72 réflexions sur « c-Υ-me »

  1. Dites tous avec moi:

    Je l’ai fait!!!
    Couché(e) sous les hêtres une nuit entière
    Avant de rejoindre la clairière du jour
    Aux chants des oiseaux, écureuil funambule,
    Roux, peluche pour mon coeur doux
    Le coeur en joie dans mon duvet, crie fort à l’arbre son défi
    Une nuit sombre dans la forêt, romantique juste dans les poésies.
    Angoisse des jours qui s’éteignent
    Silence des ombres figées, murmure dans la mare obscure
    Une grenouille me fuit.

    Second défi: marcher dans les feuilles mortes sans bruit, le coeur imprévu le fait pourquoi pas vos soucis?

  2. Je ne prend pas beaucoup de temps en ce moment…
    Mais aussi furtif qu’un écureuil se faufilant à la lumière de tes pages, je passe dans le bruissement léger de quelques mots qui s’échappent !

  3. Dans les coulisses des frondaisons
    dit on pour autant des oraisons
    ces géants pluri centenaires
    n’hésitent pas à nous montrer
    leur dessous.

    Sur la scène des songes
    d’une belle journée…d’automne
    leur belle santé détonne.

    A contre plongée
    le nez élevé
    mais pas en apnée
    on cherche les cimes
    dont l’ivresse et l’ivraie
    nous sont livrées
    dans un tel écrin
    de bordure.

    Pas de cimeterre
    pour envisager
    de ratiboiser
    des valeureux
    pour le cimetiére
    n’est pas pour demain
    la coupe franche
    s’éloigne du chemin

    Mais tout épanouis
    face à eux on jouit
    d’un spectacle prodigieux
    qui nous rapproche des cieux
    ils appellent le ciel
    tournent nos regards
    et façonnent nos espoirs
    ils donnent la pulsation au lieu
    et feront de très beaux vieux

    ensuite « quand un vieil arbre tombe
    c’est une bibliothèque qui disparaît »
    mais pourquoi leur frotter l’écorce
    les rapper à brûle pourpoint

    belle journée, bonne journée, bel soleil aussi ;)))

  4. je lève les yeux vers ces géants
    captivé par leurs splendeurs
    dont j’entraperçois la lumière

    bonne journé à chacun
    et pensées vers toi Ossiane

  5. Marc, merci pour la ref. je n’avais pas fait la connexion avec Sim, j’avais lu ça « see why me »
    Comme quoi, les lectures même les plus littérales sont subjectives! 🙂

  6. Un reflet de soleil sur la cime de l’arbre se pose rêveur
    Nos yeux se couvrent du rayon de magie
    L’étreinte est infinie

  7. Magnifique photo , j’aime vraiment !!

    Verte est la cime
    sous la voûte des arbres
    clairière immobile

  8. sous les cimes

    j’ai beau tendre les bras
    je n’atteindrais jamais le ciel
    mes pieds restent à jamais
    scellés dans les replis de la terre
    fleuretant avec les enfers.
    j’ai beau me dissimuler
    comme un caméléon
    à l’ombre des géants
    on m’écrase sans me voir
    j’ai beau me parer
    de chapeau affriolant
    mais les gens souvent m’évitent
    pourtant il m’arrive de plaire
    mais cela dure qu’un instant
    on me trouve vite empoisonnant
    parfois il m’arrive quand même
    que certain me trouve intéressant
    alors ils me figent en image
    moi la belle amanite phalloÏde

  9. Chant Premier

    Au milieu du chemin de notre vie
    Je me trouvai dans une forêt sombre
    Après avoir perdu le droit chemin.
    Ah ! combien il est dur de la décrire,
    Cette forêt sauvage et âpre et rude
    Dont la pensée fait renaître ma peur !
    La mort même est à peine plus amère,
    Mais pour traiter du bien que j’y trouvai
    Je vous dirai ce que j’y vis d’abord.
    Comment j’y pénétrai, je ne sais dire,
    Tant j’étais plein de sommeil au moment
    Où hors du bon chemin je m’égarai.
    Mais arrivé au pied d’une montagne
    Où s’en venait finir cette vallée
    Qui avait transpercé mon cœur d’effroi,
    Levant les yeux, je la vis revêtue
    Déjà des rayons de cette planète
    Qui par tous les chemins guide nos pas.
    Alors s’apaisa quelque peu l’angoisse
    Qui au lac de mon cœur était restée
    Toute la nuit passée en ce tourment.
    Et comme un nageur qui, le souffle court,
    Ayant pris pied sur la rive, se tourne
    Vers les flots périlleux et les regarde,
    Mon âme, poursuivant toujours sa fuite,
    Se retourna pour contempler la passe
    Qui ne laissa jamais homme vivant.

    La Divine Comédie – Dante

  10. Chacun voulait s’approprier cette allée forestière, dénommée Zyve, bordée d’une centaine d’arbres centenaires dont la cime touchait les cieux.
    Moralité: L’allée Zyve aux cent cimes, c’est vraiment l’allée Zyve qu’il vous faut.

  11. Tout bon, Bonbonze !!! quelques flocons de neige et l’allée Zyve brillera plus blanc que blanc. Ca existe, ça ? … et qui défera les noeuds ? (des sentes n’errent)…

  12. Perline, merci pour ce très beau passage de Dante
    Thierry et Marc belles inspirations à l’ombre des grands arbres
    Un petit bonjour à chacun
    __

    En haut du grand mât
    L’ombrelle noyée de soleil
    La forêt dans l’ombre
    ___

    Très très belle image Ossiane, nous nous sentons aspiré vers les hauteurs, la richesse en couleur est remarquable, je ne sais plus quel poète japonais disait qu’un seul mot ne suffit pas pour dire tous les verts que l’on voit dans la forêt ; c’est un bouquet d’arbres gigantesque, une inflorescence lumineuse , au sommet duquel dansent les écureuils, sur des pétales de soleil.

  13. Pour qui les fûts…de ces colonnes hiératiques…sont ils donc dressés… qui ont inspiré… les batisseurs de cathédrales
    quand sous ces frondaisons…se ramassent des cargaisons…de glands
    le sous bois regorge de richesses mais dans les cimes lointaines résident bien des surprises.

  14. de la cime je n’en vois que l’éclat de lumière
    mon regard lui se perd dans l’ombre
    et n’a d’horizon que mon imagination.

  15. Rainer Maria RILKE
    (Recueil : Vergers)

    Vues des Anges, les cimes…

    Vues des Anges, les cimes des arbres peut-être
    sont des racines, buvant les cieux ;
    et dans le sol, les profondes racines d’un hêtre
    leur semblent des faîtes silencieux.

    Pour eux, la terre, n’est-elle point transparente
    en face d’un ciel, plein comme un corps ?
    Cette terre ardente, où se lamente
    auprès des sources l’oubli des morts.

  16. Le pas se marche et puis se stoppe
    Il écoute ferme les yeux
    Un bec fouine le tronc
    Un coucou plus au loin
    Un court sur les feuilles
    Un son au lointain
    Il ouvre le regard
    Le pas content il se sautille

