Gouffre

Gouffre

Ligne de faille dans les fibres de l'intime, chambre d'échos

Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche.

Ligne de faille
dans les fibres de l’intime
chambre d’échos

Trois beaux poèmes teintés d’amour, de désir et de sensualité ont jailli de manière inattendue de ce gouffre effrayant. Ce sont ceux de Brigetoun, Feu Roméo et Nigra .

un trait de lumière
entre des blocs d’ombre
et puis, un baiser

Brigetoun (son blog)

Et je glisse
et je coule
Russe montagne de désirs
en apnée
océan de lumières

Feu Roméo

Liberté de désirer
Corps contre corps
Plaisir

Liberté d’écrire
Mot contre mot
Joute

Liberté d’exprimer
Déraison contre raison
Passion

Au virtuel on peut le tout
Au réel on peut le moins

Pourquoi ne pas oser…
Inversion de tendance…

Nigra

105 réflexions sur « Gouffre »

  1. Brusquement le gouffre quand pansé le miroir rondi
    Qui frappe et se déploie puis qui se tord et s’enfourmille
    Reflets assaillant du piètre courage du corps à corps
    D’Estocs au ciel à peine masqué dans le costume de la fuite
    L’acier mord par morceaux de songes et sans plis fuyants
    Ce temps trempé de reflets et déchiré de profonds silences

  2. de Baudelaire :

    Le Gouffre

    Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant.
    – Hélas! tout est abîme, – action, désir, rêve,
    Parole! et sur mon poil qui tout droit se relève
    Maintes fois de la Peur je sens passer le vent.

    En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève,
    Le silence, l’espace affreux et captivant…
    Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant
    Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.

    J’ai peur du sommeil comme on a peur d’un grand trou,
    Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où;
    Je ne vois qu’infini par toutes les fenêtres,

    Et mon esprit, toujours du vertige hanté,
    Jalouse du néant l’insensibilité.
    Ah! ne jamais sortir des Nombres et des Etres!

  3. Souvent dans la nuit je m’engouffre
    Comme un plongeur au fond d’un gouffre
    Dans les hauts fonds de mon être secret
    Entraîné par la vague noire de la mélancolie
    Dans les creux où l’angoisse et la peur se tapient
    Parmi les monstres luminescents
    Les fleurs carnivores les fantômes opalescents
    Dans ce « golfe d’ombre » qui m’appelle
    Où l’air est rare et l’ivresse mortelle
    Je tombe sans fin et noyé je me perds
    J’étouffe tant que je brasse l’espace
    Un rayon de soleil me renvoie en surface
    Entre les murs de la chambre où je vis
    Encore tout effrayé de ces fantasmagories

  4. LES MOTS DE PASSE

    Le corps dans sa cage,
    ses barreaux de prison
    qui barrent l’horizon
    au plus beau voyage…

    Sur la table de chevet,
    le vase, le bouquet sage
    qui se fane d’ennui, et,
    le livre-évasion qui rêve…

    Le coeur serré dans sa solitude,
    les mots un à un qui reviennent,
    les mots de passe…
    les mots qui passent
    au travers de coupantes cloisons…

    Et puis qui s’évadent sans raison
    par la fenêtre ouverte
    au travers d’un couloir
    lisse comme une veine
    et qui vous emmènent
    vers un carré bleu de ciel
    à l’autre bout du voyage…

    Vers un extérieur
    à l’intérieur
    tout entier
    dans la chambre
    contenu…

  5. LE FANTOME

    Au matin, exsangue,
    pour cueillir une rose
    à la rosace de lumière
    j’ai serré dans la main
    une ronce de fer…

    aux matins blêmes
    dépouillés de l’aurore
    j’ai traîné mes chaînes
    qui résonnent encore
    comme une traîne…

    et jusqu’au fond du ciel
    qui s’ouvre sous mes pas
    mon âme en dédales rôde
    un jour, je n’en doute pas
    je reviendrai vers elle…

  6. Vertige?
    Enfermement?
    J’ai pu tourner la tête
    Renverser ton écran
    J’ai pu tourner la barre
    Choisir ma mappemonde
    Pivotée vers la droite, l’image s’élargit
    D’esquisses du lointain
    Des frontières du ciel
    Ici je sens l’écho
    (Comme un trait de Paco)
    J’adore tes mamelons
    Distorsion de métal
    Caresse horizontale
    La vague sensuelle
    Aux barreaux des prisons
    L’auvent pèse du plomb
    Pivotée vers la gauche, l’image poétique
    S’inscrit en mosaïque
    J’ouvre grand ma blessure
    Bleu de Prusse
    Grille Russe
    Et pierres de granite
    Comme un mur de Berlin
    Au coeur de la Cité
    La vie m’est interdite

    Et de torticolis
    Je défaille et gémit

  7. La lumière a changé de camp !
    Elle se terre au fond du gouffre

    Mais je l’ai démasquée
    Chute libre, je vole enfin…

    sans faim
    en fin…

  8. Essayer notre :

    PROGRAMME MINCEUR spécial VACANCES

    pour se « BODY BUILDER » avant de mettre le maillot !
    suppression des capitons, remodelage de la silhouette…

    (au fond photo avant notre programme…
    dans l’encart, à gauche, votre silhouette après 15 jours !)

    LA FORME PAS LES FORMES !

    (avertissement : après 15 jours de traitement, vous risquez de passer
    à travers les murs)

  9. En résonance souffle mon écho, apaisé de son langage ou glose mon encre noire pour décrire ton paysage.

    Je t’embrasse

    Bonne journée à très bientôt

  10. ERRANCE

    Dans le sang corail rouge
    qui coule de tes poèmes
    des falaises au fond des gouffres…

    Homme sur ton piedestal,

    écoute ton âme nomade
    qui ne trouve de refuge
    que dans l’errance de tes rêves…

  11. Si bien des gouffres mènent vers la lumière par des tord boyaux, un bon spéléologue de vie ne quitte pas sa loupiotte, même au plus faible éclat, il la serre sa tite lampe, c’est son bâton de vie qui le guide vers la vie, car sans loupiotte plus rien ou si peu, c’est le noir presque sans issue, car le coup de chance, le hasard existent et peuvent mener vers le bon chemin, dans le noir plus noir que noir, mais néammoins tenir serrer son tit bout de lumière aide grandement à retrouver la belle lumière….

  12. J’ai beau me pencher sur le mot du poème
    Ce vertige d’un langage inhabité

    …La clarté ne résoud pas l’énigme du jour
    D’un gouffre d’eau en suspend
    Je remonte des ténèbres
    Avant que la terre se dilue
    Si près des rives qui nous rapprochent .
    La lente , lente chute
    nous entraîne , la porte
    Invisible où s’endort la mémoire
    Se referme d’un silence impossible
    Je reste sans bouger sur le brasier des ombres

  13. Tout là-haut
    La vue est superbe.
    Je reste suspendue
    Aux images tordues
    Des carreaux de fenêtres.

    Àtravers ce gouffre
    Déssiné à petits carreaux
    Le ciel se fait apercevoir
    Timidement, comme une ligne
    Pour séparer ces murs en verre.

  14. Mirettes
    ***********************************************************************

    Elles sont bien limpides,
    Les crémaillères de l’esprit.
    Elles se mirent dans le reflet du diamant,
    Epoussent la courbure de l’océan
    Et se ressourcent au tréfonds de mon cerveau.

  15. Le gratte-ciel fait des bulles
    Qui montent qui montent
    Les nuages étonnés
    Tiennent des conciliabules
    Sans fin sans fin
    Irrités se râclent la gorge
    Bien embrouillés
    Le gratte-ciel les chatouille
    Qu’ enfin ils éternuent
    Les bulles s’envolent volent
    Avec les nuages déguerpissent

  16. Patricio… c’est limpide comme de l’eau de roche ! … euh, ton poème…rmarque si comme moi, la nuit a été arrosée!!!!

  17. Annick, elle est un peu alambiquée la loupiotte de ton texte…r’marque c’est vrai que le hasard existe, et même qu’il peut te faire le coup de la panne…
    Cro Mignon sven

  18. Jeandler, ça me rappelle cake chose ton texte…bin, la ptite bête qui monte… qui monte… t’as d’la chance j’suis pas chatouilleux sur les mots…
    guili guili sven

  19. amichel, la plongée j’te déconseille et puis… euh, j’espère que la nuit tu ne cris pas trop quand tu fais des cauchemars !!! passé 10 HOO… euh c’est … tapage nocturne !

  20. bonbonze,
    ojord’hui c moi qui comante… pour ton oto -portrait,
    pas de veine moi qui m’étais fait une image plutot attrayante de toi…r’marque ca depend ou elles sont les pustules, sinon, euh…un peu de fond de teint et un miroir sans tain, ça peut le faire non !!!! désespère pas..

  21. Francis.. ça fait un peu « gosier » ton gouffre… mais avec un peu de sucre et… euh d’humour, la pilule passe…

  22. Il n’est de gouffre, en d’autres termes,
    Qu’entre nos deux reflets glacés
    Déformés dans le verre des poternes
    De nos orgueils si bien dressés.

  23. nigra… t’envole pas tro haut, reste avec nous, nous on t’aime…
    un ami un peu collant…

  24. bruno,… souffle pas trop fort sur l’encre noire, ça ferait tâche dans ton paysage… manquerait plus qu’une rature !!!

  25. et ben et ben, sven, quel coffre en gouffre!

    C’est bon de sotir du gouffre
    De se secouer ses petits yeux
    D’apprécier se seconde de lumière
    D’avoir des tas de petits galets d’envies
    Pleines ses poches du jean
    Rempli de beau les états d’âme
    Revoir la vie inespérée c’est renaître
    C’est sa tête plein de bigoudis
    Sortir du goufre et se réveiller
    Le fond c’était juste un cauchemar
    Comme la vie est Belle
    Je te serre et je t’aime

  26. Annick, pas de veine non plus j’raffole pas de Betty Boop !pour les cauchemards j’ai un truc… passez une nuit blanche ! bon bises du soir

  27. Enfermement
    carreaux grilles
    Et la lumière nacrée
    qui toise un semblant
    de corps décharné
    Lueurs d’éclairs des camps
    dans mon cerveau chaviré
    J’aspire l’air de ce canal
    à longues goulées saccadées.

  28. Séisme
    La terre se creuse
    La terre s’enfle
    Fractures
    Tectonique des plaques
    Le magma se glisse
    Et se vitrifie
    La terre s’enlise
    Le ciel se grise
    L’oiseau plie bagage

  29. jeandler… ça tombe bien, j’plie bagage aussi… avant que la colère d’Ossiane n’enfle aussi…j’vais mettre l’oreiller sur la tête, me glisser sous la couette… et attendre que le marchand de sable passe…
    a tous good night

  30. good night
    sven
    very light
    sven
    it’s good
    sven
    it’s hihihi

    la vie quand on peut la rigoler, il faut pas hésiter,
    alors on plonge tous dans le gouffre bleu,
    on nage des brasses, on s’éclabousse
    et on rit de vie
    que de vie envie
    la vie avance son offrande,
    et c’est si bon

    bisous bisous sven,
    mais voilà Ossiane, avec sa bouée,
    bises du soir.

  31. Bonsoir,

    Le blog va me manquer … Des choses à digérer …J’aimerais le lire ce soir, mais pas fini bagages …
    Je pars 2 semaines près d’Avignon, mais avant le festival !
    J’espère avoir le gôut d’écrire !
    Bises à tous et bonne continuation !

  32. J’aime beaucoup, beaucoup, les trois dernières notes.
    Cela va peut-être te surprendre, Ossiane, après mes critiques sur les jardins japonais dont je déplorais le manque de vie, de fantaisie, le tronquage de la nature…
    Dans ces reflets urbains, graphiques, pour d’autres angoissants, paradoxalement le mouvement existe, vibre, ondule, se démultiplie.
    Et tu sais le capter sans le figer…

  33. Liberté de désirer
    Corps contre corps
    Plaisir

    Liberté d’écrire
    Mot contre mot
    Joute

    Liberté d’exprimer
    Déraison contre raison
    Passion

    Au virtuel on peut le tout
    Au réel on peut le moins

    Pourquoi ne pas oser…
    Inversion de tendance…

  34. Cette journée, date historique pour moi
    Le lendemain d’été, il y a de celà dix ans de cela
    Je n’étais qu’un piètre instrumentiste mais j’étais avec toi
    Aujourd’hui, compositeur certes, esseulé, je cherche ici ou là !

    Aujourd’hui est un gouffre
    Mon intérieur me chante : Je souffre !
    Pourtant, on se dit qu’on a évolué
    Pourquoi, car la vie se joue à quatre pieds !

    Souviens-toi, ce concert à la fête de la musique
    J’étais fier mais parce que tu étais avec moi
    Aujourd’hui, elle m’a piquée, tristesse du moustique
    Mais tu vois, dix ans après, je pense encore à toi !

    Chris

  35. > !!!:
    Bonsoir, contente de te revoir ici 😉 Beau poème combattant entre les reflets, la lumière du ciel et le verre et l’acier. Précision et beauté de tes images, c’est très bien écrit. Souhaites-tu participer aux petites mises en lumière que je fais sur chaque note en me donnant ton accord pour mettre en avant tes écrits si tu fais partie de la sélection? Bonne fin de soirée et merci beaucoup.

    >amichel :
    Quel cauchemar, Michel ! Le noir et l’ombre envahissent tes mots dévorant les quelques parcelles de lumière. Un tourbillon vertigineux et effrayant dont tu livres toutes les facettes obscures. J’étouffe aussi en te lisant ; c’est donc réussi 😉 Merci également pour le beau poème de Baudelaire. Je t’embrasse.

    >Brigetoun, feu roméo, nigra :
    Bravo à tous les trois, je vous ai choisi pour votre esprit rebelle et votre envie de ne pas vous laisser submerger par ce gouffre 😉 Vous nous avez gâtés 😉 Bises à vous !

    >A Sven qui aime faire le pitre ;-))
    Cette fois, je crois que c’est toi qui as battu le record de commentaires sur cette note 😉 Je ne t’ai jamais vu comme ça ! Tu t’es complètement déchaîné ! Je dois dire que ton humour m’a bien amusé 🙂 J’espère qu’il en est de même pour ceux que tu mentionnes 😉 Gare à toi, si jamais je reçois une seule plainte, je te mets au piquet et le marchand de sable ne passera pas;-)) Ou alors, je t’offre le super programme spécial minceur qui te rendra plus mince qu’une feuille de papier. A toi de choisir !

    Tes trois poèmes sont beaux et émouvants. Superbe premier poème qui m’a touchée avec ce personnage solitaire prisonnier de cette chambre. Dans le deuxième, tu as continué l’errance que tu avais commencée dans la note précédente. L’image de la ronce de fer est très forte. J’entends le son du métal. Merci pour ta générosité et ta bonne humeur. C’est bien aussi de te voir de temps en temps sous ce jour 😉

    >Pierre (2) :
    Merci pour toutes ces approches différentes ! Tu explores le fond, le ciel, les façades, tu évoques le monde poétique des reflets avec beauté, humour et originalité. Toutefois, attention à ne pas attraper le torticolis 😉 Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.

    >Bonbonze :
    C’est vrai que ces rondeurs font un peu pustules mais pas contagieuses;-) Et pourtant c’est la réalité de ce que j’ai vu dans ces surfaces. Etonnants vitrages qui déforment tout. Bon week-end !

    >Bernard,
    De la sensualité dans ton poème avec lequel j’ai hésité. Je l’ai lu et ai suivi tes instructions à la lettre et j’ai vu tout ce que tu as écrit;-) Quelle belle imagination et capacité à détourner le réel en beauté ! Bravo !

    >Bruno :
    Belle phrase, Bruno ! Tu sembles beaucoup plus apaisé aujourd’hui 😉 Un peu comme si tu t’habituais à cette cité de verre 😉 Bises vers Bruxelles.

    >Annick :
    Tu as une façon d’écrire qui n’appartient qu’à toi 😉 Toujours beaucoup de douceur, de beauté, de lumière, de générosité mais aussi d’images incongrues qui me font sourire. Bien trouvé la loupiotte qui aide à trouver son chemin. Bonne nuit, je t’embrasse.

    >lasiate :
    Bonsoir, je te souhaite la bienvenue 😉 Merci de t’être impliquée en poésie pour cette première visite. Il y a d’étonnantes photos sur ton site. Au plaisir de te croiser à nouveau.

    >Alix :
    Je me laisse glisser. Très beau poème vertigineux dans lequel l’eau fait son apparition. Moi aussi, je reste sans bouger en te lisant 😉 Souhaites-tu participer aux petites mises en lumière que je fais sur chaque note en me donnant ton accord pour mettre en avant tes écrits si tu fais partie de la sélection? Merci de ta visite, bonne nuit !

    >Cristina M :
    Coucou Cristina, tu as choisi les hauteurs pour mieux nous observer 😉 En effet, la lumière peine à se faufiler dans l’ombre. Cités gigantesques un peu inquiétantes. Bon week-end, merci d’être venue.

