Dunes

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Voyage dans la lune, sur le ventre des vagues, l'ombre de moi-même

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas

Voyage dans la lune
sur le ventre des vagues
l’ombre de moi-même

Le Colorado Provençal de Rustrel…

Un petit paquet cadeau de la part de Nath avec une version complète de « ren-contre«  et un autre poème intitulé « Soif«  qu’elle a déposé sur la note « Soif« .

166 réflexions sur « Dunes »

  1. Evidemment « Dune » comment ne pas penser à Franck Herbert, un classique de Science Fiction. Bonjour à tous

  2. Avec dunette on trouve tout cela bien net
    surtout pour voir au loin sans longue vue
    avec Dunois on aurait eu l’humeur plus batailleuse
    mais on a remisé les idées querelleuses
    on n’aura pas à convoquer Méliés
    car quand l’astre séléne s’élève à l’horizon
    sans chercher à tâter du bison « tatanka »
    on croit voir un vieil indien les bras croisés
    la tunique dans les jambes et les cheveux au vent
    le regard dans le vague pour cause de peyotl
    il n’avait qu’à pas allumer son satané calumet
    et des ronds de fumée qui montent en coussinets
    cherchant à communiquer avec d’autres sommets
    pas effrayé par son ombre difforme
    en contrebas projetée

  3. Oui bonjour à toi monique
    on dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt 😉
    depuis Arakis on cherche l’épice
    ce qui donne aux reliefs
    ce côté précipice
    avec un avant goût propitiatoire
    peu de freemen en vue
    et pas de marteleurs
    les vers se cachent encore
    noyés dans le décor
    j’ai les yeux bleu pour une fois
    et mon distille en place

  4. formes veloutées
    Ossiane et son coupe-vent
    en retenue
    au bord du vide
    acuité visuelle
    et vacuité
    vont de pair
    aussi sensibles
    l’une que l’autre
    à la chair nue
    de notre terre

  5. lune vague
    vague à l’âme
    vague lune
    en ombre portée
    hors vestibule
    les bulles d’ocre
    éclaboussent
    d’or et d’argent
    mon ventre chaud
    contre le ventre froid
    de la terre
    pendant que claque
    hors temps
    le vêtement
    par vent frisquet

  6. Help ossiane
    après la lune
    je me suis ensablé
    dans la dune
    ce n’est pas enserun
    ni même Iskanderun

  7. La dune je l’aime quand elle est douce, quand un creux de dune, à l’abri du vent, pour se coconner juste bien, avec un livre, ou juste ses yeux pour regarder le ciel, la mer au loin, doucement, en douceurs.

    Qu’est ce qu elle est violente cette vidéo de dune, Christine.
    J’ai du mal à imaginer que certains aiment de tels films sanglants.

  8. Hunes…là haut dans le mât on observe avancés
    Thunes…ça nous y fait penser avec ces reflets dorés
    Prunes…arrondies et tachées on aimerait bien y goûter

    Toponyme celtisant qui se prolonge
    et sans donner dans la langueur nous fait tirer la langue
    il permet toutefois de prendre quelque hauteur
    de vue et d’autre chose
    et d’admirer dans les sillons ravinés
    le jeu des ombres patentées
    qui s’agitent et s’esquivent
    sans prendre la tangente
    mais respecter la pente

  9. Christine
    Dune en plusieurs volumes
    développe avec l’art de la plume
    une véritable saga
    son inspiration est troublante
    mais l’idée du messie
    et du peuple élu
    c’est du déjà vu
    par contre il a soufflé
    une réelle inspiration
    la guerre des étoiles
    me semble en partie
    une nouvelle adaptation
    le bien et le mal
    la force obscure
    les devins
    la conquête de l’univers
    et des havres de paix
    la bataille
    le repos du guerrier
    tout y est

  10. Annick !
    Suis d’accord avec toi… beaucoup de bagarres, de guerres, de feu…
    Il me semble que la deuxième version en plusieurs épisodes est plus « soft »… mais aussi un peu longuette… A chaque fois, je me suis endormie en cours de route !

    Thierry !
    A choisir entre Dune et la Guerre des Etoiles
    C’est le dernier que je préfère !
    Il a aussi tourné en boucle à la maison (ma fille est une vraie fan !). Avec ses amies, elles s’inventaient même des « suites » !

    Cette saga n’a pas finit de faire rêver les futures générations.

    Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Et voilà qu’Ossiane nous livre
    La première page de garde
    De sa nouvelle saga
    BD Science Fiction :

    « OSSIANE DES ETOILES ! »

    Premier épisode :

    Une ombre sur la Lune
    A la lisière des dunes brunes
    Se découpe, noire…

    L’héroïne
    Sous le ciel sombre,
    Et inquiétant de la nuit
    S’interroge, face à son destin,
    Enveloppée d’une nuée rosée,
    Elle attend…
    Elle guette…

    Quoi ?
    Qui ?
    Quand ?
    Comment ?

    Je vous laisse continuer la suite !

    Rebiseeeeeeeeeeees

  11. Le vent l’enveloppe
    attente de l’instant
    où son ombre
    marquera le point oméga
    la lumière l’aveuglant
    plongeant dans la fournaise
    départ vers l’infini.

    A ciel ouvert
    rouge est son sang
    le coeur battant

  12. Dunes

    Etrange comme les visages de femmes demeurent insaisissables
    ces beaux masques éphémères sont mouvants comme les dunes
    et comme les dunes se couvrent facilement de rides
    toujours hélas en proie à de vives impatiences
    ils capturent la lumière et s’écroulent comme le sable

    Alain

  13. Merci Nath, t’écouter comme une douce mélodie, et sentir dans ta voix l’âme des mots, tu nous gâtes, un grand merci.

  14. Et son ombre la vit
    Et s’en saisit la vie
    Dans la moindre des choses
    En amour son chaque jour
    Et sa main elle se tend
    Et accueille sa main
    Dans une course folle
    En dévalant la dune
    Et leurs rires si gais
    Et s’en manger la vie
    Dans leur fusion si belle
    En se serrant ensemble

  15. Embrasser les grands espaces
    De vallons en vallons
    De pierres en pierres
    Lancer au loin son regard
    Vers un horizon happé par les dunes
    Vouloir aller loin, très loin
    Jusqu’au bout du monde
    Dévaler les pentes
    Courir dans les vallées
    Regagner les sommets
    Redescendre et remonter
    Avancer toujours plus loin
    Toucher la terre, l’empoigner
    La sentir jusqu’à ce qu’elle pénètre
    A l’intérieur même du corps
    Fouler les herbes folles
    S’agripper aux feuillages
    Humer les fleurs, à presque les manger
    Regarder, surtout regarder
    Car tout est beau
    La couleur de la terre
    La couleur des roches
    La couleur du ciel
    S’enivrer de tous ces regards
    S’y baigner, s’y fondre
    Et puis dans le silence des dunes
    Ecouter le silence
    Et le laisser tout simplement
    Tisser un voile autour de vous.

    Ce soir un gros orage, je pense à Ossiane sur le sol de Provence où le soleil et la pluie en ce moment nous jouent des parties de cache-cache, elle va devoir jongler avec eux. Bisou Ossiane, si tu nous lis.

  16. petite correction à effectuer de vous-même en l’absence du maître . Merci

    …Et puis dans le désert des dunes brunes
    Ecouter le silence….

  17. Cou cou
    Je suis là
    Cououououou
    Cououououoù
    Répond l’écho
    Là juste Là
    Làahahahahhaah
    J’arrivej’arrrrriiiiive
    Me vois lààààahahaha

    merci pour ton texte, c’est bon d apaisant comme j’aime avant d’aller me dormir..

  18. Bonne nuit Annick bonsoirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr, lui répond l’écho ,nous allons dormir tranquilles, notre Capitaine est arrivée à bon port.

  19. Je m’assois sur la dune et contemple. Elle n’a pas la forme mouvante des dunes de sable, ses contours sont sévères, elle fait le gros dos, elle porte en elle la rudesse de la roche, la beauté des grandes étendues, elle se noient dans les vallons du Luberon… Elle est fière, elle est colorée, elle est souriante, elle est radieuse sous le soleil, elle a du tempérement.

