45 réflexions sur « Abîme »

  1. Fichée dans la pierre
    Toutes mes racines un promontoire
    Pour l’envolée de mon esprit
    Je me suis lancée dans l’abîme
    Nouées à mes chaînes, des rimes
    Le vent sirocco de mes je t’aime
    La musique couleur de mes neurones
    Tantôt arc-en-ciel ou ciel gris
    Mais aux premières heures vendredi
    A les senteurs de mon désert
    Les ombres mouvantes sur la pierre
    Et le sourire de l’homme qui prie
    Sur la crête… funambule.

    Là dessus faut que j’pense à me coucher.A voyager d’une contrée musicale à une autre )ma composition de ce soir me fait embrasser la poussière du canyon…d’épuisement.Bonne nuit amis de l’Oeil ouvert, merci Ossiane pour le perpétuel voyage artistique.

    http://pagesperso-orange.fr/Leila/Musiques/anewleaseoflife.mp3

  2. Richesse
    Palette d’ocre ciselée
    Dentelle de feu inachevée
    Œil noir, tapi dans l’ombre
    Gardien des lieux

    Bonne journée à tous

  3. Passé le cap
    abordé le promontoire
    vers l’à pic

    pas d’à peu près
    une grande précision
    une sage décision

  4. Quelle merveille ton calligramme Ossiane, très Zen, très Yin et Yang, le soleil après la pluie, le jour sortit des ténèbres, la joie après la peine mais la présence nécessaire de l’un et de l’autre pour apprécier l’un et accepter l’autre.
    ___

    Un joli tableau
    Resplendissant de couleur
    Jour et contre jour
    ___

    Belle journée à tous

  5. Rustrel en 3D, images féériques, promenade au royaune des lutins, du rêve à portée de regard.

  6. Une crête légère marche sous nos pas,
    De tes bras tu m’y tiens en équilibre,
    Pour croquer ensemble son gâteau de lune.

  7. Hymne à la beauté

    Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme,
    Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
    Verse confusément le bienfait et le crime,
    Et l’on peut pour cela te comparer au vin.

    Tu contiens dans ton oeil le couchant et l’aurore ;
    Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
    Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
    Qui font le héros lâche et l’enfant courageux.

    Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
    Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
    Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
    Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

    Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
    De tes bijoux l’Horreur n’est pas le moins charmant,
    Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
    Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

    L’éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
    Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
    L’amoureux pantelant incliné sur sa belle
    A l’air d’un moribond caressant son tombeau.

    Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
    Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
    Si ton oeil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte
    D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?

    De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène,
    Qu’importe, si tu rends, – fée aux yeux de velours,
    Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! –
    L’univers moins hideux et les instants moins lourds

    Charles BAUDELAIRE
    Recueil : Les fleurs du mal

  8. Et l’ombre enfanta la lumière
    point à la ligne
    avec cette clarté en lisière

    comme il est curieux de voir ce pic illuminé
    sur fond découpé comme l’oeil du renard
    qui attend son heure

  9. Sur son sein une étoile scintillait éphémère
    Envoûtement, poussière une ombre inaccessible
    Jeanne avait le mystère, Apollonie filait
    Mes rimes dans le désert du spleen, de l’idéal.

    Noyé dans le chagrin des pluies qui m’assassinent
    Je m’abreuvait de vin pour oublier l’enfer
    Des tableaux parisiens tracés d’une pointe de brume
    Et de sombres pensées dans la foule anonyme
    Fleurissaient de mon mal ombres claires, ocres chair
    Existentialité, moi le poète nu aux lèvres du désert
    J’ai goûté à la mer dont les bruits ressemblaient
    A un choeur recueilli dans la nef, la lumière habillant les vitraux.

    Fleurs du mal ombres sable, voyage jusqu’à ton coeur
    L’horloge sonne les matins et la danse macabre
    Elle oriente l’aveugle, l’amant ou l’assassin
    La révolte qui meugle jetant Dieu dans l’abîme
    Des labyrinthes humains et des gouffres de l’oubli
    Ah que la plume est tache ôté à l’albatros,
    La liberté du rêve veille que l’absurdité
    Ne prenne place dans nos coeurs en guise de certitude.

    Du fond de l’abîme une voix
    Allait et venait loin de moi
    Les heures s’écoulèrent incertaines
    L’écriture au bout de ses doigts
    Avait l’écho d’un chant de plaine
    Amené par le sable vers moi.

    Encore assis à respirer
    Le silence dans un temple zen
    Tout l’amour au bout de ses doigts.

    Quant à mon coeur il respirait
    Les rouges, les ocres du désert
    Lumière des beautés dessus moi
    Assise au fond de cet abîme
    La musique goutte pour mourir
    Ou bien revivre… à travers toi.

    Courbe…un sourire sur la crête
    Derrière le Gincko Biloba….
    Du fond de l’abîme une voix
    Allait et venait loin de moi
    Les heures s’écoulèrent incertaines
    Dans un jardin de temple…Zen

    Ô toi fleur de poussière les nuages s’effilochent dans l’éther d’un printemps
    Auquel je livre mon coeur écrit couleur de miel sur la roche qui attend
    Que passent les ombres nomades sur le roc silencieux
    A la place de la femme, à la place du vin,
    A la place des révoltes voilà la mort enfin
    Qui vainc masque des mensonges et clôt toute vérité
    Mais j’ai soif de tes mains alors je ne meurs pas
    Le feu éblouit mes yeux, l’ombre caresse nos ténèbres
    Pour mieux apprivoiser le jour dans un regard.

    Un seul et les matins volent au couchant le feu sur un tapis d’étoiles.

    http://www.youtube.com/watch?v=PEulyxBCA6c

  10. Pourquoi penser plutôt que dans ces profondeurs
    il n’y aurait rien de pire qui attira le malheur
    alors que hors d’atteinte un ilot de bonheur
    pourrait survivre aux descriptions des farceurs

    ce ne seraient que monstres attirés par l’obscurité
    qui vivraient aveugles dans ces fosses, bien trop cachés
    pourtant malgré la pression la diversité semble la règle
    et une faune avide se presse et montre des visages espiégles

    c’est qu’en ces lieux reculés il ne s’agit point de s’affaler
    mais bien plutôt de revenir dans la création à des étapes figées
    tout concours à nous laisser cette foultitude ignorer
    car plutôt que de l’aller voir on préfère encore l »imaginer

    un jour viendra où peut être, en guise de progrès
    on pourra enfin explorer totalement ces contrées
    on ne devrait pas en revenir à l’identique
    sans même penser à un côté extatique

    Dans ces paysages de falaises sans couchant
    on trouvera même des animaux attachants
    pas par malice ou du fait d’un drôle de penchant
    des tentacules qui agripperaient les méchants

    il faut s’attendre à tout et ne rien éluder
    car à la vérité si on était tenté d’édulcorer
    l’évolution se chargerait de nous bien déciller
    alors ce serait bien un jour de seulement essayer

    Pourquoi penser que dans ces abysses détritiques
    où lentement des ombres mouvantes se glissent
    seule la turbidité aurait droit de cité

  11. de nos mines d’ocre
    l’amphore complexe
    regards sang d’encre
    des pensées perplexes

    du creux de nos bleus
    sourire sous l’essieu
    tajine écrevisse
    et nos corps dévissent

    sirène déesse
    ma reine stressless
    nos mains de silex
    au pourpre murex

    dans un roux sillon
    cochenille carmin
    cannelle et melon
    visages sereins

  12. Bonjour à la compagnie !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    J’ai beau me creuse la cervelle,
    Y voir un visage sombre
    Penché sur l’arc-en-ciel
    Ou un trou noir béant,
    Gouffre sans fin plongeant
    Dans les entrailles de la terre,
    Toujours me revient
    Cette aiguille pointue
    Cette arête tendre et fine
    Aux tons d’ocre-absolu
    Quelques strates rougies
    Impressionnant canyon
    Comme un mille feuilles
    Bordé de vallées sombres
    Découpées au couteau
    Le soleil fait danser les ombres
    Le bleu du ciel fait chanter
    Les belles nuances dorées
    Pour un instant
    D’éternité

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee

  13. Aux arêtes de sa vie
    Elle se vibre d’aimer
    De tout son saoûl de vrai
    Et son étoile la tient
    Impossible qu’elle tombe
    Le pic est son ami
    Qu’elle serre de tendresse
    Et se colle à son ocre
    Lui et elle se palpite
    Tout là haut
    Haut fort haut
    En haut des cimes

  14. la vie n’est qu’un grand cirque d’hiver
    nous y jouons les clowns éphémères
    par le rire oublions l’immense abîme!
    en équilibre précaire sur l’étroite cime

    qui circonscrit l’ombre et la lumière !
    funambule nous marchons du ciel en enfer
    sur ce fil imaginaire du rêve et de l’espoir
    suspendu aux parois du temps cet avaloir !

    nous domptons nos peurs par nos illusions
    par nos accoutrements, nos pantomimes
    et quand la parole se met en éructions
    interprète, c’est notre âme que l’on grime !

    nous jonglons avec nos cœur en gestations
    et tentons par de multiples gesticulations
    de rattraper le présent, sublime amulette ;
    mais, fortuite, survient l’ultime pirouettes

    bonne après midi à chacun

  15. A ttiré par le vide
    B ercé par le vent
    I rrité par les piquants
    M odelé par la pluie
    E merveillé par les couleurs

  16. Si tu marches cœur nomade, longtemps
    Tu atteindras enfin l’océan
    Vers l’ouest il jouxte le désert
    Sur les plaines affleurent les rochers
    Entre le jour et la nuit, courent des ombres
    Sur les strates dorées de l’abîme.

    Debout les pieds dans la rivière
    L’enfant attend que la misère
    S’efface d’une écaille de poisson.

    J’entends l’orage de mon pays
    Vacarme, terre de déchirement
    Adoucis au chant de ma plume
    J’entends l’orage sur le rocher
    J’entends le piano qui m’anime
    J’entends le sable te murmurer

    Si tu marches cœur nomade, longtemps
    Une femme parée de son turban
    Ôtera le voile des terreurs
    Pour t’accueillir dans ses draps blancs
    Sur ses cheveux des ornières
    A caresser comme du muguet
    En bouquet frais du mois de mai.

    Si toi tu voyages les pieds nus
    Le sable foulé par mon amour
    Je m’envole sur tapis de mots
    Et atteins la bulle du soleil
    Que reflète les yeux des gazelles.

    Les mots dansent, Ô, comme je jubile
    Mon souffle arraché à la peur
    J’ai respiré toute la lumière
    Sur le moindre de mes maux,ma terre
    Tes doigts sur le grain de ma peau
    Tes doigts sur les courbes du désert.

    Si tu marches cœur nomade, longtemps
    T’arrêteront quelques spirales
    Écrites sur le sable,en dentelle
    Grâce aux racines d’un acacia
    Mes baisers fleurs de mimosa
    Traces en spirales depuis l’abîme
    Qu’est mon amour, qu’est tout mon être
    Mes pensées murmurées aux graines
    Couchées sur l’ivoire des épines.

    Les ombres traversent la fin du jour
    Tombent sur le sol des gousses arquées
    L’écorce brune s’est détachée
    L’arbre supporte encore la chaleur.

    Dans le Hoggar lasse et froissée
    Je reste assise à méditer,
    J’ai fixé l’arête du rocher
    Cachés, la mante et le criquet
    Se confondent à l’or du désert
    Au grain de sable, au grain de verre.

    Et l’araignée dans le bois mort
    Attend la nuit, à paresser
    On la croirait morte de torpeur
    Et je rêve comme l’hyménoptère
    En toile de fond l’or du désert
    Tes écritures puits de lumière
    Et tes baisers sont les couleurs
    Les balbutiements de nos mots
    Sur ma peau…africaine.

    Si loin, si loin la caravane, partie me décrocher la lune
    A bout de mots à bout de rêves à peine si je caresse tes lèvres
    Où me mène?Où me mène ce vent de sable du Sahara?
    Va t-il ensevelir l’hiver pour qu’éclose un brin de muguet?
    Ah comme je m’éloigne du désert! Dans le sous-bois perle la rosée
    Sur des Liliacées printanières dont les feuilles enlacent la blancheur
    Nos rhizomes tracent les lieux secrets dont le mystère est dans…
    nos coeurs.

    http://www.youtube.com/watch?v=96SxKk0zeek

  17. pulsion tendre des gouffres sans fin
    jamais je ne regarde l’attente des pierres qui glissent au fond de l’abîme sublime
    mémoire fondante d’un suintement fragile et froid

  18. découpe franche
    nuit et terre des sédiments
    le pointu
    l’oeil
    la roche acérée
    un champ de cheminées de fée
    entre
    le dos rond
    et le chybre sans prépuce
    le bleu
    en ses nuages de laitance
    fixe la terreur d’une ombre parfaite

    ne navre pas
    la course du soleil
    sois rigueur
    en ton stylet de soie
    inscris
    tes pas
    ta découverte pure
    de soi-même

    la sagesse ne se reçoit pas
    ni ne se conçoit
    elle gueule
    sous l’astreinte des ocres
    et ne se gagne
    qu’en s’advenant
    vertige
    où le désir ajusté
    à la vie intérieure
    la tendresse venant de soi
    s’ouvre à l’autre
    en une attitude équilibrée

  19. Du mitan du monde
    Le soleil s’est échappé,
    Rayant de profonde
    Lumière moqueuse,
    Aguichante et caressante,
    Les lignes rocheuses
    De la liberté.
    Quand l’avenir torréfié
    N’est plus que buée
    De larmes séchées,
    D’espérances évanouies,
    De rêves oubliés:
    Liberté de vivre!
    En apnée au fond du puits,
    Or inaccessible…

  20. Sur la roche déchirée
    Maltraitée par le temps
    Où la vie sans égard
    A creusé un abîme
    Le soleil vient en surface
    Se jouer de l’ombre
    Dans le ventre de la terre
    Dans le noir de l’oubli
    La froid en son aven
    Sent la mort et la douleur
    A l’abri des regards
    Belles sont les apparences
    Sur la colline d’ocre et de lumière
    Le mal est en son corps
    Rongée des affres de l’enfer
    Fragilisée, privée de fleurs
    Abandonnée, agonisante.
    ___

    Bonsoir et Bonne nuit, et pardon si c’est un peu triste, il en est parfois ainsi de la face cachée du monde.

  21. Ce n’est pas la corne de l’afrique
    un parcours de latérite
    un chemin qui s’effrite
    un songe fait couleur de briques

    et ces pics hantés ou suspendre
    tous mes habits sales
    pas de carte postale
    il y a encore un coeur à prendre

    Au fond de moi j’ai souvent tenté
    d’extirper le sombre
    d’exiber ma part d’ombre
    mais voilà je retombe teinté

    des couleurs du désespoir
    veiné de cendres
    venu métendre
    comme à coup de rasoir

    Comme en creux vient toujours
    une nature généreuse
    d’espoir porteuse
    Et comme découpé un pourtour

    emporte pièce rapporté
    il a déchaîné
    ces pics affutés
    pas d’effroi exacerbé

  22. Le beau temps revenu
    ___

    Rayon de soleil
    Extase du petit matin
    Le bonheur de vivre
    ____

    Très bon week-end à tous

  23. Rustrel
    Un vieil abri abandonné
    Un rêve de fée de cheminée
    Une cabane en pierre condamnée
    A regarder vers la falaise
    La pelle et la pioche disparues
    Dans les cahiers du patrimoine.

    L’aqueduc en pierre est ouvert
    Mais fort longtemps l’eau y roulait
    Et des étincelles brûlaient
    Le sol dynamité, le fer
    Martelé aussi à la pioche.

    Le minerai par wagonnets
    Cheminait vers une clairière
    L’enfant d’un géant y jouait
    Au pâté de sable et la mer
    S’écoutait au fond d’un puisard
    Ou s’écoulait comme un ruisseau
    L’amour histoire entre l’ocre et l’eau
    Le sable laissé à la frontière.

    Histoire de terre, histoire de fer
    Histoire de l’homme à la charrue
    L’ocre va sécher, l’eau est aux cieux
    Des anges priaient qu’elle s’évapore
    Afin que l’or sous des abris
    Poudroie en lumière sa beauté.

    Lingots de rouge devenu blanc
    Lingots d’histoire, lecture calcaire
    Marnes dans la plaine
    Et le désert sort de la mer
    Comme un cadeau.

    La vie est un itinéraire
    Tous les sentiers des promenades
    Des falaises à escalader,
    Des chutes, des grottes
    Je suis tombé, à genoux, à plat, en enfer
    Mais j’ai relevé de la pierre érodée mes lambeaux
    Et du sceptre des rois invaincus
    Me suis remis droit et marché
    Mais j’ai marché, longtemps,nomade
    Oui j’ai marché, cœur pèlerin
    A la recherche d’un sentier
    Au pied des cheminées ma fée
    Est suspendue à une racine…dans l’abîme
    Je relève les yeux, silencieux
    Et vole vers la crête, l’embrasser…..sur les paupières
    Terre, terre, poussière d’ocre, le feu me consume, que faire, que « fer »?

    http://rustrel.free.fr/ocre.html

    Oui Monique, tous les matins portent un espoir, éternel recommencement de nos joies et de nos doutes.
    Très bon week-end à tous.Je vais faire un break avec l’écriture quelques temps.

  24. .

    Petit coucou vers vous les amis !

    Demain, je pars en déplacement professionnel sur Aix pour une grande partie de la semaine prochaine. Je pense pouvoir vous lire mais n’aurai sans doute pas le temps de répondre à chacun. Pas mal de travail en perspective. J’essaierai de me manifester si je peux et si la connection est rapide.

    Je vais essayer de préparer une note d’ici ce soir mais je ne suis pas sûr d’y arriver. Plein de choses à préparer.

    Que cela ne vous empêche pas d’écrire autant que vous voulez sur cet espace et d’accueillir les petits nouveaux si besoin est. Je sais que vous savez faire 😉

    >Merci maria, j’aime aussi et arrive à la fin 😉 Bel haïku entre ombre et lumière !

    >merci à toi aussi leila pour tes perpétuelles belles créations 😉 Quel est ton secret 😉

    >tu es le roi de l’acrostiche, francis 😉

    >Chapeau bas brigitte avec cette opposition entre ombre et lumière 😉

    >Superbes ces petits poèmes courts, thierry 😉 Beaucoup d’inspiration sur ce thème.

    >Superbe joS, ton œil m’a fait un clin d’oeil 😉

    >Oui françois, une chance extraordinaire d’avoir trouvé cette percée lumineuse entre les averses. Je suis restée une journée de plus pour l’avoir 😉

    >pierre, belles évocations… le soufre, le feu la terre embrasée, ne serais-tu pas spéléologue à tes heures 😉

    >Quelle belles images colorées chez vous entre peinture et photo, marie ! Vous êtes la bienvenue ici 😉

    >monique, je n’étais pas très contente du calligramme pourtant 😉 Pas facile de disserter graphiquement sur l’ombre et la lumière 😉
    Ton dernier poème est beau et déchirant, quelle plume !
    Beau temps revenu… bon signe pour moi 😉

    >Superbe évocation avec ce gâteau de lune ! Merci Sophie !

    >bonjour et bienvenue Ubu, merci pour le parallèle sauf que ici ces aiguilles sculptées sont naturelles 😉 Bien à vous !

    >salade, sans doute 😉 De qui tu parles ?

    >marc, tes poèmes sont superbes sur ce thème ! Merci pour Baudelaire !

    >annick, même au plus noir tu vois la lumière 😉 Une belle philosophie de la vie tu as !

    >coucou fred, splendide, on reconnait ton style. Beaucoup de jeux de sonorités et d’images !

    >Bravo Christineee, tu t’es bien creusée la cervelle et l’illumination a bien jailli 🙂 Il est beau ce gouffre !

    >aspe, superbe ! tu ressens les matières et les ambiances au plus profond de toi 😉

    >regard, on reconnait ta plume avec tes mots toujours précis et imagés ! Bravo à toi !

    >coucou Annemarie 😉 Magnifique chorégraphie de ta plume avec les mots! On la voit danser, vrai de vrai 😉

    Bravo à vous tous , que du bon à lire dans vos poèmes, c’est incroyable, je ne peux jamais dire de mal ! Je note aussi que le navire est quasiment au complet 😉

    Bon week-end, je vous embrasse et vous dis à bientôt. Mon œil veille toujours sur vous même dans le silence et dans le noir, je serai à votre écoute 😉 Bon j’arrête là mes délires 😉

    Ossiane
    .

  25. Mon amour
    Tu m’étonneras toujours
    Mon amour
    Pour un homme
    Ou ce jour pour mon fils
    Mon fil d’escalade
    Tient entre sommet et fond
    Tour à tour en ce jour
    Tu m’illumines d’amour
    Tu es si grand et m’apprend tant
    Mon fils
    Et pourtant aussi tu me plonges dans le fond
    Mais chaque fois je rebondis
    Et ensemble
    On avance encore
    Sur ce chemin de l’amour
    Ce pour quoi je suis née
    Aimer est un bel sens de vivre
    En mère ce jour
    En femme un autre jour

  26. Sur la margelle de l’ocre
    Je déposerai mes mots
    En offrande aux rayons de lune ;
    Des touts petits mots légers
    Comme des notes de musique,
    La nuit les emportera
    Dans le rêve d’un enfant,
    Ils lui diront peut-être
    Que le soleil aujourd’hui était caressant,
    Les fleurs abondantes dans la prairie
    Sous les platanes centenaires.
    Le ruisseau chantaient sous les feuillages,
    Les iris blancs, bleus et mauves
    Couraient dans l’herbe verte
    C’était une belle journée de printemps.
    De bien jolis mots pour une musique douce
    De mots simples venant du coeur
    Pour fleurir le rêve d’un enfant.

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