Forge

Aube

Sur la mer d'huile, le bronze coule en sillons, les plis de l'aube

Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur.

Sur la mer d’huile
le bronze coule en sillons
les plis de l’aube

Magnifiques poèmes que ceux de Candide et Nigra entre naissance au coeur du magma et fusion sensuelle entre lune et soleil.

du coeur du magma
dans un chaudron de soupe primitive
des torrents titanesques
de forces d’ombres et de lumières

cette aube…
quelle création? quelle créature?
jour levant
quelle déchirure?
quelle ouverture?
du vagin de la nuit…

naissance

Candide

Draps de satin
Etire toi
Enroule-toi
Eveille-toi
En douceur
Dans ce lit sans frontières
Caresses

Métal en fusion
Méfie-toi
Ne plonge pas
Tête baissée
Dans ce lac de braises
Tentations

Soleil et Lune fusionnels
Reste en éveil
Sois à l’affût
De leurs conseils
Observe leurs ébats
Dans ce ciel de mystère
Patience

Entre le jour et la nuit
Tu trouveras l’Equilibre
Entre le chaud et le froid
Tu trouveras l’Harmonie

Nigra

54 réflexions sur « Forge »

  1. du coeur du magma
    dans un chaudron de soupe primitive
    des torrents titanesques
    de forces d’ombres et de lumières

    cette aube…
    quelle création? quelle créature?
    jour levant
    quelle déchirure?
    quelle ouverture?
    du vagin de la nuit…

    naissance

  2. Vulcain a posé ses outils
    et le soufflet se repose

    dans la forge tout dort

    dans la forge tout dort?

    dans le chaudron
    sous la croûte noire et dure
    qui se refroidit,
    du coeur du magma
    comme un large ruban
    monte une étrange lumière

    une aube

    vers l’inconnu

  3. l’horizon pour rêver
    la grande voile hissée
    cap sur un coin de paradis.

    des sourires échangées
    du rouge, du blanc, du rosée
    une nappe garnie
    les doigts, tu t’es léchés!

    les yeux et la boite à images comblés
    nous, c’est vrai, au salon on t’attendait!
    heureux à nouveau de partager.

    des vies entremélées
    entre bleu lin, et vert bronze
    nous avons navigué, l’un vers l’autre
    durant ton échapée.

    retour chaleureux pour toi Ossiane,
    je fais partie des heureux du salon
    et je partage l’enthousiasme de tous.

  4. un très doux ruban,
    lumineux, s’est élancé
    vers le ciel nacré.
    Ou quand, j’en suis navrée mais n’y puis mais, mon esprit ou oeil se met encore en discidence

  5. WOUAH !!!! SPLENDIDE
    Ossiane MILLE BRAVOS
    __
    La mer de nacre
    Les mots du temps murmurent
    Une alchimie

  6. Et de suite il m’est venu ce poème de Verlaine en tête

    Dans l’interminable
    Ennui de la plaine
    La neige incertaine
    Luit comme du sable.
    Le ciel est de cuivre
    Sans lueur aucune.
    On croirait voir vivre
    Et mourir la lune.
    Comme les nuées
    Flottent gris les chênes
    Des forêts prochaines
    Parmi les buées.
    Le ciel est de cuivre
    Sans lueur aucune.
    On croirait voir vivre
    Et mourir la Lune.
    Corneille poussive
    Et vous, les loups maigres,
    Par ces bises aigres
    Quoi donc vous arrive?
    Dans l’interminable
    Ennui de la plaine
    La neige incertaine
    Luit comme du sable

    Paul Verlaine / Romance sans paroles

    —–

    Belle journée à toi magicienne
    Je reviendrai plus tard
    Bises à tous

  7. Magnifiques textes posés dès ce matin que je lis et relis.
    J’aime tout particulièrement le premier texte de Candide
    Qui me touche très fort
    Cette fois je me décapture « pour de vrai » car …..
    Belle journée à vous tous visiteurs de la journée

  8. Draps de satin
    Etire toi
    Enroule toi
    Eveille toi
    En douceur
    Dans ce lit sans frontières
    Caresses

    Métal en fusion
    Méfie toi
    Ne plonge pas
    Tête baissée
    Dans ce lac de braises
    Tentations

    Soleil et Lune fusionnels
    Reste en éveil
    Sois à l’affût
    De leurs conseils
    Observe leurs ébats
    Dans ce ciel de mystère
    Patience

    Entre le jour et la nuit
    Tu trouveras l’Equilibre
    Entre le chaud et le froid
    Tu trouveras l’Harmonie

  9. Bonjour Ossiane,
    Ton retour est majestueux entre cette mer d’huile et la mer de nuages d’avant hier.
    J’avais la chance lorsque je faisais mes études à St Hilaire du Touvet (près de grenoble), perché à 1250 m d’altitude, d’admirer la mer de nuages, c’était sublime !
    Quand à la mer d’huile, je la connais depuis ma naissance. Et j’en ai passé des soirs sur la plage à admirer les mouvements de ma Méditerranée.

    Musique de l’eau,
    Eclairs d’argent,
    Regards lointains.

    Je t’embrasse ainsi que toutes les belles poétesses d’ici, et amitiés aux poètes si sensibles.
    OLIVIER

    Aparté : Neyde, as tu reçu mon mail et as tu vu ma petite dédicace sur mon blog ? Bises

  10. De l’aube à midi sur la mer
    Quelques rides un friselis
    Les ombres changeantes fantasques
    Au loin un liseré de lumière
    Fauve
    Creuset d’où se déversent
    Les scories rougeoyantes
    De l’antre de Vulcain

  11. Je meurs
    De lumière vive

    Somme de tous les instants
    Horizon

    Océan
    J’entends ton manteau d’ombre

    Aube nue
    La pierre du ciel comme un caillou dans l’eau

  12. Forgeron utile?

    Ma tête est forge, mon coeur à l’unisson
    Mes doigts longs dessinant des sillons
    A cette gravure, j’ajouterai des cuivres
    La mer m’appelle de ses cris qui m’enivrent

    Je ne suis qu’un exécutant, juste un laps de temps
    Je ne suis qu’un enfant, juste une vision d’antan
    Je ne suis qu’un traducteur, donnant vie à mon intérieur
    Je ne suis qu’un rêveur, poussant mes songes à mes heures

    Forgant ce disque qui jamais ne se termine
    La vie est trop courte, c’est cela qui me mine
    Un jour peut-être y arriverais-je
    A retranscrire tous ces arpèges

    Je ne suis pas fais pour être ici, c’est ce que je me dis
    Je ne suis pas pour ce monde, sinistrose des mauvaises ondes
    Je suis fais pour naviguer _L’oeil Ouvert_, parmi vous, dans cet abri
    Je suis, tel un ballon-sonde, vous balançant ces quelques rondes !

    Chris

  13. Plénitude O plénitude
    Sans fin nous voyagerons
    A tire-d’aile
    Aux confins
    Des étés hyperboréens
    Dans la lumière nous jouerons
    Là-bas plus loin encore
    Et nous irons
    Jusqu’au bord de l’univers

  14. Le poème de Nigra est magnifique, la dernière strophe est tout simplement sublime 🙂

    Chris

  15. Quelques ricochets d’aurore
    ont versé leur bonté sur le cœur du monde.
    Ricochets, éclats, échos
    ont barbouillé matin la porte des grisailles.
    L’enfer s’est éloigné
    abreuvant ses voiles à d’autres terreurs
    nocturnes.
    Et mes yeux gourds ont semblé plus légers,
    le temps de cette aubaine
    de bonheur.
    Cela suffit parfois à ressusciter les fleurs mortes
    et trancher l’ombre qui guette :
    quelques ricochets d’aurore sur le bord du monde
    et
    des larmes.

  16. Le ciel fait son travail de forgeron
    Il travaille le temps
    Et par ses mains donne vie
    A celui qui espère ou désespère
    Le ciel le berceau de l’Humanité

  17. Superbe Ossiane !
    Bises

    Attention, écoutez : l’aube est une oeuvre.
    [Jorge Guillen] -Extrait de Cantique

    Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit.
    [Khalil Gibran]

    Dans tous les cas, le jour qui se lève est l’aube d’un nouveau pas sur le chemin de l’évolution, de la croissance de l’être et – qui sait ? – de la sagesse.
    [Laurence E. Fritsch] Extrait de Le petit livre des jours

  18. Nath, japprécie beaucoup que tu glisses ces citations, je les partage fort.

    Avant l’aurore du dernier jour
    Le ciel ne cesse de se relever
    D’aube en aube de tout mystère
    Et chaque jour mérite son jour
    De se vivre vers le chemin du ciel
    Qui ouvre peu à peu son épure
    Dans lequel se frictionner aimer
    A cette couleur opaline
    Entre ombre et lumière

  19. >>>> Un peu de retard à l’allumage aujourd’hui, de nouveau en prise avec la réalité 😉 Je ferai un peu plus court ce soir…

    >amichel :
    Miam miam 😉 Bises.

    >fred :
    Bel esprit d’observation sur le filet orangé que tu as su exploiter. Merci pour ton bel haïku. La bise.

    >candide et nigra :
    Rien de plus à ajouter que ce que j’ai déjà dit 😉 Très belle écriture et imagination dans vos deux poèmes. Bravo à vous deux.

    – Candide, merci également pour le deuxième poème avec lequel j’ai un peu hésité.

    >Annick :
    La mer, le lait, la forge, je préfère ton troisième poème. Merci pour tes mots ; je te souhaite une bonne soirée.

    >fanou :
    Tu vas me faire rougir avec ce bel accueil 😉 C’est vraiment très gentil à toi ; cet attachement me touche profondément. J’ai bien vu que vous aviez su vous occuper sans moi 😉 J’espère que ces échanges se soldent par des amitiés solides entre vous. Lieu d’écriture et de lecture, lieu de rencontre, je suis comblée. Je t’embrasse.

    >brigetoun :
    Bel haïku ! Brigitte tu n’as pas être navrée, j’aime beaucoup les rebelles comme toi qui ne font pas et ne pensent pas comme tout le monde. C’est un atout que tu as, crois-moi 😉 Je t’embrasse.

    >Maria-D :
    Je rougis carrément 😉 Tant mieux si ça te plait 😉
    Bel haîku aussi un peu dans la veine de Brigitte. Tu as une véritable bibliothèque poétique dans la tête ! Comment fais-tu ? Un grand merci à toi, je t’embrasse.

    >olivier :
    Bonjour Olivier, marin de la méditerranée, tu es donc en terrain bien connu 😉 C’est un réel plaisir d’observer les nuages. Cette aube noire et orange, je l’ai aperçue en me retournant vers le Cap Corse tandis que l’aube ardoise de la note précédente était là devant moi. Deux univers totalement différents au même moment. Merci pour ton beau poème. Je t’embrasse.

    >Pierre (2) :
    Beaux beaux beaux tes deux poèmes ; on sent que tu vis tout cela de l’intérieur et on s’y croirait. Tu es un fin observateur des éléments de la nature et tu sais t’immerger complètement dedans. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Bernard :
    Très belle épure de mots qui sonnent fort et expriment avec intensité un instant unique. C’est très beau. Merci Bernard, je t’embrasse.

    >Chris :
    Le musicien a bel et bien parlé 😉 Je n’avais pas pensé à la possibilité que tu empruntes ces sillons. Bravo, c’est vraiment original et bien senti. Pas de sinistrose ; tu as raison de rester avec nous. J’ai repéré une petite place pour ton ballon sonde 😉 Bises.

    >L’œil vagabond :
    Merci Chris pour ton beau poème aux accents de doute. Mes pensées chaleureuses, j’espère que tu vas bien..
    (attention, il s’agit d’une autre Chris, femme cette fois, pour ceux qui ne le sauraient pas)

    >johal :
    Superbe Johal ! Quelle belle idée d’opposer la noirceur des cauchemars à ces ces éclats de vie et de joie ! J’aime vraiment beaucoup. Je t’embrasse et te souhaite une bonne fin de soirée.

    >Nath :
    Thanks a lot ! Bizz

    >Sébastien :
    Bonsoir Sébastien, je te souhaite la bienvenue 😉 Merci pour tes remarques. J’ai pris cette photo d’un avion, pas d’un boeing mais d’un Bombardier de 80 places 😉 Retour de Corse au-dessus de la Méditerranée à partir de Bastia. Voilà tu sais tout, au plaisir de te revoir ici.

