Soif

Soif

Soif

Soif

Pâles ramilles dans les cailloux du désert, aride et muet

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Pâles ramilles
dans les cailloux du désert
aride et muet

Le Colorado Provençal de Rustrel… sahara…

45 réflexions sur « Soif »

  1. Sur un tapis de pierres
    accroché à la vie
    un arbre a dessiné des branches
    de mémoire
    pour qu’un rêve d’oiseau
    s’y perche dans la tourmente

  2. l’ombre assoiffée s’en est allée
    portée par un engoulevent;
    son empreinte reste gravée
    sur la roche balayée par le vent

  3. Lire dans le sable les signes
    Lire dans la main les lignes
    Tout s’emporte avec le vent
    Tout s’emporte avec le temps

    Le sable aride se plaint de soif
    Le mal aimé chante l’absence
    Quand vient la pluie l’arbre se coiffe
    Quand vient l’amour le coeur s’élance

    C’est un regard qui se pose
    Sur la douleur de chaque chose
    Il a la douceur des caresses

    Pluie ou larmes pour que renaisse
    Tout ce que la vie délaisse
    Aller, bonhomme, lève-toi et ose

  4. mmmhhh, c’est joli, phil alba,
    je vous souhaite de saisir cette belle journée qui s’offre…
    je me poserai la belle page, ce soir…

    Cela pousse
    Avec moins que rien
    Et ce souffle délicat
    Emeut tellement

  5. La citation du jour

    « L’appétit vient en mangeant ; la soif s’en va en buvant »
    (RABELAIS)

  6. La poésie

    O ubliée du progrès cernée par le désert
    A nimée par les palmes et la présence de l’eau
    S oumise au dur climat et aux vents inlassables
    I solée comme une île dans l’océan des dunes
    S ouriante aux hommes sages ainsi qu’aux animaux

    Alain

  7. SOIF I FOIS

    Je m’abreuve à la connaissance
    par un réflexe de béance
    au monde et aux autres
    semé ici et là quelques graines
    j’ai fixé mon attention
    comme l’arbuste ses racines
    il ne s’agit pas de rapine
    je me suis donné tant de peine
    à la recherche de nutriments
    il faut un sacré tempérament
    payer de sa personne en somme
    pour épurer mon métabolisme
    me laver de tous mes tourments
    je sonde le silence, hédonisme
    qui me conduit à un puit sans fond
    rien à faire je tourne en rond

  8. S ans
    O mbre
    I l
    F ait chaud…

    bon,faut pas trop en demander par cette ‘ chaleur ‘ dans ma ville qui détient le record des températures sur la France,curieux tout de même , Strasbourg une ville à…l Est °°°))))

  9. Un Arbre

    Un arbre
    Un arbre noir
    Un seul arbre qui s’ élance
    Vers le ciel de marbre
    Qui pense
    C’est l ‘ hiver
    Le désespoir
    Le désert
    Un arbre
    Une torture
    Les bras noueux et durs
    Qui se tordent
    Les ongles impulsifs
    Qui frappent griffent
    Et mordent
    Le grand mur
    Je le connais
    Et la touffe
    De ses bras
    Mouvant comme des tentacules
    M ‘ étouffent
    Sa sève figée
    Dans mes veines glacées
    Coagule
    Cet arbre
    Dans le désert de son hiver
    La pluie
    Ne le mouille plus
    Il ne sent plus
    Que le vent glace
    Et le temps passe
    Sans lui

    Roselyne Davreux

  10. Lorsque l’hiver brode dans le désert
    Des buissons festonnés sur le sable rose,
    Lorsque la soif rend la pierre si sèche
    Qu’elle craquèle sous nos pas,
    J’entends gémir la terre
    Qui se meurt en poussière
    Et chaque ramille dépourvue de sève
    Prend des allures de squelette décharné.
    Pourtant le sol vit et respire
    Au ralenti dans son silence.
    Discrète, la beauté est présente
    En couleurs de chaude tendresse.
    Bientôt dans la fournaise de l’été,
    La terre vêtue d’un drapé rouge et or
    Transpirera sous le soleil
    La nuit venant en toute pudeur
    Abreuver les ramilles d’une brume légère
    Laissant la nature reprendre ses droits
    Et vêtir les rameaux d’une robe printanière.

  11. La vie a soif de vie
    Souvent
    De tellement
    Alors quand une goutte
    Se tombe
    Comme ça
    C’est bon de la cueillir
    Dans son calice
    Et de la boire de suite
    Sans idée de péché
    La vie est belle se vivre

  12. Je tends l’oreille en vain
    L’eau m’attend quelque part
    Puiser dans le puits du désert
    Le sourire du cœur irrigué

    Les ramilles implorent le ciel bleu
    La noria est encore loin
    Je tends l’oreille mais c’est en vain
    Que crie le vent, tombe la pluie
    Le schiste et l’argile gardent bien
    L’écho de la goutte qui ruisselle
    Tes mots sont tombés dans le puits
    J’irais y boire les larmes du soir
    Avant de souffler la bougie
    J’irai chercher toute la rosée
    Que l’assoiffé a déposé
    Dans le calice de ses mains….qui prient.

    http://improsture.free.fr/musiques/marais_wiy_shake.mp3

  13. L’oeil se ferme
    Juste un peu
    Et une larme se goutte
    Elle coule la joue
    Ridée par les années
    De ravinements pudiques
    La bouche s’ouvre
    Juste un peu
    Et se recueille sa goutte
    Elle s’humidifie
    Rosie par le baiser
    De bel secret intime

  14. L’arbuste sec ne craint pas
    Le vent rude des sommets
    Il s’accroche dans la rocaille
    Lui et elle fusionnent tels
    Ils se vivent enfin de vie
    Et ne perdent pas une goutte
    De la liqueur qui noie leur soif

  15. Bonsoir Annick, je frotte encore mes joues))j’ai eu 44 bisous de la part de mes enfants pour mes 20 ans comme on dit)je n’ai jamais été embrassée si longuement.C’était magnifique de joie et d’enfance, je n’avais pas de crème fraîche pour fabriquer avec eux un gâteau alors on a posé une bougie à côté d’un plat de crêpes)) et les chocolats j’ai dû y mettre les holla ça rime non?)

  16. yaouh, pour vous, leila, le baiser d’un enfant, c’est tout de lui, de plein de lui, c’est bon de bon, belle soirée.
    en ce qui me concerne, un fils grand au top cet aprem, et assise en terrasse, regarder un bébé boire sn biberon, m’a abreuvé de soif de vie….

  17. Oui, oui c’est bel de bel les enfants, je l’affirme.Là dessus je quitte les jolies images d’Ossiane, le repos m’appelle, bonne nuit à tous.

  18. faut il connaitre la traversée du désert,
    Laissée son âme cloitrée dans le silence,
    Dérouler le fil sinueux de l’existence,
    Jusqu’aux limites extrêmes de sa naissance…

    …Faut-il connaitre les nuits froides et noires,
    L’intense brûlure ardente du disque de feu,
    N’être plus qu’un corps infime de sable bleu,
    Pour enterrer dans les dunes toutes gloires…

    …Faut- il être transparent comme la lumière ,
    L’insaisissable ombre d’un engoulevent,
    L’Éphémère et mouvante empreinte du vent,
    Pour découvrir le mirage lumineux de l’univers…

    …Faut il que le cœur ai tout dit d’un regard,
    Alors que nos lèvres palabrent à l’infini,
    Et qu’une étreinte résume mieux notre vie,
    Que les gesticulations de nos esprits hagards…

    …Faut il connaitre la traversée du désert,
    Ou suffit-il de se perdre dans un labyrinthe
    de mot s, chemin poétique et imaginaire,
    Pour brûler entièrement toutes nos craintes

    Et laisser pénétrer son âme d’un amour
    aussi pur que le ciel nu et étoilé du désert
    et se libéré du désir qui nous enserre
    vile étreinte de nos imposteurs atours ;

    bonne soirée à chacun

  19. Le labyrinthe, le désert, c’est la vie aussi, dans ses passages, la vie tout simplement à se vivre pour vivre.

  20. Un jour tu verras on se rencontrera
    La soif dans le désert
    Aura trouvé chemin
    De la source d’eau claire.

    Un jour tu verras
    Que de ce gros bourrin
    Sortira une fleur
    Les pétales du hasard seront sur les ramilles
    Des lectures calligrammes
    Comme naissance du printemps….le pavé sera sable
    Ton sourire demie-lune à caresser le soir.

    http://www.youtube.com/watch?v=d9D486zrsx4

  21. « Alors la soif est passée,
    la soif aux mains de cendres chaudes.
    Elle a mis ses mains à mon cou,
    elle a serré si fort,
    que ton nom est sorti de ma bouche,
    et tu es apparue,
    portant sur ton épaule
    une amphore emplie d’eau,
    de l’eau la plus fraîche du monde »

    Paroles de Touaregs

  22. C’est très joli, Maria-D, merci….

    L’oeil s’écarquille
    Un lézard sur le mur
    Et le palais se donne
    A cette petite goutte
    De vie qui réveille
    L’envie de se vivre
    En corps de ses beautés
    La vie de vie envie
    En belle soif belle pure

  23. Passez !

    Vous toutes !
    Vous tous !

    J’ai soif.
    J’ai soif , juste soif , encore et encore ,
    et toujours soif.

    Parlez !
    Ecrivez !

    Connaissez vous la soif ?

    Vous ,
    tranquilles ,
    coeurs à nu
    sécurité,
    au chaud.

    Passez ,
    Car j’ai soif.

    J’ai soif de la vie,
    celle qui cogne et qui bouscule,
    mais qui se risque dans le désert ?
    Absolu ?
    Peut-etre juste moi ,
    qui cogne et qui bouscule,
    ce petit ordre,
    ou l’on dit , écrit , pense (?)
    qu’on es gentil ,
    qu’on es bien,
    Mais c’est pas vrai.
    C’est des betises.
    Pas gentils ,
    pas vrai,
    ou pas toujours..
    juste des tenues,
    de camouflages…

    J’ai soif …

    Sauvagement ,
    Soif….

  24. Jolis parterres de couleurs chaudes et vivantes, belles photos éclatantes de lumière, beau calligramme sur fond rouge, le sang de la terre , calligramme en forme de A couché première lettre de l’alphabet phénicien ALEF ou ALF (boeuf) la première lettre de notre alphabet. Et tout cela offert par toi Ossiane pour abreuver nos regards émerveillés assoiffés de beauté, merci pour cette belle coupe d’un si beau et si bon breuvage.
    ___

    Boire jusqu’à plus soif
    La terre en revendique
    Encore et toujours
    Soif de mots doux et tendres
    Mon coeur en redemande
    Encore et toujours
    Soif de Savoir
    Pour tenter de comprendre
    Découvrir encore et toujours
    Tant que couleront les torrents
    Sur la terre, en nos corps et en nos coeurs
    La vie sera en nous et « envie de se vivre »*
    Et nous boirons jusqu’à plus soif.

    ___

    *dixit Annick;-)

  25. Et je vous lis Fauki, Monique, tu me fais sourire Monique, et puis, mince, j’avais râté le A couché, ahlala, je sais bien trop que mon oeil qui tente de voir, voit si peu de souvent, j espère qu’il a pas trop râté mon oeil de moi…Et Fauki, yaouhhhhhhhh….
    et pour celui qui souhaite des news de la toto… heinhein…

    La toto de celle
    Elle a des ailes
    Ce jour
    Son jour
    Après avoir vidé
    De tous côtés
    Ses sacs de sable
    Belle charitable
    Vlà qu’elle se rêve
    Le brin d’herbe se lève
    Elle s’envole belle
    Et bat des ailes
    Le ciel est bleu
    Si amoureux
    Tite mongolfière
    Elle prend des airs
    De simple de vie
    Si soif d’envies

  26. Au bal des rêves masqués
    Quand le corps s’abandonne
    La pensée manifeste
    Nos univers latents
    Derrière des paupières closes.

    Au bal des rêves masqués
    Dans le sable du désert
    Vit l’homme à travers moi
    J’existe à travers lui
    Le déclin de nos cœurs
    N’a pas encore sonné
    Le sable vole et le vent
    Rassemble tous nos désirs
    Et trace en calligramme
    « A » l’Amour infini
    Qui indique que le puits
    Est au bord du sourire.

    Le rêveur qui s’éveille
    Sans les clefs du mystère
    Exprime dans ses désirs
    Comme un tableau abstrait
    Le clair lu dans l’obscur
    La beauté dans l’ordure
    Sur un lit de conscience… endormie
    Réveil! Réveil! Madame rêve…soif…UN VERS.

    http://www.youtube.com/watch?v=TeaToYHqOfE

  27. La suffisance est le luxe
    Sans exigeance d’abondance
    En rareté de la goutte d’elixir
    Qui éponge une soif sensible
    Dans sa goutte si pure

  28. Annick, j’en prendrais bien une goute, il m’en suffira d’une toute petite et ce sera déjà un grand luxe, l’élixir du père Gaucher , ça ne peut pas faire de mal ! et ça ne se refuse pas ! Parole de moine !

