Grotte

Grotte

Surgie du chaos, la source dégringole les marches du temps

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Surgie du chaos
la source dégringole
les marches du temps

Dans la vallée du Fango … Voir la Carte de Corse

87 réflexions sur « Grotte »

  1. …………………………………

    dans le creusement
    des gris bleutés de la pierre
    course vive de l’eau

    comme née de la chair rosée
    reflets le temps d’un passage

    ………………………………….

    andrée wizem

  2. Suspendues….aériennes…objet de passage ….en creux ….arrondies…brisées….interminables …trop vite avalées…dangereuses…mystérieuses…C’est une suite de couleurs…d’ombres et de lumières…de soleils attendus…de douceurs désirés…C’est une suite d’espaces…entre les jours et les nuits…les semaines et le jour….les pages d’un agenda…la douleur et l’amour…..un enfant qui s’en va….des vacances sous la pluie…des sourires qu’on enlace…Etroites…instables…charmeuses…étranges…attirantes…inaccessibles…fatiguantes…Pour atteindre une maison…entrer dans un coeur…saisir un arc en ciel…voler un baiser…descendre dans une poche…perdre l’équilibre…connaître le vertige…
    Les marches du temps…celui qui s’envole..qui glisse de visage en visage…griffe la paume de nos mains…fait disparaître le soleil..entretient nos souvenirs…pense nous faire vieillir…nous chuchote des « à demain »…et fait battre nos réveils……
    Il est l’heure…je ne sais pas de quoi…je ne sais pas pourquoi..mais il est l’heure de monter un peu plus haut..de bouger…d’avancer…On nous dit que de la haut la vue est belle…le panorama magnifique…qu’on voit bien la Tour Eiffel…que c’est magique…Alors…pourquoi ne pas les croire…

  3. Magnifique image du fleuve, l’effet au centre flou donne un rendu à l’image magique. Et on peut dire que le temps est le plus grand défaut du monde actuel.

  4. Je reprends ton joli haiku Ossiane, et de lui je démarre.

    « La source dégringole les marches du temps »
    Mais quand le vent se lève il remonte vers la source
    Et remonte le temps jusqu’au coeur palpitant
    Pour ainsi retrouver du poète la Grande Ourse

    Dans l’extrème solitude cheminant dans l’eau claire
    Empruntant du poisson des rivières le chemin
    Il marchait en guettant le papillon stellaire
    Et recomposait ainsi l’itinéraire humain

    Dans l’éphémère dans l’eau dans ce doux univers
    Il retenait le temps que la source dégringole
    Il retenait le temps de ses mains téméraires

    Et le temps s’arrêta envahissant son corps
    Que la vie cailloutait d’une douceur infinie
    Il rencontra la mort délicieuse harmonie

  5. Bonjour Ossiane et tous ici,
    Je voulais écrire sur « Bain », je n’ai pas eu le temps… Pourtant une fois de plus, je trouvais ta photo superbe ! c’est toi dans l’eau ?

    Je m’enfouis dans cette
    Grande ouverture,
    Regard émerveillé,
    Ombre et lumière mélangées,
    Tranquillité, fraîcheur, aventure,
    Touché par ce lieu presque divin,
    En position zazen, je médite sur mon destin.

    Je vous souhaite un excellent week-end et bisous !
    Je t’embrasse Ossiane ainsi que Neyde, Annick, AMichel, et tous ceux qui me connaissent,
    OLIVIER

  6. Comme c’est joli et délicat, Ossiane, j’aime beaucoup la magie de la photo et tes mots si précieux doux.
    Elle est très très savoureuse cette photo à regarder. Merci.
    J’apprécie la douceur et la fraicheur, en beautés d’un tel lieu qui me ressource.

  7. Bonjour Ossiane, vos photos sont magnifiques !
    ~
    Aller jusqu’au soleil par l’échelle lumineuse d’un rayon.

    Rubén Dario
    ~

  8. L’eau elle surgit de
    Quelquepart
    Pour aller vers ce
    Quelquepart
    Qu’elle ne connait pas
    En corps
    Et les galets jouent ses
    Encore

  9. Coucou, Ossiane

    Tes photos et ton haîku calligramme sont très belles

    Au bord de l’eau

    S’asseoir tous deux au bord d’un flot qui passe,
    Le voir passer ;

    Tous deux, s’il glisse un nuage en l’espace,
    Le voir glisser ;

    A l’horizon, s’il fume un toit de chaume,
    Le voir fumer ;

    Aux alentours, si quelque fleur embaume,
    S’en embaumer ;

    Si quelque fruit, où les abeilles goûtent,
    Tente, y goûter ;

    Si quelque oiseau, dans les bois qui l’écoutent,
    Chante, écouter…

    Entendre au pied du saule où l’eau murmure
    L’eau murmurer ;

    Ne pas sentir, tant que ce rêve dure,
    Le temps durer ;

    Mais n’apportant de passion profonde
    Qu’à s’adorer ;

    Sans nul souci des querelles du monde,
    Les ignorer ;

    Et seuls, heureux devant tout ce qui lasse,
    Sans se lasser,

    Sentir l’amour, devant tout ce qui passe,
    Ne point passer !