  20. J’ai regardé ce soir le magnifique film de Wim Wenders « Les ailes du désir » ; quelle belle leçon…

    Puis avant de m’en aller faire route avec Morphée, je reviens par chez toi comme promis, lire toutes ces merveilles et glisser un petit mot dans ta boite aux lettres

    Lumière…
    Cri d’or et de lait en cette plaine du monde où le ciel et la mer viennent s’aimer… Un appel, une rumeur… un chant, une complainte… Des mots successifs sortis du cœur d’une étreinte… Blancheur de lait sur le monde renversée en matins de porcelaine… Festin pour les corps… nourriture pour les âmes… instant de grâce. Linceul de l’immaculé. Magnifique pureté qui nous rappelle les splendeurs de la création, la Beauté de la Vie, la lumière de l’espoir et la flamme de l’amour… Dans ce berceau du monde, la Beauté est encore parmi nous… même si parfois une lueur étrange la revêt de gravité…
    En ce chaudron de nitescence mijote le grand secret de l’éternité… En entends-tu le verbe… ?

    Belle nuit à toi

  21. être maître de forge

    du centre vers l’exterieur
    croit le maître de forge
    quand la matière fondue
    se saoûle d’étincelles
    quand les fragments rougis
    s’enfuient de la coulée
    quand le tourbillon creuse
    de l’exterieur au centre
    quand la lave mousseuse
    vient s’engloutir au puits
    de l’extérieur au centre
    le regard hypnotique
    fixe le mouvement
    temps des électrons libres
    d’être happés par un souffle
    et le cuivre assombrit
    la voie du flot lacté
    un temps de suspension
    avant disparition
    où les bribes de son
    résistent avant de disparaître
    du centre vers l’exterieur
    croit le maître de forge
    espérant guider
    les flux de la fournaise
    le lait l’or le miel
    l’ocre l’ambre et la nuit

  22. C’est toujours une splendeur de te lire Maria,
    Jean Sé mange tranquillement,
    et j’aime lire l’album d’Ossiane, en premier le matin, car de telles beautés d’écritures et toujours de belles photos haiku et calligrammes…

    Sur cette page, je reste sans mots devant cette spelndeur en ciel, et tu y poses de biens jolis mots que je partage, Maria, bonne journée pour toi et chacun!

  23. Eh bien quelle surprise !
    ça me fait bien plaisir que tu aies choisi ce poème Ossiane.
    Tes photos, calligrammes et haikus me font souvent vibrer et je ne suis pas la seule quand je lis toutes ces lignes.

    Je retrouve cela dans plusieurs écrits
    Johal et Nigra en particulier aujourd’hui
    Coucou à Annick, Maria, Olivier et bonne journée à tous

  24. J’écris sur tes frisons de peau
    Chair de poule
    Pour que tes pupilles s’écartèlent en prose ritournelle
    D’une syntaxe sensuelle
    Sueur
    Les draps volent en éclats
    Pour former des figures frivoles
    Je bois ton parfum
    Asphyxie en prose sensuelle
    Narcisse s’étiole
    Orifice au goût calice
    De vertiges, en self contrôle
    Tu murmures en forme de prose
    Comme un roman d’Anaïs Miller
    Orgasme en assonance
    Jouissance en résonance
    Trip dans les étoiles de la démence

  25. >Maria-D :
    Oui Maria, un très beau film qu’il fait bon revoir. Ces commentaires sont plein de tendresse maternelle. Et comme toujours tes petites attentions du soir qui me coupent le souffle. Quel beau texte plein de vibrations ! Hommage à la vie, à la beauté qui est en nous, autour de nous, de quoi nous donner des ailes, les ailes du désir peut-être… Tu débordes d’amour et de générosité. Je t’embrasse affectueusement.

    >bouldegom :
    Superbe ! Ca démarre en fanfare ce matin, que de beaux textes ! Ton regard poétique n’a pas quitté ces cercles concentriques qui ont hypnotisé tes mots et pensées. Le lait doré et mousseux revient régulièrement dans vos poèmes. C’est magnifique. Bravo à toi.

    >Annick :
    Si tu passes en premier ici, je te mettrai de côté un petit café noir avec ou sans crème pour que tu puisses lire en bonne compagnie 😉 Au fait, pourquoi as-tu rajouté ce petit « q » au bout d’Annick ; ça me fait tout bizarre ? Bises.

    >Candide :
    C’est toujours un plaisir de t’accueillir ici. Tu as une approche des choses bien à toi ; je trouve qu’elle apporte un autre regard sur le monde et élargit le champ poétique de L’Oeil Ouvert. Bonne journée, je t’embrasse.

    >Bruno :
    Quel superbe poème plein de sensualité et de belles images !! Tu abandonnes la prose et te lances dans les vers. Ca te va très bien d’écrire sous cette forme 😉 Je n’aurais pas imaginé que cette photo te transporte aussi loin et aussi fort sous ses airs si tranquilles 😉 Bravo à toi, je t’embrasse.

  26. Bonjour Ossiane,
    voilà je passe à l heure du midi, et c’est vraiment doublement bizare….
    je regarde ta si joli photo,
    et me viennent en l instant mes mots…

    Mousse de café
    Arômes cuivrés

    et je te lis, merci pour le café, je le prends volontiers avc toi!
    pour Annickq, c’est juste que je suis une étourdie, tu t’en es déjà rendue compte….et cela m agace que la vitesse de mes doigts ait tapé Annickq..

    et avec mon ordi portable, il y a une mémoristion de mes coordonnées, ce que je n ai pas dans le Nord..
    alors sont écrits Annickq puis Annick,
    et je dois être attentive pour appuyer sur le bon!
    surtout que cette mémorisation, se fait écrire dans d’autres blogs.

    J ai du temps je vais regarder si je peux effacer cette erreur, car j ‘écris tant en jetttt, excuse moi, tu as bien fait de me demander le pourquoi, qui est juste ma tête en l air, même si je l ai fort si fort sur lés épaules c’est d ailleurs pour cela qu elle vole haut…
    BISES Ossiane.

    Et pour la petite histoire d Annick, s’est mémorisé aussi quoisetur@al.comH

    MERCI pour ton petit café, c’est vrai que j’ouvre ton album après à l ouest ou pendant mon café dans le nord, quand je laisse Jean Sé petit déjeuner seul orsque je suis en bureau, il aime son autonomie! Passe un bon après midi! BISES!

    Qu’est cequ elle est belle mousseuse cette jolie photo..

  27. c’est magnifique, Bruno.

    Mon doigt caresse
    La douceur du café
    Et t’offre ce délice
    Dans ton palais à toi
    Puis à deux
    Tous les deux
    On boit notre café
    Nommé Désir

  28. Peau charnelle du ciel
    Qui apprécie des lys
    Dans son présent silence
    Et attend la caresse
    Du regard échangé
    En pétales délicats

  29. >Annick:
    Pas bien grave en vérité mais rassurée de connaître la raison de cette lettre ajoutée;-) Je croyais que tu avais un clone;-) Merci pour ces doux poèmes mousseux. L’arôme de tes mots parvient jusqu’à mes narines;-) Bon après-midi.

  30. Tiens, puisque tu évoques des plis. Avec cette couleur là, ça m’évoque les plis de la peau de l’hippopotame que j’ai récemment photographié à Vincennes…

    Oui, je sais, c’est moins poétique tout de suite. Plus bourru. Plus hippo quoi. ;o)

    Rien à voir: désolé, j’ai publié long aujourd’hui chez moi. Pas pu faire court comme tu m’as invité à le faire ;o)

    bizz à toi et à tous les autres que je salue en passant.

  31. Ombres de lumière
    Plongeant dans la nuit
    Un reste de clarté
    Et sur la mer étale
    Brille ton nom
    Mare nostrum
    Mer sans fin
    Mer des songes

  32. >UU:
    Tu es fortement influencé par ce zoo;-)) Il n’y a pas de plus ou moins poétique. Il faut dire ce qu’on ressent sur l’instant comme tu le fais. La texture de peau est vraiment intéressante à observer. Peu importe le quand dira-t-on et fais comme tu le sens pour ton blog. L’essentiel est de parler avec son coeur. Bises à toi.

    >Pierre (2):
    Comme j’aime les jeux de correspondances que tu fais entre l’ombre et la lumière sur la mer. C’est vraiment beau; j’ai eu l’occasion d’assister souvent à ce superbe spectacle en Corse, notamment du côté de Porto où la lumière est somptueuse. Merci Pierre, la bise du soir.

  33. Coucou Ossiane, je rentre de 3 jours de Paris intensif … je lis … ta photo … toujours aussi agréable de venir par chez toi …

  34. Le ciel glisse sur la mer
    Présente est l’émotion
    Les syllabes se délivrent
    Du royaume des ombres
    De ce trou amnésique
    Elles arrivent vacillantes
    Comme des silhouettes
    Dans un jour de brouillard
    Immergeant le ciel et la mer
    Dans l’espoir que la vie
    Leur transmette le souffle
    Vienne apprivoiser l’ombre
    Et les porte en pleine lumière
    Le jour se lèvera encore
    Sur un monde nouveau
    Le semeur répandra alors
    Des mots d’or sur l’onde
    Pour que naisse la PAROLE

  35. >Guess Who, le voyageur de l’espace:
    Coucou Tiago, tandis que tu as atterri avec ton super boeing, j’ai toujours la tête dans les nuages avec mon bombardier;-) J »espère que tu n’es pas trop vermoulu et que tu as pu t’offrir une petites escapade dans les expos. Merci pour ton passage, je t’embrasse et te souhaite un bon week-end bien mérité.

    >Nath, poétesse de la couleur:
    Tu ne l’avais pas encore fait cette couleur:-) Déjà l’eau-tonne, tes perles de mots ricochètent avec bonheur sur l’océan de métal. Merci Nath, je t’embrasse bien fort.

    >Maria-D, la semeuse de mots:
    Que de belles naissances sur cette note ! Naissance de la parole et par conséquent de la communication entre les hommes. Tu exploites jusqu’au bout la photo et le calligramme. Ces lettres en spirale ont donné naissance à ton poème lumineux. Je t’embrasse bien fort aussi.

  36. Bonjour Ossiane,

    Excuse moi Ossiane, mais comme je me ballade dans ton blufg, sur la couleur ‘ocre’, je l’ai déposé dans ‘soleil ocre’ !Pourc ceux qui ne comprendraient pas, je le remets ici :

    Je dis OCRE
    Et l’orage tonne
    Abandonnant perles de pluie,
    Glissant sur le fer endormi
    Par le temps,
    Accentuant
    Les traces de rouille
    En harmonie
    Avec les feuilles d’eau-tonne.

    Bises

  37. Que c’est bon de vous retrouver ainsi sur ce blog magnifique et je vous annonce que je suis de retour parmi vous après une longue absence avec des hauts et des bas me concernant !
    Toujours un magnifique travail de la part d’Ossiane ainsi que des poètes et poétesses ici présent(e)s et lorsque le moral n’est vraiment pas au beau fixe, il est impératif de revenir ici afin de voyager mais surtout pour permettre d’oublier son présent !
    Un grand merci à toi Ossiane de continuer ce merveilleux travail 🙂

    Je vous offre ce buis en guise de mon retour 😉
    —————————————————————————————————–

    Forge

    Ma tête est forge, mon coeur à l’unisson

    Mes doigts longs dessinant des sillons

    A cette gravure, j’ajouterai des cuivres

    La mer m’appelle de ses cris qui m’enivrent

    Je ne suis qu’un exécutant, juste un laps de temps

    Je ne suis qu’un enfant, juste une vision d’antan

    Je ne suis qu’un traducteur, donnant vie à mon intérieur

    Je ne suis qu’un rêveur, poussant mes songes à certaines heures

    Forgant ce disque qui jamais ne se termine

    La vie est trop courte, c’est cela qui me mine

    Un jour peut-être y arriverais-je

    A retranscrire tous ces arpèges

    Je ne suis pas fais pour être ici, c’est ce que je me dis

    Je ne suis pas pour ce monde, sinistrose des mauvaises ondes

    Je suis fais pour naviguer ici, parmi vous, dans cet abri

    Je suis, tel un ballon-sonde, vous balançant ces quelques rondes !

    Chris

  38. Oups désolé, je viens juste de voir que je l’avais déjà posté ce texte, un manque d’attention de ma part ; par conséquent veuillez m’excuser mais d’autres sont à venir promis 🙂

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