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Le Journal de Voyage:
Le printemps est bel et bien là… et déjà souffle un petit air de vacances dans les jardins en fleurs…
– Articulation du Voyage: LIBRE, envol de tourterelles vers l’OCRE du Colorado… les ombres en PROJECTION sur la terre safran, le LABYRINTHE des sables, les arbres désséchés du SAHARA, les pâles ramilles qui crient SOIF, les RACINES profondes en quête d’eau, l’ABIME vertigineux sous la crête, les vagues qui nous emportent vers un nouveau voyage au-delà des DUNES vers THALASSA, déesse de la mer …
A Monique de faire vibrer sa plume ce mois-ci !
Dans le ciel bleu du printemps
LIBRES et joyeuses, les hirondelles sont de retour
Les arbres offrent leur PROJECTION d’ombres
Sur les OCRES du Colorado provençal
Au détour des chemins boisés, d’un LABYRINTHE de sentiers rouges
C’est le SAHARA qui nous attend,
Etendue de sable blanc et de sables d’or…
Où les RACINES serpentent à fleur de terre…
Et s’accrochent à la colline, criant leur SOIF…
Aux DUNES indolentes offrant leurs dos nus…
Et leurs couleurs chatoyantes sous leurs crêtes blanches.
Le soleil y règne en maître et la chaleur étourdit les promeneurs
Dans l’ABIME des vagues ondulantes de sable rouge, la tête tourne
Le mirage ne se fera plus attendre
Au loin dans un rayon lumineux éblouissant
Dans un rêve d’eau et de fraîcheur
THALASSA la déesse de la mer sortira des eaux
Laissant dans ce paysage aride mais si beau
Le promeneur en proie à ses délires.
Monique
Oyez braves gens
Fil à fil je quitte avril
Pour embrasser Mai
Mai, c’est sans conditions
mais non sans admiration
que nous apprécions
Merci monique
Ton texte…à lire d’un trait comme une ligne tracée au doigt qui ondule sur le sable de bonheur,Monique.
Paysage en délires pour un printemps prometteur
Bravo
Belle histoire brûlante et passionnée sous ta plume d’or chère Monique tu tournes tes phrases en arabesques enivrantes , heureusement l’onde fraîche nous
ravigote pour aller vers le joli Mai
Merci à tous, c’est vrai Leïla et Arletteart je n’ai guère pris le temps de respirer, j’ai eu soif dans le Colorado provençal où la caravane d’Ossiane nous a conduits. Eblouïe, étourdie, ivre de tant de belles notes dans ce mois d’avril où Ossiane nous a parfois abandonné dans le désert , heureusement toujours près d’un oasis où nous pouvions nous désaltérer et nous nourrir de belles lettres.
abandonnés (merci Ossiane pour le petit « s »)
variation sur le thème de l’ocre encadré par des nuances de gris
et une belle ballade de Monique
les mois passent et c’est toujours un plaisirs d’être parmi vous
en attendant de découvrir les images de Mai
Merci Ossiane pour cette invitation à l’imaginaire sans cesse renouvelée
bonne soirée
Monique
La chaleur de tes mots nous étourdit
et nous suivons ton poème jusqu’à la fin d’un seul souffle.
Ta plume a bien vibré ce mois-ci.
Très bien, Monique!
Pour Ossiane
mon hommage du mois :
LIBRE,
Sans “la peur au ventre”,
“rêve d’infini”
Je vole pour d’aventures
Dans un monde OCRE
“de rouge colorado”
“Sur le sentier des fées”
La PROJECTION
de mon âme ,
“empreintes d’un passage”
De “mes fibres enlacées”
Se promene dans le LABYRINTHE,
“Chemins des sables”
“un océan de lumière”
du SAHARA,
Dessinant des “traces nomades”
Sous “les arbres du sable roux”.
La SOIF de vivre
Bien que “pâles ramilles”
“dans les cailloux du desert”
sécoue mes RACINES
“rampantes et pénétrantes”
“jusqu’au fond de moi”
Je sors de l’ABIME,
Comme “un visage”
“sur la ligne de crète”
Je parcours les DUNES
“sur le ventre des vagues”
Je “voyage dans la lune”.
à “l’ombre de moi même”.
Mon âme,
etourdie mais en paix,
Comme THALASSA,
“Dans un tourbillon de sable”
“Elle se devoile”
En “poussière de lune”
LIBRE ,,,
Neyde, les mots d’Ossiane dansent sous ta plume, à peine sortis du sable des dunes ils vont et viennent et rampent comme vont les racines des arbres dans le Colorado provençal et deviennent œuvre d’art à part entière à travers nos inlassables promenades. Belle mise en valeur, merci Neyde, j’espère que tu vas très bien, je t’embrasse.
En avril sur les ailes du désir
j’ai pu me sentir libre
jusqu’à ce que je découvre
que tout ce qui vibre
en langue d’ocre
ressemble à des pics
mais c’est dans la projection
que les parois sans déjections
impriment le plus le regard
tandis que sur la piste du sens
on se perd en conjecture
face au labyrinthe qui éreinte
mais c’est dans le sahara
que la solitude prend toute sa saveur
source d’inspiration et d’espoir
où la soif des grands horizons
le dispute à de rares oasis
au point de donner envie
de plonger ses racines
au plus profond de l’ennui
contemplant son ombre
qui veille sur l’abîme
à un avenir sombre
avant que dans l’oubli
le sable n’engloutisse
et que les dunes volages
sans repére et sans âges
ne nous volent nos mirages
jusqu’à ce que le rayon dardant
donne à voir un miracle
en guise et forme d’oracle
une déesse est là
que les eaux dévoilent enfin
c’est Thalassa qui offre
ressourcement et partage
un début et une fin
un contentement serein
Toujours aussi difficile
bien à vous dans ce soleil mérité
avant que la soif héritée
ne nous méne sur le fil
>Magnifique poème, Neyde, un grand merci! La peur au ventre est partie, c’ets un grand envol en liberté et soif de vie ! Je t »embrasse!
les spirales ocres
courbent jusqu’à la terre
la tentation
d’un désir de soleil…
…
» »’Le promeneur en proie à ses délires… »’.
-_-_-_-_-Le promeneur en proie à ses désirs.-_-_-_-