Sommaire d’avril 2009

Libre
Libre

Ocre
Ocre

Projection
Projection

Labyrinthe
Labyrinthe

Sahara
Sahara

Soif
Soif

Racines
Racines

Abîme
Abîme

Dunes
Dunes

Thalassa
Thalassa

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Le Journal de Voyage:

Le printemps est bel et bien là… et déjà souffle un petit air de vacances dans les jardins en fleurs…

Articulation du Voyage: LIBRE, envol  de tourterelles vers l’OCRE du Colorado… les ombres en PROJECTION sur la terre safran, le LABYRINTHE des sables, les arbres désséchés du SAHARA,  les pâles ramilles qui crient SOIF, les RACINES profondes en quête d’eau, l’ABIME vertigineux sous la crête, les vagues qui nous emportent vers un nouveau voyage au-delà des DUNES vers THALASSA, déesse de la mer 

A Monique de faire vibrer sa plume ce mois-ci !

Dans le ciel bleu du printemps
LIBRES et joyeuses, les hirondelles sont de retour
Les arbres offrent leur PROJECTION d’ombres
Sur les OCRES du Colorado provençal
Au détour des chemins boisés, d’un LABYRINTHE de sentiers rouges
C’est le SAHARA qui nous attend,
Etendue de sable blanc et de sables d’or…
Où les RACINES serpentent à fleur de terre…

Et s’accrochent à la colline, criant leur SOIF
Aux DUNES indolentes offrant leurs dos nus…
Et leurs couleurs chatoyantes sous leurs crêtes blanches.
Le soleil y règne en maître et la chaleur étourdit les promeneurs
Dans l’ABIME des vagues ondulantes de sable rouge, la tête tourne
Le mirage ne se fera plus attendre
Au loin dans un rayon lumineux éblouissant
Dans un rêve d’eau et de fraîcheur
THALASSA la déesse de la mer sortira des eaux
Laissant dans ce paysage aride mais si beau
Le promeneur en proie à ses délires.

Monique

15 réflexions sur « Sommaire d’avril 2009 »

  1. Mai, c’est sans conditions
    mais non sans admiration
    que nous apprécions

    Merci monique

  2. Ton texte…à lire d’un trait comme une ligne tracée au doigt qui ondule sur le sable de bonheur,Monique.

  3. Belle histoire brûlante et passionnée sous ta plume d’or chère Monique tu tournes tes phrases en arabesques enivrantes , heureusement l’onde fraîche nous
    ravigote pour aller vers le joli Mai

  4. Merci à tous, c’est vrai Leïla et Arletteart je n’ai guère pris le temps de respirer, j’ai eu soif dans le Colorado provençal où la caravane d’Ossiane nous a conduits. Eblouïe, étourdie, ivre de tant de belles notes dans ce mois d’avril où Ossiane nous a parfois abandonné dans le désert , heureusement toujours près d’un oasis où nous pouvions nous désaltérer et nous nourrir de belles lettres.

  5. variation sur le thème de l’ocre encadré par des nuances de gris
    et une belle ballade de Monique
    les mois passent et c’est toujours un plaisirs d’être parmi vous

    en attendant de découvrir les images de Mai
    Merci Ossiane pour cette invitation à l’imaginaire sans cesse renouvelée

    bonne soirée

  6. Monique
    La chaleur de tes mots nous étourdit
    et nous suivons ton poème jusqu’à la fin d’un seul souffle.
    Ta plume a bien vibré ce mois-ci.
    Très bien, Monique!

  7. Pour Ossiane
    mon hommage du mois :

    LIBRE,
    Sans “la peur au ventre”,
    “rêve d’infini”
    Je vole pour d’aventures
    Dans un monde OCRE
    “de rouge colorado”
    “Sur le sentier des fées”
    La PROJECTION
    de mon âme ,
    “empreintes d’un passage”
    De “mes fibres enlacées”
    Se promene dans le LABYRINTHE,
    “Chemins des sables”
    “un océan de lumière”
    du SAHARA,
    Dessinant des “traces nomades”
    Sous “les arbres du sable roux”.
    La SOIF de vivre
    Bien que “pâles ramilles”
    “dans les cailloux du desert”
    sécoue mes RACINES
    “rampantes et pénétrantes”
    “jusqu’au fond de moi”
    Je sors de l’ABIME,
    Comme “un visage”
    “sur la ligne de crète”
    Je parcours les DUNES
    “sur le ventre des vagues”
    Je “voyage dans la lune”.
    à “l’ombre de moi même”.
    Mon âme,
    etourdie mais en paix,
    Comme THALASSA,
    “Dans un tourbillon de sable”
    “Elle se devoile”
    En “poussière de lune”
    LIBRE ,,,

  8. Neyde, les mots d’Ossiane dansent sous ta plume, à peine sortis du sable des dunes ils vont et viennent et rampent comme vont les racines des arbres dans le Colorado provençal et deviennent œuvre d’art à part entière à travers nos inlassables promenades. Belle mise en valeur, merci Neyde, j’espère que tu vas très bien, je t’embrasse.

  9. En avril sur les ailes du désir
    j’ai pu me sentir libre
    jusqu’à ce que je découvre
    que tout ce qui vibre
    en langue d’ocre
    ressemble à des pics
    mais c’est dans la projection
    que les parois sans déjections
    impriment le plus le regard
    tandis que sur la piste du sens
    on se perd en conjecture
    face au labyrinthe qui éreinte
    mais c’est dans le sahara
    que la solitude prend toute sa saveur
    source d’inspiration et d’espoir
    où la soif des grands horizons
    le dispute à de rares oasis
    au point de donner envie
    de plonger ses racines
    au plus profond de l’ennui
    contemplant son ombre
    qui veille sur l’abîme
    à un avenir sombre
    avant que dans l’oubli
    le sable n’engloutisse
    et que les dunes volages
    sans repére et sans âges
    ne nous volent nos mirages
    jusqu’à ce que le rayon dardant
    donne à voir un miracle
    en guise et forme d’oracle
    une déesse est là
    que les eaux dévoilent enfin
    c’est Thalassa qui offre
    ressourcement et partage
    un début et une fin
    un contentement serein

    Toujours aussi difficile
    bien à vous dans ce soleil mérité
    avant que la soif héritée
    ne nous méne sur le fil

  10. >Magnifique poème, Neyde, un grand merci! La peur au ventre est partie, c’ets un grand envol en liberté et soif de vie ! Je t »embrasse!

  11. les spirales ocres
    courbent jusqu’à la terre
    la tentation
    d’un désir de soleil…


  12.  » »’Le promeneur en proie à ses délires… »’.

    -_-_-_-_-Le promeneur en proie à ses désirs.-_-_-_-

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