Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Marches d’un rêve
une femme disparaît
le silence blanc
◊ Photos prises au musée Guimet à Paris.
◊ Beaucoup de concurrence dans cette ascension qui nous emmène toujours plus haut. Vertige des sentiments, jeu de construction, souvenirs d’enfance, rendez-vous d’amour, l’escalier est un lieu fort de symboles qui a fait joliment rêver Claudie à qui je souhaite la bienvenue sur L’Oeil Ouvert, Bernard, Neyde et amichel.
L’escalier, l’ai-je bien monté, pardon, descendu? Il m’a paru san fin, malgré la lumière qui m’a guidée! Perdue dans mes rêves, j’ai enfin atteint le sommet, que de marches pour te rejoindre, ton étoile agrippée au sommet, j’ai pu enfin valser dans tes bras accueillants et puis, pas à pas, à petits pas, sur les airs d’un menuet d’autrefois, nous avons redescendu l’escalier avec fébrilité, dans la hâte , j’ai failli trébucher, tu m’as alors soulevée et je me suis retrouvée dans les draps blancs de l’éternité
De deux en deux marches
Je montais l’escalier
Sans fatigue, en souriant
Dans ma robe d’enfant
C’est petit l’escalier…
Une marche aprés l’autre
Chaque pied sur chaque marche
Souriant au monde
La vie m’inonde
C’est bien l’escalier…
Petit à petit, les deux pieds
sur chaque marche
souriant de moi même
je monte à grand-peine.
L’escalier est trop haut!
Jadis je suis allé en paradis
Non par l’échelle de jacob
Mais par un escalier de bois gris
De marche en marche
Je volais
Sans les compter
A la main un joli bouquet
Des fleurs qu’elle aimait
Je volais
Sans prendre le temps de respirer
Je savais qu’elle m’attendait
Dans la chambrette sous les toits
Je volais
Alors
Comme mon cœur cognait !
Et arrivé sur le palier
Tout doucement
Je murmurai
En entrouvrant sa porte
C’est moi
Vois ce que je t’apporte
Fougueusement on s’embrassait
Avant même de refermer
Jadis je suis allé en paradis
Par un escalier de bois gris