crAie

Craie

Craie

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Craie

Craie

Triangles rectangles, leçon de géométrie, tableau d'écritures

Triangles rectangles, leçon de géométrie, tableau d'écritures

Lecture du Haïku Calligramme: Centre, haut, bas

Triangles rectangles
leçon de géométrie

tableau d’écritures

La suite du damier en Terres de Champagne

97 réflexions sur « crAie »

  1. Pour Monique:

    Papier à grain
    Moyen ou fin,
    Quelques aplats,
    Lignes de soie.
    Verts, ocres et bruns,
    Passer la main
    Sur le papier
    Sans le froisser…
    Changer de feuille,
    En un clin d’oeil,
    Métamorphose,
    La main transpose,
    Et des couleurs
    Venues d’ailleurs,
    Roses et violets,
    Viennent chanter…
    Ombre et lumière,
    Foncé ou clair,
    Le noir et blanc
    Prend tout son temps
    Pour révéler
    Beauté cachée,
    Et du silence
    La quintessence…

  2. Pour Bourrache:

    La terre et coquette, sa garde robe est bien fournie.
    D’étoles et de foulards elle aime se parer.
    Elle joue des couleurs et des drapés devant le miroir de nos yeux.

  3. La nuit vous inspire et ce matin je tombe des nues pour lire ce que je pensais !!!! les pastels de Monique et d’Anne-Marie
    les robes de Bourrache
    Sommes en osmose c’est sûr

  4. Tracer la ligne bleue
    Celle qui envie les cieux
    Le soleil rose orangé
    S’endormira aux prés
    De nos crayons verts
    Je recherche le contour
    De tes mains d’artiste
    Ton bras rencontré
    Découvre l’amour
    Le bleu au rouge se mêle

  5. Pour compléter la parure de cette belle GE
    Longue chevelure en vagues étranges
    Piquée d’un arbre -bijou
    Ou d’une épingle d’argent
    le jour se lève et le pastel s’efface peu à peu
    et tout s’embrouille en broussaille
    Broussaille de craie et d’écriture
    Le rêve s’achève géométriquement

  6. Mademoiselle
    traçant l’hypothénuse
    d’une main sûre

    Au tableau rêvante
    d’un arpenteur du ciel.

    Ossiane, la première image montre une belle maîtrise des lignes: tu as le compas dans l’Oeil!

  7. Quand on met la craie on
    ce n’est pas de la rayonne
    mais ça nous redresse un homme

    pour l’home sweet home
    sacré tableau ombré
    rempli de pleins et de déliés

  8. je l’ai surement deja mis mais c’est toujours un plaisir

    Le cancre

    Il dit non avec la tête
    mais il dit oui avec le cœur
    il dit oui à ce qu’il aime
    il dit non au professeur
    il est debout
    on le questionne
    et tous les problèmes sont posés
    soudain le fou rire le prend
    et il efface tout
    les chiffres et les mots
    les dates et les noms
    les phrases et les pièges
    et malgré les menaces du maître
    sous les huées des enfants prodiges
    avec des craies de toutes les couleurs
    sur le tableau noir du malheur
    il dessine le visage du bonheur.

    Jacques Prévert (1900-1977)
    (Paroles)

  9. somptueuses et calmes,
    en larges ondulations,
    plages de couleurs,
    ouvertes et sublimes,
    entre le désir
    d’y tracer un poème
    comme en un hommage,
    et l’impossibilité
    pour moi de me résoudre
    à risquer, oser
    violer, marquer leur beauté

  10. dans le rectangle
    l’horizon
    pareil au coups de craie sur le tableau noir des écoles buissonnières
    printemps légers
    vent clair
    fenêtres ouvertes
    chemises blanches
    j’entrevois tes seins
    sous l’ombre de demain
    ondulantes verdures
    des allées fraîches
    dans le rectangle de papier
    les paysages
    de ta beauté
    enchantée par les chemins détournés…
    aujourd’hui et c’est toujours…

  11. MARC, j’étais en train de chercher le pOèeme de PREVERT quand j’ai découvert que tu l’avais ajouté…

  12. Et je lis je le titre, et regarde les images, et le haiku, et déboule….

    Sur son trépied de vie
    Un tableau à deux faces
    Une quadrillée
    Et l’autre toute nue
    Dans la réglette de bois
    Une boîte de craies blanches
    Et cette autre de couleurs
    Sans oublier le chiffon
    Pour gommer le trop plein
    Ou les erreurs toutes bêtes
    La vie c’est se la vivre
    Pour la savoir un peu
    Elle regarde ses mains
    Pleines de poussières de craie
    Dans cette vie si pleine
    Qui a vécu tant vu
    De toutes les couleurs
    Et aussi celle des lys
    Son regard est ému
    Devant le croquis de sa vie

    puis, je lis chacun, et je dis merci. Bel après midi.

  13. Bonjour à tout le monde !

    *******************************
    Les triangles pointus
    Se jouent avec astuce
    Des rectangles obtus
    Et sur le sol juxtaposés
    Dessinent à main levée
    Une géométrie élaborée

    Toute en couleur !

    Pas besoin de tableau noir
    Pas besoin de craie de couleur
    Quand la nature nous offre
    Sa page d’écriture…
    Grandeur Nature

    Biseeeeeeeeeeees natureeeeeeeeee

  14. J.S. Bach et la Fée du logis
    Sauts de puces dans le pré
    L’histoire … sans fin
    _

    Comptine

    Jeanneton prend sa faucille
    Larirette larirette
    Jeannetonprend sa faucille
    Pour aller couper du jonc
    En chemin elle rencontre
    Larirette larirette
    En chemin elle rencontre
    Quatre jeunes et beaux garçons
    Le premier un peu timide
    Larirette larirette
    Le premier un peu timide
    La traite de laideron
    Le deuxième pas très sage
    Larirette, larirette
    Le deuxième pas très sage
    Lui caressa le menton
    Le troisième encore moins sage
    Larirette larirette
    Le troisième encore moins sage
    La poussa sur le gazon
    Ce que fit le quatrième
    Larirette larirette
    Ce que fit le quatrième
    N’est pas dit dans ma chanson
    Si vous voulez le savoir
    Larirette larirette
    Si vous voulez le savoir
    Faut aller couper du jonc
    __

    heu… larirette, lariretteeeee

  15. Le métier à récolter
    La vie
    Tisse de jolies teintes
    Et l’oeil avide boit
    Bien avant de manger
    Ses parts si bonnes
    De belle chair
    Pour se garder vivant

  16. Les tableaux de Champagne pétillent autant que son breuvage. La géométrie rurale se laisse merveilleusement crayonner. C’est beau, tout simplement.

  17. N’allons pas par quatre chemins
    Chacun retrouvera le sien
    Il faut bien savoir d’où l’on vient
    Pour nous permettre d’aller plus loin

    Un triangle rectangle
    Au carré : trois, quatre et cinq
    Trouvons nos racines

    Ainsi rechercher l’azimut
    Pour quelque jour toucher au but
    Que fera-t-on, hypothénuse,
    Si le voyage se fait sans muse ?

    Un triangle rectangle
    Au carré : trois, quatre et cinq
    Trouvons nos racines

    Pythagore, la géométrie
    Et Tagore pour la poésie
    Avec tout ça, partir en mer
    Se repérer sur les amers

    Un triangle rectangle
    Au carré : trois, quatre et cinq
    Trouvons nos racines

    Plus simplement rester à terre
    Voyager entre ciel et pierre
    Contempler l’infinie beauté
    Du monde qui ouvre ses secrets

    Un triangle rectangle
    Au carré : trois, quatre et cinq
    Trouvons nos racines

    Compagnon, au bout du voyage
    Quand tu auras tout bien compris
    Corde, compas, tu seras sage,
    Ton grand oeuvre n’aura pas de prix

    Un triangle rectangle
    Au carré : trois, quatre et cinq
    Trouvons nos racines

    Dans les lignes tracées dehors
    Recalculer le nombre d’Or
    Ainsi se forger l’équilibre
    Qui de l’intérieur nous fait libre

    Un triangle rectangle
    Au carré : trois, quatre et cinq
    Trouvons nos racines

    Voici nos chemins qui convergent
    De nos déserts jusqu’à vos berges
    On y cueille des fruits, créations,
    Qui peut résoudre cette équation ?

    Un triangle rectangle
    Au carré : trois, quatre et cinq
    Trouvons nos racines

    (A suivre)

  18. Qui es-tu inconnu
    Force tranquille dans la carrière,
    Tout blanc de craie
    Sur mon ardoise feuilletée?

    Les cendres au vent le temps venu
    L’enfant court dans le pré
    Il joue à la marelle
    Trace à la craie
    D’une crèche sans ombre.

    Qui es-tu petite voix dans le silence
    De l’atelier aux écritures?
    Craie su l’ardoise d’un tableau aimanté?
    Un regard muet?
    Une voie sans issue?
    Une craie mouillée?
    Des mots pleurent écrasés, la craie humide, mots translucides.

  19. Placage de pièces en terre,
    Couleurs et formes diverses
    formant des dessins variés
    Des champs en marqueterie
    Le beau travail des artisans
    Marqueteurs du labourage
    Qui passent par monts
    et repassent par vaux
    Avant de lancer la semence
    Avant de renouveller la vie

  20. Les tableaux, à l’époque, étaient noirs, tout noir
    et la craie blanche, toute blanche
    en bâton découpée,
    de craie venue de Champagne,
    crissait en écrivant: tout un art que d’écrire sans fausses notes!
    Nos pauvres oreilles, d’alors
    et que dire de nos dents!

  21. Mauve, vert, bleu,ocre, gris,
    pour certains c’est du bariolis
    moi j’aime cette coqueterie
    et mes yeux en sont éblouis

  22. Annemarie c’est très beau ce que tu as écrit ce matin à mon intention, un rayon de soleil dans la grisaille du jour.
    J’aime tout particulièrement l’originalité du poème (à suivre) de phil alba et l’école buissonnière de Jean ou comment résister à tant de beauté offerte!
    ___

    Belle est la nature
    Lignes parfaites et franches
    Comme l’âme d’un enfant

    __

    « En tout cas, je continue à regarder le monde avec des yeux d’enfant. C’est le plus beau regard qu’un peintre puisse avoir »
    ainsi parlait Balthus dans ses méditations d’un promeneur solitaire de la peinture

  23. Son coeur écrit à la craie
    L’indélébile le bel aimer
    Ses petits mots intimes
    Qui se chuchotent
    Si doucement
    Et font palpiter
    De tellement

  24. Energie phénoménale de traits, de couleurs, de lumières…

    ça me fait penser à…..Zorro…. quand il signe sur le ventre du sergent!!!!

    Un cavalier, qui surgit hors de la nuit
    Court vers l’aventure au galop
    Son nom, il le signe à la pointe de l’épée
    D’un Z qui veut dire Zorro

    On est loin de la poésie habituelle du blog!!!!

  25. Rayons craie, crayons raie
    qui a dit que les labours de la culture
    ne s’accompagnaient pas de sillons d’écriture
    et dans ces jeux de couleurs cendrés
    il ne faut pas croire que le tableau n’est pas poudré
    car tout élégant qu’il soit
    il lui faut quelques cosmétiques
    car si on tire trop sur l’élastique
    il va se rider là où l’on voulait le dérider
    ces raies n’ont rien de cosmique
    et pourtant vers le ciel nous tournons
    voudrions nous chanter à plein poumons
    pour ensenser des rectangles bien serrés
    mais il n’est pas temps de refermer
    une vision qui nous remplit d’angles
    sans jamais serre de sangles
    aérienne elle donne des perspectives saississantes
    sans jamais nous paraître trop angoissante

  26. Quand la craie crisse ça hérisse et ça crie
    et cependant c’est rythmé et serré
    les figures s’enchevétrent …et les démons s’empêtrent

  27. Secteur par secteur nous balayons l’horizon
    pas de phare juste une parure sautillante
    c’est bellement granuleux… mais pas du gazon

  28. A l’obtus des lisières
    Aigus les chemins.

    Creuset avec une flaque au fond
    Comme un oeil bleu avec des ronds
    Anneaux d’iris, rétine d’eau
    Un puits au milieu d’une clairière
    Image insolite, mes fissures.

    Colmatées de craie, voix mystère
    Avec mes murmures en écho
    Douceurs d’enfants, chants en chorale
    Avec là, face à mon regard
    La beauté et l’enchantement
    Des rires d’enfants, la terre féconde
    Et l’eau de la source, dans le puits
    Mon eau plus une pincée de sel
    Jetée du haut de la margelle
    Que le puits devienne mer gitane
    Que la mer habillée de fougue
    Libère, sur le rivage
    Mon conte de fées.

    Entre nous ça ne veut strictement rien dire mais au temps des écritures, les mots arrivent et s’imposent dans cet ordre et je les laisse arriver et s’installer tels quels.
    Je lis peu de poésies pour ne pas dire jamais.Mais je n’écris qu’en vers en général, j’ai du subir un traumatisme)).

  29. Bonjour leila
    L’écriture mêe automatique a toujours un sens
    celui de l’émotion du moment où surgissent ces mots là
    et même après
    l’écriture en vers (et pas contre tous) est loin d’être infamante
    elle est charmante

    bonne journée

  30. A la craie croquis
    le tableau est trop noir
    A la craie croquis
    Un cri de désespoir
    A la craie croquis
    Pour casser l’amertume
    A la craie croquis
    Pour un rêve qui s’allume
    A la craie croquis
    Il crisse et c’est parti
    A la craie croquis
    Où l’enfant se blottit

  31. RE-HELLO !

    Une toute petite !

    ********************************
    Et quand la CRAIE
    Crissssssssseeeeeee
    J’ai les oreilles qui font :

    Crrrrrrr AÏE !!!!!

    ********************************

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeees à la CRAIeeeeeeeeeeeeeeee

  32. en batonnets d’obélisque
    mais pas couronnés d’un pyramidion
    ou en en troncs de cone mais pas glaçant
    à la pointe sommitale écrasé
    ainsi se présentaient il ya peu
    nos outils d’écritoire
    en morceaux ils devenaient projectiles
    et pas seulement pour les années bissextiles
    car sans donner dans le domaine érectile
    ce qu’il y avait de sacré dans ce matériaux
    c’etait sa manière des créer du lien
    blanchissant aussi bien les mains que les cheveux
    les pantalons que les chandails
    de cette poudre à ne pas respirer
    sous peine d’éternuer
    Le professeur n’était pas le dernier
    à viser une cible qu’il avait distingué

  33. Je suis fascinée par cette élégante pureté des lignes de ces images
    On comprend que Pythagore se soit penché très sérieusement sur cette harmonie des nombres.
    J’ai retrouvé cette citation d’Arthur Koestler intéressante quant à l’espoir qu’il jette sur cette étude mathématique en ce qui concerne l’univers.

    « Il n’existe à vue d’oeil, aucune relation particulière entre la longueur des côtés d’un triangle rectangle ; mais si l’on construit sur chaque côté un carré, l’aire des deux plus petits carrés correspond exactement à celle du plus grand. Puisqu’il était possible en se plongeant dans la théorie des nombres, de découvrir des lois à la structure parfaite, jusqu’alors inaccessibles au regard humain, n’était-il pas légitime d’espérer pouvoir percer de la même manière – c’est-à-dire à l’aide des nombres – tous les mystères de l’univers ? »
    C’est bien ce qu’essaie de faire Osssiane à travers son objectif ?

    Autre facette de Arthur Koestler, « tous les mystères ! » c’était peut-être un peu prétentieux mais la nature vient souvent corroborer cette théorie dont la démonstration me dépasse je l’avoue mais qui me laisse toujours admirative (beauté des fractales dans la nature par exemple)

    Plus relaxe en géométrie avec Eugène Guillevic

    « Isocèle
    J’ai réussi à mettre
    Un peu d’ordre en moi-même

    Equilatéral
    J’ai tendance à me plaindre.
    Je suis allé trop loin
    Avec mon souci d’ordre
    Rien ne peut plus venir.

    Rectangle
    J’ai fermé l’angle droit
    Qui souffrait d’être ouvert
    En grand sur l’aventure.
    Je suis une demeure
    Où rêver est de droit. »

  34. Géométrie des champs
    que le laboureur trace
    sillons après sillons

    page d’écriture
    dont les lignes dessinent
    sur le tableau noir
    de l’école de plein vent
    avec les craies de couleur
    de parcelles multiples
    aux cultures diverses
    une mosaïque
    aux carréaux bariolés

    manteau d’arlequin
    de dame nature
    offert à nos regards
    par le dur travail
    du paysan
    paysagiste inspiré

  35. L’enfant des cités
    n’a eu de campagne
    Que les terrains vagues;
    Pas de courbes,
    pas de couleurs;
    Des barres et des droites ;
    Comme seul poésie !
    pas de fruit,
    quelques fleurs,
    la grisaille et l’ennui,
    comme seul compagnie,
    pas de chants d’oiseaux,
    juste des condors
    et des sirènes stridentes
    pas de champs, pas de culture
    la rue est son école,
    les terrains vagues, sa cours

    dans ces divers, dans ces divers cités ( clin d’œil à nath)
    Les enfants en voient de toutes les couleurs ,
    Mais comme tous les enfants il voit parfois la vie en rose

    entre ces monstre gris
    quelques arbres, pas de forêt
    les autres on voulu mettre de l’art
    Elle était en conserve,
    Périmée, Fait béton et d’acier
    Les rêves au loin s’en sont allés !
    La pureté et la neige,
    certain l’on vu,
    mais en guise flocon, il avait de la poudre,
    pour faire des lignes droites
    et partir en circonvolution
    etvoir la vie aux couleurs de l’arc-en-ciel,

    dans ces divers, dans ces divers cités ( clin d’œil à nath)
    Les enfants en voient de toutes les couleurs ,
    Mais comme tous les enfants il voit parfois la vie en rose

  36. .
    **************************************************************************
    .

    Bonjour l’équipage !

    Sa craie nom d’une pipe ( (@ bonbonze) ! Juste un petit coucou… comme bernard qui est resté coincé dans le cube magique, je me suis fait à nouveau aspirée par la spirale du temps. Impossible de commenter beaucoup et de rattraper mon retard. Juste eu le temps de lire vos belles étoffes de mots ciselés, vos pastels colorés, vos champs poèmes ou en marqueterie, vos Z tracés, avant de passer vous voir. Vous faites de la haute couture et même avec les poteaux télégraphiques 😉

    Je compte sur vous pour continuer le livre d’écritures avec les morceaux de craie restants. Osez ensemble ! Hommage aux paysagistes poètes, aux géomètres et aux mathématiciens inspirés du blog ! Super les triangles de Guillevic !

    >Merci à gbertrand de sa gentille visite. Sourire à Boudin que j’aime bien 😉 Vos montages numériques sont insolites et intéressants Au plaisir de vous revoir ici 😉

    >il était une fois, et salade, merci de revenir 😉 J’espère que je ne vous ai pas effrayés…

    >phil, contente de ton beau retour 😉

    >Bonjour MioModus, oui c’est un appel à te revoir ici 😉

    Allez, je retourne travailler, j’ai plein de choses à rendre à temps 😉

    Courage à vous aussi !

    Nouveaux commentaires sur :
    https://blog.ossiane.photo/2008/12/01/le-jeu-de-damier/#comments
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  37. P ar monts et par vaux
    A vec boeufs ou chevaux
    Y sera fait force labours
    S i bien que l’on verra au jour
    A rt d’aquarelles naturelles
    G éométrie de formes si belles
    E n longs rubans de couleurs
    … PAYSAGE né du labeur

  38. >Michel, ce n’est pas souvent que tu fais des acrostiches 😉 C’est vrai ce que tu dis à propos du paysage modelé par le labeur des hommes. Je me demande toujours s’ils se rendent compte de la beauté visuelle de leur ouvrage… Bises à toi

  39. MioModus, Christineeee, Thierry, Arletteart, Monique, Amichel, Marc, Ossiane, Lou, je vous lis avec plaisir,
    et je suis heureuse de vous trouver retrouver sur cette page…

    Jour après jour
    L’Homme tisse
    Sa laine de vie
    Et son manteau
    En fin de vie
    L’habille de lui
    Comme fut sa vie

  40. merci à yearblues pour les spirales, sur la note tourbillon, c’est une belle démonstration du nombre d’or dans la nature voir de la spirale d’or et qui rejoint mon commentaire sur l’harmonie des nombres.

  41. Et je ne te dis pas Annick, habillée comme fut ma vie, ça risque d’être un peu décousu parfois, eh bonjour la dégaine!! mais c’est bien connu, l’habit ne fait pas le moine et il paraît qu’en fin de vie on accepte tout le monde alors pas de soucis à se faire!

  42. tu me pouffes de rires, Monique,
    et si je te dessine mon habit, tu seras pas déçue…
    il ne m’en restera pas en fin de vie, ou un habit invisible, toute nue, des lambeaux d’étoffes laissés sur le chemin si rugueux, et je me ris de mes bêtises!

  43. Dans chaque main
    Une craie
    Dans l’une une toute usée
    Et dans l’autre une neuve
    Le petit morceau qui a tant écrit
    Il peut se reposer
    Tandis que la grande est précieuse
    Faut pas la faire tomber
    Ni la casser de trop serrer
    C’est précieux sa craie de vie
    Tournée vers l’avenir
    Pour penser choisir sa destinée

  44. Chaux les marrons, il faut que ça teigne plus pour renforcer le teint crayeux
    et quand la craie est tassée je jurassique ou plutôt je jure assis sur un banc
    où j’écréme le temps en contemplant le fond des âges.

    Mais cette craie parfois si douce et tendre à souhait on ne peut que l’égrener
    et c’est ce que l’on fait sur les tissus ,pas assis en tailleur cette fois, avant que de couper les patrons à grand coup de ciseaux.

    Ou encore sur les terrains de sport pour en marquer les limites avec ces drôles d’engin qui dispersent lentement à chaque tour de roue une couche épaisse sur la pelouse.

    Que ces calcaire coquillers nous en ont fait écarquiller de grands yeux
    dans ce relief de cuesta qui relève fièrement sur ces bords de belles falaises
    si bien remplies d’animalcules et de foramimifères, à nous les nummulites et les ostrea mais si rien ne se crée hatif c’est qu’il en a fallu du temps et des temps géoloqiques pour accumuler toutes ces belles strates.

  45. une craie
    comme un grand trait blanc dans les courbes vertes
    passagère des lumières rousses
    passagère
    distante
    aux infatigables courses
    sur les coteaux parfumés de terre lourde
    fugues
    rêvées d’ombres
    comme un trait blanc dans les courbes vertes

  46. les jours
    l’aube
    la glace
    superbes soleils
    lunes discrètes
    les jours ne se comptent pas
    existe-t-il le premier jour
    du monde
    du temps…
    dans la terre épaisse

  47. En qui peut on se décalcifier si maître carbonate sous le ruissellement se hâte
    de s’étendre et puis de s’éteindre comme une bonne pâte
    il a tout loisir de le dire quand dissous il nourrit le lait de chaux
    et pour éteindre la chaux il faut en jeter de l’eau !

  48. Le petit bourdon
    Tout élégant
    En tenue de soirée
    Survole cette aquarelle
    Sur terre en graines
    Et le petit bourdon
    Il plane de temps
    Et patient attend
    Pour se poser
    Sa felur qu’il aime

  49. Comme c’est bien dit Annick
    « Et son manteau en fin de vie
    S’habille de lui
    Comme fut sa vie »

    Avec le plaisir de le reécrire
    Eh madame ? On peut le redessiner son manteau avec la craie magique d’Ossiane
    En rose et bleu pastel des ciels heureux
    EH! madame ? dit Madame ? on peut ?

  50. Finies les vendanges, les moissons, les fenaisons,
    En reconnaissance, les maîtres d’œuvre
    Ont recouvert de craie le ventre de la terre,
    Les nuages venant estomper les nuances.
    Parée de bleu, de vert, d’or et de brun
    Elle revêt sa tenue d’apparat avant le grand sommeil.

    Le ciel aujourd’hui chargé de poudre blanche,
    Viendra jeter sur elle un immense drap blanc
    La terre s’endormira pour une pause salutaire
    Le temps d’une saison et d’une gestation.

    Fini la page d’écriture,
    Fini les leçons de géométrie
    Les coloriages sur tableau noir
    L’odeur de la craie et de l’encre
    On range les cahiers
    Et vive les vacances.

  51. Et je viens de vous lire, Annick quelle jolie idée la marelle, on en a usé des craies sur le macadam ! Dans mon village, il y a deux rues où régulièrement des enfants tracent des dessins parterre à la craie de couleur, c’est un vrai régal, et chaque fois je fais une pause pour admirer ces petites oeuvres d’Art éphémère qui disparaissent à la première pluie.

    Bonne soirée et bonne nuit à tous.

  52. ___

    Rebondit la pierre
    Lancée sur la marelle

    S’efface la grammaire
    Affichée au tableau

    Toi, moi
    Un petit saut

    Un seau
    De mots

    Demain
    L’autre histoire

    L’éponge
    S’en souviendra

    Je crois
    ___

  53. La craie paie la note et l’ardoise avec
    mais sans créer de prise de bec
    après le stylet sur la tablette d’argile
    on se découvre un poignet agile
    cette poussière en trop des mots
    contraste avec le noir insondable
    mais chiffonnette ou bien feutrine
    rien ne s’efface de la mémoire
    avec ou sans lignes horizontales
    ces signes ont eu une portée originale
    des apprentissages premiers
    aux notions plus évoluées
    c’est toujours à la craie
    qu’on nous a évalué
    valeur sûre
    ou dévaluée
    ces morceaux de vie
    ces morceaux de craie
    sont une part de moi même
    et me rappellent plus que des problémes
    combien il est difficile de plancher devant les autres
    la peur de se tromper et d’être mal jugé
    quand juché sur l’estrade on séche en rade
    mais la craie magique que j’agite
    viens à mon secours
    par amour
    décidément la craie me poursuit et m’obséde
    c’est un pan entier de mémoire
    un souvenir pulvérulent
    que rien ne peut pulvériser
    car à y bien aviser
    il n’est toujours pas dissipé

  54. La craie face à l’acide… se révulse et convulse
    mais dans la dureté des temps… elle craint l’indent
    faiblement agrégée… elle laisse partir en lambeaux
    des petits moments d’éternité… pour peu qu’elle trouve
    une surface appropriée… pour amoureusement s’y étaler
    on n’a cure de la gratter… mais elle confectionne… un masque amidonné
    la crémone ne s’entrouvre…du côté de Lacédémone
    à la poursuite…de Desdémone
    l’oracle a parlé…Iago s’est fait prier
    mais pour ôter l’eau…il faut la faire sécher
    ne pas attendre…qu’elle se délite
    quand bien même….dans la carriére on la débite

  55. Moi non plus !!!!????pas tout capté
    Et de bon matin………. !en plus!!!!
    Avec Thierry c’est fatal !!!!
    Il est très …tortueux
    « Bel » journée AA

  56. Mea culpa
    ai confondu vitesse et précipitation
    sur la fin du moins
    mais ça c’est transformé en précipice
    trop occupé pour être bien connecté
    il va falloir que ça change
    allez on passe l’éponge ;)))

    une belle journée mais c’est pas gagné

  57. Dans la campagne rousse
    La Champagne reverdit
    Le bleu, le brun se coursent
    En ombres, rêves ici.

    Sur la terre, ses lumières
    Ses couleurs vues d’ici,
    Ailleurs, du haut des tours
    D’un château dans l’oubli
    Inconnu, au dessus des craies
    En strates.

    Le maître a lancé son bâton
    Fiché dans mon coeur
    Au gré du vent,
    Comme une lance
    A arracher.

  58. Encore une vague de mots écrits our le théâtre …

    Avec la craie, Je trace, j’écris des cris et des silences.
    Avec la trait, je trace, je crie des cris et des silences.
    Avec le trait, je trace, je trie des cris et des silences.
    Avec le trait, je crasse, je crisse des cris, des si et des lances;
    Je crasse, je crisse des si -scies et des lances.
    Avec le trait je raye la souffrance, je crie, je créé.
    Sois sage, ne crie pas, ne crée pas.
    Avec le trait je raye la souffrance, je crie, je créé, je dessine des secrets et l’errance
    Avec l’attrait, je dessine l’errance, je multiplie la danse.

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