Temps

Temps

Coeur électrique, ton pouls bat la mesure à grande vitesse

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, de haut en bas, centre.

Coeur électrique
ton pouls bat la mesure
à grande vitesse

Le thème du Temps se prête à toutes sortes de déclinaisons poétiques. Un coeur qui bat, le temps qui passe, le temps d’aimer, le temps suspendu, chaque chose en son temps. Voici celles de Candide, Annick, Pierre (2) et Chris.

pulse pulse mon coeur
d’instant en instant
de jour en nuit
de mois en mois

pulse pulse mon coeur
se suivent les saisons
qui colorent les années

pulsent pulsent nos coeurs
instant rencontre
de nos deux mosaïques inachevées

Candide

Le temps sourit sa révérence
Le coeur content
Il semble avoir beaucoup d’aisances
Mais c’est un enfant le temps

Qui découvre son jour
Avec beaucoup d’amour

Il marche son pas
Le trouve si rapide le temps
Qui amasse les secondes en grand tas
Et pourtant il est tout aussi lent

Annick (son blog)

Ton coeur si vite
Bat la mesure
De son amour
La démesure

Pierre (2) (son blog)

Le temps suspendu
Le temps de le dire
Et c’est déjà la nuit
Au jour succède
Electrique s’illumine
Pulsation cent-vingt
Ville lumière
Vitesse illimitée
Le coeur à tout rompre

Pierre (2) (son blog)

Le temps ne fait que passer
On ne peut l’acheter, le voler
Avec le temps, on apprend à aimer
A donner, à pardonner, à consoler !

A chaque chose en son temps
Cette nostalgie du monde d’antan
Qu’adviendra-t-il alors dans dix ans ?
Saisir le passé, savoir évoluer au présent !

Laisser ces quelques vers en guise de buis
Demain, il sera trop tard car le temps s’enfuit
Si vite, on ne peut le saisir alors tel est pris !
Le silence du temps, un soupir de notre vie !

Il faudrait avoir deux vies pour vivre intensément
Apprendre à se former, à travailler ; bref, les rudiments
Apprendre aussi à s’éveiller au monde, à caresser le temps
Il n’a pas d’odeur, pas de couleurs, et jamais il ne ment !

Chris (son site)

125 réflexions sur « Temps »

  1. Inexorablement
    le temps tourne…

    et moi petit je tourne aussi
    et plus je suis immobile
    plus je tourne à le valser le temps
    dans la grasse chargée d’ions
    de son énergie pure
    qui donne la lumière pour se porter
    envie vivant sur ce fil du temps
    qui tourne sa douce ritournelle
    qui parfois est cruelle…

    mais le temps il décide
    Inexorablement

  2. Le Temps du Poète…

    Les paupières du soir se referment
    sur la longue nuit tubéreuse
    dans l’effleurement soyeux
    de l’heure doucereuse
    aux pétales de rose…

    Lentement l’été brûle ses parfums
    de feuilles, d’écorce et de résine
    dans la lumière pourpre
    l’inspiration s’éveille
    empourprée d’or,

    et sort du cocon de sa nuit
    dans un crépitement d’ailes…

  3. Les Cris du Temps…

    Rêves de liberté
    enchaînés à leurs ombres
    cerclés par les minutes, les secondes,

    Temps élastique
    le jour rétrécit, la nuit s’élargit,
    la chair écartelée se froisse, boule de papier,

    Soleil pavot gris
    nuit pailletée d’astres
    cri de l’âme au puit sans fond des choses,

    longues pluies de l’âme
    déliant la ceinture légère de son ombre…

  4. pulse pulse mon coeur
    d’instant en instant
    de jour en nuit
    de mois en mois

    pulse pulse mon coeur
    se suivent les saisons
    qui colorent les années

    pulsent pulsent nos coeurs
    instant rencontre
    de nos deux mosaïques inachevées

  5. belle série et plein d’ouvertures dans les commentaires.
    Merci à toi Ossiane et à tous
    Bon vent (ou bonnes pulsations) à tous!

  6. Le temps sourit sa révérence
    Le coeur content
    Il semble avoir beaucoup d’aisances
    Mais c’est un enfant le temps

    Qui découvre son jour
    Avec beaucoup d’amour

    Il marche son pas
    Le trouve si rapide le temps
    Qui amasse les secondes en grand tas
    Et pourtant il est tout aussi lent

  7. Je partage comme toi, candide, c’est un mot qui boule ma gorge ce mot le temps….qui flux et reflux ses palpitations, d’aller trop vite, ou bien trop lent, et puis les souvenirs du temps en grand états de ma petite âme, et ce présent que l’âme, et aussi cet avenir qui précipite..et le temps fait sa seconde, lâche la main à la seconde d’avant et presque déjà s’approche de la main de la seconde d’ensuite, le temps du juste temps dans son temps qui prend son temps, de le vivre son temps, sans rien abîmer de tout temps, il faut tant de temps pour le saisir le temps….

  8. ohlala, quel mot que le mot du temps, qui contient tant le temps…youps, une sacrée pilule, le temps avec ses effets retardés, avancés, saisis dans l’instant, la marmitte du temps qui chauffe sur le feu de bois de la vie qui passe, et se passe.
    Bonne journée à chacun, que votre temps soit le plus tendre possible et vous enlace de bel temps.
    Excusez moi mais dans des états d’âme du juste temps justement, dans l’entre temps entre le nord encore ce samedi et un démagement définitif dans cinq mois en ouest……un sacré virage dans le temps…qui frétille le fond de la gorge.

  9. Et puis le temps d’aimer
    Aimer se voir aimé
    Dans toute l’immensité
    De la seconde qui passe
    Et donne sa belle grâce
    D’amour si pur si vrai si beau
    Que ce temps un délice
    Couvre de belles offrandes
    Touours renouvelée
    Par la magie du temps
    Qui puise dans son mystère
    Un amour si profond
    Qu’il traverse le temps

  10. Cette page risque fort de se couvrir de textes si forts que je sors ma bouée avec une tête du temps, car le temps quand il passe il fait écrire le temps, de tant de tant qui se passe, et passe ainsi le temps. Bises de cet instant, à renouveler tout au fil de ta journée, Ossiane, et pour chacun.

  11. “J’entends passer le temps
    Paroles : Jean-Roger Caussimon / mis en musique : Léo Ferré

    J’entends, j’entends
    Passer le Temps
    Le Temps muet, aveugle et sourd
    Un roulement sur un tambour
    Une fontaine sur la place
    Les aboiements d’un chien perdu…
    Le Temps passe…
    Et ne revient plus !

    J’entends, j’entends
    Passer le Temps
    Comme il va vite et comme il court !
    Déjà le soleil tourne court
    Et ma fenêtre sur l’impasse
    S’assombrit du soir revenu…
    Le Temps passe…
    Et ne revient plus !

    J’entends, j’entends
    Passer le Temps
    Dans la prison, dans le couvent
    Partout sur la rose des vents
    J’entends qu’au loin c’est marée basse
    Et bientôt j’entendrai le flux…
    Le Temps passe…
    Et ne revient plus !

    J’entends, j’entends
    Passer le Temps
    Mon pas léger mon cœur battant
    C’était hier, adieu printemps !
    Et vole en éclat cette glace
    Où je crois voir un inconnu !
    Le Temps passe…
    Et ne revient plus !

    J’entends, j’entends
    Passer le Temps
    Le Temps muet, aveugle et sourd !
    Un roulement sur un tambour
    Une fontaine sur la place
    Les aboiements d’un chien perdu…
    Le Temps passe…
    Et ne revient plus !

    Et ne revient plus !”

    Belle journée à vous tous

  12. le temps de dire, le temps de rire,
    le temps de vivre sans un soupir,
    le temps pour y croire,
    avec tous nos espoirs.

  13. « Il suffit de passer l’écluse du temps…
    on passerait par le chas de la plaie…
    et on entrerait vivant dans l’éternel. » G.Cesbron

  14. « le temps qui passe
    Le temps qui ne passe pas
    Le temps qu’on tue
    Le temps qu’on n’a pas
    Le temps qu’il fait
    Le temps de s’ennuyer
    Le temps de rêver
    Le temps de l’agonie
    Le temps qu’on perd
    Le temps d’aimer
    Le temps des cerises
    Le mauvais temps
    et le bon et le beau et le froid
    et le temps chaud. »
    Philippe Soupault
    « Tant de temps »

  15. OH Temps !

    oh temps tourmentemps nos vies
    temps réconfortemps par instemps
    temps intermitemps coeur batemps
    portemps nos espoirs d’outretemps !

  16. Coucou Ossiane,
    Je reviens de Paris en pensant trouver des scènes de nature sur ton blog et je trouve des scènes urbaines !!! Mais c’est très beau donc tu es excusée 😉 😉

    Will we find the time
    For our hearts to entwine
    For thine to be mine
    And mine thine ?

    Bisous
    Judith

  17. Ce matin quel plaisir de tempsil y en a pour la journée.

    Ce matin quel temps ? un vrai plaisir .

    Qu’elle bonne idée J.M.Caussimon.
    Belle journée pour tous .Noisette

  18. Fixé sur le papier, le temps est arrêté pour pouvoir le relire une fois le temps passé…

    je t’embrasse et merci pour ton commentaire sur la mélancolie, cela me fait chaud au coeur et c’est vrai que pour moi c’est une source d’inspiration et même de bien-être.

  19. Sven : le temps du poète et le temps de l’âme…superbe
    Pierre : le temps de rêver, le temps d’aimer

    Désolé Ossiane , si je squat ton blog , mais il y a tellement de beaux textes que j’avais envie de mettre un petit mot

  20. Le temps ne fait que passer
    On ne peut l’acheter, le voler
    Avec le temps, on apprend à aimer
    A donner, à pardonner, à consoler !

    A chaque chose en son temps
    Cette nostalgie du monde d’antan
    Qu’adviendra-t-il alors dans dix ans ?
    Saisir le passé, savoir évoluer au présent !

    Laisser ces quelques vers en guise de buis
    Demain, il sera trop tard car le temps s’enfuit
    Si vite, on ne peut le saisir alors tel est pris !
    Le silence du temps, un soupir de notre vie !

    Il faudrait avoir deux vies pour vivre intensément
    Apprendre à se former, à travailler ; bref, les rudiments
    Apprendre aussi à s’éveiller au monde, à caresser le temps
    Il n’a pas d’odeur, pas de couleurs, et jamais il ne ment !

    Chris

  21. je partage ce que tu dis Bruno,
    je suis accrochée à vos si beaux mots qui se posent.
    yaouh, comme c’est beau comme c’est grand comme c’est infini le temps.
    je me tais pour laisser place et mes most je les cadenasse un peu…

    Je Vous aime
    Tellement
    Vous qui traversez
    Le tant
    Je Vous aime
    A travers le temps
    Devenu autre dimension
    Juste en amour si fort
    Que mon ciel se soulève
    Et dans le miracle du temps
    Murmure je Vous aime

  22. Ossiane, une blogueuse de rêve
    Sachant nous faire choir dans cette trêve
    Ses images nous parlent de la vie
    Simplement, et pourtant, on s’écrie :

    Bravo Ossiane, 🙂

    Chris

  23. oui, chris, et c’est la force de la vie, d’être si belle de sa présence!

    et comme je suis encore à lire ces beaux textes si beaux, je lis encore et régis encore,
    quele vie sur cette page,
    le temps, cette…et je e stopppeeeeeeee, car le temps m’inspire tant.

    Je l aime
    Tellement
    Le temps
    Présent
    De mon Aujourd’ui
    Qui traversa tant
    Dans chaque moment
    Du temps

  24. Le temps suspendu
    Le temps de le dire
    Et c’est déjà la nuit
    Au jour succède
    Electrique s’illumine
    Pulsation cent-vingt
    Ville lumière
    Vitesse illimitée
    Le coeur à tout rompre

  25. Tourne tourne ma belle
    Danse vire pirouette
    Fait valser ton jupon
    Affole le coeur des garçons
    Pendant qu’il en est encore temps
    Demain il sera trop tard
    Mariée ma belle

  26. Et les grosse gouttes dégoulinent la vitre de fort belles nostalgies qui mille éclats sublimes se gouttent au présent bel.

  27. Félicitations à Candide, à Annick, à Chris
    Coeurs à l’unisson battant la mesure
    Merci Ossiane
    Du temps offert
    Du temps donné
    Sans compter
    ………..
    Bises

  28. et je savoure les écrits choisis, le mien, comment dire, je le souris émue…
    c’est fort beau, judith…et tant d’autres que ma lecture apprécie tant de vous avoir trouvés, dans ce présent offert par la force de la vie qui a cherché des ans sans jamais la perdre, cette vie si vivante de belle vie dedans.