    >Daniel :
    Ton poème est finalment très humain avec ces démangeaisons 😉 Merci pour ton humour, je t’embrasse.

    >bouldegom :
    Belle évocation qui fait penser aux évènements tragiques du moment. Bises du soir.

    >UU :
    Hé oui, à chacun de choisir, non ? Pour ma part, je suis un peu claustro et préfère les grands espaces 😉 Bises à vous trois. Tâche de te reposer un peu.

    >francis :
    Bonjour Francis, finalement, c’est un bien joli gouffre gourmand qui ne me fait pas peur du tout;-)) Merci de ton passage, je t’embrasse.

    >Patricio :
    Quelle belle approche oculaire qui reprend point par point tous les éléments de la photo ! Il se passe de belles choses dans ta tête, Patricio. Je t’embrasse.

    >EyeinAsky :
    Bonsoir, je te souhaite la bienvenue 😉 Belle entrée en matière avec ce face à face orgueilleux dans le verre ! Merci, c’est très gentil de t’être introduit en poésie. Au plaisir de te lire à nouveau.

    >Coquelicot :
    Beaucoup de nouveaux visiteurs en ce moment, je te souhaite aussi la bienvenue 😉 Ton poème m’a complètement émue avec cette évocation des camps. Je l’aurais bien sélectionné pour la mise en lumière si j’avais eu ton accord. Souhaites-tu participer aux petites mises en lumière que je fais sur chaque note en me donnant ton accord pour mettre en avant tes écrits si tu fais partie de la sélection? Bon week-end et merci !

    >Nath :
    Je pense à toi ce soir. Je te sens toute triste alors que tu devrais sauter de joie de partir en vacances surtout dans cette belle région. Tu vas nous manquer aussi et on ne t’oubliera pas. Tu vas très vite oublier ce qui te chiffone une fois que tu auras côtoyé la belle lumière méditerranéeene. Elle va te donner des ailes en poésie. A très bientôt et reviens-nous en très bonne forme. Je t’embrasse fort.

    >Anne-Marie :
    Merci pour tes remarques qui me font plaisir. C’est quasiment la première fois que je m’essaie à ce genre de photos et je dois dire que j’y ai pris plaisir car on découvre dans ces surfaces des graphismes et déformations éblouissants, des formes étonnantes et des luminosités intéressantes. Le monde urbain peut être très poétique ; il faut apprendre à l’observer pour en découvrir les facettes. Bonne nuit Anne-Marie, je t’embrasse.

    >Chris :
    Ton poème est fort émouvant et raconte sans doute beaucoup de toi. Tu es musicien dans l’âme ; on le sent dans ta poésie. Vis-tu de la musique ou es-tu obligé d’exercer un autre métier à côté ? Bonne nuit, Chris, je t’embrasse.

    >Baner :
    Bonsoir Baner, je te souhaite la bienvenue. Merci pour gentil commentaire. Bon week-end !

  36. Bonne nuit Ossiane, je t’embrasse.
    Une fois encore les textes sont si beaux dessous la photo. Merci à vous trois, et je redis ..à chacun, car si je ne le dis pas chaque fois, les textes choisis sont magnifiques, et tant d’autres…

    Peu m’importe
    La profondeur du gouffre
    J’ai mis une alumette
    Pour faire l’équilibriste
    J’ai sorti des cordages
    Pour remonter nous deux
    J’ai laissé dérouler un seau
    Pour qu’il remonte la vie
    J’ai fabriqué des ailes
    Pour un très bel envol
    J’ai planté un potager
    Pour pas mourir de faim
    J’ai aimé mes baisers
    Pour te réanimer
    J’ai jamais oublié
    Pour t’emmener partout
    J’ai caressé sans fin
    Pour te serrer bien fort
    La profondeur de l’amour
    Qui m’importe

    Mais m’importe si fort
    De te savoir heureux

  37. que vienne la nuit

    derrière la palissade des stades
    les nuits sont plus libres que les jours
    il se conte des histoires d’amour
    pour ceux qui jonchent les cellules

    les yeux fixent carrelage et plafond
    la lecture toujours de bas en haut
    les lignes se tordent et se courbent
    des figures ardentes naissent aux esprits

    la voix dit l’épine à la moelle épinière
    des cordes des guitares se tendent
    des traces de doigts sur le piano des corps
    temps des découpages des morceaux de vie

    que vienne la nuit et tu peux t’évader
    une chevelure un visage des volets mi-clos
    une étendue de lumière comme un patio
    tu ouvres et refermes ton coffre rouge à trésors

    les mots griffés aux murs qui écoutent
    les dessins marqués des clous de fortune
    parfois un chant psalmodié pour ne pas oublier
    une parole nue au cercle des disparus

    il faut que les nuits n’en finissent pas
    tous les geôliers peuvent s’endormir
    derrière la palissade des stades
    tu appelles le coeur de shéhérazade

  38. Bonjour Ossiane
    Quelle belle oeuvre d’art ce calligramme
    Je t’embrasse

    Pluie sur le monde
    En colonnes de brume
    Miroirs d’écume

  39. > Bonjour Sven, secrétaire de rédaction commis d’office – je l’ai cru un moment que tu avais procuration! J’y pensais à la petite bête et, là, elle en a pour son argent si elle veut aller jusqu’au bout du ciel!

    A l’échelle du temps
    Quatre à quatre
    Ai grimpé
    A se tordre de rire
    Ai gagné la hune
    Cahin-caha
    Nulle terre en vue
    Mille sabords

  40. Mille replis cachent l’homme
    Entre ville et désert, ses pensées délirantes
    L’engage sur les parois du doute
    Indocile si sauvage
    Le long chemin de ruines
    S’enfle de chair innocente
    L’homme se terre dans le gouffre
    Chaque fois tu tends la main
    Malgré la trace perdue
    Dans les lignes du ciel
    Ce fardeau d’innocence
    De l’étoile buissonnière
    Chaque fois tu espères
    Interrompre la mer…

    Bon Week end à tous
    A+

  41. Les vagues verticales coulent à l’assaut
    D’espérances meurtries :
    Renaissance éternelle entre infinis chaos.
    Sur ces terres de pluies
    Les lumières s’espèrent. A l’affût de demain
    Le gouffre se resserre…
    Pourtant, un seul rayon bascule les destins.

    Belle journée 🙂

  42. Elle l’attend
    Tant et tant
    Un signe
    De chair s’agite
    Et déjà elle palpite
    Elle aime si fort
    Que le temps est fort long
    De se serrer d’aimer
    Dans la lumière du ciel

  43. Bâti de vers surhumains la blessure des forges
    Hurlantes hauteurs d’immanents mots des gorges
    Ces secrètes endophasies à la conquête de l’aurore
    Où l’on entrevoyait le peut être dans son fragile habit

    Cieux et azurs faut il ferler le miroir pli après pli
    Puis à pas lent d’échelle de coupée le quai fleurir
    A la cime de l’oasis du voyage attacher son amarre
    Et offrir sa plume aux zéphyrs du doux temple bleu

    …Pour faire rayonner le mot né des tisseurs de l’ouvrage…

  44. « Et la tristesse des hommes est dans les hommes, mais cette force aussi qui n’a de nom et cette grâce, par instants, dont il faut bien qu’ils aient souri. »
    Exil,St John Perse.

  45. G ustativement le vide peut faire peur
    .O uvert au flou, au non connu, au mystère de la vie, mais
    ..U tilisé pour méditer, penser, réfléchir
    …F ort, très fort, loin, fort haut, plus haut encore
    ….F aiseur de miracles, le gouffre remonte un seau précieux
    …..R are et inattendu, si inespéré souvent qu’il faut le visiter
    ……E n pensant le remonter toujours vers la lumière car ELLE EST!

  46. A ‘ sven ‘ >  » un peu gosier  » nous n ‘avons sans doute pas la appréciation du mot ‘ grossier ‘ et puis un poète n’est – il pas sensible à l’univers,la sensibilité des autres ?

    A ‘ Ossiane ‘ > je reçois toujours tes mots comme autant de caresses de compréhension et de tolérance …,allez savoir pourquoi 🙂 ça change …

  47. Un chaton d’un chêne chut
    quel choc
    chez maman chatte s’en fut
    quel choc
    chaton chéri,d’ou chus- tu?
    quel choc
    du grand chêne chenu
    quel choc

  48. A Francis,
    dans la gorge il y a le cri… celui de la détresse, celui de l’amour, celui de la poésie, celui du rire, celui de la dérision, de l’amertume, de la distanciation aussi… même dans la détresse, même dans l’amour, dans le rire et même dans la poésie… dans le sucre et même dans le sel des mots, il y a tout cela. Hier soir, ce fut peut-être un écart de mots, un jeu de mots un peu trop coupant, mais c’était pourtant bien involontaire de ma part. Bien désolé, Francis, pour ce rendez-vous manqué de » l’humour ». Je comprends très bien que tu n’aies pas apprécié. Mon intention n’était certainement pas de te blesser. Je comprends que tu m’en veuilles pour ce jeu de mots idiot. Je te présente toutes mes excuses espérant que tu veuilles bien les accepter. sven

  49. >>>> A tous :
    Sven a voulu mettre un peu d’ambiance sur le blog hier. Il a fait un peu d’humour avec les poèmes de chacun et je lui ai répondu sur le même ton de la plaisanterie. Je n’ai vu aucune malveillance ou désir de se moquer méchamment dans ses paroles. Je connais trop bien Sven maintenant pour savoir qu’il a beaucoup de respect pour autrui et qu’il n’y avait pas une once de méchanceté dans ses textes. Sven n’ira donc pas au piquet 😉 Maintenant que j’ai fait cette petite mise au point, je voudrais que Francis qui c’est vrai ne connaît pas bien Sven et a mal interprété son texte ou d’autres qui se sentiraient blessés et ne l’auraient pas déclaré, efface à tout jamais de leurs pensées ce petit malentendu. Je trouve que de temps en temps, il est bon que l’humour souffle sur le blog pour le faire respirer, le rendre chaleureux et vivant comme dans la vraie vie. Mais il est vrai que l’humour n’est pas facile à manier sur Internet. Il ne faut hésiter à utiliser les smileys pour exprimer ses émotions;-)) On oublie tout et on continue !

    >Annick :
    Merci pour ces trois beaux poèmes dont la belle acrostiche, Annick. Tu es allée au fond du gouffre pour y puiser la lumière. Equilibriste des mots, tu es. J’aime beaucoup ton premier poème avec ce seau déroulé au fond du puits. Je t’embrasse et te souhaite une bonne soirée.

    >Bouldegom :
    Quel beau poème tout en verticalité ! Etrange monde carcéral que tu as créé qui raconte la douleur de la vie en cellule avec cette possible issue pour s’évader dans la nuit et les rêves. Merci beaucoup pour ta belle écriture émouvante. Bonne soirée.

    >Maria-D ;
    Heureuse de ton retour 😉 La verticalité aussi dans ton bel haîku ! Merci, je t’embrasse.

    >Pierre (2) :
    Tu avais bien senti que c’était de l’humour 😉 Ca me rassure 😉 Et tu contiues à rire dans ton poème ascentionnel ;-)) Que demander de plus 😉 Bises à toi, bonne soirée !

    >Alix :
    Bonsoir Alix, tu ne m’as pas répondu sur la question que je t’ai posée hier 😉 J’espère qu’elle ne te pose pas problème ? Tu es bien sûr libre de me donner ton accord ou pas. Joins-moi en privé si tu te sens plus à l’aise.
    Une nouvelle fois, tu nous offres une belle poésie humaine et vivante d’une grande originalité. Bravo à toi. Amitiés.

    >Johal :
    Décidément, la verticalité sera le thème de la journée 😉 Superbe poème qui coule en cascade sur les chimères humaines. Merci pour la beauté de ton écriture, Johal. Plaisir renouvelé de te lire.

    >Sylvie :
    Bonjour Sylvie 😉 Belle idée ce morcellement du vide avec la peur au ventre ; elle n’a pas été abordée. Je me vois bien dans ce cas de figure car j’ai le vertige 😉 Bonne soirée, je t’embrasse.

    > !!!:
    C’est tout un monde imaginaire que tu as construit avec un style d’écriture bien propre à toi ! Je n’ai pas saisi toutes les nuances ni tous les mots mais je sens qu’il s’agit d’une lutte entre ombre et lumière, ciel et profondeurs. Merci pour tes mots. Même chose qu’à Alix, je n’ai pas reçu de réponse à la question que je te posais hier. Si cela te pose problème, il n’y a aucun souci pour moi. Bonne soirée et merci.

    >Francis :
    J’ai expliqué tout en haut de mes commentaires comment il fallait prendre les textes de Sven. Je le connais bien ; il n’a voulu en aucune manière se moquer de toi ; je peux te l’assurer. Aie confiance en ce que je te dis et regarde Sven d’un autre œil maintenant 😉 Touchée par tes gentils mots ; je t’embrasse.

    >feu roméo :
    Cha va roméo ;-)) Ton poème me fait beaucoup rire ;-)) Ce n’est vraiment pas fachile à dire à haute voix ;-)) Biches amuchées. Bonne Choirée;-) J’espère que tu ne vas pas vouloir me mettre au piquet après ça;-))

  50. Chère Ossianne,

    J’ai fait le tour de tes photos, et je trouve qu’elles sont de plus en plus belles. Elles donnent même un vertige, tu as un talent extraordinaire.
    Quelquefois je passe sans laisser de message mais je dois dire que je suis à chaque fois sidérée de voir comment tu capte les formes, les paysages. Merci de partager ton art.
    Je t’embrasse affectueusement

  51. Dès ce matin ton calligramme m’a ramenée à celui d’Apollinaire « Il pleut »

    « Il pleut des voix de femmes comme si elles étaient mortes même dans le souvenir
    C’est vous aussi qu’il pleut merveilleuses rencontres de ma vie ô gouttelettes
    Et ces nuages cabrés se prennent à hennir tout un univers de villes auriculaires
    Écoute s’il pleut tandis que le regret et le dédain pleurent une ancienne musique
    Ecoute tomber les liens qui te retiennent en haut et en bas. »

    Apollinaire / Il pleut / Calligramme / Poésie Gallimard

    En cliquant sur ce lien tu verras comme il fut écrit par Appolinaire

    Belle soirée à vous tous

    http://perso.univ-lyon2.fr/~edbreuil/litterature/Apollinaire/La-pluie/sic.html

  52. Vous croquez une cerise..et vous entendez.. » Attention ..il y a peut être un verre dans le fruit.. » C’est du n’importe quoi..Vraiment on marche sur la tête…Et pourquoi ne pas mettre la mer ou Paris en bouteille…Si on n’y prend pas garde..on nous ferait avaler des couleuvres…On sait bien par exemple que le ciel est orange…On ne me fera pas croire qu’il est bleu..et surtout qu’on peut le presser…Moi j’ai les pieds sur terre..Quoi que….
    Hier…je marchais tranquillement sur l’eau..Une voiture était arrêtée..bielle coulée ou moteur noyé…Le conducteur semblait vraiment ennuyé..il tenait dans son bec un poisson qu’il venait de pêcher…et ne voulait pas le lacher…Une histoire de plumage ..de ramage…peut être de fromage…Bref..il était donc assis sur son banc de poissons et attendait qu’on le dépanne…Je me suis dévoué et j’ai plongé…Le gouffre était vertigineux..j’ai vu les fleurs carnivores et les fantômes opalescents de amichel..le coffre rouge à trésors de bouldegom..j’ai effleuré la ligne de faille d’Ossiane…les vagues verticales de johal…Mais je n’ai pas trouvé la clé..Quand je suis remonté…la voiture avait disparu…Il restait juste les ailes…Doucement ..je les ai enfilé…et je me suis envolé….
    Plus tard..beaucoup plus tard..Devant moi… un verre d’eau….des cerises……et..dans les fibres de l’intime…tes lèvres…ouvertes…frémissantes…écarlates…

  53. Belle balade Pierre : de la cerise aux lèvres, il n’y a qu’un baiser ! (cela me rappelle une chanson de Thomas Fersen, Louise, « Tes lèvres Louise sont des portes d’église où j’entre le matin, le chapeau à la main… »)
    🙂

  54. Même en silence, même sans faire de bruit, j’aime beaucoup venir sur ce blog… aujourd’hui j’aime particulièrement: Les Mots de Passe, c’est très émouvant,imagé,humain.Aussi je sais que les extrèmes se rejoignent toujours, et qu’ on passe très facilement du rire aux larmes peut-être encore plus quand on a l’âme sensible d’un poète, comme sven. voilà c’est dit. Je vous souhaite une bonne soirée.

  55. La si GOUmande s’empresse tes lèvres
    Qui s’oFFREnt comme un coulis de framboise
    Et déjà ton GOUFFRE séloigne je t’ai pêché
    Si joliment du GOUt si moche du temps
    Et notre petit coFFRE se remplit de baisers
    Qui font palpiter joli l’horloge GOUFFREdu bel temps

  56. Cages de verre
    Le vertige me gagne
    En nuée de maux

    Fenêtres miroirs
    Reflet d’une géante
    Aux yeux d’agate

    En grande vague
    Sur les joues de la ville
    Des larmes de mots

  57. « Broyés dans leur propre engrenage
    ils ne regardent plus le ciel
    Pour eux c’est un enfantillage
    d’affirmer qu’en haut des nuages
    existe toujours le soleil »

    Armand Monjo / Univers nature / Seghers

  58. >Claude :
    Bonsoir Claude, contente de te revoir naviguer sur les blogs 😉 C’est très gentil de continuer à venir même en silence 😉 Je ne suis pas très présente non plus faute de temps. Merci pour tous ces compliments qui me touchent mais je n’estime pas avoir de talent extraordinaire, vraiment 😉 Je ne suis pas très férue de technique, je ne fais que montrer ce qui a attiré mon regard lors de mes balades en cadrant des images dans un paysage urbain ou rural. Je compose mes photos un peu comme des tableaux, voilà tout rien de plus. On est probablement attirées par les mêmes thèmes d’où ton adhésion à ces photos 😉 Bonne fin de week-end, je t’embrasse avec tendresse.

    >Maria-D :
    Et je te retrouve à amender ce blog de plus belle avec ces beaux écrits. Verticales. Superbe poème et calligramme d’Apollinaire que j’aime beaucoup. Beaucoup de mérite car fait à la plume d’un seul jet. Merci aussi pour la découverte du texte de A Monjo. Enfin trois splendides haîkus qui désserrent leur rigidité au fur et à mesure pour atteindre l’émotion pure. Un grand merci pour ce retour en fanfare, princesse de la nuit 😉

    >Pierre b :
    Waouh ! c’est beau, je suis scotchée ;-)) Et en plus je me suis beaucoup amusée en te lisant. Ton texte m’évoque un peu les écrits de Raymond Devos avec ces univers absurdes et décalés, ces fantaisies poétiques et farfelues, cet humour à croquer. C’est absolument délicieux de fraîcheur, de tendresse et d’amitié. Divines images et superbe final. Bravo Pierre, tu as vraiment un style bien à toi que tu parviens toujours à renouveler. Je t’embrasse.

    >Cathy :
    Bonjour Cathy, je te souhaite la bienvenue 😉 C’est très très gentil à toi de te manifester de cette façon, grâce à l’émotion que Sven a su faire surgir en toi par ses mots. Je suis touchée comme toi qu’on puisse passer de rire aux larmes si facilement. Sven sera également sensible à ton message, j’en suis sûre car c’est un véritable cadeau de recevoir le regard des autres sur ce qu’on a créé. Au plaisir de te revoir ici. Je t’embrasse.

    > !!!:
    Merci de me donner cet accord de façon si élégante 😉 On ne me l’avait pas encore faite celle-là 😉 Bonne nuit !

    >Annick :
    Bonne nuit à la gourmande Annick 😉

  59. Bonjour Ossiane ,
    Tout à fait OK pour participer … Je te souhaite un très bon Dimanche
    A très bientôt.
    Alix

  60. Un chat retombe toujours sur ses pattes
    Pour les hommes c’est moins sur…

    Mais la vie serait nulle sans bulle
    Alors, ose au risque de te planter…

    Un chat ne sait pas rire…
    Toi, tu peux apprendre…

  61. Nigra
    dans la joute des mots… c’est moi qui suis tombé dans l’eau !!! tant pis pour moi…
    Je garde quand même ton beau poème au fond de moi. sven

  62. Humeur – Humour – Amour

    Entre les lignes
    Des villes anonymes
    Un peu de soleil

    Beau dimanche à vous tous

  63. Vieux proverbe chinois

    « Si tu es tombé dans l’eau,
    Ris en et tu sècheras vite…

    Si on te le fait croire,
    Réfléchis et moque-toi de ta crédulité… »

    :o)

  64. pour être franc c’est une petite comptine que j’ai trouvée fort
    à propos j’aime aussi boire un petit coup c’est agréable ,boire
    un petit coup c’est doux mais il ne faut pas rouler dessous la table
    amitiés à toutes et tous
    je file on m’appelle pour l’apéro

  65. Feu roméo, file, file, pour l’apéro
    Deux ou trois verres, cela passera
    Juste l’ivresse s’en ressentira
    Moi, le dimanche c’est pastis avec de l’eau

    Qui sait, si après, sentant la braise de la haut
    Les vapeurs d’alcool, l’enivrement poétique
    L’euphorie des mots, visions nostalgiques
    C’est sur, autour de la table, tout le monde sera beau

    :-))
    Chris

  66. Entre les proverbes de Chine et les Tchin – Tchin pour l’apéro… Joli concert… Je t’accompagne feu roméo… sans tomber à l’eau…
    Hic…

  67. Cathy
    Ce n’est pas toujours facile de controler le yoyo de son humeur…quand
    on est gai on voudrait que ce soit communicatif…et parfois on tend l’élastique si fort, on s’éloigne tellement de sa personnalité que lorsqu’on lâche tout… elle vous revient en pleine figure d’autant plus vite que la corde était très tendue et très éloignée de soi…Je suis content qu’au moins dans ce désordre et derrière le masque du pître, tu es pu recueillir quelques mots imagés, émouvants et humains. A très bientôt la joie de te lire à nouveau. Je t’embrasse de tout coeur.

  68. >Alix :
    Merci beaucoup Alix de bien vouloir participer. Bon dimanche à toi aussi.

    >Nigra :
    Superbe petit poème et citation plein d’enseignements sur l’approche de la vie. J’aime la vie sous ce jour-là même au risque de se planter 😉 . Je t’embrasse.

    >Ben :
    Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Très gentil à toi de venir compléter la pensée de Nigra. Ces citations doivent nous donner des ailes 😉 Au plaisir de te croiser à nouveau ici. Bon dimanche !

    >Maria-D :
    Joli passage de relais entre ces mots, Maria. J’ajoute « Toujours ». Ton soleil rit 😉

    >Feu roméo :
    Jolie comptine ! Je me joins à toi pour cet apéro tardif, Roméo;-) Attention au roulis 😉 Bon après-midi !

    >Noisette :
    Bon dimanche, Noisette, je suis contente de vous voir rire de si bon cœur et je me joins à vous aussi ;-)) La bise.

    >Chris :
    Merci Chris de nous accompagner en chanson. Douce euphorie anisée des mots qui tisse des liens d’amitié pour ce grand pot poétique. Je t’embrasse.

    >Sven :
    Joins-toi à nous pour cet apéro même au risque de tomber à l’eau;-) Bises.

  69. il dit vrai ce proverbe chinois….
    et je pense aussi que dans certains cas:  » qui connait la folie, peut devenir plus fou encore… »

    Et je trinque un verre de fin de journée….annHIC!

  70. Ok pour l’apéro ! et… TOUS POUR UN … UN POUR TOUS sur le BLOG !
    bon cette fois j’arrête avant de « débloguer » encore!!!!! à demain, SERIEUX!!!! sur mon blog préféré ! à,vous tous que j’aime, bonne soirée, sven.

  71. Murmure

    Poser un mot comme une pierre
    De taille et de sueur
    Sous le coup du burin
    Ciseler le langage
    Comme un fruit de ta bouche
    Suave et savoureux
    Ajuster des pensées
    Comme un livre d’image
    En en tournant les pages et sans perdre le fil
    Du rêve et du toucher
    Inscrire dans le temps le mouvement des yeux
    Le son et le silence
    L’espace dessiné où le crayon s’efface
    Je gomme l’imparfait
    Et le sable futile
    A moins qu’il ne s’écoule comme larme de pluie
    Lave ta joue de pêche
    Réveille le sourire
    Qu’aiment les fleurs des champs

    Et se donner le mot
    Offrande simple et pure
    Comme un épi de blé
    Volé sur le chemin
    Des enfants évadés
    Tiens donc il t’appartient
    Pour un jour pour une heure
    Il te racontera
    Les voyages incessants
    Et les chaleurs sanguines
    Lissé de mille voix
    De souffles vivifiants
    Il porte à bout de lettres
    Des tonnerres et des joies
    D’indicibles secrets que savent les muets

    Ainsi de mot à mot
    Et le long de nos lèvres
    Le jour après la nuit
    En fleuves de salive
    Tant de douces paroles
    Et de savoirs usés
    S’écoulent entre nos doigts
    Pierre à pierre
    Des villes se construisent
    Faites pour rapprocher
    Des êtres innombrables
    Emigrés de la terre
    De villages autrefois
    Tant de sons se mélangent
    S’accrochent et se repoussent
    Pourquoi choisir un mot que tu n’entendras pas?

    J’aime dire peut-être.
    Être là.

  72. « La ville musicale

    La ville est un orgue où chante le vent
    le vent de la vie aux murs de cristal
    éveille les voix du soleil levant
    la ville est un grand rêve instrumental »

    Daniel Lander (texte inédit)

  73. >AnnHIC !
    Douce nuit à toi, je t’embrasse.

    >Sven :
    A demain Sven, contente d’avoir trinqué avec toi 😉 Merci pour ton attachement 😉 Je t’embrasse.

    >Bernard :
    Quel beau murmure parcourt le blog! Je ne sais plus quoi dire après la lecture de ton poème 😉 Je n’ose pas interrompre ce silence… Sculpteur et passeur de mots tu es, Bernard ! Grande générosité de ton écriture imagée et émouvante qui rapproche les hommes. Bravo à toi !! Bonne nuit !

    >Maria-D :
    Je découvre, je découvre tous les jours grâce à toi ce très beau texte. Si ça pouvait être vrai pour retrouver l’harmonie de nos cités. Bises vers toi.

  74. Les mamelles de la terre
    Se cascadent leur lait
    Elle est de beau bleu mère
    Avec des doigts de fée

    Pour nourrir les Humains
    Et quand ceux ci abusent
    Elle setire son sein
    Pour pas qu’avides ils l’usent

    S’ennivrent d’ivresse triste
    Aux mamelons tous ronds
    Qui les rendent sots égoistes
    Sous leurs chapeaux melons

    Et les seins épuisés d’avoir donné
    Veulent se garder vivants
    Ils implorent le ciel de les remonter
    Ainsi les anges têtent leur belle vie dedans

  75. Dans ces villes de solitude
    Dans ces villes de lassitude

    Dans ces villes aux murs de verre
    Dans ces villes où je manque d’air

    Dans ces villes des hautes tours
    Dans ces villes de gros vautours

    Dans ces villes aux mille fenêtres
    Dans ces villes que j’ai vu naître

    Dans ces villes de vive allure
    Dans ces villes de parjures

    Dans ces villes d’ascenseurs
    Dans ces villes de malheurs

    Dans ces villes sans repos
    Dans ces villes à l’assaut

    Dans ces villes de longs sanglots
    Dans ces villes de pluie de maux

    Dans ces villes où l’on souffre
    Dans ces villes qui engouffrent

    Dans ces villes qui m’inspirent
    Dans ces villes où l’on expire

    Dans ces villes de grandes faims
    Je laisse mon poème sans fin….

  76. > Annick & Ossiane
    merci d’avoir ainsi partagé mes émotions. La nuit aura été bonne, aussi pour vous je l’espère.

  77. >Maria-D:
    Beau texte ! Ton poème est un cri, un cri qui exprime l’étouffement, la tristesse, la solitude, la souffrance. Nos grandes villes seraient-elles si inhumaines… Je ressens un peu tout cela aussi et préfère les grands espaces. Marci à toi, je t’embrasse.

    >Bernard:
    Excellente nuit pour moi, Bernard, sans mauvais rêve;-)

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