    René François Sully Prudhomme

  10. Dans un rire éclatant et tonitruant
    Jailli des profondeurs souterraines de la terre
    La source dégringole sa pente, haletante
    Enivrée par le tumulte de ses eaux, singulière
    Effleurant la mousse verte pétillante de lumière
    C’est une douce résonance, un magnifique écho
    Comme un élan vital, un souffle de saxo
    Qui se répand, vrombissant, dans la vallée du Fango
    Sur un tapis de feuilles entrelacées, elle roucoule de sérénité
    Palpitante, frémissante, rassérenée de ses émois
    Le glou-glou des eaux vives ravive ses racines
    Du tréfonds de ses entrailles, elle sait qu’elle survivra
    L’eau coule dans ses veines, chaque jour suffit sa peine
    Les marches du temps se descendent impétueusement
    La source de vie ruisselle à l’infini comme un torrent
    Ses bruissements frissons ressemblent à des baisers d’amant

  11. Ossiane

    Tu pourrais corriger FANDANGO EN FANGO, s’il te plaît…je ne connais pas la Corse tout entière….Merci

    Coucou à MARIA D

  12. « Que résonnent les océans
    Que les fleuves grondent de joie
    Que les montagnes chantent devant tant de merveilles  » ( ps 97)
    Cela pourrait être aussi les gorges du verdon AA

  13. Un jour
    J’ai connu
    La Paix

    Les trois enfants
    De ci delà
    Posée sur un rocher
    Les pieds dans l’eau
    La tête apaisée
    Dans cette cascade
    Du Tarn
    La fraicheur, le bonheur
    Et puis l’amour

    ils sont jolis, ces vers partagés, Claudie, merci, si tendres, l’amour il accueille en recueil la moinde des choses.

  14. Apocalypse

    Tout à commencé un matin de printemps.
    Nous avions prévu de descendre le Fango en Canyonisme
    Nous sommes partis à l’heure ou le soleil N’a pas encore quitté son pyjama chamarré.
    Des gouttelettes de rosée glissaient le long des griffes de sorcière Et un parfum d’aventure emplissait l’air. Nous avions préparé le nécessaire pour la journée
    Et nos amis devaient nous récupérer le soir près de Galéria.

    Après une heure de marche nous sous sommes arrêtés à l’ombre d’un rocher car Le ciel avait revêtis sa cape myosotis et la chaleur couvrait nos épaules de son manteau de fourrure.
    Après un petit encas nous reprîmes le chemin. Les roches aux reflets porphyres étaient enchevêtrer les une aux autres ;Donnant au paysage un sentiment de chaos des premiers jours.
    Nous marchions, sautions, enjambions tous ces rocs. Par endroit, le torrent ralentissait sa course et nous pouvions nous reposer et nous y baigner. Vers midi nous trouvâmes un havre douceur et d’harmonie perdue au milieu de ce désordre rocailleux. Le soleil était voilé maintenant par un drap de nuages gris. La chaleur devenait étouffante. Sûr du temps qu’il allait faire nous n’avions pas consulté la météo le matin du départ.

    Les nuages qui s’épaississaient se déposaient sur le ciel comme un pelage gris foncé.
    Au lointain rugissait un orage Soudain, des éclairs balayèrent le ciel de leurs arcs
    d’argent. Une pluie fine, chaude et clairsemée commençais à nous effleurer.
    On entendit une déflagration que les montagnes se renvoyaient en échos qui s’amplifiaient !
    La pluie devint cinglante, le ciel semblait pris de convulsion. Il bombardait
    La terre de projectiles de plus en plus gros comme si elle avait été un ennemi ancestral.
    Par miracle nous trouvâmes une grotte assez élevée. Nous y grimpâmes avec difficulté car les rochers devenaient aussi glissant qu’un lac gelé ; malgré les aspérités. La nuit semblait avoir vaincu et s’installait sur ce territoire en chef conquérant. Elle fêtait sa victoire en arrosant de plus belle encore sa victoire.
    Le torrent si calme, était animé d’une animosité. Prit d’une soif inextinguible , il buvait et gonflait à vu d’œil. Lui, si alangui quelques minutes plus tôt dans son lit se mit à sortir et à galoper comme troupeau de pur-sang mené par des horde de mongol emportant dans leurs effrénés une multitude de pierres, de branches et d’arbrisseaux comme autant de trophées.
    Nous restâmes plus d’une heure dans cette cavité comme des êtres préhistoriques, livré
    Corps et âmes aux dieux du ciel, muet devant ce vacarme guerrier.

    Nous profitâmes de l’endormissement des soldats célestes pour sortir de notre tanière.
    Ce n’est que trois heures plus tard que nous arrivâmes au lieu du rendez vous . Exténués mais saint et sauf au soulagement de nos amis.
    Mais Ils m’arrivent encore aujourd’hui de me réveiller en sueur en repensant à ces images d’apocalypses …

  15. Elle s’asseoit sa longue jupe
    Se laisse aller son front offert
    Laisse sa main flâner la goutte
    Et déjà sa veine frémit
    L’onde la parcourt
    En goutte à goutte
    Douce cristalline son âme vole
    Elle se couche bien tout au bord
    Sa main sa ballade dedans l’eau fraiche
    Et le coulis de vie l’inonde toute belle
    Le rayon de soleil incline son rayon
    Et son sourire de grâce la sursaute

  16. Elle s’alla baigner toute nue
    Et les feuilles si délicates
    Se donnèrent la nervure
    En paravent si verdoyant
    Elle se nagea dans l’eau nue
    Et les gouttes si joyeuses
    S’embrassèrent la chûte
    En cascade si ondoyante

  17. Bonjour !

    ***********************************

    Hiver… Pluies torrentielles
    Printemps… Fonte des neiges
    Eté… Grains clairsemés
    Automne… Brumes et brouillards

    Gouttes des quatre saisons
    Voyageuses au long cours
    Epongées par la terre
    Elles quittent la lumière

    Voyage Centre Terre…
    Rivières souterraines,
    Palais des Mille cascades…

    Dans le noir des failles
    Elles s’insinuent entre les murailles,
    Longent les méandres sans fin,
    De ressaut,
    En ressaut,
    S’engouffrent
    Dans le gouffre

    Au bout du tunnel :
    Résurgence….
    Retour à la lumière,
    En millier de cascadelles
    Rebondissent joyeusement
    Jusqu’à la mer !

