Signature

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Trace d'un signe, un cggne particulier, accolade

Lecture du Haïku Calligramme: verticale droite, horizontale centre, verticale gauche

Trace d’un signe
un cygne particulier
accolade

Les bords de Marne.

♥ Vous avez jusqu’au 20 décembre pour m’envoyer vos deux Coups de Coeur Photo et Calligramme de l’année 2008 (référez-vous à la note « Coups de Coeur » pour avoir les modalités). Aidez-vous de L’Album pour vous plonger dans les images à partir de la note Caravane de l’an 03. Tout le monde est invité à participer, qu’on soit poète ou simple passant, visiteur volubile ou silencieux  …

121 réflexions sur « Signature »

  1. Le Cygne

    Paris change! mais rien dans ma mélancolie
    N’a bougé! palais neufs, échafaudages, blocs,
    Vieux faubourgs, tout pour moi devient allégorie,
    Et mes chers souvenirs sont plus lourds que des rocs.

    Aussi devant ce Louvre une image m’opprime
    Je pense à mon grand cygne, avec ses gestes fous,
    Comme les exilés, ridicule et sublime,
    Et rongé d’un désir sans trêve! et puis à vous,

    Andromaque, des bras d’un grand époux tombée,
    Vil bétail, sous la main du superbe Pyrrhus,
    Auprès d’un tombeau vide en extase courbée;
    Veuve d’Hector, hélas! et femme d’Hélénus!

    Je pense à la négresse, amaigrie et phtisique,
    Piétinant dans la boue, et cherchant, l’œil hagard,
    Les cocotiers absents de la superbe Afrique
    Derrière la muraille immense du brouillard;

    A quiconque a perdu ce qui ne se retrouve
    Jamais, jamais! à ceux qui s’abreuvent de pleurs
    Et tètent la Douleur comme une bonne louve!
    Aux maigres orphelins séchant comme des fleurs!

    Ainsi dans la forêt où mon esprit s’exile
    Un vieux Souvenir sonne à plein souffle du cor!
    J e pense aux matelots oubliés dans une île,
    Aux captifs, aux vaincus!.., à bien d’autres encor!

    Ch Baudelaire

  2. Si tu vois un gros canard blanc sur la rivière qui arrive de la droite, c’est un signe, s’il arrive de la gauche, c’est que tu es sur l’autre rive…

  3. Une plume
    Passerelle pour un léger souffle
    Entre des duvets défaits
    Plume,
    Gracieuse caresse, légèreté
    Transparence de l’éphémère beauté
    Avant l’averse qui plaque
    Plume,
    Qui claque sur la courbure rosée
    Une plume
    Qui virevolte sur le nez
    S’en va balancier éphémère
    Se déposer au creux d’une main
    Puis un souffle de brise
    La voilà reprise dans un tourbillon
    Murmure entre ses duvets mousseux
    Elle part ondulant sur l’herbe
    Se repose un instant et l’emporte le vent
    Loin, loin, loin
    Les yeux suivent sa danse
    Concerto muet de l’esprit épris
    Du regard surpris
    Plume blanche du cygne qui danse
    Sur les eaux tranquilles de la clairière des rêves.

    http://jeanlebarbare.free.fr/Improstures/Romanticreggae (et Jeancfaitplaisir).mp3

  4. tu tends ton bassin
    le domino aime bien
    la courbe de tes seins

    fin d’amour cruelles
    domino s’effrite
    laisse ma tête errant

    ma Léda me trompe
    signe de l’organe domino
    te séduire encore

    le vagin en ouverture
    le domino est splendide
    il repousse le sang

    entre mes deux jambes
    des baisers de dominos
    sur ce corps rigide

    çiva et shakti
    un rêve de mon domino
    cygne en ying et yang

    symétriquement
    à l’endroit des dominos
    ton jouissement

  5. J’aime beaucoup ces photos qui me reposent, une telle Paix, et je signe mon isntant d’un « j’aime », d’un « je t’aime »…

    BELLE JOURNEE pour chacun’e’.

    Une onde plume blanche
    Ondule le fil de l’eau
    Grâce et bel port de tête
    Les palmes en étoiles
    Sa signature grâcieuse
    Embrasse la paix du temps

  6. Quelles belles images reposantes, le cygne chargé de symboles a beaucoup inspiré et inspire toujours les poètes.

    « Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
    Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
    Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
    A des neiges d’avril qui croulent au soleil;
    Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire
    Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
    Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
    Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
    Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
    Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
    Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
    Il serpente, et, laissant les herbages épais
    Traîner derrière lui comme une chevelure,
    Il va d’une tardive et languissante allure.
    La grotte où le poète écoute ce qu’il sent,
    Et la source qui pleure un éternel absent,
    Lui plaisent; il y rôde; une feuille de saule
    En silence tombée effleure son épaule.
    Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
    Superbe, gouvernant du côté de l’azur,
    Il choisit, pour fêter sa blancheur qu’il admire,
    La place éblouissante où le soleil se mire.
    Puis, quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
    A l’heure où toute forme est un spectre confus,
    Où l’horizon brunit rayé d’un long trait rouge,
    Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
    Que les rainettes font dans l’air serein leur bruit,
    Et que la luciole au clair de lune luit,
    L’oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
    La splendeur d’une nuit lactée et violette,
    Comme un vase d’argent parmi des diamants,
    Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments. »

    Sully Prudhomme (les solitudes)

    ___

    Douce volupté
    Glissant sur les eaux tranquilles
    Frisson de beauté

    Un instant de silence
    Promenade au bord de l’eau
    Dans l’ombre des bois.

    __

    Paysage très Lamartinien
    ….
    « O temps ! suspends ton vol ; et vous heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours.
    …..

  7. Coucou les roudoudous !

    Pas très chaud, aujourd’hui…
    Ciel gris…
    Pas de pluie…

    Voilà pour la météo toulousaine !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    C’est l’histoire d’un cygne
    Qui flottait dans la nature
    Au fil de l’eau pure
    On l’appelait :
    Le cygn’ature

    De son long cou flexible
    Très haut, au-dessus de l’eau,
    Il inspectait avec attention
    Tous les mouvements
    Qui auraient bien pu,
    C’est certain,
    Troubler son prochain
    Festin

    L’œil attentif,
    Toujours aux aguets,
    Le bec habile,
    À plonger toujours prêt
    Il se dresse, très fier,
    Scrutant attentivement
    Le moindre cygne
    Qui l’attend ou tournant

    Et se jouant
    Ici d’une vaguelette,
    Là d’un reflet du miroir,
    Son double à son image
    Dessine une accolade
    Signe magique
    Qui le suit,
    Sans jamais le quitter

    Le cygne glisse
    Silencieusement,
    L’instant d’après…
    Il avait disparu,
    Laissant à la surface
    Juste la trace
    D’un fin sillage
    Sur l’onde pure
    Le cygn’ature
    A la laissé
    Sa sign’ature

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeees magiqueeeeeeeeees

  8. Viendras-tu encore au bord de l’étang
    Oh ma belle et délicate fleur
    Pour toi je serais éternel printemps
    Pour que s’épanouisse ton cœur !

    herbe folle, je serais lit de mousse
    pour que tes nuits soient douces
    frêle libellule, à fleur de mots
    Je frôlerais de mes ailes ta peau !

