Allée

Allée

Au bout de la main, temple de la pleureuse, ligne de fuite

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre

Au bout de la main
temple de la pleureuse
ligne de fuite

L’énigme du Temple de la pleureuse est élucidée. Il vous suffit de cliquer ici et .

86 réflexions sur « Allée »

  1. entre Ombres et Lumière
    le déroulé du temps
    pigmente de son langage morse
    l’élan essentiel

    aller vers le tryptique
    en bout de perspective
    les « deux » se disant « un »
    à décliner le toi du moi

  2. Elle est très jolie, cette image, j aime beaucoup aussi le calligramme et ses tons d’automne, et le haiku encore, tout est fort beau….

    Doucement tendrement
    Ils avancent leur chemin
    En ballade du bel automne
    Leur amour les accompagne
    Fidèle il leur donne la main
    Dans le respect de chacun
    Si douce confidence
    Belle complicité du temps
    Lui et elle en poésie du tant
    Qui les marche côte à côte
    En silence si grand
    Et leurs regards en face en face
    Se boivent des yeux qui parlent bel
    Et les feuilles s’inclinent se tombent
    S’offrent en tapis rouge superbe
    Si bel écrin magique moelleux et savoureux

  3. ………………………………….

    longue obscurité
    nos quelques mots essentiels
    les trésors à jour

    …………………………………..

    andrée wizem

  4. Prendre seulement le temps de te dire Annick comme tes écrits de ce main sont tendres et savoureux, il y a du rêve au bout de l’allée. J’espère avoir le temps de revenir. J’aime Ossiane, l’ambiance, les couleurs …un air de promenade …dont je suis friande. Bonne journée à tous.

  5. merci Monique,
    et comme m’est permis de revenir, c’est une joie de me glisser ballade de mots, sur cette belle image….
    ma fille ainée pas vue depuis six mois, vient ce week, alors je ne suis pas certaine de vous lire avant lundi, je vous lis jusq’au milieu d’après midi…bises à chacun

    Mon amour
    Mon ange
    Si bon de me marcher
    A tes côtés
    En reposant nos ailes
    Et en posant le pied
    Sur cette belle terre
    Dans cette allée de nous
    Qui nous ravit
    Nous comble
    Pour apprécier notre ballade
    En pleins coeurs
    Du toucher des bouts de doigts
    Les âmes rassasiés de recevoir autant

  6. Derrière
    Loin derrière
    La fontaine du temps
    Se pleurera sans nous
    Car on aime se vivre
    De cette vie sur terre
    A se saisir ses grâces
    Terrestres qui se donnent
    Le meilleur est par tout
    Une beauté secrète
    Pour qui aime la chercher
    Et notre régal à nous
    C’est la goutte de vie
    L’essence dans son nectar
    Qui nous tendresse chérit
    Merci bel amour bel
    De me chérir autant

  7. Je marche dans cette allée, sans vraiment comprendre; sans pouvoir résister; sans ne pouvoir suspendre ce mouvement perpétuel! Par moment mon esprit va à contresens de mes pas ; il suffit d’un rien ; un mot ; une image ; Alors les souvenirs surgissent ; m’écartèlent entre le présent et le passé … point de nostalgie …
    Juste une pointe d’amertume de ne pas avoir savourer certains de ces moments ; d’ailleurs, ce n’est pas vraiment ces moments de la réalité qui défile dans mon cinéma intérieur. Cela ressemble à un film mal assemblé ; les séquences ont les couleurs qui semblent la réalité mais déjà elles sont dénaturées; je les assemble tant bien que mal ; car il en manque … beaucoup ; elles ne suivent pas non plus la chronologie ; ni vraiment un scénario; je les monte au fur et à mesure qu’elle se détache de mon inconscient ; cela ressemble un peu à ses tapis de feuille qui se détache de son arbre et jonchent le sol; De ce tapi moirée je n’ai qu’un aperçu tronquer ; car je ne peux sentir l’exhalaison de cette décomposition ; pour moi point de madeleine ; point de parfum, Aucune odeur pour faire ressurgir l’enfance;

  8. bonjour Ossiane

    je reviens timidement faire une visite aujourd’hui !
    et est ce un hasard si cet Haïku me colle si bien à la peau !
    un évènement si naturel soit-il dans une vie et une mort
    est bien difficile à surmonter!
    De tous ces jours et ces semaines et ces mois et une année déjà!
    que ma vie s’est assombrit d’un nuage gris immobile
    qui reste au dessus de ma tête!
    tes photos sont des tableaux de maîtres
    tes mots arrivent d’un monde iréel
    et s’il y avait des sons c’est serait des rubans de soie!
    je t’embrasse
    jane

    –j’ai visité la galerie de portrait de tes visiteurs
    et ils sont bien sympathiques de se présenter
    ton blog est bien vivant c’est toujours une jolie promenade par chez toi–

  9. Au bout de la main sanglote
    La feuille noircie d’ongles
    Où s’aligne en maux de fuite
    L’allée du temple de la pleureuse

  10. Cet « allez » est il libérateur
    ou bien juste contemplateur
    les mains dans le dos
    ça ferait même conspirateur
    que de mousse tapisse
    en ganse d’ émeraude
    le chemin et nos pas balise
    tandis que les bosquets de buis
    taillés au carré encadrent la vue

  11. nos pas harmonisés;
    nos silences accordés;
    nos mains entrelacées;
    nos rires assortis;
    nos yeux enlacés;
    nos coeurs liés;
    nos corps alliers!
    quoi de plus beau!
    quoi de plus simple!
    pourtant si rare!
    pourtant si difficile!

    bonjour jane……affectueuses pensées …

  12. Aller au bout de l’âme hein ?
    A deux sur le chemin
    Et fuir le temps sur lequel la pluie coule
    Des yeux de la pleureuse
    Retrouver du temple baudelairien
    les transports de l’esprit et des sens
    dans les parfums de la nature
    Renouer avec la vie

  13. Je rentre et suis heureuse de retrouver Jane que j’embrasse et à qui je pense souvent. Bonsoir à tous et bonne fin de soirée.
    ___

    Ils vont paisibles et parlent à voix basse
    Dans cette allée de colonnes,
    Sous la voûte des grands arbres,
    Vers ce point de fuite à l’horizon.
    Il n’est pas le temple d’Apollon
    Ou de quelque dieu de la mythologie,
    Mais un simple point de rendez-vous
    Dans la perspective d’une contemplation.
    Un temple sans Pan ni Faunus,
    Un kiosque dans la verdure
    Pas d’odeurs d’encens,
    Mais les senteurs des arbres du parc
    Pas de Psaumes ni de Cantiques,
    Mais le chant des oiseaux.
    C’est un petit pavillon chinois qui les reçoit,
    Qui les accueille , « le temple de la pleureuse »,
    Là bas au coeur de la Basse Normandie.
    ___

    Bonsoir Ossiane et à tous bonne nuit

  14. Merci Monique pour ton joli texte et merci d’avoir éclairé ma lanterne avec « là bas en Basse Normandie ». Je me demandais d’où venait cette idée de pleureuse et n’aurais jamais fait le lien !!
    Une Allée de bisous à l’équipage
    et welcome back Jane!
    Lou

  15. Bonsoir Lou , je prends un bisou et t’en envoie un par les airs. Comme toi, je me demandais comment ce temple des pleureuses était arrivé sous la plume d’Ossiane.
    Il y a en fait beaucoup de petit pavillons chinois en France disséminés, des pagodes également, j’en connais une près d’Amboise très jolie.

  16. Lointain pavillon d’automne
    qui pourtant ne détonne
    et comme un embrasement
    sur les passages latéraux
    en sont à évoquer les héros
    or point de vagissements
    qui ne méne des plus sagement
    au lieu du drame en cénotaphe
    et dans un beau receuillement
    facilite des larmes l’expulsion
    pas de main courante juste
    une ligne qui jamais ne sinue
    tandis que dans l’esprit s’insinue
    en ordre impeccable ces arbustes
    regards bien guidés, pas inspirés
    et par la perspective aspirés
    un vrai havre de paix, de deuil
    pour ne plus détailler sur le seuil
    que des impressions disparates
    un embarras profond et sincère
    comme celui des impubéres
    des images troublantes de carapate
    pour un horizon qui s’évanouit
    et que de la vie encore on jouit

  17. Pas pavée la travée
    pas jonchée à l’orée
    mais bien dessinée
    bientôt la croisée
    et puis une enfilade
    pas comme passade
    au loin les colonnades
    sacrée promenade
    une drôle d’alternance
    à petits pas de danse
    ombre et puis lumière
    en sautillant gauchement

  18. Petit bonjour à toi Lou

    Allégorie, ouvrons la ménagerie
    et que roule en sous bois
    tous les tambours du détroit
    je me sentais bien à l’étroit
    il n’y avait pas de passe droit
    je résolu d’ouvrir un zoo
    pour montrer de la création
    tout ce qu’il y a de beau
    aussi aux douces trilles
    allaient succéder les banderilles
    ah donc sus, gare aux gorilles
    quand il ne s’agissait que de morilles
    la tentative bien vite avortée
    ne fut pas un franc succès
    dans l’imaginaire le lieu
    pas encore béni des dieux
    ne voulait pa s’arracher
    à son très vieil ancrage
    à lui coller la rage
    désabusé face au musée
    et tout dépité
    de ce manque d’inventivité
    j’avais déjà reflué
    vers d’autres positions
    alimentant les suppositions

  19. La flamme d’un doux feuillage se déverse dans l’ombre
    et nul marbre nul pierre décousue sur les bruits de la mer
    ne viennent toucher la nuit de leurs doigts éphémères
    Le souffle du monde s’échange d’autres images

    Clairière d’esprit sur la peau du matin
    les cailloux de nos voix ont semé en chemin
    tout le blanc inutile du poème à l’eau de source
    brassant les mots d’une pulsation sonore

    Il y a si longtemps que nos corps frileux
    rassemblent chaque son chaque battement
    d’un continent construit sous la chaleur
    tandis le jour brûle chaque jour sa corde invisible

  20. Bonjour

    Peu de temps pour lire …ou écrire, mais je passe sur la pointe de mes mains !
    Bon week-end.
    Bises
    ps : Ossiane, tu peux mettre la note dans le « corps’

  21. c’est tendre Louise,

    J’ouvre le rideau du temps
    Et respire profondément
    Pour m’avancer mon pas
    Dans cette allée ouverte
    Nichée offerte tranquille
    Car la Paix en dedans
    Permet tranquillement
    D’avancer dans la marche du temps

  22. Sur les passages du temps
    Froissés par un héraut
    Au pavillon des coeurs
    J’ai déposé des pleurs
    Et comme embrasement
    Mis le feu à ses mots.

    Point de mots en suspens
    M^me, s’y suspend la lune
    Lovée dans mes entrailles
    Pour éclairer mes nuits.

    Mène de moi à ton moi
    Artiste de mes je t’aime
    Et de mes moindres ruines
    fil d’Ariane, mon poète
    Ton pinceau et ma plume.

    Et l’onde nous transporte
    Le tourbillon divin
    Les arbres disciplinés
    En vertes colonnades
    En une allée tranquille
    Pourraient pencher pour voir
    Sous leurs ramures nos joies.

    Nous serons un point noir
    A peine si l’on paraît
    A celui qui traverse
    Là-bas au bout des pleurs.

    Au bout des chemins verts
    Le buis n’est pas taillé
    Je l’ai aimé offert
    Désordonné aux coeurs
    Pour cacher nos secrets
    Et nos plus belles soirées.

    J’ai ancré mes pensées
    En dague dans les tiennes
    Afin que tu reviennes
    Esquisser des baisers
    De points cribler mon coeur
    Mais voir au fond de moi
    Tant de roses parfumées.

    J’ai pris à l’aube naissante
    Un petit peu de brume
    Un petit arc-en-ciel
    Des étoiles pour demain
    Au temple du silence
    Au bout des mains
    Qui cueillent
    La fleur et la rosée.

  23. Dans le poker des petits matins
    les as changent de mains
    les atouts se préservent
    et le houx se conserve
    qui peut tousser encore
    parler de quinte flush
    et ne pas mettre de blush
    les as allés en grande pompe
    les azalées qui remontent
    dans le concert des mises
    dans l’ordre et sans chemise
    on joue plus que celà
    on vit le temps d’une ligne
    on se suspend à l’alitération
    mais quand paumé
    on retrouve une direction
    la main revient elle
    qui nous fera sourire
    la main nous fuit elle
    qui nous laissera hagard
    comment colmater la bréche
    comment calfater la bordée
    et sacrifier sur l’autel
    de la démesure cette
    musique qui nous rive
    à l’horizon et nous prive
    des diapasons du ciel
    c’est tentation criminelle
    et comment finire autrement
    qu’en torrent de larmes contrites
    l’âme éperdue et à moitié confite

  24. Au-delà des fenêtres, hier, cette bataille d’anges !

    Leurs blancheurs par myriades épaissies noircissaient le ciel de fausses ténèbres : une ruée silencieuse, un désarroi de feuilles mortes, ces corps jusqu’à la vraie nuit précipités sans fin sur le jardin terrassé. Et les voici qui dorment au matin, lutteurs légers roulés dans leur grande aile de sel étincelante, les membres déjà troués de tiges et de fleurs vives, neige de l’absolu, charnier de givre, neige des signes trop tôt descendue, fondue en pluie grasse et bue âprement par les racines aux abois …
    Étoilez-vous sans peur, asters de l’extrême automne, le temps de l’adieu n’est pas encore venu ! C’est vous qu’on appelle dans mon pays des vendangeuses et vous fleurissez parfois hors de l’obscur quand les chars du jeune vin qui traversent lentement la nuit vous frôlent en balançant à leurs futailles le feu rose d’une lampe. Vous-mêmes vendangés, proie des abeilles, hautes hampes bleu de brume que je brisais par brassées pour une chambre sans miroir ! Et là vous attendait, patiente et résignée à sa prison jusqu’au oui suprême des recluses, la seule abeille d’un regard.
    Oh de quel miel amer nourrie ! Yeux vivants séparés de l’immense ruche du monde, vos vains appels au-delà des vitres vers les roses refleuries et l’automne en feu des vergers ! Lieu de torture, ô geôle ! Le temps et l’éternel aux prises s’y acharnaient sur une chair déchirée et qui sentait s’épaissir en elle chaque soir le sourd triomphe du marbre sur le sang. Le temps lui-même acceptait sa défaite, détachait doucement ta chambre du fleuve de la saison comme une barque vers sa rive immobile. Aux murs déjà rongés d’ailleurs, les signaux de la terre et du ciel égaraient une dernière caresse. La lumière, la nuit naissaient toujours plus loin de tes sommeils. Mais les volets béant soudain sur l’abîme d’ombre et de lueurs, si j’implorais des étoiles une jubilation moins aiguë, Orion à la cime du noyer nu toujours plus présent, plus proche, me versait pour toute réponse un pâle miel empoisonné.

    Gustave Roud, « Au-delà des fenêtres »,Solitude et autres écrits [préface de Philippe Jaccottet} éd. Gallimard, collection « Poésie », 2002, pp. 183-184.

  25. Thierry, voici un semblant de règle de Poker:))

    J’ai tout donné
    Écouté tous les mots
    Valses spirales de maux
    Serpentins de douleur.

    A la table, le hasard
    A tiré de ses cartes
    Ma place auprès de lui
    Dans le sens de la montre
    Mes jours sont douce nuit
    Dans des bras lovés.

    J’ai un tapis de mousse
    Et de l’argent d’étoiles
    Au fond de mes prières
    Qui laisseront partir
    Le navire amarré
    En quelque baie lointaine.

    La cave n’a pas de vin
    Assez vieux pour mes lèvres
    J’effleure à peine ses reins
    Lui, ma boisson nouvelle

    Au franc jeu, ma fortune
    Et toutes mes tragédies
    Dans un petit poème qui
    S’écrit à midi.

    J’ai assumé mes choix
    Et reçu quelques cartes
    Pour protéger ma main
    J’ai pansé mes secrets.

    Avant de raconter à ses yeux mes douleurs,
    Lui ai offert mon coeur, première carte à jouer
    A la puissance des points d’un jeu de domino
    La puissance des enchères supérieure au tapis
    Des émotions, des peines, couchées en poésie.

    Je toucherais sa peau comme une carte brûlée
    Un silence pour que ronde de l’univers ne cesse
    Règlement, ma révolte et ma main de velours
    Maldonne, mauvaise enchère
    Tout ou rien, dans l’allée
    De la pleureuse en fuite
    Les coeurs regagnent le pot
    Les jetons sont à terre.

    L’amour de douces paroles
    En traîtres embuscades
    C’est la saison des coupes
    Abattages des forêts.

    J’entends crier les bois
    Les brames en sont muets
    Et les arbres défoliés
    Se couchent en biche morte.

    Je paierais tous vos bois
    Vissés sur vos âmes fortes
    Pour lire dans les jeux d’ô
    De Poker à quel arme
    Sera tuée ma joie.

    Mais le temps m’est compté
    Vos pensées me transportent
    A la quinte des amours.

  26. Leïla woouaaaaaaaaoh je suis scotché, c’est magnifique, j’allais dire, c’est maverick ! Quelle belle longueur à la couleur avec un atout coeur
    qui se pique de mots d’or sur un tapis vert d’eau et qui flottent enchanteurs
    heure par heure, quand passent les traineaux.

    Merci Perline, c’est un texte d’une force extrême, dense, âpre, il rape et tance
    il secoue et nous fait douce violence en sensations.

    Bonne journée…dégagée…malgré les rhumes qui sans nous miner nous font brouter ;)))

  27. de l’été à l’hiver
    j’emprunte une allée bordée de vent
    parsemée d’un kaléidoscope de couleurs
    empli de subtiles et volatiles odeurs
    cela ne ressemble pas vraiment à une saison
    mais plutôt une transition, une impression
    celle ne pas avoir vraiment quitter l’enfance
    ne pas vraiment avoir savouré l’existence
    et mes larmes parfois dans grisaille des jours
    se détachent une à une de mon cœur si lourd
    comme ces feuilles qui virevoltent dans l’automne
    Emporté dans le soir glacial et monotone ;
    parfois comme de la brume qui enveloppe les arbres
    mes yeux se brouillent, et mon âme se cabre
    et le silence impressionnant s’installe dans mon cœur
    alors, il m’est impossible de voir le lendemain ;
    d’autre jour, mon âme brille d’un soleil enfantin
    et le monde m’apparaît dans la beauté nu d’un Rodin
    mais je sais que tout ceci est bien éphémère
    et que je serais englouti dans cette terre
    alors parfois je me laisse allé à rêver
    et je m’enfoui dans les mots sucrés ;
    j’avance pas à pas, sans regarder l’horizon
    et j’évite pour l’instant son invitation
    je sais qu’il est là, si loin… si près
    il m’attend immortel au fond de l’allée ;

    dis donc vous êtes tous très en forme ce samedi
    l’automne serait elle source d’inspiration

    bonne journée sous le soleil radieux

  28. chavire
    et me viens
    tout doucement
    mais tout droit dans la cible
    incertaine effluve
    lasse pâmoison
    sous le dais
    de nos bras passent
    l’accueil et la légéreté
    pour peu qu’on y joigne
    cette écoute
    de la nature
    si donneuse
    si demandeuse

  29. Bonjour à tous

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Samedi…
    Jour de mariage…
    Tapis d’or pourpre
    Déroulé sous les pieds…
    Cathédrale de verdure…
    Haie d’honneur
    Des arbres pas peu fiers…
    Ils s’avancent…
    Ils vont bientôt dire
    OUI,
    Pour le meilleur
    Ou pour le pire…
    Et poursuivent leur chemin
    Sur l’Allée du destin
    Aux couleurs de l’automne

    La ligne est tracée
    Quel sera l’avenir ?
    Elle seule le sait,
    Tout au bout du chemin
    Un point !
    Et derrière le Point ?

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeeees intérogativeeeeeeees

  30. Sans laisser-aller seul les amants
    Foulent les raisins de la colère
    Distillent en pourcentages amères
    La perspective du temple de la pleureuse

  31. En aller-retour, tes instants velours
    Cousus de rosée
    Au seuil d’une porte close
    La rose blanche est posée
    Mariée d’un dimanche sur toile.

  32. Aller simple pour chemin pas compliqué
    c’est direct il suffit tout droit d’avancer
    se caler sur le temple et contempler
    de loin d’abord tous ses piliers
    puis les voir démesurés
    s’avancer

  33. retenir son souffle
    pour lente plongée
    vers l’instant ultime
    d’abord
    par à-coups
    d’arbre en arbre
    faire céder les opercules
    pour arrivée en clairière
    par un glissement lisse et humide
    atteindre le saint des saints
    où lucioles offertes
    poser le baiser de paix
    sur le frémissement
    d’un silence

  34. Silence d’un frémissement
    Un regard de paix et des baisers tendresse
    A peine un cliquetis de lucioles, tournoiement de spirales langoureuses dans nos coeurs épris, enfin de l’air, une clairière, et des arbres bruissant à peine.Il y a deux biches sous le chêne, un craquement,une fuite hors du temple vert, dans leur course un peu de leur poil est resté accroché à la branche….
    Suivant…

  35. ___

    LES BICHES

    Elles sont notre premier ennemi
    Quand elles s’échappent en riant
    Des pâturages de l’ennui
    Les biches
    Avec des cils comme des cheveux
    Des cheveux en accroche-faon
    Et seulement le bout des yeux
    Qui triche
    Si bien que le chasseur s’arrête
    Et que je sais des ouragans
    Qu’elles ont changés en poètes
    Les biches
    Et qu’on les chasse de notre esprit
    Ou qu’elles nous chassent en rougissant
    Elles sont notre premier ennemi
    Les biches de quinze ans

    Elles sont notre plus bel ennemi
    Quand elles ont l’éclat de la fleur
    Et déjà la saveur du fruit
    Les biches
    Qui passent toute vertu dehors
    Alors que c’est de tout leur cœur
    Alors que c’est de tout leur corps
    Qu’elles trichent
    Lorsqu’elles broutent le mari
    Ou lorsqu’elles broutent le diamant
    Sur l’asphalte bleu de Paris
    Les biches
    Qu’on les chasse à coups de rubis
    Ou qu’elles nous chassent au sentiment
    Elles sont notre plus bel ennemi
    Les biches de vingt ans

    Elles sont notre pire ennemi
    Lorsqu’elles savent leur pouvoir
    Mais qu’elles savent leur sursis
    Les biches
    Quand un chasseur est une chance
    Quand leur beauté se lève tard
    Quand c’est avec toute leur science
    Qu’elles trichent
    Trompant l’ennui plus que le cerf
    Et l’amant avec l’autre amant
    Et l’autre amant avec le cerf
    Qui biche
    Mais qu’on les chasse à la folie
    Ou qu’elles nous chassent du bout des gants
    Elles sont notre pire ennemi
    Les biches d’après vingt ans

    Elles sont notre dernier ennemi
    Quand leurs seins tombent de sommeil
    Pour avoir veillé trop de nuits
    Les biches
    Quand elles ont le pas résigné
    Des pèlerins qui s’en reviennent
    Quand c’est avec tout leur passé
    Qu’elles trichent
    Afin de mieux nous retenir
    Nous qui ne servons à ce temps
    Qu’à les empêcher de vieillir
    Les biches
    Mais qu’on les chasse de notre vie
    Ou qu’elles nous chassent parce qu’il est temps
    Elles restent notre dernier ennemi
    Les biches de trop longtemps.

    Jacques BREL.
    __

    … pas trouvé de vidéo …
    __

    Leïla … désolée … pour mon écho à ton appel …

    __

    Biz à tous.

    (faut parfois faire « avec » … (expression belge…).
    ___

  36. C’EST EXCELLENT!!!
    Faudra que je lui réponde à Brel!! je ne l’ai pas croisé à Vingts ans.J’étais déjà la biche en sursis.)))

  37. Leïla : hé, psssttt … Brel est décédé …

    … et tu cours toujours !

    Dis, « faut faire avec » … ma biche …

  38. La haie accompagne les pas dans le voyage
    Transition rassurante vers le passage de l’autre côté
    Que ne déjoue l’inéluctable destin mis en fuite

  39. cervelle pagne
    accrochée aux patères
    d’un bordel ambulant
    j’aurai bien aimé avoir le temps
    d’entretenir le feu frémissantdes tendresses immenses
    avant d’être cul de jatte

    bras élevés
    vers la canopée mystérieuse
    d’une étreinte tendre
    je me coule
    en la douche douce
    des raies de lumière
    que l’esprit verse
    à la retombée des corps absous

    halètements de connivence
    il n’est de rencontre
    que celle des poils frottés
    par la transe partagée
    et le sourire ému
    gages
    d’un éveil accepté
    gages
    d’une allée vers
    le simplement là de l’autre
    gages
    d’une pépite endimanchée de vie

  40. C’est joli, tendresse,
    merci Bourrache pour ce rappel du grand J. Brel, j’ai réécouté en tripes, encore, merci….

  41. C’est joli, tendresse, leila, à 18 H 59…
    merci Bourrache pour ce rappel du grand J. Brel, j’ai réécouté en tripes, encore, merci….
    allez je lis les dernières écritures… BISES du soir…

  42. ___

    La haie, inéluctable transition.

    Des pas … un voyage … l’autre côté.

    Passage rassurant … fuite du destin …

    Je joue … tu déjoues .
    __

    Clin d’oeil, Vincent.

    (et à Leîla, pour mon précédent commentaire … y’avait rien de mordant !)
    ___

  43. Annick : biz et bougie.

    (j’te jure : j’en allume une à cet instant … et je pense à toi, tout plein).

  44. alors moi z’ohsi de si, j en allume une, et un bâton d encens et je monte la vallée, ou je la redescend ou je dévale la montagne,
    ah, ce J. Brel….. offert par belle Bourrache… sourire!

  45. Heu si je fais chavirer le navire, Ossiane, c’est pas qu’la faute à moi de moi, juste un ti peu, heu, c’est plus fort que moi, de bourlinguer avec J. Brel et vous, du temps de mon vivant…

  46. Oh wow quelle inspiration tout le monde ! Un plaisir de vous retrouver en belle énergie. Jolies les parties de pocker, (Mavericky m’a amusée, Thierry ;), jolis le texte de Perline, les interventions d’Annick, Brel , les mots de Regard, de Marc, de Vincent, de tous.
    ALLEZ, bon WE et bises à notre Ossiane

  47. mmmhhhhh,

    et la tite flamme de la bougie, elle goutte sa perle qui se frissonne, dégouline, se coule et le bel feu se penche de tout son saoûl, et d’un tit baiser sucré miel, il marque d’un sceau cireux, de belle cire blanche, un petit frisson de bel amour.

  48. pfffff, la tite bougie se souffle d’aises et part dormir ses émotions, bels délicats bien jolis rêves, en tutu du temps la bougie, qui somnambule sur un fil de soi si tendre si bon si élégant…

  49. D’allée en allée
    Ils retrouvaient le temple
    Où la rime caresse
    Les moments enchantés
    La nature prend la main
    De l’air étourdissant
    Et l’imaginaire lie
    Le présent au passé

  50. Bise à toi chère Annick et bonne journée. Il est l’heure pour moi de rejoindre mon lit.
    Belle inspiration à chacun 😉
    Bourrache merci pour Ferland. Allez, je m’en vais rêver de toutes ces chansons !

  51. Avec l’allée d’honneur
    on cherche les dormeurs
    dans cet écrin ouaté
    se sont pelotonnés

    Avec l’allée illuminée
    au teint parcheminé
    pas besoin de chandelles
    juste les hirondelles

    Avec l’allée adonnante
    en lignes consonnantes
    point de zéphyr cruel
    les charmilles sont belles

    Avec l’allée de porphyre
    où sont passés les satyres
    à tire d’aile dans les bosquets
    comme des freluquets

    Avec l’allée qui mousse à loisir
    glisssons encore sans déplaisir
    elle nous entraîne heureux
    un instant plus des gueux

    Avec l’allée tirée au cordeau
    entrentenue à coup de rateaux
    ces stries sublimes qui irriguent
    sa peau et de loin intriguent

    Avec l’allée longiligne qui détale
    pas de retenue pour qui s’étale
    on peut piquer une belle course
    dans l’espoir de voir la grande ourse

    Avec l’allée qui méne et conduit
    on ne se sent pas pour autant réduit
    à suivre seulement la directissime
    en catimini voyons la sérénissime

    Avec l’allée qui commence et s’enfuit
    c’est à l’avenant tout ce qui s’ensuit
    aussi est il en tout point préférable
    de laisser le toupet et choisir le rable

    Avec l’allée qui crépite et s’enflamme
    on ne cherche pas des yeux les oriflammes
    c’est que toutes ces diverses essences
    s’harmonisent en efflorescence

    Avec l’allée pour dernier terrain de jeu
    on prend conscience du rien et du peu
    des espaces infinis et des grands rires
    des chagrins inconsolables à en mourir

    Avec l’allée enfin qui ouvre sur demain
    on se prend à serrer les deux mains
    convulsivement et absusivement
    comme pas dans son vrai élément

  52. Avec la laie de vie
    J’ai fait un pacte fou
    Tu me laisse des ornières
    Où faire rosir mes joues
    Je t’offrirais mes bras
    Pour faire pousser tes chênes

    Mais point de forêt claire
    La laie aborigène a dévoré mes lunes.

    Avec l’aller-retour des amours hésitant
    Sur le seuil de nos vies
    J’ai un masque d’homme puissant
    Et j’ai porté armure
    M’emporte mon élan
    Jusqu’au seuil d’une chaumière.

    Elle m’écrit , vous raconte
    Des histoires de clairière
    Et de sous-bois touffus
    Reflets de nos instants.

    Avec l’allée de rouge
    Effleurée par le vent
    J’ai un lien de tendresse
    Et des pavés de blanc
    Avec du noir au coeur
    En tout point tout honneur.

    Avec l’allée de vert
    J’ai porté un oiseau
    Au bout des doigts qui pleurent
    Et les ongles salis
    Se sont changés en or.

    Avec l’allée jardin
    J’ai semé des frissons
    Le long des berges artistes
    Avec un doigt glissant
    Sur sa barbe naissante.

    Il n’y aura pas d’engrais
    Poussera l’herbe folle
    Les haies ne seront pas
    Des armées mitoyennes.

    Avec l’allée de nos chagrins
    Poussent en quinconces nos enfants
    Qu’importe il y a de beaux jardins
    Partout en France et la Navarre
    A à présent des trains
    En guise de diligence pour ton art

    Ne meure que ce qui ne doit pas
    Ne reste que ce qui, infini,
    Que le regard de l’autre a mis
    Comme univers dans nos maisons.

    Qui parle encore, est-ce toi ou moi?
    Quand se mélangent les allées
    Le jardin devient labyrinthe
    Et je ne sais par où aller

    Viens, j’ai la tendresse d’une étoile
    Qu’on voit lumineuse et lointaine
    Que je te caresse, barbe naissante
    Ton sourire m’est précieux
    Il faute rentrer la nuit est fraîche
    Nos enfants nous attendent…

    Merci Thierry pour l’inspiration.Bon dimanche à tous et à Ossiane.

  53. Le teint halé de nos soleils heureux
    Se mêle à l’ombre de nos nuits
    Nos pas y ont laissé les traces de notre amour
    Qu’aucun sentier même labyrinthique ne mènera

  54. Labyrinthe des corps désunis
    Au temple de la pleureuse runis
    Dans l’aller des noces absentes et des biches enfuies

    Labyrinthe des coeurs épris,
    Des corps amoureux criant leur bonheur
    Sous une caresse donnée à une autre.

    Labyrinthe de vers, vers un vers de terre tout vert
    A croquer dans la pomme d’ÉVE.

    Ne faites pas attention…. c’est n’importe quoi, juste deux prénoms l’un sur l’autre.

  55. Effacement des inscriptions runiques sur les corps désunis
    Absorption du vers faufilé dans le fruit sucré et juteux
    Tout recommence au début du sentier sous une pluie de lunes
    Transcendance du temps à jamais vaincu

    N’importe Qui et n’importe Quoi l’un sur l’autre

    Ne fête pas attention à mon inattention
    Au rose des joues qu’oriente le sable sans chemin
    Tout s’efface sauf le vent et les feuilles

  56. Et la jubilation des corps en aller-retour
    Pour un chagrin éteint
    Dans le temple de la pleureuse
    Et le cri de sa douleur
    En écho a ton coeur!
    Meurs, mais meurs amour xérophyle
    A la hauteur de mon chagrin
    Que ris les anges et les saints
    De cet amour inutile.

    Laissez-nous courir dans l’allée
    Il ya une biche, un brame de pleurs
    Et des enfants qui rient partout
    Que je caresse, moi, poète fou
    De vos mots j’ai fait chapelet de lunes offertes
    d’autres destins, amour mutin
    Dans l’allée les jardins en fleur
    Et la poésie mon amour
    Amour pour un instant divin
    Divin.

  57. Ce qui a lieu d’être
    ne suffit pas

    une allée bleu léger
    comme une déclaration d’amour

    ce que l’on ne sait dire
    il faut l’écrire

    fable de pierres et de sable
    sur un monde qui s’achève

    Allées lointaines et kiosque sans âge
    comme un tableau griffonné pleine page

    ce que l’on ne pense plus
    il faut le rappeler

    la saveur du chemin et l’air du matin
    sincères qui rient aux larmes

    Et au bout de la branche , le songe d’hiver

  58. hasard

    J’ai découvert cette allée par hasard ;
    C’était par un matin brumeux de novembre ;
    Des petits cris retentirent comme une nuée
    De tourtereaux s’élevant dans le ciel ambre !

    A tâtons, je rejoignis ébahi les franges
    De cette promenade, courte et infinie,
    Entouré d’un voile diaphane, comme un ange
    Qui vole léger de l’enfer au paradis !

    Tel un fureteur, je me suis approprié
    Le monde sans contempler ses atours !
    Jamais rassasié, je humais les azalées,
    Sans savoir qu’elles résurgeraient un proche jour !

    Je doute, mais j’apprends à voir et à connaître
    Les êtres étranges qui bordent cette trouée,
    Dentelle de douce soie ou d’épines acérées
    Ou l’amour côtoit les sentiments les plus reîtres

    De chemin en chemin le monde se dévoile !
    Et, je ralentis peu à peu ma course folle,
    Surpris d’étreindre d’improbables étoiles !
    D’approcher le mystère recouvert d’un voile ;

    Pourtant, les larmes jonchent et tapissent mes yeux,
    Alors que je découvrais à peine les cieux !
    Et je me surprends à regarder en arrière,
    Cet insolite labyrinthe ou parfois je me perds !

    Je m’arrête un instant étourdit, inquiet !
    L’hiver semble s’approcher à pas de géant !
    Son ombre devant moi assombrie tout laissant
    Entrevoir une sombre et profonde cavée !

    Je me retourne sur cette charmille pour courir,
    Seul, mon esprit est capable de fulgurance !
    Je n’ai qu’à accepter cette longue errance,
    Et de mon corps humblement me désunir !

    bonne journée à vous

  59. Ligne de fuite , en peinture ou en dessin ,c’est important pour équilibrer son image
    Tel le désir ,tout désir a besoin de ligne de fuite ,de perspective .Si un détail arrête sa trajectoire,ce désir fragile meurt aussitôt
    Peut -être le temple de la pleureuse dont je ne connais pas l’histoire est en fait un lieu de désenchantement , de pleurs ……..
    Et ce que je croyais …tenir au bout de la main n’est plus
    Toujours recommencer , aimer toujours aimer

  60. Le pavillon de Diane est au bout de l’allée
    la déesse au carquois
    tue la biche aux abois
    au loin les chiens aboient
    le sang rougit le bois
    sous sa tapisserie nos corps sont enlacés
    et nous n’avons de cesse
    d’honorer la promesse
    à nos coeurs de caresses
    avec douceur et allégresse
    puis apaisés nous nous sommes en allés
    sous la voûte d’automne
    que le soleil couronne
    le feuillage chantonne
    dans le vent qui bougonne
    nous marchons lentement sans parler
    bras dessus bras dessous
    dans le ciel se dissout
    le bleu d’un jour si doux
    le soir vient tout à coup
    mêlant nos ombres tristes dans l’allée

  61. Ligne de fuite
    Glissement de nos mains
    Le long des arbres en courant heureux
    Un arrêt au temple pour un baiser
    Amour dont l’allée m’est conté
    Par la fée des songes à Coutances
    En Île de-France, en Maine-et-Loire
    En Aquitaine, au Limousin.
    Il y a des temples de rires espiègles
    Là où je retrouve tes caresses
    Il y a des temples dans vos regards
    Des pleureuses aux chagrins taris
    Et beaucoup d’entre-vous sont marris
    Par toute l’absence des épouses
    Alors si attristés vous êtes
    Allez à la biche réciter
    Quelques brames de cerf et fêter
    Avec son coeur les feuilles d’automne
    A ramasser pour un été, tapissé de soleil
    Les vagues vous mèneront comme un radeau
    Épris de liberté, mirage
    Sur les eaux troubles d’une toile d’araignée.

    C’est de pire en pire…n’importe quoi cette histoire, elle va de saison en lieu sans logique.

  62. .
    ———————————————————————————
    Bonsoir à vous tous, j’espère que vous avez passé un bon dimanche à profiter de ces beaux instants de soleil !

    La pleureuse fait parler, si elle savait 😉
    Vous trouverez la réponse sous le haïku de l’allée 😉

    >Belle présence en ce moment sur le blog, regard 😉

    >Fred, toujours tes haïkus qui sortent de l’ordinaire 😉

    >Andrée, tu es dans la même veine que Fred 😉

    >Annick, l’amoureuse de tout qui écrit en beauté;-) Le navire tient bon, ne t’inquiète pas 😉

    >Marc, le penseur qui essaie d’aller au fond de lui, des êtres et des choses ; c’est beau 😉

    >Pierre, l’arpenteur des jardins sait de quoi il parle 😉

    >Monique, la rêveuse qui se laisse bercer pour donner libre cours à sa belle inspitration 😉

    >Brigetoun, toujours émouvante tant elle s’approche intensément du coeur des photos 😉

    >Jane, quelle belle surprise de te revoir sur ce blog !!! Ca faisait si longtemps 😉 J’espère que tu parviens à surmonter peu à peu cette douloureuse absence. Le soleil reviendra peu à peu quand tu te sentiras prête. En attendant, tu es toujours la bienvenue ici et je suis touchée par tes mots et ton attachement. Si tu veux faire partie de la galerie des portraits, tu me fais signe et d’ailleurs les autres habituiés du blog aussi 😉 Je t’embrasse bien fort.

    >Vincent, quelle belle écriture, tu sembles te plaire ici 😉

    >Thierry, jusqu’au bout des images et des jeux de sonorités et de sens, merci 😉

    >Lou, toujours là en beauté depuis l’autre côté de l’atlantique, tu me touches 😉 Ce petit temple s’appelle bien le temple de la pleureuse 😉

    >Leila, la poétesse infatiguable qui écrit à toute heure du jour ou de la nuit 😉 C’est vraiment très impressionnant et c’est toujours bon 😉 Comment fais-tu ?

    >Louise, grande délicatesse et beauté de vos évocations, je vous remercie 😉

    >Merci nath pour la remarque, tu es ma bonne fée qui veille sur l’âme de ce blog 😉 Attention à ne pas tomber sur la pointe des pieds 😉

    >perline, toujours de belles choses à proposer, un grand merci pour ta présence 😉

    >Christine la poétesse positive et énergique déroule son joli tapis de mots joyeux, bises.

    >Bourrache nous envoie de son nord les beaux textes de Brel que nous aimons tous, merci beaucoup !

    >Alice, je flotte dans tes mots,, c’est superbe !

    >Oui arlettart, je suis sensible comme toi à toutes les lignes de construction d’une image et à tout ce qu’on peut désirer dans la vie pour survivre;-)

    >amichel a décoché ses flèches de mots pour faire roussir le tapis de feuilles. C’est beau et triste !

    Bonne soirée, je vous embrasse !

    Ossiane
    .
    —————————————————————————————–
    .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *