Sanguinaire

Les îles Sanguinaires

Les îles Sanguinaires

Les dents acérées, fleurs rouges de l'océan, bave d'écume

Lecture du Haïku Calligramme: haut

Les dents acérées
fleurs rouges de l’océan
bave d’écume

Héhé… Petite cruauté entre Amis ;-)) Les îles Sanguinaires au large d’Ajaccio dont l’origine du nom serait dûe aux rochers de porphyre rouge qui les ensanglantent au couchant ou aux petites plantes rouge vif qui les recouvrent en automne (frankénies et nivéoles) … Voir la Carte de Corse …

Sommaire d’avril 2008

arCs-en-Ciel
arCs-en-Ciel

Acajou
Acajou

Lion
Lion

§ Emanation
§ Emanation

Feu
Feu

Corde
Corde

Invite
Invite

Gabarre
Gabarre

Embruns
Embruns

Instants
Instants

? Triangle
? Triangle

Eté
Eté

Bisquine
Bisquine

Nombre de billets : 13

Le Journal de Voyage:

Mer calme, ciel dégagé, pas de tempête à l’horizon, un équipage et un capitaine heureux qui se laissent bercer par le chant des vagues. L’Oeil Ouvert continue sa route en toute tranquilité vers d’autres aventures. Je salue le retour de notre ami UU qui blogue à nouveau et l’arrivée en poésie de Jorge. Je vous invite à aller les visiter en cliquant sur leur nom.

Un petit brin de muguet à chacun de vous.

Clochettes blanches
petits bonheurs de printemps
le temps du muguet

Articulation du Voyage: En ce début d’automne, la lumière dorée de la Femme au soupir continue de nous accompagner sous les arcades. L’automne se manifeste avec la chevelure fauve des platanes. Qui dit fauve dit félin, nous passons au lion et à sa crinière de feu. Le feu nous entraîne vers les volutes de fumée puis vers l’incendie du maquis. L’orange des flammes nous fait revenir vers les quais et la chute du soleil brûlant dans l’eau. Le fleuve à nouveau et au-dessus la passerelle nimbée de lumière qui invite au voyage. Les gabarres sont le signe du départ avec le vent dans les voiles. C’est parti, nous franchissons la grande vague pour atterrir dans une autre dimension. C’est le calme plat dans le désert doré de la mer, comme dans une oasis. La porte du temps nous appelle vers le large étincelant et le signe du delta. La voile triangulaire passe devant les yeux éblouis. Le voyage reprend son cours à bord des vielles bisquines vers une autre destination…

Je passe le relais à Neyde !

Le pot d’or
À la fin des ARCS-EN-CIEL;
Les taches de rousseur ACAJOU
Sur la crinière de feu d’un LION;
L’ÉMANATION de la brume en volutes
Consumant le coeur dans une brûlure dévorante
– Il n’y a pas de fumée sans FEU !;
Une CORDE tendue traçant un sillage;
La tendre INVITE d’une passerelle vers l’autre;
Le souffle d’éole sur la voile tendue d’une GABARRE;
La vapeur marine des EMBRUNS;
Tout nous attire au rêve,
Rêve de poésie,
Rêve d’amour
Des INSTANTS si doux ouvrent la porte du temps
Et libérent le signe du delta – TRIANGLE enchanté –
Pendant qu’un maillage d’étoiles de l’ÉTÉ nous couvre
et le rêve s’envole en route vers le large,
Sur une BISQUINE au pavillon hissé.

Neyde