    Je serais abeille laborieuse et mutine
    Qui sur ta corolle, silencieux, lutine,
    Tendre caresse, mousseline de nuage,
    Imperceptible et sensuel voilage !

    bruissement du vent dans les roseaux
    ou léger friselis caracolant sur l’eau,
    je te bercerais de chants mélodieux
    sous le berceaux de lune envieux

    cygne, au royale et divin plumage
    je serais le vilain petit canard sauvage,
    Ecarlates, milles pattes au doigt de fée
    Jusqu’à l’aurore je franchirais la voie lactée !

    rivière nourricière se jetant dans la mer
    ombre nue exposée à ta lumière
    plus brillant qu’un feu de joie, feu follet,
    je veillerais sur toi pour l’éternité

  9. Très joli Marc, un peu de romantisme dans le froid de cet hiver, et l’atmosphère tendue de fin d’année dans ce monde insensé, j’avoue que c’est une pause qui fait du bien.

  10. Dans la grâce du temps
    Le cygne s’avance tendre
    Derrière lui des gouttes d’eaux
    S’ondent en beaux cercles tendres
    Il est lent si calme son tout seul
    Et sa blancheur dans tout ce vert
    Semble un mirage à fleur de peau
    Sa chaleur de ses plumes
    Son silence paisible
    Il est cette sensibilité
    Qui laisse une trace pudique
    Et le regard s’abreuve
    De sa belle poésie
    Qui se glisse sur l’eau
    Tout doucement son cours

  11. Assise sur un banc
    Les mains avec du pain
    Tentent son bec friand
    Et la belle élégante
    De ses quenottes blanches
    Lancent de la mie belle tendre
    A son ami le cygne
    Le soir dans son mystère
    Elle met sa longue robe
    Et s’asseoit sur son dos
    Et ensemble ils s’en vont
    Ils partent fort bien loin
    Pour ne pas revenir
    Car ils sont bien ensemble
    Le doux temps de leur nuit

  12. Avatar cannibale

    Ma pensée à créé une forme pour te visiter
    Un avatar qui porte un nom et qui commence à m’oublier.
    Il se réveille quand je m’endors,
    Et il occupe ma place quand je n’y suis pas.
    Entre mes idées qui avant ne se touchaient pas
    Il crée de doux contacts, mon avatar est presque un corps.

    Il visite sans moi d’autres versions de la nuit
    Il dialogue avec des gens que je fuis.
    Comme une ombre qui s’invente un autre corps,
    Et pourtant double mon impression d’absence
    Avatar, incarnation d’un dieu hindou. Quel sens
    as-tu ? Idôle cannibale jadis couverte d’or ?

  13. Si le cygne a inspiré de nombreux poètes et écrivains comme Bachelard notamment, il a inspiré également de nombreux musicien, Sibelius, Tchaïkovski, Saint Saëns, Ravel, Wagner …. des chanteurs, Ferré, Cabrel,… fait naître sur les toiles de merveilleux tableaux comme celui d’Antonio Corregio que Bernard nous a fait partager ce matin ; tout tient dans son élégance et les symboles qui lui sont attribués depuis l’Antiquité et toutes les légendes qu’il fit naître.
    ___

    Grace et élégance
    D’une blancheur immaculée
    Glisse au fil de l’eau

    Beau dans son plumage
    Sur les eaux calmes du fleuve
    Il signe son passage

    Quand viendra sa mort
    Que son chant résonnera
    Vivra son image.
    ___

    Bonsoir et Bonne nuit à tous les visiteurs de ce soir

  14. Bonsoir caphadock !
    C’est bien de t’y mettre aussi et de retrouver l’équipage de l’Oeil Ouvert !
    Arletteart ne me contradira pas !

    Biseeeeeeees de Christineeeee

  15. Le signe est dans le lac
    mais le lac ne designe pas toujours…de ses hôtes les lignes
    courbes et graciles qui glissent indociles dans des mouvements légers

    Qui a dit que léda était laide, sûrement pas adèle bien trop belle
    pour se moquer et comme un signe des temps et qu’un signe aussi détend
    elle du murmurer à son oreille « à l’aide, ah » mais qui se dédit quand dans le dédale, léda dévale, et même si elle ne retrouve pas tout de suite son chemin
    alors un cygne assigné à résidence ça veut dire qu’il a signé un bail emphythéotique, et là ce n’est pas théorique mais que peut faire un cygne à part des ronds dans l’eau, mêm pas des ronds de serviettes et encore moins le rond de cuir, car le cuir du signe n’est pas une insigne à prendre à la légére.

  16. le cygne en constellation ce n’est pas la consternation qu’il provoque mais l’admiration, on le regarde se mirer dans l’eau lointaine du cosmos et on lui trouve fort belle allure, comme si son encolure délicatement posée lui donnait
    ce supplément d’âme qui signale comme un fanal dans le cosmos les ensembles harmonieux.

  17. A l’école du cygne on ne cancane pas madame on suit
    on suit des yeux et on ne commente pas cette avancée
    en douceur et ce flottement duveteux

    mais si jamais le cygne voulait passer un col, enfin un cap
    il se hausserait du col, pour voir de l’autre côté
    avant de se décider à enfin avancer

    mais que signifie que le cygne s’y fit une renommée à nulle autre pareille
    grâce à quelque appareil, reproducteur ou autre, qui aurait incontinent
    flotté sur les eaux calme d’un étang nonchalant

    Pas de bec ni de prise à la critique unique qui voudrait salir sa tunique
    quand encore immaculé il avance et relance jamais démonté
    son pédalage sans étalage que lui confére souplesse et vigueur

    s’ébat il dans une belle démonstration pas infantile qu’on lui consent
    quelques longeurs d’avance

  18. Bisou la Bourrachette et bisou l’équipage, Sabine contente de te revoir, tu te fais si rare!

    Elle sont émouvantes ces photos… tant de quiétude et tant de de paix… Et toutes vos signatures sur de si jolis partages… bien émouvantes aussi…
    Love du fond fond fond du cœur…

  19. Ossiane, tu peux zapper le texte au dessus? ce n’est pas celui que je voulais placer à jongler entre ton site et le mien les fils se sont emmêlés))

    Le cygne

    La tête s’incline gracieusement
    Frôlant la surface de l’eau
    Le lac scintille au clair de lune
    Et l’ombre du cygne argenté
    Glisse sans qu’un seul moment
    Je ne sois sorti de mes rêves
    Même le regard fixé sur lui.

    Le cygne glisse le long des aulnes
    Il semble guidé par ma présence
    Je suis assis proche du rivage
    Et l’observe le coeur monotone.

    Oui je suis triste mais chaque jour
    Je viens scruter le lac des cygnes
    Certains sont noirs et d’autres blancs
    Et dansent dans une robe de grâce.

    Je voudrais caresser leur dos
    M’imaginer en compagnie
    De leurs oisillons dans leur nid.

    Ô reflet de neige sur le miroir de l’eau
    Ton plumage blanc dessine un col courbé gracil
    Avance donc en glissant, oui tu es le plus beau
    Jeune cygne en tutu blanc tes pointes sont fragiles
    Sur le lac des cygnes, des cygnes noirs et blancs.

    En affichant sa beauté
    Gracieux navire aux voiles dressées
    Il se déplace dansant et fier
    Sur les lacs, marais, et étangs
    Les eaux saumâtres bordées d’ajoncs
    De prairies ou de roselières

    Au temps de la belle, du plaisir
    En posant sa tête sur le dos
    Il se protégeait des rivaux
    Sur les eaux libres, les eaux paisibles
    Sur sa couche nuptiale flottante.

    Le temps des amours est passé
    Quand tu danses l’amour
    En admirant ton ombre
    Que j’aime te voir aimer,
    Tapi dans les roseaux
    Que j’aime te voir voler
    Au dessus de mes rêves
    Tu te fais poésie
    Et voyages en silence.

    Ô cygne des mirages
    Sur l’eau de mes pensées
    Ni troublé, ni pressé
    Aux cascades de ma vie
    Tu glisses dans la brume
    Qui s’écarte sous ma plume.

    Te voilà cygne endormi
    Tu t’éveilles et soulèves
    Ton cou niché au creux du dos
    Et lisses une à une
    Les plumes de tes ailes
    Tu les déploies et les secoues
    T’éloignant de la berge
    Où dorment tes cygneaux.

  20. Qui ne t’a point chanté, vénéré, imité?
    Cygne acajou sur un piano
    Cygne, muse de l’art nouveau (Victor Prouvé)
    Ciselé en or gris émail
    Une figure en aigue-marine.
    Cygne en relief sur du bronze
    Ou gravé sur des médailles (André Lavrillier)

    Cygne de cristal, cygne de Bohême
    Taillé pour l’éclat d’un bijou
    Cygne élancé
    Cygne immortel
    Au cou droit ou penché
    Cygne blanc en cristal
    Moulé, poli en fine dentelle
    Cygne de Chine en cloisonné
    Ou gravé sur des verres (René Lalique)

    La Pâques d’une belle tsarine
    Est un présent d’orfèvre
    Un cygne paré de rubans
    Dont la tête et le cou s’élèvent
    Parmi des fleurs mauves
    Serties de diamants
    Et de rubans dorés.

    Le cygne glisse sur les faïences
    De Provence et de Lorraine
    Sur la vaisselle polychrome
    Façonnée, peinte à la main.
    Il se croise sur une toile de grand maître (Leda et le cygne, Léonard de Vinci)

    Ou forgé en fonte en Avignon
    Dans le parc du château des papes
    Il se dévoile comme un emblème
    A la fontaine entre la rocaille

    Ô Zeus, cygne des cieux
    Que l’amour de Leda
    Soit le lac de ton coeur

    Cygne,
    Je te lis en de longs vers
    Gardien de la terre des morts
    Envol de cygnes de Finlande
    Dans les poèmes de Kalevala

    Gloire au cygne immortel
    Au carnaval des animaux
    Camille Saint-Saëns le mit en scène
    Dans un univers de notes.

    Gloire au cygne sur les planches
    Son lac est un ballet
    Jardin nocturne, reflets dans l’eau
    Danseuses dans un lac des cygnes.

    Cygne,
    Le crépuscule voile ta beauté
    Il me suffit de visiter
    Au ciel d’été la croix du Nord
    La voie lactée est estivale
    Cygne dans ta douceur de plumes
    Les étoiles brillent par ta blancheur.

  21. Insomniaque amoureux
    Je vois l’aube pâlir
    O canards -mandarins qui passez
    M’apportez -vous un message de ma Bien -Aimée?
    XIème Man’Yoshû

    Signe ou Cygne ,selon les continents le message d’amour est identique
    Et même taquiné par un pinceau caressant sur l’eau ,dans la brume à l’aube
    Sujet inépuisable ,sans oublier le doux clic du photographe, Ossiane ou vous cachez -vous?? sous l’aile du cygne ?
    Bravo pour l’échange percutant entre Maria et Christineeee et le lyrisme de tous

    Beaux rêves du matin pour les insomniaques ……………
    AA

  22. Le cygne chez les peintres (superbe série Maria et Christineeeee, en duo).
    Symbole de l’inaltérable, de la prureté
    amis aussi chez les poètes:

    Le cygne
    Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
    Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
    Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
    A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;

    Mais ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphyr,
    Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
    Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
    Le plonge, le promène allongé sur les eaux.
    Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
    Il cache son bec noir dans sa gorge éclatante.

    Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
    Il serpente et laissant les herbages épais
    Traîner derrière lui comme une chevelure,
    Il va d’une tardive et languissante allure.

    Tantôt il pousse au large et loin du bois obscur,
    Superbe, gouvernant du côté de l’azur,
    Il choisit pour fêter sa blancheur qu’il admire,
    La place éblouissante où le soleil se mire.

    Puis quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
    A l’heure où toute forme est un spectre confus,
    L’oiseau dans le lac sombre où sous lui se reflète
    La splendeur d’une nuit lactée et violette,
    Comme un vase d’argent parmi des diamants,
    Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.

    Sully Prudhomme

  23. Extrait des Histoires naturelles de Jules Renard, ceci:

    « Il glisse sur le bassin, comme un traîneau blanc, de nuage en nuage. Car il n’a faim que des nuages floconneux qu’il voit naître, bouger et se perdre dans l’eau. C’est l’un d’eux qu’il désire. Il le vise du bec et il plonge tout à coup son col vêtu de neige.

    Puis, tel un bras de femme sort d’une manche, il le retire, il n’a rien.

    Il regarde : les nuages effarouchés ont disparu.

    Il ne reste qu’un instant désabusé, car les nuages tardent peu à revenir, et, là-bas, où meurent les ondulations de l’eau, en voici un qui se reforme.

    Doucement, sur son léger coussin de plumes, le cygne rame et s’approche. Il s’épuise à pêcher de vains reflets, et peut-être qu’il mourra, victime de cette illusion, avant d’attraper un seul morceau de nuage. »

    Le cygne et la femme; les peintres en traitent le sujet. Y aurait-il plus que le symbole de la pureté avec un tel abandon de grâce et de volupté?

  24. Je laisserais à d’autres la musique et la danse.
    Revenons aux poèmes et à la symbolique avec Théophile Gautier:

    Symphonie en blanc majeur

    De leur col blanc courbant les lignes,
    On voit dans les contes du Nord,
    Sur le vieux Rhin, des femmes-cygnes
    Nager en chantant près du bord,

    Ou, suspendant à quelque branche
    Le plumage qui les revêt,
    Faire luire leur peau plus blanche
    Que la neige de leur duvet.

    Je n’en donne que les premiers vers; ils étayent suffisamment la théorie.

  25. Sillage et double, pas de doublage pour ce rôle délicat
    maquillage et trouble, un regard qui attendrit et met à plat

    pour autant que la symétrie s’inscrive dans la perspective du miroir
    c’est le signe attendu de l’autre soi même qui du fond des âges

    vous observe et vous ausculte, pas encore objet de culte
    et serait ce le chant qu’un gargouillis informe ne viendrait géner

    qui viendrait mettre un terme à ce chef d’oeuvre de la nature
    que non pas, il n’est point l’heure et c’est à la douce réverbération

    que nous cédons tous ensemble attendant moins du double
    car la juxtaposition ne fait pas la multiplication

    encore que quand ils se croisent les cous parfois s’enlacent
    et qui se lasse alors de cette tendresse fragile

    espérant cette fois la vraie, l’unique accolade
    qui rapproche les plumages en cour de nage

    qui signale le passage à un autre niveau
    signe des temps, proximité fraternelle

  26. Signe particulier: un blanc, une description entachée d’aucune approximation ni erreur

    Symbole: absolue fidélité la vie durant et amour partagé pour non seulement la régénération mais le plaisir des yeux, mais aussi la pureté spectrale mais pas uniquement crépusculaire

    Souplesse: comment mieux courber le col qu’au moyen de ce grand prolongateur
    qui fait des miracles quand il s’agit d’aller fouiller la vase à la recherche de quelque pitance située à …distance respectable, et quel respectueux tableau
    que d’admirer sans le troubler ce ballet pas insignifiant mais au contraire parlant

  27. et toi qui es tu
    phœnix pélican corbeau
    ou cygne domino

    épervier aigle coq
    ou encore tout autre oiseau
    comme le domino

    tout se contamine
    au bord de tout domino
    l’être tente l’envol

    subtil volatil
    au ciel de nos dominos
    un battement d’aile

    l’ange militaire
    comme une flèche de dominos
    au bout de ton aile

  28. pirreb j’ai emprunté pour cette occasion ta manière d’écrire…j’espère que tu ne m’en voudra pas …

    Une robe de pureté…des reflets mordorés…une traîne de silence…ta chevelure dans la brise…les solistes du printemps…toi .. moi…l’inconnu…complicité ……dans le sillage…les autres…le monde…rien n’a plus d’importance…le cœur fébrile…nos mains qui se frôlent…accolade…nos pas qui s’accordent…absence …les mots sont inutiles …nos yeux qui hurlent à l’amour…le silence est un aveux…miroir éphémère ou la grâce nous drape d’ éternité…le souffle paisible du temps…nos corps qui chavirent…allongés entre la soierie de la terre et l’azur bleuté et pur…tes seins qui se découvrent … mes mains nu qui dansent sous leurs courbes…duvet de soie… larmes de joie…vibration…le cou gracile qui plonge dans la rivière de douceur …un ange au aile de nacre glisse …diapré de lumière……l’univers englouti…anéanti…résurection…

  29. Résurrection anéantie
    Lumière de l’ange au nacre lisse
    Les larmes de joie sur ton corsage
    Tes seins portant l’union du monde
    Le souffle de nos aveux écrits
    Les écrits des accords fébriles
    La fièvre des regards et tes cils
    Qui éventent un oeil Ouvert.
    Coucou Marc, je t’ai piqué quelques mots))

  30. .
    Petit coucou à tous sans parenthèses et avec une accolade !

    Jolis jeux de signes signés au cygne !
    Signatures des poètes de L’Oeil Ouvert

    Merci maria et christineeeee pour toutes ces peintures avec Léda et le cygne ainsi que pour les explications. Une incroyable et longue histoire là aussi 😉

    Poèmes très romantiques, pacifiques et pleins de beauté, on en a bien besoin par les temps qui courent (clin d’œil à monique). Je pense qu’il sera très content 😉

    Belles références également aux poètes, aux peintres, aux musiciens inspirés par l’oiseau blanc! Et puis aussi du bel humour comme il se doit.

    Impossible de rester insensible à l’élégance et à la douceur d’un cygne en voyage.

    >Bienvenue à Caphadock et à ses signes multiples que j’ai reçus cinq sur cinq 😉
    >Tu connais donc Caphadock, Christineeeee ?
    >un petit coucou à sabine
    >arletteart, je suis restée sur la rive sans trop m’approcher car le cygne n’aime pas être dérangé 😉 Un animal à voir de loin….

    Bravo à Leila, thierry, lou, vincent, marc, monique, pierre, maria, jorge, bernard, christineeee, jean, arletteart, salade, bonbonze chaque commentaire en appele un autre ; j’aime ces rebonds entre vous, matelots 😉

    Le lac des cygnes pour rester dans le ton

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/lac%2Bdes%2Bcygnes/video/xgkii_le-lac-des-cygnes-entre-des-cygnes_events

    Bises dans la froidure et le gris malheureusement.

    Signé OSSiane

    .

  31. merci OSSiane

    OSS, sigle composé des deux lettres O et S, est un code pour :

    * Office of Strategic Services, le Bureau des services stratégiques, ancienne agence de renseignement du gouvernement des États-Unis, aujourd’hui remplacée par C.I.A.,

  32. Pour ALICE:

    L’oiseau a joué
    à son grand jeu
    il a créé la rose , lui a donné forme en six jours
    et le septième jour , il s’est endormi
    L’oiseau s’est lassé de créer , donner forme
    alors il s’est endormi

    L’oiseau s’est endormi
    et la rose s’est mise à tournoyer autour de l’oiseau
    Réveille toi oiseau

    Voici que la rose chancelle , chancelle
    et dans son tournoiement
    les vers vont sur la tige , les vers sont sur la feuille
    Et la rose sur le point de tomber

    Réveille toi oiseau
    réveille toi.

    Mou’ In Bsissou

  33. Lamartine -Extrait des Méditations poétiques (La mort de Socrate)

    « Les poètes ont dit qu’avant sa dernière heure
    En sons harmonieux le doux cygne se pleure ;
    Amis, n’en croyez rien : l’oiseau mélodieux
    D’un plus sublime instinct fut doué par les dieux.
    Du riant Eurotas près de quitter la rive,
    L’âme, de ce beau corps à demi fugitive,
    S’avançant pas à pas vers un monde enchanté,
    Voit poindre le jour pur de l’immortalité,
    Et, dans la douce extase où ce regard la noie,
    Sur la terre en mourant elle exhale sa joie.
    Vous qui près du tombeau venez pour m’écouter,
    Je suis un cygne aussi : je meurs, je puis chanter !»

    ______

    Passe sur le fleuve
    Dans son plumage brillant
    Une grande dame au cou flexible
    Majestueusement vêtue
    D’une robe blanche lumineuse
    Je ne sais où se trouve son ami
    Son amour pour la vie
    Mais je devine que bientôt
    Derrière elle comme une longue traîne
    Elle emmènera dans son sillage
    Ses petits signeaux au duvet de plumes grises
    Où sur son dos, carrosse de soie blanche
    Des petits à peine sortis du nid
    Dans une douce promenade sur le fleuve
    Image de tendresse et d’amour
    D’un cygne aux blanches ailes

    ____

    Dans le poète mourant de Lamartine

    « Chantons, puisque mes doigts sont encor sur la lyre ;
    Chantons, puisque la mort, comme au cygne, m’inspire
    Aux bords d’un autre monde un cri mélodieux. »

  34. dominos cinq sept
    le cygne a les pieds palmés
    il compte sans les doigts

    petit point ballerines
    noir cygne au lac domino
    des pointes sans chaussons

  35. Ici, près de l’étang, givre un héron. Les cygnes ont disparu. Ils ne reviennent qu’au printemps. Les fenêtres s’étoilent en attendant… Amitiés

  36. « Avec cela le charme insigne
    D’un frais sourire triomphant
    Éclos dans des candeurs de cygne
    Et des rougeurs de femme-enfant; … » Verlaine

    A Nenesis

    «  »Fuis nos villes de boue et note âge de bruit
    Quand l’eau pure des lacs se mêle avec du sable
    le cygne remonte et s’enfuit » Lamartine

    « le cygne décore et embellit tous les lieux qu’il fréquente » Buffon

    « …des eaux claires dans un bocage épais ; des femmes qui se dévêtent (…) L’une cependant brille entre toutes d’un éclat sans pareil, Elle est issue de la plus haute race des héros, sans doute même la race des dieux.
    Elle pose son pied dans cette clarté transparante;
    (…)
    Mais quel fracas d’ailes qui battent à coups précipités,
    Quel bruissement, quel clapotis vient rider le miroir uni ?
    Les jeunes filles s’enfuient apeurées ; seule
    La reine jette autour d’elle un regard tranquille
    Et voit avec un orgueilleux plaisir de femme
    Se serrer contre ses genoux le prince des cygnes,
    Insinuant et familier » Goethe (dans Faust)

    On retrouve ce même symbole du désir chez Bachelard avec le complexe d’Ophélie plus souvent appelé le complexe du cygne et qui prend une grande force poétique en fait le symbole de l’union amoureuse.
    « (…)Quel est donc ce sacrifice enivrant d’un être à la fois inconscient de sa perte et de son bonheur- et qui chante ? Non, ce n’est pas la mort définitive. C’est la mort d’un soir. C’est un désir comblé qu’un brillant matin verra renaître, comme le jour renouvelle l’image du cygne dressé sur les eaux » Bachelard

    Beaucoup de beauté et de grands sentiments autour du cygne, alors lorsqu’il y a paroles empruntes d’amour, Annick ne me contredira pas il est bon de les partager, ajouté à tout ces merveilleux écrits toutes les belles images qui viennent illustrer ces mots de chacun, c’est que du bonheur.

  37. _

    L’AMIRAL

    L’amiral Larima
    Larima quoi
    la rime à rien
    l’amiral Larima
    l’amiral Rien.

    (J. Prévert)
    _

    Trakassez pas … je parle pour moi.

    Biz à tous.
    _

  38. La mort d’un soir dont la lumière
    Vacille dans le noir, eau de cire
    La flamme veille l’aube miroir
    De nos cœurs épris de bonheur.

    Sur l’eau, des signes
    De vagues baisers
    Sur l’eau des cygnes
    Glissent tremblants.

    La femme-enfant
    La femme attend
    Quelque regard au loin absent.

    L’eau claire a des lueurs de brume
    Où disparaissent les vieux amants
    Le lac s’évade, elle court ma plume
    La cascade…au loin…

    Je signe de croixlune
    Mes baisers à la vie.

  39. je suis passé au travers le blog de Gwen je comprends son coup de coeur et je viens te laisser un signe amicale bravo talent je reviendrais plus longuement découvrir ton monde !!! phil

  40. Rachel, je veux (enfin, je voudrais bien) une histoire (gentille, de préférence) avant d’aller dormir…

  41. – S’il nous faut parler et bien parlons s’exclama Paul mais élevons le débat sacrebleu !

    – De quoi veux tu causer mon p’tit gars interrogea le vieux

    – Et bien de, de…….. poésie par exemple

    – De quoi ?

    – De P O E S I E. De mots forts qui ont un sens, des mots qui sont l’essence de l âme

    – Complèt’ment maboule le pauv’gars ! c’est sûr que si tes mots font de l’essence tu dois pas aller bien loin ! pouffa t’il

    – Je suis abassourdi ! Mais enfin monsieur ! n’avez vous jamais ressenti les mots exploser dans votre tête. Des mots si longtemps retenus, qui, enfin libérés, vous donnent une sensation d’ivresse

    – Alors là j’suis d’accord. J’suis jamais contre un p’tit verre

    – Et bien trinquons donc si cela vous chante. Je bois à la poésie, au partage, à l’amitié et la communion

    – D’ac hurla le vieux ! a l’amitié donc et à la boisson hic !

  42. ‘rci, Rachel … je ne crains plus d’aller m’enfouir sous mon truc en plumes de … canards (« s » à canard car la couette étant grande, j’me dis qu’il en a fallu quelques-uns) (pauf’ tites bêtes…)

    Sourire. Enfin, presque.

  43. Difficile de raconter une histoire car mon inspiration n’est guère féconde en ce moment mais je vais essayer de vous parler de « Cousine Simone ».

    Cette femme a marqué tous les enfants de la famille, de génération en génération, imperturbablement.

    Lorsque mon tour arriva elle était déjà assez âgée et un peu malade.
    Pour des raisons familiales, ma sœur et moi passions les grandes vacances sur les bords de l’Yonne dans sa maison familiale.

    Les repas constituaient un grand moment.
    Elle avait l’habitude de cuisiner de minuscules portions mais se surpassaient pour la salade. Elle lavait deux malheureuses feuilles qu’elle coupait en quatre. Personne, naturellement, n’osait se servir abondamment et chacun faisait bien attention de laisser une feuille à son voisin. Il arrivait ce qu’il devait arriver : une feuille restait dans le saladier. Et Simone de lancer :

    – et bien voilà ! j’en ai encore fait d’trop !

    Nous allions également visiter les environs dans la voiture de sa fille. Je ne sais si beaucoup d’entre vous se rappellent de la 104 mais croyez moi ! c’était une petite voiture.
    Nous étions six à l’intérieur par une chaleur parfois étouffante. Je résume : 2 passagers à l’avant (jusque là rien de plus normal). Ma sœur, Cousine Simone, son sac et moi. Le sac occupait en effet une place prépondérante sur la banquette arrière. Si nous avions l’impertinence de lui demander de se décaler un peu elle répondait invariablement

    – Ah ben non alors maint’nant qu’ le creux est fait !

    J’avoue (et je n’en suis pas bien fière aujourd’hui) lui avoir donné quelques coups de coude pour me venger. Elle me demandait :

    – tu l’fais donc exprès ?

    A quoi je rétorquais avec la plus parfaite mauvaise foi. « Mais non voyons ! »

    Le soir, nous organisions parfois des parties de Scrabble acharnées. Elle était longue à jouer et, pour être honnête, pas toujours très douée. Notre bonheur était à son comble lorsqu’elle piochait le « w ». Elle rétorquait toujours :

    – faudrait l’mettre au feu ce « W »

    A la fin de la partie, pour éviter de ranger, elle partait régulièrement aux toilettes avec une malice visible dans les yeux.

    Les anecdotes seraient trop nombreuses à raconter tant le personnage était comique.
    Encore aujourd’hui je ne peux sentir du buis sans que son image ressurgisse dans ma mémoire. Cet arbuste était, en effet, très présent dans son jardin.
    En la racontant ainsi c’est aussi une façon de la faire revivre.

    Bonne soirée à tous.

  44. j ‘ai une story moins rogolote sur un cygne, une vraie histoire de cygne…
    déjà, je ne connaissais pas toute cette poésie en mots et en images sur le cygne, merci à chacun…

    et voilà l histoire vraie….

    Une ballade, une mare avec des canards, des canetons, des canes probablement, et puis un cygne, qui au premier coup d’oeil semble fort délicat, et puis malheureusement un caneton pas trop près, et il le happe à une telle vitesse, cela s’est passé dans le nord, il y a déjà des ans, mais ce vécu m’a tant troublée de vie telle de brutalité sauvage, je pense qu un cygne est un animal volatile aussi sauvage qu’une oie, il vaut mieux marcher assez loin, son bec doit être redoutable, me semble…

  45. …dans ton château
    « « « « « « « « « « la pierre rouge
    « « « « « « « « « « « « « « « « « du monde
    « « « « « « « « « « « « « « « « « « « brille comme un instant » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
    de gloire
    instant » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
    de gloire
    ta princesse
    glisse
    dans les poussières
    ocres
    de ta féerie
    la lente passion des
    vagues
    le vent caressent
    les sables
    et les pierres de ton jardin
    rêvent
    tu ouvres mes yeux
    fleurs
    arc-en-ciel
    lente saison des passion …

  46. De dessus l’eau
    Dans le miroir
    De lui même
    Sous l’eau
    Il est le même cygne
    Et pourtant
    Celui dehors
    Est net
    Quand celui du dedans
    Est tout flou
    D’ondes remués
    Par le courant
    Et son image glisse sur l’eau
    Douce caresse
    A travers le temps
    Le cygne
    Un signe
    Une ondulation
    La caresse d’une main
    Sur l’eau frémissante de vie

  47. c’est triste ton souvenir Annick et pourtant la vie est ainsi faite.
    C’est pas ça qui va remonter notre moral (sourire)

  48. alors ceci, Rachel, je regardais les jolies photos encore…

    Majestueux si bel
    Tout de blanc habillé
    Le cygne marche sur l’eau
    Et son doux parchemin
    Le suit dans son sillage
    Des pleins de mots d’amour
    Le signe est amoureux
    Et la bise du temps
    Enlace leurs cous charmants
    Il lui murmure sa nuque
    Et elle rougit son blanc

  49. Je viens de lire l’histoire de Cousine Simone de Rachel et je me suis tendrement amusée, car je crois que nous avons tous une cousine simone dans nos familles, rien de déshonorant d’ailleurs mais de bons souvenirs qui font revivre et sourire longtemps, au moins les cousines Simone ne tombent pas dans l’oubli.
    Annick, quant à ton histoire de cygne et de canard, rien ne m’étonne, j’ai toujours eu une petite appréhension du cygne, il faut toujours se méfier de ce qui est trop beau, et j’allais écrire ceci :

    __

    Il en impose par sa grâce et son port altier
    Ce cygne si beau à regarder glisser sur l’eau
    Il fait peur dès qu’il tourne son bec vers vous
    Quand sur un geste de défensive il s’élance
    Déploie son cou et vous jette un regard acerbe
    On ne sait plus ce qu’on aime en lui, sa beauté
    Sa prestance, son allure ou son air imposant
    Il est beau, distant et ne se laisse approcher
    Que dans un contexte de confiance et d’amour.
    __

    Je crois bien que le cygne est amour
    Et je crois bien que j’ai peur du cygne
    Je ne sais pas s’il est toujours amour
    Je ne sais pas si l’amour ……

  50. Et je te lis Monique,

    Je sais que l’amour c’est si doux
    Et rien que délicat et tendre
    Pour faire du bien et tout de bel
    L’amour pour moi c’est que des signes
    Jolis et gais tous amoureux
    Se faire du bien dans l’être ensemble
    C’est ça l’amour au fond de moi

    et merci Monique, je suis allée lire, Rachel, qui a écrit juste avant moi, et je n’avais pas lu son histoire de famille…..

  51. pour moi, Monique, le cygne n ‘est pas amour…juste bel d’apparence,
    toute petite déjà, au parc de Roubaix, je voyais leurs grands becs pas toujours gentils…ils sont juste de beautés apparentes,
    faut se méfier de la beauté vue,
    c’est comme dans la vie,
    la plus jolie, celle qui fait le plus de bien, c’est la beauté intérieure toute en douceurs tendresses caresses baisers…

  52. Annick, que le cygne ne soit qu’apparence, c’est possible, mais je ne sais pas si cet animal se laisse domestiquer, et si oui, comment est son comportement vis à vis de l’homme , tel qu’on le voit sur les bassins, il semble distant. Si je dis qu’il est amour c’est que c’est un animal fidèle et que mâle et femelle s’aiment pour la vie, qu’ils sont de très bons parents pour les signeaux d’après les lectures que j’ai pu faire, donc pas vraiment méchants, craintifs et en position de défense, et protecteurs pour leur progéniture. Peut-être qu’en face d’eux nous apparaissons comme des monstres.!! Quant à leur comportement vis à vis des autres animaux, nous ne pouvons pas leur prêter des sentiments humains, l’instinct prime avant tout, or il doit chasser pour manger. Un poisson vaut bien un canard 😉
    Revenons chez les humains la plus belle beauté est la beauté intérieur, dis-tu et là je suis vraiment à fond d’accord avec toi, elle se voit malgré tout dans le regard pour qui sait voir.

  53. Tu m’apprends beaucoup, Monique, je ne savais pas pour le cygne et sa compagne, c’est fort émouvant, c’est grand d’amour…et tellement doux pour les petits, de bels parents c’est beau!
    Je suis ok, quand j’ai vu la scène dans la mare, je me suis dit, c’est la vie et son cruel, la vie faite pour manger…c’est ainsi, c’est mal fait, il ne faudrait pas blesser et faire souffrir pour rester en vie, mais c’est ainsi de vie, je ne l’ai pas inventé la vie, sinon, j’aurais enlevé ce côté cannibale…
    Et je partage tes mots: « Revenons chez les humains la plus belle beauté est la beauté intérieur, dis-tu et là je suis vraiment à fond d’accord avec toi, elle se voit malgré tout dans le regard pour qui sait voir.  »
    Merci Monique, je vous souhaite, à chacun, une nuit douce!

  54. pour Bourache ma foutue partition

    si – sol – do – ré – la
    dominos en partition
    fa – si – la – mi – ré

    si sol doré là
    le domino adoré
    facile à mirer

    si l’adoré là
    partition de dominos
    l’amie l’a mis là

  55. ça discutait sec hier soir entre Monique et Annick. Je partage tout à fait le sentiment d’Annick sur la vie. Je l’aurais fait « moins cannibale ». La nature et sa chaîne alimentaire sont parfaitement orchestrés mais cruelle. Le mystère restera entier.
    Ah ! si chacun avait pu avoir une place sans supprimer l’autre,
    si les hommes avaient su vivre en harmonie,
    si l’homme avait gardé le meilleur en enfouissant le pire au plus profond de lui,
    si l’argent n’avait pas tout corrompu,

    Oui je sais je rêve mais en cette période où la météo est bien sombre cela fait du bien d’immaginer un autre monde.
    L’oeil ouvert est un peu un havre de paix où l’on vient se ressourcer les jours des chagrin et partager l’amitié et l’amour des mots le reste du temps.

  56. Bonjour

    Tes photos si belles, Ossiane, font oublier le temps pluvieux de décembre qui nous arrose!!!..même dans le midi!

    Sur le paraphe du temps
    Sur le lac glacé est passé le cou élancé
    D’un cygne d’élégante beauté

    Par delà le miroir de l’éternité
    Deux cygnes s’en sont allés
    A pas veloutés cadencés!

    Un coucou à tout l’quipage!. Ne sombrez pas dans la grisaille!. Bises

  57. ___

    Clin d’oeil à Vincent
    (dont j’aime beaucoup tous les dominos) :

    Do – si – la – mi
    La mie de pain

    Fa – ré – sol
    Lumière, ma terre

    Mi – ré – la – mi – la – do – ré
    Miroir, mon double

    Do – mi – no
    Do – mi – oui

    Partition partagée
    _

    Pas de grisaille dans mon ciel.
    Vous envoie donc un brin de mon timide soleil.

    Bon dimanche à tous.
    ___

  58. le cygne au cou d’axe
    bercé par les dominos
    flotte comme un désir

    duvet protecteur
    domino dans un corps signe
    un vaisseau d’ivoire

    sa marche cadencée
    au sillage des dominos
    spasme d’un frisson

  59. Un temps de canard, pas le moindre signe de soleil, la grisaille dans le ciel, les rigoles de pluie (ça fait pas rigoler) la promenade sous le parapluie, ça a du charme
    mais sur le lac aucun signe de vie, ah si j’oubliais j’ai vu gober des poissons qui faisaient des ronds dans l’eau pendant que le ciel déversait des verticales de pluie en continu, retour à l’oeil Ouvert, un oeil sur la fenêtre couverte de perlettes de pluie et page ouverte sur les commentaires aux signatures derrière lesquelles se cachent beaucoup de bonne humeur et de jolis mots qui embellissent ce jour sans soleil.

  60. Bonjour à vous tous !

    Météo toulousaine :

    Ici aussi,
    Ciel gris
    Pluieeee
    Pas bougé
    De l’ordi…

    Vais préparer…
    Le déjeuner !

    Pluieeeeeeeeee de biseeeeeeeeeees !

    PS / pour Vincent :
    Les dominos en fricassé, c’est comment ?

  61. bonjour Christeneeeeeee
    La coupe d’Europe c’est pour Toulouse cette année…
    les dominos en fricassé ça me fait penser à du discount de free cassé sinon voilà:

    ragout de viande blanche
    domino cuit dans une sauce
    la moelle de l’os

    Je n’en ai jamais mangé c’est peut être bon tant pis pour le cygneeeeeeeeeeeeeee.

  62. Mon tendre signe d’amour
    Cet éternel présent
    Que me cueille mes deux mains
    Ce baiser éternel
    Qui ne me quitte pas
    Depuis des ans de rêves

    en revenant de Pontchâteau, je glisse quelques mots, ma plume tendre et légère au plus près de je ‘aime..et je vais vous lire chachun, merci d’avance!

  63. et je vous lis, je partage, Rachel, et la vie c’est ainsi… pas très bien faite…
    et j ai eu cette chance d’avoir un ciel tout de bleu, magnifique, bien retard pour cette fin de journée, je vous envoie de bels rayons, les sept chênes tous nus d’automne étaient si bels ddans ce ciel de bleu…

    Le cygne
    Mon signe cette élégance
    Si tendres mains douces
    Je me donne pour toi
    Me savourer ensemble
    Mon cygne

  64. Tous ont ses histoires!
    Je me pose à côté d’Annick.
    Je veux rester très loin des cygnes, de oies,
    je les regarde dans sa beauté mais loin de ses becs.
    Un jour, Il y a longtemps, nous retournons, moi et les autres enfants, de l’école.
    C’était le temps de fraises sauvages et les rives du petit ruisseau qu’il y avait traversant le chemin de nos maisons, étaient rouges, pleines de fraises.
    Nous avons laissé les sacs avec tout le material scolaire sur l’herbe et nous sommes allés cueillir et manger les fraises.
    Tout d’un coup les oies – qui gardaient la maison près de petit ruisseau ont commencé a crier et courir vers nous.
    Nous avons couru avec toutes les forces de nos petites jambes.
    Le dernier a reçu un coup de bec de l’oie, rien de grave.
    Mais la peur! Les sacs sont restés sur l’herbe.
    Et les fraises sont aussi restés là-bas.
    Le cygne de l’histoire d’Annick est pire que mes oies.
    Mais, la beauté cache très bien ses instincts.

  65. A travers la trouée, qu’espères-tu voler?
    L’immobile, l’instant, le secret d’une vie?
    Le mystère de l’eau ou l’étrange miroir:
    frémissement des cieux où s’inventent les arbres?
    Est-ce pour un feuillage, aux frêles découpures,
    et l’abri d’un rideau, d’ombre calme et d’attente,
    que ton esprit s’apaise, et ton regard s’éprend?
    Ou voudrais-tu savoir de la vaste rivière
    la raison de son erre et son flot incessant?
    Ce cygne dont tu rêves,
    qui froisse en apparence
    la robe des nuages,
    est né de cette enfance
    au voyage gracieux,
    nichée entre les ailes
    de l’oiseau nivéen.
    Guidé par ce long col,
    ce masque d’élégance,
    l’amour pur,
    l’innocence,
    découvre le reflet
    de sa propre conscience;
    et recherche dans l’autre
    la beauté silencieuse
    au bec de bigarade.

  66. Voguant à contre courant
    Je verse une larme
    du fond de mon âme

    Elle renforcera le courant
    De l’onde sur laquelle
    les emporte leur amour pur

  67. Calme, tranquilité….
    Tes belles photos m’emportent vers la douceur de la vallée de Charente un soir d’été…

    Que reste-t-il du passant quand le sillage est refermé?

  68. .
    Un froid de canard, un temps de chien à ne pas mettre le nez dehors sauf pour les cygnes…

    Un grand merci pour toutes ces belles signatures du dimanche !

    Je n’ai pas tout saisi sur ces fricassées de dominos fort bien agencés d’ailleurs mais attention tout de même à ne pas en faire trop pour ne pas lasser.

    >Vincent, je crois que je préfère OS à OSS maintenant que tu me donnes la signification de ce sigle 😉

    >incroyable accolade tu as trouvé, marc !

    >oilis dessins de poésie tu fais Aspe !

    >petits coucous amicaux spéciaux à fugitive, à candide, à rachel, à claudie, à nigra qui sortent de leur nid douillet;-)

    >bonjour et bienvenue au baladin 😉 Pourrais-tu nous donner l’adresse du blog de Gwen ?

    >annick, es-tu donc allée dans ce parc de Brière ?

    Bises du lundi

    Ossiane.
    .

  69. « Quarantaine tontaine pas de quoi faire une chanson d’amour pour les cygnes »

    On en a fait des oiseaux royaux au port de tête altier et à la grâce souveraine qui ornent nos plans d’eau et pourtant ils recèlent comme d’autres de l’espèce « avis » un avis de précaution, un principe mortifère, un danger qu’on ne saurait taire.

    La vague s’étend d’une pandémie qui lentement mais sûrement trace les contours d’un mal rongeant qui investit les populations et utilisent les flux migratoires pour répandre ses principes pathogènes, avec l’aide du froid qui permet des conservations longue durée et longue distance.

    Alors l’auréole des risques comme une nappe mortifère touche non pas au hasard mais au jugé des colonies entières et rien ne peut éteindre l’envahisseur muet qui scelle l’étonnement sur les visages.

    On nous dit même que des test existent pour dépister et affirmer au plus vite la présence des germes portant le mal en puissance pour peu que la barrière des espèces soit cassé par une re programmation en cours.

    Bientôt nous allons être ceinturés par de brûlantes fièvres décimant le ciel sans compter et nourrissant la terre d’un fatras de plumes mais même la paille pas dans nos yeux est un allié dans cette avancée sournoise.

    Il faut se préparer à endurer des entraves à la libre circulation et aux contacts tous sources de transmission et de contamination, nonobstant que les mesures de prévention ne peuvent pas tout et que l’isolement est souvent le dernier rempart.

    L’heure a sonné, les bataillons s’ébranlent et le plan s’établit ; les périmètres se définissent pendant ce temps là une autre mal ronge au loin une île elle aussi frappée par un étrange mal au nom barbare.

    Ce n’est pas le jugement denier, il n’y a pas de trahison mais les trente sequins
    Ne sont pas les dents d’un requin mais le retour de bâton d’une nature vivace qui sans cesse évolue et porte le fer dans la plaie d’une humanité ni meilleure ni plus éclairée au fil du temps, au fil du rasoir.

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