90 réflexions sur « Cobalt »

  1. petits nuages coton blanc
    prennent ‘direction amour’
    dans un ciel tout bleu

    je t embrasse Ossiane, ces petits nuages me font rêvre déjà, et je les emmène dessous ma couette pour les cuver tout tendre,
    je te souhaite une délicieuse nuit…….

  2. ces petits nuages me font « rêver » déjà.. pour les « couver » tout tendre.. ce que je vais faire de suite….

  3. dans ma tête je fais des vers
    je jongle avec l’imaginaire

    les mots se bousculent
    s’agitent, points et virgules

    c’est comme un besoin effréné
    d’écrire des phrases sur du papier

    c’est comme une course contre le temps
    c’est comme lancer des paroles dans le vent

    pour fuir les contradictions
    pour changer de direction

    pour changer les habitudes
    pour prendre de l’altitude…

    pour laisser les mots partir en voyage
    le vent dénouer les échevaux des nuages

    et m’envoler dans l’encre bleue de tes nuits
    papier glacé, douce folie, ombrageuse poésie…

  4. ciel et nuages
    —————–

    Dans le ciel du matin
    Les nuages d’aurore
    Lentement s’évaporent
    Aux rayons du soleil
    Le rêveur en sommeil
    Ouvre des yeux sereins

    Dans le ciel à midi
    Le soleil s’engourdit
    Les nuages voyagent
    En robes d’organdi
    L’air n’est pas à l’orage
    Seul le vent a frémi

    Dans le ciel du soir
    De lourds nuages noirs
    Peu à peu s’amoncellent
    L’horizon s’assombrit
    Les éclairs étincellent
    L’oiseau cherche un abri

    Dans le ciel de la nuit
    Quand chantonne la pluie
    Un air mélancolique
    Sur les tuiles du toit
    On se sent bien chez soi
    Bercé par sa musique

    Dans le ciel des songes
    Des nuages en coton
    Gomment les mensonges
    Des doutes qui se lèvent
    Le dormeur écrit à tâtons
    Le poème bleu de ses rêves

    Dans le ciel de tes yeux
    Dont l’azur est jaloux
    Tant leur bleu est si doux
    Parfois passent des nuages
    Oasis ou bien mirages
    Je veux croire à leur aveu

  5. >>>>>Pardonnez ma longue éclipse 😉 Je reviens vers vous et serai plus rapide dans mes réponses ce soir. Merci à tous pour vos beaux commentaires.

    >Annick :
    Toujours là présente au rendez-vous 😉 Merci pour tes jolis poèmes. Bonne nuit.

    >fugitive :
    Tu me flattes beaucoup en faisant le parallèle avec cette belle phrase de Klee. Il n’y a rien de pire selon moi lorsque tout est défini, quadrillé, balisé. J’aime l’ouverture, la découverte et l’imprévu. Merci à toi.

    >Maurice :
    merci pour ton compliment ainsi que pour la légèreté ailée de tes mots. Bien à toi.

    >Michel (2) :
    Merci pour ton émerveillement 😉 Non l’enfer, tu as raison 😉

    >sven :
    Comme tu parles bien du bleu mystérieux 😉

    >Maria-D :
    Merci pour tes beaux poèmes bleus que tu nous fais partager ainsi que pour ta grande gentillesse à mon égard. Je t’embrasse.

    >Bruno :
    Sois patient et profite de ce répit pour faire autre chose qui te tient à cœur. Bises.

    >Pam :
    Oui Pam, ce paysage m’a beaucoup séduit aussi. Des couleurs presqu’irréelles. Je te laisse à ta contemplation.

    >Neyde :
    Nous nageons tous ensemble dans le bleu, Neyde et je suis bien contente d’être à vos côtés. Je ne t’oublie pas; j’ai eu beaucoup de choses à régler aujourd’hui. Bises réconfortantes.

    >Michel b :
    Merci Michel de te laisser immerger ainsi dans mon univers.

    >sven :
    Tes poèmes sont toujours aussi émouvants et au plus près de l’être humain et de sa place sur la terre. Merci beaucoup sven, je t’embrasse.

    >bouldegom :
    Venise 😉 ce n’est pas si loin de là. Très beau poème en hommage aux bleus et la lumière. Merci beaucoup.

    >Neyde :
    Rien de tel que ce bleu pour s’évader, rêver et aimer. Clin de nuit bleue.

  6. Les tons ocres du désert
    Labyrinthes et spirales à l’envers
    Motifs d’une couverture d’hiver
    Sur le mur, une fenêtre sur la mer

    Un tableau de Raoul Dufy
    Visible du fond de mon lit
    Invitation à l’apaisement et au voyage
    Une église, la mer à ses pieds , sa tête dans les nuages

    Pages qui tournent, cliquetis métalliques
    Agitation permanente dans les couloirs
    Pas de petits matins ni de grands soirs
    Le quotidien d’un hôpital public

    Le bruit des volets qui s’enroulent
    Des mots sans cesse déposés
    On vous dit bonjour, on prend votre pouls
    Sourires et gentillesse…vous vous apaisez

    Sculpture moderne ou arbre esseulé
    Trois branches retombantes et translucides
    Un tronc lisse, sève argentée
    Dans mes veines, coule un étrange liquide

    Le jour de sa chambre a tiré le rideau
    Briques et facades beiges mélangées
    Lumière grise sans reflet doré
    Espace immobile…pas de chat..ni d’oiseau..

    Troisième jour, c’est dimanche
    Vingt trois heures, cinq heures, sept heures
    Valse des flacons, visage qui se penche
    La douleur se dissipe, les ombres s’évanouissent, éclat de bonheur

    Repos agité, position inhabituelle
    Pas d’évasion possible, la perfusion vous le rappelle
    Glisser doucement dans un demi sommeil
    Passage de témoin entre les équipes, la nuit et le jour, c’est l’heure du réveil

    Rayons de soleil sur une tasse opaline
    Jeu de lumières avec l’immeuble qui vous fait face
    Café au lait, confiture et baguette fine
    Petit déjeuner avec..le temps qui passe

    Porto, ses azulejos, la chaleur de l’été
    Derrière ma porte un parfum d’oranger
    Profiter d’un moment de détente du personnel hospitalier
    S’inviter par effraction à savourer ces souvenirs partagés

    Des chariots qui vont et qui viennent
    Vous êtes à la « C224 »
    Vous ne connaissez pas le nom des autres stations
    Vous n’avez qu’une envie : descendre les escaliers quatre à quatre

    Envolée de rires dans ma chambre d’hopital
    Vous souriez en pensant à cette partie de cache cache
    On s’y prête avec engouement comme un vrai potache
    Trois jeunes femmes qui s’amusent..la mélancolie est en phase terminale

    La douleur est moins lancinante
    Elle voyage la nuit de corps en corps
    Pour atteindre on ne sait quel score
    Drôle de jeu..aucune file d’attente

    Passer de couloir en couloir
    Eviter les obstacles et les regards
    Clichés pris à l’horizontal
    Vous ne serez même pas dans le journal

    La montagne de l’âme..la haine de la musique
    Des livres échoués sur un lit, une plage synthétique
    Chine éternelle et cruelle qui vous berne
    Le silence est devenu le vertige moderne

    Des coups de fil qui ne font pas mal
    Ils résonnent dans votre coeur et vos sentiments s’emballent
    La famille, les amis qui prennent de vos nouvelles
    Vous ne leur disputez pas ce passé, il manquait de sel

    Une pensée émue pour tout le personnel
    Des urgences à celui qui nuit et jour vous veille
    Ce sont bien evidemment des professionnels
    Mais il vous offre en plus les couleurs de l’arc en ciel

    Attendre maintenant mon billet de sortie
    Elever mon sixième vers à votre santé
    A vous tous et toutes qui m’avez si bien soigné
    Vous garder un peu au fond de moi quand je serai parti..

    Ces quelques lignes pour le personnel hospitalier de…..pour lequel j’ai une profonde et sincère admiration. Merci Ossiane pour cette espace que tu me laisses et pour ta gentillesse.

  7. « Je ne peux pas dire qui je serai demain. Chaque jour est neuf et chaque jour je renais »
    Paul Auster

  8. Création permanente…

    Quelle main tient la plume légère qui effleure le ciel?
    Quel fouet pousse ces monstres accompagnés de tonnerre et de pluie?
    Qui remet le bleu à neuf?

    Le tableau se crée,
    mouvant, changeant, calme, tourmenté….
    avec ce que j’ai reçu, avec mes projets
    avec l’infime liberté qui me reste dans l’instant.
    Petit coup d’aile de papillon
    qui peut changer tant de choses !

  9. Dessine-moi une caravelle!
    Tu y mettras le ciel autour
    Avec quelques petits nuages
    Pour y croiser des vagues
    Et qu’elles moutonnent
    N’oublie pas le vent
    Un peu, pas trop
    Juste suffisamment
    Pour gonfler les voiles
    Et nous irons
    Jusqu’au bord de la page
    Explorer le monde.

  10. cobalthérapie

    quand les nuages sont là
    le ciel baigne dans l’encre
    s’insinuent mes mots de tristesse

    quand le vent de poésie
    souffle ses quelques vers
    le bleu de cobalt fait chanter l’horizon

    alors je peux entendre
    le cliquetis de tous tes bijoux
    le pouls qui bat à ton poignet
    la danse de tes pas dans l’espace
    le chuchotis de ton parfum d’orange
    ton rire qui joue à cache-cache

    quand les nuages sont là
    le ciel baigne dans l’encre
    se glissent tes mots de tendresse

    quand le vent de poésie
    souffle ses quelques vers
    l’univers de cobalt me fait un peu moins peur

  11. nouvelle cuisine

    ne pas hésiter à tester
    le bleu de méthylène
    dans une crème de rêve

    y déposer des îlots de neige
    comme rêves de voyage
    sur des eaux de plaisir

    plonger entre les îles
    faire quelques brasses de rêve
    s’en lécher les doigts

  12. amichel et pierre.b, c’est splendide et si fort!
    yaouh bouldegom..
    J’en ai le sifflet coupé, mais c’est bon , tellement bon de vous lire avant de me laisser écrire…

  13. une toile, des petits cotons déposés sur le bois de la table, des tubes de bleu, de blanc, et le coton se laisse imprégner de gouttes de bleu plus ou moins et de blanc plus ou moins et il humidifie la toile, dépose des tapotis de blanc de bleu, tels des baisers délicieux que la toile aimée avance un peu sa tête pour s’avancer encore vers ses douces caresses, ma main se recule regarde se rapproche et encore et encore tapote des douceurs et la toile se frissonne, s’envole dans le ciel d’aujourd’hui…

  14. un souffle léger sur des flacons en vapeurs qui vaporisent des bulles bleues blanches et un souffle plus fort si peu juste si bon qui permet d’amener ces belles bulles de couleurs odrantes dans le ciel de l’aimé’e’…

  15. bonjour Pierre,
    j’espère que tu es sorti de la « C.224 » et de la prison de ton corps ? ton esprit lui a trouvé la porte de sortie, mais n’a-t-il jamais été prisonnier tant les images sont belles de tant de lucidité et de rêverie mélangées…les mots de poésie sont des mots de passe qui passent au-travers des murs gris et partout te rejoignent… avec nos souhaits de santé retrouvée, on t’embrasse amitiés sven

  16. Que de belles choses posées ce matin.

    Caravane dans le ciel qui donne envie de partance.
    C’est très beau, le ciel inspire toujours à de grands voyages, les plus beaux.
    Ton calligramme en ciel étoilé de mots, j’aime beaucoup.
    Il me ramène à l’enfance, illustrations de livre d’images.
    C’est un ciel de rêves bleus, comme on n’en voit que dans le monde des songes.
    Ce calligramme m’a replongée dans un de mes rêve d’enfance, qui venait régulièrement me visiter la nuit et où je rêvais du « Cheval Bleu », « le cheval bleu de mon enfance », ne sachant plus si c’était rêve ou réalité, au grand désespoir de maman.

    Sven : c’est encore très beau, mais je me répète.

    Bises à vous tous.

  17. LE CHEVAL BLEU

    Dans la nuit noire
    Arrive le cheval Bleu
    Qui m’emporte au grand galop
    Sur la mer aux reflets verts

    Si noire est la nuit
    Le cheval de mon enfance
    Galope à perdre haleine
    Dans la clairière embellie

    Au large des étoiles
    Plonge le cheval
    Revient au galop
    Au cœur de mon enfance

    Au petit matin
    S’envole la nuit
    Emporte avec elle
    Tous mes rêves bleus

  18. « On donne le nom de nuages à des vapeurs aqueuses, suspendues au sein de l’atmosphère et qui troublent sa transparence ».
    J-B Lamarck 1802.
    Cité par Gilles Clément dans Nuages Bayard 2005.
    Nuages est un journal de bord tenu entre le Havre et Valparaiso sur un cargo porte conteneur.
    « Nuages aborde les relations entretenues entre le jardinier et le ciel des météores. De tous les phénomènes agissant sur la nature, la météorologie demeure le plus insaisissable, celui que l’homme, en dépit de ses tentatives, ne parvient pas à orienter à sa guise.
    Il est aussi celui qui façonne les climats, les flores, les paysages. »

  19. J’aime cette toile céleste et moi je suis une arraignée qui essaye de tisser une si belle toile au couleur bleu azur. Mais je n’y arrive pas car je ne suis qu’une arraignée. Par contre j’ai tissé ma toile et déposé des baisers d’amours au centre de ma toile beaucoup d’insectes se sont prisonniers et je vais me régaler. C’est l’heure du repas et j’ai très faim alors bonne appétit. Des bisous pour les autres insectes malins qui se sont libérés. Mais j’ai encore beaucoup de fil de soie pour tisser d’autres toile d’arraignée, il y en aura pour tous les insectes. Surtout les monches c’est mon plat prèféré. Beurk!!!!!

  20. cavaliers bleus

    le cheval de franz
    est poney de manège
    il se penche doucement
    et n’a pas l’air surpris
    il pose simplement
    deux sabots dans le vert
    deux dans le rouge du bleu
    sa crinière est une arche
    entrainant la caresse
    dans ce monde nuageux
    de collines mousseuses
    il côtoie l’âne doux
    protégé par francis
    des peintres ou des poètes
    ardents cavaliers bleus
    reste le tournis d’un vitrail
    chapelle delaunesque

  21. Le cobra en posture d’agression s’allie bien avec le cobalt. Je pense que le venin de ce serpent doit être aussi efficace qu’une bombe au cobalt. Attention ça va exploser!!!!!!!!

  22. A tous, adieu…

    C’est le bleu de tes yeux
    qui se repose dans mes yeux

    c’est un reflet du ciel
    chimérique et sensuel

    qui rend si doux l’adieu…

    c’est le reflet de toutes les nuances
    dans un coin du paysage qui danse

    c’est tes couleurs qui m’ inspirent
    ton plus beau sourire qui soupire

    c’est temps de nous dire adieu…

    un amour au fond de moi
    qui est parti du fond de toi

    la nuit que pour moi tu as peuplée
    et tu ne m’as jamais laissé tomber

    alors pourquoi nous dire adieu…

    c’est aujourd’hui dans un nouvel essor
    que mon coeur, en toi, rebat plus fort…

  23. Ossiane, je souhaitais écrire
    Combat bien des cancers

    et comme j en arrive pas à pas vouloir trancher entre cobalt qui s’est écrit seul et combat,
    j invente…. CoMbaLt bien des cancers..
    Merci de rectifier dans mes mots au dessus..
    Merci à toi et repose toi, tu écris tant et tant….et tu commentes si bien… TOUT EST REGAL à te lire. Merci..
    j espère que Le Monde ne t’as pas trop ennuyée.. et que cela rentre dans l orde.
    En commentateur, il faut encore inscrire nom mail etc.. mais c’est gérable faut juste que mon étourderie n’oublie pas d’inscrire les coordonnées..

  24. Mais puisque…

    Mais puisque tous nos rêves
    n’arrêteront jamais la nuit

    puisque je ne suis rien de plus
    qu’une ombre sur l’écran de ta vie

    autant tourner la page
    autant changer d’image…

    nos regards ont croisé
    un peu plus d’humanité

    mais puisqu’on n’y peut rien
    autant dénouer tous les liens

    et ne crois pas que c’est par
    manque d’espoir que je pars

    bien au-dela des mers
    pour enfanter Ma Terre…

  25. barbe-bleue

    allez tu peux le dire
    lequel as-tu choisi
    celui qui ribambelle
    celui qui vaguelette
    celui qui monte-en-neige
    celui qui dé-moutonne
    celui qui acrostiche
    celui qui en-peluche
    celui qui cache-cache
    celui qui bousculade
    celui qui dérobade
    celui qui dodeline
    celui qui patapoufe
    celui qui coqueluche
    dans sa barbe bleue
    allez je peux le dire
    j’ai choisi celui qui
    me laisse m’enfuir

  26. Dans la nuit magique
    où tout se dilue
    un rideau cobalt
    imprimé de chimères
    et de rêveries
    étoiles filantes
    de mots farandoles
    clarté féerique
    et poussière d’étoiles
    dans un lit douillé
    pour te dire « je t’aime »
    en cette nuit magique

  27. Rêve

    Dentelles de givre
    Visages embués
    Perles de pluie
    Rivages mouillés

    Calque de Rêve

    Ritournelles cristallines de la genèse
    Farandoles de mots édulcorés
    Cheval bleu de mon enfance
    Danses elfiques dans les feuillages

    Duplicata de Rêve

    Pluie de lumière
    Tranche de vie
    Graine de soleil
    Pays cobalt

    Décalque de Rêve

  28. Viens, viens te promener avec moi, mon frère
    viens jusqu’à la plage, jusqu’au soleil couchant
    nous referons le monde, comme autrefois
    et j’écouterai ton silence, mon frère
    celui que j’aime tant, vrai, qui me protège
    pourquoi parler des hommes, de leur bêtise
    du bien et du mal qu’ils nous ont faits, mon frère
    du temps qui passe , toujours, inexorable
    et nous laisse seuls, les yeux dans les nuages
    un cri de mouette , strident, mon frère
    égayera nos pas, nous rirons, ensemble
    dans la fraîcheur du vent, le roulement des vagues
    nous embraserons nos coeurs, pardon mon frère

  29. N’oublie pas
    N’oublie pas de quoi tu es fait
    N’oublie pas de regarder, d’ouvrir tes yeux
    N’oublie pas où tu est né, n’oublie pas que tu sais nager
    A peine as-tu existé, un océan de nuit t’entourait, l’eau était ton rivage
    L’eau était ton ancrage, l’eau était ton voyage, l’eau était de tes larmes
    N’oublie pas dans ta tête
    N’oublie pas les nuages, ils transportent la pluie et la lumière aussi
    N’oublie pas que l’amour est fait de tout cela
    De terres et de rivières, de mers et de forêts, de landes et de déserts,
    D’êtres indescriptibles, de mémoires furtives, de rêves et de songes,
    De joies et de tourments, de détresses extrêmes, de jours étincelants
    N’oublie pas qui tu es
    D’argile colorée, de glaise modelée, de roche acérée, de cristal souriant,
    Tu croises le soleil, l’écrit en arc-en-ciel
    Habitant de la ville et flaneur de campagne
    La nuit qui va venir, s’approche en crépuscule
    Et dessous les nuages où la vie est plus sombre
    Pense à ce qui est pur, à ce qui nous transporte
    Ouvre grand ton espoir comme un grand oriflamme
    Ecoute un vent frémir
    Celui qui dit au creux
    D’une oreille attentive
    Aime moi tout entier
    Je suis fleur de toujours
    Je respire ton souffle
    Je suis de ton parfum
    Notre monde est ici
    Son coeur est notre coeur
    Il égrène le temps.
    De la planète bleue
    N’oublie pas les beaux yeux

  30. On m’appelle nuage. Je suis visible mais insaisissable.
    En fait, je dissimule une autre entité…
    Chut ! Les gens ne savent pas, c’est comme une fable :
    Je suis un et autre, je suis là et je suis dissimulé !

    Je suis une matière rare et précieuse :
    La poussière de rêves, ici à peine colorée !
    Je flotte dans ce ciel, dans cette lumière chaleureuse,
    Pour trouver l’âme que cette nuit je visiterai

    Le nuage est mon réceptacle de jour, mon indispensable ami,
    Je voyage grâce à lui, je guette ceux qui m’espèrent,
    La nuit, je colore leur sommeil, je fais chanter leur vie !
    Alors, pour m’appeler à vous, marchez le nez en l’air !

    Bonne soirée et douce nuit à tous! Bises Yo-cox
    http://photo-passion.blogspot.com/

  31. Pas le temps de vous lire, vous, les autres…Je repasserai.
    J’ai choisi de prendre le temps d’écrire…cette photo est si belle!
    Merci Ossiane pour cette invitation au rêve que tu nous offre tous les jours! Je t’embrasse et t’envoie un peu de poussière de rêve pour cette nuit! Yo-cox
    http://photo-passion.blogspot.com/

  32. >>>>> Pardonnez-moi mais j’ai beaucoup de mal à dégager du temps en ce moment pour vous commenter très en profondeur. N’hésitez pas à me remplcaer car j’interviens tard. Je suis subjuguée par les poèmes que je découvre et par le retour de plein d’amis de blogs. On dirait que vous vous êtes donnés le mot et que vous vous lancez des défis poétiques mutuels. Bravo à vous tous.

    >Annick :
    Annick, ces petits nuages cotonneux sont vraiment faits pour toi. Merci pour tes morceaux de prose douillets et caressants. En revanche, je n’avais pas du tout penser que vous alliez parler du cancer. J’en étais restée simplement aux tubes de couleur. Vous me surprenez de jour en jour.
    Non Le Monde ne m’a pas trop ennuyée mais je regrette que le dépôt de commentaires soit toujours aussi délicat. Merci d’animer le blog de ta bonne humeur et de ta fantaisie comme tu le fais. Je t’embrasse.

    >james :
    Bel envol de mots ! Tu vas certainement rencontrer l’ange qui m’accompagne sur le blog depuis le premier janvier;-) Bises célestes.

    >sven :
    Magnifique poème ! Je me doutais que cette référence au papier, à l’encre et aux mots te plairait 😉 L’écriture comme une nourriture indispensable. J’aime bien tes images de paroles dans le vent et tes écheveaux de nuages. Merci sven pour ce bel hommage à la poésie. Je t’embrasse chaleureusement.

    >amichel :
    Superbe poème tout en vers Michel ! Quelle belle idée d’évoquer le ciel à tous les moments de la journée. On se sent porté par tes mots par delà les nuages. Excellente chute avec les songes et le ciel des yeux. C’est du grand art. Je t’embrasse en bleu.

    >Pierre b :
    Décidément, c’est la série des grands poèmes ! Un poème splendide et très long, Pierre ! C’est très différent de ce que tu fais d’habitude puisque tu écris des strophes en vers. Comme je le disais à Annick, je n’avais pas pensé à cette évocation possible de la maladie, de l’hôpital. C’est très émouvant et tu évoques cet univers avec beaucoup de sobriété et de sensibilité. On dirait que tu connais bien ces lieux. Un grand merci pour tous ces mots. Je t’embrasse chaleureusement.

    >bonbonze :
    😉 Merci pour ton humour ; rien ne t’arrête 😉 Bises.

    >Candide :
    Une belle philosophie de la vie dans cette citation.
    Un très joli poème Candide avec tes questionnements sur la vie, sur le monde. J’aime beaucoup ton idée de tableau mouvant. Merci d’être venue, bonne soirée.

    >Pierre (2) :
    Que de belles contributions aujourd’hui ! Une très belle poésie légère autour de l’imaginaire, de la découverte du monde. J’adore tes trois derniers vers. Bravo à toi, je t’embrasse.

    >bouldegom :
    Que de talents de poètes réunis sur cette page ! Ta couleur préférée doit être le bleu 😉 Tu te baignes dedans avec grande poésie et gourmandise aussi 😉 Merci beaucoup pour tous ces magnifiques poèmes plein d’originalité. Je t’embrasse fort.

    >brigetoun :
    Belle idée ces sculptures ! Le modelé des nuages se prête à la rêverie. Merci Brigitte.

    >Dominique :
    Bonsoir et bienvenue sur le blog 😉 Oui, on nage dans le bleu en ce moment 😉 Merci pour ton commentaire au nom de l’amour. Au plaisir de te revoir.

    >>>>>> la suite arrrrrrrrrrrrriiiiiive !!!

  33. tes mains bleuies par le clavier trop hot
    ta parole une rivière Cobalt

    tes mots moutons de nuages
    parsèment des bretelles haïkuéennes

    pour ces bulles de la Blogsphère
    Bois l’eau de la pluie from Cobalt

  34. mon dos frissonne, c’est tellement beau,
    je viens de lire les derniers textes,
    et aussi ton commentaire,
    je suis à la renverse et si haut par tout ce que je lis,
    et comme je suis heureuse de partager avec vous,
    chaque texte est tellement beau!

    «  »yaouh, alors j aime rêver
    et j aime rêver de vrai de vrai
    alors ton album je le vois immense
    mais immense d’immense
    quand en se refermant
    il a capté le monde
    tant tant d’horizons
    de sujets variés, nuancés
    de profondeur, de légéreté
    d immensité, d infini petit
    mince c’est un album
    qui en cet instant
    me vertige un peu
    tellement c’est fort » »

    MERCI Ossiane,
    et à vous tous!
    Merci Pierreb!

    J E L AIME TON ALBUM VRAI, Ossiane!

  35. >>Maria-D :
    Oui, Maria, des commentaires de très grande qualité aujourd’hui. Je suis contente que le calligramme te plaise car j’ai eu du mal à aboutir hier tant au niveau des mots que du graphisme. Ca me plait beaucoup s’il t’incite à partir en voyage au pays de ton enfance et j’aime beaucoup ton mot de caravane. Ton cheval bleu est splendide. Il est plein de fougue et d’élan au cœur de la nuit et des rêves. Quelle belle poétesse tu es aussi. Je t’embrasse.

    >François le jardinier de Marandon :
    Merci pour ton petit quart d’heure géographique qui me remplit de joie 😉 Gilles Clément est ton maître et il doit trouver bonne place sur ta table de chevet.
    J’ajouterai que c’est également un beau morceau de Django Reinhardt 😉
    http://www.cabaretjazz.com/cabaretjazz_prestations1f02.html?musique=jazz-manouche-nuages

    >boudegom :
    Un superbe ricochet bienvenu sur le cheval bleu de Maria. Quelle plume, bouldegom ! Jusqu’où vas-tu aller ?

    >sven :
    Tu as décidément le don de nous émouvoir Sven ! Quel beau poème d’amour ! A propos de cet adieu, il me semble que tu ne pas pas tarder à partir pour Tahiti, il me semble ? Tu vas beaucoup nous manquer…

    Ton tout dernier poème est plus mélancolique mais plein d’espoir. Tourner la page et dénouer les liens pour un autre voyage. Bravo une fois de plus pour tout ce que tu fais passer dans tes mots. Je t’embrasse.

    >bouldegom :
    C’est fou, on ne peut plus t’arrêter avec ce bleu 😉 Et une fois, de plus tu m’étonnes avec tes mots qui caracolent dans un galop. Merci beaucoup.

    >Maria-D :
    Waouh ! entre calque et décalque, beaux poèmes d’amour et de rêve, Maria ! Décidément, le cobalt vous inspire bigrement 😉 Merci !

    >Feu roméo :
    Magnifique, roméo ! Quelle belle promenade poétique sur la plage avec le regard tourné vers le présent. Un moment de partage intense et unique. Je t’embrasse.

    >Bernard :
    Et te voici également en grand poète 😉 A ce train là, il va falloir monter un club vu le haut niveau poétique de chacun. J’en ai le souffle coupé de lire ce bel hommage à l’homme, à la terre, à l’amour. Très très agréablement surprise de voir que ces nuages vous transportent aussi haut. Bref, c’est magnifique ! Je t’embrasse bien fort.

    >MTO :
    Te voilà avec tes habits de poétesse et de grand connaisseuse de l’environnement 😉 Un très joli haïku qui fait rêver avec ces dirigeables. Merci, je suis contente que tu puisses à nouveau t’exprimer régulièrement. Bises du soir.

    >yo-cox :
    Un délicieux poème, yo-cox ! Il va falloir que je marche le nez plus en l’air maintenant pour voyager dans tes mots 😉 Tes petits nuages sont vraiment sympas et nous font rêver. Merci pour ton enthousiasme et ta générosité. Je suis ravie de te revoir. Ne cours pas trop vite et prends soin de toi. Je t’embrasse fort.

    >lilly :
    Merci lilly rose pour ta poésie bien à toi et décalée que j’adore. Tu vois décidément beaucoup de choses dans le calligramme. Petit moutons de nuages en route vers ta demeure. Je bois l’eau de cobalt en pensant très fort à toi. Bisous bullés.

    >Annick :
    Oui Annick, une journée très riche en émotions poétiques aujourd’hui. Je sais que tu aimes mon album ; tu me le prouves tous les jours et je t’en suis très reconnaissante, douce Annick. Tu as un cœur gros comme une orange. Je t’embrasse fort.

  36. Bonsoir Ossiane et vous …

    nous allons nous séparer quelques temps, et c’est ce soir mon dernier commentaire avant de partir ,vendredi matin, pour des horizons très lointains….comme je n’aime pas trop les adieux de dernière minute, je viens vous dire au revoir maintenant.
    Je pars plonger sous la peau de l’eau, rêver sous la voûte végétale, vibrer de toutes les sensations , les couleurs , les parfums et les avecondulations de la lumière que la nature encore préservée là-bas m’offrira…je croiserai d’autres regards, je partagerai peut être leur histoire , j’ouvrirai d’autres espaces… mais j’emporte tous ces moments de poésie partagés ces derniers mois dans une tendre complicité, votre discrète présence qui, c’est sûr, flottera encore longtemps dans l’air, quand je débrancherai l’ordinateur…

  37. > Bon voyage Sven; branchant, le matin, notre ordinateur, nous penserons à toi.

    Ciel! Ma dérobade
    Le haîku
    Ses mots en balade
    Font l’école buissonière.
    Le calligramme
    En son centre
    Epicentre
    Critallise et densifie.
    Et les mots
    Tournent et volent
    Comme une bande d’oiseaux
    Lyres.
    Pourquoi le ciel est-il si vaste
    Si bleu, si pur ?
    Pour qu’un nuage y vienne
    Et le rende désir.

  38. Comme je suis triste Sven, tu vas me manquer et je serai encore triste demain….. mais je garde ceci dans un coin de mon coeur :.… « et je garde le bleu boréal comme un grand châle pour envelopper tous nos rêves et le large sourire du soleil dans la grenade éclatée pour réchauffer nos deux coeurs…  »

    Bel envol pour toi vers des lieux magiques en couleurs.
    Merci pour ce que tu as laissé ici
    une belle trace en mon coeur
    de coeur à coeur
    Maria

  39. >Sven :
    Bonsoir sven, j’avais donc bien deviné ce que tu nous préparais avec ce poème d’adieu;-) Comme à l’accoutumée, c’est avec beaucoup d’élégance, de poésie et de beauté que tu viens nous dire au revoir. Je te souhaite de faire de belles rencontres et découvertes, d’éprouver de grandes émotions visuelles devant ces splendides lagons bleus. Tu vas quitter notre bleu cobalt pour retrouver le bleu turquoise lumineux. Belle plongée en apnée. On attend ton retour avec impatience. Je t’embrasse fort.

    >Pierre (2) :
    Tu me fais de beaux cadeaux de mots et d’images avec ce poème qui part directement de mes mots et calligramme. Ce qui ressort de ton poème est plus beau que ce que j’imaginais avec l’école buissonnière, ces oiseaux lyres, ce désir. Quel poète tu fais !
    Ca fait un petit bout de temps que je ne suis pas passé chez toi, ça sature de partout de mon côté. J’ai juste le temps de voir ce que tu fais. Bises et un grand merci à toi. Bonne nuit.

    >bouldegom :
    Douillette couette ! Très joli haïku pour passer une bonne nuit. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Toujours le bleu, Annick 😉 Je te laisse à tes songes bleus. Bonne nuit.

  40. Sven,
    C’est comme ça la tête d’un poète – faire de vers est un besoin effrené.
    Tu as bien vue,
    Pierre B. fait des vers même à C.224.
    Tu vas nous manquer,Sven, toi et tes beaux poèmes!

  41. Maria-D,
    ton Cheval Bleu a éveillé Mon Petit Matelot qui réposait il y a longtemps
    dans le coffret du temps.

    Mon petit matelot

    Où vas-tu m’emmener
    Mon petit matelot?

    Tout en blanc vêtu
    Un sourire si beau
    Tes yeux si bleus
    Tes cheveux si dorés
    Sortant de ton chapeau.

    Où vas-tu m’emmener
    Mon petit matelot?

    Où as tu laissé
    Ton bateau?
    D’où tu es venu
    Pour habiter
    Mes rêves d’enfant?

    Donne moi
    un petit peu
    D’eau salé
    Donne-moi
    le cordage
    Jettez l’ancre
    chez moi
    Maman ne me croit pas …
    Matelot de mon enfance.

    Pourquoi,
    Aujourd’hui
    Tu ne viens plus?
    Je sais qu’au
    bleu de la nuit
    Il y a un bateau
    parmi les étoiles,
    Allons naviguer là haut!

    Tu as grandi ?
    Moi aussi.
    Nous avons grandi
    Les deux,
    Mon petit matelot
    Aux yeux
    Si bleus
    Aux cheveux
    Si dorés

  42. Suis toute étourdie après la lecture de tous ces si beaux poêmes et textes !
    Tu es une fée Ossiane, de générer tout cet univers charmant, à partir d’un si beau ciel bleu quand même !!! Bravo à tous.

    Ossiane, me permets-tu un message perso ?
    Pour MTO : j’ai une adresse qui ne fonctionne plus. Pourrais-tu me ré-écrire, que je te renvoie mon message ? Amitiés.

  43. A Neyde….
    « C224 » était le numéro de ma chambre d’hôpital au cours de ces derniers jours..Et c’est pour le personnel ( infirmiéres, aide soignantes …) que j’ai déposé ces mots…pour les remercier..

  44. Merci Neyde pour se clin d’oeil à l’enfance, je suis heureuse d’avoir suscité cela.
    Ton petit matelot dormant depuis longtemps dans le coffre de vie, me touche car ce sont des souvenirs si chers.

    L’enfant retrouvé libère sa poésie
    Et évoque le rêve
    Dans le ciel et les étoiles
    Les profondeurs marines
    Le centre de la terre
    Les traversés du désert
    Les voyages aux longs cours
    Il lui faut conjurer les ombres
    La nuit et tous ses accessoires
    Cheval bleu pour les uns
    Petit matelot pour les autres
    Leurs rires sur notre silence
    Laissent mille petits impacts
    De joie et de douceur
    De mélancolie aussi
    Dans notre cœur de grand enfant

  45. Pierre b.
    Tu as bien fait de remercier – au travers des vers si beaux – le personnal de l’hôpital.
    Ils sont des anges gardiens qui veillent pour nous, qui nous soignent pendant notre souffrance.
    Je souhaite que « C224 » ne soit qu’un souvenir du passé, que ta santé se renouvelle.
    Je t’embrasse

  46. cliquable

    bleu

    je suis allée
    dans les montagnes
    a la recherche
    de mes rêves
    et de mon âme
    j’ai trouvé la passerelle
    qui s’élance
    et se balance
    entre les nuages

    je suis allée dans le sable
    des dunes
    et des plages
    lisant les doux messages
    écrits
    par le vent
    a la plume
    des gracieuses herbes

    je suis allée sous l’eau
    et ô merveilles
    le regard
    des doux poissons
    aux belles écailles
    m’emportaient
    vers des abysses
    imaginées

    je suis allée dans le ciel
    à la rencontre
    de ces cavaliers
    qui courrent
    de nuage en nuages
    bleus ou grisaille
    du réveil des étoiles
    à l’aube
    des chants d’oiseaux

    j’ai trouvé un monde
    au 1000 merveilles
    j’ai refermé cette
    petite sphère
    toute bleue
    que je porte
    tel un bijoux sacré
    accrochée
    à mon cou
    et posée
    sur ma peau
    parfumée
    aux effluves
    dun paradis
    perdu!

  47. Ossiane,

    On dirait que tu as déviné…
    Le ciel: c’est mon horizon préféré!
    Il ya déjà quelques années…
    Quand j’ai ouvert les yeux
    Je me suis dit qu’il était beau le paradis!
    Mais j’ai découvert que c’était le ciel!
    Et depuis, j’ai une grande passion
    Pour cet immense espace
    Qui est le toit de nos vies!

    C’est triste les départs
    Esperons donc le retour de Sven
    Il y a de si beaux poèmes…
    Que les rêves ont une couleur: bleu-ciel!

  48. Maria-D
    Tu as vu?
    Notre ami,
    Jeandler
    a une caravelle
    pour croiser les vagues!
    Et le ciel a des nuages
    En petits moutons.
    Allons, allons
    avec lui!

    Il y a des voiles a gonfler
    Mon Petit Matelot
    peut nous aider
    Tout en blanc vêtu
    peut nous guider

    Ton Cheval Bleu,
    Haleine perdue,
    Restera tranquille
    Regardant la mer
    Aux verts reflets.

    Et nous,
    les trois,
    et plus la Caravelle,
    le Petit Matelot
    et le Cheval Bleu
    allons partir en voyage
    vers notre enfance.

    Quelqu’un veut aller avec nous?

    Bon voyage!
    Nous n’allons
    qu’au bord de la page.

    L’enfance reste en nous …

    ———————————-

    Merci à Maria-D,
    Merci à Pierre.
    J’ai bien aimé le Voyage.

  49. Viens
    Tu vois
    Ce petit nuage
    Tout là haut
    Viens
    Tu me donnes la main
    Ensemble
    Vers là haut
    Viens
    Tu ris
    Notre nuage
    Fort beau

  50. .. et elle lui prend bien doucement le doigt, le pose sur le ciel bleuté, elle repose son doigt dessus le doigt posé, et ensemble leurs doigts, ils se nagent et se nuagent, et puis elle lui prend le doigt si tendrement et emmène son doigt tout autour de ses yeux qui s’éclairent d’un bleu colbat…

  51. >Neyde :
    Le Cheval bleu et le Petit Matelot se sont bel et bien croisés 😉

    >Michel B :
    Merci Michel de percevoir la douceur de ces flocons de nuages. Bonne après-midi.

    >Annie-Claude :
    Pourtant, je ne fais rien de spécial pour susciter de tels poèmes ; je ne montre que quelques images. Je suis la première étonnée de ce déchaînement poétique sur cette note 🙂 Et c’est tant mieux car je n’étais pas très sûre de moi sur ce thème. J’aime aussi beaucoup tous ces échanges croisés entre vous qui ont tendance à s’intensifier au fil des semaines;-) Pas de problèmes pour tes messages persos. Bises chaleureuses.

    >Maria-D :
    Quel superbe échange poétique entre toi et Neyde ! Un poème en appelle un autre. C’est formidable. Bises du jour.

    >Fugitive :
    Très beau ce que tu vois dans ces nuages qui prennent soudain vie sous ta plume et nous emmènent dans une autre dimension bien mystérieuse. J’aime beaucoup ton œil du vent. Bises à toi.

    >jane :
    Hello jane, contente de te retrouver 😉 Non seulement c’est la peintre que tu es qui parle mais c’est aussi une poétesse pleine de rêves et de désirs qui s’exprime avec sensibilité sur le bleu. Je crois comprendre que c’est une couleur qui t’est chère et dans laquelle tu te sens bien. Tu nous emmènes en voyage dans les montagnes, le désert, sous l’eau et dans le ciel pour recueillir l’essence bleue de la terre qui devient un talisman précieux de vie. Un grand merci pour ce beau poème. Bises céruléennes vers toi. J’espère que tout va bien de ton côté.

    >Cristina M :
    Comme toi, j’aime promener mon regard dans les paysages célestes. J’y découvre sans aller chercher très loin des univers imaginaires très forts qui me parlent et m’apaisent. Ravie d’avoir visé dans le mille sans vraiment le vouloir 😉
    Quant à Sven, il va revenir; il est tout simplement parti pour deux semaines faire un beau voyage dans le bleu de Tahiti 😉 Il ne va pas nous quitter comme ça.
    Je t’embrasse Cristina et t’envoie quelques parcelles de mes nuages blancs.

    >Mariajosé :
    Bonjour et bienvenue Mariajosé de Barcelone 😉 Je suis très émue que tu viennes t’exprimer avec ton bon français pour me faire part de tes sentiments. Ca me fait vraiment plaisir. Si tu aimes le français et que tu veux parler pour progresser, n’hésite pas à intervenir pour partager nos émotions. On te comprendra certainement. Nous avons déjà une brésilienne fidèle qui s’appelle Neyde. Au plaisir de te revoir sur mon blog.

    >Neyde :
    Et les regards poétiques croisés continuent délicieusement avec cet appel à Pierre (2) qui ne manquera certainement pas votre invitation 😉

    >Bruno :
    Thanks a lot, dear Bruno. Comment va ta main aujourd’hui?

    >Annick :
    Ton cœur palpite fort avec ce petit nuage. Merci pour tes cotonneuses évocations qui donnent envie de faire la sieste 😉

    > Loïc Gélard :
    Bonjour Loïc, je te souhaite la bienvenue ici. Je crois voir de quel Michel il s’agit; j’en ai plusieurs en concurrence 😉 J’ai effectivement beaucoup de catégories que je tiens à amender et à développer même si la liste s’allonge. Je suis contente que tu aies trouvé ton bonheur dans tout ça car j’ai cru comprendre au travers de ton blog que tu aimes t’immerger dans la nature. Au plaisir de te revoir et de partager.

  52. > Neyde, excuse-moi,je n’avais pas saisi: il y tant de « pierres » ici qui signent! Heureusement, notre hôtesse veille à tout.

    Dans une trouée
    Bleue je m’élance dans le ciel
    Immense de tes yeux

  53. Qu’ajouter de plus à tous ces beaux poémes, merci
    pour leur lecture.
    Peu de temps aujourd’hui mais demain cela ira mieux.
    Juste un petit bonjour à toutes et à tous.
    A demain.

  54. Merci Neyde pour cette « invitation au voyage », comme dirait ce cher Baudelaire. Je suis preneuse ++++
    Partir en voyage dans la caravelle à Maitre Pierre quel bonheur ! que de belles choses il nous enseignera.
    Merci à tous, que de rencontres magnifiques sur ce blog !

  55. >Pierre (2) :
    Très beau, Pierre 😉

    >Guess Who :
    Hi Tiago 😉 Voilà une belle suggestion; je regarderai mieux ce soir le mien 😉 Je suppose que ces précieux éclats seront les étoiles qui peuplent notre vie. Bises à toi; j’espère que tu vas bien.

    >Maurice :
    Bonsoir, sympa ta petite visite de courtoisie 😉 Bises.

    >Maria-D :
    Je vois que tu ne regrettes pas ta venue ici 😉 Merci pour ce bel haîku soyeux. Bises du soir.

  56. >Kaïkan:
    Tu parles de quel Richter, Kaïkan ?

    >l’oeil vagabond:
    Belle image que cet avion de papier. Tu as toujours les mots justes pour exprimer ce qui ressort des photos. Ton voyage donne envie de s’y accrocher. Pas très présente chez toi en ce moment. Je vais tâcher de passer pendant le week-end. Bises amicales.

  57. merci Kaikan.
    domage que en cliquant sur chaque photo, il n est pas possible de les agrandir. Certaines semblent si belles, si puissantes…

  58. >Kaïkan :
    Merci pour l’info car je ne connaissais pas ce peintre. J’ai réussi à trouver quelques ciels sur le net. Ils sont très réalistes et font penser à des photos. D’autres belles peintures abstraites également. Bon week-end, kaïkan.

  59. Merci pour tes paroles.Elles faient du bien à l´esperit.Je suis contente de voir ta reponse et j´assai de voir tes « nouvelles » toujours que je peux.
    A bientot mon amie!
    Mariajose

  60. >Mariajose:
    Bonsoir mariajose de Barcelona;-) Merci d’être revenue lire ce que j’avais répondu. le plaisir est pour moi. A très bientôt, douce amie d’Espagne.

  61. J’aime beaucoup le calligraphe parce que j’aime les nuages et le ciel. Aussi le calligraphe a fait que je sente un conexion avec ce que tu a ecrit.

  62. J’aime ce photo a cause de les couleurs. La bleu foncee et la blanche sont tres belles. La premier photo est ordinaire mais la deuxieme est tres differente. C’est interessante et pas commune. J’aime aussi les mots qui sont dans les couleurs differents; ils changent pendant la photo.

  63. j’écoute Chick coréa, je regarde cette photo et….je suis bien…..merci pour ces quelques instants de quiétude……bonne journée…..Pascal

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