  29. hic de hic je savoure et déjà je commence à voir les mirages du désert de RUSTREL, une source d’élixir aux couleurs dorées coulent sur le sable rouge, inonde la dune et se perd dans les entrailles de la terre.

    Bonsoir, déjà à moitié « ivre » (de fatigue) je vais me glisser sous ma couette sans trop tarder je crois.

  30. Jamais étanchée…elle est là bien présente… qui de ce feu ardent… brûle ma gorge…Quand bien même avalerais je… des tonnes d’eau… elle serait toujours là… bien présente… je me penche et tressaute… la fatigue m’accable…et dans toute cette étendue… peine perdue…pas une once vaillante… de ce liquide salvateur…oh je ne demande pas un tonneau… mais juste… une de ces gorgées longues… une lampée divine…pour calmer ce mal …qui me tenaille et qui dévaste mes muqueuses… dans un assaut de sécheresse tel

  31. Soif

    Soif de vrais rires et de tendres sourires
    Soif de vrais regards et de complicité
    Soif de sincérité dans la durée
    Soif de qualité et de fraternité
    Soif d’échanges et de partages de vérité
    Soif de ce miel si rare …

    Soif de temps pour se distraire et jouer
    Soif de temps pour interroger et se cultiver
    Soif pour être soi un peu plus fort
    Soif pour être sauf avec l’autre
    Soif pour être sauf et soi, l’un avec l’autre
    Soif de ce miel si rare …

    Assoiffée, Assois fée, ah sois fée
    Assoiffée, effet de ce désert de solitudes
    Soif de dérives pour faire diversion…
    Soif, mais point de fée à l’horizon
    Soif de ce miel si rare …

    Juste des mots pour détourner la déraison …
    Les mots creusent des rigoles
    Qui étanchent ma soif …

  32. Joli, joli Nath et je te dis bonsoir et bonne nuit, n’oublie pas de te désaltérer car tu me sembles être très assoiffée dans « ce désert de solitude » sans fée à l’horizon, cachée peut-être dans les ramilles du désert.

  33. Juste un petit « bonjour-bonsoir »,
    En passant là,
    Dans l’Oeil Ouvert
    Pas eu trop de temps…
    De penser
    A la soif !

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  34. .

    Un petit bonsoir avec un peu de mal à me remettre en route en ce début e semaine d’ou mon apparition tardive mais je vous ai apporté des rafraîchissements;-) Vous n’avez pas séché ni séché sur pied;-) C’est une bonne chose d’avoir toujours soif de quelque chose.

    Beaux beaux les mots que vous avez laissés sur cette page. Soif de vous lire aussi;-) La vie coule dans vos plumes malgré toute cette âpreté.

    Superbe décryptage de Monique;-) C’est grave docteur cet ALEF;-) Il est vrai que j’aime le A car cette lettre m’évoque une voile;-)

    Quant à Russel, j’ai corrigé la coquille dans ton poème. Et pourquoi pas Ken Russell, le cinéaste… diagnostic: rien d’anormal… ordonnance, manger du chocolat noir à 90% ; il est fameux… en revanche, j’ai testé le 99% c’est plus difficile d’abord;-)

    Chapeau et coucou à Phil et fauki;-)

    Et pour finir une grande tournée gratuite d’eau pour tout le monde!

    Bises et bonne nuit!

    .

  35. Une poire pour la soif (Villanelle)

    Pour ne pas perdre espoir
    Il faut avoir sur soi
    Une poire pour la soif

    Le cœur est émotif
    l’amour est sélectif
    Pour ne pas perdre espoir

    Quand l’autre vous déçoit
    Quand l’amour est rétif
    Il faut avoir sur soi

    Une poire pour la soif
    Le temps est relatif
    Rien n’est définitif

    Lorsque le vent décoiffe
    Il faut avoir sur soi
    Une poire pour la soif

    Qu’on soit hyperactif
    Ou bien contemplatif
    Vivre est impératif

    Quand la mort vous reçoit
    C’est bon d’avoir sur soi
    Une poire pour la soif

    Alain

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