Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Une brindille
des rides d’inquiétude
fétu de paille
◊ Sur la Loire…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Une brindille
des rides d’inquiétude
fétu de paille
◊ Sur la Loire…
SUPERBE… J’aime cette peau irisée
Un ventre métal
Frissons autour du nombril
Soupçon de plaisir
***
…………….r
A…………i
…u…….o
…..r …v
…….e………j..e……………..l..e
……………………m’……….o
……………………….e….v
………………………….n
………………………..B…e
……………………………….l
…………………………………l..e…………..r
……………………………………………………o..u
………………………………………………………….t..e………..à……….toi
…………BISOUS
L’eau qui s’écoule, le temps qui passe. Troublés.
Ossiane, je t’ai incluse dans un petit jeu, si tu l’as déjà fait, mes excuses ! Puéril, mais amusant. C’est sûr racines.
« Là où la peau est plus tendre,
Juste à côté
De ces grains d’or et d’ambre… »
Jean-Pierre Kernoa pour la chanson de Maxime Le Forestier « Là où »
friselis au ton indécis
du gris au mauve, ou beige,
ou doux comme une gorge d’oiseau,
mais lui, posé là comme un bouton
pour retenir la draperie
ou répondre aux fronces sombres
ou faire chanter le tout,
bien net sur cette tendre mouvance,
lui il est blanc et irradie
L’assiciation « Peau » et « eau » m’évoque un tableau de Dali: « Dali à l’age de six ans, lorsqu’il se croyait une petite fille, soulevant la peau de l’eau pour voir un chien dormant à l’ombre de la mer. ».
Joli titre non ?
Comme c’est joli, le titre, la photo, le haiku,
le velours de la peau, ses ondes qui s’en échappent, de la vie qui se donne, à fleur de peau, du bout de ses pores sigulières…
___
Douleur de l’enfant
Le gris de l’amour fini
Coeur tout chiffonné
___
Le ciel en gésine
la Loire en chagrin
un oiseau songeur
Une onde abstraite …
Frisson du corps…
Ventre de palpitation souterraine …
C’est beau, kaikan…bel soleil à chacun’e’….
La caresse du soleil, le calme
Fends son cœur et son âme
Comme une étrange lame
qui gangrène cet être infâme.
Il se sent tellement vivant
Dans les entrailles du tourment
Singlé par le froid, le gris, le vent.
Tout lui semble beaucoup plus ardent.
Il se gausse en riant de la mort
Et offre volontier son jeune corps
A cet ennemi qui vorace le mord
Et glouton insatiable le dévore.
Il fuit l’amour comme la peste
Et le repousse d’un simple geste
Il parcours le monde le cœur leste
Il ne s’aime pas, il se déteste .
Retour d’un ami cher !
Soleil de mars les chats qui hurlent à l’ amour
Pour moi ce sera « envies printaniéres »
La peau la mienne estune chair de poules
C’ est le printemps en avance
Nous pourrions aller chez Prévert à « son grand bal du Peintemps » une balade avec les habitués.Noisette.
C’est une belle idée, Noisette, alors…
je savonne ma plus jolie robe, je la sèche au soleil, sa soie se translucide de belles vapeurs, ma main la touche si fragile, et mon corps se frissonne à l’avance de cette précieuse étoffe au goût de la vie posé sur ma peau si blanche d’hiver dedans, et la robe s’illumine, et la peau prend le soleil et la main serre une maiin, et la robe s’écarlate, et la peau se frémit et le printemps est bel, comme ce bal est beau, juste nous sur la piste, nous tous à fleur de peau…..
–
Je peins sous la peau
Quelques gouttes de couleur
Au gré du ciel une palette
–
Un lien vers un poète dont le titre d’un recueil s’appelle si justement « La peau »
http://www.jeanmetellus.com/
–
Agréable après-midi à tous
c’est tendre, Alix…
A fleur de peau
Mon amour
Juste à fleur de peau
bel aprem pour le meilleur..
« Qu’on pense seulement quelle activité vigoureuse, sinon violente, il fallait déployer autrefois pour marquer cette surface physique qu’est la peau d’un animal. Il fallait la briser, la malmener, la blesser pour ainsi dire, avec un instrument particulièrement pointu. L’écrivain attendait au-dessus d’un macchabée de bestiau que la visible enfin se libère. Et tout projet d’effacement impliquait qu’on malmenât plus encore la surface : les scribes médiévaux, dans leur effort pour effacer les parchemins, devaient recourir aux pierres ponces et autres grattoirs. L’écriture représentait donc toujours un exercice physique éprouvant – écorchant forcément la surface sur laquelle il se pratiquait. Ecrire procédait d’une chirurgie invasive. L’écrivain était un bon boucher.
J’écris à l’écran, je n’ai plus besoin de toucher pour sentir, j’effleure seulement. Mon écrit est de la graine de traces. Il est eau. L’écriture aujourd’hui, moderne poétique de la peau, n’écorche plus le papier. Fi des parois scarifiées. Elle se tient loin du manuscrit, du parchemin, de cette peau de veau mort-né, encore sanguinolente, dont le vélin tira sa palpitante origine. Elle n’est plus une écriture mordeuse de chair, qui tatoue le texte sur la peau des livres – et c’est pourquoi d’ailleurs elle se mémorise si mal.
Elle dit qu’il n’est plus nécessaire de faire saigner la peau pour que l’écriture suinte vive, elle procède virtuellement, elle s’inscrit à l’écran liquide.
L’écriture est bain. »
Régine Detambel / Petit éloge de la peau / Edts Gallimard Folio p.104 – 105
http://remue.net/IMG/arton2024.jpg
je ne maîtrise pas mon pouls
Dans le reflet de ses yeux
S’y mire un monde merveilleux ;
sa chevelure blanche dorée
éclaire mes fades journées
sa peau au parfum délicat
absorbe tous mes tracas
sa bouche son petit nez,
ne font que m’inspirer
son front ses oreilles,
font de moi une abeille
qui butine de baisers
délicats, sa peau ridée
comme au premier jour
jusqu’au dernier jour
depuis toujours
pour toujours
j’en ai la chaire de poule.
merci Maria D pour ce fort beau texte, c’est fort beau aussi, Marc….
Tu m’as serrée la main
Si fort de fort
T’es entré dans ma peau
Mon chaque jour si bel
Ossiane
Ton haïku-calligramme nous enveloppe de douceur!
Onde palpitante
Ta peau frémit de plaisir
Sous ma caresse
Un bonjour amical à tous et …bises
Doucement avancer
Revoir ton toi de peau
Te regarder si bel
En intérieur si beau
Mon amour
Que je t’aime
mes vos poèmes m’évanouissent de si bel….BISES Claudie.
Juste ton doigt posé
Et l’onde me savoure
Doux clapotis de chair
Fétu
Si petit, si ténu,
Porté
Par la risée
Emporté
Vers d’autres destinées
Qui es tu ?
De Blé, d’Orge ou d’Avoine
Sur ton pied bien dressé
Vers le ciel élancé
Au milieu d’un champ
Tu es né
Quelque part…
D’un coup,
La faucheuse est passée
Mais toi, le plus malin
Echappé de la moiss-batt,
Tu as pris le parti
De courir la campagne,
Balade au gré des vents,
Envolé,
Porté par les courants ascendants,
As terminé ta course
Quelque part…
Au milieu de la Loire,
Ton nouvel océan,
Au gré des risées,
Destination
Quelque part…
Mais la mouette est là,
Elle t’a vu !
Va te saisir du bec
Et te mettre
Bien au chaud
Tout au fond de son nid !
Quelque part…
Alors, pas d’inquiétude :
Chouette !
Te voilà
Couette
Pour
Mouette !
Biseeeeeees éreintéeeeeees !
Chère Ossiane, nous voguons sur des espaces métamorphosés, engloutis par l’imaginaire, digérés par la paroi des rêves… Flou où se donne à voir l’étrange…
Annick : j’essaie de m’imaginer la douce musique d’un « Doux clapotis de chair »…
Clin d’oeil et sourire.