    « Au ciel, plein d’attention
    Ici la terre raconte ;
    son souvenir la surmonte
    dans ces nobles monts.

    Parfois elle paraît attendrie
    qu’on l’écoute si bien_,
    alors elle montre sa vie
    et ne dit plus rien »

    Rainer Maria Rilke

  20. Et l’ombre se déploie
    Toute tapie en soi
    Et saisit cette vue
    D’ocre de rouge de vie
    Pour que sa sève parcourt
    L’ombre noire en lumière

  21. D’une chose à l’autre,

    d’une éminence à la suivante
    d’une évidence à la rencontre
    d’une pertinence à la recherche

    DUNES I NUDES

    étendues dénudées, sommets arasés, pentes ravinées

    Les mots se font rares comme la végétation
    bonne soirée à tout l’équipage
    et bonne virée à son capitaine

  22. J’ouvre entre deux Orages et j’enrage et je pense à toi Ossiane, ici ce soir c’est noir noir noir, c’est du ciel dont je parle. Dommage, espérons que demain le temps sera plus clément, je l’espère pour toi et pour nous aussi d’ailleurs 😉

  23. Eh bien en région parisienne profitez à cent pour cent du beau temps, je suis bien contente pour vous, au moins qu’on ne soit pas tous en train de patauger et d’essayer de passer au travers des gouttes (des très grosses gouttes d’ailleurs !) et si vous voyez un rayon de lune, saluez-le pour nous et demandez lui de revenir se montrer chez nous bien vite.
    Pour faire diversion et sans aller en voyage dans la lune, je pars pour un petite randonnée dans ma tête avec vous mots à mots , les petits doigts gambadant sur le clavier.
    ___

    Qui me parle de voyage
    Me projette dans l’aventure
    De montagnes en forêts
    De dunes en plages désertes
    De marécages en bords de mer
    De ruelles en chemins
    De fleuves en ruisseaux
    De ciels sans nuages
    De soleil au-dessus de ma tête
    Des crépuscules en aubes claires
    De hasards et découvertes
    Me donne envie de partir
    Tout près et si loin de moi
    M’oublier sur le chemin
    Au point d’abandonner mon ombre
    Aux mouvements des vagues
    Aux caprices du temps
    Aux petites bêtes dans l’herbe
    A l’eau qui frétille sur les pierres
    Ne devenir qu’une âme errante
    En proie avec la nature
    Dans tout ce qu’elle a de beau
    Juste un œil pour la saisir
    Juste un cœur pour m’en émouvoir
    Le temps de me refaire
    En communion féconde
    Echappée dans l’ailleurs
    Sans luxe et sans folies
    Juste pour le plaisir
    Etre un flâneur de mots
    Sur les chemins du monde

    ____

    Alors ? Pour ceux qui m’ont emboités le pas ? elle n’est pas belle la vie ? Nietzsche nous a-t-il pas ouvert le chemin pour ces petits voyages sur les chemins faits de rêves et de philosophie.

  24. Et la toto
    Elle prend sa respiration
    Et elle s’envole les dunes
    Une étoile filante
    Légère, souple, et aérée
    Et elle se rit plein ciel
    Elle s’éclate de rires
    Et son tuyau de gaz
    Sent bon le ciel tout bleu
    Elle pétarade ses feux
    Et se danse les nuages
    Elle est gaie envolée libérée
    Et se plane en voltige
    Tournicote comme une folle
    C’est bon d’être fou de vie
    Bien plus que mort vivant
    Elle sera jamais sérieuse
    Cette gamine cheveux au vent
    Et comme elle me plait telle
    C’est ainsi que je l’aime
    Cette éternelle enfant

  25. Bonjour Annick, ton poème est très aérien c’est joli.
    ___

    Tel un papillon
    Voltigeant dans le ciel bleu
    Danse du printemps
    ___.

  26. Coucou Monique,

    Les hirondelles se volent
    De belle liberté
    Et la toto se rêve
    Aussi ses ailes
    Et déjà pour cet après midi
    Un envol de ballades
    Dans le temps
    Et à travers le temps
    Et la toto gaie se trémousse
    Elle a mis son jean du printemps
    De son éternel printemps
    Et elle se rit dedans

  27. Coucou
    Toujours en exil !!! à la campagne  » loin des dunes  »
    « Suis l’ombre de moi-même »
    dans la verdure dure dure
    Pas , peu de connexions ?pas de lectures de vos écrits
    A bientôt » ne m’oubliez pas » dit la petite fleur bleue
    AA

  28. dans l’infini des certitudes
    des terres ocres-rouilles-verdâtres-grisées des sables
    des vents
    des océans
    les dunes
    la dune
    dame
    inclassable
    inlassable
    terre à terre
    jamais égalée
    signe ensablé du temps
    friable et docile
    à chaque fois nouvelle et semblable
    différente
    enlisée
    fondement des alignements
    perdues aux mouvantes frontières de l’invisible et du parfait
    diurnes glacées
    chaudes érotiques
    jambes
    offertes
    ventre caressant
    envoutantes
    ensorcelante
    dune femme
    femme sable
    homme des vents
    virgule
    somptueuse aux croyances
    «  » voici mes dernières dunes «  »
    http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sert_du_Thar

  29. Les dunes flamboyantes
    Reposent dans le silence,
    Un petit vent du nord
    Balaie leurs dos trapus.
    Sur une crête , une ombre,
    Un voyageur sorti de l’ombre
    Cherche en scrutant l’horizon
    Les mystères de la beauté
    Sont-ce les poètes
    Les détenteurs de ces secrets ?
    Ils transparaissent au travers des images,
    Se dévoilent, il me semble,
    Dans la transparence des mots.

  30. Bonsoir Ossiane si tu lis. Le vent s’est levé, il chassera les nuages et le soleil sera de la fête. Je pars demain à Anduze à l’ombre des grands arbres.

  31. arletteart, j’espère ton exil pas trop pesant,
    impossible de t’oublier…

    Dune de mon été
    Un gros ventre gonflée
    De deux bébés
    Je me souviens
    L’effort si lourd de long
    Ma dune
    Ma courbe en ventre de vous
    Mes amours de ma vie
    C’est fort bizare un temps qui passe
    On aimerait retenir cet intant
    Cet instant et ces autres
    Ces merveilleux moments
    A se vivre vraiment
    De bel amour dedans
    Riche d’un amour d’être
    Tout simplement

  32. Je l’aurais aimé plus tranquille
    Ce vent qui balaie la dune
    Il trouble l’air de particules
    Voile le soleil du petit matin
    Il dérange les oiseaux
    Il décoiffe les fleurs
    Il est à mon goût
    Un peu trop présent
    Sa caresse sur mes joues
    N’a pas la douceur du printemps
    Que passent les nuages
    Que brille le soleil
    Les cerises l’attendent pour murir.

  33. J’ai assemblé des mots
    En sable de dune
    Grain par grain

    Ces mots cachés
    En lettres minuscules
    Au creux de mes reins

    J’en ai fait des mots géants
    En dunes de sable
    Offerts par la douceur de mes mains

    Tu ne pourras les lire
    Seule le pourra la lune
    Du haut de sa ronde monotone

    Quand tu seras Etoile
    Ou Prince ou Roi
    Ou simplement Toi

    Quand tu seras prêt
    Tu les découvriras

    A moins que
    Monsieur le prince des Vents
    Ne se charge de tout mélanger

    Il est rapide, joueur et farceur

    Quand je serai Etoile
    Ou Princesse ou Reine
    Ou simplement Moi

    Quand je serai prête
    Je te les soufflerai ces mots
    Au creux de ton âme

    A moins qu’
    Il ne soit trop tard …

  34. D epuis la Basse Terre en Guadeloupe
    U ne poussiére d’or
    N avigue jusqu’à moi
    E mportant une ombre légère

  35. Il me faut ,

    Grandir encore,
    tellement ,
    Grandir encore.

    Avant ,
    D’approcher ,
    le haut de cette dune,

    Batie par le temps,
    Batie par les vents,

    Batie par le rang,
    auquel ,
    Nous ,
    Nous ,
    Nous appartenons.

    Toi ,
    Dormante,
    Ou rugissante,
    Reposant de tout,
    sur mon épyderme.

    Moi ,
    Fort et faible,
    réinventant,
    l’ordre de mon monde,
    au creux de tes reins.

    Ondulant,
    au creux des dunes ondulantes.

    Ondulant , languissant .

    Oh , !!!

    Creux de tes reins !

  36. Il y a une faille car dune away
    ce n’est pas bonnie and cliff
    ça ne grimpe pas assez raide
    ni même chinatown
    malgré les balafrures
    mais les yeux de laura Mars
    sont passés par là
    pas à cause des barres
    mais juste avec cette rougeur
    enfin pas de network
    car il y a trop de poussière

    allégorie cinéphile de pacotille
    il va falloir sortir la faucille

    bonne soirée à tous
    au fait hier avec « danse avec les loups »
    j’ai reconnu le vieil indien qui veille au loin

  37. .

    Petit Coucou express;-)

    Un grand merci à vous tous qui continuez à écrire en beauté sur cette note;-)
    Un signe de bienvenue aux petits nouveaux que je recevrai mieux la semaine prochaine lorsque je retrouverai mon bureau;-)

    Très lourdes journées de travail, je suis sur les rotules;-)
    La photo est une activité très physique… sinon ça va bien; ça avance, c’est déjà ça;-)

    Oui Monique, le beau temps est de la partie cette fois sans orage en fin d’après-midi comme les jours précédents;-) La montagne ste-Victoire passe par toutes les couleurs, c’est superbe! Un temps d’été aujourd’hui!
    Belle balade pleine de fraîcheur à Anduze;-)

    Aspe, je n’ai pas compris ce que tu veux dire….

    Allez, je file me coucher, lever aux aurores demain!
    Grosses bises à tous et encore merci de votre attachement à cet espace.

    Ossiane

    .

  38. Ossiane que le ciel et la lumière te soient propices
    Monique annick je lis avec plaisir vos écrits
    et vos échanges ;
    arletteart bonne  » retraite  » à la campagne

    un grand bonjour vers chacun

  39. Bonjour et merci Marc,
    Le beau temps semble attirer tout le monde vers l’extérieur et les mots viendront plus tard tout gorgés de soleil, Ossiane tu réussis malgré le vent avec un temps splendide, bonne fin de séjour et bon courage côté travail mais c’est tellement mieux avec le soleil.
    J’imagine les couleurs à Sainte Victoire et alentours le matin comme le soir, je sais d’avance que tu nous en réserveras sans doute quelques clichés.

    ____

    Il y avait un air de vacances au dessus des collines
    Et dans les allées de palmiers et de bambous
    Une grande complicité dans le vert printanier
    Les feuilles en ombres sur le chemin
    Nous racontaient leurs histoires.
    Dans le jardin du dragon, les fleurs
    Le long du ruisseau d’eau claire,
    Chantaient une douce mélodie.
    Les camélias rouges bordaient le chemin
    S’offrant à la caresse envieuse des passants
    Nous étions loin des dunes de Rustrel
    Laissé le Luberon pour embrasser les Cévennes
    Et sous les mêmes hospices d’un ciel bleu
    Nous avons goûté la beauté des lieux.
    Dans le tchou-tchou du petit train des Cévennes
    La joie des enfants était telle
    Que la nature si pure en ces endroits
    Nous ouvrait ses bras et nous offrait sa splendeur.
    ____

  40. Il fait chaud
    Si fort chaud
    Juste une ombre
    Dans ce volcan
    En flamme
    Sur sol de dunes
    Le coeur se bat
    Fort de fort

    Merci Marc, c’est gentil,
    Arletteart, je n’arive toujours pas à te lire, mince…

  41. A y bien réfléchir il y a un lien certes ténu et secret entre ce vieil indien et la dune immense et rougeoyante quand j’évoquai « Danse avec les loups » car il y a le lieutenant Dunbar vecteur de l’action et qui va aller à la rencontre des peaux rouge jusqu’à changer le sienne comme il va adopter le costume et la langue sioux, et cela sans ruse et sans malice, juste parce que au calice de l’existance il a bu et trouvé ses égaux et ses frères qui le lui ont bien rendu.

    Dün Lahogaire aussi un avant goût de Dublin
    Dundee qui du lundi au dimanche produit de la marmelade
    Dunfermline sur la route du firth of forth
    Dundesigan qui vit la fin de Robert Bruce

    Même Lugdunum, capitale de la Gaule lyonnaise et qui du haut de la colline de Fourvières a vu caracoler Caracala et triompher Septime Sévère après son sac

    Beaucoup de dunes sommeillent après que les buttes aient été aplanies, les mottes rasées, les reliefs étendus

    merci ossiane pour ce vent provençal qui nous souflle des dunes à la folie

    bonne soirée à l’équipage qui se fait clairsemé comme si l’absence de son capitaine commençait à lui peser

  42. Tout en haut de la dune
    Elle se tient debout
    Et puis vite s’asseoit
    Laisse son ombre saisir
    La si belle lumière
    Car elle est aveuglée
    Par tant de sueurs vives
    Et le ciel bel de bleu
    Offre à son regard pur
    Son bain de renaissance

  43. L’équipage en effet est en nombre réduit , seuls sont restés à bord les gardiens du navire, mais c’est bien connu, quand le chat n’est pas là les souris dansent, l’équipage est à quai et s’en donne à coeur joie, petite escale dans le sud de la France ; le soleil , la douceur et les couleurs sont au rendez-vous. Lorsque la sirène retentira et que la cloche de l’école sonnera, tous nos petits moussaillons seront de retour.
    ____

    En haut de la dune
    Perdre pied et s’envoler
    La grande aventure
    ____

    Un bonsoir du pont du bateau « l’oeil Ouvert » à tous les promeneurs sur le quai du port, la passerelle est ouverte.

  44. Mais non les amis vous n’êtes pas seuls. Mais peu de temps à consacrer à l’oeil ouvert en ce moment. Ecrire demande du temps et il faut s’immerger complètement pour trouver l’inspiration.

    Amitiés à toutes et tous

  45. Bonsoir Rachel, Annick Thierry Marc .Ne pas se sentir seul…. Une petite citation de Maxence Fermine que je trouve assez forte, quand, comme moi, l’amitié et les rapports avec les autres tiennent une place très grande , ce qui ne m’interdit pas , pourtant ,de grands moments d’appréciable solitude
    « La vie est un labyrinthe inextricable, et chaque être perdu dans sa solitude erre en silence pour chercher une issue au tragique destin de son existence. Seuls les fils d’Ariane que sont les liens d’amitié, qu’il tisse avec les autres êtres dans le même labyrinthe, lui donnent le courage d’avancer encore chaque jour »

  46. .

    Petit coucou à l’équipage plus restreint, dixit Thierry 😉

    Désolée de ne pas pouvoir vous proposer d’autres notes à vous mettre sous la dent;-) Je ne rentre que dimanche soir… vraiment impossible de poster quelque chose de nouveau… grosses courbatures à nouveau ce soir, journée épuisante;-)

    Mais je vois que cela ne vous empêche pas d’échanger des paroles de sagesse sur la vie, n’est-ce pas Monique? Il dit toujours des choses très bien ce Maxence Fermine;-) Alors continuez à tisser les fils de l’amitié autour de vous; vous remarquerez que je ne vous laisse pas tomber complètement et que je viens vous voir de temps en temps;-) L’Oeil aime veiller sur vous 😉

    Ah oui au fait, pas mal de mistral ce soir, Monique… sinon grand beau temps, un temps pour manger en terrasse et faire des photos réussies;-) C’est chouette la Provence;-)

    Allez je file retrouver mon oreiller et les étoiles Ste-Victoire!
    Grosses bises à vous et bonne nuit !

    Ossiane
    .

  47. elle est jolie cette citation, Monique,
    j’entendais ce jour la jolie chanson de Calogero,
    « on est riche de ses amis, c’est dit… »
    j ai adoré ses mots chantés, moi et la toto, la toto et moi…

  48. Honneur et fortune
    Qu’en sais-je aujourd’hui ?
    Je ne suis riche que de mes amis
    Mes amis
    C’est dit

    je cite les vrais mots que Caligero chante,
    désolée de ma mémoire défaillante, y’a que ses promesses qu’elle oublie pas….ma mémoire à moi…

    BISES de belle nuit!
    Bel séjour, Ossiane, oui tu anques Ossiane, mais j’ai tellement peur de déranger en disant que quelqu’un’e’ me manque, que je dis pas…
    SOURIRE..
    sisi, j’ai dit!

    merci pr tes mots que je cite, rachel: « Ecrire demande du temps et il faut s’immerger complètement pour trouver l’inspiration. », je partage tes mots…

    DOUCE NUIT!

  49. Merci Ossiane pour ton petit passage et profite, le beau temps est encore là demain, samedi et dimanche semblent plus incertains.

    Douce nuit à toi aussi Annick, connaître beaucoup de choses, connaître beaucoup de gens, c’est bien, mais connaître l’amitié c’est ce que je souhaite à chacun, quant à la concentration nécessaire pour écrire, Rachel a raison, cela fait partie du respect que nous devons aux mots, mais il arrive aussi que des mots les plus simples, les plus ordinaires disent si bien ce que l’on a à dire, que c’est une façon humble de s’exprimer.

  50. Tu vois, Monique, je souhaitais m’exprimer sans arrriver à formuler et dans ce cas, je ne tente pas, je ne sais pas écrire,
    et puis tes mots posés, et vois là ce qu’il va me sortir peut être….

    En fait cela m’est difficile de trouver le bon mot, quand la plume me prend par la main, elle n’en fait qu’à sa tête, et ses tricots sortent ainsi faits, aux points mousse ou jersey, ou comme ça, juste de moi, je ne sais pas si je peux parler d’inspiration, ou de noyade en plein dans les mots, ou de marmite bouillonnante qui lâche ses vapeurs d’aises, car l’écriture, j’aime, depuis toujours, à gribouiller là et là, avec l’ordi c’est plus sur l ordi, bien que parfois c’est sur un bout de papier que souvent je perd,
    alors écrire conserve la boute ou la fait perdre.. SOURIRE;;;
    belle nuit, Monique et chacun.

    en fait, je pense que pour moi écrire, c’est respirer,c’est viber d’aises, c’est ronfler tendrement, c’est serrer en amour, c’est me donner mon jour, c’est ma vie dedans en petite vie à partager, c’est me faire sourire souvent de mes bêises écrites, c’est juste moi, et cela me suffit d’être…

    allez, j’accroche mon hamac sur le pont, et on se ronfle ENSEMBLE, doucement, c’est bon de s’endormir, attendrie émue! bises!

  51. Si tu étais ici, il te faudrait bien accrocher ton hamac, le mistral s’amuse à soulever les robes des branches et les pétales de fleurs jonchent le sol d’un tapis de satin blanc.
    Bonne nuit Annick

  52. Pour répondre à Thierry et à Ossiane sur « l’équipage clairsemé »….C’est ici un endroit « ouvert »…il n’y a pas que « l’Oeil »…il y a les coeurs..les mots..les silences..les désirs..les rêves…les différences…Mais ce n’est pas..pour ma part un « équipage »…Je ne sais pas poser mes mots..rêver..en équipage…Et puis il y a des poètes …des sensibilités…qui manquent parfois…Bernard..Johal..Bourrache..Alix…amichel…et d’autres…Pour ce qui me concerne j’ai toujours aimé ces lendemains de neige…quand on ouvre les volets..et que l’on voit cette étendue blanche…immobile…silencieuse..Je suis souvent attendri quand je vois les empreintes laissées par …j’imagine un oiseau…mais lequel..quand…pourquoi…Cela ressemble à des pattes..cela vous invite au voyage..ce sont peut être des mots…des messages délicatement posés …Et bien ..ce sont ces empreintes de passage…furtives..discrètes..qui me manquent Ossiane…Et sans être insistant…sourire..mais tu le sais…ta présence manque aussi..Mais c’est la vie que l’on vit..sourire..c’est une question d’équilibre ….de priorité..de temps parfois..Il faudrait que nos pensées aient des mains…des doigts..qu’elles puissent de nuit comme de jour..effleurer ces pages blanches..les joues des enfants…les sourires des autres…qu’elles puissent enlacer le temps..les hanches des femmes…les couleurs…Alors..peut être…reverrions nous plus souvent..Ossiane..et les sensibilités qui me touchent..

  53. ___

    Un coup de vent
    Et l’arbre en devenir
    Frissonne
    S’effeuille
    Formant tapis blanc
    Comme neige

    Empreinte fugace
    Entre froid d’hier
    Et engagement vers
    Vert demain

    Paradoxe de printemps

    De sous mon soleil pas encore dardant à cette heure-ci, clin d’oeil, sourire et biz … à Ossiane et … à toutes les sensibilités.
    ___


  54. Hé, pssssttttt, Pierre b., si les doigts qui ornent le bout de mes petites menottes pouvaient être plus dégourdis en mots, j’envisagerais tout de même pas d’enlacer les … hanches des femmes.
    Question sensibilité, peut-être…

    (clin d’oeil, hein !)

  55. toujours un plaisir de vous lire Pierre b et Bourrache
    bien sur certain me manque
    je pense a sven quand j’ai commencé a venir sur l’oeil
    mais peut être reviendra t’il nous faire un signe..

    équipage pour certains, lieu de passage de rêverie pour d’autres
    qu’importe l’important est d’y trouver un certain plaisir
    du réconfort parfois , de l’humanité,de l’émerveillement
    et d’y lire des personnes que l’on ne rencontre pas dans la vie quotidienne
    ou en tout cas qui ne se dévoile pas;
    ici chacun peut être lui même sans masque, sans fioriture
    avec ses forces ses faiblesses mais en essayant de tendre vers la bonté, la beauté…
    bonne journée à chacun

    très beau Bourrache…

  56. MAGNIFIQUE, pierreb,
    comme j’aurais exprimer si joli de vrai ressenti…BELLE JOURNEE…

    Clin d’oeil, Bourrache…

    mes corrections:
    alors écrire conserve la bouLe ou la fait perdre.. SOURIRE…

    en fait, je pense que pour moi écrire, c’est respirer, c’est vibRer d’aises, c’est ronfler tendrement, c’est serrer en amour, c’est me donner mon jour, c’est ma vie dedans en petite vie à partager, c’est me faire sourire souvent de mes bêTises écrites, c’est juste moi, et cela me suffit d’être…

  57. Femme, Tu es dune de sable,
    Belle, libre, insaisissable ;
    Ta beauté tout immaculée
    Prend racine dans l’éternité !

    Mon cœur mon âme s’irisent !
    O toi, ma divine insoumise !
    Sur ton corps qui parait vierge
    Les émotions me submergent !

    Éblouis par ton intense lumière,
    Je suis nomade sur ta terre,
    Mus par une soif immodérée
    de percer le voile du secret

    Perdu dans tes échancrures
    ocre s et acres de ta déchirure
    Ou à la pointe de tes saillis
    D’où la source laiteuse jaillit

    Je suis un pèlerin de l’amour
    Sur cette terre sainte, tant rêvée !
    Pénitent de l’euphorbe séjour
    je dépose à tes pieds l’ épée !

    Mais l’invisible ride ton visage
    Et mène au rivage sans fin !
    seul trace de notre passage
    ces quelques mots… si vains !

  58. Ossiane,

    c’est si vrai que ton espace est bel, je suis si souvent éblouie par des textes splendides, et puis remuer par des jolies sensibilités, un bel lieu d’expression pour se vibrer se vivre ému, sourire, larme à l’oeil, peur, pouffages, interrogations, gesticulations des neurones, saut dans le vide, envol,
    et tout cela, ENSEMBLE, et en chacun, c’est MAGIQUE!
    c’est vrai que ma plume a eu envie de respirer avec le ventre des petits oiseaux à l air libre ces derniers temps, me sentant un peu lasse ca plus à donner car la dame qui accompagne aussi mon fils, absente 10 jours, alors ma plume dans son hamac elle se ressource, et vient vous lire, et dans ce cas étourdie de cuicuis, elle n’a pas ce trempage d’encre immédiat comme elle s’aime écrire se vivre dans l’instant de dire sans retouches…..
    et puis c’est vrai aussi que parfois je sais pas m arrêter d’écrire, alors je m’étais dit, place aux autres….

  59. je me voyage d’images, de mots, et rejoins le port d’ ici,
    et je me pouffe,
    et puis je me repouffe encore,
    clin doeil, Bourrache,
    bisouillette!

  60. et tes mots sont pas vains, Marc,
    allez faut que la toto sorte, elle a depuis hier soir son coffre rempli d un sac d herbe pour la déchetterie, et ce matin, fermée à 8 H 30, alors avant que la toto suffoque par cette herbe qui ‘tourne’, je vais la délivrer la toto, avec mon lasso, je longerai la voie ferrée, vers la déchetterie et arrêterai tous les trains en partance vers ts les coins et recoins du monde, pour vous rejoindre, en train, à cheval, à la brasse, ou en avion… SOURIRE!

  61. Un temps pour comprendre.
    Un temps de silence.
    Une ombre.
    Me tourner vers dehors.
    Y voir le soleil.
    M’évader.
    Oublier.


  62. Pour Monique :

    « Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos » (sais plus de qui c’est).

    (plus facile à écrire qu’à appliquer, ça je sais…)

  63. yaouh, que sont jolis ces mots, Bourrache, peu m’importe de qui, c’est très très beau!

    Ce midi en terrasse du petit bourg
    Elle regardait la dune en place devant
    Emue très émue devant sa mouvance
    Une petite bise quelques grains volent
    La caresse du rayon ses hanches ondulent
    Et elle se disait que même si en apparence
    Elle semble insaisisable de tellement cette dune
    Chaque jour fait d’elle une nouvelle dune
    Son intérieur au plus profond
    Contient tant d’elle
    Vraiment elle cette dune d’étoiles
    En partance bellement vers sa liberté retrouvée
    Ce qui fait que parfois
    Elle est rosie tellement de recevoir si belle
    Des beautés tant saisies qu’elle croyait insaisisable
    Pour elle
    Et elle serre son bonheur
    Elle se sent ivre d’aimer sa vie tout simplement
    Elle vertige d’amour son jour en dune de miel

  64. Et il serre sa dune
    Qui file dans ses doigts
    Ses grains de sable tendre
    Il regarde le sol
    Et celle dont il rêve
    Prend la forme
    Elle est là
    Et ce doux mirage vrai
    Le comble d’émotions pures

  65. On se retourne
    Ensemble
    Au loin tout loin
    Nos ombres
    Qui se désagrègent doucement
    Ainsi décide le temps
    Et on se prend la main
    Dans la lumière
    De ce printemps
    Et voilà qu’on se court
    Qu’on rit qu’on fait aussi
    Si tendrement l’amour
    Sur notre chemin de vie

  66. Des beautés tant saisies qu’elle croyait insaisisSableS….
    mais qui me pousse à envoyer sans me relire, ahlala, juste le fait que si je me relis, j’efface mon instant, et j’aime l’envoyer tel mon instant plumé!
    bon après midi, à ce soir de vous lire…

  67. .

    Hello from Gemenos!

    Bien vivants vous êtes aujourd’hui !!!

    Juste un mot pour vous dire que je bouge et comence à songer à remonter.
    Un petit mot à Pierre b pour lui dire que je ne suis pas absente mais que je suis en simple déplacement professionnel. Je redeviens plus visible à partir de lundi;-)

    Bonne nuit à tous, à demain!

    Ossiane

    .

  68. Une table de bois
    Un tabouret
    Et des godets de gouache
    Une dune de sable
    En miniature
    La plume se plonge
    Prend une couleur
    Un grain de sable
    Et ils se parlent
    Voilà qu’il vit
    En couleur de vie
    Le grain de sable
    Et la dune applaudit

  69. Haut tout en haut
    L’ombre projetée
    Tangue sous l’appareil
    Si tant chargé
    De ses photos de vie
    Et l’ombre mue
    La vie dans son envol
    Comme c’est beau
    La crysalide du temps
    En ombre déposée
    Sur une dune de sable
    Que le vent emporte
    En bel voyage
    De son vivant

  70. C’est superbe Ossiane encore une fois!
    Et cela correspond assez à mon état intérieur : Je reviens d’un stage de chant qui me donne vraiment envie d’explorer ce bel instrument qu’est la voix !
    et qui a réveillé une envie aussi de me relier à mes racines slaves …
    Bises à tous et bonne nuit.

  71. Un obstacle à franchir, une émotion à gérer
    Une dune de sable où les pas s’enlisent
    L’imprévu ou encore le voulu pas vu
    Les yeux réouverts sur la réalité
    Une volonté fortement altérée
    Le mot douceur dans l’ombre
    Le mot douleur, désordre
    Au coeur du printemps
    Une harmonie brisée

    Réagir, agir

    Encore
    Une fois encore
    Y croire

    Vouloir

    ____

    merci Bourrache eh oui pas facile !

  72. Ta citation Bourrache : “Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos” est de Li Cam

  73. Rouge est ma dune
    que sculpte patiemment le vent
    avec sa gouge qui tient de l’aimant
    car elle m’attire et me plie à ses volontés
    j’en suis tout éreinté
    Rouge est ma dune
    certes son rimmel a coulé
    son beau visage par endroit est maculé
    mais dans ce cirque à la confluence
    je ne me sens pas acculé

  74. Voici donc le lieu somptueux et velouté où le soleil vient glaner sa palette de couleurs du couchant ?

    Cet endroit est magnifique, et ton oeil, Ossiane, toujours aussi prompt à capter la beauté des instantanés que tu mets en scène de manière si subtile pour nous les faire partager.

  75. Pour compléter les coms de Bourrache et Monique :
    Li-Cam se définit elle-même comme une « auteure d’obédience littéraire «Fantastique» ».
    En quelques clics, vous pourrez trouver son site officiel.

  76. Sur ces murs d’or qui n’a rêvé d’un rush
    et toute cette poussière délavée
    pas de quoi y manier à coup de pinceau le blush

  77. D’ocre belle étendue
    La dune se respire
    Son ventre se palpite
    D’un amour tout vivant
    L’ombre ressent ses ondes
    A ce sable en mouvance
    Qui ondule et frissonne
    Des beautés élégantes
    L’oeil ouvert de bel noir
    Contemple le paysage
    C’est beau comme c’est beau
    L’amour cet espace bel
    Qui de sa baguette magique
    Remplit le dénuement
    Et fort délicatement
    Laisse place à la richesse
    Du délicieux baiser
    Qui se garde bel vivant

  78. Bouge ma dune et suit le lit du vent
    ne te couche ni ne t’allonge
    à moins que le doute ne te ronge

    bouge ma dune et donne la force à ma plume de montrer
    combien inexorable est ton avancée, pas dépassée ni engloutie

    bouge ma dune car vivante et vibrante tu es

    et puis une dune n’est ce pas quand elle embellit,
    prend des forces et grossit
    la somme de mille contributions
    et cette agglomération symbolique
    de tant dhistoires et de routes qui convergent
    et ne pas donner à voir
    sur fond d’immensité
    la fin de grandes cités …englouties qu’elles y sont

    Eminence qui, de loin, domine les apparences
    effile ses crêtes
    devine secrète
    les tourments du monde

    Ah Barkhanes qui loin des hamadas
    ne guettent plus les armadas
    que tes croissants infertiles
    ne sont pas synonymes
    de petits déjeuners dorés
    mais qui lorgent vers les Tells, agiles
    qui se dérobent à ton emprise, fragiles

    non je ne peut te voir sans imaginer l’histoire
    de ces flux consanguins
    qui n’ont pas entravé le venin
    des vipéres cornues
    témoins du passé inconnu

  79. Ces sols nous rappellent que la lixiviation est fréquente
    pour autant bonne fête à Marc quand même ;)))
    et surtout meilleur week end possible
    même si il ne pleut pas sur Santiago
    il pleut sur la ville rose
    qui se délave un peu plus

    bises à Gémenos et dans l’attente d’accueillir dignement le capitaine
    mais le temps va nous aider à biquer le pont

  80. Monique : ces mots de Fermine m’ont interpellé

    « Solitude »

    “La vie est un labyrinthe inextricable, et chaque être perdu dans sa solitude erre en silence pour chercher une issue au tragique destin de son existence. Seuls les fils d’Ariane que sont les liens d’amitié, qu’il tisse avec les autres êtres dans le même labyrinthe, lui donnent le courage d’avancer encore chaque jour”.

    Si on nait, vit et meurt seul, c’est bien parce que la vie nous met toujours face à nous même à notre conscience et à notre regard sur le monde mais aussi parce que réflexe ou pas la démarche réflexive est somme toute assez naturelle qui nous fait utiliser le miroir ou les autres pour trouver des indications sur notre compte.

    Si tout est déterminé et déterministe comme le pense Kant et quelques autres avec lui alors il n’y aurait d’inextricable que ce qui n’est pas explicable, mais c’est dans la quête aussi bien de soit que de la connaissance que réside une forme de bonheur et d’accomplissement.

    Ensuite l’errance est toute relative car certains sont moins livrés pas seulement à eux même ou possède une vision plus claire sans parler de pré – détermination ou encore dispose de solides repères qui consolident leur démarche et leur permet d’avancer en doutant moins, du bien fondé de leurs actes ou des directions choisies.

    Le silence n’est pas plus une obligation, une nécessité qu’un élément de gestion du temps dans la dramaturgie de la vie, non que les thaumaturges ne lui trouvent des vertus souveraines d’apaisement et de repli au fond de soi mais plus comme un inter-temps qui souligne, magnifie et amplifie le sens des mots eux-mêmes.

    La seule issue est la mort, le comprendre et l’accepter c’est faire un grand pas vers l’apaisement, et après soi ne vient pas forcément le déluge, car il y a toujours un après, pour les autres s’entend, mais quand bien même vivrait on cent ans il faut se résoudre à se simple mais pas triste statut de mortel.

    Si l’existence est tragique c’est moins par sa réalité permanente que par ces éclats qui percent à jour l’humain, mettent à nu les sentiments, font sentir la fragilité de l’instant et la futilité de se rattacher au matériel, et puis telle une étoile filante au moins dans son orbe chaque existence trace t elle au firmament, certes fugace, une lumière qui ne serait ce que l’espace d’un instant va révéler au monde et aux autres ce je ne sais quoi de particulier.

    Pour autant l’amitié, la solidarité, constituent des fibres exigeantes mais tenaces, que rien sauf l’oubli menacent, et ce sentiment de parallélisme étrange dans ces tubes opalescents des parcours de vie de chacun c’est sinon une force du moins une conviction que chacun à sa place vit quelque part des choses uniques mais dont les bases sont identiques car fait des mêmes préoccupations dans une combinatoire qui donne toute sa richesse à la vie des individus qui restent uniques et les uniques témoins in extenso de leur parcours.

  81. Passage sur la dune

    Le ciel est d’azur,
    La dune est d’ocre,
    Les arbres accrochés
    Retiennent la croûte
    Qu’un soleil patine.
    Les nuages suspendus
    Sur le manège tournent
    En silence avec les ombres.
    La nuit poursuit le jour,
    Le jour chasse la nuit,
    Et les jours s’en vont
    Paisibles, au printemps des collines.
    Le voyageur s’arrête un instant,
    Le temps de boire la lumière,
    D’extraire de la terre
    Une palette d’illusions,
    Pour repartir au delà des dunes,
    Vers d’autres paysages,
    Vers d’autres aurores,
    Vers d’autres crépuscules.

  82. Bonjour Thierry, je viens de découvrir tes réflexions existentialistes à partir de cette petite citation de Fermine et j’apprécie bien sur, sans toutefois accréditer les termes de « destin tragique » disons que nous sommes mortels, tragique uniquement dans des cas très spécifiques. Je dirai même que le fait d’être mortels, c’est plutôt rassurant, que signifierait une lutte perpétuelle, d’autant que le plaisir et le bonheur se situent bien souvent dans l’éphémère.
    Sans vouloir philosopher (le soleil dehors m’attend !) je dirai qu’on est sûr de rien et bien prétentieux celui qui prétendrait détenir la solution à certains problèmes (complexes pour la plupart et propres à chacun) Les a priori sont tout juste des rambardes pour ne pas tomber mais rien n’indique qu’elles sont celles qui bordent la bonne voie.
    Quant au silence, il peut être réflexion, observation, un certain recul donc, mais aussi respect et parfois, tout simplement un repos nécessaire et silence en tant que tel.
    Quant à l’amitié et la solidarité, je me suis déjà exprimée à ce sujet et je suis bien d’accord avec toi sur ta façon d’en parler. C’est, dans la vie, quelque chose de primordial.
    Merci pour cette petite résonnance aux paroles de Fermine, bien souvent très humanistes.

  83. On dirait le rouge sable du Lubéron, patrie du marquis de Sade dont on voit le château en ruine sous la lune. J’y fus jadis en VTT par les chemins de chèvres (tous pavés).

  84. meme si je suis loin d’être un saint
    merci thierry pour ma fête

    au somment de la dune j’ai le vertige
    au creux de la dune j’ai peur de l’ombre
    le reste du temps j’ai mal au cœur

    bonne soirée

  85. Bonne fête Marc, essaie de trouver un endroit où tu te sentes mieux qu’au sommet ou au creux de la dune, pourquoi ne pas essayer le sommet de la vague en évitant le creux de la vague.

  86. Bonsoir
    Pensée à toi Marc pour ta fête  » le nomade sur la terre  » J’aime beaucoup!!
    Suis de retour du pays des fleurs, jardin de poésie que je finis par appécier au travers de vos écrits et queje regarde avec plus de tendresse pour m’en inspirer après
    Monique , nous respirons presque le même air et tu parles si bien de tes paysages
    as- tu un site ????
    Annick petit oiseau si doux désolée de ne pas te rencontrer sur mes blogs

    Hello ossiane amie lointaine et fidèle la besace remplie de merveilles
    C’est le retour des voyageurs
    salut à tous

  87. .

    Un petit coucou plein de mistral depuis Aix d’où je repars endirection du nord demain matin.

    Un grand merci à tous ceux qui gardent cet espace avec autant de fidélité et qui continuent avec leurs mots à s’envoler en belle poésie sur ces dunes depuis une semaine;-) Vrai de vrai, je sui soufllée;-) Je pense à Monique, Annick, thierry? nath, rachel, marc, phil, aspe, MTO, peirre b,

    Bienvenue aux petits nouveaux Pedro, Popinga etc… et juste un peu de patience pour que je réponde à ceux qui m’ont envoyé des messages en privé. Un grand salut à Bourrache, Argoul, arletteart et à Bén que je suis surprise de revoir ici;-)

    Une bonne fête à Marc et un pardon à ceux que j’ai peut-être omis de mentionner.

    Bises ventées, à bientôt à l’ouest

    Ossiane
    .

  88. Hé Toi !
    Mon moi !
    Que t’arrive t il ?

    Tu veux
    Tu désires
    Tu rêves

    Blablabla

    Hé you !
    Mon me !
    Que veux tu donc ?

    Tu me fais peur
    Tu me blesses
    Tu me tues

    Blablabla

    Hé Toi !
    Mon ombre !
    Qui es tu donc ?

    Je veux des réponses
    Je veux comprendre
    Je veux savoir

    … Silence …

  89. Beaucoup de questionnements Nigra, Je crains que tu sois seule à pouvoir répondre ou tenter de répondre, ce sont les questions que chacun se pose dans le silence.

    Merci Arletteart mais non ,je n’ai pas de site, désolée pas pour l’instant.

    Bon retour Ossiane, ou Bonne reprise selon que tu visites ou non ce site ce soir ou demain soir. Tu as eu relativement de la chance pour le temps mais je doute que tu puisses ou ai pu faire une halte au bord des Sorgues en remontant vers le nord Ouest.
    je me languis des surprises que tu nous réserves, un peu comme un enfant à qui l’on ramène un souvenir de voyage;-)

  90. Quand une ombre voyage ou s’arrête dans le temps
    pour rencontrer la terre dans laquelle elle se plonge
    elle laisse quelques traces de l’habit noir flottant
    sur le sol rayonnant que les dunes prolongent
    le végétal s’obstine à porter sa verdure
    et accroche aux broussailles le regard immergé
    Le vent aux feuilles s’adresse et se brise en murmures
    qui enlacent les vagues et l’empreinte figée
    le cœur s’emplit de sable l’image s’y réfléchit

  91. Très beau Lou ce que tu écris en suis toute émue !!!
    l’ombre et son double ………..comme Nigra je voudrais comprendre
    méditation sous la pluie de ce matin
    pensées àvous
    AA

  92. Est ce qu’un ombre ténue
    peut balayer comme un fêtu
    est ce qu’une poussière repue
    peut le voyageur rendre plus têtu

  93. Voyage dans moi même
    regardant la vague
    rouge scintillante
    Elle m’attire
    je ne peux m’enfuir
    Mais, veux-je m’enfuir
    ou pénétrer le mysthère
    de cet apparition
    et sentir la sensation
    de glisser avec elle?
    C’est un voyage penible
    dedans moi même.
    Douloureux, lourd,
    un voyage sans retour…

  94. Ombre
    Ombre
    Montre toi
    Viens te serrer
    De moi

    bon après midi, à chacun! je vous envoie des rayons de soleil, de cet instant de lumière.

  95. Il pleut sur la France mais la nature se gorge de bonheur, le ciel est gris mais derrière il y a le soleil. Les feuilles prennent leur douche avant l’éclat du mois de mai. Pâquerettes, muguet, pissenlits, pervenches et coquelicots s’étalent et prolifèrent sous le vent. C’est dimanche et la promenade se fera sous le parapluie, l’odeur de la terre mouillée m’enivrera, mais l’ocre sur la dune restera sans éclat. Sur le chemin qui longe la rivière l’argile collera à mes souliers alourdis de glaise, le fleuve prendra sa figure des mauvais jours, gris, boueux traînant bois et branches, radeaux à la dérive. Et pourtant, les oiseaux eux, ne s’y trompent pas, ils chantent le printemps et les beaux jours à venir, j’entends sur fond de pluie, leur douce sérénade.

    Et sur le site d’Ossiane où l’image est restée figée, la dune brille encore, l’ocre est de lumière, coulée de lave sous les rayons du soleil
    __

    Hublot de soleil
    Dans cette vague de pluie
    Une pépite d’or
    __

    Une pensée pour Ossiane qui traverse une partie du pays sous sa pluie mais avec dans sa besace combien de clichés ensoleillés et le beau temps semble-t-il, d’après Annick, à son arrivée.

  96. oui, je confirme, un bon après midi ensoleillé sur St Nazaire,
    un vent frois par moment, mais aussi beaucoup de soleil, pour les assos de sports conviées, aux Escapades organisées par le conseil général…

  97. des petits riens
    des petits graines
    que l’on sème sur le chemin
    évite de se perdre dans se grand labyrinthe
    des petits riens
    des petits graines que l’on sème
    éclaire le chemin face à l’ombre du destin
    des petits riens
    des petites graines que l’on sème
    fleurissent le chemin caillouteux et chaotique
    des petits riens
    des petites graines que l’on sème
    c’est le passé qui pense à l’avenir
    des petits riens
    au bout du chemin
    c’est des grands souvenirs qui vous reviennent
    des souvenirs qui vous entrainent
    des petits riens
    des petites graines
    pour des gens qui s’aiment
    c’est le fruit de l’amour
    qui germe pour demain

    bonne soirée à chacun

    bonne soirée à chacun

  98. c’est tendre, Marc,

    et je me relis, et lis mon air FROIS,
    et je souviens avoir écrit FRAIS,
    et puis me dire que FROID est plus juste,
    voilà ce que c’est de se corriger,
    on laisse quand même l empreinte de son premier pas,
    j ai oublié de mettre le D à FROID!
    sourire de douce nuit,

  99. .

    Sbouingggg !

    Et je rebondis sur la tête de Christine et de toutes celles englouties dans les sables;-)

    Très mignonne ton autruche;-)

    Retour parmi vous sous le déluge… rescapée du mistral et des pluies diluviennes…

    Le temps de vider ma valise, remplir mon frigo, remettre tout en ordre de marche et je suis à vous;-) Besace bien remplie, c’est vrai;-)

    Neyde, ton poème est tout triste avec ce voyage sans retour, j’espère que tu vas bien ?

    Merci pour vos gentilles pensées. Je file faire quelques courses.
    Bises de l’océan

    .

  100. Le pas marche les dunes
    Il patauge le sable
    S’enfonce dans ce tamis
    Son pied roule la sandale
    Le souffle halète la pente
    Elle monte par ici
    Le coeur suit la cadence
    Et tout en haut là haut
    Là Mer se laisse voir
    La halte prend sa seconde
    Elle saisit tout de vrai
    La beauté de la vue
    Qui se donne en partage
    Et voilà que l’orteil se court
    Comme une petit fou
    Tout devenu vraiment
    A ressentir la mer
    Et déjà il s’élance se lance intrépide
    Dans la belle qui l’accueille
    Sent bon son sel marin
    Qui clapote ses voiles
    Et guide en bel voyage

  101. Souvent je me tais, si fort émue,
    aujourd’hui, je dis, parfois j ai dit aussi,
    cela fait tout bizare quand on écrit un texte,
    qu’on est dedans en plein dedans,
    et qu’une fois lancé sur la page écrite,
    on voit un autre texte écrit dans les secondes,
    c’est vraiment émouvant,
    le partage du temps,
    dans son instant saisi,
    je suis émue,
    vraiment,
    de belles émotions.

    Bises du petit bois, Ossiane. Bon retour!

  102. Même chose pour moi Annick; on écrivait toutes les deux en même temps sans le savoir;-) Et toi toujours là qui continues à trouver l’inspiration dans ce petit port d’attache;-) Je t’embrasse bien fort et te remercie;-)

  103. Le calme en dunes, alors j’écoute tes mots parlés, Nath,
    c’est beau « Soif »….et être soi, l’un avec l’autre…..c’est beau…

  104. – attrape- moi si tu peux ?
    Le soleil déposait des paillettes d’or sur ses cheveux noirs
    – J’ai rien entendu
    Le vent emportait nos paroles dans des tourbillons et semblait s’amuser à mélanger les lettres et les disperser dans l’étendu infini du ciel
    – Allez attrape moi
    Dans ses yeux se reflétaient l’océan tout entier
    – j’arrive ! mais tu ne vas pas allez loin.
    Elle avait les jambes blondes et souples comme des oyats
    – Alors grand pataud tu n’y arriveras jamais
    Moi Je touchais déjà son ombre
    – Tu triches ; tu es si légère tu virevolte comme un papillon
    Elle avait une robe couleur d’azur peuplé d’oiseaux multicolores
    – Tu abandonnes
    Dis-elle dans un éclat de rire que les vagues dévoraient dans leurs rouleaux et rejetaient sur le rivage comme un écho sans fin
    C’était au moment des vacances de pâque, la plage entière nous appartenait, le monde nous appartenait ; le temps nous appartenait
    – Ne crois pas ça c’est comme si je t’avais déjà attrapée ;
    – Et je plongeais attrapant ses jambes
    Elle tenta de s’esquiver mais je fus plus rapide ;
    Dans le mouvement lent et incontrôlable nos deux corps roulèrent en bas de la dune
    J’effleurais sa peau de mes mains avec retenu ; alors que mon âme voulais l’enlacer l’étreindre l’engloutir dans les vagues énergiques de mes bras ;
    nous étions arrivés au creux des dunes; le vent sautait par-dessus nous sans nous toucher ; le bruit des vagues nous parvenais à peine ;
    Son rire c’était transformé en silence ; son regard dardait comme un astre brûlant ; nous sommes restés immobiles, comme si nous étions devant un miroir ; je lui effleurais délicatement ses doigts ;
    ses doigts Reprirent à l’identique les mêmes mouvements ; ma main remonta sur son bras puis sur son épaule ; ils épousaient la courbe de son cou, de son menton puis se posèrent sur ses lèvres ;
    Nos corps aimantés se rapprochaient lentement, insensiblement ; nous allions laisser l’empreinte invisible de notre amour sur le sable brûlant ; pas un nuage n’obscurcissait cette journée ; seul l’ombre d’un oiseau parcourait la dune ; il avait la blancheur d’un ange ; l’élégance du flamand rose ; en passant au dessus de nous il poussa trois cris rauques … nous levâmes la tête vers cet unique spectateur
    losque soudainement une fiente s’abattit sur mon visage…
    Ma belle eu un mouvement de recul écœurée… puis un fou rire la pris au point d’avoir des spasmes…vexé je me levais et courais en direction de la mer
    Plongeant tout habillé…la tête la première pour me laver… mes ardeurs furent aussitôt refroidit…

  105. merci, Marc, je me pouffe géant,
    et j’ai savouré la première partie fort belle, c’est très beau….

  106. Et sous ses rires cristallins, je sortis de l’eau, en me riant aussi, finalement, c’est bien bel bon de rire, et puis, nos rires si jolis nous rapprochaient plus encore, et puis…

    Son rire c’était transformé en silence ; son regard dardait comme un astre brûlant ; nous sommes restés immobiles, comme si nous étions devant un miroir ; je lui effleurais délicatement ses doigts ;
    ses doigts Reprirent à l’identique les mêmes mouvements ; ma main remonta sur son bras puis sur son épaule ; ils épousaient la courbe de son cou, de son menton puis se posèrent sur ses lèvres ;
    Nos corps aimantés se rapprochaient lentement, insensiblement ; nous allions laisser l’empreinte invisible de notre amour sur le sable brûlant ; pas un nuage n’obscurcissait cette journée ; seul l’ombre d’un oiseau parcourait la dune ; il avait la blancheur d’un ange ; l’élégance du flamand rose ; en passant au dessus de nous il poussa trois cris rauques … nous levâmes la tête vers cet unique spectateur

    qui dans un clin d’oeil continua sa route en ciel,
    une fois mais pas deux…

    Je me suis contentée de glisser quelques lignes au début et à la fin, tes mots se suffisent, Marc…

    Douce nuit pour chacun.

  107. merci annick mais se ne sont que de petites historiettes
    sans prétentions ; juste pour le plaisir d’immaginer

    Osssiane j’espère que tu te remets doucement
    peut être auront nous des photographies du vent

    bonne journée à chacun

  108. Très beau Marc ,
    Mais……………….est- ce le comportement de la Belle qui soudain t’as fait fuir ???
    tout est là au fond ………de l’eau
    Annick
    Douce amie , toujours aussi aimante tu ne vois que bonheur et tendresse
    Bel jour dirais -tu
    AA

  109. .

    Bonjour à tous!

    Très beau ton texte marc mais quel final inattendu :-))
    Et Annick qui continue…. 😉 Il se passe décidément beaucoup de choses sur ces dunes…

    Oui marc, je me remets doucement; je suis en plein tri photo pour le travail et je réfléchis aussi à la suite du voyage;-)

    Photos du vent je ne sais pas… rafales si violentes… pour le moment, j’essaie de trouver une articulation avec les dunes;-)

    Un lien qui n’a pas grand chose avec les dunes mais la note est presque close … un lien pour la défense du cinéma de Pierre Etaix avec une pétition à signer.
    http://sites.google.com/site/petitionetaix/

    Bon je retourne à mes photos, je vous souhaite une bonne journée, bises.
    A ce soir pour une nouvelle note… enfin…

    Ossiane
    .

  110. Et c’est joli des petites historiettes sans prétention, Marc,

    merci Arletteart, je souhaite à chacun une douce journée aussi.
    au fond de l’eau, tout est là, Arletteart….

  111. Et au petit matin
    La dune douce se réveille
    Elle se murmure encore
    Des vapeurs si jolies
    Et ses traces délices
    Sur son sable si tendre
    Parlent de son intime

  112. Que masque la dune et pourquoi faut il se masquer
    quand le Sirocco dessêche tout
    emportant vers Septentrion
    nos plus douces illusions
    ce n’est pas une histoire de fou
    on ne cherche pas juste un trou
    pour s’abriter, il faut avancer casqué
    pas de ce couvre chef colonial
    qui peut donner une allure bestiale
    non un turban ou un keffieh
    sont suffisants pour se coiffer
    mais il faut conserver une vue
    même quand la dune reflue
    sans pouvoir aborder de rivages
    autres que ceux de vieux mirages
    qui chassent les idées noires
    sont donner pour la soif une poire

  113. La dune s’évente,
    la d’une s’invente,
    la dune se dévente
    elle glisse et coulisse
    avance et engloutit
    quand le vent sauvage mugit
    et que retentit
    le claquement de la tempête
    pas de mévente du désert
    il attire et surprend
    son étrangeté jamais ne le dessert
    pour qui le comprend
    la mécanique granulaire est à l’oeuvre
    le sablier tentaculaire comme une pieuvre

  114. Jusqu’au coucher du soleil
    Contempler les collines d’ocre,
    Savoir que le dernier rayon
    Mettra la touche finale
    A la beauté du tableau.
    La nuit qui viendra
    Enveloppera la toile
    Dans son écrin de brume.
    L’aube du petit matin
    Restituera les couleurs
    Propres au jour qui s’éveillera ;
    Perpétuelle beauté éclatante
    D’une peinture sans cesse renouvelée
    Nature artiste,
    Pourvue d’un don immortel.


  115. Quand je balaie
    Au rez-de-chaussée
    Mes poussières
    Montent au grenier.

    Comment faire place nette ?

  116. Une poussière chasse l’autre
    une dune chasse l’autre
    une idée chasse l’autre

    c’est le renouvellement assuré 🙂

  117. Ta fougue
    Ta révolte
    Ton impétuosité

    Je prends tout
    En bloc

    Amour
    Passion
    Déraison

    Je donne tout
    En vrac

    Mélangeons nos couleurs
    Partageons nos cœurs
    Brulons nos peurs

    Abandonnons-nous
    Tout court

    Englobe moi
    Dévore moi

    Aime moi
    Ce jour

    Juste
    Le temps d’un instant

    Prince de sables
    Tu resteras

    Un soupir
    Et le vent t’emportera


  118. Oh … Nigra …

    Thierry, si tu veux, tu peux venir faire de l’archéologie chez moi … prends ta loque à épousseter !!!


  119. Thierry : et même ta pelle et une brouette…

    Biz à tous et douce, belle nuit.

  120. Belle et douce nuit à toi aussi Bourrache et à vous tous en attendant de voir sur quelles contrées de rêve nos regards viendront se poser

  121. Belle nuit à chacun.

    Assise le dos contre la dune, elle regarde le sol, seule elle paraît et pourtant, son oeil observe un insecte qui gravit un cratère de dune, retombe plus bas, recommence, là, dans cette dune, se jour l’immensité de la vie, qui pose sa graine un jour de vie, et puis une naissance, et puis le premier pas, et la chemin qui monte, et les épreuves qui dégringolent et le ciel qui appelle, la vie, cette mouvance, le toucher d’une main dans le sable et l’insecte grimpe la petite branche installée pour escalier, c’est bon une main de vie, dans la vie.
    Ce soir, uneamie au téléphone, longtemps, et j’étais heureuse d’être mon oreille en main, pour l’aimer, en présence mêmesi en distance de chairs.


  122. Annick : t’es incomparable !

    Bougie à toi.

    Monique : je vais aller planter mon regard

    au plafond de ma chambre à coucher.

    Première porte à droite

    en montant l’escalier…

    Si je me souviens bien …

    la tienne se trouve à gauche,

    par là-bas, chez toi…

    Et puis,zut … quel qu’en soit le sens …

    dormez bien !

  123. dans cette dune, se jour l’immensité de la vie,

    merci de lire…..dans cette dune, se joue l immensité de la vie
    mais dans cette dune, ce jour l’immensité de la vie
    me plait aussi
    alors j ai condensé en inconscient, deux mots en un, cela m’arrive, mais voue avez remarqué..SOURIRE…

  124. Bonne mémoire Bourrache, et chacun de rejoindre sa petite alvéole après avoir butiné les petites fleurs du printemps et pris, tournez la page, le bain de minuit dans les eaux de la Manche ! Bonsoir Ossiane, tu nous emmènes bien loin de la Grande Bleue !


  125. Sais plus dans lequel de vos châteaux français, Ossiane nous avait entraînés …

    (j’en n’ai jamais visité aucun…pauvre belge que je suis ! ) …

    mais me souviens, qu’en rêve, j’ai vu se balancer, Annick, dans son hamac,
    au fond du couloir …

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