    ********************

    Souvenirs de résurgences…

    et biseeeeeees éblouieeeeeeeees

  18. Comme un souffle de vie
    Sur une planète exsangue

    Petite orange bleue qu’on voudrait protéger de la bêtise humaine.

  19. Ossiane bravo pour la superbe photo et le tableau recomposé, bravo à tous pour ces écrits.

    Nature magique
    Quand de tes pierres colorées
    Tu nous éblouis
    Tes mystères s’habillent d’espoir
    L’amour retrouve la source
    Où il pourra boire.

  20. Le gouffre

    Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant.
    – Hélas ! tout est abîme, – action, désir, rêve,
    Parole ! et sur mon poil qui tout droit se relève
    Maintes fois de la Peur je sens passer le vent.

    En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève,
    Le silence, l’espace affreux et captivant…
    Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
    Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.

    J’ai peur du sommeil comme on a peur d’un grand trou,
    Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où ;
    Je ne vois qu’infini par toutes les fenêtres,

    Et mon esprit, toujours du vertige hanté,
    Jalouse du néant l’insensibilité.
    Ah ! ne jamais sortir des Nombres et des Etres !

    Ch Baudelaire / Les fleurs du mal

  21. Aux confins du réel, là ou la terre rejoint le ciel, il existe une terre sauvage où la vie se déploie bien à l’abri. C’est un espace protégé où viennent se réfugier les espèces menacés. Peu arrivent au bout du périple car tel est le prix à payer. Certains y perdent leur vie, d’autres leur âme. Une minorité découvre le chemin. La nuit, une lumière bleutée, leur dévoile la route à suivre. Alors, hypnotisés ils continuent leur périple.
    La traversée entre le terre et le ciel est le dernier passage délicat. Certains, touchant au but, perdent toute notion de prudence. Leurs cris résonneront encore longtemps dans la mémoire des survivants. Puis le passage s’ouvre. La lumière s’éclaircit…Ils sont arrivés. Personne n’est jamais revenu de ce lieu.
    Alors la légende a commencé….

  22. Cette photo me fait penser au poème de Rimbaud

    C’est un trou de verdure où chante une rivière
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

    Un soldat jeune, lèvre bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l’herbe sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid.

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

    Arthur Rimbaud

  23. J’ai longtemps habité sous de vasques portiques
    Que les soleils marins teignaient de mille feux
    Et que leurs grands piliers, droits et majestueux
    Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.

    Les houles en roulant les images des cieux,
    Mêlaient d’une façon solennelle et mystique
    Les tout-puissants accords de leur riche musique
    Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.

    C’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes
    Au mileu de l’azur, des vagues, des splendeurs
    Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs

    Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes
    Et dont l’unique soin était d’approfondir
    Le secret douloureux qui me faisait languir.

    ~Charles Baudelaire/ La vie antérieure ~

  24. la belle dame a revétu sa robe de printemps
    Et se déplace dans l’échancrure de la montagne!
    dans un chaos merveilleux , Empressé ou nonchalante, elle s’approche .
    Elle sait qu’au bout du chemin elle retrouvera son soupirant!
    émerveillé il l’a prendra dans ses bras infinis
    frissonnante, elle quittera sa traine diapprée;

  25. Cela aussi est une Merveille …relire Baudelaire Rimbaud se bercer avec les mots qui s’enchaînent si facilement être alors en pays retrouvé , enchanté.
    Merci Marie D Rachel Je sais ne plus être seule a évoquer ces poètes souvent à la vue d’un paysage ou d’une émotion AA

  26. « Le soleil se levait à peine quand Hermès sortit du ventre de sa mère. Il s’étira, bâilla et sauta aussitôt sur ses pieds. Puis il courut à l’entrée de la grotte où il venait de naître, pour admirer le monde. « Comme c’est beau ! », murmura-t-il. C’était une bien étrange naissance. Avait-on jamais vu un enfant qui, aussitôt né, se mette à marcher et à parler ? Mais cet enfant-là vivait au pays des dieux. Cet enfant-là vivait au commencement du monde. En des temps mystérieux, où tout était possible. Ce qu’Hermès découvrait ce premier matin de sa naissance était un paysage d’une rare beauté. La grotte où il venait de voir le jour était creusée en haut d’une très haute montagne. À ses pieds s’étendaient de belles collines herbeuses. On était le quatrième jour du mois de mai, et le printemps éclatait. L’enfant mit la main devant ses yeux, pour se protéger du soleil qui montait. Il regarda longuement les petites taches blanches sur l’herbe verte : c’étaient des troupeaux de moutons. Il regarda longuement les petites taches mauves sur l’herbe verte : c’étaient des arbres en fleurs. Un oiseau passa dans le ciel en traçant de grands cercles. »
    Le feuilleton d’Hermès / Murielle Szac / Juan – Manuel Duvivie / Poésie jeunesse

  27. Clin d’oeil à pierre-b
    Alors, porquoi ne pas les croire si nous avons besoin de rêves,
    si nous avons le droit aux rêves.
    Est l’heure de monter chaque jour un peu plus haut,
    D’avancer vers l’infini.
    C’est magique vivre, bouger, connaître le vertige du temps,
    les marches du temps ont glissé sur mon visage,
    on ridé ma peau, mais elles n’ont pu rider mon coeur, mon âme

    Répose-toi chère Ossiane
    Nous allons grimper ces parois, ces rochers
    Christineeeeeee va nous conduire là haut
    Chercher les rêves annoncés par Pierre-b

  28. C’est dans cette grotte
    Qu’il fabriquent les galets
    Pour les semer dans toutes
    Les rivières du monde?

    C’est dans cette grotte
    Que se forme l’eau
    Pour arroser la nature
    Pour faire pleine la mer?

    C’est dans cette grotte
    Qu’il nâit le mysthère
    De la peur inconnue
    Que sombre notre coeur>

    C’est dans cette grotte
    Que le vent sibilant
    Trace La course
    De son promenade?

    C’est dans cette grotte
    Que la vie organise le chaos
    Et dessine les marches du temps
    Que nous devons parcourir?

    C’est dans cette grotte
    que les poètes vont chercher
    Les Muses, les mots, le vers,
    pour décrire les rêves?

  29. Il faut monter les marches du chemin des Fortunes
    Monter les marches bleues pour embrasser la lune
    Monter les marches en pierres de ces mots colorés
    Monter les marches qui coulent dans la fraîche eau moirée
    Et enfin parvenir au suprème équilibre
    Tracer dans cet élan l’intraduisible fibre
    Où les mots et les actes et les gens sont tous libresD’explorer la lumière pour laquelle leurs coeurs vibrent.

  30. fil de l’eau
    fil de l’air
    le fil du temps qui courre
    assise sur la pierre
    écoute du chant
    le chant de la perle
    chant de la sirène
    chant ruisselant
    chant du silence
    source coule de source
    source des mots doux
    source du bonjour
    source du toujours
    un trait d’union
    des mots
    des mots transparents
    des mots délavés
    des mots détachés de toutes couleurs
    des mots vrais
    des mots du cœur
    des mots respirés
    des mots sans faille
    des mots qui se défont
    des mots qui se fondent
    dans la transparence
    des mots tissent sur toile de fonds
    des mots défilent
    délivrés de toutes empreintes
    et se détachent de toute main mise de l’émotion
    des mots glissent
    délivrance
    délivrés du sel des larmes
    les cristaux tombent
    tel des coquilles de mots vides
    des mots doux s’échappent
    et s’évaporent
    dans la douce chaleur
    dans la transparence
    du ciel bleu azur
    enchanté le ruisseau coule de sa source
    sa sève d’une beauté transparente
    souffle a l’oreille de l’ancêtre
    sa joie
    chuchotement des mots doux
    s’échappent dans la bise
    au passage
    présence câline du félin malin
    a pas de velours
    s’approche et respire
    le chuchotement des mots doux
    et dans une danse qui l’inspire
    file son chemin
    beauté magique
    d’une élégance
    un paysage s’anime
    force tranquille
    du mouvement de vie
    un trait d’union qui me relie
    a ces mots doux qui m’inspirent

  31. minérale embase
    les rognons de la montagne
    sont caressés par l’eau vive

    séchappent les sons de l’eau
    étrange vocabulaire
    de la trémis aboutie

    s’engendrent
    les émotions, les pulsions et les rêves
    par delà la vérité de ces lieux

    tout ça pour le plaisir du ciseleur
    qui mot à mot
    convoque « ce qui est ».

  32. Depuis toujours les gris
    Était gris.
    Tous les gris
    Étaient gris.
    Un peintre est venu,
    S’est ému,
    A attendu,
    Et a vu
    De l’ardoise,
    De l’étain ;
    De la perle,
    De l’anthracite,
    Du fer,
    De l’argent,
    De la fumée.
    Le peintre alors les a rêvés,
    Et sous ses yeux émerveillés
    Les gris se sont diaprés.
    Ils ont attrapé
    L’azur du ciel,
    Le carné de la terre,
    Le jade des arbres,
    Le parme des rochers,
    L’argent de la lune
    Et l’or du soleil.
    Le peintre alors les a nommés.
    Gris de lin,
    Gris de maure,
    Gris de payne,
    Gris pers,
    Gris tourterelle,
    Gorge de pigeon…
    Alors les gris
    Se sont mis à chanter.

  33. .
    1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
    .

    Petit coucou de nuit à vous tous, fidèles amis matelots et nouveaux petits mousses 😉
    Un grand bravo et merci à Pierre b qui dévale la pente à toute allure ;-), Pierre qui songe en beauté, Phil qui crapahute, Sylvie qui plonge dans les archives, Chrisine qui se jette à l’eau et grimpe à 3000 (oh my god !), Olivier Poète qui aime prendre son temps, Lou qui remonte le temps, arletteart qui rêve de Verdon (bon retour sur le blog !), andrée qui passe en flèche, @nn@ qui se souvient en beauté de Groix, Olivier qui médite en zen fraîcheur (non ce n’est pas moi puisque c’est moi qui prenais la photo ;-), Annick qui est a beaucoup d’amour à donner, Salomé qui grimpe à l’échelle du soleil, Nath qui veille au grain des catégories (ça y est j’ai corrigé ;-), Claudie qui chante la nature et la vie frémissante, Maria qui plonge et se souvient, Marc qui revit l’apocalypse, Rachel qui part en aventure, Neyde qui veut grimper tout là-haut et méditer dans la grotte (réserve-moi une place tout en haut de l’aiguille), Véronique qui fait couler ses mots comme la source (c’est très beau), Regard qui cisèle ses mots et émotions au fil de l’eau, Pénélope qui a beaucoup d’imagination 😉 (bienvenue à toi ;-), Annemarie qui voit la vie en multitude de gris (j’aime aussi le gris car il fait bien ressortir les autres couleurs)… je crois n’avoir oublié personne pour cette petite revue d’équipage 😉 Tout le monde a été très sage, gentil et créatif 😉 20 sur 20 à chacun !

    .
    Une douce nuit à vous accompagnée des rêves limpides du Fango. A demain !

    .
    Ossiane
    .
    4444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444
    .

  34. Bonjour à tout le monde !

    Et au réveil ressurgissent
    Encore des souvenirs…

    **************************************

    Cette eau si limpide, si claire
    Qui jaillit à la lumière
    Nous la guettons,
    Au sortir de la résurgence,
    Elle nous captive,
    Et nous l’aimons…

    Attente…

    Les heures s’égrènent lentement,
    Coule la source,
    Transparence éternelle…

    Attente…

    Le temps s’écoule…
    Coule la source…

    Attente…

    Le temps s’étire…
    L’eau ruisselle …

    Attente…

    La cascade chante…
    Imperturbablement….

    Mais quand va-t-elle donc ressortir,
    Cette satanée fluo ???

    Ecole de patience…

    Rien pour aujourd’hui,
    Retour au camp !

    **************************************
    … et oui,
    c’est du « vécu »,
    Pur jus !

    Biseeeeeeees de la guetteuseeeeeeeee

  35. Ils sont jolis vos mots, ils cascadent si bels, les jolies gouttes d’eau cristallines et si fraiches pleines de bulles d’oOOOooOOoOO, belle journée à chacun.

  36. Et la goutte
    Xylophone
    Tendresse
    Ou plus en force
    Sur ce clavier de vie
    Qui s’ouvre
    En plein ciel
    Epoumonne
    Ses cordes vocales
    De galets et de pierres
    Sans extinction de voie
    Jamais
    Les gouttes se déversent
    Joyeuses inlassables
    Pleines d’énergie de vie

  37. Annick, tu éclabousses jusqu’à chez moi !

    ‘  »’  » ‘ ‘  » » ‘  » »  » »’  »’ ‘ ‘ ‘  »’  »’  » »’ ‘  » » » »  » ‘ ‘ ‘  »’ ‘  » »

    EAU de Vieeeeeee ‘  »’  » ‘ ‘  » » ‘  » »  » »’  »’ ‘ ‘ ‘  »’  »’  » »’ ‘  » » » »  » ‘ ‘ ‘  »’ ‘  » »
    e d’énergieeeeeee ‘  »’  » ‘ ‘  » » ‘  » »  » »’  »’ ‘ ‘ ‘  »’  »’  » »’ ‘  » » » »  » ‘ ‘ ‘  »’ ‘  » » ‘ ‘  »’  »
    Energieeeeeeeeee ‘  »’  » ‘ ‘  » » ‘  » »  » »’  »’ ‘ ‘ ‘  »’  »’  » »’ ‘  » » » »  » ‘ ‘ ‘  »’ ‘  » »’  »’  » ‘ ‘  » » ‘  » »  » »’  »’ ‘ ‘ ‘  »’  »’  » »’ ‘
    Deeeeeeeeeeeeee ‘  »’  » ‘ ‘  » » ‘  » »  » »’  »’ ‘ ‘ ‘  »’  »’  » »’ ‘  » » » »  » ‘ ‘ ‘  »’ ‘  » »  »’  »’ ‘
    Vieeeeeeeeeeeee ‘  »’  » ‘ ‘  » » ‘  » »  » »’  »’ ‘ ‘ ‘  »’  »’  » »’ ‘  » » » »  » ‘ ‘ ‘  »’ ‘  » »

    ‘  »’  » ‘ ‘  » » ‘  » »  » »’  »’ ‘ ‘ ‘  »’  »’  » »’ ‘  » » » »  » ‘ ‘ ‘  »’ ‘  » »

  38. Dans ce fantasmagorique palais à ciel ouvert
    ou la nature compose un air de flute enchanté
    mon coeur se langui de ne pas être près de toi;

    j’aime bien ton texte annick
    bonjour vers christine
    et à tous les passagers

  39. du gouffre surgissent les souvenirs
    de ma mémoire j’ai longtemps effacé le passé
    avec le temps les failles ont laissé le soleil me pénétrer
    et la joie m’envahir du doux souvenir des jours heureux

  40. mes souvenirs sont enterrrés;
    enfermés dans une crypte inaccessible
    pour y acceder il faut passer
    par des chemins anciens et secrets!
    pourtant, sur ces fondations invisibles
    les jours présents s’enchevêtrent
    pour former le temple de l’espérance;
    un jour peut je découvrirais cette cavité
    et le trésor des jours anciens ;
    Faudra t’il en passer par le chaos!!!

  41. c’est en cascade que les mots, chaque jour, dégringolent sur le blog…
    bon week-end à vous tous…

  42. Elles sourdent de notre terre
    Elle courent en sources claires
    Cascadent en rochers, riantes,
    Fraîcheur aux visages, caressantes

    Vouloir remonter le temps
    Alors affronter le courant
    Retourner à la source mère
    Trouver la vérité première

    Peut-être toucher à l’ultime
    Se disperser dans le sublime
    Redenir grain de matière
    Qui contiendrait tout l’univers

    Petit et grand, le tout mêlé
    Connaître enfin la vérité
    Hier et demain se confondent
    Début et fin de notre monde

    Dans son milieu, notre éphémère
    Nos vies au bord des sources claires
    La décision, quel chemin prendre ?
    Monter, descendre,
    Début ou fin, juste pour comprendre

  43. Ses éclats
    En pépites
    Se dégoulinent
    De vie
    Sur sa peau
    Toute de miel
    Au bel goût
    De baiser
    Qui se cascade pure

    c’est beau phil alba, marc, sylvie, christineeeeee…

  44. Elle regarde l’image
    Et voilà qu’elle se vit
    Elle entend les chahuts
    Et voit six gouttes galets
    Elle mastique le bruit
    Et voit là qu’elle chante
    Elle se sent dans l’image
    Et voici chûte qui monte
    Elle touche le bel

    Et de voilà voici
    Elle se garde vivante

  45. Bonjour Annick, Christineeeeeeeeee, Sylvie, Phil et l’équipage dans son entier.
    Joliment dit Phil « hier et demain se confondent »
    Début ou fin, tout ne fait qu’un …
    Je continue sur ta lancée

    Quand on prend le chemin tout juste par instinct
    Sans regarder la route sans regarder plus loin
    Souvent dans la déroute le coeur perd ses repères
    Traversant des passages pas sages du tout il erre

    Il nous faudra alors arrêter le moment
    Ecouter de la vie de ses ailes le battement
    Se laisser couler las dans l’eau claire de la source
    Dans le rire se nourrir pour reprendre la course

    Puis remonter le temps de la fibre essentielle
    Bien qu’à contre courant de ces gemmes arc-en-ciel
    Pour y soigner l’oiseau qu’on a abandonné

    Quand de ses propres ailes on le verra voler
    On pourra apaisé poursuivre sa propre route
    Qu’on aura retrouvé doucement goutte à goutte

    Début ou fin tout ne fait qu’un
    C’est de soit que l’on part, c’est à soit qu’on revient

  46. Impressionnantes Aspe ces grottes : le Gouffre Saint Martin, celles de Henry Russel avec sa belle histoire derrière. Elles donnent envie d’être explorées.
    Bon week end à tous

  47. Oh Sorry Aspe, tu es tombé dans la boite à Spam et tu n’es pas repêchable! )) Il faut disposer tes liens différemment un par commentaire. Tu avais oublié?!

  48. Somptueux
    les grottes nous grattent la glotte
    mais comme dirai jean clottes
    l’art pariétal est divers mais toujours surprenant
    les pictogrammes appellent les symboles
    les pigments déposés sollicitent l’imagination
    et soignent aussi la pagination
    et la caverne de résonner
    et nous de raisonner
    tandis que dans l’involution
    on scrute la moindre évolution
    descendre au creux de la terre
    une épreuve, une ascése

  49. .
    1111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111
    .
    Petit coucou de minuit avec ce petit partage musical avec quelqu’un que j’aime beaucoup, Cat Power
    http://www.youtube.com/watch?v=MJfQXS1hKDo&feature=related
    De la grotte et des profondeurs de la terre, ont jailli de belles envolées poétiques pures, limpides, remplies d’éclaboussures joyeuses et mystérieuses.
    Merci à Christineeee pour ce temps qui s’étire, à Annick pour ses gouttelettes de mots, à Marc pour ses secrets enfouis, à Sylvie pour ses réminiscences ensoleillées, à Phil Aspe pour ses mots en cascade et ses sources claires, Lou pour sa quête d’identité à l’écoute du monde, à ASpe pour ses gouffres saisissants et envoûtants, à Thierry pour ses peintures pariétales.
    Enfin bienvenue à un nouveau Bernard que je remercie pour sa visite.
    Bises à vous tous et bonne nuit dans la grotte autour du feu.
    .
    Ossiane
    .
    555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555
    .

  50. Source, étage, gravité, flux, sauts, rapides, barrages, étiage, mares, siphons
    marionnettes (!) filtres, philtres (!) baignoires, courant, énergie potentielle,
    déluge, descente, soupente,

    entre résurgence et réminiscence, entre jouvence et sénescence, la quintessence, l’efflorescence, Queneau ne dirait pas que d’eau mais quel
    défilé, quelle enfilade, quelle estrapade,quelle désescalade

    entre enclave et conclave, entre concave et convexe, il y a des gens qu’on vexe
    quand on use de grost mots pour parler de gros cailloux, entre enclume et marteau il faut briser les chaînes et libérer le flot, faciliter la circulation
    sans empêcher les libations, et sentir la fraîcheur monter

    entre deux eaux, la trop haute qui dévale et détruit, qui masque et racle
    qui déplace et dépasse et la trop basse qui met à nu, qui dévoile, qui ne protége plus, qui en filet montre ses mailles bien laches, il faut trouver un juste milieu car dans les instants suspendus, au gré du clepsydre le temps nous échappe,

  51. Cette rivière me ramène à la vie de l’homme sur terre. Le cours d’eau est infime au début puis il se renforce grâce aux divers affluents qui le rendent plus puissant. Il devient ainsi plus fort chaque jour.
    L’homme est ainsi fait.
    Il est souvent peu sûr de lui lorsqu’il débute. La peur des autres, le manque de confiance lui font souvent perdre tout ou partie de ses moyens. Le chemin est parfois très long avant que l’assurance ne parvienne à prendre le dessus. Que vont penser les autres ? et s’ils ne m’aimaient pas ?
    Et puis l’expérience, engrangée au fil des années, s’impose lentement mais sûrement. On ose. Qu’importe si ce que l’on dit n’est pas apprécié par tout le monde. On est soi et on l’assume. On se fiche de savoir si certains ne nous aiment pas car on ne peut être aimé par tout le monde. Et on ose affirmer que l’on ne supporte pas l’inacceptable : l’intolérance, le non respect…
    On se sent mieux. Oh bien sûr tout n’est pas toujours parfait et les doutes assaillent encore souvent heureusement. Mais on avance encore et encore.
    La rivière a engrangé de la force maintenant.
    Elle aimerait faire partager son vécu aux générations suivantes mais certaines expériences doivent être acquises par chacun. D’autres peuvent être partagés et permettent d’avancer plus vite..