  17. Le test de l’arbre

    Le test de l’arbre. Pour déceler la psychologie du « sujet », on lui demande de dessiner un arbre. C’est là que commence le suspens, car il n’y a pas deux arbres identiques, aussi bien dans la nature que sur le papier.
    Commençons par les racines. Certains « sujets » omettent purement et simplement de les dessiner. Si on leur fait remarquer leur oubli, ils répondent que l’arbre cache ses racines dans la terre et qu’il ne faut pas faire comme l’enfant qui n’oublie pas de dessiner le nombril du bonhomme habillé qu’il dessine. On peut se satisfaire de cette explication. Mais on peut égale¬ment définir la nature de la racine, élément nocturne, tellurique, qui assure obscurément à l’arbre à la fois sa nourriture et sa stabilité. Gaston Bachelard allait encore plus loin et voyait dans la racine une étrange synthèse de la vie et de la mort, parce que, inhumée comme un défunt, elle n’en poursuit pas moins sa puissante et secrète croissance.
    On comprend dès lors que s’il y a des hommes- racines, qui dans leur dessin privilégient le niveau souterrain de l’arbre, d’autres s’en détournent au contraire instinctivement.
    Sans doute accorderont-ils leur préférence au tronc. C’est l’élément vertical de l’arbre, celui qui symbolise l’élan, l’essor, la flèche dressée vers le ciel, la colonne du temple. L’homme d’action doué d’une dimension spirituelle se reconnaît dans cette partie de l’arbre. Il y a autre chose. Le tronc ne fournit pas seulement le mât du navire. C’est lui qui donne le bois, matériau de la planche, de la poutre, du billot. Sa couleur, ses lignes, ses noeuds et même son odeur parlent puissamment à l’imagination.
    Mais toute une catégorie d’hommes et de femmes ne se reconnaissent que dans les branches horizontales et leur feuillage. C’est le poumon de l’arbre, les mille et mille ailes qui battent comme pour s’envoler, les mille et mille langues qui murmurent toutes ensemble quand un souffle de vent passe dans l’arbre. Au demeurant, ramage signifie à la fois chant et entrelacs de rameaux.
    Ainsi chaque arbre rassemble les images des trois grandes familles humaines : les métaphysiciens, les hommes d’action et les poètes. Et il nous apprend en même temps qu’ils sont solidaires, car il ne peut y avoir de frondaison sans tronc, ni de tronc sans racine.
    __________
    Michel Tournier / Petites proses .

  18. Merci, Perline.

    J’avoue : sans avoir lu les « solutions », je ne sais pas comment j’aurais dessiner « mon » arbre…

  19. Bonsoir !

    Thierry parlait un peu plus haut…
    D’une cargaison de glands….
    Mais un seul a suffit :

    Petit écureuil
    A trouvé un gland !
    Son gland :
    Un vrai, un gros,
    Un tendre gland !
    Le meilleur gland
    De toute la Terre !
    Mais quel travail !
    Surtout ne pas lâcher
    Ce gland si encombrant
    Et de si bonne taille.
    S’en emparant,
    Il saute,
    Toujours intrépide
    Surmontant mille obstacles
    Pour sauvegarder si belle prise !
    Au péril de sa vie,
    Jamais n’abandonnera
    Ce gland si tentant
    Qui lui fera trop bon repas !
    Car son gland…
    Il l’aime tant !

    ___

    http://www.dailymotion.com/video/x50jtf_lage-de-glace-3-laube-des-dinosaure_shortfilms
    ___

    Trop drôle !

    Biseeeeeeeeees de Christineeeeeee

  20. J ai revu avec plaisir, Christineeee, l’écureuil, j ai beaucoup aimé ce passage…

    Merci pour vos textes,
    je ne me pose pas trop la question comment je dessine un arbre,
    déjà je sais pas trop dessiner,
    et puis,

    Un arbre
    Je l’aime me vivre
    Il me frissonne
    Me parcourt ses feuilles
    Ventilent mes orteils
    Epoumonne mon coeur
    Je plonge je vole
    Mon corps léger
    C’est bel un arbre
    Qui peut aimer

  21. ventile, avec un E, si mal réveillée à cette heure du jour….SOURIRE…

    et je te remercie Christine, j’aime beaucoup, c’est ravissant de délicatesse, les arbres, les amants, le petit lac, les nuages, des pastels, l’amour dedans..

  22. Cet arbre pour seul témoin
    Sans rien signer
    Aucune promesse
    Sous cet arbre me suis abandonnée
    A toi
    Mon bel
    A notre instant
    Qui depuis ce temps
    Se vit éternel

  23. ha vous m’enviez!
    je suis majestueux
    plus haut que le plus haut de vos humains
    j’ai traversé les siècles et ridiculiserait les historiens les plus érudits
    j’aprivoise plus d’animaux dans ma belle frondaison
    que vous n’en aurez jamais dans votre maison
    je change de vêtement au gré des saisons
    pareil au plus beau des caméléons.
    je vous offre une ombre douce et agréable
    pour que vous puissez vous reposer
    et la nuit je peux admirer la voix lacté
    sans me grandir ni à avoir à lever le nez
    ha vous m’enviez !
    mais si vous saviez
    j’ai les pieds qui s’enfoncent dans la glaise
    dans des profondeurs noires et glauques
    je tremble à chaque fois que la tempête se déchaine
    et que la pluie froide et l’orage me torture.
    quand vient l’été je suis si proche du soleil
    que ces flammes me lèchent la voute celeste
    certains mois la brume envahi totalement la forêt
    et devient plus miope qu’une taupe octogénaire
    ne parlons pas de l’hiver et son froid glacial
    alors que je suis exposé nu à ses griffes acérées
    ha vous m’enviez!
    maintenant vous savez!
    vous aviez pour moi de l’admiration
    ayez maintenant un peu de compassion.

  24. il est joli ce texte, Marc,
    et pour te suivre

    Un arbre
    Exposé à la vue
    Tout nu
    Feuillu
    Ne peut cacher
    Juste ses racines
    Son essentiel
    L’âme de sa sève
    Qui le parcourt
    Lui donne son sens
    Vers sa lumière

  25. elle est fort jolie cette photo,

    Ils sont tous là
    Autour de lui
    Ses seuls témoins
    Bel isolé
    Il prie le ciel
    Contemple la vie
    Eux ils se vivent
    Comme des petits fous
    Brûlent leurs vies par tous les bouts
    Et le grand sage paisible
    Vit au plus près
    L’immensité

  26. ——————————————————————————————
    .
    Je l’ai fait !!!
    Je marche sans bruit dans l’allée Zyve !!!
    Coucou les amis, toujours beaucoup de choses à faire et à boucler ; il m’est bien difficile de me faire plus présente mais je pense beaucoup à vous 😉

    Une photo qui vous pousse semble-t-il à écrire plus court 😉 Peur de faire trop de bruit peut-être… impressionnés par la hauteur…envie de silence, d’écriture, de lecture et de contemplation… sans internet et sans hoquets !!!

    J’ai pris cette photo cet été par une belle fin d’après-midi quand la lumière se fait plus douce et fait resplendir les feuillages;-)

    Beauté à nouveau de vos écrits, de votre inspiration, de la diversité de vos approches et de vos contributions sérieuses, touchantes, amusantes, profondes.

    Il est bien ce texte de Tournier !

    Pourquoi Sim, marc, je n’ai pas compris 😉 Mon cerveau marche un peu au ralenti ; explique-moi 😉

    Et Annick qui réapparait comme par enchantement douce, légère et qui décrypte mon calligramme comme si ça allait de soi;-)

    Coucou à Tiago le philosophe, à Pascal et sa fleur égarée, à Corinne la passagère furtive et délicate 😉

    Mes pensées sincères vers vous tous et tous mes remerciements. Je suis un peu débordée à nouveau… Je vous embrasse fort, à demain j’espère !

    Nouveaux commentaires sur :
    https://blog.ossiane.photo/2008/09/19/blanche/#comments
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    .
    ——————————————————————————-

  27. Bisou à travers les branches Ossiane et bon courage pour le boulot.
    ___ ___ ___

    Le disque du soleil habille le vert feuillage
    et imprime ses rayons dans l’iris de tes yeux
    Tu es si belle nature et mon amour en cage
    Ne peut que s’envoler vers le faisceau des cieux
    La paix qu’alors je lis comme une caresse abreuve
    cette tige infinie qui là dissimulée
    s’étire encore un peu pour atteindre sans te voir
    un peu de tes reflets et des dieux le langage

  28. C’est joli, Lou, si tendre,merci.

    Au premier, la tête dans les feuillages, le petit coeur se berce en hamac tout feuillu, quand il est courageux, il se grimpe la cyme et puis s’envole au loin pour ne plus revenir, en d’autres temps encore il se plonge dans l’humus se niche un champignon et se saoûle d’odeurs, de cette terre humide, en tapis de verdure qui craque et puis moisit sous le pas de ce temps, qui avance sa marche, un jour après un autre, pour ne plus revenir en arrière jamais, la vie c’est cet instant, et puis c’est le suivant, son petit sac de feuilles écrites en cahiers dans le petit sac à dos que la vie a confié.

    BISES à chacin, belle journée.

  29. Ce petit soleil à travers les branches éclaire ce calme étrange des forêts
    Le chemin s’égare à l’abri d’une clairière impromptu
    le coeur bat , il faut croire à la lumière quand les nuages se perdent
    et voir l’aventure juste en levant la tête.

    J’ai emprunté le soleil de LOU et brodé ma petite histoire de chlorophylle ..

    ***
    Belle journée sous les arbres d’Ossiane .

  30. .
    ——————————————————————————

    >marc :
    Mais oui bien sûr ;-)) C’était si simple pourtant 😉

    >lou, annick, alice :
    Bises ensoleillées vers vous. Une belle journée sous vos arbres à poèmes 😉

    >anne-laure :
    Bonjour et bienvenue 😉 Merci pour ta visite. J’ai vu detrès belles photos du côté de chez toi et j’ai également découvert des articles intéressants sur la photographie 😉 Au plaisir de te revoir ici.

    Nouveaux commentaires sur :
    https://blog.ossiane.photo/2008/09/29/tristesse/#comments
    https://blog.ossiane.photo/2008/10/03/feuille/#comments
    .
    —————————————————————————————

  31. Bravo à Le Clézio, c’est beaucoup d’honneur, mais que de mérites.
    L’océan indien est un tel inspirateur !
    eh oui ce nobel ce n’est pas de la dynamite mais quelle dynamique
    pour la littérature française d’aventure.

  32. Il est monté très haut
    D’un platane allongé
    Le monde lui parut beau
    Et le ciel étoilé

    Il fallut redescendre
    La chose fut moins aisé
    A la branche se pendre
    Ou bien dégringoler

    Il a cherché en vain
    Les possibilités
    Flûte ! pas de moyens
    Il se mit à miauler
    MIAOU
    MIAOU
    SAUVEZ MOI !!!!!

    Les enfants l’entendirent
    Et voulurent l’délivrer
    Au s’cours il va mourir
    Papa ! viens le sauver !

    Le père fut téméraire
    En un mot « ambitieux »
    Sorte de pierrot lunaire
    Ou bien de fou furieux

    Il monta un par un
    Les marches de l’échelle
    La peur au bout des mains
    Et le cœur en dentelle

    Enfin le chat rebelle
    Attrapé par le cou
    Redescendit du ciel
    Oh le vilain matou !

    Nous informons nos lecteurs que le père est toujours en réanimation et n’a pas repris connaissance. Le médecin diagnostique un choc émotionnel traumatisant. Il assure qu’il n’aura pas de séquelles. Le chat a repris sa vie de baroudeur. Il ne se souvient de rien.

  33. PROMENADE EN FORET… ses risques !

    A force de lever la tête
    Les yeux au ciel
    Perdus dans les feuillages
    Pour découvrir un coin de ciel bleu
    Je vais finir par attraper…
    Un torticolis !

    A force de lever la tête
    Le regard perdu dans les hauteurs
    Pour suivre l’écureuil sautillant
    De branche en branche alertement,
    Je vais finir par attraper…
    Un vrai tournis !

    A force de lever la tête
    Pour scruter la branche
    Qui bientôt va craquer,
    Peut-être ?
    Je vais finir par attraper…
    Mal à la tête !

    A trop regarder en l’air
    Sans regarder devant mes pieds
    Je n’ai pas remarqué
    L’obstacle bien caché…

    Et…
    Je …
    Me…
    Suis…

    Etalée !