    Et son baiser offert
    Dure encore intact
    Par la grâce des ans
    Qui se vit au présent

  29. Le temps de la ville…

    La ville s’est endormie, le temps semble arrêté.
    Dans les pièces tiédies, les têtes se reposent.
    Les rêves sont courts dans le silence profond.
    Le tic- tac du réveil lui seul marche en cadence…

    L’aube va pointer, les trottoirs vont s’échauffer.
    Le carillon du clocher plaisantin perturbe l’azur.
    Des rires étouffés s’échappent des ouvertures.
    Le mouvement du vent se confond aux accents…

    La foule déambule, des pas pressés s’enchevètrent.
    La ville s’éveille et les pas suivent la marche du temps.
    Le clapotis des fontaines, même le cri des hirondelles,
    Le flot continue du trafic des voitures, même la grêle,
    Tous les bruits sont présents et le calme déconcerte…

  30. Oh temps,

    J’écoute
    prisonnier
    les pulsations
    rythmées
    dans ton corps
    transparent
    de méduse…

  31. Le temps du poète, des cris du temps, le temps de la ville, le temps méduse qui nous retient dans ses tentacules… quel est le visage du temps ? le tien,sven ? … et s’il avait notre visage à chacun.

  32. Entre deux temps, j’ai pris un peu de temps pour m’amuser du temps… Temps-Bouille … Temps-Bourrin … Temps-Pont … Temps-Poney … Temps-Gage … Temps-Gens … Temps-Gent … Temps-Gô … Temps-Gueux … Temps-Cas … Temps-Kyste … Temps-Talle … Temps-Thé … Temps-Tôt … Temps-Trique … Temps-Peu … Temps-Paix rance … Temps-Paix rature … Temps-Paix tueuse … Temps-Peau râle … Temps-Port-Aile … Temps-Dé … Temps- Dix nœuds … Temps-Don … Temps-Dû … Temps-Père … Temps bourre … Temps d’aime … Temps pète … Temps danse … Temps dresse … Temps gai … Temps te… … Temps plié … Temps dans ciel … Temps dans cieux … Là, je m’en vais je n’ai plus le temps de perdre mon temps… si toute fois j’ai perdu mon temps à jouer avec le temps le temps d’un instant…

    Bises à tous

  33. Ah Maria de temps en temps faut savoir un temps tinet… céder à la temps tation… bien à toi, sven

  34. Psyché
    Suis-je donc la plus belle?
    En un ‘instantané, j’ai fait ce long calcul!
    (un Tain Grande Vitesse)
    Si je choisis de plaire
    En myriades d’éclats
    Prendrai-je ce diadème?
    Bien rangés dans un cadre
    Les reflets de mon âme
    Ont-ils autant d’allure?
    Voyons ce front cintré
    Ses lignes tourbillonnent
    Elles me montent à la tête
    Vertige magnétique
    Bien sûr j’ai pour le bleu
    De froides attirances
    Et des peurs impudiques,
    D’intenables fractures.
    Derrière, artifice,
    Il y aura des mots
    Comme tachycardie
    Ou peut-être éclectique
    Aussi radioactif…

    En bas sur le trottoir
    Que fait ce photographe?
    Si je l’ai reconnu?
    Dans mon blog de béton
    Ma mémoire se lézarde…

  35. Les ombres des saisons
    Ont mille plis
    Hier déjà sur les donjons
    Assise l’attente
    Sans doute elle se brode
    Au-dessus des joutes

    Est-ce en vain
    Que l’aiguille tisse
    Les patchworks du coeur

    L’écharpe due choir
    Au poignet concourir
    Et qu’importe l’empreinte
    Pourvu qu’elle marque
    Distinguée d’avant-hier
    Et du demain qui sait

    Est-ce en vain
    Que l’aiguille tisse
    Nos swatch d’heures

    Qu’elles se balancent
    Ou qu’elles tournent
    On l’entend crier
    Silencieuse et sereine
    L’age du bonheur prend
    Son temps de sapience

    Est en vain
    Que l’aiguille tisse
    Le vert fragile des vers

  36. Du Temps au temps…

    J’ai froid et j’ai peur
    j’ai peur du temps
    du temps rongeur
    qui prend et ne laisse
    que la douleur

    à chaque pas
    quand derrière soi
    s’efface un peu plus la route
    qui faut-il croire ?
    il ne reste que le doute

    au carrefour
    du commencement
    et de l’infini
    un jour viendra
    où je serai seul
    face à ma vie
    un jour viendra
    mais qui m’accompagnera
    pour éclairer ma nuit ?

    un jour viendra
    un jour sûrement
    mais qui me donnera
    encore le temps
    de tout recommencer ?

  37. O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°

    espace Temps de cette page
    quel Temps fait-il?
    un Temps à poèmes
    inTempéries
    Température Tempérée
    prendre le Temps de remonter
    le Temps de vos pensées
    en Temps et en heure

    O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°o°°O°°

  38. Bien loin de ma Place Masséna
    les tours glacées
    me regardent d’en haut

    C’est nul … mais bon, comme disait le Baron de Coubertin, le principal c’est de participer !

  39. Le temps que l’on passe ici
    Est infiniment beau.

    Chaque poème
    Est comme un étoile
    Dont la lumiére
    Nous suit pendant la nuit.

  40. >>>>>Quelle belle averse de poésie une nouvelle fois ! Le grand Arc-en-ciel du Temps flotte sur le blog ! Bravo à tous ! Je vais voir ce que je vais pouvoir faire pour vous commenter;-)

    >Maria :
    Bel haïku ! Cette sphère urbaine m’a interpellée aussi. Je voulais intégrer le mot « circuit » à un moment donné mais j’ai laissé tomber. Merci aussi pour le beau texte de Caussimon.
    Très Temps-Temps ton essai sur les dérivations du Temps en sons et en écriture !! Bravo à toi !

    >Annick, Candide, Pierre (2), Chris :
    Merci pour toutes vos belles contributions. Temps et Temps d’approches vous avez abordés. C’est beau et émouvant de voir le Temps déclencher Temps d’enthousiasme. Vous avez vraiment démarré sur les chapeaux de roue 😉
    Chris et Annick puisque que vous postez en même Temps, je vous ai placé en Temps-dem sur la page principale.
    Très touchée par tous vos mots. Je vous embrasse tous les quatre Temps-drement.

    >Annie-Claude :
    Bien vu Annie-Claude, cette vie mouvante de la Cité qui laisse ses traces. Merci beaucoup. Bises Temps-dres.

    >Sven :
    Bonjour Sven, tu as été bien inspiré aussi par ce thème et tu t’es aventuré sur des chemins divers et audacieux qui te ressemblent quelque part;-) Des images splendides et fortes dans ton premier et deuxième poème que j’aime vraiment beaucoup. Tes mots sont magnifiques. Les mots pulsent sous ta plume. Je Temps-brasse.

    >Vi :
    Voilà un doux réveil, Vi et le plaisir de te lire. Parfum ensoleillé sur ta journée. Temps-dresse.

    >Fanou :
    Bonjour fanou, merci pour cette petite visite poétique que tu as pris le Temps de nous faire dans ton emploi du Temps très rempli. EpaTemps, tu n’as pas oublié le Temps d’écrire 🙂 A bientôt !

    >feu roméo :
    Bel Haïku ! Tu Temps-voles, Roméo !! Passe du bon Temps là-haut !

    >Judith :
    Coucou Judith, j’ai failli choisir ton beau poème mais tu ne m’as pas donné ton accord 😉
    Tu Temps-balles 😉 J’élargis ma palette photographique, je regarde, j’apprends et je décèle des parcelles de belle poésie dans les paysages urbains 😉 Temps et Temps de choses à découvrir 😉 Bisous.

    >brigetoun :
    J’aime beaucoup ton deuxième poème. Je trouve émouvant ce Temps qui file. Merci Brigitte pour tes mots.

    >Noisette :
    Temps et temps de mots pour vous émouvoir, Noisette. Je dirais qu’il y en a pour deux jours minimum 😉 Je vous embrasse.

    >Bruno :
    J’aime cette idée de Temps fixé sur le papier. InsTemps arrêté à jamais et témoin de notre Temps.
    Pour ce qui est de la mélancolie, comme toi , je ne la perçois pas négative et elle m’atteint de Temps à autre sans trop en connaître la raison. Elle permet de s’arrêter et de faire le point pour de nouveaux départs.
    Tu ne squattes pas le blog, Bruno. J’aime quand les gens donnent leur avis et font part de leurs émotions. Ecris auTemps que tu veux 😉 Je Tant brasse.

    >Pam :
    Bonjour Pam, beau poème plein de profondeur! Le cercle, les déformations dûes à l’usure du Temps, nous sommes englobés dans cette spirale de la vie et de la mort. Temps-drement vers toi.

    >Ben :
    Bonjour, con-Temps-te de te revoir sur le blog 😉 Tu as bien senti les différentes facettes du Temps exprimées par Sven. Il est toujours Temps de retrouver son identité dans ce Temps de poésie. Bien à toi et merci.

    >Bernard :
    Superbe ! Bravo pour ton humour, ta promptitude à retrouver d’anciennes phrases pour en tricoter de nouvelles, pour Temps-parer de certaines de mes expressions pour les déformer. Ce poème miroir ne serait-il pas plutôt le reflet de ton âme ;-)) Quant au blog de béton, je verrai plutôt un blog de verre pour sa transparence et son inclination à accrocher la lumière de vos mots ;-)) Bises sans lézardes.

    > !!!:
    Toi aussi, tu as Temps-dance à tricoter les mots, à les tisser, à les tordre pour les faire parler à ta façon. Toujours ton style d’écriture si personnel quand tu ordonnes les mots pour les faire devenir phrases ou vers. Merci beaucoup pour ta présence.

    >Guess Who :
    Bonjour Tiago, bien sûr, je suis con-Temps-te que tu sois là avec tes émotions. Mais je te croyais à Amsterdam aujourd’hui ? D’où écris-tu donc? De l’avion ou du bord des canaux? Je suppose que tu préfères ta superbe place Masséna mais je me souviens que tu n’es pas insensible au verre miroir car tu as fait pas mal de belles photos sur les reflets de Paris dans ton ancien blog. Bon séjour dans le Grand Nord ! Bises.

    >Cristina M :
    Bonjour, ce n’est pas souvent que tu te retrouves juste à côté de Tiago dans les commentaires 😉 Merci pour tes impressions sur ce Temps partagé avec toi depuis ton lointain pays. Que cette lumière des mots Temps-porte bien loin et bien haut afin de mieux revenir sur terre. Bises vers L’Australie.

    >L’œil vagabond :
    Merci Chris pour cette interprétation musicale très personnelle et réussie. Le manège du Temps qui se déroule en notes de musique. Voilà une bien jolie image nostalgique et chaleureuse que cette cité glacée ne saurait renier. J’aime beaucoup ces notes d’an-Temps. Je t’embrasse au son du piano.

  41. L’oiseau chante dans sa cage
    Dans sa cage le cœur bat

    Les laisses du temps qui passe
    Sur les rives de la mémoire
    Sont souvenirs que l’on ressasse
    Perdus au fond de sargasses
    Où les algues d’oubli sont noires
    Et les rêves mourrant dans des nasses

    L’oiseau chante dans sa cage
    Dans sa cage le cœur bat

    Les papillons de neige du temps
    Couvrent printemps d’un manteau blanc
    Le froid endort le rossignol
    Comme le gel le tournesol
    Et puis la tendre rose
    Qui meurt à peine éclose

    L’oiseau chante dans sa cage
    Dans sa cage le cœur bat

    Le temps s’en va le regret reste
    La vie est une chanson de geste
    Un triste et gai romancero
    Dont la fin certaine est funeste
    Et les batailles sans héros
    Dans l’indifférence céleste

    L’oiseau chante dans sa cage
    Dans sa cage le cœur bat

    Un matin bleu s’ouvrira la cage
    Et l’oiseau cœur s’envolera
    Dans une lumière sauvage
    Les étoiles lui tendront les bras
    Pour le plus beau des voyages
    Qui jamais ne finira

    L’oiseau chante dans sa cage
    Dans sa cage le cœur bat

  42. >amichel:
    Ton poème est fort émouvant, Michel. Tu évoques avec beaucoup de douceur un sujet difficile, ce Temps de vie qui nous est accordé, ces souvenirs et regrets qui se noient, ces voix qui se taisent, cette rose qui se meurt pour aboutir sur le voyage libératoire de toute beauté de cet oiseau en cage. Le Temps étoilé qui nous Temps les bras et nous emportera. Merci beaucoup pour ton beau texte. Je t’embrasse.

    >A Temps porel:
    Je Temps-Temps bien;-) A Temp sion A Temps tive…

  43. Poser mes deux pieds nus dans l’aubade du fleuve
    Voir les nuées en bas
    S’éclater en myriades
    De miroirs éblouis.
    Sentir l’eau traverser l’instant de sa fraîcheur
    Etre la source vive
    Pleurer les morts qui passent
    Rire des amours bleues

    Sans y penser vraiment mais

    L’onde du temps déjà a passé ma muraille.
    Vers l’océan des Dieux
    Elle rejoint son mystère
    Avec un peu de moi
    Dans ses écailles d’or. Plus un mot ! Ecoutez
    Le murmure des vagues
    Baisant l’âge éternel
    De nos heureux présents

  44. Mais où est donc le temps
    Que je saisis tout le temps
    Le temps est bien volage
    Il n’aura jamais d’age

    Il sent l’odeur de sa goutte
    Qui s’offre sur la route
    Et nous deux c’est si fort
    Des milliards de mines d’or

  45. Quand le temps se sera retiré…

    Et quand le temps se sera retiré
    dans ses dentelles jaunies et fanées,
    quand l’aube prendra une pâleur de roses…

    Aux soirs de grande lassitude
    nous coucherons les années mortes
    dans leur robe de bal et nous rêverons encore…

    A la ciselure de nos paupières closes
    au seuil aride des mots, nous écrirons encore,
    un poème immortel dans l’exhalaison des choses …

  46. L’insaisissable…

    Car il reste une trace de langueur
    Dans l’âpreté du soir
    Des mains qui s’attendrissent
    Sur la mémoire des roses

    Quand il faut s’attarder
    A l’ombre d’une pierre tombale
    Dans ce pays diaphane
    Où glisse le murmure des songes

    Ce souffle éperdu à se déplier
    Effeuillant l’aile silencieuse
    D’un battement furtif du vent
    Le souvenir d’un sang troublé.

  47. Alix , je suis émerveillé par ton poème « L’Insaisissable », il fait magnifiquement écho à celui que je viens d’écrire, ou plutôt il le prolonge, dans la mémoire du temps et…des roses. Douce nuit à toi. sven

  48. Merci, je viens de réécouter  » avec le temps  » de Léo Ferré avec toujours la même émotion intense.

  49. A Ossiane
    des poèmes sur le temps et les roses… pour une soirée nimbée d’une lumière romantique, en tête à tête avec… l’Oeil Ouvert, magique.

  50. J admire vos mots, alors j’allume la douce bougie et mes yeux vous écoutent….

    Le temps
    Quoi de moins palpable
    Qe le temps
    Que deux doigts saisissent
    Et pourtant
    Le contenu du temps
    Qui laisse de jolies traces
    Fait apprécier le présent
    Comme un spectacle immense
    De belle vie si dense
    Qui découvre son rideau
    Chaque jour
    Sur la déllicieuse estrade de la vie

  51. Mes murs ont des lézardes
    Laissent passer les bises
    Et j’aime le gros temps.

    Dans leur palais de vert
    Où souffle aussi le vent
    Flottent les papillons.

    Ils sont des mots lumière,
    Choisis par transparence
    Ceux que ton âme attend:
    Argus de l’Hélianthème, Azuré lavandin,
    Le Cuivré des marais, l’Ecaille du plantain,
    La Vanesse de l’Orme, la Petite tortue,
    Le Zygène des Vesces,
    Callimorphe,
    Ou ce grand Voilier blanc.

    Au jardin du poète
    Le jour le Solitaire
    La nuit l’Anachorète

  52. le chat est mort jeune
    lentement sur le bitume
    la voiture en fuite

    derrière la vitre
    un vieux coeur saigne au soleil
    et Paris ruisselle

  53. séquence passion

    le noeud de la cravate
    le poignet à défaire
    glissé d’une ceinture

    la chemise à carreaux
    les brides de dentelle
    les parades une à une

    le galbe de la cuisse
    la rondeur de l’épaule
    la pomme d’une fesse

    temps de chanter l’amour
    temps des enroulements
    tempo de la musique

    combien d’années lumières
    combien de nuits et jours
    combien d’instantanés

    le rêve fuit les repères
    les sens sont éperdus
    temps de la démesure

  54. Inventaire

    Le jour et la nuit
    L’hier et le demain
    L’avant et l’après
    La pluie et le beau temps
    Le matin et l’après midi
    La minute et la seconde
    L’heure et la demi-heure
    Le sablier et la bougie
    Le chronomètre et le minuteur
    La montre et l’horloge
    L’atome et le quartz
    Le dolmen et le menhir
    La clepsydre et la pendule
    Le cadran solaire et l’étoile polaire
    Alice et le lapin Blanc
    Chronos et le serpent à trois têtes
    Chaos et Ether
    Le siècle et le millénaire
    Le mouvement et la durée
    Le changement et la permanence
    L’antériorité et la postérité
    La mémoire et le souvenir
    L’acte et la répétition
    Le cyclique et le linéaire
    La naissance et la mort
    Le calendrier et l’éphéméride
    Le planning et l’agenda
    Le nombre et l’unité
    La mesure et la démesure
    L’éternel et l’éphémère
    La date et l’histoire
    Le repère et le stigmate
    Le rituel et le quotidien
    Le journalier et le mensuel
    L’hebdomadaire et l’annuel
    Le flux et le reflux
    L’équinoxe et le solstice
    Le soleil et la lune

    La suite est tentante


  55. >Johal :
    Bonsoir Johal, Une nouvelle fois, beaucoup de beauté dans ton évocation. De ces façades de verre froid, tu parviens à nous faire rêver en cascade fraîcheur océan aux écailles d’or. C’est ce qui s’appelle s’immerger à fond dans une image pour lui faire dire quelque chose qui nous correspond. Merci pour ta belle écriture. Bonne nuit.

    >Annick :
    Tes poèmes sont beaux, sincères et pleins de vérité. J’aime cette idée t’apprécier le présent qund on évoque le temps qui passe. Bien à toi Annick, je te souhaite une bonne nuit.

    >Sven :
    Très beau poème, Sven ! Juin est le mois des roses qui embaument en ce moment tous les jardins. Leur robes commencent malheureusement à se faner et à perdre leur éclat. Ton poème émouvant est bien de circonstance. Ne garde-t-on pas les pétales de rose comme marque-pages en souvenir de ce temps exhalé… Merci pour la magie de tes mots. Douce nuit à toi.

    >Maria-D :
    Bonne idée de nous inviter à visionner ces vidéos. Cette belle chanson traversera encore bien des générations. Merci, je t’embrasse.

    >Alix :
    Comme Sven, tu t’attardes avec douceur sur la mémoire des roses en ce mois de juin. Ton poème est très aérien, léger, mélancolique. Un murmure à peine perceptible souffle dans tes mots. C’est très beau. Beaucoup de sensibilité dans ton écriture. Merci beaucoup, je te souhaite une bonne nuit.

    >Bernard :
    Tu as donc choisi de continuer à écrire sur le thème des lézardes de ton poème de ce matin mais d’une façon très originale;-) Derrière elles, se trouve le jardin enchanté des papillons aux noms extraordinaires. Ca va même jusqu’au grand Voilier blanc que je découvre avec étonnement. Ci-dessous, vous trouverez dans l’ordre toutes les espèces de papillons que Bernard cite dans son poème. Si tu as l’occasion, Bernard et comme je vois que tu sembles être un bon amateur de papillons, va te promener dans le jardin de papillons d’Honfleur. C’est une expérience assez magique puisqu’on les voit vivre leur vie de très près sans qu’on les effraie. De grands et petits papillons de différents pays aux mille couleurs et des éclosions de chrysalides. Merci pour la lumière de tes mots et images. Voilà à quoi mène ces reflets déformés ; c’est très surprenant 😉 Je t’embrasse.

    http://perso.orange.fr/papillon.macro/ly-aricia%20agestis.htm
    http://homepage.mac.com/jmdelacre/papilionoidea/page91/page42/page42.html
    http://perso.orange.fr/papillon.macro/ly-lycaena_dispar.htm
    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89caille_du_plantain
    http://perso.orange.fr/papillon.macro/nymphalis_polychloros.htm
    http://www.biopix.eu/Photo.asp?PhotoId=35856&Photo=Petite-Tortue-(Aglais-urticae)
    http://perso.orange.fr/liliane.pessotto/zygaena-osterodensis-caranca-19-06-2005-a.html
    http://perso.orange.fr/papillon.macro/ecaille-chinee.jpg
    http://homepage.mac.com/jmdelacre/papilionoidea/page3/page3.html

    >Yves :
    Je suis de plus en plus agréablement surprise par tout ce que je lis et ce qui sort de vos plumes 😉 Surtout pour ton premier poème 😉 C’est fou 😉 Je me retrouve très bien dans ton deuxième haïku qui est splendide d’émotion. Merci Yves pour toute cette inventivité. Bonne nuit.

    >bouldegom :
    On passe complètement à autre chose avec toi Bouldegom 😉 Un nuage de sensualité débridée enveloppe tes mots 😉 Des étoffes, des dentelles, des froufrous, de la chair, de la musique et les sens en effervescence. Une nouvelle fois, le rêve et la chaleur se dégagent avec ivresse de ces parois impassibles. La folie au rendez-vous dans ton poème de toute beauté. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Bonsoir Maria, tu arrives encore fraîche et pimpante après ce formidable travail de recherche que tu as fait sur le temps. Je suis sans voix devant la quantité de références au temps que tu as trouvées. C’est splendide et chaque vers renvoie à des images ou à du vécu que l’on dans la tête. Tu oscilles entre objet et notion abstraite. Chaque ligne pourrait démarrer un nouveau poème. La roue du temps est décidément infinie 😉 Que veux-tu dire par «la suite est tentante » ? Que l’on peut continuer ta liste ? Bises d’après minuit assorti d’un grand merci.

  56. Je désire
    Tout autant
    L’oiseau temps
    Et l’oiseau lyre
    L’un est le sang
    L’autre le rire

    Les appelants
    De l’oiseleur
    Pour l’oiseau temps
    Sont le bonheur
    Et le malheur
    L’un crie au vent
    Et l’autre ment

    La mouette
    L’engoulevent
    L’albatros blanc
    L’alouette en fête
    Du coeur aimant
    Perdent la tête
    Quand vient tourment

    Le chant du loriot
    Dans les haies
    douceur ailé
    printemps égorgé
    Par les noirs corbeaux
    Faucheur de blés

    Je désire
    Tout autant
    L’oiseau temps
    Et l’oiseau lyre
    L’un est le sang
    L’autre le rire

  57. > Ossiane, amichel, bouldegom…
    Oui, l’on se cogne parfois contre la vitre!
    Merci Ossiane de faire ainsi sortir ces papillons de leur chrysalide; il suffit que s’ouvre une lézarde, pour que battent des ailes: le papillon c’est un drôle d’oiseau!

    Oui j’irai
    Un jour
    A Honfleur,
    Pour voir s’envoler…

    Ce matin, « Dès l’aube », ce sont d’autres mots qui volent dans ma tête:
    « Ni les voiles au loin descendant vers Honfleur… »
    Avec cette tendre et dure tristesse que le poète nous cède.

    Mais rien n’est trop beau pour un coeur solitaire:
    http://www.lepinet.fr/especes/photos/PALAENO_M_20040716-1.jpg

  58. Le temps du rêveur…

    je vis enroulé dans mes rêves

    je vis en contre-jour

    et quand le jour se lève

    c’est ma nuit qui s’avance…

  59. ….
    ….
    ….
    Le temps suspendu
    ….
    ….
    Oui Ossiane on peut continuer
    ….
    ….
    Tout le temps qu’on veut
    ….
    ….
    Après le temps
    ….
    ….
    Avec le temps
    ….
    ….
    Suivant le temps
    ….
    ….
    S’il est encore temps
    ….
    ….
    Aujourd’hui le temps s’égoutte
    ….
    ….
    Le temps d’un rien
    ….
    ….
    ….

  60. Feuillards de fer et d’acier…tonneau des Danaïdes…Condamné à remplir pour l’éternité cette immense jarre perçée..de je ne sais quel liquide..

  61. Le jour s’en est allé
    Pensez vous…
    Seulement garde la trace, l’ombre
    A l’inverse du soir
    Est ce le monde qui s’évade ?

    Chaque nuit
    Tu cherches ce rêve oublié
    Enroulée sur la goutte chaude
    Il se glisse de la transparence
    Sur l’intime de tes secrets

    Ne dis pas à la porte de l’aube
    Comme l’étoile s’est noyée
    Qu’il reste encore du temps
    Sur le fil de l’écume
    Même si l’air vient à nous manquer

    Souffle le vent d’une bougie
    Les pas qui disparaissent
    Revient le goût de vivre…

  62. L inventaire encore une bonne idée ,
    Le temps qui s’ égoutte cela viendra
    mais ce que je préfére est le temps de rien.
    Le temps est venu d’ un bonjour amical.Noisette.

  63. Bonjour Alix
    c’est un très beau poème, furtif il se pose comme un duvet sur nos jours de pluie…comme une graine légère s’envole puis se loge dans nos coeurs longtemps encore après son passage… j’aime. sven

  64. En un temps d’un maleureux clique
    Et voilà que j’ai perdu mon comemtaire…
    J’ai trouvé amusant
    Que juste de deux minutes
    Pour poster les deux comentaires;
    Amis du blog
    Nous pensons tous à toi
    Amie Ossiane
    Au même temps,
    Ni le temps
    Ni les Océans ne nous séparent!

  65. Le temps d’aimer
    A s’enrouler dedans
    Et de son rien visible
    ConnÊTRE la richesse
    De la pureté de la vie

  66. Le temps dans mes deux mains
    Je te l’offre mon doux présent
    Et sans chercher à voir demain
    Je berce la beauté de l’instant

  67. Suite à Maria….
    ….
    ….
    De temps en temps
    ….
    ….
    Le temps de rien….
    ….
    ….
    Un temps de chien
    ….
    ….
    Le temps s’enfuit
    ….
    ….
    Le temps compté
    ….
    ….
    Le temps présent
    ….
    ….
    Le temps des cerises
    ….
    ….
    ….
    …. à continuer………………………………………………

  68. Le temps dans tes yeux
    Sur tes lèvres
    Sur tes mains
    N’a pas de place n’a pas de prise
    Le temps n’y fera rien
    Le temps n’en fera rien
    De notre amour
    Sans compter
    Je t’aime toujours

  69. « Si tu reviens jamais danser chez Temporel
    Un jour ou l’autre
    Pense à ceux qui ont laissé leurs noms gravés
    Auprès du nôtre. »
    André Hardellet et Guy Béart, 1957.

  70. pour te rendre hommage Ossiane…

    Le temps mon temps

    Le temps ton temps

    Le temps notre temps

    Le temps tend ses cerises

    Le temps traverse le tant

    Le temps prend son tant

    Le temps s’aime tant

    Le temps donne ses cerises

  71. mon temps vague à l’âme
    ce matin
    avec vous redevient vite
    mon âme qui vague
    bellement
    sur son temps
    tendrement
    sur le baiser
    du temps

  72. >amichel :
    Merci pour ce superbe poème qui est une belle réflexion sur la vie. Ton idée de passer par l’oiseau lyre et l’oiseau temps en citant tous ces noms d’oiseaux remplit de chants tourmentés ou apaisants le ciel de ta poésie. J’aime beaucoup le passage avec le doux chant du loriot qui fait descendre d’un cran l’agitation ailée de la strophe précédente. Bonne journée Michel, je t’embrasse.

    >bouldegom :
    Merci pour ces nouvelles approches originales qui rebondissent sur les mots des écrits précédents. C’est superbe ! J’ai une préférence pour Calder. Je suis toujours étonnée par la profusion de visions décrites par les uns et les autres. Bonne journée !

    >Bernard :
    Tu es un drôle d’oiseau aussi Bernard ;-)) C’est à prendre avec un grand sourire naturellement ;-)) Merci pour ce bel envol de mots matinaux. La bise.

    >Sven :
    Le temps du poète, le temps du rêveur sont bien pour toi, sven. Merci pour ce bel enroulement de songes en temps décalé. C’est beau et simple. Bises de jour !

    >Maria-D :
    J’ai pris ta suite ; on s’aperçoit que ce déroulé de mots peut durer infinment… On a tout notre temps 😉 Bises.

    >pierre b :
    Amusante vision, Pierre 😉 Tu changes carrément de style aujourd’hui 😉 Bises.

    >Annick :
    Quelle verve aujourd’hui, Annick et toujours avec beaucoup d’amour dans tes mots! Merci pour ton gentil petit hommage, je t’embrasse sous la pluie.

    >feu roméo :
    Le papillon de Bernard fait des émules 😉 Merci pour ce poème délicat. Bises.

    >Alix :
    Enroulement de poésie aujourd’hui. Beauté de tes mots et de ton évocation aérienne qui n’est pas sans rappeler l’univers de Sven. D’ailleurs, il réagit fort justement. Merci Alix, contente que tu nous aies rejoints.

    >Noisette :
    Vous avez vu que j’ai repris votre « temps de rien », Noisette ? Je constate que vous commencez à écrire consciemment ou non vos sensations sous forme de poème 😉 Bonjour à vous, bonjour chez vous, je vous embrasse.

    >Cristina M :
    Merci Cristina pour ces tendres pensées. Temps heureux, temps malheureux qui ponctuent en alternance notre parcours d’humain. Affection par-dessus les toits vers toi. Prends soin de toi.

    >Pierre (2) :
    Un très beau poème d’amour que le temps ne parvient pas à altérer ! De bien belles déclarations sous ces façades urbaines 😉 Merci également pour les paroles de Béart et Hardellet. Bon après-midi sous la pluie, je suppose 😉

  73. Métempsycose

    Le temps me dure
    Où je t’attends
    J’ai pris la montre
    Un passe-temps
    Mais où es-tu
    Dans ce cadran
    Où je te cherche
    Trotte secondes
    Quelle heure est-il
    Tu vagabondes
    Dans l’entretemps
    T’es tu sauvée
    D’un coeur à l’autre
    Et mon amour…
    Intempérie

  74. Dans les files d’attente
    Se dispersent les heures
    Et leur parfum de menthe…
    Sous leur mousse fragile
    La rencontre improbable
    D’un guetteur de silence
    Passeur d’éternité
    Pour plus tard..

    Merci Ossiane pour ce petit coin de douceur.

  75. >Bernard:
    A-Temps-te, attendre longTemps; voilà un délicieux petit poème plein de légèreté malgré ce vagabondage non désiré. J’aime beaucoup ce trotte secondes, ce passe-temps ou encore cette intempérie. Ce champignon n’est pas si terrible que ça;-) Bonne soirée, Bernard et encore merci pour toutes ces beautés poétiques.

    >Alix:
    Et voilà Alix qui suit les traces de Bernard sur l’attente mais cette fois sur des odeurs de menthol;-) Tes mots si aériens et si doux passent comme un souffle au-dessus de nos têtes. Cette attente devient presque un plaisir. Bonne soirée, Alix, je t’embrasse et te remercie.

  76. Anticipation rétrospective ou le temps d’une vie

    Le mois de Junon, la reine du ciel, est bientôt fini:
    « celle qui permet à l’enfant de voir la lumière du jour »

    Au début, c’est la vie;

    Fêlures inattendues,
    Elle me donne la main.

    Je vois Claire,
    Arrive un train d’ennuis.

    Je vais à l’échafaud; âge
    Au bord du gouffre,
    Temps d’arrêt.

    Demain n’existe plus
    A moins qu’Ange ne passe
    Et me donne une note:
    Enfer ou Paradis?

  77. ah Pénélope( je veux dire Ossiane), une question indiscrète, qui attends-tu en faisant de la broderie sur le blog ? … en tous cas, même si personne ne te l’a dit, on y pense tous, elle est très jolie cette frise là- haut … Je suis conscient que cela a dû te prendre beaucoup de temps… L’important c’est que l’Odyssée continue, bonne soirée à toi.

  78. Ce qu’elle attend…
    Bien malin, qui croit pouvoir même poser la question…
    Pas dans le même temps.
    Elle donne tant.
    Et en reçoit autant.
    Pas le remps.
    De dire.
    Pourquoi.
    J’ai pris.
    Mon remps.
    Muse.
    M’amuse.
    Bise.
    a.aile.Qui m’envole.
    Sur le
    vent
    d’autant
    en
    emporte
    le
    temps.

  79. >Franck:
    Ah bon 😉 Jolie idée ces ailes. Bonne soirée Franck, merci pour ton passage.

    >Bernard:
    Quelle énergie tu as mis dans la poésie aujourd’hui! Ce parcours de vie est fort et émouvant dans ce Temps d’arrêt abyssal. Fracture entre passé, présent et futur. Toujours triste de voir filer Junon et ses jours les plus longs. Que cet Ange t’envoie au paradis;-) Merci pour ta visite, je t’embrasse.

    >ULYSSE /Sven démasqué;-)
    Erreur Sven, je n’attends personne:-) Je vaque à mes occupations et je ne brode jamais 😉 Où as-tu vu cette frise? Sur la photo de « Temps »? Il a suffi d’un court déclic pour la réaliser; c’est tout;-) C’est magique, non? Ne t’inquiète pas, le bateau vogue à toute allure et en toute sérénité; le voyage continue avec vous tous.

    >Franck:
    Merci Franck de me sauver la mise avec ton poème que je trouve très bien écrit 😉 Notes d’humour, jeux de mots et de sonorités et un final réjouissant d’autant en emporte le temps. Bravo à toi pour ce joli ballon de poésie. Bises.

  80. Je voulais te parler de cette jolie frise comme une dentelle °°°0°°°0°°°0°°°°0°°°°0°°°°0°°°°qui vient juste après le poème … »qui me donnera le temps de tout recommencer ? … » coïncidence… je voulais simplement faire allusion à ce temps de faire et de défaire puis de refaire… comme la tapisserie de Pénélope… comme l’est la symbolique de Shiva aussi, construction/ déstruction… le cycle de la vie… je suis aussi très sensible à l’art de la présentation, de la mise en page, du soin apporté à l’ornementation et enfin j’adore plaisanter !

  81. Je vais quand même terminer par cette citation, si tu le veux bien, Ossiane,

    « Quand tu doutes, fais le fou.
    Elle est microscopique la limite qui sépare la créativité la plus brillante de l’action la plus stupide.
    Aussi, quoi qu’il arrive, fais le pas. »

    Cynthia Heimel, extrait de : « Les tactiques de survie du bas Manhattan »

  82. >Sven:
    Ok, moi qui me creusais la tête, je me suis complètement plantée;-) Cette dentelle signifiait en fait des gouttes de pluie puisque je parlais d’intempéries;-) Evidemment, j’étais bien loin de la tapisserie de Pénélope;-) Merci pour ces belles explications ainsi que pour cette citation dont on a un peu évoqué le thème sur la note précdente lorsque tu faisais des pirouettes;-) Bonne fin de soirée.

  83. Et il a ce temps
    Ce temps tant désiré
    Que l’on n’attendait plus
    Ou par la grâce du ciel
    Et cet inespéré
    Ce fort temps de l’amour
    Déroule son beau temps
    D’aimer si palpitant
    A 200 émotions
    Ou un peu moins parfois
    Ce temps inespéré
    Désire son présent
    Le chérir et s’offrir
    En doux murmures du temps
    Qui chuchotte sa vie
    Dans les bras de l’amant

  84. merci pour tes plaisanteries, sven, j adore plaisanter et rire pour des riens dans le temps de ses riens qui font si bon dedans, à rire sans raison qu’en doux grain de folie, qui m atteint fort souvent et c est fort bien ainsi! la vie trop courte pour n être que grave! bises de nuit douce!

  85. Ah toi, Annick, je crois que je ne t’ai pas assez dit, ou pas comme je le voulais d’ailleurs… que je t’aime, que te t’aime très très très fort)))))))))). Voilà et tant pis pour les mauvaises langues ! bises du soir sven (je crois que si ça continue je vais devenir maboule!!!)

  86. « Le temps nous égare,
    le temps nous étreint,
    le temps nous est gare,
    le temps nous est train ».
    J. Prévert

  87. >Annick:
    Belle conclusion poétique pour toi sur cette note que tu as tant aimée! Ton coeur bat très vite;-)

    >Maria-D:
    Très beau et très vrai ce poème de Prévert. Merci!

    >Sven:
    Tu vis donc dans une autre dimension, Sven;-)

  88. merci Ossiane d’avoir retenu ces lignes et les avoir mises en si bonne compagnie!!!
    Ce sujet touche bien du monde et quelle richesse dans la palette déployée des commentaires!

    Bon temps à tous!

  89. Ossiane

    Tous les thèmes abordés sur ton blog ne peuvent laisser indifférents

    Le temps est une passerelle
    Un entrecroisement de choses éternelles
    Un chassé-croisé de ritournelles
    Se moque-t-il de nous?
    Je m’évade dans le temps
    Il met de la mélancolie
    Dans l’univers si gris d’une vie
    C’est un passereau sur les tuiles de la vie
    La nostalgie, la poésie
    Transcendent le temps qui fuit
    Pour revenir, doucement
    Dans le creux de la vie
    Dans l’éternité,
    Toi, qui m’écoutes
    Reste sur ma route
    J’ai besoin d’oubli
    Le temps me pèse, je ne peux oublier
    Que les roses de la vie
    Sont souvent drapées d’épines
    Cueillons les roses, les aubépines
    Et ainsi, le temps rosera la vie

    Je suis bien trop bavarde. Bonne soirée

  90. >Claudie:
    Mon blog fonctionne par série de photos et par thèmes. J’essaie d’en explorer les différentes facettes. Alors, forcément, les notes font appel à des sensations, du vécu ce qui donne lieu à des écrits souvent très forts.

    Quelle belle écriture vous avez! Votre poème sur le temps est à la fois empreint de légèreté et de gravité. Vos mots et vos images me touchent. Vous voyez, je vous ai écoutée avec beaucoup d’intérêt;-) Ecrivez autant que vous le souhiatez. Merci beaucoup. A bientôt.

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