L’écran – Maria nous le glisse à l’oreille – serait-il une nouvelle peau, immatérielle et insensible, sur les laquelle nos mots, en fantômes, se manifestent, aussitôt dessinés qu’évaporés?
La peau à fleur d’eau
une langue de sable
que caresse le flot
On ne sait plus..on est perdu…on avait envie de caresser la peau de ce pachyderme et…on hésite..on trouve ce dernier pas « chi beau » que cela..on est alors inquiet evidemment !!!
Vous connaissez la suite…nos certitudes sont balayées tels des fêtus de paille..les rides apparaissent..et on se retrouve …fragile comme une brindille…devant l’oeil ouvert..On n’a plus qu’à se réfugier dans sa tour d’ivoire..vulnérable et sans défense..Ce Blog est tout simplement terrifiant…!!
Clin d’oeil et sourire, Bourrache….heinhein…
Ma peau garde intacte
Le joli arc de ton toucher
Si belle trace présente
Encorps en passé du naître
Comme l’allumette splitche
Sa flamme sur la boîte
Ton doigt a allumé mon ciel
A fleur de peau
Echange
Parcouru les déserts,
Les pierres aux dents de feu,
Les glaces flamboyantes sous les yeux de l’été.
Parcouru les milliers de rêves
Et de cauchemars.
Avec ma peau
Me croire unique.
Les nomades ont parlé, leurs mains claquant
Comme des vents furieux,
Les peaux bleues…
Dans la source première,
Touchées les ombres des forêts,
Leurs peaux d’arbres et de bêtes.
Et tout cela
Senti, frissonné, dans mes plis de marées
Et d’écorce.
Est venu le temps de l’échange
Et j’ai senti, contre la mienne,
Ta surface d’humain.
L’Autre devenant Toi.
Ta chaleur, toi, toutes tes couleurs du monde, toi, tes parfums de forêts,
D’océan, de ville et de marais. Toi.
Ta surface d’humain contre la mienne
Silence
Belle soirée 🙂
Paysage encore trouble et le pied peu marin je m ‘aventure péniblement sur les eaux douces du fleuve aux couleurs pastels pour un baiser de plumes
__
Sur la vague du temps
Un oiseau s’est posé
Dans le creux d’une ride,
Au bord de la lagune,
Escale de trois plumes,
Dans la brise du vent,
Sur la paume du fleuve.
Douceur d’une caresse
Tendresse douloureuse
D’un geste abandonné.
Qui ne dira jamais
La belle usure du temps
Des lèvres sur la joue ?
Au baiser de l’amour
Rappelle-toi souvent
Les doux mots de la peau
Inscrits dans tes entrailles
Sur la vague du temps.
Hé oui avec le temps on se trouve pas si belle ce ne sont plus les belles années ,ouimême reduite a sa plus stricte expression ,nous ne nous retrouvons pas enfermée dans une tour d’ ivoire Avec tres peu de force pour ne pas dire sans force autre que celle de la volontée Nous pouvons vivre et même finir avec des rides que je n’ ai absolument pas honte.Ce n’ est pas moi qui ai voulu cet état d’ ailleur je l’ assume ,c’ est le temps qui m’ aridé .Je vis comme je peut ce n’ est pas tjs évident mais je vis quoique l’ on puisse penser et je ne survis pas J’ assume mon état de personne agée ,comme L Senghor sa négritude .Sans doute il y aura des pas contents pour la négritude .Mais il nous faut justifier nos différences C’ est peut être cela être moderne???Je pense a l’époque ou j’ incris ma pensée pour l’ expliquer
Epoque de tous les progres nous pensons comme a l’ age de pierre.Au risque d’ écoeurer ceraines ames sensibleJ’ aime tjs la vie je n’ ai rien trouver de mieux J’ aime tout le monde cela est mon plus grand plaisir.Noisette.
Avec l’eau, avec la peau,
même frisson parcouru ici :
à la recherche de la source
tu voyages à l’envers
sur les miroirs de sable
Je vais parler pour le type qui vient de monter à bord, comme il tremblerait, tiens, comme elle, cette surface d’eau, en la voyant, et se disant, comme moi tout à l’heure Clémentine, qu’elle est belle. Mais je ne me le dirais pas, je ne pourrais pas, je serais tout à l’écriture de mon récit et je me dirais plutôt, voici ce que je me dirais, il est pâle, il est presque translucide, celui que j’appelle Pierre par précaution parce que son nom, en terrien, non, je n’ai pas pu l’écrire, ça me reviendra peut-être, je l’ai oublié. Je voulais le dire. J’aurais dû le noter dans un meilleur endroit. C’était je crois, non, je ne sais plus. Pierre ça ira. Celui de Tombouctou, qui s’assoit sur un vieux meuble dieu seul sait comment il est arrivé là, et ce qu’il contient, une gare, miniature, peut-être.
La vaste étendue d’eau
A revêtu la peau
De la mue des fonds verts
D’un grand serpent de Mer
Le temps peau de chagrin
Dont on lisse le grain
A la même couleur
Et aussi même odeur
La vie est si peu sure
Jamais bonheur ne dure
Et rien qui ne s’en aille
Comme fetu de paille
Les heures à chaque instant
Tuent nos rêves d’enfant
Ne nous laissant au coeur
Que regrets et rancoeurs
Mais il suffit parfois
Pour vivre avec émoi
Qu’un bel oiseau tout blanc
Passe dans un vol lent
Notre corps fatigué
Retrouve sa gaité
Sa jeunesse d’avant
Dans sa peau d’Océan
Notre âme dans le vent
Danse et suit les courants
Avec des ailes d’ange
Ah! la vie est étrange !
tu me donnes la joie, amichel, c’est si bon de te lire….
Sur la peau de son âme
Des petits traits si tendres
Elle n’a fait que Aimer
Tant pis si cela fait mal
J’ai les nerfs à fleur d’eau
L’oiseau
Et tu me cours sur la surface
De face !
Puis tu me fais des gratouillis
Friselis
Après, de ton bec tout fin
Câlin
Tu taquines mon vague à l’âme
Sésame
Est-ce pour mieux voir au fond de moi ?
Pourquoi ?
Voila, tu l’as bien cherché
Sourcier
Je ne veux plus que tu t’en ailles
Canaille
Mais j’ai les nerfs à fleur de peau
J’ai du mal à trouver mes mots
Et je te porte sur mon dos
Que puis-je te dire alors l’oiseau ?
Te dire… te dire… te dire que tu es très beau !
L’orange pour se manger
Epluche son écorce
La vie pour se l’oser
C’est tendre sa peau de force
Mais sans cesser d’Aimer
C’est le plus bel cadeau
Que la vie a confié
Sur son humble radeau
La peau cette encyclopédie
Qui tient sa vie de son petit être
Des rides, des cernes d’avoir aimé
Et puis aussi des lignes de joies
Dans tous les plaisirs de la vie
Pour lesquels il est bon de naître
Car c’est si bon de s’aimer né
Avant, bien avant, il était une fois
Eh ! madame ! madame !
Tu dis des choses douces
Qui me rappellent en vague à l’âme
Des choses qui se passaient avant
Avant même que je sois enfant
En te lisant
Je sais que j’ai quatre cent mille ans.
Adéenne
Peau lisse
Peau marquée
Frôle moi
Passion dans l’air
Différence de texture
Différence de couleur
Touche moi
Frissons de chair
Au diable leurs moqueries
Au diable leurs interdits
Une et Une
Peau contre Peau
Ose Nous
Temps en suspens
Le temps passé
Le temps fané
Ne compte pas
Pas pour Nous
Union de corps
Hors âge
Orage…
Veni vidi vinci
Dit le diable
Alors,
Prince des mille et une nuit
Après cette nuit…
Sauve toi
Sauve ton âme
Jeune Roi
Envole toi
veni vidi vici
of course….
Ouvrons la peau fragile des mondes incertains…
Un rêve se déplisse.
Le peintre a parsemé le long du fleuve vert, la poudre de sa chair,
L’or fin de son visage.
Elle ne prend point de rides, juste cette patine,
La caresse du temps.
Elle a pour son amant la plus douce promesse
Du regard amusé, d’une tendre patience.
Sois comme herbe légère, jaunie du feu de l’an,
Oubliée par la brise
Et la mouette rieuse,
Au creux du fin courant.
Le peintre de tes jours, aux mains imprévisibles,
Entremêle les notes
Te bercera de chants.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/85/Mona_Lisa.jpeg/385px-Mona_Lisa.jpeg
petit éloge de la peau…
(Régine Detambel, Folio 2 euros)
Oui le sid et c’est très intéressant
Cette nuit bleue de nuit, les étoiles dansaient de folles passacailles.
La Dame de la tour se serait-elle enfuie?
S’agit-il d’une Fugue,
Peut-être en Dos mineur?
>>>>>
https://blog.ossiane.photo/2008/02/29/trois/
>>>>>Rédigé par: Bernard | le Mardi 04 mars 2008 à 07h41| Alerter
___
Instant magique au réveil.
Le paysage, une immensité blanche.
Le hêtre cinquantenaire, les bouleaux, les noisetiers … somptueux, vêtus de leur manteau de neige. Les mangeoires aux zoizeaux ressemblent à des gâteaux à la crème fraîche : mésanges, moineaux, seules notes de couleurs dans cette symphonie (ou fugue, ou passacaille) d’ouate.
De leur promenade matinale, Cortex l’indéfectible et Chipie la chatte un peu folle m’ont ramené, autour de leurs pattes et sous leur ventre, le seau de neige dont je rêvais tant.
Joie fugace.
Je vous laisse : il faut que je gère une mare…
_
Belle journée à tous.
___
Le sourcier cherchait de l’eau
Il l’a trouvée à fleur de peau
En a oublié sa brindille
Si jolie broche de pacotille
Il n’y a pas grand monde … la neige a-t-elle également habillé la France ? … z’êtes tous en train de pelleter votre seuil , la sortie du garage ou vous faites des bonshommes dans le jardin ?
Biz à Annick, la survivante.
http://www.azeau.com/dotclear/public/barrejadis/20060128-bonhomme.de.neige.png
… un p’tit air de fantôme …
Non Bourrache il y a encore des survivants mais la gastro laisse à plat.
Amusez vous bien Bourrache et Annick. A bientôt de vous rejoindre quand ça ira mieux car là je n’ai vraiment aucune inspiration et ne suis pas en état.
Au fait tout le monde n’est pas sous la neige. En région parisienne c’est un frais temps de mars. froid, vent, giboulée bref autant être au lit. Vous avez de la chance qu’il ait neigé chez vous !
Plis et replis
Rides de la vie
Savoir prendre les risques
Vivre une vraie vie
Sans la moindre inquiétude
Comme une mouette rieuse
Au milieu de nulle part
Envol volatile
Sur le chemin de la vie
Une pose s’impose
Pour une brindille de pacotille
Au milieu de ses plis
Une promesse est tenue
L’océan se déplie comme au dernier soupir
Aux aurores, mer d’huile
Un sourire
Rides d’ondes d’elle
La beauté n’a pas d’âge
Petites vagues à l’âme
Douceur da la vie
Clipotis clipotas
Hello la compagnie !
C’est l’heure du p’tit café…
autrement dit, c’est l’heure pour moi d’envoyer mes devoirs d’hier soir !
Peau de bébé
Si douce au toucher
Sorti de l’eau profonde
Naissance au monde
Peau de pêche
Velours de l’amour
En soif d’eau fraîche
Rime avec toujours
Peau lisse,
L’eau frissonne
Le regard glisse
Ridule d’automne ?
Peau de chagrin
Rabougrie, desséchée
Comme un vieux parchemin
Mais jamais oubliée.
Biseeeeeees pluvieuseeeeees
Et si ta peau
Ne te convient pas,
Fait comme les geckos,
Changes en !
Tu l’auras
Plus belle qu’avant…
Et oui, on peut bien rêver
De temps en temps !
*****
M’en vais essayer
Une nouvelle crème
A base d’huile de Bourrache
Qu’il est plus sûr
D’étaler sur la peau
Que d’avaler sans verre d’eau,
(hic)
Qui retend la peau,
La lisse et la déride
En moins de 15 jours
Comme le dit la notice !
(clin d’œil à Bourrache, tu vois, tu fais des adeptes !
Un p’tit lien ? Moi, j’ose pas !!!
Reeee Biseeeees
irisé
en sa fermeture originelle
le pigeon d’un baiser
Le printemps nous fait là un bien vilain tour et le ciel a revêtu son habit des mauvais jours, qu’y pouvons-nous ?
__
Comme plume au vent
Sur le ventre de la Loire
Petit oiseau blanc
Raconte l’histoire
D’une princesse endormie
Belle comme l’aurore
Douce comme le vent
Plus jolie que le printemps
Fraîche comme l’eau
Déesse du ruisseau
Elle vient de la montagne
En son carrosse d’or
Nous offrir sa source
Descendant du Mezenc
Du Mont Gerbier de Jonc
Biz, Bourrache….
Vous cédez aux trafiquants d’images
Qui lissent les corps et les visages
Et vous font miroiter la jeunesse
Par ici les drogués, le tiroir caisse.
Laissez vous abuser par l’intox
Allez ! une petite injection de botox
Et n’oublier pas les belles prothèses
Pour les seins, pourquoi pas les fesses !
Vous messieurs ne serais ce pas minime
Pourquoi pas une chirurgie de l’ intime
Et vous mesdames ne soyez pas mièvre
Retouchez et gonflez vos petites lèvres
Choisissez sur commande votre corps
Pas encore possible pour les morts
Mais il ne faut pas désespérer
Bientôt plus rien n’aura de secret
Bientôt en vous refera votre âme
N’ayez aucun des états d’âmes
Tout peut se refaire aujourd’hui
Il suffit d’y mettre le bon prix.
La peau ce grand livre ouvert où les mots s’inscrivent dans les rides du temps et ne sauraient taire notre histoire….
__
Effleurer ta peau
Et sentir comme un frisson
Parcourir mon corps
__
L’intox…
Connais pas !
Je me contenterai
de ma petite crème
habituelle…
Et c’est tout !!!
Mais tiens, voilà qu’il grèle à présent…
Un massage du visage aux grèlons !!!!
Ca c’est une idée,
Essayons !!!!
Ma peau
Tu es si douce
Je ne peux te changer
Ma peau
Tu es ma douce
Je ne peux que t’aimer
C’est fort, c’est vrai de fort, triste de pure vérité, Marc,
c’est si vrai que l’argent permet tant et tellement,
c’est horrible, c’est affreux de vie pour ceux qui le gaspillent pour remplir leurs rides de vie quand des estomacs d’enfants sont vides,
Vivre avec tes rides
Ma peau
C’est juste des traces
D’avoir vécu
Ma vie
Et juste ainsi burinée
Entaillée, ressourcée
Ma peau de vie
Tu me donnes
La vie
En te voyant
Pour te caresser
Tu es juste moi
Telle née de vie
Ma peau merci
De porter le temps
Le tant de temps
Immense pensée pour cette terrible maladie qui empêche certains enfants de vivre à la lumière, qui les enterre vivant, eux, enfants, à pleins poumons de respire pour se vivre,
la peau, quand elle permet de sortir,
quand elle est mouillée par la pluie, séchée par le soleil, caressée par la main de l’amant, embrassée par l’enfant, parfumée par une goutte de soi, c’est beau, la peau, c’est intime, c’est géant, c ‘est grand de vie, sa petite peau de soi….
La peau
Et dessous
La peau âgée
Ou toute jeune
Un coeur palpite
Une âme dedans
Cela mérite
De prendre soin
De toute peau vivante
Au delà
Bien au delà
Des apparences
Marc … pas mélanger les torchons avec les serviettes, siouplaît !
La bourrache n’a rien à voir avec le botox …
http://isaisons.free.fr/bourrache.htm
http://www.cuisiflor.com/bourrache.htm
… mais tous les bienfaits d’une petite fleur bleue à offrir.
Clin d’oeil et immense sourire.
Ma peau, tu en contiens des mots, dans le coeur de mes pores, que je me vis à fleur de peau.
Merci Bourrache !
J’étais sûre que tu ne louperais pas le coche :
Deux liens pour le prix d’un !
Coucou Annick !
…
Et tous tes mots
Ressortent
Par chaque pore
De ta peau
En bien plus beaux :
On les cueille
Comme de précieux
Cadeaux,
Tes jolis bouquets
De mots
Bravo !
….
.
000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
>>>>>>>>>>>>>> A tous:
Invisible depuis deux jours mais sans fugue , je vous prie de m’excuser;-)
Trop accaparée par mon travail et d’autres activités, je n’arrive tout simplement pas à dégager suffisamment de temps pour me manifester sur le blog. J’ai réussi à préparer in extremis quelque chose pour la publication de ce soir.
Merci à Tay d’être revenue;-)
Pardon à Anne pour ne pas avoir eu le temps de lui répondre. C’est gentil d’avoir pensé à moi mais je ne suis pas très douée pour ces petits jeux.
Que de beaux partages à savourer une nouvelle fois! J’ai bien sûr pris le temps de vous lire mais je ne suis pas en mesure de vous commenter sur cette note.
Bises chaleureuses à tout le monde!
.
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Ossiane : reste ZEN !
Respire.
Les enfants sont sages …
Je t’ai dans la peau
Toi
Tendrement
Toi
A fleur de peau
>ossiane, je rentre des trois évéchés, zut je me suis trompé de page !
merci pour cette texture/teinture/tenture
Ah peau douce d’âme, poussièreuse d’âne
Ah peau tannée par le temps
peau tendue par le vent
qui résonne dans nos têtes
peau raclée et pelée
pour nous protéger
peau affinée et parcheminée
peau de vache ou de taureau
peau sensible et cruelle
qui remarque et marque
peau tactile et didactique
qui nous confère le toucher
cutanée ou épidermique
les sensations conférées
ne sont pas si superficielles
pourtant à fleur de peau
on met à vif des sentiments
pleine fleur ou juste en croute
à l’aniline ou à la vanilline
et ton grain me parle fort
ton odeur m’entête
tes couleurs m’apprêtent
Un beau film « La peau douce »
http://www.youtube.com/watch?v=58s0YWNvtaw
Bonsoir à tous,
__
Aucune ride d’inquiétude
Thiérry a déposé son parchemin en poète dermato éclairé
Bourrache assure que les enfants sont couchés, sous leur peau de chagrin
Christine a composé de jolis bouquets de mots
Annick nous assure qu’au delà des apparences le coeur n’a pas d’âge sous la peau tendue du temps
Je regarde la Loire, à fleur d’eau, j’écoute les mots de l’oiseau de passage, et sur la peau douce du fleuve, je pose mes lèvres pour le baiser de la nuit.
Merci Ossiane e tbise chaleureuse à toi aussi .
La nacre
par un lent processus interne au coquillage
la nacre revêt d’un film l’enveloppe calcaire
elle protége la chair sensible du mollusque
des petites échardes et des aspérités
Qu’un jour au débotté se loge une impureté
sans y être invité comme un petit caillou
se glisse dans la chaussure et vous fait claudiquer
ou comme moucheron vous met la larme l’œil
le joli coquillage ne sachant s’en défaire
la nacre couche après couche comme de la pâte de verre
vient entourer l’intrus formant une jolie perle
dont la taille et le poids font toute la valeur
Alain
qu’est ce que c’est joli, Alain….
Merci Annick
Alain
La nacre
comme on voit la chenille qui devient papillon
tirer d’un fil de soie un cocon protecteur
sur le calcaire grossier qui forme les parois
le coquillage en permanence poursuit sa mue
la nacre applique une laque aux reflets irisés
comme on oint d’huile le corps qui s’expose au soleil
un film pour masquer les défauts de la peau
comme on porte en secret des dessous de satin
Alain