    Biseeeeeeeeees éparpilléeeeeeeees

  34. la pensée inutile du jour

    j’aspire à toucher l’innaccessible étoile
    je sais que je n’y arriverais jamais
    car elle est trop haute pour moi.
    mais je préfère !
    car si j’avais pris un sommet plus bas
    j’aurais été bien obligé de rescendre!!!!

    moin le temps d’écrire en ce moment !!!!

  35. Marc, pourquoi, si tu avais pris un sommet plus bas, tu aurais été obligé de rescendre…?
    Si le sommet plus bas, on monte et on l atteint peut être sans redescendre,
    heu, j avoue pas tt comprendre!

  36. Une petite poésie d’enfant devant mon écran d’ordinateur à la vue de cet arbre géant
    « Un arbre grand perdu dans la forêt
    Il cherche un ami qui lui ressemble
    Alors il interroge les oiseaux… »
    __

    Quand l’arbre s’étire
    Dans le soleil de midi,
    Qu’il cherche la chaleur
    Aux berges du soleil,
    Tout un monde dans l’ombre
    Accourt vers lui, se hisse
    Pour y boire un rayon de lumière.
    Sur les branches les plus hautes
    L’écureuil leur montre le chemin
    Et l’arbre fier les accueille ;
    Il est la Vie, il le sait, il n’en dit rien ;
    Mais sous la caresse, son écorce nous parle
    De ses plaies et de ses souffrances
    Et là haut, à la cime, balayant les nuages
    Il espère que longtemps encore
    La sève coulera en son sein
    Pour faire battre le cœur de la forêt.

    Bonne soirée à vous tous qui passez sur l’Œil Ouvert.

  37. Annick, v’là ce que je comprends :

    – tu vises très haut et si tu ne fais que les 3/4 du chemin, tu es contente.

    – tu vises les 3/4 et t’en fais qu’1/4 (tu redescends donc dans tes … « aspirations » !).

    – tu vises 1/4 et là, tu restes au sol (ce qui fait que l’inaccessible étoile est encore plus inaccessible …).

    Sur ce, Marc, j’espère que t’es pas vendeur d’échelles … paske je suis pas sûre d’avoir bien gravi tes échelons…
    __

    Clin d’oeil et sourire.

  38. Les filles, arrêtez de réfléchir sur les mots de Marc. Il l’avait dit en préambule : c’est une pensée inutile (sourire). J’ai moi même essayé de comprendre. En vain.
    Bon d’accord je le reconnais je suis blonde !
    Bonne soirée les ami(e)s.
    Monique c’était très bien ce que tu as écrit l’autre soir. J’avais oublié de le dire

  39. Forêt d’automne

    Une goutte de lune
    Une onde dans l’eau
    Un berceau de mousse
    Pour la feuille rousse
    Les branches en arceaux
    Tressées, blanches et brunes
    Terre et verte lacune
    Des nuages de mes pensées
    Des solitudes où mon passé
    Repose ou s’anime
    Au gré des vents légers.

    Ô forêt d’automne
    Mon coeur en toi résonne
    En des cliquetis d’amour
    Elle bruit la forêt, elle écrit
    Sur les arbres tumultueux
    Sur les coulemelles que je hume
    Les fruits ailés des pissenlits
    Depuis bien longtemps envolés
    L’agile faune qui s’enfuit
    Dans les allées interrompues
    Chemins de traverse festonnés
    A la pente glissante et mouillée
    Menant à l’eau paisible
    Qui coule derrière les fougères étalées.

    Ô sourires et rires d’enfants
    Courez oiseaux de liberté
    Dans les flaques d’eau et les ornières
    Tous les échos dans les clairières
    Renvoient en battements de métronomes
    Votre amour à mon coeur fêlé.

    Battements de la vie sans sarcome
    Des lutins, des fées et des gnomes
    Peuplent l’enfance qui s’évapore
    A chaque semaine différée
    Aux jours d’absence énumérés
    A la maternité fracturée.

    Les fées s’envolent
    Les gnomes dégringolent
    Les lutins me frôlent
    De brins de chaume dorés.

    Les coeurs sourient
    Les noms écrits
    Les dessins d’enfants
    Sont l’hymne à ma vie.

  40. Air pur des haut lieux
    Racines au coeur de la terre
    l’écureuil séme
    Air pur des haut lieux
    Bois mort ébranchés
    l’écureuil déblaie
    Air pur des haut lieux
    Arbres en colonnes
    l’écureuil monte
    Air pur des haut lieux
    Arbres en poutres
    l’écureil respire

  41. l’étoile c’est le mystère…
    quand il n’y a plus de mystère…

    mais ce n’était pas une pensée très élaborée ; il manque même des lettres
    je crois que j’étais fatigué

    christine c’est vrai que ca donne le tourni

    thierry leclezio était à la grande librairie sur france 5
    bonjour vers alice et anne laure

    Ossiane les cimes de la fatigue m’envahissent

    très beau Monique

    bonne soiré

    leila et la foret mystérieuse

    bourrache pour l’échelle je crois que rachel en a une
    mais moi c’est plutot ras des paquerettes ce soir
    je crois que je vais m’allongé tout de suite je n’aurais pas beaucoup à descendre
    annick je crois que j’ai écrit sans refléchir

    bonne soirée

  42. La forêt mystérieuse est plantée de hêtres
    La lumière répand des rayons de miel
    Dont le secret est emprisonné dans la rose.
    Une rose dans la forêt des rêves
    Rose d’antan, que j’aime tant car ton parfum est regret
    Vers la cime le ciel rosit
    Le sol rougit
    Les troncs blanchissent et les piquants de tous les rosiers ramolissent.
    Tant de roses à regarder de loin
    Elles ne piquent que ma passion pour elles
    Je les aime quand même de mon anosmique pensée
    Les offrant parfumées à mon coeur malheureux
    Silence je hume.

  43. nonnon, c’est réfléchi Marc,
    mieux vaut viser son étoile haute, quitte à redescendre,
    plutôt que la viser plus basse et peut être redescendre aussi…

  44. Il y a cime et cyme
    sans parler de l’abîme
    qui tous deux les sépare.
    On peut jouer avec l’une
    on peut jouer avec l’autre.
    Une couronne de fleurs pour l’une
    une canopée pour l’autre.

    Bises au sommet.

  45. Annick l’étoile est elle mystérieuse, aveuglante ou bien …inaccessible
    qui nous promet tant et ne nous donne rien…que nous n’ayons la force
    ,guidés par elle dans la nuit de nos sentiments, d’aller chercher ?

  46. L’étoile n est pas inaccessible, il faut trouver la force d ‘aller la chercher,elle attend…elle est douce et pas aveuglante, mystérieuse en pudeur…

  47. Bonne nouvelle annick et marc, on vient de découvrir que dans les pépinières galactiques (pas frelatées celles là, juste fredonnées) les étoiles naissaient beaucoup plus nombreuses aussi la myriade, la kyrielle est elle notablement plus dense et riche et cette danse stellaire anime de pulsations cosmiques l’écho de nos vies et enchante nos nuits.

    et comme c’est le temps du partage, du bon comme du moins bon
    voici un texte pour vous tous, avec ma fraternelle affection.
    c’est vrai que « star dust memories » était surprenant !

    000

    « Stardust témoin d’une mémoire lointaine ou éblouissement passager »

    Un chasseur de poussière mâtiné de pécheur
    Parti dans l’espace a tendu au loin d’étranges filets
    On ne peut pas dire qu’il filait un train de sénateur
    Et qu’au contact d’une brillante comète la peur
    Lui aurait interdit tout contact visuel et sensible.
    Aussi étendant de vrais organes préhensibles
    Il aura retenu la leçon et piégé dans ses rets
    Ce qui, des primitifs espaces, n’est qu’un pet.
    Des grains primordiaux dans un délicat aérogel
    Et c’est de l’univers la mémoire qu’on congèle.
    Woody Allen a célébré en son temps la poussière
    Qui des étoiles tombe depuis le firmament
    Cette fois ci on nous tient en plus grande haleine
    Puisque c’est des cieux qu’on rapporte l’arène
    Qui cosmique en diable dans la veine immanent
    Va peut être, si le bolide arrive enfin à bon port
    Après un parcours fantastique ramener un message
    De ceux qui furent inscrits au creux de la matière.
    Pas celui qu’on délivre facilement à un tiers
    Mais qui découvre du savoir le réel passage
    Ainsi de nébuleuse la soupe ancestrale revit
    Réchauffée au contact d’un messager bienveillant.
    Avant que de fournir de pales signaux balbutiants
    Dans un clin d’œil éblouissant qui du temps le verni
    Fera sauter pour qu’apparaisse dans sa pale nudité
    Des temps passés la matière dans toute sa crudité.
    Alors, qui sait, sauterons aux yeux du stade micronique
    Les acteurs initiaux d’un bal entamé dans le cirque cosmique
    Et qui entre nucléosynthèse et chimie proto planétaire
    Auront la vertu de situer les phénomènes de l’éther
    Pour revisiter les théories nombreuses qui sur l’accrétion
    Font tourner un disque rayé depuis que dans la discrétion
    D’un espace froid et plus ordonné se routent ensemble
    Qui une sonde, qui un astre luisant bien que temporaire
    Pour lesquels on a calculé de la rencontre l’horaire
    Afin d’approcher du bonheur insigne d’un temple
    Où seraient stockées puis relarguées des pépites
    Dont l’observation attentive déjà fait que palpitent
    Les cœurs de centaines de chercheurs à l’unisson.
    Puisque demain pour le système solaire c’est l’heure
    Des retrouvailles et des surprises en cascades
    La science progresse ainsi par saccades
    Mais le pas qui se prépare sera une confirmation
    Ou bien une rupture absolue de quoi désorienter
    Presque une complète et patiente génération.

    000

  48. Ainsi donc c’est dans la multiplication
    qu’on voit le mieux l’imbrication
    mais de ces noeuds jamais dénoués
    le bourgeonnement serré s’est joué
    y a t il en grappe plus belle inflorescence
    qui sans gonfler jusqu’à la turgescence
    lie depuis le pilier naissant
    entre arc boutant et voutants
    les rameaux sommitaux
    abaissant les clavaux
    comme autant de vantaux
    sur une voute céleste
    qui jamais ne se déleste
    et la concentration
    en un point unique
    montre combien
    il est fatidique
    d’épointer fin
    pour toucher
    aux confins
    du ciel

  49. Dans cette forêt d’humains
    plantée d’êtres
    chacun essaie de se tenir droit
    certains font de l’ombre
    aux autres
    parfois c’est si dense
    qu’ils ne tombent
    pourtant quel fracas
    provoque l’émoi
    quand se découpe
    une silhouette
    en contre jour
    il reste une souche
    qui enfantera
    de nouveau
    puisque
    tel
    est
    le
    cycle

  50. Dans cette forêt d’humains
    plantée d’êtres…

    Sous le feuillage l’effroi
    Un beau soldat dans l’ombre
    Une autre
    Loi offense
    C’est souvent
    Au combat
    Que tombent ici-bas
    Le vassal et le roi
    L’un a bu dans la coupe
    Des tragédies du champs
    L’autre sans palefrenier
    Embrasse une rose ouverte
    Et sa main sur la souche
    S’est posée inerte.
    Voici la mort, Adieu.

  51. Champs de bataille des soldats assassins
    Cendre et troncs calcinés des feux de forêts
    En creux et en silence se meuvent les fantômes
    De nos désolations et de nos échecs morbides
    Se hiérarchisent à nouveaux nos royaumes
    S’ouvrent les roses à nos lèvres infatigables
    Monte la sève de nos racines intactes
    Nos cœurs battent la mesure à l’unisson
    Craquement de branche sous l’écureuil agile
    Théâtre d’ombre tu es l’âtre sombre en vie

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