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Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Sous ta ramure
Un jeu de labyrinthe
En rouge baiser
◊ Aujourd’hui, morceaux choisie autour du jeu, de l’enfance et de l’amour. Savourez sous la ramure, la prose ludique de Pierre b, la légèreté des haïkus de Maria-D et le beau poème d’amour de Fanou.
Majestueux et pourtant si fragile… On le découvre au détour d’un chemin…on le prend par les branches…on griffe sa peau…on monte sur son dos… Rangée de piquets ou jeu de croquet…sa ramure pour arceau…Il attire les coeurs..les rires et les souvenirs…protège des tourments.. Il paraît inaccessible…il aimerait qu’on l’écoute et le chérisse…il a gardé son âme d’enfant…
Dans la clairière
Comptine enfantine
En habit rouge
Le rouge et vert
S’épousent avec délice
Envol de mots doux
Il coule dans mon cœur,
Des sons de sarments
Un bruissement d’émois
Une bise chaude de toi
La force de l’humus
L’odeur du fruit défendu
Tout ce que vous n’entendez pas
Ce que vous avez oublié là
Un jour, une nuit d’ébats
Non ! dans mon cœur
Ne coule pas du sang
Mais bien plus encore
Mes branches qui chatouillent
Orion les nuits d’été.
Bien plus que tout çà.
je vous aime au delà de mes cimes.
◊ Photos de la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes.
Des piquets lilliputiens
En habits rouges
Font la ronde
Et se trémoussent
Sur la mousse
Autour du grand et majestueux
Arbre Gulliver
Dont la cime monte aux cieux
Ils bougent
Et s’enroulent
Ils tournent
Et dansent
A l’endroit
Et à l’envers
Gulliver dont le feuillage
S’élance vers les nuages
Ne semble
Par trop surpris
De se voir ainsi
Pris
Dans ce cercle
De lutins
Avec le vent
Il en rit
..*
Entrons dans la danse
Le roi nous en prie
Un air de romance
Comble notre envie
L’aura sa couronne
Et sa fille aussi
Le premier qui donne
Son cœur et sa vie
Le dragon de feu
Dans l’antre se cache
Le preux valeureux
Abattra sa hache
Entrons dans la danse
Le roi les marie
C’est jour de bombance
Et d’amour aussi
..*
De l’arbre s’envolent
Des milliers d’oiseaux
Comme des paroles
Dans le jour nouveau
En sarabande chantant
Les rouges piquets
Saluent le printemps
Rieur et coquet
Tournicoti tournicoton
C’est la fin de la chanson
ronde des prisons
à l’ombre des mausolées
ah oui ça ira
Tant de détours
Pour arriver à ton cœur
Le jeu est rouge.
Combien de jours
Combien d’obstacles
A franchir.
Pour mériter ton ombrage
J’épouse les règles
Pour ne pas te conquérir.
Laisse moi seulement
Me ressourcer contre ta colonne
Reprendre force de ta sève.
Tu es là depuis si longtemps
Tu as tant à nous raconter
Toute cette sagesse à nous transfuser.
Lovée contre ton écorce
Je ressens déjà les bienfaits
Mais Je sais que tu es inquiet.
Je t’ai glissé un message
Dans le creux de tes reins
Une promesse, un secret.
J’apprendrai à une autre génération à te protéger.
Merci à vous tous qui ont su répondre à l’appel de « l’état d’amour »!
désir de madone
par quelle tournure d’esprit
tu déposes à mes pieds
des fléchettes pimentées
tu fais dans le subtil
à figurer des rondes
de savantes ribambelles
comme guillaume tell
tu siffles à mes oreilles
l’air qui rougit la pomme
mon coeur n’est pas de sang
et rien ne peut l’atteindre
les offrandes s’ammoncellent
je désire et j’ordonne
que brûle chaque jour
un cierge en mon honneur
Il coule dans mon cœur,
Des sons de sarments
Un bruissement d’émois
Une bise chaude de toi
La force de l’humus
L’odeur du fruit défendu
Tout ce que vous n’entendez pas
Ce que vous avez oublié là
Un jour, une nuit d’ébats
Non ! dans mon cœur
Ne coule pas du sang
Mais bien plus encore
Mes branches qui chatouillent
Orion les nuits d’été.
Bien plus que tout çà
je vous aime au delà de mes cimes.
Dans le cercle rouge…
par delà le temps déverse
l’écume teintée rouge sang
d’une ancienne tendresse…
quand les râles du vent
griffent au coeur la lumière
un voile se déchire sur la terre
par où la blessure s’ouvre…
mêlant sur les joues de la page
les larmes sang à l’encre sage
comme pleure une bougie
sur le tombeau d’un ami…
Les années sont passées
Autour du coeur de l’arbre
Qui a tant palpité
Ses perles d’amour
Edifiées en délicat ruban
Pour que personne
Ne puisse détruire
Cet amour si vivant
j’ai inviter l’aube,
écouter à la source du silence
la gorge muette,
patience…
oh le beau geyser
et foin des pétards mouillés
vive les artifices
Je suis désolée, pour les experts de la plume que vous êtes, de laisser des fotes ;;;; derrière moi !!!
Bon, Fanou, les branches chatouilles ! qui ? qui chatouille, c’est les branches…. Chatouillent, ben voyons….j’ai du mal à l’écrire comme un verbe…. Nous vous chatouillerons de notre plume, à la prochaine fote !!!! youpi ! yen va faire tout plein de fotes !!! lire avec l’accent du midi.
J’ai grandi avec la nature et la nature m’a fait grandir, mais loin du chemin de l’école et des livres de grammaire. Il n’est jamais trop tard, je vous l’accorde, et je m’y applique.
Tendresse à vous tous .
Bonjour Ossiane,
Je me disais en voyant cette image que vraiment le coeur , l’amour sont au
centre de notre univers.Le coeur a sa raison que la raison ignore.La danse de ces batonnets ne peut que nous inciter à déclarer notre flamme à celle ou celui que nous espérons aimer.N’ayons surtout pas peur de la grandeur de la tâche à accomplir : le jeu en vaut la chandelle.
Passe une bonne journée
Amicalement Dominique a++
Petits bâtons rouges
Où sont donc vos têtes
Offertes en sacrifice ?
Majestueux et pourtant si fragile…
On le découvre au détour d’un chemin…on le prend par les branches…on griffe sa peau…on monte sur son dos…
Rangée de piquets ou jeu de croquet…sa ramure pour arceau…Il attire les coeurs..les rires et les souvenirs…protège des tourments..
Il paraît inaccessible…il aimerait qu’on l’écoute et le chérisse…il a gardé son âme d’enfant…
Seul l’homme peut inventer pareil anathème ,
l’union fera t elle la force face à l’assaut du temps?
s’enfuir par le haut
espace risqué dans l’arène
le spectacle d’un drame
Arbre encerclé
La lumière l’habille
Un chant s’élève
_____
Le rouge et vert
S’épousent avec délice
Envol de mots doux
_____
Pluie de lumière
Chante dans les ramures
Paroles d’amour
_____
Dans la clairière
Comptine enfantine
En habit rouge
_____
Jeu de La Chandelle
Au pied de mon bien aimé
Clé de Saint-Georges
Des lambeaux de mémoire se déchireront
comme l’écorce sur les troncs des platanes
jours traversés de circonvolutions végétatives
jours où toute tristesse s’effacera de nos vies
jours où la mémoire se dépouillera de ses mots
seuls nos coeurs palpiteront sous l’arbre de vie.
dérouler le fil
le minotaure est au centre
figure virtuelle
A ses débuts, et malgré un entrainement intensif, Robin des bois n’était pas foutu d’atteindre sa cible…
Je souris tout seul comme un idiot en lisant le commentaire de bonbonze…J’imagine Robin des bois dépité avec son carquois vide …sa langue au ras du sol…
Merci pour cette « pause sourire »..
Il fait bien doux
Et ce baiser rouge
Comme l’amour
Et ces petites tiges
J’en rajouterai
Une pour chacun
Tous réunis
Sous les branches
Aux feuilles vertes
Magnifique fraîcheur
Car c’est un jour chaud: d’été!
Ossiane,
j’aime beaucoup ton calligrame et ton haiku: il est plein d’amour!
Chaque bâton rouge est-il un poète disparu ?
pampampaam
pammmm
pam
les petits jets
de respiration
montent et
descendent
splitchent
de sang le
coeur de l’arbre
pam
pammmmm
pammmm
pam
doucement
la terre se soulève
le tronc se désaltère
de ces bouffées
d’air pur inhalé
et le coeur s’apaise
délicieusement aimé
pamm
pam
pam
Âme d’enfant !
Te souviens-tu ? Toi, mon arbre, celui de mon enfance.
Haute d’un mètre de haut
Toi, déjà si grand, si beau !
Je tentais chaque jour de t’attraper
Une feuille, une branche,
Pour me hisser au cœur de tes ramures.
Combien d’années ai-je du attendre
Pour que tu m’autorises à venir dans tes bras,
Combien d’années je suis restée là, à t’offrir mes espoirs ?
Un jour, j’ai déniché un tabouret, et j’ai rattrapé toutes ces années !
En quelques minutes j’ai gagné des centimètres et la joie de grimper sur ta première branche.
Plus je montais, moins j’entendais le monde d’en bas, et plus je me sentais prés de toi.
J’ai installé dans un nid de branches ; des planches, des clous de la ficelle, une vielle pipe, des carnets de vieux papiers, un crayon, et tous les trésors que j’avais caché à tes pieds.
Plus personne ne pouvait me trouver, surtout pas le docteur avec ses piqûres !…
Entre tes branches, je me savais en sécurité.
Le temps s’est écoulé, tu m’as protégé, tu as écouté mes histoires d’enfants, et mes cauchemars, tu sais, celui aussi qui me faisait hurler la nuit, lorsque je voyais les soldats franchir mes fenêtres pour nous emmener…
Pour toi, je chantais, j’inventais un autre monde, sans bûcheron ni chasseur, sans lance pierres, qui blessait tes hôtes, je venais réciter mes poèmes, c’est d’ailleurs le seul prix que je décrochais en fin d’année !
Un jour, on m’a obligé à te quitter pour habiter au 8ème étage d’un immeuble en pleine ville….
Je suis revenue te voir tous les dix ans, tu es resté là, immuable, ton jardin est devenu si petit! des champignons de béton t’étouffent, les hommes ont encerclé tes racines.
Racontes moi, à ton tour ce que tu aperçois de tout là haut, si le monde a tant changé !
Les petites tiges, je les vois virtuelles, car un arbre ne se met en prison, ou bien moins encore accepte une file d’attente,
un arbre s’est fait pour être pris deux grands bras ouverts, ou respiré assis, ou écouté debout,
un arbre s’est fait pour aimer et être aimé aussi….dans le rouge de l’amour….
Chéri
Approche
Je mets tout autour
De ton cou
Cette jolie écharpe
Toute rouge d’amour
Surtout ne prends pas froid
Elle te réchauffera
Les jours où je suis loin
Niche toi
Chéri
Les petits coeurs tous rouges
Issus du même coeur brûlant
Sur la pointe des pieds sont
Autour de leur amour en sève
» Le bonheur est dans le pré
Cours y vite , cours y vite
le bonheur est dans le pré
Cours y vite il a filé »
» Le bonheur est dans le pré
Cours y vite, cours y vite
Le bonheur est dans le pré »
J’ai tout fait pour te le garder….
architecture nouvelle
le sculpteur a taillé
une maison en creux
coquilles ou fougère
queue de caméléon
la visite est secrète
cathédrale de gaudi
bâtisseurs d’utopie
hissent leurs bambous
échafaudages risqués
labyrinthe aérien
le chemin est à l’oeuvre
prendre ce qui est donné
rêver un autre monde
passeurs de mes rêves
comme dessins d’enfants
une spirale,
coquine évocation
de fermeture
Cercle des bambous
Cercle des rouges
Cercle des écorces
Cercle des envies
Je clique sur cette page
et défilent le titre, la photo, le haiku, de délicieux breuvages en poèmes, et d’autres écrits si splendides..Je suis fort éblouie, ma tête me tourne un peu, l’émotion est très forte!
>>>>>>>>> A tous :
1) Dans la note précédente, j’avais évoqué mon problème de pouvoir faire participer tout le monde étant donné qu’il n’est pas toujours possible d’écrire des poèmes si vite. Pierre b m’a soufflé une bonne idée. Je vais donc être très souple dans les moments où je choisirai les poèmes. Je peux très bien en choisir vers 14h le lendemain de la publication et refaire une nouvelle sélection en toute fin de soirée. Je peux tout aussi bien en choisir uniquement vers 14h ou uniquement vers minuit. La souplesse permettra de mieux ajuster mes choix et permettra de créer des surprises. Si vous avez des réactions ou d’autres idées, n’hésitez pas à en parler.
2) Je ne reconnais pas les espèces d’arbres de la précédente photo ni de cette toute dernière. J’aurais dû prendre des notes. Si parmi vous, quelqu’un peut m’éclairer, ça m’intéresse.
3) Enfin, merci pour tous ses poèmes et ces échanges qui deviennent de plus en plus riches, vivants et sympathiques.
Bon après-midi
Ossiane
>amichel :
Tu es bien gai et en forme à 1h 43 du matin ;-)) Gulliver et les lilliputiens est un monde qui fit rêver. Tu nous as concocté une bien jolie chanson entraînante avec ces petits lutins rouges qui entrent dans la danse. J’aime beaucoup ta dernières strophe et cet envol pour saluer l’arrivée du printemps. Merci beaucoup, Michel, je t’embrasse.
>bouldegom :
Quelle fébrilité toute en diversité ! Des prisons, des feux d’artifice, le théâtre d’un drame, le minotaure, la madone, ça swingue fort sur ta planète poétique. C’est le rouge qui veut ça, je crois. J’aime tout particulièrement le dernier sur cette architecture utopique à la Gaudi. Bravo à toi ; je t’embrasse.
>Fanou :
Ta plume s’est bien éclatée en poésie aussi 😉 J’ai hésité entre ton premier poème qui est un bel hommage à la protection des arbres et ton deuxième poème. Tu écris bien et as beaucoup d’idées. Comme moi, tu aimes te baigner dans la nature et la protéger. Un beau morceau d’écriture également ce texte sur cet arbre à quitter pour un appartement au 8ème étage.
Quant aux coquilles, malgré la vigilance, on en fait tous quand on tape sur un clavier. Tu es donc pardonnée et ta « fôte » est corrigée.
Un grand merci pour la richesse de tes contributions. Bises vers le sud.
>Sven :
Ce rouge éclatant n’aura pas échappé à ton regard et ta sensibilité. Le rouge sang de la blessure qui se mêle à l’encre noire des mots. Un cercle rouge très émouvant.
Je suppose que ces piquets de bois rouge t’ont évoqué ces jours qui s’égrennent, le temps qui passe, la mémoire qui oublie et cet élan de vie malgré tout à trouver au pied de cet arbre J’espère ne pas avoir déformé ton propos. Merci beaucoup pour ces partages, je t’embrasse.
>Dominique :
Je trouve aussi que le cercle rouge qui enserre l’arbre est un symbole très fort. Cette mise en scène simple délivre des messages d’amour et de fraternité qui ne laissent pas insensibles. Merci de nous faire partager ces sentiments avec justesse. Bises.
>Daniel :
Ce n’est plus de l’amour ;-)) Je n’y aurais pas pensé dans un tel environnement 😉 Merci pour ta vision différente. C’est bien exprimé.
>Pierre b :
J’ai bien aimé ta façon d’appréhender cet arbre avec ce style d’écriture qui t’est si personnel et que l’on connaît tous. Un lieu ludique, un lieu de condidence et d’amour, un lieu de repos. Merci Pierre pour la beauté de ta poésie. Bises.
>feu roméo :
Originale vision qui s’éloigne de l’amour là aussi. C’est vrai que ces bouts de bois juxtaposés donnent l’effet de multitude. Merci, je t’embrasse.
>Maria-D :
C’était aussi la grande forme pour toi ce matin 😉 Que de haïkus ! Pas facile de faire son choix ; un peu comme si j’allais au marché 😉 J’ai choisi donc d’évoquer les couleurs. Merci à toi, je t’embrasse.
>bonbonze :
Pause sourire aussi pour moi 😉 Merci d’être là.
>Cristina M :
Un doux poème d’amour au pied de cet arbre. Vivement l’été ! Merci Cristina. Bises vers l’Australie.
>argoul :
Et pourquoi pas ,-) Un petit clin d’œil au film peut-être… Mais à chaque poète disparu, il en repousse un autre grâce aux mots ensemencés. Bien à toi.
>Annick :
L’amour une nouvelle fois sur cette note. Amusants ces petits jets de respiration tout comme cette écharpe autour du cou de l’arbre. Ces petites tiges sont là pour honorer ce bel arbre, un peu comme l’offrande qu’on met au pied d’un autel. Ce n’est que mon avis bien sûr 😉 Merci pour le cercle de tes mOts, Annick ; je t’embrasse.
>MTO :
Merci pour cet extrait de poésie de Paul Fort. Je vous renvoie à ce lien pour l’écouter ou le lire en entier. http://www.poesie.net/enfants/fort2.swf
Bises à toi et merci.
>brigetoun :
J’ai failli appeler cette note spirale 😉 Merci pour ton bel haïku qui aurait pu être sélectionné mais tu es arrivée un poil trop tard ;-). Je t’embrasse.
Pierre b. Maria, Fanou,
des jeux de mots, des jeux d’enfants, la légèreté des mots, des mots doux, des mots d’amour, quand on sait garder son âme d’enfant, l’amour va plus loin que les cimes…
Arbre géant
Tu traverses le temps
Car tes amours
Eternelles toutjour
coucou sven, j aime bien ce que tu viens d’écrire, c’est fort beau, je te cite:
» quand on sait garder son âme d’enfant, l’amour va plus loin que les cimes.. »
Merci beaucoup Ossiane, je suis touchée de me trouver entourée de ces deux beaux textes de Pierre b et Fanou.
Merci à Sven, oui, je te rejoins, il est important de garder son âme d’enfant c’est comme cela que l’on grandit. Ne pas désapprendre le rêve, c’est un bel héritage.
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Enfant je reste
Pour le bonheur de ma vie
Jeu est ma sève
Danse carnaval
Au pied du grand baliveau
Un air de samba
Clin d’oeil à Neyde
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Nouveaux commentaires sur:
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bonsoir ossiane,
je suis trés touchée de tes choix, la journée a encore été si belle, grâce aux plumes des internautes sur ton « salon »….
pour l’espèce de l’arbre, je m’aventure à dire qu’il s’agit peut être d’un marronnier. et pour votre information, ces arbres sont frappés d’une maladies ( eux aussi) en Provence ils donnent une image de désolation, on a l’impression qu’ils sont grillés par le soleil, mais ce n’est pas le cas.inutile de vous avouer que cela fait partie de ce qui m’attriste.
merci à sven pour ta petite note, c’est vous qui me donnez la pêche et le goût de reprendre mes crayons…. comme je l’écrivais pour les arbres, vous me transfusez par vos écrits . c’est la première fois que je m’exprime sur un blog, et m’en donnez l’envie. bonne soirée à vous tous
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Une autre averse d’autres nouveaux commentaire en provenance des étudiants d’une faculté du Colorado. Ils sont encadrés par Frédérique, professeur français de cette université dont vous trouverez le commentaire ci-dessous. Elle leur fait découvrir la poésie en français de façon ludique et vient de temps en temps avec ses étudiants sur mon blog:
https://blog.ossiane.photo/2006/09/12/2006_09_journal_intime/#comments
https://blog.ossiane.photo/2006/07/01/2006_07_en_pente_douce/#comments
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La pluie continue un peu sur:
https://blog.ossiane.photo/2007/01/15/eclipse/#comments
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>Maria-D et Fanou:
C’est un plaisir de vous accueillir sur la page principale. La qualité d’écriture est là tout comme les émotions qui en jaillissent.
>Fanou:
C’est possible. Je prends ton marronnier même s’il me parait un peu longiligne;-) Ce sont des arbres magnifiques et majestueux. Merci et bonne soirée.
Pierre b.
Maria-D,
Fanou,
Je vous embrasse.
c’est très bon vous lire sur ce magnifique Blog.
Fanou, j’aime tes vers, ils touchent mon coeur.
Merci Maria-D de ton clin d’oeil.
Le carnaval s’en va, le temps s’en va,
mais ton cheval bleu et mon petit matelot restent en nous.
Nous avons gardé nos âmes d’enfants,
comme le dit, doucement, Pierre.b.
Bises du Brésil
Ligne courbe qui se marie
Symbole du ciel et du temps
Ligne courbe qui protège
Défense contre le malin
Ligne courbe qui implore
Allégorie de l’éternité
Ligne courbe de l’univers
Parabole du cosmos
Ligne courbe qui tourne
Danse des derviches
Cercle et spirale
Mouvement cosmique
Marche du temps
La vie la mort
magnifique encore, Maria….
Ossiane, je suis fort heureuse que ton album soit appécié, car il est unique de lui de TOI. Cinq six branches de ciboulette fleurent bon déjà dans une jarre, je t’offre ce modeste bouquet, j’y joins un crocus jaune, un bleu, un blanc…pour te dire MERCI pour cet album rempli d’amour, cerclé d’amour, filé en perles d’amour, caressé en gestes d’amour…je t’embrasse de tendresses, et te souhaite une bonne nuit…..vaporisée d’amour.
KISSFLOWER
Le baiser rouge d’un labyrinthe
Comme voilé sur l’épaule de Milady
Un tatouage évanescent pour corsaire
Un clos sévère pour libellules sélectives
Le baiser noircit dans les voyages
S’épelant nuit sans dents cariées
Devenant sourire carnivore et serein
Le baiser blanchit dans des cercles irisés
Verts et pourpres aux couleurs arc-en-ciel
Traversée de la lumière à rebrousse-poil
Incandescence qui épanouit l’infini
Le baiser brûle dans un océan de douceur
Quand il devient caresse intérieure
Océan de marbre en effluves mordorés
Station terminale des pétales de la joie
Perdu dans le labyrinthe
de tes tourments
Perdu dans le labyrinthe
de tes souvenirs
Perdu dans le labyrinthe
de tes démons
Ne vois tu pas?
Ne vois tu pas qu’il te suffit
D’en franchir les barrières
Un bon en avant
Ne vois tu pas qu’il te suffit
De grimper à l’ Arbre
Un saut de délivrance
Ne vois tu pas qu’il te suffit
De t’y pendre par les pieds
La tête en bas
Ne vois tu pas qu’il te suffit
De regarder le monde à l’envers
Pour une fois…
honte sur moi … orthographe
labyrinthe bien sur…
vive les ‘copy paste’…!!! :o)
il attendait derrière la ligne rouge
qui l’enflammait jour après jour
et l’arbre en patience se morfondait
où était-il que faisait il que pensait il
et l’arbre déroula le livre de sa vie
pourquoi et pourquoi pas
et l’arbre se jugea responsable
car et puis que très certainement
et l’arbre ralentit sa sève devint froid
pourtant cette ligne rouge si éternelle
ils s’attendaient derrière la ligne rouge
Des piquets rouges tout autour
Attendent la nuit pour exploser
Le coeur de l’arbre en amour
Toute la nuit à l’éclater en sève
A le palpiter dans ses feuilles
A le secouer de murmures
A lui faire perdre sa cime
A le voir se tomber et rouler
Dans des délires de vie si beaux
Que les piquets rouges se souviennent
Un arbre joufflu
Dans l’air se balance
Humant la fragrance
Du vent melliflu
Au soleil flamboie
Se tord et s’enroule
Et dans l’herbe roule
Serpent aux abois
Qui Eve charma
De fausses promesses
Et d’envies traîtresses
L’Eden alors se ferma
L’arbre se fâcha
En serpent de bois
Rouge de surcroît
La bête changeât
Un arbre joufflu
Dans l’air se balance
Gage d’espérance
Que le mal reflue
Cueilli avec douceur par Ossiane, avec la charmante compagnie de Maria-D et Fanou…dans un champ de coquelicots..de bleuets..et de boutons d’or…Des poèmes…des visages…des émotions…des douleurs…des sourires…des désirs…qui se posent et se croisent…se découvrent et se séduisent…flirtent de pages en pages…
Ce n’est plus un écran…c’est un tableau de Monet…ou d’un(e) illustre inconnu(e)…Des touches de couleurs…laissées par des coeurs qui dérivent à la lisière de la mélancolie et du bonheur..
Un baiser pour les deux muses qui m’entourent et une pensée pour tous les visiteurs…Neyde..Sven…et..vous…
A Annick, Maria, Ossiane,
oui c’est important malgré les épreuves de cette vie de prendre soin de l’enfant qui reste en nous, contre la sécheresse et l’aridité émotionnelle garder cette faculté de s’émerveiller, cette innocence première avant tout jugement porté sur l’autre… garder le fil rouge, le fil conducteur … celui qui nous lie qui nous relie du plus profond de nous au reste de l’univers… je vous embrasse et vous souhaite une bonne journée.
bonjour ossiane,
l’esprit plus clair dans ce matin, je pense avoir fait une erreur sur le choix de ton arbre, qui ne peut être un marronnier.
feuille palmée, je crois deviner sur la photo. après des recherches j’ai trouvé cette description:
Erable de Montpellier et à feuille d’obier : surtout dans le midi.
bonne journée à toi, et douces pensées à partager entre vous.
Pour ce deuxième petit texte en rapport à la mue des platanes qui m’a toujours impressionnée… je pensais à notre propre dépouillement et ce n’est peut être pas le sujet ici, mais j’ai eu une pensée pour ces personnes très âgées, presque en fin de vie… je sens leur corps, leur pensée, peu à peu se dépouiller de toutes ces couches superposées, sédimentées, de ces jours passés, de ces moments de joie ou de peine, de bonheur et de drame qui ont fait la trame de leur vie, je pensais que peu à peu toutes ces couches s’effritaient, s’en allaient…avec le temps, et que même la tritesse ne représentait plus rien… oui, ces personnes vivaient au-(delà de la joie et de la tristesse, au-delà des sentiments que se représentent l’égo… au-delà de l’écorce humaine qui nous enveloppe, je ne sais pas peut-être qu’elles atteignent la pure lumière, le coeur de choses… et ça me fend le coeur…
Merci pour tant de beau à l’ouverture de ce livre ce matin
J’aime beaucoup ton texte amichel, hier j’ai aussi pensé au serpent et à l’arbre de connaissance……
Pierre b tu es un fin poète, c’est trop beau ce que tu écris et ce rapprochement à un tableau de Monet me plait beaucoup qu’est une peinture si non un poème.
Nigra : »regarder le monde à l’envers », autrement comme tu as raison, sortir la tête du sac.
Et puis ces mots de Sven « s’émerveiller, cette innocence première avant tout jugement porté sur l’autre… garder le fil rouge, le fil conducteur … celui qui nous lie qui nous relie du plus profond de nous au reste de l’univers… » l’émerveillement bien sûr signe que l’on est vivant. J’aime cet émerveillement.
Et plus loin : toujours Sven : « ….au-delà de l’écorce humaine qui nous enveloppe, je ne sais pas peut-être qu’elles atteignent la pure lumière, le coeur de choses… et ça me fend le coeur… ». Atteindre le coeur des choses au delà de notre enveloppe qui n’est pas grand chose, n’est-ce pas là notre but premier de la vie.
J’aurais aimé avoir le temps ce matin de dialoguer de tout cela avec vous, mais mon devoir m’appelle, qui n’est pas un devoir d’ailleurs, je vais retrouver des gens simples et riches de beauté qui s’émerveillent constament et qui me donne du bonheur, qui m’enseignent l’essence des choses.
Je vous embrasse tous et vous serre sur mon coeur.
Ma journée sera belle portée par vos belles pensées.
Maria
les rires et mots dire
lire l’amour en son absence
je suis à l’écoute
Bonsoir Ossiane et à vous tous,
Il fait si bon
Il fait si beau
Sur ce blog
Un vrai plaisir pour les yeux…
Et surtout pour l’âme!
Oui Maria D
Tu as raison
La journée sera belle
La journée a été
Par si belles pensées.
Des bises ensoleillées depuis l’Australie
Au chemin des arbres n’ai point de labyrinthe
Le jeu des cercles engendre la sphère
Si Rouge est le sang de la Terre
Vent qui frissonne dans sa ramure
Souviens-nous de la graine…
Vos photos sont splendides… je ne peux pas mieux dire. Je le garde en référence.Merci pour ce bonheur.
Anne
je passe souvent par chez toi et quand je lis les poésies en prose commentaires je reste sans voix devant l’imagination spontanée de ces superbes textes.
d’où je passe sur la pointe des pieds pour t’embrasser et souhaiter une bonne journée.
CERCLE ROUGE,
ESPRIT ZEN,
ARBRE MAJESTUEUX,
LE TAO NATURELLEMENT.
Bises Ossiane et tous tes talentueux poètes,
Olivier le dernier Samüraï
Sur le taoïsme plus d’infos ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tao%C3%AFsme
Non ne te rends pas
Bel arbre vif, même si
Tu es encerclé !
>Maria-D :
Un très beau poème sur le sens de la courbe, du cercle. Protectrice, elle s’élance vers l’infini. Symbole du temps, elle représente la vie et la mort. Elle me fait penser à la révolution de notre planète bleue. Merci maria, que ta journée soit douce auprés des gens avec qui tu travailles. Je t’embrasse.
>Annick :
Joli bouquet que j’accepte volontiers Annick 😉 Ton idée d’arbre qui se morfond est bonne mais tu devrais retravailler un peu les phrases. Dans ton deuxième poème, beaucoup de tournures qui te sont très personnelles mais qui tiennent la route. Tes piquets rouges et le cœur de l’arbre vibrent de vie. Je t’embrasse.
>Nigra :
Superbe poème ! Excellentte idée d’avoir repris l’idée du labyrinthe. Mais comment s’en échapper ? Tes suggestions sont très poétiques et audacieuses comme cette pendaison par les pieds. J’aime beaucoup ta dernière strophe. Changer son regard pour voir le monde autrement. Merci beaucoup pour ta belle plume. Je t’embrasse.
>amichel :
Cette note t’a donc donné envie d’écrire un nouveau poème. Beaucoup de sonorités en « l » au début et la fin de ton poème tandis que le « r » domine dans le milieu. Je ne sais pas si c’est voulu. Superbe idée que cet arbre joufflu qui se transforme en serpent de bois rouge quand il se met en colère. Merci beaucoup Michel, je t’embrasse.
>pierre b :
Une délicieuse déambulation poétique qui fleure bon le parfum de tes mots et les fleurs de l’été. Un tableau de Monet dans le tableau. J’aime beaucoup ce peintre; ça tombe bien 😉 Très touchée que tu ressentes tous ces éclats de vie et d’émotion. Merci pour ta belle écriture sensible. Je t’embrasse.
>Sven :
Je suis sur le même fil rouge que toi, sven. Etre capable de temps en temps de s’échapper du réel, faire vibrer les cordes sensibles des émotions, chercher, reconnaître et s’émerveiller de la beauté visible ou invisible qui nous entoure au quotidien. Bonne journée.
>fanou :
Pas grave pour l’erreur 😉 J’ai toujours beaucoup de mal à reconnaître les arbres. Il parait qu’il faut s’attacher à la forme, aux feuilles, au fruit et à l’écorce. Possible que ce soit une variété d’érable à cause des feuilles et l’aspect de la ramure mais sa forme longiligne m’interprelle toujours. Tu t’es vraiment donnée à fond dans cette recherche 😉 Un grand merci à toi. On garde l’érable !
>bouldegom :
Bel haïku ! Il se passe beaucoup de choses sous cet arbre.
>Cristina M :
Bonjour Cristina, si l’âme et le regard sont touchés, tu en ressors enrichie, changée, plus humaine. Je t’embrasse.
>Bernard :
Tu as écrit ton poème d’une façon différente de d’habitude avec des tournures inhabituelles comme ‘souviens-nous de la graine » Nous sommes au coeur du cercle rouge, symbole de la Terre et de sa fertilité. Merci pour ce poème profond. Bises.
>Anne :
Bonjour et bienvenue sur le blog, Anne. Merci pour votre visite et vos compliments. Au plaisir de vous revoir.
>Bruno :
Oui, Bruno, les poèmes déposés sur le blog sont de grande qualité tant par les émotions qu’ils véhiculent que par leur forme. Pas de problème pour tes lectures silencieuses; tu t’exprimes quand tu veux, comme tu le sens. Je t’embrasse.
>Olivier :
Ce cercle t’a touché en plein cœur, toi qui t’inspires de la philosophie bouddhiste pour conduire ta vie. Merci pour ton lien et ton poème. Bises chaleureuses.
>Well :
Bonjour Well, merci d’intervenir en poésie pour ce premier contact. Ton poème m’a arraché un sourire. C’est bien vu. Entrer en résistance, c’est important aussi. A bientôt peut-être.
Ossiane, Pierre B,Maria, Sven, Fanou, Annick et les autres
Juste quelques mots pour rebondir sur ‘l’âme d’enfant’. Il me semble en effet essentiel de rester au contact de ‘son enfant’ en soi, être capable de découvrir, s’étonner et surtout de s’émerveiller et notamment dans des petites choses simples de la vie…
En fait, cela rejoint ce que j’ai proposé à l’atelier théâtre (les participants peuvent proposer aussi, puisque je suis partcipante). Nous y travaillons actuellement sur le thème du travail, mais cela reste ouvert et nous pouvons écrire, amener des textes etc. Et j’ai proposé un texte s’appelant « Quand je serai grande… » quelque-chose de simple, léger, frais et où chacun peut s’exprimer en quelques phrases. Cela devient aussi une oeuvre collective !
dans ce texte j’ai souhaité y mettre entre autres :
« Quand je serai grande ….je serai tisseuse de liens … »
« Quand je serai grande …je serai passeuse de rêves … »
Et j’y évoque le plaisir de l’émerveillement …
Savez-vous que dans ce mot on y trouve en particilier :
VIE, VEILLER, SEMER, S’AIMER (S’AIME MER VEILLER), MER, EVEIL,VEILLER, RIRE, RIMES, VERS
et REVER et je souhaite aussi jouer sur ces mots … dans le spectacle de fin d’année, en construction.
Et dans l’OEIL OUVERT, je m’EMERVEILLE sans cesse de cette oeuvre collective! Où le lien se tisse où le rêve défile !
Bonne fin d’après-midi.
Nath, c’est fort joli et si juste ce que tu viens d’écrire! Merci.
c’est vrai qu il est fort beau ce verbe « s’émerveiller » et encore bien plus de le vivre! Bises à tous!
>Nath:
De beaux commentaires, Nath. Bravo pour les mots cachés que tu as su trouver dans « s’émerveiller ». Ce verbe n’a en a que plus de valeur à mes yeux. Enfin, merci de ce poème qui invite regarder d’un oeil nos arbres des villes qui protègent nos poumons et aspirent nos rejets. Je ne sais pas si des progrès ont été accomplis depuis que tu as écrit ce poème. Bonne fin de soirée. Je t’embrasse.
Je voudrais ne pas quitter cet arbre sans lui avoir attribué sa véritable appellation…. J’ai continué mes recherches, mais il est vrai que je n’arrive pas à grossir l’image.
Et puis ce matin, je me suis promenée sur le blog d’une magnifique personne « Aurélie de la salle » et écoutée son émission sur la 5.
J’ai eu l’envie de dédié ces poèmes sur l’arbre inconnu à cette artiste de talent, et d’appeler cet arbre (selon l’expression d’Aurélie )
« L’arbre à mots et à Amis »
Merci du fond du coeur, Ossiane, pour nous laisser « jouer » avec votre site si merveilleux, si rempli d’images, de sentiments, de couleurs… Mes étudiants à Colorado State University se plongent vraiment dans votre univers et ils s’amusent à créer leur propre calligramme. J’essaye de faire ressortir en eux leurs abilités artistiques et poétiques.
Un grand merci!
Frédérique
Un passage trop rapide
un sourire
Que le vent souffle:)
Bises
Rêver de la vie, c’est justement ce que j’appelle : « être éveillé ».
[Friedrich Nietzsche] Extrait d’ Ainsi parlait Zarathoustra
Le dit du chêne aux bambous.
S’il vous plaît
Ne me marchez pas sur les pieds!
Jouez enfants à cloche-pied
Léger léger chantez.
Plantez des bâtons rouges
En cercle en zig en zag.
Sur les doigts de mes mains je les compterai
Suffisamment pour un collier
Cela m’ira cela me va.
Sautez à croupetons
Sautez à saute-mouton
Courez chantez
A mon ombre venez vous reposer
Quand vous serez bien fatigués.
Je vous protégerai.
>Pierre (2):
Bien contente d’apprendre que cet arbre est un chêne car nous nous sommes posés la question. Je ne pensais pas que c’était si longiligne.
Merci beaucoup pour cette jolie comptine ludique. Ca m’impressionne vraiment de te voir écrire tous ces poèmes d’affilée. Quel talent!
>Pierre (2):
Pas si facile que ça de se débarrasser des bambous;-) Ils sont dans presque toutes les notes;-) Un délicieux tête à tête digne de Meurtre dans un jardin anglais de Peter Greenaway:-) Merci à toi, je t’embrasse.
Ossiane,
Encore une requête, peux-tu ajouter dans ma note du 22 fév. (16h25) à propos du verbe s’émerveiller à la suite de
VIE, VEILLER, SEMER, S’AIMER (S’AIME MER VEILLER), MER, EVEIL,
ajouter :
VEILLER, RIRE, RIMES, VERS ? (je t’expliquerai plus tard en quoi cela fait sens pour moi …)
Il y a en sûrement d’autres, mais je m’arrêterai là …
Merci
Bises
Bonsoir,
Pour finir avec le texte ‘quand je serai grande’, dont j’ai écrit une partie dans un autre lien https://blog.ossiane.photo/2005/08/09/2005_08_mineral
Je dépose l’autre partie en relation avec le verbe ‘S EMERVEILLER’ de mes notes du 22 février et 15 mai.
(Les mots en majuscules, sauf ceux de la fin sont issus du mot s’émerveiller)
Bises
‘Souvent, les grands ne savent plus jouer. ‘
‘Regarder.’
‘Se regarder. ‘
‘Souvent, les grands ne savent plus s’émerveiller.’
‘Quand je serai grande, je veillerai, je serai infirmière.’
‘Quand je serai grande, j’éveillerai, je serai institutrice.’
‘Souvent, les grands ne savent plus s’émerveiller d’un sourire.’
‘Et même d’un rire.’
‘Souvent, les grands ne savent plus s’émerveiller.’
‘Quand je serai grande, je ferai RIRE, je serai clown’
‘Quand je serai grande, j’AIMERai, je serai maman.’
‘Souvent, les grands ne savent plus attendre.’
‘S’attendre.’
‘Attendre le silence.’
‘Attendre l’impatience.’
‘Souvent, les grands ne savent plus s’émerveiller.’
‘Quand je serai grande, je LIVRERai, je serai facteur.’
‘Quand je serai grande, j’irai en MER, je serai navigatrice.’
‘Souvent, les grands ne savent plus écouter.‘
’S’écouter.’
‘Ecouter les regards.’
‘Ecouter les silences.’
‘Souvent, les grands ne savent plus s’émerveiller.’
‘Quand je serai grande, je SEMERai, je serai jardinière.’
‘Quand je serai grande, je composerai des VERS, je serai poète.’
‘Souvent, les grands ne savent plus toucher.’
‘Se toucher.’
‘Souvent, les grands ne savent plus s’émerveiller.’
‘Quand je serai grande, j’aiderai à donner la VIE, je serai sage-femme.’
‘Quand je serai grande, je ferai REVER, je serai peintre.’
‘Les grands se cachent, n’ont plus confiance.’
‘Où est l’avidité de CO-NAISSANCES ?’
‘Souvent, les grands se nourrissent d’artificiel.’
‘S’ils pouvaient se nourrir d’ART et de CIEL …’
‘Souvent, les grands ont besoin de modèles.’
‘On peut leur souhaiter des mots d’AILES, ‘pour tisser l’arc-en-ciel. ‘
Quand je serai grande, je serai …. ‘passeuse de rêves ….’ »
>Nath:
Quel formidable poème !!! Tu es bien devenue passeuse de rêves;-) C’est une très bellle façon de décliner ces rêves d’enfant qui se penche sur ce que deviennent les adultes. Tu as certainement dû faire un voyage dans le temps pour prendre la place de cette petite fille. Toujours le poids de tes mots que tu soupèses, analyses, dissèques afin qu’ils te conduisent vers d’autres. Bravo nath, tu t’es bien envolée avec des mots d’AILES. Je t’embrasse affectueusement.