≈≈ Marne ≈≈

Marne

Mère nourricière, une longue histoire de miroirs, roman fleuve

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Mère nourricière
une longue histoire de miroirs
roman fleuve

Les bords de Marne.

♥ Vous avez jusqu’au 20 décembre pour m’envoyer vos deux Coups de Coeur Photo et Calligramme de l’année 2008 (référez-vous à la note « Coups de Coeur » pour avoir les modalités). Aidez-vous de L’Album pour vous plonger dans les images à partir de la note Caravane de l’an 03. Tout le monde est invité à participer, qu’on soit poète ou simple passant, visiteur volubile ou silencieux  …

94 réflexions sur « ≈≈ Marne ≈≈ »

  1. Joli ce haiku Ossiane,
    hello Vincent, dans tes pas les dominos 😉

    Dans un roman de vie, les miroirs s’entretiennent
    des fleuves qui ont charrié la lecture des nuages
    Le bleu du ciel naissait après tous les orages
    le soupir s’émouvait aux bords d’ondes lointaines

    Je suis passé par là comme tu passais un jour
    nos enfants n’ont couvert la trace de nos pas
    peu importe le sol terre bâillonnée trépas
    des fils broderies d’arbres qui appellent au secours

    La planète est aride et tes pouvoirs devin
    consumés dans les pans de l’enfer matériel
    ne feront qu’affaiblir cette pauvre Déméter

    Dont la fille souffre encore dans l’antre de la terre
    et les maux qui résonnent dans l’air de nos gratte-ciel
    nous poursuivront de leurs refrains totalitaires

  2. Roman dénoué dans un fleuve où s’éteignent
    les anges étendus amours en ces lits bleus
    sur les visages livides des cheveux qui s’étalent
    avant de s’incliner les vents taillent des cieux
    flottent les ailes sauvages pour conduire à la mer
    et luit dans la bohème l’image d’une hirondelle

  3. C’est un roman avec des vagues blanches…qui se lit en dessous d’un miroir…Ce sont la neige et le froid qui s’entassent… et les feuilles à l’envers…C’est une nuit qui s’efface pour un tout est clair…C’est un film de glace sur la grille de fer d’un jardin d’hiver… Ce sont des yeux rouges qui voyagent par paire…dans un monde qui se dit des affaires…C’est la route qui défile entre deux courants d’air…Ce sont des passants qui passent…et qui abandonnent leurs ombres aux pieds des réverbères…C’est un roman avec des vagues blanches…qui se lit sans histoire…On écrit la tendresse dans le creux des yeux noirs…et la vie d’un espoir…C’est le jour d’en face qui s’invite dans l’air…C’est un film…qui s’enroule et qui passe…entre ombres et lumières…

  4. rêve
    nuit étoilée
    la lune veille sur mes nuits sans sommeil
    silence…

    la lumière est son tombeau
    le ciel est une illusion !
    qu’importe !
    je ne sais pas voler

    réalité
    éphémère beauté
    les rêves s’y reflètent, balais d’ombre et de lumière
    colère…

    l’enfer affleure ses rives
    eaux saumâtres et profondes !
    qu’importe !
    je ne sais pas nager

    marcher ?

    peut être !

    mais pour aller ou ?

  5. Lou ‘ce poème est très « vibrant »
    j’aurais aimé le composer si joliement

    Quant à Bon bonze j’adore ta façon abrute de revenir les pieds sur terre si nos délires deviennent délirants!!!!!, voici l’occasion de te signaler mes visites régulièrement sur ton site qui me réjouissent quand le ciel n’est plus MIROIR et que le FLEUVE mélancolie déborde ….

    Salut à Tous sur cette LONGUE HISTOIRE de MIROIRS
    à NOTRE MERE NOURRICIERE
    La belle et vigilante Ossiane

  6. Ce n’est pas toi qu’elle aime,
    ta métaphore lui plaît,
    tu es son poète
    c’est tout

    La fougue du fleuve dans la cadence lui plaît
    sois fleuve pour lui plaire!
    lui plaît l’union de l’éclair et des voix
    en une rime…
    Elle fait couler la salive de ses seins
    sur une lettre,
    sois un aleph…pour lui plaire!
    Lui plaît la transcendance d’une chose
    d’elle même en lumière
    d’une lumière en cloche
    et d’une cloche en sation
    sois l’un de ses sentiments…pour lui plaire.

    Lui plaît entre son soir et sa poitrine
    Tu m’as fait souffrir Amour
    ô fleuve qui déverse ta débauche sauvage
    hors de ma chambre

    Sois un ange , non pour que ta métaphore
    lui plaise
    mais qu’elle te tue pour se venger de sa féminité
    et des rets de la métaphore…Peut-être
    qu’elle t’aime maintenant que tu l’as fait entrer
    dans l’azur, que tu es devenu un autre
    au sommet de ces cimes, là- bas …
    Là-bas , les choses sont désormais équivoques
    pour le zodiaque
    entre les Poissons et la Vierge

    Mahmoud DARWICH

  7. la beauté calme,
    le souvenir des peintres,
    une nature
    façonnée, pétrie, rêvée,
    brides d’idéal,
    nourrie de littérature.
    Sous ta surface,
    résiste, malicieuse,
    en libre amie
    compagne depuis trop d’ans,
    tapie, toujours là,
    puissante, échevelée,
    sauvage, la vie

  8. Comme arletteart, j’aime ton poème Lou, il se lit avec plaisir, une bise vers toi.
    Douce rêverie au bord du fleuve où les nuages sont posés comme des voiles de coton, la source est généreuse, le ciel est bleu, les arbres les pieds dans l’eau savourent cet instant de grâce, cette atmosphère douce et paisible.
    ___
    Pour Marc
    Une petite citation de ce grand poète brésilien Manuel Bandeira :

    « Sois comme le fleuve qui coule
    Silencieux dans la nuit.
    Ne redoute pas les ténèbres de la nuit.
    S’il y a des étoiles dans le ciel, réfléchis-les.
    Et si les cieux s’encombrent de nuages,
    Comme le fleuve, les nuages sont faits d’eau ;
    Réfléchis-les sans tristesse
    Dans les profondeurs tranquilles. »

  9. salut Lou , mes dominos ont du chemin à faire…

    l’écho des miroirs
    glisse sur les dominos lisses
    des mémoires diffuses

    l’équilibre narcisse
    les dominos funambules
    la tête emportée

    je danse sur ton fil
    dominos au coin des yeux
    flirte avec l’abime

    l’invisible reflet
    l’autre côté du réel
    double domino

  10. je découvre cette superbe série : ma préférence va à la troisième en partant du haut du post du 5 décembre. Merveilleuses lumières qui donnent l’impression d’avoir atterri sur une autre planète. Emma

  11. Laisse le fleuve couler
    Ce n’est pas toi qui gêne
    Laisse l’épreuve rouler
    La peine est sur les toits
    Prête à s’envoler.

    Va regarder les eaux
    Aux contours des nuages
    La saison de la Nuit
    La saison du matin
    Celle de l’enfant meurtri
    Celle de l’Humain tranquille.

    Et ton cœur en émoi
    Se remplira d’oubli
    Au fil des quatre Raisons
    Le fleuve se lie à la mer.

    Il est libre MAX, marin en voyage, il danse dans les nuages que réfléchissent les eaux, miroir des âmes…

    http://misterbowb.free.fr/musiques/Reve_d'Opaline.mp3

  12. Il est bel le miroir
    de la vie
    Qui souhaite offrir
    le meilleur
    Ce que chaque être mérite
    de vivre
    Tout justesimplement
    Se vivre
    Et accorder son gouvernail
    de vie

    Reste essentiel
    pour être vivant
    Tout simplement
    de s’aimer aimer

  13. C’est, semble-t-il, la plus longue rivière de france!

    Un roman-fleuve, en somme: pas de meilleur mot, Ossiane.

    Une saga au fil de l’eau
    Suivre les péniches qui passent
    une lessive vole au vent
    les vélos sur le pont
    une famille au long cours
    un bonjour à l’écluse
    le moteur ronronne
    matelot d’eau calme
    A nous deux Paris!

  14. j’aime me promener
    les dominos étendus
    les nuages au large

    peu importe le sol
    les dominos s’entretiennent
    au bords d’ondes lointaines

    l’axe en horizon
    fleuve que m’a tendu la main
    de tes dominos

    les dominos passent
    rêverie au bord de l’eau
    les vagues blanches pointées

    silence dans la nuit
    la cadence des dominos
    aux creux de tes bras

  15. flottent les cieux
    oh grand miroir de l’âme
    des arbres au berceau
    berce mon âme
    parole silencieuse
    délice des cieux

  16. Bonjour à l’équipage !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Le bateau à fond plat
    Etait prêt depuis longtemps
    Et l’équipage attendait là
    Le signal du prochain départ

    Appareillage sur le miroir
    Voguer au fil de l’eau
    Comme on vogue sur les nuages
    Ou voler dans les airs
    Comme on plane sur la Marne

    Pas besoin de provisions
    On se nourrira
    De tous les poissons
    Si généreusement offerts
    Par la Marne, calme rivière.

    Pas besoin de glaces
    Pour les belles de la croisière
    Elles se mireront
    Dans eaux bleutées
    Où chacune admirera
    Les limpides reflets

    Pendant ce temps,
    À la poupe du bateau
    Devant son immense tas de dominos
    Un Vincent compte un à un,
    Tous les points,
    Et les jette à l’eau
    Car, c’est bien connu,
    Les points font des ronds
    Dans l’eau calme…
    Et c’est bô !

    A la proue, Leïla,
    En grande poétesse
    Et Reine du Poème-Fleuve
    Nous concoctera
    Une nouvelle fois
    Un poème,
    Aussi long
    Que la rivière
    Premier vers
    A la source…
    Dernier vers
    A l’embouchure….

    A l’heure qu’il est
    Il n’est pas encore terminé !

    Et vogue l’équipage
    De l’œil Ouvert
    Au fil de Marne !

    Et biseeeeeeeeeeeeeeeees miroitanteeeeeeeeeeeees

  17. « Le redoublement du ciel dans le miroir des eaux appelle la rêverie à une plus grande leçon. Ce ciel enfermé dans l’eau, n’est-il pas l’image d’un ciel enfermé en notre âme » Gaston Bachelard

    ___

    Au miroir des eaux
    Havre de mélancolie
    Le silence du ciel
    ___

    « N’y a-t-il pas entre la beauté du ciel et la beauté des eaux une adoration mutuelle ? Dans ses reflets, le monde est beau deux fois » Gaston Bachelard

  18. Coucou Monique, je te suis….

    L’eau si doux roulis
    De pages d’un ciel ouvert
    Qui se laissent regarder
    Et se chercher se lire
    Le roman d’une vie
    Que regarde l’oeil ouvert
    En douce intimité
    D’un grand amour dedans
    Qui se vit clapotis
    Dans son vrai bel vivant

  19. Bel vivant
    Voix au vent
    Qui passe
    Clin d’oeil du hasard
    Heureux d’une bonté nouvelle
    Qui caresse la surface.

    Aux berges l’insecte volète
    Plumetis d’ailes fragiles
    A toucher du regard
    Seulement.)
    Entre la rivière du rêve et la réalité… des dosages.

    Dosage des pesticides, chromato machin…rien de poétique mais nécessaire.
    Belle la vie de l’oeil ouvert ponctuée de beautés humaines.
    Ossiane trie, Ossiane épluche nos choix, Ossiane en vagues d’eau douce.)))

  20. Coucou Annick, coucou Leïla,
    Après un petit haïku, un « petit en cas » (tanka)
    ___

    Dire à coeur ouvert
    Sur le miroir des pensées
    Où se lit l’intime,

    De quoi sont faits nos regards
    Sur les eaux calmes du fleuve.

    ___

    Une pensée pour toi Ossiane engloutie dans ton travail, mon choix est presque fait, je prend un peu de temps au cas où, il paraît qu’il n’y a que les sots qui ne changent pas d’avis cela me rassure quant à ma petite hésitation, je lance encore une fois les dés et les jeux seront faits.

  21. l’orage intérieur est passé
    sa traine tumultueuse disparait au loin
    la lumière de vos mots sur mes paupières
    fait ciller mon coeur

  22. Coeur en Terre, coeur en dunes

    Coeur en fleurs, coeur en ruines

    Coeur enfant, coeur amant

    Coeur en cisaillements

    Coeur en vers

    Coeur en notes

    En mesure, démesure.

    Coeur rempli

    Saut, vidange

    Pleurs, wooooooooooooh un saut de l’ange

    Un élastique aux chevilles

    D’une belle femme, chute en vrille

    Dans le vide.

    Après l’averse, mille baisers

    De la tendresse qui danse

    Dans les fragrances des herbes

    Rosée.

    Le sang a des violences de torrent d’écumes blanches

    Hurlant au fond des gorges

    Et des rochers dispersent les chutes en escaliers.

    Un jour l’aval des eaux

    S’éprend de l’accalmie

    Où la douceur est vie et la vie des couleurs

    Au coeur écrasé dans un carambolage de voies

    Tu revis.

    Un Coeur en neige

    Ciel en crêpe de coeurs-nuages

    Poussés en guirlandes de coton vers la mère

    Source de vie et de sentences de l’homme assis

    Au bord des questionnements aux ombres du moi et la lumière du saut-LeÏ…là.)

  23. Les nuages et les arbres
    Sont tombés dans le fleuve
    Le paysage s’installe dans le bleu
    Et il avance… il avance
    Contenu par l’horizon si calme
    Il nous invite à rester sur ses berges
    Sous cet ait si bleu… si bleu
    Si tranquille… si tranquille
    A l’écoute des mots
    Qui chuchotent à la surface de l’eau
    Le bonheur est là sur cette rive
    Le bonheur est là dans le bleu
    Le bonheur est là dans ce livre
    Dans ces pages entre ciel et eau

    ***

    > Bourrache : la bougie brûle encore

  24. J’en ai regardé bien des ciels
    Et leur image dansant sur l’eau
    Leurs murmures caressant les arbres
    Mes ciels de vie
    Vous êtes hauts
    Inaccessibles si souvent
    Et pourtant
    Je vous vis
    A l’heure où bat
    Mon petit coeur aimant

  25. Les yeux
    Si doux calice
    Pour recueillir
    Des bouts de ciel
    En lambeaux de chair
    Qui se donnent
    A vivre
    Pour s’abreuver
    De la goutte d’eau
    Pure et limpide
    Bel Ô du temps
    Qu’en emporte le vent
    Sur son joli courant
    Dans le bel sens du vivre

  26. Je te vois
    Et tu me vois
    Deux nuages parlent au ciel
    Et se mirent dans l’eau vivante
    Ils font l’amour doux clapotis
    Sur cette terre nourricière
    Qui alimente leur doux voyage
    Main dans la main
    Ensemble
    Ils s’aiment

  27. les nuages s’effacent
    les dominos à l’envers
    les eaux en colère

    vertige de nos corps
    cœur criblés de dominos
    en extases et biles

    m’emporte ton courant
    en torrent de dominos
    d’autres points inconnus

  28. A la surface de l’eau, la paix tout en sourires
    La paix au fond de l’eau
    La paix au fond de soi
    Celle qu’on croise lorsqu’un jour
    Soudain, après avoir mimé l’adulte, été adulte
    Côtoyé l’enfant, rêver le rester, vivre auprès des enfants
    On pensait qu’on n’attendait plus rien des autres.
    Mais penser que l’autre n’est plus c’est risquer de ne plus croire en rien…pensée du soir.Ossiane trie encore.
    Une tendre pensée pour sœur Emmanuelle.Yalla! A l’ouvrage! La vie est belle! ça coule de rivière non?)

    ☁☁ﭐﻟﻤﭐء ﺣﺐ
    ﭐﻟﺣﺐ ﻣﭐﺀ ☁//
    //////////
    ////////
    ////////
    //////
    ﻓﻲ ﭐﻟﻌﻴﻦ ﭐﻟﻤﻔﺘﻮﺡ

    L’eau est Amour
    L’Amour est Eaux
    Dans l’Oeil Ouvert.

  29. Dis, Leïla !

    J’adoreeee la musique que tu as mise en lien : la danseuse au pieds nus. Et je me dis qu’une musique comme ça, pour une Reprise Libre en Musique à cheval, ça serait super !

    C’est toi qui l’a faite ?

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  30. Oui Christine, c’est une de mes improvisations.Tu peux l’utiliser, c’est payant…dix bisous de l’heure.)

  31. Marne qui nage… et favorise le marnage,
    Marne la coquette, marne la vallée,
    marne avalée mais pas morne,
    une belle coulée, des guinguettes,
    un lit de guingois, des crues
    dévastatrices et leurs marnages aussi,
    pas d’avarice pour nous rincer les pieds,
    des affluents à revendre et un boulevard
    pour les invasions des huns aux prussiens.
    Une bataille qui est aussi sur l’Ourcq
    et des canaux qui divaguent.
    Terre de mélange et eaux boueuses,
    alluvions et boulbénes
    qui ne vont pas à la benne.
    Terre de contraste et de migrations
    terre solide qu’emporte l’eau
    quand lachent les digues.
    Terriblement agitée et tumultueuse.
    Eau en partage, terre en marnage
    qu’en est il du mélange quand debout
    on ne peut plus tenir.

  32. Pourquoi ne pas rêver à Tell El Amarna
    au nil proche et aux felouques
    A t on idée de l’effet que ça ferait

  33. Aux felouques?
    Bon…de la Marne au Nil un coup de rame allez suis-moi))

    La goélette sur l’océan
    On y manœuvre contre le vent
    Le trois mât épouse la vague
    De la haute mer tourmentée.

    Les mousses et les marins divaguent
    Marchent à se balancer sur le pont
    La traversée sous la mousson
    S’anime du mouvement des vagues
    Et les gaviers serrent les vergues
    Et dans un effort salé
    Replient avec fougue les voiles.

    La goélette croise dans la baie
    Où les boutres un passé récent
    Commerçaient les richesses de l’Inde
    De l’Arabie à Zanzibar.

    Ces embarcations du passé
    Aujourd’hui sans la moindre voile
    Ne s’orientent plus aux étoiles
    Elles glissent
    Mais à peine s’éloignent
    Pour pêcher non loin des rivages.

    J’irai vers la mer sans compas
    Pense le vieux capitaine le soir
    Sans équipage et sans ma gloire
    Qui repose dans quelques épaves
    Au cimetière des bateaux.

    La mer a coulé des navires
    La mer a courtisé la terre
    Elle guette la piste des caravanes
    Les pistes chamelières d’Arabie
    Qui s ‘achèvent sur le bleu azur
    A la lueur d’un jour qui s’éveille.

    La file des chameaux s’accroupit
    Sur le sable chaud de la côte
    La mer d’écume salue la terre
    Et la caravane du désert venue la saluer.

    Bon…La Marne va gronder délaissée…allez rentrons.

  34. pardon effacé
    par le domino souverain
    voyage vers la source

    tu secoues les voiles
    d’une bourrasque de dominos
    ramasse les morceaux

    aux frissons de l’âme
    cherche le domino éclairant
    le jour et la nuit

    la froidure du temps
    hurle toute sa désespérance
    de ses dominos

    voyage vers la source
    au fil de l’eau domino
    par delà l’obstacle

    la marne du cœur
    couvrant tous les dominos
    pour une rive tranquille

  35. Les mots se taisent
    Couchés au fond de la boutre.
    Dont le fond se soulève
    Elle vogue vers l’Asie
    Au dessus des montagnes
    Sur les méandres du fleuve rouge.

    Là-bas un homme ému
    Ouvre les bras.
    Le moine recueilli
    Sous l’aulne pleure et prie
    Sur les souffrances du Monde
    Les guerres nauséabondes,
    L’humanité furibonde.
    Son aube enveloppe de bonté
    Les enfants sans destin.

    Kaleïdoscope de l’amour
    Son cœur offre chaque matin
    L’aube d’un nouveau jour
    Qui rayonne dans les cours
    Des villes et leurs faubourgs.

    De si jeunes orphelins
    Pieds nus dans les labours
    Le visage buriné
    Par l’effort, le chagrin
    Le corps tel un pantin
    Laminé par la faim,
    Les voici qui entourent
    Leur bon Samaritain.

    Riche pour eux de tendresse
    Chacune de ses prières
    A chacune de ses messes
    Efface la misère
    Des enfants du Tonkin.

    http://improsture.free.fr/musiques/melancolie_wyi_shake.mp3

    Bonne nuit à tous.J’ai beaucoup bavardé aujourd’hui.)

  36. Sans les yeux pour rêver
    sans le cœur à les lire
    les mots coulent froidement
    dans les livres fermés
    et le rêve que poursuit
    le fleuve des nostalgies
    en nuages s’habille
    pour repêcher l’ennui
    les arbres aux bords s’accoudent
    pour boire à la santé
    de quelque Ophélie blême
    qui passe sans pensée
    perdue dans le passé
    de l’amour torturé

    Bisous aux amis du blog , merci Arletteart et Monique pour vos gentils mots
    Love

  37. Bonjour du matin !

    Juste un petit mot, pour Leïla :

    Pourais tu m’envoyer un mail… ?
    J’ai un projet qui me coure derrière les oreilles, depuis que j’ai entendu ta musique hier. J’aimerais bien t’en parler plus en détails.

    Je suis allée voir sur ton site… il est un peu bizare : je n’arrive pas à enregistrer de commentaire sur la dernière note…

    eeeeeeeeeeeeeeeee

    Miroir de Marne
    Images infinies
    Au fil de l’eau

    eeeeeeeeeeeeeeeee

    Refleeeeets de Biseeeeeeeeeeeees

  38. Période de récession

    Manquent des petits points, des cours de grec, des bougies, des ailes lisses, des histoires, des mains douces, des ternures, des bons mots, des bords d’eau,
    des haïkus roses, une écriture jumelle, des … tant de jolis mots et les eeeeee se font rares.

    En bord de Marne, sur la jolie nappe de la jolie table du bistro de l’Oeil Ouvert, le p’tit noir triste s’évapore.

    Biz à Lou et à tous

  39. Bien le bonjour à chacun….

    Les nuages doucement
    Tamponnent l’eau qui coule
    Et qui de l’eau ou du nuage
    Marche plus vite son pas
    Dans son cours de savie

    Annickeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, clin d’oeil, Bourrache, et je souris de m’écrire mes eeeeeeee, hein, Christinneeeeeeeeeeeee, l’auteureeeeeee!

    heu!
    c’est moi ça?!
    oui, heu de heu!

    bises douces!

  40. Il est long le courant du temps
    Et pour pas se mourir dedans
    Elle rêve déjà d’un bel voyage
    Celui de mardi d’un tel tournis
    C’est tellement fort la liberté
    L’ivresse grande la saoûlerie
    Les yeux papillent le pas se danse
    Loin loin fort loin en tout dedans
    Elle rêve encore à son instant
    Tant attendu sous le réverbère
    Sa main caresse cet air du temps
    Un peu trop froid sans la peau chaude
    Et elle regarde si loin derrière
    Sa vie d’avant
    Et remercie si doux présent
    Celle d’Aujourd’hui
    Qui est en elle
    Elle l’aime
    Ah oui, elle l’aime tant
    Ce voyage dans le si bel temps
    Et elle rêve d’écrire complices
    Et elle use ses yeux chandelles
    Et elle se donne telle pour recevoir aussi

  41. Je regarde la photo, Ossiane,

    Tout est calme et paisible
    Dans le bleu du ciel si bel
    Et pourtant
    Quand on regarde mieux
    Une petite onde
    Sous un petit souffle
    C’est sa caresse à ailes
    Tellement

  42. Alors elle lance un petit caillou
    Qui fait des ricochets des bulles
    Des ronds dans l’eau
    Et tout doux va se reposer
    Sur l’autre berge
    Pour déposer un doux baiser

  43. domino d’embrun
    par nos innocents esprits
    s’embarque pour Cythére

    le mat dans la baie
    la voile épouse vague au vent
    le nord domino

    la barque balancée
    au domino bruine son sel
    sur flux et reflux

    les rouleaux se pressent
    poussés par le domino
    l’eau salée insiste

    le domino vogue
    sa vague mousse le long des côtes
    jusqu’en ses méandres

    le fond se soulève
    par la force de l’océan
    domino s’écume

    coraux de passions
    le domino en mers chaudes
    ilote en torchère

    littoral posé
    domino quitte le mouillage
    arrive à l’escale

  44. Ma pauvre Bourracheeeee
    Toute seule,
    Isolée
    Sans personne
    A qui parler
    Avec qui papoter
    Avec qui rigoler !

    Je vais y remédier !!!!

    Annick,
    Tu me fais rire aussi,
    Je me « pouffe » !
    En voyant tout tes eeeeeeeeeee
    Qui ne sont,
    Pour une fois,
    Pas les miens !
    Mais les tiens !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Pour lire avec quiétude
    Un long roman fleuve
    Au fil de l’eau,
    Rien de vaut
    Un bon
    Canapé !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    ______

    http://farm1.static.flickr.com/59/153169109_d77bad61ca.jpg?v=0
    _____

    heu.
    Clin d’oeil Bourrache !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees

  45. Coucou Christineeeeeeee, tu suis l’idée qui me venait en revenant à pieds d’aller conduire ma toto, pour graissage vidange et ses freins…..
    et j’écris…

    Rien ne vaut un divan
    Pour se laisser aller
    A son désir si bel
    Qui brûle de bien trop
    Dans le voyage du temps
    De ce cours si fort long
    Qui se perd la boussole
    Alors allongeons nous
    Avant de devenir fous

    Je réajuste mes lunettes, je pense y voir plus clair, et en plus je ne connais pas le grec…et je doûte tant de mes certitudes de reconnaître ce temps qui passe avec tous ses visages aimés aux plumes admirables….

  46. Je ne suis pas sûre d’avoir tout suivi et compris dans vos échanges d’hier soir tant j’étais accaparée par ces coups de coeur en perdition…je te cite, le9 décembre à 20 H 12, Ossiane, je n ai pas du tout comprendre non plus ce soir là…

  47. Et des bouts de miroirs
    Mis bout à bout Ô temps
    Se laissent regarder
    Surtout dans le dernier
    C’est Aujourd’hui présent
    Qui saisit l’air du temps
    Le prend dans un sourire
    Et le caresse Ô temps
    Se fait doux et de miel
    Et le divan de Christineeee
    Offre un bien bel voyage
    Pour monter son étoile
    Se vivre tout dedans
    Dans ses si bels instants
    Que se donne Ô temps

  48. est ce toi ? est ce moi?
    tant nos désirs se reflètent
    dans le miroir mystérieux!

    bonjour à tous

    enfin à annick, christine, lou , leila vincent, et Bourrache

    et au prochain visiteurs

    Bourrache j’ai fait du café chaud tout frais
    je met dans la thermos

    un coup d’aile lisse et j’arrive

    Ha si cela pouvait se faire aussi vite! à quand la télétransportation!!

  49. Les bains de Diane, où je me penche, mirent encore et toujours des arbres de Judée, de térébenthines, des pins, des paulownias fleuris de mauve et des épines doubles de purpurines……
    Tout un jardin de reflets se renverse au dessous de moi et tourne décomposé dans l’eau d’aigue-marine au bleu obscur, au violet de pêche meurtrie, au marron de sang sec…
    Le beau jardin, le beau silence, où seule se débat sourdement l’eau impérieuse et verte, transparente, sombre, bleue et brillante comme un vif dragon !……..

    Colette La vagabonde

  50. Je t’attends, Marc … je viens d’allumer un feu dans mon poêle à bois.

    N’oublie pas de faire le ramassage !

    La nuit est claire, le ciel étoilé et il y a un fin tapis de neige qui crisse sous les pas car il gèle …

  51. Je me creuse la tête pour la télétransportation…..un jour viendra…

    en attendant, j’arrive, après le repas, et déjà l’idée de sortir ma petite laine, mes chauds souliers, de braver le froid dans mes poches, me plait,
    et de savoir qu’un feu m’attend pour rire aux éclats tous de jois, me plait,
    bon allez, faut veiller à pas brûler le repas, me palit….

  52. Vraiment très peu de temps à consacrer au blog ces derniers jours. Je vous lirai attentivement ce week end. Tu t’ennuies Bourrache ? Je lis que tu fais du café et tu balaies la neige.
    J’ai hâte de vous retrouver tous et toutes et de relire toutes les notes du capitaine.

  53. Aïe ! ma pauvre mère !
    Pourquoi pour se nourrir faut-il aller marner ?
    Les mots du matin se gèlent sur le pare-brise
    De petits cumulus s’exhalent de mon nez
    Leurs clônes glissent bien sur le verglas miroir
    Pour tous, la bise !

  54. ___

    Try to remember the kind of September
    when life was slow and oh, so, mellow…

    http://fr.youtube.com/watch?v=7p924C7y7xU&feature=related

    Deep in December it’s nice to remember
    although you know the snow will follow
    Deep in December it’s nice to remember
    without a hurt the heart is hollow
    Deep in December it’s nice to remember
    the fire of September that made you mellow
    Deep in December our hearts should remember
    and follow, follow. Follow.
    ___

  55. Et vogue la jonque
    dans la baie d’Along.
    Les jésuites missionnaires
    Venu chanter la messe
    Sur la côte de fer
    Aux enfants du Tonkin
    Servirent de prétexte
    A Napoléon le petit
    Pour faire une colonie
    Les fils du dragon sont zen
    Ils ont le culte des ancêtres
    Ils avaient mangé chinois
    Ils mangèrent français
    Puis même américains
    Et mon cousin Lân*
    A 40 ans en Annam
    n’avait mangé guère
    que du pain de guerre.

    *Lân : orchidée ; une pour toi Leïla.

  56. domino au but
    la marne charrie drôlement
    ses balles de coton

    au fleuve canapé
    les domino en nuages
    se mangent paresseux

  57. Je suis au coin du feu et je souris doucement Ô temps….

    Je suis là
    Assise devant l’eau
    Et je rêve
    Je suis ailleurs
    Bien plus
    Que je suis là vraiment
    Si bel mon rêve du temps

  58. .
    Bonsoir à tous !

    Désolée de vous faire mariner depuis deux jours, mais je marne beaucoup pour le boulot;-)
    Pleins de choses à boucler avant la fin de l’année… très difficile de dégager du temps suffisant pour commenter chacun de vous… tout juste le temps de concevoir mes notes

    La Marne vous a bien fait marnés vous aussi 🙂 Le navire continue de flotter en beauté sans capitaine… j’ai pris ces photos début septembre entre deux séances de travail.

    Merci à salade pour son PDF très complet qui permet de retrouver la mère nourricière ainsi que toutes ses relations de voisinage avec les autres affluents, son histoire, ses batailles, ses guinguettes, sa pierre crayeuse, une longue histoire de famille ; tu as raison Pierre.

    Un petit coucou à Pascal,t à Pierre Gagné, à Emma, à marc qui amorce un beau retour, un bravo à Leila et ses belles musiques 😉

    La bienvenue au grand Bachelard qui s’invite à juste escient et dont j’ai fini par acheter L’eau et les rêves : essai sur l’imagination de la matière… c’était la moindre des choses 😉

    Merci aussi à Mahmoud DARWICH et son fleuve, à vincent et à sa magnifique roseraie vers laquelle je mets un lien
    http://www.roseraieduvaldemarne.com/roseraie_internet/ecards.php3?id_rubrique=169&lang=fr

    Hello à Brigitte pour sa participation aux coups de cœur.
    Monique, take your time 😉
    Pas eu encore trop le temps d’éplucher vos choix à la loupe mais c’est intéressant de découvrir comment s’élaborent vos coups de coeur 😉
    Pour l’instant, je les empile petit à petit dasn ma boîte à outils;-)
    J’ai reçu une vingtaine de coups de cœur ; ça stagne un peu mais je sais que pas mal d’entre vous prennent leur temps et ils ont raison. Après tout, l’année n’est pas encore finie 😉

    D’autre part, je n’ai pas contacté ceux qui ont participé au cube car je ne veux pas donner l’impression de forcer la main. Je vais continuer à mettre l’alerte rouge en bas de chaque note et puis on verra bien… on fera avec ce qu’on aura 😉 Ce n’est pas la quantité qui compte mais la qualité 😉

    Et puis bien sûr de gros gros mercis pour tout ce que vous donnez à partager à chacun de nous (Annick, Maria, Bernard, pierre b, vincent, christineeeee, véronique, alice, brigetoun, marc, regard, bonbonze, arletteart, bourrache, pascal, salade, leila, pierre, thierry, annemarie, lou, Jo.S, rachel, jean et puis plein d’autres que j’ai sans doute oubliés… qu’ils me pardonnent!

    Je suis toujors très touchée d’égrener tous vos noms ; vous formez un bel équipage si fidèle et chaleureux, merci encore pour tout cela.

    Plein de bises à vous tous et une douce nuit sous les étoiles de vos rêves !
    A demain

    Ossiane.
    .

  59. Seigneur ! je suis sans pain, sans rêve et sans demeure.
    Les hommes m’ont chassé parce que je suis nu,
    Et ces frères en vous ne m’ont pas reconnu
    Parce que je suis pâle et parce que je pleure.

    Je les aime pourtant comme c’était écrit
    Et j’ai connu par eux que la vie est amère,
    Puisqu’il n’est pas de femme qui veuille être ma mère
    Et qu’il n’est pas de cœur qui entende mes cris.

    Je sens, autour de moi, que les bruits sont calmés,
    Que les hommes sont las de leur fête éternelle.
    Il est bien vrai qu’ils sont sourds à ceux qui appellent.
    Seigneur ! pardonnez-moi s’ils ne m’ont pas aimé !

    Seigneur ! j’étais sans rêve et voici que la lune
    Ascende le ciel clair comme une route haute.
    Je sens que son baiser m’est une pentecôte,
    Et j’ai mené ma peine aux confins de sa dune.

    Mais j’ai bien faim de pain, Seigneur ! et de baisers !
    Un grand besoin d’amour me tourmente et m’obsède,
    Et sur mon banc de pierre rude se succèdent
    Les fantômes de Celles qui l’auraient apaisé.

    Le vol de l’heure émigre en des infinis sombres,
    Le ciel plane, un pas se lève dans le silence,
    L’aube indique les fûts dans la forêt de l’ombre,
    Et c’est la Vie, énorme encor qui recommence !
    Léon Deubel- Détresse

    Léon Deubel (1879-1913) était un poète français. Pauvre, inadapté à la vie sociale, Il se suicida en se jetant dans la Marne après avoir brûlé tous ses manuscrits.

    http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/Cirrus.mp3

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *