Trois

A quoi Rêvent-ils? La Musique du Vent d'Oc Souffle ses Secrets.

A quoi Rêvent-ils? La Musique du Vent d'Oc Souffle ses Secrets.

A quoi Rêvent-ils? La Musique du Vent d'Oc Souffle ses Secrets.

A quoi Rêvent-ils? La Musique du Vent d'Oc Souffle ses Secrets.

* Lecture du Haïku Calligramme: haut, centre, bas.

A quoi Rêvent-ils?
La Musique du Vent d’Oc

Souffle ses Secrets.

* Paysage de l’Hérault. Les photos ont été prises près d’Agde, le long du Canal du Midi.

42 réflexions sur « Trois »

  1. La guerre de Trois
    ———————

    Trois jeunes bouquets d’arbustes
    Enracinés dedans un champ
    Rêvaient en écoutant le vent
    Colporteur de légendes
    Et grand conteur d’histoires
    Ils auraient bien aimé le suivre
    Traverser les mers
    Sauter par dessus les montagnes
    Connaître les forêts profondes
    Courir le vaste monde
    Mais leur destin était tracé
    L’ailleurs garderait ses secrets
    Jamais au grand jamais
    Ils ne descendraient
    Le canal de Monsieur Riquet
    Ils en éprouvaient grand tourment
    Et pour se consoler
    Invitaient les petits oiseaux
    A partager leur solitude
    L’air était doux
    Plein de senteurs exquises
    Tout invitait à faire des bêtises
    Leur jeune sève bouillonnait
    Sous leur tendre aubier
    Ils auraient bien aimé
    S’envoler suivre les nuages
    Un vieil arbre au loin
    Les regardait avec malice
    A quoi sert ce vain supplice
    Il faut accepter son destin
    S’agiter n’est que vice
    Amère est l’errance d’Ulysse
    Peut être vieille branche
    Mais comment résister
    Aux sirènes du vent
    Plutôt mille et une folies
    Que la sagesse de l’ennui
    En faut-il pour autant
    Oublier ses racines
    Le bonheur est caché dedans

  2. Les paysages que tu nous fait découvrir sont très intéressants car ils bousculent nos représentations archétypales.
    En effet l’on s’imagine le midi avec tout un cortège floristique comme les cyprès, les pins parasols, les plantes aromatiques de la garrigue, la présence minérale forte, la couleur rouge du sol, une certaine aridité. Ici point de tout cela. Les champs sont fertiles et le colza pousse comme en Champagne ou ailleurs dans le Nord. Nous sommes influencés par les images de la Provence telle que les catalogues veulent bien nous les vendre. Tu nous fait découvrir un Languedoc différent loin des clichés et de la banalité ou du kitsch reconstitué. Continuons la promenade ensemble.
    C’est un peu comme le film d’Agnes Varda « Sans toit ni loi » qui donnait une image du midi décalée avec de la pluie, du vent et du froid correspondant à la réalité du climat et du travail dans les champs quand les touristes sont partis.

    « Avec le temps, les représentations idéalisées de certains paysages deviennent inséparables de la définition qu’une culture se donne. Ces archétypes picturaux s’incrustent dans l’identité nationale à tel point que les générations se succèdent en les acceptant, eux et leur importance culturelle, sans les remettre en cause. »
    http://www.virtualmuseum.ca/Exhibitions/Landscapes/m-c-f.php3

  3. Je rêve d’être à Agde
    Je rêve d’entendre la musique
    Je rêve de connaître ses secrets

    Je pourrais rêver toute la journée mais le travail m’appelle. Je te souhaite une bonne journée pleine de rêverie et d’harmonie.

    Judith

  4. des racines et des graines

    encore une fois
    tu as planté ton arbre
    et ton rêve est fixé
    bien sûr il peut s’épanouir
    repoussant tes frontières
    des frondaisons
    jusqu’à la terre
    tenter de s’étirer
    vers le haut vers le bas
    jusqu’aux immensités
    célestes et profondes
    mais mon rêve
    est dans les graines
    qui se forment malgrè toi
    et seront libérées
    quelque soit la brise
    de leur lent vol-plané
    elles pourront se nicher
    dans mon jardin secret
    la porte qui est ouverte
    ne peut se refermer
    c’est une aire nouvelle
    pour rêver d’autres vols

  5. Bonjour ,
    Trois arbres plantés là comme trois points de suspension .
    A quoi rêvent-ils ? Comme nous quand on regarde ce paysage.On rêve, d’espace d’un monde sans nuages où il fait toujours beau.Ils rêvent de chants d’oiseaux , de fleurs des champs .Bref en um mot de Liberté.
    Quand je te disais que tes photos sont des toiles , tu en fais l’illustration ici.
    Félicitations et bonne journée.
    Eric

  6. Bouldegom , des racines et des graines ! j’aime bien ce que t as écris et toi aussi Amichel , quand à toi Ossiane ………………!
    j’ai planté ton nom au milieu des prairies ou galopent les chevaux de la beauté!
    et j’attends , bises Alain

  7. Coucher de verdure
    ************************************

    Champs de clhorophylle
    Marée d’oxygène
    Retentissement du silence

  8. >amichel :
    Tu dois te sentir à l’aise dans ces paysages puisque tu connais bien cette région. J’ai eu une pensée pour toi en les traversant. Le compagnon le vent souffle des rêves d’aventures sur le Canal du Midi. Ces arbrisseaux devront se contenter de leur sort et non s’agiter en vain. Hésitation entre folie ou ennui. Il faut savoir chercher dans ses racines où se trouve son grain de folie. Tu nous as écris une belle fable, Michel. Merci beaucoup pour ces mots qui fleurent bon la campagne. Je t’embrasse.

    >Guess Who :
    Merci.

    >Bouldegom :
    Très jolie réflexion autour de l’arbre et de ses frondaisons mais aussi des graines qu’il libère malgré lui. Celles-ci viendront se semer pour permettre d’autres envols. J’aime beaucoup les images que tu utilises pour décrire ce lâcher de graines et ce qu’il en adviendra. Tu as bien du talent Bouldegom. Je t’embrasse.

    >François :
    Je suis très honorée François que tu viennes apporter ton regard de spécialiste du paysage sur mes photos avec une si intéressante analyse. Tu démarres bien ; j’aime bien ce qui bouscule les idées reçues. Cette région que j’ai traversée est assez à l’écart des grandes zones touristiques exotiques ;-). Il s’agit plutôt de paysages simples de campagne composés de vignes, de cultures, de champs avec souvent en arrière-plan les contreforts de Pyrénées ou du Massif central. Beaucoup de simplicité, de charme et de douceur de vivre là-dedans.
    Ces archétypes sont-ils si ancrés dans les têtes que les générations futures perpétuent ces images en créant de nouveaux paysages ou veux-tu tout simplement dire qu’on a de fausses idées sur l’identité des régions ? Je ne pensais pas que le poids de ces clichés était si important. Bien à toi, SG. Bises chaleureuses.

    >Judith :
    Mis à part avec les images, je ne vois pas trop comment t’aider musicalement parlant 🙂 Il faut imaginer puis rêver ensuite. Agde est une jolie vieille ville aux petites rues étroites. Ce vent s’appelle la tramontane ou vent de mer, je crois et il est présent à certaines heures de la journée. Le phénomène est assez curieux. Est-ce-lié avec la mer ? Je ne sais. Il fait partie du paysage. Bonne journée.

    >Eric :
    J’aime beaucoup cette image des points de suspension; je n’y avais pas pensé. Ca va bien bien avec cette image de rêve. Ces arbres rêvent de liberté … mais doivent se contenter de leur espace naturel.
    Il est vrai que lorsque je prends mes photos, je pense que je suis en train de composer un tableau de peinture que j’aurai bien aimé être capable de réaliser dans la réalité 😉 Tu devines tout 😉 Merci Eric pour tes bons mots. Je t’embrasse.

    >Lyriann :
    Je ne te retiens pas 😉 Vas-y et laisse-toi emporter par ton élan. Bises.

    >Annick :
    Tu es comme un petit oiseau sur sa branche à contempler. Merci pour ton regard silencieux.

    >Alain de la communauté :
    Merci Alain, c’est très gentil et en plus j’adore les chevaux. Mais au fait, tu attends quoi, angel ?

    >Patricio :
    Bonjour après ta petite pause sans doute 😉 Contente de te revoir. L’oxygène de ton poème déferle dans mon bureau ! Le silence n’en est que plus assourdissant. Du vert et du bleu. Et le jaune tu n’en parles pas ?

    >Kaïkan :
    Pourquoi pas. Après tout, on assiste à un changement de saison. Il faut renouveler la garde-robe… Merci à toi. Je t’embrasse.

    >Caledemon :
    Bonjour et bienvenue à toi 😉 Il me semble que c’est la première fois que tu interviens. Tu parles sans doute du ruban macadam de Paris pour faire un clin d’œil au ruban jaune de colza du sud dans lesquels ces trois arbres s’épanouissent librement. Il est vrai aussi que ce printemps tarde à s’implanter dans le nord. Merci pour ton poème plein d’humour. Au plaisir de te revoir.

  9. sieste à l’ombre
    lit doré dans champ de fleurs
    rêves pollinisés


    Malgré l’appel de la sieste,
    je crois qu’il faut que je travaille…

  10. rouler dans le pré au milieu des fleurs des champs dans le miracle du printemps
    l’endormi se réveille et s’étire! là-bas, les écureuils ont fait 6 petits!
    Humer , sentir, toucher, goûter,
    ici cueillir les pousses de houblon et là ramasser le poireau de vigne
    rouler dans l’arc en ciel des fleurs des champs,
    entendre bruisser les abeilles et chanter le loriot.
    A plat ventre dans l’herbe regarder de l’autre côté de la rivière d’or les trois sentinelles qui rêvent dans le vent et savourer le retour d’Ossiane!

  11. Bonjour Ossiane,
    Pour ton info, la tramontane est un vent orienté Ouest-Nord-Ouest / Sud-Est. Il souffle essentiellement sur le bas Languedoc. Donc, sur la côte Atlantique, il souffle de la mer vers la terre alors qu’au niveau du golfe du lion et du delta du Rhône (une fois passé le Languedoc) il souffle de la terre vers la mer. En fait, il est très présent sur la côte méditerranée où il peut se mêler au mistral. Les deux vents se rencontrent alors à l’embouchure du delta du Rhône. Le mistral descend le sillon rhodanien depuis le nord vers le sud jusqu’à ce qu’il rencontre la tramontane, au-dessus de la mer il prend alors une direction ouest-sud-ouest vers le golfe de gênes. (je ne suis pas sûr d’être très clair)

    Ce sont ces deux vents que n’aiment pas les bout’chou qui font du catamaran ou de l’optimiste sur les plages méditerranéennes car ils les entraînent vers le large alors que côté atlantique, la tramontane est plus clémente envers eux. Quoiqu’il en soit, dans les deux cas, ce sont des vents froids (puisqu’ils viennent du nord) et qui soufflent par rafales. En général le mistral ne souffle pas plus de quelques jours de suite. En Provence quand le mistral se lève, on dit souvent que l’on en a pour un, trois ou neuf jours de vent. Peut-être que ce ne sont que de vieilles croyances ou superstitions qui persistent, mais le hasard les respecte souvent…

  12. >Fred (de Toulouse):
    D’humeur paresseuse aujourd’hui, Fred? Il parait que de simples siestes de 10 minutes peuvent te redonner de l’énergie pour le reste de la journée. Merci pour ton joli poème.

    >brigetown:
    Je suppose que tu veux parler du champ jaune un peu ébouriffé. On devine aussi ce vent à venir à la forme de la frondaison des deux arbrisseaux. Merci pour tes mots. Mon amitié.

    >Candide:
    Hello, contente de te revoir:-)) Tu sembles en grand forme poétique! Cette petite scène bucolique est à la fois sensuelle, gourmande et parfumée. Tu reviens certainement de la campagne pour écrire de si jolies choses. Merci pour beaucoup pour ta plume sensible. On en redemande des scènes comme celles-là. Il va falloir que j’aille chercher à quoi ressemble un loriot. Bonne soirée.

    >Goumy:
    Je suis tombée sur un spécialiste du vent! Tes explications tombent à pic et je t’en remercie. Tu veux dire sans doute que ces deux vents finissent par se catapulter ce qui fait qu’ils prennent une autre direction. Je ne savais pas que la tramontane soufflait sur la côte atlantique. La merc Méditerranée est assez hachée par rapport à d’autres mers. Pas facile pour la voile. En tout cas, les habitants doivent s’habituer à vivre avec ce vent. Tu travailles dans ce domaine pour être si érudit sur le vent? Bien à toi et bonne soirée.

  13. Soit Goumy est un géographe soit c’est un navigateur, un voileux, en tout cas il veille à la véracité des infos délivrées sur ce blog. On sait désormais tout de la tramontane, rien à rajouter. Elle fait touner les éoliennes sur les collines languedociennes et couche les caravanes sur l’autoroute, elle fait le bonheur des planchistes de Port Leucate à Port Camargue.

  14. quelle beauté… et ton oeuvre l’est tout autant, ça me fait quelque chose… le canal à agde j’y vais quand je vais voir ma soeur qui a quitté l’ile de france, je la comprends !

  15. >François:
    Je suis bien entourée avec vous deux pour contrôler la véracité de mes informations;-) Je les ai vues ces éoliennes et ne les ai pas trouvées très discrètes. Je sens que je vais me faire incendier en disant cela…

    >Malisan:
    Ce qui est amusant avec les blogs, c’est qu’on touche des gens de toutes régions et de tous pays. Les visiteurs trouvent souvent une part de leur vécu dans les paysages que je propose; que ce soit en souvenirs d’enfance, de vacances ou autre chose. Merci pour ton regard sensible. Je t’embrasse.

  16. avec ou sans étoile
    avec ou sans les toits
    nous n’irons plus au bois

    avec ou sans les toits
    1, 2, 3
    pffit ! plus de toit

    avec ou sans les toits
    toujours le colza

    avec ou sans les toits
    toujours un reste de haie à trois temps

    1, 2, 3
    pas les mêmes nuages

    à quel âge pourrai-je être MOI,
    et TOI
    qui es-tu ?
    avec ou sans T

    à la tienne!

  17. Il suffirait de trois brins de colza
    Pour tresser une natte jaune d’or
    En couronne des possibles à tes rêves
    Qu’un vent de vie tout doucement soulève
    Et tu quitterais le monde incolore
    Pour le pays si doux de tes émois.

    Catherine

  18. >jolicoeur:
    Merci d’être revenu. je vois que tu aimes aussi les haïkus. Fraîcheur et pointe d’humour dans celui-ci. A bientôt.

    >Flo:
    Bonjour Flo;-) Contente d’avoir ébloui tes yeux. C’est une symphonie de vert jaune bleu, le jaune étant le résultat des deux autres couleurs. Couleurs simples mais dans lesquelles on se sent bien. Bien à toi. Je t’embrasse.

    >Nymue:
    Bonsoir. Merci pour tes mots et ta visite. En revanche, je ne crois en rien de particulier comme tu sembles le supposer. Je parle avec mon coeur tout simplement. Bonne fin de soirée.

    >regard:
    Je suppose que tu veux parler des toits roses d’un mas qu’on voit sur l’une des photos. Mêmes arbres mais deux angles de vue différents. Bonne observation. Tu changes complètement de style ce soir; l’écriture est plus libérée et tu joues avec le sens et les sonorités des mots. La grande forme! Merci beaucoup.

    >Catherine:
    Je confirme; c’est possible de faire cette tresse;-) Rêves en couronne pour rejoindre le monde des émotions en couleurs. Merci Catherine pour cette tresse de mots doux. Bonne nuit.

  19. Il se pourrait effectivement que je sois un voileux… -;) pas assez souvent à mon goût, les rives parisiennes de la Seine ne sont guère naviguables 😉 Mais il se peut aussi qu’il y ait un côté géographe, de vagues souvenirs de géographie physique et de cartographie sans doute… je suis passé à autre chose depuis.

    En ce qui concerne les éoliennes…hum…que dire?? je crois que mon point de vue rencontre le tien Ossiane -un peu comme les vents 😉 – je ne connais pas les éoliennes languedociennes mais j’ai vu celles de Noirmoutier et ça me suffit… Elles tentent le déguisement en fruit de mer ces étoiles mais hélas, c’est peu réussi! Elles tranchent l’horizon d’une bien laide façon. (J’essaie de me convaincre que c’est pour la bonne cause)

  20. >Goumy:
    Ton prof de géo avait bien fait son boulot pour qu’il t’en reste des souvenirs aussi vivaces:-)
    Les éoliennes dont j’ai parlé suivent la ligne de crête de petites montagne sur une assez longue distance et comme tu l’exprimes si bien, ça tranche vraiment l’horizon. Le Languedoc produirait 29% de l’énergie éolienne produite sur le territoire national. Merci pour ta collaboration fructueuse. Bonne nuit du côté de Paris.

  21. Bonjour, Goumy.

    J’apprécie fortement ta participation à cette tribune. Ça montre vraiment le lien profond entre les différents modes de connaissance, entre raison et poésie. Et comment les données techniques peuvent être à la base de nos émois existentiels ! Je n’adhère nullement aux notions de « flou artistique » et de l’art comme évasion de la réalité. Science et Art sont pour moi deux voies complémentaires, où la précision est de rigueur, pour approfondir le merveilleux quotidien dans lequel nous évoluons.

  22. Extra ces sortes « d’aquarelles » sur cet article et le précédent.

    Je ne savais pas qu’il était possible de faire de telles choses sur ordinateur.

    Tu vas peut-être devenir peintre numérique !!!

  23. >Ossiane :
    Deux raisons peuvent expliquer des souvenirs si vivaces :
    -soit ils ne remontent pas à si longtemps…
    -soit j’ai pratiqué plus de géographique qu’à l’accoutumé
    -soit j’ai une très bonne mémoire
    je te laisse faire ton choix. Des combinaisons sont possibles.
    Je constate par ailleurs que tu es toi aussi, bien informée sur les éoliennes, merci pour ces précisions très intéressantes.

    >Patricio :
    J’adhère entièrement à cette complémentarité Science-Arts, j’aime la rigueur, la connaissance, la précision, les mots de notre langue que nous n’utilisons pas ou plus. Mais… hum… je suis aussi terriblement irrationnel donc, de temps à autre, le roi de l’incohérence !
    Quoiqu’il en soit, merci pour ce commentaire – 😉

  24. Bonjour Ossiane,
    tes photos sont splendides !!
    La tramontane ne souffle pas seulement ds le languedoc mais tout aussi fortement dans mon Roussillon !!!

    Belle journée !!
    Bises,
    OLIVIER

  25. >Michel:
    Ca ne me déplairait pas;-)On peut fait beaucoup de choses numériquement sur le plan artistique. Cela ne veut pas dire qu’il faut laisser tomber pour autant le support papier ou toile que rien ne peut remplacer. Il restera Unique alors qu’une peinture numérique peut être multipliée à l’infini. Bien à toi Michel; je t’embrasse.

    >Goumy:
    Je vais picorer dans chacune de tes informations pour me faire une opinion;-) J’ai trouvé les infos sur les éoliennes en cherchant sur G*ogle. Bonne après-midi.

    >Olivier:
    Hé oui, tu es très bien placé pour parler de la tramontane! Tu as sans doute appris à vivre avec. Merci pour ta remarque. Je t’embrasse sans un souffle de vent.

  26. Bon sang Ossiane,

    Comme ces vacances que tu méritais tant ont été bénéfiques!!! J’ai vu et revu tes dernières publications (même si j’ai été très dscret…:)). C’est du tout bon!! Et cela m’appelle une petite réflexion: il y a des gens qui, une fois qu’ils ont une forme de reconnaissance, aussi minime soit-elle, que ce soit au niveau local ou national ou international, se mettent sur un piedestal, perdent cette humilité nécessaire pour la recherche, et pensent plus à bénéficier des instants de gloriole qu’à continuer dans cette voie passionnante, aventureuse, qui fait qu’un être, un artiste avance et se revêt d’une réelle richesse. Toi, tu ne tombes pas dans ce piège réservé aux personne d’esprit vil… Tu continues à prendre ces chemins de delestage, avec ce même sérieux et ce même désir de partage qui est tout à ton honneur, et dont nous bénéficions tous… Un peu comme un ballon d’oxigène dans un monde axé sur la facilité qui conduit à l’aliénation. Pour ça je voudrais aussi te remercier. Bises d’un ami franco-mexicain peut-être trop discret…

  27. bonjour Ossiane!
    Juste pour te dire bravo et merci pour ces pages belles et sensible! Ca fait du bien dans ce monde rapide et bruyant! Comme tu vois je peux à nouveau laisser des commentaires! Les mystères de l’informatique me dépassent! Bises et à très bientôt. yo-cox http://blogs.blogator.net/photo_passion/

  28. Et de loin, si je ferme les yeux
    Je les entend jouer la chanson du couchant
    Frémir les feuilles jeunes
    Bruisser le vent au creux de leurs écorces
    Gazouiller au fond des nids les oiseaux du printemps

  29. Bonsoir Ossiane
    Je rentre ; juste, en coup de vent, pour te dire bravo et bonsoir. J’ai des merveilles à voir, à lire, à sentir, à aimer chez toi! A demain, plus sereinement.

  30. encore trois mots

    trois mots
    s’il en fallait trois
    s’il n’y en avait que trois
    si trois suffisaient
    si j’en pensais un
    puis deux puis trois
    s’il suffisait de les penser
    si c’était mieux de les écrire
    si j’aurai préféré les dire
    si le premier était exeptionnel
    du genre pas ordinaire
    si le deuxième était tendresse
    du genre pas mièvre
    chaude profonde douce
    attentionnée féconde poétique
    si le troisième était espoir
    du genre pas triste
    si d’autres se bousculaient
    au portillon de mon esprit
    de mon coeur de mon corps
    s’il fallait encore choisir
    s’il était tortueux de penser
    s’il fallait pour les voir les écrire
    s’il était risqué de les dire
    trois mots
    s’i en fallait trois
    s’il n’y en avait que trois
    si trois suffisaient
    si j’en disais un
    puis deux puis trois
    si les penser c’est achever
    si les écrire c’est clore
    si les dire c’est finir
    trois mots
    s’il en fallait trois
    s’il n’y en avait que trois
    si j’en taisais un
    puis deux puis trois
    trois mots
    s’il en fallait trois
    s’il n’y en avait que trois
    si trois suffisaient
    si j’en cachais un
    puis deux puis trois
    trois mots
    s’il en fallait trois
    s’il n’y en avait que trois
    si trois suffisaient
    s’il m’en restait un
    puis deux puis trois
    à penser
    à écrire
    à dire

  31. >Alain du Mexique:
    Bonsoir ami franco-mexicain tout à fait comme il faut et que j’apprécie depuis pas mal de temps maintenant;-) Tout ce que tu me dis est très très gentil et je suis impressionnée que tu ressentes les choses de cette façon. Mais pourquoi voudrais-tu que je change? Je suis bien là où je suis et fonctionne très simplement mais toujours avec sincérité. Depuis le début de ce blog, je me fais plaisir et je marche au gré de mes envies et de concert avec vous tous sans céder à la facilité. Je souhaite que ça continue ainsi et tout à fait tranquillement. Bien à toi, Amigo de Mexico! Je t’embrasse bien fort.

    >yo-cox:
    Contente de te voir là. Tes problèmes informatiques concernant mon blog m’ont fait une petite frayeur. Puis-je savoir ce qui te causait tous ces problèmes ? Merci pour tes encouragements et n’hésite pas à intervenir. Bonne soirée.

    >L’oeil vagabond:
    Un poème très musical! Des images qui invitent à écouter le chant des oiseaux et du vent. On sent à travers tes mots que tu t’immerges souvent dans la nature. Merci Chris. Bises complices.

    >Pierre (2):
    Bonsoir, c’est sympa de passer me faire un signe. Cette fois, on ne se croise plus;-) Merci pour tes mots qui me touchent et ta fidélité sans faille. J’espère que ton petit voyage a été fructueux. Bises du soir.

  32. >Bouldegom:
    Tu me souffles avec ton poème sur ces trois mots à penser, à écrire et à dire! Amour unique, tendresse et espoir. Je l’ai lu à haute voix pour mieux m’imprégner du rythme de tes pensées. Du grand art de retourner ainsi ces trois mots dans tous les sens pour mieux savoir les choisir et se les approprier! Merci beaucoup pour ce beau partagge. Je t’embrasse.

  33. pour les curieux qui ont du temps
    lisez le dernier livre de Jean Pierre Changeux sur l’art et le science .
    « Raison et Plaisir »
    Se méfier des idées trop chaudes.Ca ne se voit pas tout de suite:vous en prenez ,vous ne faites pas attention.Et ça y est:vous êtes un cerveau brûlé.on continue à vivre,mais il y a des voisins qui ne supportent pas cette odeur de roussi Norge

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