  52. ATTENTE (suite)

    10 h 32
    J’ouvre un œil
    Ma cascadelle et son clin d’œil
    Est toujours là,
    Claire,
    Limpide,
    Transparente,
    Bondissante,

    Et moi,
    Assise sur mon caillou
    Je guette
    Depuis hier,
    Le Vert…

    (à suivre…)

  53. C’est beau Rachel….

    L’Humain
    Cette goutte
    Dans l’univers
    Qui sort du ventre
    D’une mère
    Puis cascadent
    Ses cris de vies
    Puis ses joies
    Et ses pleurs
    Larmes d’oOOoo
    Gouttes d’eaux
    Se tombent
    Sur la nappe dépliée
    Qui sandwiche la vie
    A la croquer se vivre
    A se mourir d’en vivre
    La vie
    Cette goutte

    Dans le creux d’une main
    Offerte par la naissance

  54. Eh Christineeeeeeeeeeee
    Tu vas bien prendre racineeeeeeeeee
    La fluorescéineeeeeeee
    Me semble bien mutineeeeeeee !

    Cela m’ennuie de te savoir
    Dans l’attente, même avec l’espoir,
    C’est vrai, le vert en est la couleur
    Cela explique-t-il ton ardeur ?

    Dans les méandres de la terre
    Elle finira par circuler
    Et si elle vient jusqu’à tes pieds
    On refera l’itinéraire

    Veux-tu bien que l’on t’accompagne ?
    Je ne suis pas seul, je te préviens,
    Nous sommes une bande de gamins
    Qui voulons battre la campagne
    (les grottes et aussi les montagnes)

    C’est que tu nous fais bien envie
    Avec tes carnets de voyage
    Comment peut-on rester assis
    A la lecture de tes pages

    Patience, patience
    Elle finira par ressortir
    Et si c’est comme les idées
    A tout instant, elle peut jaillir

    Eh Christineeeeeeeeeeee
    Tu vas bien prendre racineeeeeeeeee
    La fluorescéineeeeeeee
    Me semble bien mutineeeeeeee !

    A moins que ce ne soit la terre
    Qui nous la joue, façon coquine…

    Tiens, il me revient un mot de baden Powell, (tout se bouscule dans ma tête)
    Il y a des enseignements dans les pierres,
    des livres dans les ruisseaux rapides,
    et du bien partout.

  55. Coucou Christineeee, je pense à toi pour l envoi de la photo de mon clocher de Savenay, mais une semaine chargée de tant, et pas pris le temps de chercher à savoir pourquoi mes photos n entrent plus dans la boîte à photos de mon ordi..
    Bonjour à chacun,

    comme il est joli ce calligramme si tendre..

  56. Dans la crypte il faut décrypter, sur la pierre déjà polie saisir le sens du courant
    le flux des idées, l’avancement du temps.

    Oui rachel la vie de l’homme coule, d’abord comme ce sable du fond entrainé car les poussières …d’étoile ou pas, sont les premières entre turbidité et fluidité, remous et turbulences à se mettre en mouvement.

    L’homme n’est pas d’un bloc et les blocs selon leur taille s’ordonnent plus qu’ils ne se coordonnent parfois

    Pourtant l’involution peut revenir et la résurgence aussi, il est parfois souhaitable de retourner au fond de soi dans cette caverne où on cherche à battre le briquet pour éclairer les parois, trouver le chemin, remonter à la surface après s’être plongé dans une introspection nécessaire et bienfaisante
    qui a nom ressourcement ou encore nouveau départ.

    En ligne brisée, pas forcément continue, car rien n’est d’une tranquilité absolue
    les chutes et les cascades, les voiles de mariée et les masques d’entrée (comme dans tintin et le soleil d’or) peuvent nous révêler dans le changement de rythme
    dans le bruit fortifiant, dans l’énergie bouillonnante, toute la ressource et les acquis.

    Au fait christine ta fluorescéine maline, matine, mutine n’ a t elle rien à voir avec la maladeta ? ;)))

    Ce n’est pas encore ce jour que se tariront les sources de l’émoi, devant la surprise de la beauté, et c’est tant mieux !

    un salut plein de bonheur vers ossiane

  57. ATTENTE (suite 2)

    Aie, Aie, Aie !!!
    Le caillou est pointu
    Je commence à avoir mal au c…

    Mais tiens, voilà Phil qui débarque
    Tout plein de bouffe dans son sac,
    Ça tombe vraiment bien
    Je commençais à avoir faim !

    Sa bande n’est pas trop loin
    On va l’envoyer surveiller
    L’autre résurgence,
    Deux heures de marche au moins…

    De toutes ces équipes en montagne dispatchées,
    Laquelle aura enfin, et ce n’est pas vain mot
    La joie et le bonheur infini d’assister
    A l’arrivée magique de la jolie fluo

    En attendant,
    Tomates au gruyère
    Rondelles de saucisson
    Du pain qui ne date pas d’hier,
    Et l’eau en cascade, fraîche boisson

    Bon appétit !

    (à suivre…)

  58. MmmmhhChristineee, délices de vie…

    Elle ouvre un oeil
    Un peu aveuglé
    Tant de noir
    Au plus profond
    Alors elle se secoue
    Ses poussières de cendres
    Et écarquille un oeil
    Mmmmmhhh et elle s’ose
    Se lancer se jeter les cailloux
    Elle se frissonne d’aises
    Rit comme une petite folle
    Elle est tellement vivante
    Bien plus encore tellement
    Après ce temps passé
    A hiberner dedans la grotte
    Et elle se danse scintille
    En chantant et riant
    Et les galets tressautent
    Roulottent boulottent
    Le passage du temps
    Mmmmhhh son oeil est bel vivant
    Et son corps goutte à goutte
    Se lâche prise et vit se vit
    En vie

  59. La cascade joyeuse
    Paille ses gargouillis au ventre
    Puis elle bulle ses perles
    Qui grâcieuses se dégoulinent
    Dans la pudeur du temps
    Sous un bel voile de brume
    Que le soleil écarte
    Et chauffe ses rayons
    La vie c’est intense
    A se vivre d’aimer
    D’aimer du plus profond
    De belles cavités serties
    De pierres précieuses
    Qui chantent les oOOooO
    Si bels que l’air du temps
    Se chante et se danse léger

  60. je préfère…

    La vie c’est cet intense

    désolée de la rapidité de la chûte en cascade des mots…

  61. sur mon âme bosselée
    tes rires spontanés
    descendent en cascade
    jusqu’a mon coeur
    formant un lac de bonheur

  62. Oui Sabine,
    Bel jour… né pour les papas comme dirait notre Annick 😉
    A vous ! Flots de plaisirs, flots de rires, et flots de joies !
    Bises

  63. ATTENTE (suite et fin)

    18 h 20 !

    ! BINGO !
    ! Voilà la fluo !

    Attente bien récompensée….

    Vous voulez plus de détails ?
    J’ai fabriqué un petit blog spécial « photos souvenir » :

    Placez la corde sur votre descendeur,
    Pieds bien à plat
    Laissez vous glisser
    Jusqu’au nouveau « chez moi » !

    ____

    http://christineeeee-photosenvrac.blogspot.com/

    ___

    Biseeeeeeees à tous les PAPAAAAAA

  64. 18 h 27

    ATTENTE (suite et fin)

     » BINGO »
    Voilà la Fluo !

    Pour en savoir un peu plus,
    je viens de vous fabriquer un nouvel espace réservé aux photos souvenirs, etc…

    Alors, prenez votre corde
    Enroulez la sur votre descendeur
    Et descendez jusqu’au nouveau « Chez moi »
    En cliquant sur le Christineeeee souligné,
    Vous y arriverez, directement propulsés !

    Biseeeeeees à tous les PAPAAAAA !

  65. variante à mon texte plus haut

    Etonnante naÏade
    Tes rires spontanés
    Sur mon âme bosselée,
    Descendent en cascade.

    Ils inondent mon cœur
    De beaucoup de fraîcheur!
    source d’éternelle jouvence
    Ou je me baigne. Sans peur

    jamais de m’y noyer
    car ils sont accompagnés
    de tendre baisers salés
    et porte mon corps léger

    Merci à sabine , Lou, christine pour tous les papa

  66. Chaos
    Gouffres
    « golfes d’ombre »
    abîmes
    abysses
    tréfonds
    profondeurs
    inconscient
    d’où la vie coule
    de source
    creusant le lit du temps
    les étoiles
    sont fleurs du néant
    dans la nuit
    dort la lumière
    et l’Atlantide
    sous la mer
    spéléologues
    scaphandriers
    mystiques
    là tout en bas
    de la terre
    de l’eau
    et de soi
    cherchent
    l’or
    de la connaissance

  67. La source fut tarit
    Par le pauvre Ugolin
    Le papet fut ravi
    De ses conseils malins

    Si Jean s’était réjouit
    Du domaine acheté
    Bientôt son corps faiblit
    Des seaux toujours portés

    Ugolin racheta
    Les champs si desséchés
    Et la source retrouva
    Par lui si bien caché

    Manon se vengera
    En dévoilant l’histoire
    Ugolin se pendra
    En perdant tout espoir

    Quand le papet apprit
    Que Jean était de lui
    Mit son plus bel habit
    Et la mort attendit

    Manon reçut la lettre
    Testament du papet
    Et elle comprit peut être
    Qu’on peut mourir d’aimer

    Bon d’accord c’est brièvement résumé mais cette source m’a bien évidemment fait penser à « Jean de Florette » et « Manon des Sources » de Marcel Pagnol. Les films de Claude Berri sont très fidèles aux livres voire presque mieux (mais ça c’est très personnel et cela n’engage que moi). Je m’associe également à toutes celles qui ont souhaité une bonne fête aux papas. Oui les hommes, vous êtes tous merveilleuuuuuuuuuuuuuux ! (enfin beaucoup d’entre vous).

    Je suis contente que Christine ait trouvé ce qu’elle cherchait. Elle a du avoir froid cette nuit dehors vu les températures automnales.

    Enfin je veux juste faire un petit hors sujet pour vous faire partager un moment que je viens de vivre. Je suis allée visiter l’exposition de Marie-Antoinette au Grand Palais à Paris et je suis revenue enthousiasmée. C’était magnifique et si vous vous intéressez à l’histoire penchez vous sur la vie de cette femme broyée par la révolution.
    Bonne soirée à chacun et chacune

  68. Magnifique travail, je me répète à chaque visite mais vraiment superbe travail que le votre ! tout est réuni pour éveillé le sens artistique, la phto, la création, le texte…Bravo sincèrement

  69. La grotte jamais ne garotte mais souvent dégotte et parois nourris gargotte
    dans son espace parfois réduit elle sert de hotte mais pour y aller il faut plutôt des bottes et encore une cotte mais un petit tour en son sein ça ravigotte
    ça remue la glotte, bien sur l’eau y bloblotte et pour ceux qui s’impressionnent ça file la tremblote. Pourtant je voudrais souvent en être l’hôte afin de puiser aux sources telluriques la force et chasser les souvenirs de celui qui sanglotte.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *