Libre

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La peur au ventre, une valse hésitation, rêve d'infini

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

La peur au ventre
une valse hésitation
rêve d’infini

Du toit de l’église de Roussillon…

99 réflexions sur « Libre »

  1. oublier les illusions
    magicien de sa propre vie
    avant de disparaître

    je trouve tes haikus de toutes beautés en ce moment Ossiane
    ton calligramme me plait beaucoup

    bonne journée à chacun

  2. Libre

    Très vite, la vague se change en fleur, et la fleur
    Devient une aile, et libre l’aile court se livrer
    Au vent, elle frotte le fleuve, qui rit ! écarte
    Les herbes, un vol se perd dans la paix des eaux

    Alain
    PS : Pour répondre à ta question Ossiane, je peins avec des mots

  3. comme c’est joli, Ossiane,
    et les images d’envol de vol,
    et ton haïku,

    Se vivre libre
    De s’atteindre son soi
    En aimant de tout son saoûl
    Celui qu’on aime de tant
    De temps tellement de temps
    Comme c’est beau cet amour
    Qui désire tellement
    Aimer et rendre heureux
    A s’envoler à deux
    Dans un ciel rien que pour eux

    merci pour vos mots,
    merci pour ces très belles paroles de chansons, mariad et lou….

    BEL JOUR pour chacun, dans la folie d’aimer de se rêver son rêve sans le quitter jamais, et s’envoler un jour dans son rêve tout de vrai pour être celui qui est en tout là, au plus profond, de belle sérénité d’aimer….

  4. Si fort intimidé
    Sur la margelle
    Du puits de sa vie
    L’oiseau il frissonne
    Son aile
    Et il est très ému
    Se vibre son envol
    C’est palpitant d’aimer
    Se voler ses petites ailes
    Et cela fait peur un peu
    Alors l’oiseau se frissonne
    Devant ce ciel de pur
    Il remercie son ciel
    Et se ferment ses yeux
    Pour s’atteindre encore plus
    Devant ce cristal de vie

  5. Envole moi

    Minuit se lève en haut des tours
    Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd
    La nuit camoufle pour quelques heures
    La zone sale et les épaves et la laideur

    J’ai pas choisi de naître ici
    Entre l’ignorance et la violence et l’ennui
    J’m’en sortirai, j’me le promets
    Et s’il le faut, j’emploierai des moyens légaux

    Refrain
    Envole-moi envole-moi envole-moi envole-moi
    Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
    Envole-moi envole-moi envole-moi
    Remplis ma tête d’autres horizons, d’autres mots
    Envole-moi

    Pas de question ni rebellion
    Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés
    L’hiver est glace, l’été est feu
    Ici, y a jamais de saison pour être mieux

    J’ai pas choisi de vivre ici
    Entre la soumission, la peur ou l’abandon
    J’m’en sortirai, je te le jure
    A coup de livres, je franchirai tous ces murs

    Refrain
    Envole-moi envole-moi envole-moi envole-moi
    Loin de cette fatalité qui colle à ma peau
    Envole-moi envole-moi envole-moi
    Remplis ma tête d’autres horizons, d’autres mots
    Envole-moi

    Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi
    Croiser d’autres yeux qui ne se résignent pas
    Envole-moi, tire-moi de là
    Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas

    Envole-moi envole-moi envole-moi envole-moi
    Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas
    Me laisse pas là, envole-moi
    Avec ou sans toi, je n’finirai pas comme ça
    Envole-moi, envole-moi, envole-moi…
    ________

    Jean Jacques Goldman

    envole-moi
    avec tes mots-plumes
    loin je plane

  6. L’oiseau s’envole tout a loisir
    Par delà la croix de fer
    Sans croire
    Dur comme fer
    Que le travail rend libre

    L’oiseau s’envole tout a loisir
    Par delà la svastika d’enfer
    Sans voir
    Fier d’allure
    Que le travail rend libre*

    * © SS ™

  7. Icare

    Quel bonheur ce doit être de voler sans raison
    sans barreaux aux fenêtres hors de toutes prisons
    D’errer comme un poème sur les mots vagabonds
    D’écouter sur la mer les sirènes du vent
    Comme le roi Ulysse qui erra d’île en île
    voler comme une note entouré de silence
    comme la feuille morte au gré du vent fripon
    Et sentir ce frisson qu’ont les plumes dans l’air
    En découvrant la terre et le toit des maisons

    Alain

  8. Ô, un oiseau en vol au dessus de mon cœur!!!

    La liberté vous guide peuple d’Humanité
    Flots de larmes sur la main, les armes en liberté
    Vers le marbre des gisants où la balle enfumée
    Déchire les entrailles, le sang, vin des armées.

    Guerre des puissants du Monde, le destin est en route
    A la croisée du doute et des nécessités
    La liberté vous guide vers des cieux plus cléments
    Mais la douceur se paie du sang de vos enfants
    Un drapeau de couleurs aimé plus qu’un amant.

    Soumis aux cécités et aux maux sans paroles
    Le peuple est à genoux, honneur aux servitudes
    Folie des êtres humains, chenilles sans chrysalide
    Des chars foulant mon âme, chaque fois que mon frère meurt
    Du côté de la balle, du côté de la peau.

    La liberté, enfin est-ce une réalité ou chimère en déroute
    L’homme maître comme un pantin animé par un dieu?
    L’homme n’a bâtit le monde que de ses illusions
    La nature est maîtresse et vainc toutes vos actions
    De vos ruines elle enfante le sourire de l’enfant
    Assis sur l’éboulis avant le couvre-feu.

    La liberté sans ailes est sortie du néant
    L’indépendance frêle au bout de vos fusils
    La liberté est frêle l’Amour est son pays
    Et vos écrits sa loi pour limiter le pire.

    Le despote multiplie son âme dans ses soldats
    Mais le jeu sans l’enfant et le plomb dans la tête
    Des fusillés au mur.

    Je suis l’oiseau en vol, libéré de vos jougs
    Mais j’ai payé tribut, j’ai saigné à genoux
    Je me suis retiré comme un poète fou
    Mystérieuse et muette l’écriture de mon arme.

    Aux armes citoyens, la liberté rend saoûl
    Le dictateur chargé de gérer l’opprimé
    Je marche encore debout au milieu de vos ruines
    Au milieu de vos bruits, le silence des usines
    Animées jours et nuits pour fabriquer l’obus
    Qu’enfantera l’oiseau au dessus de l’Asie,
    De l’Europe ou de l’eau.

    Combien d’oiseaux couchés au fond de l’océan
    Avec dans la carlingue un souvenir de fer
    Non tout n’est pas permis, dans la bouche de vos armes
    Le bien combat le mal et le mal assassine.

    Tu me dis liberté, je pense comme je l’entends
    Tu me dis liberté mais au seuil de la tienne
    J’arrête de m’envoler
    Tu me dis liberté, sur ton sol vais et viens mais mon frère à Calais
    Tu me dis liberté, je prie sans sinagogue, sans temple et sans mosquée
    Tu me dis liberté, je dis ce que je pense mais parfois je le paie
    Tu me dis liberté, je ne suis plus le noir?l’émmigré sur le quai?
    Liberté de la presse, ton âme s’est envolée toi l’oiseau égorgé
    Dans les ruelles d’Alger, alors je me censure
    Ce n’est pas moi qui meure en soldat à la guerre
    Je ne fais que voler entre la croix et la lune
    Heureux?Vivons cachés, le pouvoir logiciel
    Les mots sont mon fusil, mon poème citadelle
    Je chante car ma parole pourrait vous fusiller
    Et à la place des flammes du haut de la statue
    Pleure MA LIBERTÉ…leurs soldats…vos martyrs.

  9. Chorégraphie
    Calligraphié
    Sur fond de ciel
    viens-tu?
    ne viens-tu pas?
    un rêve passe
    C’est la beauté que l’on emporte
    Elle a déjà fui

  10. C’est toujour magnifique
    regarder le spetacle donne pour les oiseaux..
    L’émotion vient au coeur.

    Ossiane à la première photo
    donne le départ
    les poètes
    s’envolent suivant le rêve
    sans peur
    sans hésitation
    soif d’infini
    Les poètes de l’Oeil Ouvert
    les ailes en plenitude
    dans l’infini bleu
    magnifique spetacle.

  11. Et il s’envole
    Et il est libre
    Il becquote bel
    Son ciel de tendre
    Ses duvets se volent
    Le plein ciel
    En rien volant
    Qu’en s’envolant
    De bel courant
    Tendres pensées
    L’air est si doux
    Quand il se plane
    Et qu’il se donne
    Ses airs de rien
    Qui sont tellement
    Le goût de la vie
    De ses baisers
    La vie vraiment
    C’est pour l’aimer

  12. Oui avec les oiseaux ce qui est bien c’est l’appeau éthique avec cet à tire d’aile qui nous attire et nous subjugue et qui conjugue la grâce et la légéreté dans une esquisse jamais terminée.

    Oui la liberté ce peut être la magie du vol,son côté aérien, ce bal aéré , à errer même qui revient, ces improbables trajectoires, ces piqués illusoires, ces décrochages au fil de l’aile.

    Oui la liberté dans l’abondance c’est le spectacle de la danse coordonnée ou chacun va participer dans un impeccable mouvement et nous donner l’assurance qu’un chef orchestre même de loin cette symphonie visuelle qui enchante et représente la quintessence de cette vie aviaire.

  13. Et si l’oiseau passait du frisson au frison au dessus des polders, il aurait pris un bon bol d’air dans une migration saisonniére sans s’arrêter aux tulipes ni aux moulins puisque ses ailes battaient trop vite au moulin de mon coeur .

  14. Elle reste longtemps
    Devant sa fenêtre
    Un oiseau sautille sa branche
    Plus bas un gros merle
    Fait bouger les feuilles
    Un peu plus haut à droite
    Deux oiseaux fouinent un tronc
    Un autre s’élance de gauche à droite
    Cet autre encore pique du bec
    Vers le tout bas
    Le petit bois derrière
    Il semble statique à première vue
    Mais dans la longueur de vision
    Il donne plein de frissons
    Comme c’est bon toute cette vie
    Qui se partage en plumes en becs
    En si bels chants
    Le corps se souffle
    Comme il s’apaise
    C’est bon un bois qui le respire
    Et il inspire et il expire
    Le petit coeur de doux de celle
    Et emmène son âme en plein ciel
    C’est bon d’être là
    Tellement Là
    En tout dedans de bel dehors
    Si jolis ces instants de vie

  15. La statue d’une femme
    Offerte en symbole
    Au pays sans nom
    Ou pour sauver leurs âmes
    Fuirent les colons
    Est devenu diabole
    Désormais dans ce pays
    Qui se dit démocratie
    Se fourbisse les armes
    D’un futur de larmes
    Avec un budget de guerre
    De cinquante pour sang de la terre
    Elle ranime la flamme
    De soldats inconnus
    Car rien ne vous tue
    Un homme comme l’obligation
    de représenter sa nation
    Dans ce pays sans nom
    Au complexe militaro-industriel
    On crée le contexte de nouveaux Vietnam
    Que les colombes du ciel
    Eclairent le monde de ce drame
    Lui fientent sur sa couronne
    Qu’une rose a ses pieds
    A la taille en coursonne
    Y pousse ainsi graissée
    Recouvre sa tète d’épines
    De roses son visage
    De pétales sa poitrine
    Et que le vent du large
    Diffuse les senteurs
    De la paix dans tous les cœurs

  16. Ossiane, Très beau ton envol de pigeons, et de mots en poésie, de bien jolis effets artistiques que j’adore, il y a matière à rêver. Je t’embrasse

  17. Bonsoir tout les couche-tard !

    Et oui, pour une fois, suis encore là… et c’est à demi réveillée, à demi endormie que je vous soumets ci-après, ma copie du mercredi !
    M’en voudrez pas si quelques maladresse, vos oreilles vous blessent ?

    Le toit de l’église
    A toujours été
    Un lieu de vertige
    Pour pigeons débutants
    En apprentissage intermittent

    Le plus difficile,
    Pour les plus timides :
    Prendre son élan,
    Faire trois petits tours
    Au-dessus des tours
    Et regagner le faîte
    Pour un nouvel essai
    De maître !

    Le plus rigolo
    Pour les pigeonneaux
    Un peu plus aguerris
    Faire un envol de patrouille
    Style « même pas la trouille »
    Avec tous les copains
    Pour voir qui serait
    Le plus malin !

    Là où ça se corse,
    C’est quand les cloches
    A l’heure de 7 heures,
    Puis à l’heure de midi,
    Sans oublier l’heure de 19 heures
    Sonnent chaque journée à tout va
    Le moment des repas !

    Envolée des volatiles
    Affolés par les tintements volubiles
    Des cloches à la volée :
    Vite, fuyons ce clocher trop bruyant
    Et d’un coup d’aile vers le ciel,
    Prenons le chemin de la liberté !

    Nous y reviendrons demain
    Pour de nouvelles aventures
    Au-dessus des toitures !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeees du soir !

  18. Calanques, mon doux rivage, j’ai erré tant de jours
    Si loin de mon pays, ta peau, voie de velours
    J’y accoste d’un regard, la parole déguisée
    « Mots, âme »…et l’anagramme a pris de « l’hématome »
    Toutes les sonorités des bleus sans ciel d’azur
    Je m’envole goéland, la mer s’orne d’un trait
    Où rougeoit le soleil couché sur l’océan.

    Mais parfois comme la mer endormie tu t’éveilles
    Le vent impétieux agitant ton écume
    Il ébranle, fait des vagues, rythmant de sa complainte
    Le tangage de mon coeur esquivant tes humeurs.

    Tes yeux sont l’océan où le ciel bleu se mire
    Ton sourire une baie dans laquelle je chavire
    Navire sans capitaine, j’aborde ton rivage
    La vague berce ma peau au chant de tes soupirs.

    http://www.youtube.com/watch?v=mA74TF1WssM

  19. croix
    pigeons
    au claquement des ailes
    tous ensemble
    forme groupe
    dans un ciel chargé
    par l’esprit

    il est des moments
    d’amour
    en longues traines
    d’heurs
    sans sortir
    de l’alcôve
    où le simple envol
    sur le pavé rafraichissant
    d’un matin las
    ouvre
    le ventre creux
    à la satisfaction
    d’un vide
    gagné
    par le frottement des peaux
    en béatitude exténuée

  20. «  » »La peur au ventre
    une valse hésitation
    rêve d’infini «  »…
    singulière partance
    envol
    infini regard
    des libertés
    fuite fugue
    écran d’air dans le tumulte
    bruissements d’ailes vers cette mer
    si caressante…
    ma tourterelle
    mon zénith…
    lune accomplissant la course des rondes de lumière
    goélette
    à la cime des vagues
    ligne fragile à l’horizon
    humble humain
    tendant la main à la charité…
    je n’y crois plus
    je n’y crois pas
    … »tes yeux sont si bleus quand il pleut sur les sommets « …

  21. Mon état d’être Humain
    Se résume en un conflit perpétuel entre
    Mon cerveau, mon cœur et mon corps

    Mon cerveau veut commander mon cœur
    Mon cœur veut commander mon corps
    Mon corps veut commander mon cerveau

    Ils ne sont jamais d’accord
    Raison, désir, plaisir
    Un cercle infernal

    J’y vais ?

    Non !
    Me dit ma tête
    Oui !
    Me dit mon cœur
    J’ai peur, j’ai envie…
    Me dit mon corps

    Je suis formatée
    Société, obligation, responsabilité
    Je suis programmée

    Pourtant ça hurle au-dedans
    Liberté, passion, déraison
    Je veux me déprogrammer

    J’y vais ?

    Des ‘non’ et des ‘oui’
    Encore et toujours
    Je chancèle

    J’y vais ?

    Tiens ? Je vole
    Ça alors ! Je plane
    Qu’importe le vainqueur
    Je suis bien

    J’en paierai le prix fort
    Sans aucun doute
    Ils ne me lâcheront pas si facilement
    Assurément
    Pour me faire rentrer dans les rangs

    Liberté ?
    Et si ce n’était qu’un rêve ?
    Je n’ai pas trouvé la réponse…

  22. Chacun peut être libre
    Il faut le vouloir très fort
    Et s’ouvrir ses verrous
    Mis par d’autres
    Ou par soi
    Et par la vie tellement
    Mais cette liberté
    Elle est en soi vraiment
    Et pour se la vivre dehors
    Faut juste s’extraire de soi
    Et se griser de vie
    Au plus près au plus grand
    Comme ça
    Sa vie d’amour
    C’est pas rien
    C’est tellement

  23. De quoi réfléchir …J’aime aussi ce lien entre la peur et la liberté …
    J’en citerai d’autres un peu plus tard.

    Trs bonne journée

    C’est de ta peur que j’ai peur.[William Shakespeare]

    Je n’ai pas d’autre ennemi à craindre que la peur.[Frédéric-Lawrence Knowles] Extrait de La peur

    Tu n’a peur de rien, tu n’as peur de personne. Sauf de toi-même. C’est la pire de toutes les peurs.[Yves Thériault] Extrait de Tayaout, fils d’Agaguk

    La peur est ce qui gronde dans le courage ; la peur est ce qui pousse le courage au delà du but.[Alain] Extrait de Les idées et les âges

    La peur ne peut se passer de l’espoir et l’espoir de la peur.[Baruch Spinoza]

    Le véritable héroïsme n’est pas l’absence de peur mais la canalisation de la peur vers l’action.
    [Doric Germain] Extrait de Le soleil se lève au nord

    La peur est le plus grand de tous les maux dont l’humanité est affligée. Sans la peur, il n’y aurait pas de guerres…[Roger Fournier] Extrait de Moi, mon corps, mon âme, Montréal etc…

    J’ai peur du jour ou je n’aurai plus peur.[Martine Delerm] Extrait de Fragiles [

    L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation.[Michael Moore]

    L’infini fait autant de peur à notre vue qu’il plaît à notre âme.[Madame de Staël]
    Extrait de Dix années d’exil

    L’homme courageux n’est pas celui qui n’a jamais peur, mais celui qui accepte de faire silence en lui.[Henri d’Hellencourt]

  24. merci Nath, pour les citations,
    chacune pourrait amener un partage de mots….
    Je recite ces deux là, que je partage fort de fort….

    L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation.[Michael Moore]

    L’homme courageux n’est pas celui qui n’a jamais peur, mais celui qui accepte de faire silence en lui.[Henri d’Hellencourt]

    Et j’apprécie fort de fort de fort, cette toute dernière.

    L’homme courageux n’est pas celui qui n’a jamais peur, mais peut être que bien au contraire, il a fort peur, et son défi de vivre, à travers, malgré tout, l’entraîne dans des parcours pas simples, mais quand il tient très fort une valeur de vie, il trouve force en lui, brave sa peur, et avance, même si c’est hyper dur. Son étoile en devant l’attire, le happe, lui donne foi, multiplie ses forces et quand il a peur, il frissonne fort de fort, et retrouve dans la peur, la force de s’extraire encore, pour rester libre de rejoindre sa vue de lui, en belle liberté.

    La toto elle a eu peur souvent de braver le vide, de partir vers l’inconnu, mais à chaque port serré, quelle joie de VIVRE!

  25. -vous prendrez bien un dernier rêve?
    -est-ce bien raisonnable?
    -allez ca peut pas faire de mal!
    -j’en ai déjà pris quelques uns.
    -justement vous n’êtes plus à un près!
    -bon daccord mais un petit dernier.
    – °°°°°°°°°°°°°°°°°°°
    – hum c’est bon
    – j’vous l’avais dis
    – c’est vrai que c’est bien agréable
    je me sens décoler
    – allez finnissez votre rêve
    – hummmmmmmmmmmmm
    – que je me sens si léger si immortel
    – j’y vais; à bientôt
    – faites attention quand même
    – ne vous inquiétez pas; tout va bien
    – ( en apparté) je n’aurais peut être pas dû insister
    il me parait dans un état euphorique; je ne voudrais pas
    qui lui arrive quelques chose!
    – (seul plannant dans les airs) j’amais je n’aurais immaginé pareil aventure
    que c’est beau la vie vue d’ici
    – hohé (dis le corps)
    – qui me parle
    – c’est ton corps qui te parle
    – qui y a t’il
    – tu n’as pas pas d’aile
    – non
    – tu es plus lourd que l’air
    – oui
    – tu n’es pas un ange
    – je ne suis pas un monstre non plus
    – non c’est vrai mais tu ne peut pas planer
    – le cerveau confirme les information donné par le corps
    – oui mais le coeur s’en mêle
    – l’important c’est d’y croire
    – oui mais( dis le cerveau) il faut être rationnel
    le corps s’agite fait son possible mais l’homme redescend sur terre
    le coeur se ralie à la raison
    l’homme s’abat violemment sur un arbre
    fracassé; il se dit qu’il n’est pas raisonnable
    et qu’a chaque fois il cède à la tentation
    on ne le reprendra pas de sitôt à rever
    quelques temps plus tard on l’enterra!
    le coeur sans rêve se langui sans rêve
    le corps n’u plus d’utilité;
    et le cerveaux n’ayant plus personne à commander
    s’éteind doucement…

    bon rêve à tous

  26. je vous donne de la lecture aujourd’hui

    —–
    Dites-moi vos rêves et je vous dirais qui vous êtes !!!

    -bonjour;
    – Bonjour; Je voudrais savoir qui je suis !
    – installez vous; Dites-moi vos rêves et je vous dirais qui vous êtes!
    – j’espère que vous pourrez m’aider
    – bien sûr bien sûr ; à quoi rêvez vous ?
    -je ne rêve plus.
    -tout le monde rêve!!!
    – oui cela m’est arrivé mais pendant longtemps je n’ai pas rêvé.
    – que c’est t’il passé ?
    -on me les a volés.
    – mais qui peux bien voler des rêves ?
    -je ne sais plus
    – vous l’avez bien vu ?
    – oui mais je ne m’en souviens plus.
    – Etrange !!! mais après, vous en avez eu d’autres
    – je ne me rappelle pas
    -vous n’avez pas de rêves, vous n’avez pas de souvenirs !
    Qui êtes vous ?
    -c’est à vous de me le dire
    -mais vous n’avez pas de rêves comment voulez-vous que je vous dise qui vous êtes
    bon creusons un peu ; par la suite vous avez sûrement eu des rêves ?
    -oui c’est vrai ; ça m’est arrivé !
    – à la bonne heure !
    -oui mais ça m’a fait pleurer, alors maintenant j’ai décidé de ne plus rêver.
    -il manquait plus que ça ! c’est bien triste
    – ne vous inquiétez pas, je n’ai plus de larmes
    – plus de larmes ! si justement c’est inquiétant
    -vous croyez
    -pour sûr,
    – vous riez au moins
    – je souris parfois
    -plus de plus de souvenir ; plus de rêves, , plus de larmes, plus de rire !!!
    plus de passé pas de futur pas de présent !vous ne paraissez pas mort et pourtant !
    je n’ai jamais vu de cas aussi étrange ;c’est impossible ; une vie sans rêve, sans souvenir sans larme… sans rire!
    – …..
    -que c’est il passé avec vos rêves ?
    – je suis tombé des rêves et je me suis fait mal.
    -ils étaient hauts?
    – non.
    -alors vous n’êtes pas tombé de très haut, vous n’avez pas pu vous faire bien mal!!
    – il n’y’a pas besoin qu’ils soient très hauts pour se faire mal
    Ça dépend comment on se réceptionne.
    -oui …c’est un peu vrai !
    -les miens n’était pas très élevés
    – à vous voir ça ne se perçoit pas que vous vous êtes fait mal
    -non en apparence tout est à sa place ; Parfois même, je fais rêver!
    -c’est un comble
    – comme si une ampoule c’était cassée ; à l’intérieur rien que des débris minuscules
    je ne sais même pas par ou commencer pour reconstituer ce puzzle
    – commencez par le cœur
    – le cœur vous n’y pensez pas !
    -pourquoi ?
    -c’est ce qui c’est brisé le plus, des milliers de morceaux minuscules
    – le cœur ! hum hum
    – quoi hum hum ?
    – c’est à dire que…
    -dites…
    – voilà c’est délicat
    – vous savez, il n’y à plus rien à casser
    – c’est vous qui l’aurez voulu
    -que diantre !
    – bon je sais maintenant qui vous êtes
    -alors dites ne me faite plus attendre
    -c’est difficile
    – je suis prêt à tout entendre
    -Vous êtes…
    – alors depuis le temps que je cherche à savoir.
    – voilà… vous êtes
    – et bien
    – un rêveur

  27. L’imagination nous envole
    Elle empêche parfois l’agir
    Démêler le vrai du faux
    Se détourner d’illusions
    Au plus de nos valeurs, de nos limites
    Rebondir …

  28. Alors puisque c’est toi
    Puisque c’est Vous
    Je prendrai bien un rêve
    Mais pas le dernier
    Ah non jamais
    Juste l’avant dernier
    Avant les mille autres
    Et je me souris déjà
    De me rêver tout gaie
    Car un rêve en verrine
    Je veux bien
    Mais un bel
    Un fort tendre délicat
    Amoureux
    Qui donne à l’âge
    Le non âge
    Juste l’âge de rêver
    Sans jamais s’arrêter
    C’est ma vie
    A me vivre
    Et je l’aime
    Car des rêves
    Mmmmhh des rêves
    Quand je les vis de tout vrai
    C’est fort bel à serrer
    De tout près de chair douce
    Mmmmmhhh mon rêveSssssss

  29. Ah Annick et sa respiration joyeuse et tendre!
    Marc ton premier texte , j’avais cru que c’était le texte slamé de « Grand Corps Malade » c’est qu’il exprime bien l’être ce grand gaillard
    http://www.youtube.com/watch?v=KFxzv_LSufY (SoUs CoNtRoLe!!)
    et ton second écrit, on dirait un rêveur chez son psychanalyste) c’est le rêve!le serrer doudou sur le divan)) tu ne peux pas nous inventer un truc pareil ou peut être Rachel avec ses espiègleries?!

  30. Bon j’me suis un peu embrouillée les doigts, c’est que le rêve m’a troublée)), les rêves c’est à marc et le conflit coeur, corps , esprit c’est à nigra)…je m’envole de nouveau vers l’enfance…@ plus tard les poètes et poétesses.

  31. Encore à prendre et/ou laisser …

    La peur tient à l’imagination, la lâcheté au caractère.
    [Joseph Joubert] Extrait des Pensées

    On a peur seulement quand on n’est pas d’accord avec soi-même.
    [Luis Fernandez

    Ecrire, écrire le pourquoi on veut écrire, écrire son besoin d’écrire, c’est écrire sa tourmente, sa révélation, sa tension. C’est délier sa peur !
    [Louise Portal] Extrait de Jeanne Janvier

    Les gens ont toujours peur de la nouveauté. Pour faire du neuf, il faut se donner le droit à l’erreur.[Björk] Extrait de l’émission Music Planet

    Vous savez ce que ça peut provoquer, la peur ? Il y en a que ça pousse à la lâcheté, d’autres à l’héroïsme.[Louis Caron] Extrait de Le canard de bois

    Il est facile de supprimer de soi l’espoir et l’ambition. Ceci accompli, on supprime la peur qui est sûrement la raison essentielle du combat de l’homme dans sa vie de tous les jours.
    [Michel Conte] Extrait de Nu… Comme dans nuage

    On donne tout à nos enfants y compris des peurs qui ne leur appartiennent pas.
    [Lyse Desroches] Extrait de La Vie privée

    Les adultes ont peur parce qu’ils ne savent pas faire la part des choses.
    [Marc Levy] Extrait de Et si c’était vrai…

    Demain est un mystère, pour tout le monde, et ce mystère doit provoquer le rire et l’envie, pas la peur ou le refus.[Marc Levy] Extrait de Et si c’était vrai…

    Quelle audace, vouloir analyser les hommes, quand on n’ose pas s’analyser soi-même de peur de découvrir que ce qui nous manque est à jamais inaccessible.
    [Andrée Maillet] Extrait de Profil de l’original

    La peur bloque la compréhension intelligente de la vie.
    [Jiddu Krishnamurti] Extrait de La connaissance de soi

  32. Il n’y avait pas à dire, elle s’y était attachée à son équipage notre Charlie-Ossiane ! Bien plus qu’elle ne l’avait imaginé à l’époque !

    Amusée, elle évoqua, avec tendresse, certains de ces matelots :

    Tout d’abord :

    – la Toto, pionnière de l’équipage . D’une fidélité à toute épreuve, elle arborait le plus souvent des tenues quelques peu excentriques. Le capitaine sourit en se remémorant la première apparition de la Toto affublée d’une large chemise à fleurs (souvenir d’un concert de Janis Joplin), d’un châpeau multicolore et de son indétournable pendentif champignon !

    Ah ça ! des Totos comme ça il n’y en avait pas à tous les coins de rue.

    – La Lou ensuite, qui avait rejoint l’équipe il y a un an de cela. Courageuse, elle frottait le pont plus que de raison. Oh bien sûr elle n’avait plus qu’une dent mais elle était fière de montrer que cette dernière était encore ferme et solide.

    -Monique , fidèle moussaillon également, était un appui hors paire pour le capitaine. D’ailleurs celle-ci avait tenu à lui prouver sa reconnaissance en l’anoblissant de puis peu et en la nommant Monique avec un grand M.

    -Christineeeeeeee , notre casse-cou de service. Munie d’un talkie walkie, d’un masque et de son fidèle destrier elle était toujours prête à affronter de nouveaux périples.

    -Leïla et Nath codifiaient les informations à Charlie-Ossiane . Leurs personnalités avaient été prépondérantes dans le succès de certaines missions.

    -Thierry, surnommé affectueusement « Professeur » par ces camarades, était un puits de connaissances pour l’équipage.

    -Les deux Bourrache étaient deux maillons indispensables à la joyeuse troupe. Toujours de bon conseil elles avaient déjà été utiles pour protéger la Toto.

    -Marc était le plus sérieux du groupe. Les autres matelots s’étaient maintes fois essayé au jeu de : Je te tiens, tu me tiens par la barbichette… »
    mais tous avaient du s’avouer vaincu jusqu’à présent. Jamais il ne rendait les armes.

    Ah ça oui ! elle les aimait ces moussaillons, indisciplinés, braillards, soupe au lait, fatigants parfois mais si attachants !

    Toute à ses pensées Charlie-Ossiane oublia l’heure du signal………..

  33. J’ai oublié de rendre son bisou au moussaillon Lou. (clin d’oeil et sourire comme disent les deux Bourrache

  34. je me piouffe, rachel, la toto elle tousse, son mal de tête est passé, elle a un peu les joues rouges et les mains froides, mais cela va,
    et le petit matelot sort de chez le docteur, il a une angine….
    je me piaffe, rachel, merci, je serais jamais bien fort longtemps sérieuse, car je le suis tellement…sourire…
    je te relis, ce soir, nath, sur la peur, et déjà….

    La toto de moi
    Elle eu peur ses parechocs
    Si fort
    En décembre
    En se perdant un point
    Puis en voyant se flasher
    Deux autres totos
    Car la toto de moi
    Elle me rend LIBRE
    De tant de temps liée
    Alors
    Ma toto c’est un bout de vie
    Un joyau
    Une sacrée toto
    Que je m’éclate de vie

    bises clins d oeil sourires et bougies et brumisateurs de bonnes odeurs..mmhhhh…

  35. Allo, Rachel !
    Te reçois 5/5

    Etais partie en exploration
    Fouiller dans mes rêves,
    Noirs et Blancs, ou couleurs,
    Toujours au bout des lèvres
    Mais les souvenirs sont volatiles
    Se forment et se déforment
    Comme fumée évaporée…

    Alors, suis toujours prête à partir,
    Et comme disait quelqu’un
    Que je connaissais bien :

    « En ture pour de nouvelles aven-routes ! »

    C’est ça aussi, la liberté !

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de la casse-cou de serviceeeeeeeeee !

  36. Il n’y a je pense, aucune honte à avoir peur, et bien des raisons d’avoir peur bien souvent.
    ___

    J’ai peur, oui j’ai peur
    Peur de la terre qui craque
    Peur des monstres de la mer
    Peur de la pluie qui claque
    Peur de l’orage qui tue

    ___

    J’ai peur des hommes
    De leur force, de leur faiblesse
    ____

    Aveugles ou innocents dans cette Comédie Humaine
    Jetons les rôles, quittons les costumes
    Levons les masques, levons le rideau
    C’est une bien triste parodie
    Où le mot LIBERTE a perdu des plumes
    Peut-être bien ses ailes.
    __

  37. Un coucou à Annick !

    Dis, c’est quand que tu nous présentes ta Toto ?

    Une jolie photo !
    De ta Toto
    En liberté…
    Quand tu la laches… au pré ???

    Biseeeeeeeeeeeeeeees

  38. Rachel c’est le printemps qui te donne des ailes?
    Quant aux bourraches, j’ai dû louper un épisode du voyage sur ce navire..euh..y’a deux pseudo bourrache pour que vous parliez des bourraches, je’m perds en conjectures))

  39. .
    Toujours débordée, je vous fais un petit coucou global et vous remercie beaucoup 😉

    Une note très riche et très variée !

    Merci pour vos petits mots gentils, je sens que ce thème sur la liberté, la peur et ces images d’envol vous ont énivrés 😉 … et moi avec 😉 Plein de choses à faire passer à travers les mots et gros travail d’écriture de votre part.

    Beaucoup de haïkus ont jailli de vos plumes ailées 😉 De très beaux poèmes aussi (super le dernier rêve, marc tu exploses ;-), de l’humour en va-nu-pieds et sur les toits d’église (je sais que tu es fan, christine ;-), les belles citations de nath, l’acrostiche de francis, et puis des chansons aussi.

    Oh j’allais oublier aussi la chronique marine de madame rouletabille. Cette fois, j’y vois double avec les deux bourrache 😉 C’est vrai qu’il est sérieux marc 😉

    Je confirme, je vous aime beaucoup en moussaillons inventifs, espiègles et sages de temps en temps 😉 De quel signal, tu parles rachel ?

    Pas facile à photographier de façon harmonieuse ces touterelles qui s’envolaient de façon désordonnée.

    >Alain, tu peins avec les mots comme nous tous alors, je crois que c’est la bonne méthode 😉

    >neyde, c’est vrai qu’il y a un peu de vous dans ces trois photos 😉 Je suis touchée qu’il en soit ainsi, tu penses bien 😉

    >un petit coucou à fauki, au sid, à hélène 😉

    >un super coucou à aspe qui vibre dans la nue 😉

    >Bienvenue à nicolas et merci pour son gentil clin d’œil plein d’humour à mon blog 😉

    Ah oui au fait, jean a plongé dans l’aqarium de L’Oeil ici 😉
    https://blog.ossiane.photo/2008/01/07/poisson/#comments

    Et puis bien sûr un grand bang bang à tous les habitués attachants et génereux de cet espace plein de vie.

    Je me gondole en découvrant les dernières photos de rachel;-)) C’est quoi ta recette de remise en forme ?

    Merci à vous, je file dîner 😉

    Ossiane

    .

  40. Mille millions de mille sabords !
    Cinq mille milliards de dollars
    Injecté par ces lascars
    Car il ne s’agit pas d’or
    Mais de papier imprimé
    Par des banquiers privées
    Depuis que cette bande de pirates
    A volé à l’état le droit de battre
    La monnaie.
    Et l’intérêt
    De cette dette publique
    Sera payé par nos impôts
    Et grossira leurs capitaux
    Que le grand frrric
    Nous crrroque !

  41. Dis moi Rachel, avec qui ce dentiste est il de mèche, parce que ça décoiffe vraiment et c’est proprement effrayant comme vision ;)))

  42. Ma recette de remise en forme capitaine ? Une bonne cure de sommeil de novembre à février et hop ! Les batteries sont rechargées pour la belle saison. (désolée pour vous hi hi hi).
    Je crois qu ‘on appelle cela « ‘hibernation ».
    Allez ! courage ! je replongerais dans le silence à l’automne (sourire avec toutes mes dents ou presque)

  43. Un petit bonsoir à tout l’équipage et à son capitaine à bord, une lecture ce soir pleine de bonne humeur et de poésie, jolies citations, et belles réflexions, j’ai tout particulièrement aimé les mots d’Annick concernant la peur, Ce n’est pas évident de braver la peur. Merci Christine je me sens forcément en sécurité au milieu de vous tous, et heureusement car Rachel je t’assure que lorsque j’ai peur je me fais « minuscule ». Pardon Ossiane d’avoir confondu pigeons et tourterelles aveuglée que j’étais par la beauté de tes images, quant à Marc le rêveur je te souhaite de faire de beaux rêves aussi beaux que tes poèmes.

  44. Pour me faire pardonner avant d’aller dormir, Les tourterelles d’Hugues Aufray

    « Deux tourterelles se lamentaient et pleuraient
    Sous la tonnelle, leur ritournelle me disait :

    Nous étions belles près de la tour
    Mais un jour
    Une demoiselle coupa nos ailes pour toujours
    Mmmh…
    Une demoiselle coupa nos ailes pour toujours

    Bel oiseau sage, tu es en cage pour la vie
    De ton plumage c’en est fini
    Douce amie

    Les demoiselles sont bien souvent des enfants
    Coupant les ailes aux tourterelles, aux amants
    Mmmh…
    Pleurez vos ailes, je pleure ma belle
    Dans le vent »

    et « Chante les enfants » d’Yves Duteil

    « Toi qui fais les bêtes, fais-moi des ailes.
    Les poules et les chouettes en ont bien, elles,
    Et les tourterelles et les étourneaux
    Et quelques poissons dans l’eau.
    Suivre les étoiles au bout du ciel !
    De plumes ou de toile, fais-moi des ailes
    Comme aux tourterelles, comme aux goélands,
    Et comme aux moulins à vent.
    Les pieds me brûlent depuis bien longtemps,
    Et la Terre, notre Terre, notre bonne vieille Terre
    A fini de m’étonner vraiment.
    Il me faut de l’air, de l’air et du vent.

    Toi qui fais les bêtes, les hirondelles,
    Et les alouettes, fais-moi des ailes,
    Comme aux tourterelles, comme aux goélands,
    Et comme aux tapis volants.
    Suivre les nuages, les arcs-en-ciel,
    Et les oies sauvages ! Fais-moi des ailes,
    Comme aux tourterelles, comme aux goélands,
    Et comme à mon cerf-volant.
    Voir le soleil d’un peu plus près qu’avant,
    Et la Terre, notre Terre, notre bonne vieille Terre
    Avec ses mers et ses océans !
    Il me faut de l’air, de l’air et du vent.

    Toi qui fais les bêtes, fais-moi des ailes.
    Les poules et les chouettes en ont bien, elles,
    Et les tourterelles et les étourneaux
    Et quelques poissons dans l’eau.
    Toi qui fais les bêtes, fais-moi des ailes.
    Les poules et les chouettes en ont bien, elles,
    Et les tourterelles et les étourneaux
    Et quelques poissons dans l’eau. »

    Bonne nuit à tous

  45. Bonjour Ossiane,

    J’ai découvert hier ton merveilleux site et je n’en reviens toujours pas… Mais où trouves-tu toute cette inspiration? Tu as vraiment un don. Merci de partager avec nous ces photos magnifiques et ta poésie.

    Je suis aussi étonnée par le talent des gens qui écrivent sur ce blog…

    Je partage donc avec vous un petit poème de mon cru :

    Dans mes yeux l’éclat de tes yeux
    Doux frissons aux parfums d’infini
    Je prends mon envol
    Dans ce ciel captif
    Sur cette ligne brisée
    Qui jalonne chaque pli de ma peau

    Julie

  46. Hier soir j ai éteint mon ordi, puis je me suis relevée péniblement pour le rallumer et vous dire bonsoir, et je me suis endormie sous l’effet de la maladie qui couette et prend les forces, avant de mettre mon bonsoir, alors,

    je vous dis bonjour, bonjour Monique.

  47. Prends soin de toi Annick. Bisou
    Rachel, à la vue de ce dentiste même un loup prendrait ses pattes à son cou 🙂
    Allez bisou. Tu m’as fait bien rire !

  48. Soigne toi bien Annick et reviens nous en pleine forme, chase au loin ces microbes envahissants bouffeurs de liberté. Bisous et bon rétablissement.

  49. Pour sourire :

    Coup de fusil
    Par millier
    Les oiseaux s’enfuient

    Pour rêver :

    Artiste habille
    Le soleil dessine
    En encre de chine
    Des âmes qui filent

    Pascal

  50. merci à vous, monique, lou…

    Et pour la story encore de l’ancienne toto, un avis de contravention, un excès de vitesse entre vannes et nantes, le 29 mars quand elle est vendue depuis début mars,
    quel tchoc encore,
    avant de lire la dâte…
    Ohlala, cette toto d’avant qui se nomme évasion et ses cabrioles…
    la petite grise d’Aujourd’hui, est plus tranquille, et lente..quoique?! sourire….
    BEL APRES MIDI à vous, cela va un peu mieux, le sirop hier soir m’a endormie si vite, la toux et moi avec…

  51. merci nath, pour la seconde série de citations,
    je les comprends….

    par contre, pour celle ci: « On a peur seulement quand on n’est pas d’accord avec soi-même. »
    j y mettrai un bémol…
    ‘ on peut avoir peur quand on n est pas d accord avec soi même, et parfois aussi on peut avoir peur devant l’autre qui peut nous écraser bien trop, en paroles, en actes, et quand on sait que l autre peut monter plus fort en tons, en actes rudes, on se tait pour alléger l’air, rester vivant, ne pas se battre, et puis un jour, on s’extrait car on peut le faire, on a retrouvé des forces, on voit bien que le temps appuie nos pensées, on n a plus peur, on sait tellement qu on est innocent et que c’est l’autre le coupable, on part ».

  52. Partir, sans attache ni bagage
    Voler, jusqu’aux limites du temps
    Battre des ailes, sans fatigue ni limite
    Voir, cimes et vallons, rivière et sable d’or
    Survoler, merveilles et sérénité
    Accoster, mats et bastingages
    Choisir, pour une halte,statue ou clocher
    Picorer, grain de folie et chimère

    M’endormir, prés de toi, ma tête sous ton aile

  53. Souvenir d’un titre de film « vivre libre » Espagne des années 70, movida et post franquisme , banditisme et argent facile.

    Si le travail n’est pas que libérateur et émancipateur et celà sans reprendre la maxime d’Auschwitz il peut, quand on en a, procurer quelques moyens de se sentir plus libre par ailleurs, matérialement , de faire des choses pour lesquelles on est fait, des activités auxquelles on aspire et c’est bien dans l’accomplissement et pas dans le rêve que peuvent se réaliser ces instants de liberté et de communion intime avec ses apsirations.

    « Penser sa vie et vivre sa pensée », comme dit Onfray me semble aussi un beau fil directeur car tout se passe dans la tête, enfin presque, parce que le corps aussi donne de la liberté une autre approche et sans paraître réducteur, c’est bien quand les facultés viennent à manquer par attrition naturelle que le souvenir de ces libertés de mouvement et manoeuvre prend une soudaine inflexion en retour.

    Bon disons que c’est bien embrumé comme le Lauraguais qui se dégage à peine de son voile.

  54. Espagne 2009 : 3,5 millions de chomeurs.
    L’étymologie du mot travail vient de tripalium un instrument de torture.
    Soit un rapport de réalisation, d’épanouissement : les artistes, cadres, …
    Soit un rapport instrumental, pour de l’argent, ouvriers à la chaine …

    Le monétarisme, sous toutes ses formes (capitalisme, fascisme, communisme ou autre), a trois principes qui le guident et qui sont le travail, l’argent et la dette. À travers ses mécanismes de compétition pour une somme d’argent limitée, la base de toute chose est de maximiser les profits. Plus un produit ou service est rare, plus le potentiel à faire du profit est élevé. Avec le concept de profit vient le besoin de promouvoir ses biens et services comme étant meilleurs que les autres. Ceci est aussi connu sous le nom de marketing ou publicité. La publicité est, en fait, l’habitude de perpétuer et répandre la désinformation. Par conséquent, l’abondance, l’efficacité et l’information sont les ennemis du système monétaire. Dans ce système, l’abus des ressources de la Terre, la guerre, la pauvreté et tout comportement aberrant sont inévitables.
    http://revolution-monetaire.blogspot.com/2009/01/plaidoyer-pour-une-rvolution-montaire.html
    http://www.voltairenet.org/article157210.html#article157210

    Il fait gris en Bretagne, mes pensées s’envole vers le Caroux, une montagne de lumière…

  55. .
    Merci encore aux derniers visiteurs qui sont venus remplir cette page en toute liberté, beauté et même indignation, n’est-ce pas jean;-)

    Couvre-toi bien annick!

    Julie, merci pour ta venue et ton message enthousiaste.

    Bises
    .

  56. Juste un retour sur le travail et certaines de ses conséquences les plus terribles
    avec une actualité sur l’oubli de jeunes enfants en voiture, pas une condamnation des personnes, juste une interrogation sur un système déshumanisé au point de…

    000

    « Travail oui, esclavage non ! »

    Le travail est une grande valeur fondatrice dont on ne dira jamais assez les corollaires d’engagement, d’accomplissement et aussi à l’occasion de solidarité.

    Le travail est rare, les chômeurs se multiplient et pourtant il est payé parfois avec un lance- pierre faute de l’avoir mieux organisé et d’avoir formé les personnels en leur donnant des outils pour devenir plus efficients mais aussi pour évoluer, ce qui est logique dans une perspective de progrès continu.

    Pourtant on constate que le machinisme a dopé le productivisme et la croissance mais que cela ne s’est pas forcément fait à l’avantage de l’homme de base dont la peine, le labeur et la sueur ne sont pas épargnés.

    Car certaines taches et opérations se font encore et toujours manuellement, car qualifié ou pas l’homme est encore trop souvent la plus belle et la meilleur des machines à qui on peut confier tant de responsabilités et de pression aussi.

    Les journaliers comme les petites mains étaient payés à la tâche et aux pièces (ce qui faisait dire à certains dans un renversement de perspective et pour montrer leur non aliénation « on n’est pas aux pièces »).

    Le travail est par nature inégal dans son intensité physique ou mentale, les aptitudes physiques, intellectuelles ou morales qu’il requiert, les contraintes qu’il fait peser sur les hommes et les femmes.

    Une seule certitude tous, saufs les rentiers, y sont assujettis pour gagner leur pain quotidien et un peu plus pour certains.

    Quel est donc ce travail qui envahit et obscurcit tous les esprits dans une obsession terrible, au point d’obnubiler des parents chargés d’enfant ?

    Dans l’actualité récente et fréquente il est symptomatique de penser à ces démarches automatiques qui s’enclenchent et sur ces préoccupations qui prennent le pas au point d’oublier de pauvres rejetons dans des habitacles même pas sur le thème de la course aux jetons de présence, mais sur le caractère impératif de cette activité dévorante qui pourrait au temps faire le même sort que Chronos.

    Il est affligeant de penser qu’alors que notre bien le plus précieux et surtout le symbole d’un espoir pour le monde de demain, bref notre progéniture, soit maintenant donnée en pâture à ce capital qui nous casse les reins et fourbis contre nous, fourbus, une loi d’airain.

    Mais quand en plus l’aliénation devient telle qu’en plus on oublie le plus important au bénéfice d’un outil certes alimentaire mais que le plus élémentaire n’est plus respecté, c’est vraiment un tournant et l’enfantement de maux terribles qu’il est difficile de qualifier, même pénalement.

    Pas ravisseur mais un raviseur, comment aviser les parents de se raviser et de n’en rien faire, sans penser tant et plus à ces chers petits, il faut donner une place équilibré à chacun dans une vie qui sinon ne pourra plus s’écouler calmement du tout, déjà que chacun court en quête du temps perdu, déjà que chacun, à la gagner, sa vie s’ingénie parfois à la perdre un peu plus dans ces constats terribles et stériles à la fois.

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