ( mais il y a aussi les maravédis), aussi la couleur des blés et le mot argotique nous les rappellent ils quelque peu, après ce sont des mauvais jeux de mots d’une mauvaise journée grisatre, désolé si je fôlatre
    en encryptant un peu, pas m’en vouloir, hein n’est ce pas ? Alors bises annick et je le referai plus c’est promis.

    Merci à monique d’avoir fait monter la pression avec cette belle citation ; je crois bien que je recommence.

  23. Mais bien sur leïla ;)))
    les brumes ensorceleuses s’abattent elles
    que je voudrais lever un coin de voile
    et ne point cacher ce qui est honni

  24. Honni soit le voile posé en barbelés
    Sur ta beauté persane, brume pour mes matins clairs
    Une coupe entre tes mains et mon coeur sur ton sein
    Ensorceleuse moisson de sentiments dorés.

  25. Sieste

    Quand la cueille fourbu aura quitté la treille
    Sauter la clôture et se faire passage
    Dans les graminées parmi les fleurs sauvages
    Dessaler au ruisseau sa sueur d’une nage
    Et caresser sa peau aux langues du soleil
    Abandonner aux paturins ses courbatures
    Dans les graminées les fleurs sauvages
    Ce faire pas sage et sauter la clôture
    Chaparder le beau fruit enfin sans défense
    Epouser sa cambrure adossé à la terre
    Les paupières closes à l’univers immense
    A l’ombre des massettes érigées de velours

  26. J’attends
    debout à l’affût
    du bruissement de tes pas

    Je patiente
    en éveil au plaisir
    de te sentir m’effleurer

    Un vent doux berce le monde
    aux alentours
    Et me taquine au passage

    Il insiste, passe et repasse
    Se renforce seconde après seconde

    Il s’infiltre partout
    jusqu’au plus profond de mon être

    il chuchote mais devient assourdissant
    il me laisse ton message

    Je viens de comprendre…
    Bien sur tu ne viendras pas
    Jamais…

    Je m’écroule
    Un temps infini s’écoule
    tic tac tic tac

    Je m’allonge alors paisiblement
    Dans ce champs de blé

    Je choisis de rester là
    Je sens que la folie me gagne
    Je n’en ai cure

    Je m’envole alors avec le vent
    Dans les brumes, dans les dunes
    Au sommet des monts, au creux des clairières
    Au-delà des barrières et clôtures
    Je suis libre
    Je vais bien
    Etrange ?

    Je viens de comprendre
    Tu t’es fait vent
    Je ne vole pas seule
    Tu es là
    C’est toi qui murmure à mon oreille
    C’est toi qui me caresse

    Que c’est bon…

  27. Bonsoir, ceux qui ne dorment pas encore !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Ossiane a testé
    La clôture électrifiée
    Attention au jus

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Heu (comme dirait Bourrache)
    Pas eu trop le temps aujourd’hui d’écrire…

    Biseeeeeeeeeees électriqueeeeeees

  28. Test ? Ossiane ? quel est ce test que nous ne saurions voir ?

    Et pour revenir au roseau pensant !! tête bien faite , Blaise ne t’en déplaise
    Les deux arbres veillent entre les clôtures de l’esprit étroit et même si » bel « homme se perd Annick , Bel Ami , mon ami ou beauté persane que me prètera Leila
    Et honni soit qui mal pense ….
    Un grand salut ! Dames et damoiseaux de chez Ossiane notre Persane à partager recluse en son damier
    AA

  29. Bon, je subis la censure…SOURIRE… impossble d’écrire..
    TU SAURAS PAS LA FIN, Thierry, sourire… C’était que gentil!
    continue à être toi, tant pis si mon cerveau réduit ne suit pas…

  30. Pour ceux qui aiment bien le vin :

    Le jus de la clôture
    C’est comme le
    Jus de raisin
    transformé en vin
    Si on le coupe
    On le sent point !
    Et si on le sent
    C’est qu’il passe bien !

    Rebiseeeeees

  31. Leurs lèvres douces
    Liment ce fil barbelé
    Et la belle dévoile
    De la feuille de vigne
    S’ose s’aimer tout de bel
    En tendres voluptés

  32. Tant pis annick, j’aurais voulu connaître la suite et ne pas prendre la fuite
    ta gentillesse me touche et encore désolé de jouer les embrouilleurs de cru
    mais c’est malgré moi qu’un naturel taquin revient, rien de bien conséquent.

  33. .
    Petit coucou rapide…

    Le damier, le damier… mais oui mais c’est bien sûr…sans doute inconsciemment… une façon de me rappeler qu’il faut que je l’aboutisse. Il est bonne voie ; j’attends encore quelques retardataires et il sera complètement rempli 😉

    >Regard, ces blés et vignes transportent ta plume… et aspe aussi 😉 C’est sans doute moi avec ma tenue de camouflage pour ne pas effrayer les hôtes de ces lieux 😉

    >thierry, pas de gros manseng ici mais du chardonnay, du pinot noir et du pinot meunier pour le champagne 🙂

    >marc, si, si, il faut oser et passer par-dessus la clôture;-) Fi des frontières !

    >hello, phil, toi ici 😉 Plaisir de revoir en passant passeur de talent 😉

    >arletteart, c’est joli ce que tu as écrit. Le test, c’était pour Annick qui n’arrivait plus à rentrer de commentaires sur le blog. Tout est rentré dans l’ordre maintenant 😉

    >beaux poèmes aux multiples approches, vincent !

    >welcome back, sweet annick 😉

    >salade, ferme… oui mais encore 😉 Je n’ai toujours pas ta réponse pour le damier…

    >monique, tu as l’art de toujours trouver ce qui va enluminer ces notes 😉 Etonnante rencontre avec cet artiste hors du commun. Il y a toujours beaucoup de signes dans les paysages. Intelligent ce Pascal 😉

    >bonbonze, alors, elle est belle la vie 😉

    >pierre, je sens derrière tes mots que tu connais bien la campagne pour l’avoir souvent arpentée 😉

    >leila, je n’ai jamais dit que tu étais acido basique. Je note simplement que tu fais souvent de belles correspondances entre les facettes d’un paysage et le vécu. Ne pars surtout pas vrille dans les vignes, tu risques de te faire mal 😉

    >bourrache, pétillant poème plein de vitamines C dont on a bien besoin 😉

    >hello, Emma, plaisir de te voir ici 😉 Couleurs grogées de sève, de suc et de soleil en cette fin d’été là.

    >coucou claudie, merci pour ton bel haïku coloré et vitaminé 😉

    >Patricio, belle sensualité de ton poème, merci de ton retour 😉

    >merci anne, si mes photos peuvent donner un peu le moral, ça me fait vraiment plaisir 😉 Bises.

    >Tu écris bien jean. Ca fait longtemps que tu t’es lancé dans l’écriture ?

    >nigra :
    Une très jolie surprise de te voir là surtout avec un si beau poème qui révèle ton style si personnel d’écriture ! C’est tendre, beau, émouvant et tes mots sont si simples en même temps, un ravissement 😉

    >christineeeee, je ne suis pas très téméraire vis-à-vis de ces choses électriques. J’ai préféré goûter le raisin qui était à son apogée à ce moment là 😉

    La bise à tous, bonne nuit, à demain sans doute tard …. grosse journée prévue.

    Ossiane
    .

  34. Bon courage pour ta grosse journée Ossiane
    Hey Phil, ca fait plaisir de te retrouver. Bises et bonne journée l’équipage 😉

    Lumineux champ
    Deux couleurs
    La terre est bien vivante
    Le blé mûr du soleil a doré de son âge
    Les coteaux encore verts
    Et les mains du labeur enserrent celles de l’amour
    Puis s’allongent côte à côte
    Le père et son enfant

  35. Bonne journée bien remplie ossiane, bonjour à l’équipage et évitons de nous couper aux barbelés 😉

  36. ==C=l=ô=t=u=r=e==

    …, au sol les piquets enfoncés dans les blés
    barrière inventée par le temps
    aux pas innocents des vagabonds
    glaneurs de gerbes
    fraîchement fauchées
    clôtures fermières
    des terres protégèes
    aux oiseaux de passages
    épouvantails des campagnes sacrifièes
    aux moissonneuses bâteuses
    des greniers et des silos à déborder
    rendements calculés
    clôtures des cours
    ventres affamés … dans un joli champs de blés…

  37. bien peigné
    ou bien ébouriffé
    ca ne change rien
    j’suis mal attiffé

    bonne journée

    le clezio « les enclos en breton » comme quoi certain nom ne predestine pas à l’enfermement

    extrait d’une interviw dans le nouvel obs

    JMG Le Clézio. – Vous avez raison. Je vais souvent dans un petit village du Morbihan dont ma famille est originaire. J’ai l’impression de retrouvailles. En breton, «le clezio» veut dire «les enclos». Ils me protègent. Plus je vieillis, plus j’aime à me retrouver sur cette vieille terre. Elle me fait vibrer. J’aime l’océan, la langue bretonne. Et puis j’ai l’esprit un peu lent, méditatif, la Bretagne me convient bien.

  38. Solo d’ombres

    Maintenant c’est le noir
    Les mots c’était hier
    dans le front de la pluie
    à la risée des écoliers qui
    traversent l’automne et la
    littérature
    comme l’enfer et le paradis
    des marelles

    Tu prêchais la conversion pénible
    des mesures agraires
    à des souliers vernis
    des sabreuses de douze ans
    qui pincent le nez des rues
    et giflent la pudeur
    des campagnes étroites

    Tu prêchais dans les flammes
    du bouleau du tilleul
    à des glaciers qui n’ont
    pas vu la mer encore
    et qui la veulent tout de suite
    et qui la veulent maintenant

    Maintenant c’est le noir tu
    changes un livre de place
    comme s’il allait dépendre
    de ce geste risible en soi
    que le chant te revienne
    et détourne enfin
    avec la poigne de la nuit
    le cours forcé
    de ta biographie

    Guy Goffette

  39. ==C=l=ô=t=u=r=e===e==C=l=ô=t=u=r=e=
    ==C=l=ô=t=u=r=e====C=l=ô=t=u=r=e===
    e e
    == ==
    e ༆༂ཚ ཛྷ ཞ ཟ མ བྷ ཕ ༈ ༖ ༕༔༓ e == ==

    e ༒ ༑༐ ༀ ༀ ༶༊ e
    ==
    == ༆༂ཚ ཛྷ ཞ ཟ མ བྷ ཕ ༈ ༖ ༕༔༓ e
    e ==
    == ༒ ༑༐ ༀ ༀ ༶༊ e
    e ==
    ==C=l=ô=t=u=r=e====C=l=ô=t=u=r=e===
    ====C=l=ô=t=u=r=e====C=l=ô=t=u=re==

    Tibet.

  40. Au fait Nigra j’aime

    Leilà…que de vie déchirées sur ces les barbelés de la haine

    Ossiane bon courage

    Etre à l’extérieurs, est parfois le pire enfermement!
    jouissant  une apparente liberté de mouvement
    l’exil, les vivants en équilibre sur la margelle vespéral
    iront rejoindre la terre loin leurs racines ancestrale;

  41. Et pourquoi pas le clos Lucé, pas uniquement paré par l’ambroisie
    si près de cette belle Amboise enjouée
    qu’on voudrait lui donner des goûts de framboise

    Enclos pour pastoralisme de rigueur

    Bel extrait marc, avec ce pâtre des mots
    qui ne les envoie pas paître
    et de la misére du monde ne saurait se repaître

  42. une note positive

    de prevert

    un poete dont je lis et relis les textes

    PATER NOSTEF

    Notre Père qui êtes aux cieux,
    Restez-y!
    Et nous nous resterons sur la terre
    Qui est quelquefois si jolie
    Avec ses mystères de New York
    Et puis ses mystères de Paris
    Qui valent bien celui de la Trinité
    Avec son petit canal de l’Ourcq
    Sa grande muraille de Chine
    Sa rivière de Morlaix
    Ses bêtises de Cambrai
    Avec son océan Pacifique
    Et ses deux bassins aux Tuileries
    Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
    Avec toutes les merveilles du monde
    Qui sont là
    Simplement sur la terre
    Offertes à tout le monde
    Eparpillées
    Emerveillées elles-mêmes d’être de telles merveilles
    Et qui n’osent se l’avouer
    Comme une jolie fille nue qui n’ose pas se montrer
    Avec les épouvantables malheurs du monde
    Qui sont légion
    Avec leurs légionnaires
    Avec leurs tortionnaires
    Avec les maîtres de ce monde
    Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs
    reître
    Avec les saisons
    Avec les années
    Avec les jolies filles et avec les vieux cons
    Avec la paille de la misère pourissant l’acier des
    canons.

  43. Marc, je ne connaissais pas ce texte de Prévert et qui m’inspire, merci;

    Notre père qui êtes aux cieux
    Répondez-donc à mes questions
    Sur la terre ça ne tourne pas rond
    Les Écritures vous disent puissant
    Je soliloque esprit pensant.

    Des pailles multicolores
    Dans le trou du canon
    L’obus sera feu d’artifice
    Des lumières pour tous les enfants.

    Je vous salue aux cieux, vous que l’on adule, bras en armes
    Qu’on tue, sous vos bénédictions, signatures au sang d’innocents
    Derrière la clôture de deux nations, il y a des fronts tiers innocents
    Masse mouvante au gré de la guerre, derrière la muraille des cœurs.

    Montrez-vous, yeux amande, toi farouche, au corps nu
    Le légionnaire arrêtera de baliser les tortionnaires
    Les malheurs du monde coquelicots s’arrêteront à mon seuil
    Pour écouter des notes d’espoir.

  44. pour enfouir nos rêves
    qui s’effritent à nos caresses
    bout de domino

    nœud de domino
    demi-nœud ou de plein poing
    souvenirs noués

    dominos retiennent
    l’entrecroisement des POiNtS
    chacun sur lui même

    tout ces dominos
    lâchés au ruisseau des eaux purs
    hors de mes archives

    et pour que je vive
    au loin de la dictature
    de chaque domino

    ce mot domino
    je l’aime comme mon propre reflet
    tout en le fuyant

  45. C’est paisible
    Un champ
    Cela pousse
    Tout simplement
    Alors je me pose
    Et regarde émue
    La douceur de ses courbes
    A la Nature en formes
    Et l’oeil déjà se ferme
    Voyage au fond de lui
    Devant ce paysage splendide
    En belle de vie
    Les roseaux sont paisibles
    Les arbres sur leurs racines
    Tout est paisible de temps
    Si belles récoltes d’amour

  46. ==C=l=ô=t=u=r=e==
    ************************CLOTURE // C/L/O/T/U/R/E/ // CLOTURE**********************

    pAuL FoRt /:

    Le bonheur est dans le pré

    Le bonheur est dans le pré, cours-y vite, cours-y vite.

    Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer .

    Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.

    Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.

    Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite.

    Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.

    Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite.

    Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.

    Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite.

    Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.

    De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite.
    De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.

    Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.

    Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !

    Paul Fort

  47. clôture, enclos doré des doutes éphémères
    barres parallèles aux lignes d’horizon
    fraîches et bien dressées dans le vert des vergers ensoleillés
    d’or et de vermillon
    fugue malheureuse
    tu t’es retrouvé
    face à la clôture…

  48. Les doutes mènent à la clôture et la clôture entoure les choix à faire.Faits.
    La vie est belle, la laideur est en nous.Souriez vous êtes aux champs du bonheur.
    Merci Annick et Aspe.Très joli texte nigra.

  49. Le bonheur est dans le près
    mais juste à la bonne distance
    pour que sans insistance
    on évite tous les excès

  50. Sont-ils bien alignés ces ceps sur leur rangée
    On y voit la culture trancher sur la nature
    Comme sur une ancienne page d’écriture
    Parmi les gribouillis premiers batons tracés

  51. Comment peut on s’en ficher
    de tous ses piquets
    sans afficher une préférence
    même si ce n’est pas la garance

  52. Réponse Thierry:

    ÉCOUTER LE VENT!
    ÉCOUTER SON COEUR!
    ÉCOUTER LES AUTRES!
    ÉCOUTER SA RAISON!

    T’as plus qu’à chanter « Am stram gram pique et pique et … » à chacune de mes propositions.Tu verras bien sur quel pétale de marguerite tu tombes!)

  53. La clôture est comme une rature
    qui nous jette en pâture
    épuisant de la nature
    la divine ossature

    L’acacia fait de bons pieux
    pas une croyance des cieux
    ça soigne bien les yeux
    tiré au cordeau entre deux

  54. Leila
    Désolé si j’ai commis un impair
    je ne suis imperméable à rien
    et mon language connoté joue
    parfois des bémols étranges
    pour le virage acido basique je faisais simplement référence aux noms de ces
    espèces colorées qui virent quand on passe d’un pH acide à un basique
    ou inversement et si l’encre de ma plume a pu receler une impression amère
    j’en suis peiné et contrit, il y a maldonne car il n’en est rien.

  55. Un pied de vigne
    C’est si vieux des années
    Tout gris de vie
    Nu sans certitudes
    Jamais
    Du futur millésime
    Et elle la jeune graine
    Chaque année semée neuve
    Découvre à mesure
    Les aléas du temps
    Toujours
    Le maître de l’instant

  56. Chaque chose à sa place
    Et un lieu pour chacun
    Ce serait bien trop beau
    D’aises sur terre
    Alors le vent coquin souffla
    Sur la semence de blé
    Qui alla se nicher
    Entre deux pieds de vignes
    Et depuis ce jour là
    Des petits épis douce chorale
    Chantent la mélodie du temps
    Et s’ennivrent Ô bel présent

  57. Un roseau rêve il se souvient
    Un épi de blé
    Un jour
    On s’approche doucement
    La main se rapproche
    Et cueille un bel grain mûr
    Que la dent croque
    La langue savoure tout ce vert
    Et
    Un roseau pense il se la coule douce
    Un grain de raisin
    Un jour
    On se sent attiré vivant
    L’autre main se donne
    Et détache un bel grain noir
    Que la bouche accueille
    Le palais apprécie tout Ô temps
    Et
    Un roseau rêve qu’il pense
    Manger un petit pain aux raisins
    Croustillant de vie

  58. Coucou Leila, et bel après midi Marc et chacun…

    Douce méditation
    Si belle invitation
    Devant ces champs
    C’est émouvant
    De plein de vie
    Sans un cri
    Juste la bise
    La table est mise
    Du vin du pain
    Pour tous chacun

  59. Assis devant ces pieds de vigne
    Près de ce champ de blé
    C’est là qu’à deux
    Ton ventre rond si beau
    Douce promesse à venir
    M’a fait mon plus cadeau
    Un petit coup contre ma main
    Qui s’est regardée toute muette
    Si attendrie devant la vie
    Une graine de vie en sol en ventre
    C’est grand de vie dans son mystère

  60. éveil domino
    poserai dans l’œil ouvert
    mes POiNtS las d’écrire

    je somnole en rouge
    tu dors sur mes dominos
    un chemin d’amour

    je t’aime affolée
    rouge-gorge sur la branche de lierre
    domino d’espoir

    paresse dans mon cœur
    dominos me sont comptés
    comme une marguerite

    ah! mon bel amant
    destin met tes dominos
    pour m’estampiller

    mon cœur ballerine
    cygne au lac des dominos
    danse sans ses chaussons

    tantôt rêve de blanc
    tantôt le rouge de tes POiNtS
    point noir dominos

    mon amour hanté
    s’éternise aux dominos
    au rouge de tes POiNtS

    deux cœurs abrités
    dominos abandonnés
    aux toiles d’araignées

    mon cœur est posé
    sur la margelle domino
    au puits des amours

    le temps manivelle
    prend le sceau des dominos
    les points pleurent en pluies

  61. Ce qui est merveilleux avec les mots c’est le pouvoir de suggestion;
    On ne sait pas si j’ai écrit: orage en pensant zut je dois rentrer, ou peut être que je pense à deux êtres courant heureux sous la pluie, ou à la voiture en me demandant si je ne vais pas être foudroyé malgré ma caisse Faraday.

    Ossiane a cela de magique de nous faire parler…euh..écrire on va dire.
    Des années j’ai croisé le matin en allant au travail, un vieux monsieur qui posait son vélo contre un mur blanc en brique et tout les matins il rentrait au bistrot.C’était son activité du matin.
    Bein moi, sans vélo, je passe au bistrot d’Ossiane prendre mon verre d’apéro, bon à cette allure, j’ai un cahier d’abonnement ou suis saoûle de mots, maux? Quoi qu’il en soit elle nous offre de quoi faire le pain et le vin.
    Thierry, cooooooooooooooooool de quel impair s’agit-il? On parle tour de Babel parfois ici, les textes des uns et des autres sont emplis de vie, parfois de réalité, j’aime vous lire, imaginer le sens donné par chacun à tel ou tel écrit ou tout simplement vous lire pour le plaisir.Y a des nouveaux venus salut à tous, suis Leïla, agitateur public!!!))).

  62. attirance

    les collines orlent le ciel
    de leurs courbes sensuelles,
    l’orve des blés murs frissonnent
    Sous la caresse du vent,
    Les arbres se dressent fier
    Face à la démone automne,
    Des nuages, une force indicible
    Traverse et trouble mon corps
    La terre est une belle femme
    Qui me tourne sans répit la tête

  63. Comme c’est joli, Marc, j’aime beaucoup, c’est fort doux et sensible,
    coucou l’agitateur, et il est l’heure de me plonger dans ma toto qui me mène en bas du côteau…vos jolis textes font du bien, il y a ces jours où il faut se remettre du soir d’avant agité in home…belle fin d après midi!

  64. Je te cite Leila,
     »Ce qui est merveilleux avec les mots c’est le pouvoir de suggestion;… »
    et c’est aussi douloureux, parfois, quand on rentre en plein dans les mots et qu’on croit tout ce qui est écrit….moi, quand jelis, je plonge dedans, d’abord, puis, je relis avec distance…mais je suis si limitée en lectures, c’est impossible de penser être certain de lire un texte tel qu’il souhaite se donner, et d’ailleurs, peut être souhaite t il se donner de multiples façons…

  65. Clôtures et prés carrés
    ne retiennent le vent
    qui passent sur les blés
    et les rêves amarrés
    font naufrage souvent
    d’orages accablés

    pour moissonner l’or des couchants
    que ta faux soit de ton coeur le chant

    les oiseaux n’ont souci
    des bornes des enclos
    ils vont à tire d’ailes
    nul ne les tient à merci
    libres à peine éclos
    seul le ciel les appelle

    pour voir fleurir dans le ciel les étoiles
    que ton âme à la nuit ôte ses sombres voiles

    l’horizon est sans fin
    qui se perd dans la mer
    la terre ouvre aux océans
    le large les grands chemins
    ports balises ou amers
    sont gardiens du néant

    pour connaître l’ivresse des aurores d’avenir
    que ta soif s’abreuve aux sources du désir

  66. Je ne sais pas faire autrement que d’écrire ma propre vie.C’est Marc qui me l’a dit…écrire, écrire pour….au fait pourquoi?
    C’est de l’oxygène? Avons-nous tant ce besoin vital d’écriture comme un besoin pour guérir les avulsions de nos cœurs?

    Les clôtures j’en connais un bout.Mais j’avais les tenailles dans la tête, soldat rose dans un magasin de grands enfants!!)

  67. ==C=l=ô=t=u=r=e==

    partir , partir léger par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==
    dans les champs aux blés mûrs
    dans les vignes
    de grappes vermeilles
    partir l’oeil ouvert des bonheurs du monde
    toujours par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==
    matins de rosée
    dans les coquelicots enchantés
    sur le grand chemin
    farandole frénétique
    des mots appris à l’école
    des quatre jeudis**
    « le bonheur est dans le près… »

    **(mercredi)

    «  »# Fort joli rappel, Aspe, merci…

    Le bonheur est là
    Juste Là
    En toi
    Saisis t’en
    Et souris
    Rédigé par : Annick | le Jeudi 20 novembre 2008 à 13h59 | Alerter «  »

  68. Hello du soir !

    partir , partir léger par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==

    Les clôtures….

    Cela me rappelle l’époque où mon Gecko de fille, passionnée d’aviation, prenait des cours de pilotage… Je l’accompagnais souvent, en place arrière, et prenait part ainsi aux évolutions de l’avion !

    J’ai souvenir d’une séance un peu musclée : l’exercice était de faire des simulations de panne moteur… avec atterrissage (fictif) dans un champ choisi avec discernement au milieu de la campagne… Exercice difficile mais très important car il faut être prêt à toute éventualité dans ce domaine !

    Des montées, des descentes, des virages un peu serrés… et le clou du spectacle : l’avion qui fait du…. Saute clôture !

    Gecko en a tiré un petit dessin….

    Suivez le lien !
    _____

    http://3.bp.blogspot.com/_30E2V-5E6Nc/SSW9ewT8RkI/AAAAAAAACGE/f643067OFq0/s1600-h/saute+cloture.jpg
    _____

    Je crois que le dernier « posé » s’est terminé pour moi…
    le nez dans le sac en plastique !

    Biseeeeeees de Christineeeeeee

  69. Entre les ruades de ton bel étalon
    et les loopings de ton avion
    Serait- tu Christineee la reine de la voltige ??

    cet après – midi nous parlions en cours du fameux cheval Han chinois et dans son élan rapide et léger il touche les nuages .La légende ou le mythe le nomme Cheval Céleste
    Pour sauter la clôture d’Ossiane c’est idéal
    Régal de vos mots qui bondissent aussi haut salut à Marc Thierry Leila Annick Vincent Amichel ….et tous ,n’est pas eu le temps de remonter plus loin à revoir ce soir
    Amitiés du soir
    AA

  70. C’est un plaisir de vous lire,
    ahlala, Christineeee, comment fais tu, je serai incapable, j’ai le vertige du ciel….
    j’allais mettre un mot, aspe, et le tel sonna en amie,

    « partir , partir léger par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==
    dans les champs aux blés mûrs
    dans les vignes
    de grappes vermeilles
    partir l’oeil ouvert des bonheurs du monde
    toujours par dessus les ==C=l=ô=t=u=r=e==s==
    matins de rosée
    dans les coquelicots enchantés
    sur le grand chemin
    farandole frénétique
    des mots appris à l’école
    des quatre jeudis**
    “le bonheur est dans le près…”

    tes mots sont mon programme de vie, aspe,
    coucou, arletteart…

  71. Un champ
    Un simple champ
    Et déjà sa joaillerie
    A ciel ouvert
    La toto sa délicate
    Se pare son oeil brillant
    Elle et la Nature
    C’est l’amour
    A l’état pur

  72. L’amour à l’état pur….hum…. c’est quoi? De jolis mot?

    A l’école des mercredis
    Les bottes de paille ont verdi,
    Pourtant coupé aux moissons
    Le blé se voudrait fécond.

    Bel univers que la paille, il y croît peut être pur,
    L’amour dans tous ses états
    Et l’amour à l’état pur, c’est quoi?c’est quoi? C’est quoi donc?
    Leïla!! Cherche hors des clôtures
    Avant que de ses zébrures
    L’orage n’estampille ton nom!!))

  73. l ‘amour à l’état pur, c’est l’amour dans tous ses états fort bels purs, car chaque facette est jolie en cistal diamant de l’amour….

  74. Le seul amour auquel je crois c’est celui d’un enfant.
    Le sel amour pour un homme est sel et sel de miel enrobé.

  75. C’est joli ce que tu écris, Leila,
    oui, l amour d’un enfant c’est grand de ses petites quenottes, j’ai été comblée…
    Je mettrai un bémol pour tes mots qui suivent, «  » » »Le sel amour pour un homme est sel et sel de miel enrobé. «  » » c’est peut être pour la majorité mais le rare existe avec son coeur d’enfant intact de beautés….

  76. Photo 1 Les blés chahutent.

    Photo 2 Avalanche de vert sur moisson dorée.

    Photo 3 Sillons au râteau de Gargantua (n’importe quoi Leïla!)

    Photo 4 Phragmite, dynamite en doses légères, explosion de joie.

    Photo 5 Deux arbres se racontent tous les amoureux passés sous leur ombre depuis des siècles…y a de quoi dire! Mais vu leur tête ces deux troncs, ils sont jeunots.

    Photo 6 Épinards à la crème sur un pain de mie au miel))

  77. sillonner la vie
    parcourir le chemin
    un portrait
    des traits de caractère

    champs de mon enfance
    des mots en épis
    des grappes gorgées de souvenirs
    une vague d’or ondule

    parfum des quatre saisons
    joie pure innocence
    se poser un temps
    aimer tout simplement

  78. .
    Après être passée sur la case vigneron, me voici sur la case Clôture 😉

    Merci pour vos bons souhaits, je vais pouvoir un peu souffler ce week-end 😉

    Très sympa que la clôture ait recueilli votre attention poétique

    >Merci Alice pour ces beaux poètes que tu nous fais découvrir..

    >mais si marc, tu es bien attiffé 😉 Je ne connaissais pas ce poème de Prévert.. Ton poème attirance est superbe !
    >aspe, superbe !

    >beau poème fécond, lou !

    >leila, bien joli ton champ clôturé 😉 Je me demande comment tu as réussi à rentrer tous ces signes 😉 Tchin tchin leila, je ne le fais pas exprès de vous faire parler 😉

    >hello feu roméo, contente de te retrouver en ivresse 😉

    >vincent, jeux de dominos, jeux avec les PoiNtS bien mystérieux et beaux poèmes 😉

    >annick, tes méditations dans la vigne sont d’une grande douceur.

    >merci jean ! J’en déduis que tu vis dans le sud 😉

    >merci thierry pour tes déclinaisons de piquets en paquets;-)

    >Beaux poèmes lumineux qui te ressemblent véronique!

    >amichel, quel poète tu fais !

    >christine, vous avez décidément tout fait dans la famille 😉

    >Bonjour et bienvenue Michèle;-) Merci pour ce joli souffle poéque. Je vous invite à nous rejoindre.

    >arletteart, je connais bien le cheval han 😉 Va voir là.
    https://blog.ossiane.photo/2007/07/16/impatience/
    https://blog.ossiane.photo/2007/07/13/liberte/
    https://blog.ossiane.photo/2007/07/11/orient/
    .

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