Passerelle

Au bout de l'Allée, l'Eau Joue à cache-cache avec le Soleil.

Au bout de l'Allée, l'Eau Joue à cache-cache avec le Soleil.

Au bout de l'Allée, l'Eau Joue à cache-cache avec le Soleil.

* Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Au bout de l’Allée
l’Eau Joue à cache-cache
Avec le Soleil.

* Photo de glycine dans les jardins aquatiques de la bambouseraie d’Anduze (Cévennes). Pour en savoir plus sur cette plante grimpante

50 réflexions sur « Passerelle »

  1. Coup de bambou
    —————–

    De passereaux
    En passerelle
    De rondeaux
    En hirondelles
    D’étourneaux
    En ritournelles
    De sansonnets
    En chansonnettes
    De blanches mouettes
    En amourettes
    L’eau chantonne
    L’été se déploie
    Le cœur est en joie
    La brise ronronne
    Glycine festonne
    Et soleil festoie
    Le vent est en fête
    A tourner les têtes
    Qui point ne se lassent
    Du printemps qui passe
    Les merles se grisent
    De rouges cerises
    Dans le ciel s’élancent
    Des bambous les lances
    Dans l’âme des fleurs
    Se met à l’abri
    Le vif colibri
    Rire de couleurs

  2. Et puis après, l’eau s’évaporera, se condensera en petits nuages qui iront chatouiller le soleil, assyer de se frayer un chemin dans ce grand ciel. De temps en temps, le soleil leur laissera la place, et de petites gouttes rejoindront la terre. terre que viendra très vite réchauffer le soleil…

  3. de toi à moi
    de moi à toi
    la passerelle du temps
    a suspendu son tant
    arrêté noble et pur
    dans ce ciel bleu azur

  4. Entre deux rives
    La passerelle est jetée
    Comme entre deux rêves.
    J’ai cru te retrouver
    Au bout de l’allée couverte
    Odorante et mauve.
    Seul ton reflet dans l’eau
    Où pleuraient les glycines
    Y flottait encore.

  5. Invitation à la promenade, aux confidences. Un peu de soleil sous la fraicheur des eaux qui courent, des odeurs agréables, tout cela ressemble à un bout de paradis.
    Bises fraiches.

  6. Passerelle

    Je suis du côté caché,
    Espérant, redoutant,
    J’avance timide mais décidé,
    Sur cette passerelle en chantant,
    D’un seul coup, la lumière jaillit,
    Mon sourire s’agrandit,
    Devant tant de beautées fleuris,
    Et VIVE LA VIE !!!

    Encore une magnifique photo chère Ossiane,
    Belle semaine !!
    Bises,
    OLIVIER

  7. cache-cache

    je ne te vois pas

    dans l’élat du soleil sur l’eau
    dans l’ombre des fleurs de glycine
    dans le vide sidéral du ciel
    dans le sable des allées balisées

    quel est ce poète qui ordonne la nature

    les passerelles mènent-elles toujours
    d’un point à un autre

    quel est ce poète qui assagit les formes

    les passerelles ont-elles toujours
    un aller-retour

    je ne te vois pas

    dans le silence de l’eau qui sommeille
    dans le parfum des fleurs qui s’éteint
    dans le rêve céleste qui s’évapore
    dans l’écho mat de la terre asséchée

  8. >amichel :
    Sacré titre ! J’espère que tu vas t’en remettre 😉 Génial tous ces glissements subtils de sens et de sons d’un mot à un autre. Il faut lire ton poème à haute voix pour se rendre compte du travail que tu as fait sur les mots et les sonorités. La vie grouille dans ton poème plein de joie. L’été n’est plus si loin. Merci beaucoup, grand poète du printemps. Bises rouge cerise.

    >Zebu32 :
    Un échange permanent entre la terre et le ciel. Rien ne se perd. J’espère que ce soleil illuninera ta journée. Merci d’être passée de si bonne heure !

    >Guess Who : Promis, j’arrête ;-))

    >Annick :
    Temps supendu pour échanger des regards ou des mots sur cette passerelle. Il faut savoir faire la pause et prendre son temps comme tu le fais dans cet arrêté. Merci Annick pour ces poèmes à l’écriture qui te ressemble. Je t’embrasse.

    >Wictoria :
    Merci pour tes mots. Ce sera la dernière note de la série. Je crois que j’ai un peu abusé 😉

    >Pierre (2) :
    Superbe ce poème passerelle plein d’amour et de tristesse ! J’aime bien le parallèle entre rive et rêve. L’idée du seul reflet de cet amour perdu est très émouvante. Jolie plume, Pierre. Je t’embrasse.

    >Annie-Claude :
    Tu as tout trouvé Annie-Claude. C’est pourquoi, j’ai du mal à en partir 😉 Belle semaine sans oursin.

    >Olivier :
    Tu avances dans l’ombre et tout d’un coup, tout s’éclaire. Si ces fleurs pouvaient changer la face noire du monde, la vie serait plus simple. On peut toujours rêver. Je crois que tu l’as bien compris avec ton poème plein d’espoir. Merci pour ce sourire. Je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Bien des questions autour cette partie de cache-cache entre le soleil, l’eau, le ciel, le fleurs. Qui est derrière toute cette harmonie bien ordonnée ? Un poète invisible sans doute… Une belle rélexion poétique à déguster dans le silence. Merci pour ces mots qui tantôt s’assemblent ou parfois s’entrechoquent.

    >Brigetown :
    C’est en effet les courbes harmonieuses de l’allée qui m’ont interpellée. Cette douce coulée de beige nous entraîne vers un autre ailleurs. Tu l’as fort bien compris. Merci pour tes mots toujours subtils. Belle après-midi.

  9. haïku d’blues

    sur la passerelle du temps
    les mots s’estompent
    dans le gris des graffitis

  10. HaïkUU en courbe

    Ô courbe charnelle
    D’une passerelle indolente,
    Montre nous ton secret !

    [oui oui, j’ai bien vu. La passerelle est bien droite. Mais c’est comme ça les lundis. L’inspiration vient toute seule, sans crier gare ;o)]

  11. on a coupé le  » l  » au soleil mais un oiseau voyageur le lui rapporte à tire d ‘aile 🙂

    « …Il suffit de passer le pont
    C’est tout de suite l’aventure
    Laisse-moi tenir ton jupon
    J’t’emmèn’ visiter la nature
    L’herbe est douce à Pâques fleuries
    Jetons mes sabots, tes galoches
    Et, légers comme des cabris
    Courons après les sons de cloches
    Ding din don ! les matines sonnent
    En l’honneur de notre bonheur
    Ding din dong ! faut l’dire à personne
    J’ai graissé la patte au sonneur… »

    Georges Brassens
    Il suffit de passer le pont

    bonne semaine !

  12. >Bouldegom:
    Pas mal trouvé ton haïku d’blues ;-)) Merci.

    >Emma:
    Sur ces photos, on ne peut plus orgiaque et démesuré;-) On se demande comment ça peut exister. Un peu à l’opposé de ton style épuré, Emma. Mais on est souvent attiré par son contraire.

    >UU:
    En super forme aujourd’hui toi et ton haïkUU tout en rondeur! L’effet de ta Choupinette qui se profile à l’horizon dans le ventre tout rond de Sweet Mary;-) Je n’ai pas de problème avec ces courbes, bien au contraire. Il faut laisser filer les mots qui viennent à l’esprit spontanément. Bises.

    >franc6:
    Cette note te donne des « l ». Merci pour ce petit bout de bonheur déposé sur le blog. Les ponts peuvent être gais parfois. Bonne soirée et merci.

    >Gérard:
    Hello, contente de te revoir après cette bonne pause, j’espère;-) Doomage qu’on ne puisse faire passer ces parfums par les tuyaux du réseau. Il parait que ça existe mais ce n’est pas encore très au point. Merci pour ton passage sur la passerelle.

  13. >l’oeil vagabond:
    J’aime tes poèmes très économes mais qui s’étirent en longueur comme des colliers de mots. Sensations dites sur le vif qui expriment beaucoup d’émotion. Bien trouvé aussi le parallèle « Glisse parme, mauve larme ». Bravo Chris pour ta sensibilité poétique.

  14. Tu nous nargues avec tes photos où il fait toujours beau et ensoleillé!!! Je prendrais bien cette passerelle pour fuir ce pays froid et pluvieux. Arrivée là bas au Pays de Merveilles je plongerai dans l’eau et je m’enivrerai dans cet univers parfumé et chalereux.
    Bon, j’arrête de rêver ……
    Bises du pôle nord
    Judith

  15. Mais qui donc se prélasse, les pattes dans l’eau , à l’ombre des glycines?
    C’est la chenille de mai, elle rêve de blanc et de parme, se priverait bien d’ « r » pour se pâmer d’ailleurs…
    Je crois bien qu’elle va escalader la passerelle pour coconer…
    Ne le dites à personne, c’est un secret… ;);)

  16. je me disais bien que je connaissais cet endroit merveilleux mais je n’en étais pas sûr.
    Anduze est vraiment un lieu à part. A visiter absolument pour tout amateur de jardin et d’exotisme.

  17. Je prefere que vous parlez français et je chercerai de dialoguer en français avec vous. Mon désir est comprendre le contenu des votres publications pour dialoguer. Merci beaucoup pour votre attention dans le répondre moi. Pardon moi mon français.
    Un salut de la Sardaigne.
    Daniele

  18. >Judith:
    Ma pauvre Judith, tu m’as l’air bien déprimé. Tu sais que je vis la même chose que toi. Même type de temps à l’ouest;-) Printemps fichu, bientôt l’été. A défaut, il faut se contenter de cette petite touche virtuelle de ciel bleu et de soleil. Courage pour la semaine à venir.

    >Kaïkan:
    Ce sont sans doute les « l » de Franc6 qui t’ont fait penser aux futures ailes de papillon au travers de cette chenille;-) Laissons-la dormir en paix. C’est vrai qu’on commence à voir beaucoup de papillons en ce moment. Deux liens sur cette chenille. Merci pour ta visite. Bonne nuit.
    http://liboupat2.free.fr/Chenille/Ch_paon.htm
    http://www.virtualmuseum.ca/Exhibitions/Butterflies/francais/gallery/pq_species/nac_21181.html

    >MTO:
    Tu es la seule à avoir donné vie à ces poteries;-) Elles sont très présentes graphiquement dans l’image. Elles soulignent la courbe du bassin tout en donnant un peu de verticalité à l’ensemble. Merci pour tes mots. Douce nuit violine.

    >François:
    Je savais que tu connaissais très bien cet endroit d’ou ma surprise de ne pas te voir réagir.

    >Gérard (2):
    Bonsoir, je vous souhaite la bienvenue. Merci pour votre remarque. Je vous laisse poursuivre la visite. Au plaisir de vous lire à nouveau.

    >Daniele:
    C’est très gentil d’essayer de parler français. Je comprends tout ce que vous dites. Continuez ainsi, votre français est de qualité. Je vous aiderai à comprendre le sens de ces publications. Un grand bonjour de France. A bientôt.

    >Michel (2):
    Si tu le dis, c’est qu’il y sans doute du vrai;-) Merci. Dans ce cas, mon pari est gagné puisque le but de ce blog est de s’offrir une petite tranche de rêve. Bonne nuit à toi.

  19. >Guillaume:
    Un peu trop conquise peut-être;-) Je vais changer de thème pour ne pas vous lasser;-) Merci pour ta gentillesse, Guillaume.

  20. Ce ne sont pas vraiment les « l » qui m’ont inspiré la chenille mais plutôt la chaîne de buissons au pied des glycines…;)
    Bonne journée à toi
    Mich kaïkan

  21. trace de contemplance avant d’éteindre mon ordi…
    encore un départ !
    bizs voyageuses

  22. >Kaîkan:
    Bon sang mais c’est bien sûr! Tu as bien fait de donner des précisions. Je vois la photo d’un tout autre oeil maintenant. Bonne journée aussi.

    >Bén:
    Merci pour ta trace. Bon voyage alors. C’est bon signe pour toi si tu pars. A bientôt.

  23. Certains ont leurs nymphéas, tu as tes glycines. Il pleut littéralement des glycines sur ton blog ces temps-ci; il est vrai que leur floraison est à peine plus durable que les fleurs de cerisiers japonais. Cette fragilié des fleurs fait probablement leur valeur pour l’esprit.

  24. >François:
    Tu as fait une sacrée trouvaille!

    >Argoul:
    J’avoue que j’y ai été un peu fort;-) On accorde sans doute plus de prix à l’éphémère qui reste comme une trace dans la mémoire qu’au matériel sans âme qui reste une éternité.
    Où peut-on voir les nymphéas dont tu parles?

    >Goumy:
    Mignon ce petit poème avec ces O en devenir… Ca me rappelle quelque chose;-) Merci pour ta visite.

  25. Je ne suis en-clin à l’Oeil ouvert que depuis peu mais je ne vais pas me priver de lui faire des clins d’œil !

  26. Les glycines sont incroyables .
    Des amis nous ont offert deux plans il y a 20 ans .
    Ils ont poussé de façon démeusurée , chaque année nous sommes obligés de les tailler pour qu’elles n’envahissent pas le jardin !
    Et elles fleurissent !

    Oui , le soleil aime jouer à cache cache …surtout ces jours ci !
    Bises .

  27. >Goumy:
    Pas de problème pour les clins d’oeil. C’est un plaisir de t’avoir avec nous.

    >Jean:
    Tu dois avoir un beau et grand jardin! Tu as de la chance qu’elles fleurissent car ce n’est pas le cas de l’unique pied que j’ai. Je ne sais pas pourquoi… Bonne soirée, valeureux jardinier!

  28. Les Nymphéas de Monet sont peints sur les murs de l’Orangerie, à Paris, tout juste rénovée. On peut aussi en voir à Giverny, maison de nature du peintre. Lien http://www.insecula.com/oeuvre/O0019946.html
    Le nymphéa est l’autre nom du bon vieux lotus, si cher aux Tibétains et aux amateurs de Tintin.

  29. >Argoul:
    Je comnais bien ces beaux endroits. Je pensais que tu faisais allusion à des blogs qui montraient des nymphéas.
    Quant au lotus, on en voit assez peu dans nos régions car il est gélif. Il faudrait le rentrer l’hiver. Merci pour tes précisions.

  30. que j’aime la glycine
    perchée
    sur son tronc natté

    j’aime la glycine
    qui s’étire sur le mur
    et l’ombre de ses fleurs
    qui dessine des volutes
    sur le gravier chaud de la cour

  31. >Sylvie:
    La chaleur de la cour avec la glycine après le gouffre béant;-) Cet endroit est un petit paradis. Je n’avais jamais vu une telle glycine. Merci pour ton joli poème fleuri. Je t’embrasse.

  32. bonjour,
    j’aimerai faire une poésie sur le théme de la rencontre de l’échange entre personnes entre cultures avec les mots suivant: apprivoiser, boussole, jubilatoire, palabre, passerelle, rhizome, s’attabler, tact, toi, visage.

    si vous plait aider moi, je vous remercie

  33. (…) Elle avance, fébrilement, d’un tout petit pas, va et vient, trébuche et sautille, d’une heure à l’autre, entremêlant ce premier pas dans ses derniers pas, d’un point à l’autre de la passerelle, pendant qu’il lui réajuste ses ailes (…)

  34. >Véronique:
    Bonjour Véronique et bienvenue sur le blog;-) Merci pour ce joli morceau de poésie. Un ange vole au-dessus de nos têtes;-) Au plaisir de te croiser à nouveau sur le blog. Bon week-end!

  35. Passerelle

    Légères passerelles
    Quand les beaux jours arrivent
    Dites à toutes les belles
    Aussi belles qu’en rêves
    Qui passent sur vos rives
    Combien nous les aimons

    Alain

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