Journal Intime

Plage de Cannes

Un Homme Endormi sur le Roman de sa Vie, Un Ange Passe.

* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Un Homme Endormi,
Sur le Roman de sa Vie
Un Ange Passe.

* Photo prise sur la plage de Cannes.

* Un clin d’oeil amical à une grande sculptrice du corps humain. Il s’agit de Marie Deville-Chabrolle qui fait partager avec passion et émotion son travail, son approche artistique, ses doutes et joies de créatrice sur son beau blog intitulé « Journal d’Atelier » ainsi que sur son site professionnel. Elle vient de terminer deux superbes sculptures d’enfants liane dont vous pourrez admirer l’évoltution au fil des jours. Toute mon amitié et admiration, Marie.

61 réflexions sur « Journal Intime »

  1. Sur une île bleue
    Perdu dans mes rêves
    Je tourne les pages
    Du livre de ma vie
    Qu’un ange gardien
    Le doigt sur la bouche
    M’a mis entre les mains
    Feuille à feuille
    Chapitre après chapitre
    Ligne à ligne
    Mot à mot
    Chacune de mes heures
    Est inscrite
    Chacune a sa propre couleur d’encre
    Noire pour les jours
    D’Angoisse de peur de cris d’ombres de nuit
    Blanche pour les jours
    D’innocEnce d’enfance pure de rires de fleurs
    Rouge pour les jours
    De colère de désIrs de violences d’ivresses
    Verte pour les jours
    D’espérance stUdieuse de danse des saisons dans la houle des prés d’attente
    Bleue pour l’infini des jours
    Lumières Orages éclats stupeurs fulgurances silences d’ange
    Eclairs violets pour l’indicible les visions inouïes
    Elles racontent les efforts
    Pour bander l’arc
    Décocher la flèche
    Atteindre la cible
    Aller des commencements
    A la fin
    Vivre toujours contre toutes les morts
    Lentement tandis que la vague murmure
    Je les arrache
    Et les jette dans l’écume de l’Océan
    Dans le profond oubli
    Qui effacera tout de ses larmes
    Apaisé confiant
    Dans mon cœur s’ouvre
    Avec le sourire de l’ange de douceur
    La porte des aubes
    ——–*———–
    « Elle est retrouvée !
    Quoi ? L’Eternité,
    C’est la mer mêlée au soleil »
    ———-*———

  2. Toujours aussi fort ce Michel, moi je rêve d’un livre (à feuilleter tranquillement sur une plage assis sur une chaise bleue) avec en page de gauche les photos d’Ossiane et en page de droite les calligrammes et le (ou les) poême(s) des lecteurs sélectionnés.
    On peut toujours rêver…

  3. Aucun mot..aucune phrase…juste des pages endormies..que soulève la douceur d’une vague..l’écriture en voyage…
    Puis il écrit..à la lisière du rivage…à la frontière de ses deux vies..Vie réelle et vie rêvée… »Il était une fois… »..l’origine de son existence et le conte de fée attendu…Les moments de chaque jour et le jour de sa rencontre…Il suit les pleins et les déliés de la mer…réinvente l’univers…Devant lui…entre mer et ciel…sur l’autre rive…une femme lit le roman de sa vie..

  4. Au matin
    promenade avec Ossy

    regard lointain
    pensées vagabondes
    mouvance télépathie

    on n’est plus seul
    un ange veille sur nous
    un homme nous attend

    brève rencontre!

  5. Sur ta photo,
    Ton calligramme
    Et sur ces poémes
    Je reste sur cette plage
    Entrain de rêver…
    Pas le courage
    De continuer à écrire
    Mon journal intime!
    Non pas aujpurd’hui!

  6. Le bruit de l’eau qui fait tourner les pages
    Avec pour seul lecteur cette mouette qui passe et repasse sans cesse
    Trop timide pour se poser sur l’épaule de cet homme
    Trop curieuse pour arrêter de lire le roman de sa vie

  7. Je regarde cet homme :
    Dans une imagination de l’illusion, déformée par l’image de ma perception, je reforme mes rêves d’ébullition en lyre de méandres de subjection.
    L’apocalypse de mes troubles compulsifs pénétrés au fond de mes entrailles, m’entraîne dans l’enfer de la mélancolie de ce monde décapsuler de la réalité, je décompose en mille morceaux de formes étoilées pour me fondre dans le vent des poussières afin de comprendre la violence de l’humanité.
    Chemin pour l’enfer de ma philosophie, dans les parcours sinueux du temps qui passe, j’angoisse ma solitude dans une ellipse éphémère, qui tourne sur l’écume de mes rêves, reflète par le miroir de l’eau, comme Narcisse de mon ego flatter. Je lis ! Tout simplement

    Superbe ton post ! Superbe image, là je suis scotché.

  8. roman au long cours

    que fais tu encore là
    les yeux toujours noyés
    dans le flot de tes mots
    tu en oublierais de vivre

    cent fois tu as conté
    ton histoire romancée
    tourne enfin la page
    regarde loin devant

    suis mes battements d’ailes
    l’ardeur que je te souffle
    ne crains pas l’air du large
    reprends le cours du voyage

  9. Ignorant
    l’éphémère des festivals
    les bals de la Croisette
    il a croisé sa tête et ses mains
    face à l’Éternité

  10. Tes ailes flottaient au loin
    Comme voguent les quatrains,
    Ton allure frôlait mes mains
    Comme volent les serins;
    Enlacée à mon coeur,
    Evadée, cachée par la peur;
    Nous étions la marée,
    Si proches, si éloignés;
    Amarrés à une fausse réalité.
    Aveuglés, les nuages étaient nos oeillères
    Des aurores de tous les hiers
    Aux couchers de tous les hivers.
    S’ouvrent les yeux,
    Eclosent nos coeurs,
    Désormais délivrés des heurs
    Et livrés aux imprévus possibles.

  11. Cette photo me fait penser à un livre écrit par Régine Van Damme,  » Ma mère à boire », une oeuvre autobiographique qu’ elle a écrite sur son accompagnement à sa mère alcoolique…

  12. Nirvana

    Petit matin ou grand soir ?

    Qu’il est doux de venir s’asseoir
    Au bord du sable doré…

    Librement méditer,
    Accueillir la permanence
    De ma mémoire en vacance…

    Vers le ciel de nacre
    Mes pensées vaquent…

    Le ressac les berce,
    Le vent les disperse…

    Ma vie à livre ouvert,
    Offerte à l’univers…

    Pour qui donc la vendange ?

    Elle est pour toi, bel ange,
    Qui n’es que de passage,
    Entrevu dans les nuages…

    Va, porte de ma vie les actes,
    Mon intime bric-à-brac,
    Et que les mots que je sème
    Parviennent à ceux que j’aime…

  13. Au soir,
    quand la lumière
    met des touches rose dans le sable,
    il vient sur la plage
    avec sa chaise.
    Il la pose sur la ligne mousseuse,
    juste là où s’arrête l’océan,
    il s’y assied,
    et il ouvre son journal intime
    à la page blanche ;
    celle qu’il n’a jamais pu écrire
    et qu’il a laissée ainsi,
    vierge de mot,
    comme un silence
    que seules les vagues savent lire.
    Il laisse sa page au vent
    qui inscrit le cri des oiseaux
    et le chant de l’écume.
    Il ferme les yeux
    il écoute…
    Et les souvenirs en lui
    vivent
    comme un présent
    qui n’en finit pas de sourire
    dans la force intime.

    Catherine

  14. il y a des mois que je viens en passagère clandestine me nourrir de tes images et de tes textes.
    Il y a des mois que je tourne les images de ta vie pour voir ce qu’il y a derrière…
    Il y a des mois que j’y écris des commentaires invisibles
    je t’embrasse
    marie

  15. Un coeur dessiné

    Le journal de ma vie
    Je l’ai écrit,
    en secret.
    Jour à jour,
    Moment à moment
    Je l’ai écrit.
    Les joies,
    Les victoires,
    Les tristesses,
    Les douleurs,
    Tout j’ai écrit
    Pendant des années.

    Et j’ai gardé
    Mon journal intime,
    Pour le lire
    Un jour,
    Au futur.

    Maintenant,
    Le jour est venu.

    Je suis à la plage,
    Assise devant la mer,
    les pieds dans l’eau.
    Une larme,
    Un soupir.
    Je vais lire
    Mon journal intime.

    La mer va être le témoin,
    Le vent va entendre ma voix,
    Le soleil va iluminer
    Chaque mot,
    Chaque jour,
    De mes souvenirs.

    Je l’ouvre
    Et je m’étonne,
    Tout est disparu,
    Tous les joies
    Tous les tristesses,
    Tous les amertumes.

    Les pages sont restées
    Blanches à nouveau.

    On ne peut pas voir
    Qu’un Coeur dessiné
    Où j’ai écrit,
    Un jour,
    Ton nom, mon amour.

  16. Du coup, ça m’intimide;-) Je n’ai pas encore fini;-) Pas facile de rattraper tout ce retard d’une traite mais je vais y arriver;-) Alorsn je suis ton conseil et prends mon temps. Bises.

  17. >amichel :
    Tu n’as pas mis de titre cette fois.
    Scotchée Michel par la beauté de ton poème dans lequel tu tournes les pages d’un roman aux couleurs de la vie et des sentiments ! Une belle palette arc-en-ciel pour cet appel vibrant à la vie qui me laisse pantoise et rêveuse 😉 Merci beaucoup, je t’embrasse bien fort.

    >brigetoun :
    Cette affirmation humaine bien ancrée sur le sol est pleine de promesses, j’espère. C’est intéressant de l’avoir opposée à l’espace infini. Un bel haïku.. Bises du soir.

    >François :
    Et moi je rêve de feuilleter un livre de couleurs parfumé de l’odeur des fleurs de ton beau jardin avec toi en couverture, sweet gardener 😉 On peut toujours rêver … Un ange passe…

    >pierre b :
    Bravo pour ce beau morceau de prose poétique ! Entre rêve et réalité, une vague d’écriture construit une ligne de vie réinventée. Belle idée d’avoir ouvert ce fil de mots vers l’autre rive où se trouve la femme aimée. Merci pour ta plume sensible. Je t’embrasse.

    >Vi :
    Cette photo était tout à fait pour toi, Vi 😉 Merci Je t’embrasse.

    Chaleur saline
    Douces traces de l’été
    Clin d’œil complice

    >Sven :
    Un poème mélancolique et épuré, Sven. La mer nous quitte. Un peu de tristesse et solitude. Merci à toi et bonne nuit.

    >Lilly :
    Merci lilly de venir faire ta petite balade matinale avec moi 😉 Solitude accompagnée. Une introspection poétique sereine et rassurée avec ce petit ange au-dessus de la tête. Je t’embrasse bien fort dans le silence de la nuit.

    >Fred de Toulouse :
    ;-)) Ca existe peut-être après tout. Bises d’après minuit.

    >Break :
    Phrase un peu énigmatique et esprit pas très vif de ma part 😉 Que veux-tu dire ?

    >Michel (2) :
    Je pense que tu peux parler aussi de jardin zen car il m’arrive de parler de jardin de la mer. Tu veux que je t’y réserves une petite place 😉 C’est ce vide qui crée cette impression que je partage aussi. Merci Michel, je t’embrasse.

    >Daniel :
    J’ai remarqué que tu aimes bien les poèmes à quatre vers. Cette forme te permet d’exprimer des images fortes dans tes deux derniers vers. J’aime beaucoup. Bises.

    >l’œil vagabond :
    Tes mots coulent, une idée en enclenche une autre de façon très naturelle. C’est fluide. Toute l’atmosphère de cette scène est bel et bien là. Merci beaucoup, funambule des mots et des idées. Je t’embrasse.

    >Cristina M :
    D’humeur badine, Cristina 😉 Je n’ai jamais demandé à ce que tu livres ton journal intime, tu sais 😉 J’évoquais bien sûr ce que cet homme pouvait bien revivre dans ses pensées les plus intimes et ça ne regarde que lui 😉 Bonne journée ou bonne nuit, je ne sais plus vraiment où j’en suis 😉

    >UU :
    Que d’évocations différentes ces deux êtres vivants suscitent en vous 😉 Un tableau surréaliste animé et sonore avec ces pages feuilletées. Je craque devant ton oiseau. Une attirance émouvante vers cet homme et qu’on aimerait voir se réaliser. Merci UU pour cette idée originale. Je t’embrasse. Tu vois, j’approche du but 😉

    >Bruno :
    Tu es scotché à ce point 😉
    Moi aussi, je suis scotchée devant le bouillonnement intérieur que la vision de cet homme tranquille a réveillé en toi 😉 Tu sembles bouleversé devant cet univers de mélancolie. Il t’entraîne dans une autre dimension pour tenter de comprendre le monde de violence dans lequel on vit. Un beau dernier paragraphe avec de superbes images, Bruno ! Merci beaucoup pour l’intensité de ces transports intérieurs. Je t’embrasse bien fort.

    >Sounya :
    J’aime l’épure de ton poème et ce qu’il parvient à transmettre. Juste les mots qu’il faut, pas un mot de trop. Les mots justes. Superbe ce parallèle entre le rêve et le sucre. Merci beaucoup d’être venue, Sounya. Je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Une autre vision des choses plus ouverte moins tournée vers soi. Une belle invitation à tourner la page du passé et à s’ouvrir vers un nouveau voyage en faisant intervenir l’oiseau de passage. Une complicité bienvenue qui donne de l’intensité au poème. J’aime beaucoup. Merci, je t’embrasse.

    >Léah :
    Bonjour Léah, contente de te revoir en pleine forme sur ces pages 😉 Ca faisait longtemps que je ne t’avais pas croisée sur la Croisette ;-). Bien vu ! C’est amusant que tu aies pensé à opposer l’artificialité de cette vie à la pérennité de l’Eternité. Quand j’ai pris cette photo, j’ai été étonnée de tomber sur cette scène de solitude face au ciel dans un lieu si fréquenté 😉 Merci de ta visite. A bientôt.

    >Guillaume :
    Flotte un parfum d’irréel et une atmosphère étrange sur ton poème, Guillaume. Cet oiseau devient la compagne liée à jamais au destin de cet homme dans ce beau rêve éveillé. Traverser les nuages pour briser les œillères et retrouver la liberté. Enfin pouvoir s’envoler et vivre. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait un peu penser aux tableaux de Magritte. Très bonne nuit à toi. Je t’embrasse.

    >Kaïkan :
    Je ne connais pas ce livre, Kaïkan. Le titre est plutôt évocateur. Une autre façon de voir les choses, plus triste mais possible. Bien à toi. Bises de nuit.

    >Anne-Marie :
    Ton poème est tout à l’opposé des pensées de Kaïkan 😉 Quel nirvana ! Un livre serein de la vie ouvert sur le monde. Un cadeau offert généreusement à l’ange de passage qui devient le passeur d’amour et de mémoire aux êtres aimés. Merci beaucoup poour cette apaisante rêverie poétique pleine de promesses. Bises de nuit.

    >Richard :
    Richard, ton regard me touche. N’hésite surtout pas me dire quand il y a une baisse de régime 😉 Ca me fait avancer. Je ne connais pas Dominique Chipot mais j’irai voir son site. Mon problème est que ces calligrammes me prennent déjà beaucoup de temps à réaliser pour moi, tu sais. Merci pour ta visite. Amitiés de nuit.

    >Catherine :
    Superbe ! Que ton poème est paisible, doux et serein ! On a l’impression de vivre et de voir la scène se mettre en place progressivement avant d’arriver au moment important qu’est l’ouverture de ce journal intime. Vierge de mots, il va se remplir du chant des oiseaux et des vagues qui feront revivre avec bonheur les souvenirs du passé au présent. C’est toujours une grande émotion de te lire. Je t’embrasse bien fort. Douce nuit avec le chant de la mer.

    >Marie Deville-Chabrolle :
    Bonsoir Marie, c’est très gentil à toi d’être venue déposée tes belles traces poétiques sur cette terre pour la première fois. Je suis bien sûr très touchée de cette fidélité silencieuse qui dure depuis plus d’un an. Complicité des regards et des ressentis entre nous deux. J’espère que cette petite dédicace bien méritée va permettre aux passagers de ce blog d’aller te rencontrer pour découvrir ton art et les émotions que tu y fais passer. Que la sculpture continue à te porter toujours aussi haut. Je t’embrasse.

    >Neyde :
    Superbe, Neyde d’avoir décliné aussi poétiquement cette idée du journal intime ! Ton poème en deux parties veut faire passer de l’ombre à la lumière les mots intimes du cœur. Ce journal s’est rempli peu à peu mais le désir de le lire un jour à haute voix est de plus en plus fort. Il ne pouvait y avoir de plus beau témoin que la mer pour cette délivrance du cœur. Cette idée des pages redevenues blanches avec comme seule trace ce coeur dessiné est très émouvante. Egalement, toujours beaucoup de douceur et d’émotion dans ton écriture. Merci beaucoup pour ce beau poème d’amour. Bises chaleureuses vers Sao Paulo !

  18. Mon cœur est une larme close entre deux paysages
    Entre l’embrun et l’encre, l’allant et l’était
    Il s’est installé sur l’instable pliable des masques et des vagues
    La main tourne les pages aux doigts gravés de lignes à décrypter

    Mon corps est un songe de mots…où soufflent des parenthèses …
    Les laines de ciel coulent avec des ailes et des aises je suis accompagné

    Survivre aux amplitudes de lune et au marnage dicté par ses humeurs
    Sur l’eschaton tout s’efface comme un dessin sur le sable et tout renaît
    Que disent elles à toi seul(e) ses empreintes qui nous retournent
    Les yeux fouillent les ages dans nos certitudes gravées

    Mon cœur est un mot …qui souffle les parenthèses
    Les peines de fiel coulent avec des ailes et des aises je suis accompagné

    Dans le silence bleu médite le songe aux vents des chants
    Il n’est pas plus endormi qu’il l’était hier dans le clair de la nuit
    Que de pas sages sur le sable derrière lui qui attende l’arc en ciel
    Entre l’ange et lui un fil invisible et délié va comme un cerf volant… et vous… ?

  19. En écho à cette infinie sérénité, seule vérité qui préexistait et survivra à l’humanité, résonnent la magnifique chanson d’Axel Red et de Renaud sur la violence et la déraison qui troublent ce monde innocent…

  20. donner le change

    c’est fait le roman de ta vie est écrit
    il est temps que tu ouvres les yeux
    j’ai quelques nouvelles à t’apprendre
    le soleil se rapproche à grands pas
    l’eau douce manque déjà à l’appel
    rejoins notre grand remue-méninges
    viens ajouter tes mots aux notres
    homme lève toi et fais volte-face
    donne nous ce qu’il reste de ta sagesse

  21. De la brume s’étend au loin
    s’étire comme un songe, sur le matin…

    maintenant passent sans bruit
    sur la mer, les oiseaux gris
    sortant de l’eau, des îles
    comme dans un rêve, se profilent…

    surprenant les jeux d’ombre et de lumière
    sur les bancs de sable et dans le ciel
    mais belle et irréelle en contre-jour
    la plume de l’oiseau…

    ‘ce matin, en écivant, elle était dans ma main et cette fois j’ai su la regarder’ sven

  22. >Eric:
    Que cette paix ressentie accompagne ta journée, Eric. Bonne journée également.

    >Tim:
    Un magnifique poème, Tim! Tu as une belle qualité d’écriture et tu sais faire passer l’émotion.
    Une véritable osmose entre le coeur, le corps, les éléments de la nature et bien sûr les mots. Merci beaucoup pour ce bel arc-en-ciel de poésie. Au plaisir de te revoir.

    >Stelfy:
    Merci pour ce compliment qui me touche;-) La présence humaine ajoute sans doute une autre dimension. Bonne journée. Amitiés.

    >Red-Turbie:
    Je suis un peu perturbée par ton apparition car tu parles à la place de Break;-) Sans doute y a -t-il quelque chose que je n’ai pas saisi;-) Break est libre d’écrire ce qu’il veut bien sûr. Amitiés à vous deux.

    >MTO:
    Merci pour ces références musicales. Jusqu’où ira donc cette folie meurtrière… Il existe sans doute une petite part de sagesse au fond l’homme qui ne demande qu’à émerger, enfin j’espère… Bonne journée, je t’embrasse sereinement sur ces bonnes paroles.

    >Bouldegom:
    C’est justement ce que j’essayais de dire dans ma réponse à MTO mais tu t’y prends avec beaucoup de poésie que moi. Un roman noir jalonné de sombres perspectives si personne se bouge. Donner pour recevoir. Merci pour cette belle poésie pleine de sagesse. Belle journée à toi.

    >Sven:
    Un nouveau jour s’est levé. Tu as posé un nouveau regard plein de sérénité sur ce paysage irréel avec pour signature cette plume légère comme un rêve. J’ai remarqué que tu termines souvent tes poèmes par une phrase plus longue qui fait référence à tes pensées intérieures. Ca me plait beaucoup. Merci Sven pour ce beau songe vaporeux. Je t’embrasse.

  23. >Salade:
    Contente de te revoir par ici après cette longue absence;-) Bises vers la Belgique!

    >prumtiersen/Immemory:
    Bonjour;-) Une très belle et émouvante définition du journal intime. Merci d’être venu déposer ces mots; ta visite me fait plaisir. Au plaisir de te revoir.

  24. Je ne suis pas près de t’oublier, Ossiane.
    Le grand jardin de photos, non plus.

    J’attend avec impatience (de) tes nouvelles prises de vues.

  25. Ossiane, j’ai envoyé un courriel à Dominique Chipot en lui parlant de ton site. Il est passablement occupé en ce moment par la préparation du second festival du haïku francophone à Paris en novembre, mais je pense qu’il viendra chez toi dès qu’il aura un moment et me fera un retour.

    Et sinon, pas de baisse de régime en vue pour le moment, mais je ne me monterai juste et sans complaisance, promis 😉

    Amitiés,
    Richard

  26. >Salade:
    Touchée par tes mots;-) J’espère que tu vas bien depuis tout ce temps. Il reste des places de disponible. Pas de problème pour que tu embarques à nouveau avec nous. Parmi les passagers, il y a deux de tes compatriotes;-) A bientôt!

    >Richard:
    Je vois que tu t’occupes de mon cas;-) Ca m’impressionne… Merci beaucoup pour l’intérêt que tu manifestes à mon égard. Amitié du soir.

  27. l’homme qui ne parlait qu à la mer !
    manque soudain de repère ,
    il s’assoit alors et espère!

    L’homme qui ne parlait qu’à la mère
    manque soudain de repaire
    pour s’assoir , il s’assoit alors sur une chaise qui , desespérait ,elle l’accueille bien volontier …………
    est ce père qui t a mis là ?
    .Voyons les chaises ne parlent pas écume la mer , alors il se mit à ecrire !

  28. >Alain de la communauté:
    Bravo Alain pour ce poème dans lequel tu t’amuses comme un petit fou;-) Mots à double sens, glissements de mots et de sons très amusants autour de la mère et du père. C’est très réussi! Merci à toi, j’espère que la mer ne perd pas de vue ce père en manque de repaire. Je t’embrasse.

  29. Bonsoir tout le monde,
    j’ai un peu l’impression d’être comme toi en ce moment Ossiane, j’ai un peu des métros en retard mais bon…
    Bravo amichel pour ce poème (comme toujours) magnifique. Je ne sais pas si le « c’est la mer mêlée au soleil » était intentionnel ou pas, quoiqu’il en soit, la version original est
    « c’est la mer allée
    Avec le soleil ».
    C’est pas mal cette idée de « melée avec le soleil » car au fond c’est un peu l’idée en plus intense, lorsque les deux se confondent et se fusionnent. J’aime beaucoup, ça donne des idées.

  30. L’été, au soleil couché,
    J’allais souvent voir ses larmes le bercer.
    Elles sont là, devant moi à perte de vue,
    A tous dévoilés comme nues.
    A tous livrées, à nos confidences
    Nocturnes, à nos désirs de chance ;
    A nos secrets jamais divulgués,
    De notre jardin à tous caché.
    J’ai glissé au creux de ton oreille
    Tant de silence
    De regard et de sourire
    Pleins de sens.
    J’ai mis mes rêves entre tes mains
    Alors que tu étais parti
    Et ne reviendrai que demain.
    Longuement, j’ai prié pour nous,
    Pour que demain nous donne cette force
    De revenir, briller toujours plus
    Et consolider toujours plus notre écorce…

  31. >Guillaume:
    Il n’y a pas d’heure pour les braves. C’est ouvert 24h sur 24;-)

    Je suppose que tu fais référence à mes commentaires tardifs de la nuit dernière,-)) J’avoue que ce n’est pas mon heure préférée pour répondre car je suis moins vigilante. Comprenne qui pourra;-)

    Comme ce poème est beau, feutré et émouvant! Les larmes de l’océan deviennent le réceptacle des secrets et confidences les plus intimes. L’espace bruisse de doux chuchotis pour ce don de soi et cette fusion avec la mer qui rend plus fort. Toujours beaucoup d’émotion dans tes mots, Guillaume. J’ai l’impression que ce poème est venu tout seul. Merci beaucoup pour ta fidélité à ce rendez-vous. Bises océanes.

    >Jean-Michel:
    Bonsoir Jean-Michel. Contente de te revoir sur ces pages;-) Cette remarque me touche particulièrement car plus j’avance, plus j’ai envie de choses dépouillées. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée;-) Bonne nuit. Je passerai te voir puisque tu es rentré.

  32. Tu crées du beau,
    Tu nous en fais cadeau,
    Tu ouvres des chemins
    Que nous parcourons sans fin…
    Nos rêveries se répondent
    Des quatre coins du monde,
    Pour un commun plaisir
    A se lire, à t’écrire…
    Et toi, attentive
    A chaque missive,
    Tu accomplis, nuit après nuit,
    Cet adorable œuvre de fourmi:
    Ecouter chacun, toujours vibrant
    A ce qu’il a d’émouvant,
    Et lui répondre,
    Toujours féconde…
    Puis…
    Tu crées du beau,
    Tu nous en fais cadeau,
    Tu nous ouvres d’autres chemins
    Que nous parcourons sans fin…

  33. Hello Guillaume, les 2 versions existent celle de Michel (qui sépare bien son poème des vers de Rimbaud) est extraite de la saison en enfer : Délires – II – Alchimie du verbe datée de 1873 (source Pléiade P.117)

    Voici un extrait P.110 de la Pléiade :

    Enfin, ô bonheur, ô raison, j’écartai du ciel l’azur, qui est du noir, et je vécus, étincelle d’or de la lumière nature. De joie, je prenais une expression bouffonne et égarée au possible :

    Elle est retrouvée !
    Quoi ? l’éternité.
    C’est la mer mêlée
    Au soleil.

    Mon âme éternelle,
    Observe ton voeu
    Malgré la nuit seule
    Et le jour en feu.

    Donc tu te dégages
    Des humains suffrages,
    Des communs élans !
    Tu voles selon…

    – Jamais l’espérance.
    Pas d’orietur.
    Science et patience,
    Le supplice est sûr.

    Plus de lendemain,
    Braises de satin,
    Votre ardeur
    Est le devoir.

    Elle est retrouvée !
    – Quoi ? – l’Éternité.
    C’est la mer mêlée
    Au soleil.

    ———–
    « la mer allée au soleil » est extraite de Vers nouveaux et chansons et là le poème a pour titre éternité celui là fut écrit en 1872 (P. 79 de la Pléiade)

    L’éternité

    Elle est retrouvée.
    Quoi ? – L’Eternité.
    C’est la mer allée
    Avec le soleil.

    Ame sentinelle,
    Murmurons l’aveu
    De la nuit si nulle
    Et du jour en feu.

    Des humains suffrages,
    Des communs élans
    Là tu te dégages
    Et voles selon.

    Puisque de vous seules,
    Braises de satin,
    Le Devoir s’exhale
    Sans qu’on dise : enfin.

    Là pas d’espérance,
    Nul orietur,
    Science avec patience,
    Le supplice est sûr.

    Elle est retrouvée.
    Quoi ? – L’Eternité.
    C’est la mer allée
    Avec le soleil.
    ———-

    Voilà donc les 2 versions existent !!! Vous avez raison tous les deux !

  34. >Anne-Marie:
    C’est un réel plaisir de te lire à cette heure-ci après une dure journée surtout quand on m’écrit des poèmes comme cela;-) Je ne mérite pas tout ça, Anne-Marie mais c’est très très gentil de ta part de penser ainsi de façon si poétique. Un blog se construit petit à petit comme l’oiseau qui fait son nid. Il faut donc le cajoler et s’en occuper. La beauté dont tu parles rayonne chez tous les visiteurs lorsqu’ils réagissent à ce qu’ils voient. Très heureuse de partager ces chemins de poésie avec vous. Bonne nuit. Je t’embrasse.

  35. Un titre qui m’inspire, une photo splendide !

    Depuis l’âge de 13 ans j’écris des journaux plus ou moins intimes.
    J’aimerai être à la place de ce jeune homme. Pourtant j’y étais à Cannes mais pas sur la plage…

    J’écris dès que je peux,
    Ouvrant mon coeur à tous les yeux,
    Une ligne sérieuse,
    Raccordée à une ligne amoureuse,
    N’écoutant que mes émotions,
    A ce jour, heureux de vos attentions,
    Laissez moi vous écrire toute mon affection.

    Je t’embrasse chère Ossiane ainsi que Catherine, bouldegom et Michel.
    OLIVIER

  36. >Olivier:
    Me pardonneras-tu; ton commentaire s’était perdu au fond de ma boîte aux lettres.
    Quel enthousiasme; cette photo évoque beaucoup de choses en toi. Tu écrivais donc déjà alors que tu étais très jeune et tu poursuis de belle façon avec le blog;-) Merci beaucoup pour la générosité de ton poème et de ton coeur, Olivier. Je t’embrasse.

  37. >francis/temporel:
    Bonsoir, j’espère que tu vas bien;-) Merci beaucoup pour cet enthousiasme. J’en conclue que ça plane pour toi, non? Bonne soirée et bon vent à ton tout nouveau blog! Je t’embrasse.

  38. Un duvet blanc
    Froufrou de sa plus jolie plume
    Tombe
    Et délicatement
    Se pose
    Dans le cou de l’Homme
    Qui réveillé
    Ouvre les yeux
    Les tend vers le ciel
    Et sourit à l’ange
    Qu’il connait
    Car cet Homme est un ange
    Leurs regards se croisent
    Ne font
    Qu’un
    Pour l’Eternité

  39. J’aime cette photo avec les mots simple. C’est un homme et la mer. C’est une vie tranquille que tout le monde veut avoir toujours.

  40. j’aimerais bien dire que l’ancè des poème que tu le cris sur ta vie privè c’est un peu fous mais ca me soulage .
    la vie ne se conte pas en respiration n’ai par moment qui t’encoupe le soufle,mais une amie elle est comme l’ange qui ne remette en position le jour aux non ailes ne se souvienne plus comment volès
    et que aucun route n’est longue aux cotès des amis.
    lamour n’est pas un mirage
    la vie n’est pas un passage
    mais l’amitier d’un ami elle comme l’or
    ne se casse pas que avec la mort

  41. Entre ma « passagère clandestine »…et « l’oeil ouvert »…je voyage…j’effleure le temps et les sentiments…je me glisse en douceur entre deux silhouettes…entre le silence et la tendresse…je pose quelques mots sur la glace…je dessine un ciel ..les vagues…un fil entre deux toits..entre deux elles…Il y a dans mon coeur Marie et Ossiane…cet attachement est intemporel..il ne se raisonne pas…il passe entre les lettres..les poèmes..les sculptures..se moque des heures…des saisons…de l’hiver…Il est indispensable pour mieux respirer..il s’invite à la différence…à la beauté…au talent…Se croisent alors les rêves et la réalité..le soleil et la terre…les fleurs de sel et les pages blanches…le bronze et le verre…
    Je vous embrasse fort…

  42. Des feuilles vierge,
    Sans vie,
    Sans sentiments,
    Mais pourtant,
    Elles nous fond vivre,
    L amour,
    La joie,
    La peine,
    Le desespoir,
    La colere,
    La haine.

    Le plus dur ce n est pas de changer, c est de rester la personne que l on est.

    J ai toujours cru que le pire de tout etait de perdre une personne qui nous etait chere, j avais tord, le pire , c est la seconde où on se rend conte que l on c est perdu soi meme .

  43. Pourquoi le faire supplante t il si souvent le dire
    pas de besoin irrépressible de confier à la page
    les souvenirs fugaces, ceux qui enchantent
    comme ceux qui agacent ou qui glacent
    c’est surement que ne nous tenaille pas encore asses la rage
    celle qui pousse et motive non à maudire
    mais à exposer sans pouvoir rejeter
    comme la mère sur ces grèves encombrées
    ce qui nous rapproche de la nudité

  44. Vagues et reflux comment se montre t on à soi même
    la soierie égaie la soirée mais la voirie s’assèche
    et si par lâcheté trop souvent on pèche
    le noyau est consistant mais la périphérie s’effrite
    retrouver l’originel et le primordial au coeur
    ce n’est pas qu’accepter le cordial
    mais souffler sur le bestial
    pour qu’il s’évanouisse dans les pénombre
    et qu’on s’épanouisse loin des ombres

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *