Sauvage

Debout dans le Vent, Il Savoure la Caresse de l'Aventure.

Debout dans le Vent, Il Savoure la Caresse de l'Aventure.

Debout dans le Vent, Il Savoure la Caresse de l'Aventure.

* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, droite.

Debout dans le Vent
Il Savoure la Caresse
De l’Aventure.

* Photo de Camargue, un cheval blanc qui a donné son nom à la région de l’embouchure du Rhône. Cette race fait partie des plus anciennes races du monde. Symbole de liberté, ce sont des chevaux rustiques et solides qui se sont bien adaptés à cet environnement de dunes et d’étangs. Ils sont élevés en « manades », en liberté totale et en plein air. Ils sont montés par les gardians qui parcourent les marais pour surveiller les troupeaux de taureaux. L’hiver, on dresse les chevaux. Le Camargue est le moyen de transport idéal dans ces terrains marécageux. Pour en savoir plus

46 réflexions sur « Sauvage »

  1. Ce que le vent dit aux roseaux
    Et à l’oreille des chevaux
    —————————–

    J’ai monté souvent
    Sur un cheval blanc
    Mais c’était du temps
    Où j’étais enfant

    ..Que de cavalcades
    ..Et franches escapades
    ..J’ai dans les galops
    ..Ri et fait le sot
    ..Écervelé battant grelots
    ..En chansons et fanfaronnades

    J’ai monté en preux
    Sur un cheval roux
    Mais c’était le jeu
    D’une vie en feu

    ..J’ai cherché furieux
    ..Plus que courageux
    ..Fortune et gloire
    ..Mon cœur à la foire
    ..Risque-tout finit gueux
    ..La pluie me sert à boire

    Je monte à présent
    Sur un cheval noir
    Allant méditant
    La venue du soir

    ..J’eus noirs cheveux
    ..Et blanches dents
    ..Et me voici dorénavant
    ..Le cheveu blanc
    ..Et noirs chicots
    ..Bon pour les asticots

    En enfer roussi
    Ange en paradis
    Je serai selon
    Qu’on m’aura jugé
    Ou mauvais ou bon
    Doux ou enragé

    Gentille dame de merci
    De moi ayez souci
    Prenez en votre giron
    Le pauvre larron
    Et lui donnez votre pardon
    Comme fîtes à François Villon

  2. Bonjour ,
    Il semble libre et heureux.
    Il fait communion complète avec la Nature qui l’entoure et qui est son espace de Liberté.
    Cela a du être un grand plaisir pour toi d’être là pour saisir cette scène .
    Superbes images.
    Amicalement
    Eric

  3. En détournant les yeux
    Je cache mon regard
    Heureux ou malheureux
    Suis-je seul à savoir?

  4. cheval fou

    les sabots dans la roche
    tu défies le manège
    de la ronde immuable
    les caresses laissées
    par tes folles cavalcades
    t’ont laissé aux naseaux
    le goût de l’aventure
    déjà tes oreilles sensibles
    ont deviné la brise
    de ton oeil unique
    tu perçois mon approche
    secoue ta crinière
    libère tes sabots
    inspire le vent qui souffle
    baigne toi de lumière
    montre moi tes ruades
    veux-tu encore hennir

  5. il avance
    un regard élégant
    vers la droite
    vers la gauche
    et tapie
    je l’attends
    secrètement bercée
    par le bois des sabots
    pas pressés
    il avance

  6. En réalité, le camarguais n’est pas si sauvage que cela. Monté régulièrement c’est un excellent cheval de randonnée, il est sûr dans les terrains accidentés, sait conduire un galop soutenu lorsqu’il le faut et n’est pas effrayé par des éléments extèrieurs. Ses deux seuls défauts sont à mes yeux le fait qu’il ait du mal à se séparer de ses congénères dans un groupe de cavaliers et enfin que sa belle robe blanche soit difficile à maintenir immaculée.

  7. Bonjour Ossiane. Je visite toujours (meme en restant silencieuse)ce petit coin de vie.
    J’ai une fille qui s’appelle Beatrice e qui adore tes photos du cheval blanc. Maintenant on l’a mis sur l’ècran e mes yeux le caressent chaque fois que j’ouvre le pc.
    Bises amazones. Manuela

  8. On dit communément que le cheval est la plus belle conquête de l’homme. Que nenni ! compagnon, certes, mais pas esclave, quelle bonne odeur de liberté autour de ce cheval blanc, image pure. Merci Ossiane, bises ailées.

  9. >amichel :
    Le vent dit bien des choses à l’oreille de ces chevaux. Qu’il soit blanc, roux ou noir, la cavalcade est joyeuse, trépidante ou tranquille. C’est le parcours de la vie d’un homme dont il s’agit au travers de cette galopade effrénée. De l’enfance à la vieillesse, l’homme finalement s’en remet au bon vouloir de la vie. Et qu’on donne le pardon à ce pauvre larron.. Merci beaucoup Michel. Tu composes ces poèmes à la vitesse d’un cheval au galop ! J’en suis encore toute étourdie 😉 Bon week-end et dis bonjour au vent fou de ma part.

    >francis :
    Eh oui, le pauvre Stewball… Merci de le rappeler à notre bon souvenir 😉
    Je te souhaite un bon week-end. Bises de l’ouest.

    >Eric :
    Oui, bien sûr. J’étais un peu intimidée devant tant de beauté. Je serai bien restée plus longtemps pour les regarder évoluer, m’mmerger davantage dans leur univers et tenter de les approcher de façon différente. Je pense qu’il faut pas mal de temps pour trouver une approche intéressante devant cet animal. Je vais poursuivre l’expérience avec les chevaux de ma région. Merci pour ta visite, Eric. Bonne après-midi.

    >eureka :
    Amusant ta façon d’appréhender ces deux postures de tête en te plongeant dans les pensées du cheval 😉 Merci beaucoup pour ce joli poème. Un bon week-end à toi.

    >bouldegom :
    Très chouette, Bouldegom. Beaucoup de liberté et de poésie mêlées de précision dans le choix de tes mots. Un beau face à face qui a du souffle ! Merci beaucoup. Je t’embrasse au son des sabots.

    >Annick :
    J’aime aussi ce que tu as écrit sur cette rencontre tant attendue. Comme je te l’ai dit l’autre jour, ton poème est en mouvement. On suit chacun de tes gestes et on retient son souffle. Merci Annick pour tes mots sensibles. Je t’embrasse.

    >François :
    Je devrais peut-être changer le titre de la note. Mais j’ai lu que ce cheval vivait en liberté jusqu’à l’âge de trois ans et qu’ensuite il était dressé. Il faut dire aussi qu’on aime se remplir la tête plein de mythes car ça fait rêver. Apparemment, tu es monté sur ce cheval pour en parler si bien. Bonne fin de journée.

    >Manuela :
    Tiens 😉 Quel bon vent t’amène depuis ton Italie ? C’est ce cheval blanc qui subjugue ta fille 😉 C’est très gentil de me le dire. J’ai toujours un peu de mal à imaginer comment et dans quelles conditions ces photos sont reçues. Je devrais peut-être vous préparer un fond d‘écran avec la note « Camargue » ou « Cheval d’Ecume » qui s’y prêteraient bien. Envoie mes pensées affectueuses à ta fille. Je t’embrasse également et te remercie. A bientôt.

    >l’œil vagabond :
    Tu as raison de faire remarquer ce terme de « conquête ». Mais il faut dire que dans des temps très très anciens, c’est le premier animal que les premiers hommes ont réussi à domestiquer. A partir de là s’en est suivi le développement de la société humaine organisée. As-tu lu le deuxième tome des Enfants de la Terre de Jean Auel ? Il est consacré à cette domestication du cheval par la jeune Ayla. J’avais beaucoup aimé ce tome-là. Bien à toi Chris et beaucoup de bonheur en ce jour un peu particulier pour toi.

  10. Ma chère Ossiane,

    C’est un bel animal que ce carmaguais, et tu le mets magnifiquement en valeur. Et j’ai encore plus d’admiration pour le calligramme que tu as tiré de cette photo.
    Je t’adresse une bise librement acquise, et te félicite une fois de plus…

  11. merci à toi, Ossiane,
    car si j’aime les photos qui parlent de la vie dans tous les sens pour témoigner d’une époque,

    j’aime aussi énormément, les photos qui m’apaisent, m’osmosent avec la Nature que j’adore, me parfume de toute son essence de vie..

    ton travail est magnifique, un bien bel album, si doux, et tendre. Juste la lune, un jour, m’est arrivée en plein dans l’oeil, telle masse blanche dans ce fond noir.. et en ordi le tchok si fooort….on n’approche pas à pas feutrés comme dans une expo, ou quand on regarde un album posé sur les genoux chauds, l’écran, c’est le face à face, c’est fort, et pour la lune ce fut trop fort pour moi..puis à revenir la revoir, l’impact fut moins fort!!!..la sensibilité a aussi ses faiblesses..

  12. >Alain du Mexique:
    Merci pour tes encouragements, Alain. Je t’envoie mon amitié.

    >Annick:
    Tes remarques me font chaud au coeur. Cette image de l’album qu’on feuillette tranquillement me plait beaucoup. Je me souviens de ce jour de lune où tu as écrit pour la première fois. Le flash! C’est souvent comme cela la première fois. Merci pour tes mots.

    >Véronqiue:
    Que veux-tu dire par « zoom arrière » ? Je ne peux plus reculer…

  13. j’aime tellement les chevaux, et les camargais on tdes carctères tellement sympas ! en voyant tes photos tes photos je rêverais de faire des gros plans de pelages mais surtout de crinières, qu’on voit voler au vent, et qu’on imagine onduler comme les blés… Ca y est, je suis partie là-bas en Camargue pour quelques instants : Merci Ossiane !

  14. Sauvage mais libre
    il traversait notre pays
    tel un messager du vent
    ……………………………..Feuille en cheval blanc
    ……………………………..Page vierge
    ……………………………..Où notre histoire était
    —————————————————à inventer.
    La musique de son galop
    Etait notre horloge
    Il passait toujours très vite
    ……………………………..Pause en cheval banc
    ……………………………..Le temps d’apprendre à rire
    ……………………………..Il fabrique nos pleurs

    Blanc des couleurs réunis
    Il disait les suggestions
    Il galopait les rêves
    ……………………………..Vie en cheval blanc
    ……………………………..A poursuivre le vent
    ……………………………..Vers son secret
    ………………Equidé sauvage
    ………………La liberté se gagne
    ………………Mais qu’elle est belle !

    Catherine

  15. Je n’étais pas venue depuis un moment, c’est toujours aussi magnifique, je suis infiniment admirative…

  16. Ce beau cheval blanc dans ton Haïku-calligramme présente une aura vraiment importante et puissante.

    Je comprends pourquoi il t’a attiré !!! irresistiblement.

  17. Sauvage,
    quelle force de vie te fait tenir debout, planté sur tes jambes, dans l’inconnu de l’instant?

    avec, au coeur, les joies et les peines passées,

    avec, dans l’air qui te caresse, les joies et peines de l’avenir

    avec, dans la prise de risque, ton chemin à tracer…

  18. Ils sont beaux ces chevaux. Je ne sais pas pourquoi [et ton truc l’évoque également], on a un sentiment prégnant de liberté en le voyant ce cheval…

    Bizz et bon ouikende. Lundi, tu auras quelque chose dans la boîte aux lettres…

  19. zoom arrière !
    plus tu nous montres tes images, plus les chevaux deviennent petits…
    j’attends la dernière ou on ne fera que le deviner!
    c’était pas complètement idiot ma remarque, j’ai bien regardé

  20. >brigetown :
    Merci pour ce clin d’œil. Ce fort constraste entre cette tache de lumière blanche et l’environnement sombre est ce qui m’a le plus saisie. Bon week-end.

    >Emma :
    On a ce point en commun sur les chevaux, Emma. J’aurais aimé aussi prendre davantage prendre ces crinières qui volent au vent. Mais faut-il encore que ces chevaux galopent !. Et ça, ce n’est pas facile à obtenir. Il faut sans doute attendre de longues heures pour prendre ce genre de clichés. Merci pour ta visite.

    >Catherine :
    Une belle chevauchée sauvage en quête de liberté et au rythme du cheval au galop ! Des ruptures avec ces décalages de strophes vers la droite qui font la pause pour réfléchir au sens de cette course. Si on ne lisait que les strophes de gauche, on aurait la trajectoire vibrante du cheval. J’aime bien cette nouvelle écriture. Elle donne des respirations et une cadence à tes poèmes. On croirait entendre le bruit des sabots. Bonne journée et merci beaucoup.

    >Gwen :
    Bonjour Gwen, contente de te revoir 😉 Merci beaucoup pour tes impressions. Tu es la bienvenue ici. A bientôt.

    >Michel (2) :
    Tu parles sans doute la ronde de mots que j’ai mise autour de lui 😉 Je t’avoue tout. Il m’a fait craquer complètement ;-)) J’essayais de symboliser graphiquement le vent et son parfum d’aventure d’où cet arrière-plan un peu flou qui part en arc de cercle. Voilà, tu sais tout 😉 Merci Michel, bonne journée.

    >Candide :
    Une jolie réflexion sur la trajectoire de la vie entre passé, présent et futur, les joies et les peines. Ce cheval avec ses pattes bien ancrées sur le sol dégage cette impression de force sur ce qu’il a à construire. Merci pour ton passage et tes mots sensibles.

    >Stelfe :
    Bon week-end aussi. Pour quelle raison mets-tu cette adresse de site ? Ce n’est pas le tien.

    >Uu :
    Je pense que c’est dû à la beauté de cet animal que ce soit au galop ou pas, à cette crinière échevelée, aux messages d’évasion qu’il délivre. Tout ceci se passe dans notre tête et on a envie qu’il en soit ainsi. Merci UU, pour ce que tu vas m’envoyer. La grande classe. Tu vas bientôt pouvoir te mettre éditeur 😉

    >Véronique :
    Tu as raison sur le zoom arrière sauf pour la deuxième photo de cette note où il regrossit 😉 Je n’avais pas pensé à ce que tu dis. Malheureusement, je n’ai pas ce cheval en plus petit 😉

  21. >Lilly:
    :-))

    Lilly,
    Petit cheval de feu
    Se laisse doucement approcher
    par les mots de l’amitié.

    Ossy souffle
    Dans ta blanche crinière
    Une tendre caresse.

  22. Bonsoir Ossiane, belle photo , elle me rapelle ‘crin blanc’, à l’époque de ma jeunesse.C’est mon fils qui serait content de voir ta photo , lui qui vient de passer une semaine en classe découverte avec des poneys.Belle région que celle de la camargue
    Bon week end
    MARTINE

  23. >eureka:
    Tu es bien gai aujourd’hui:-)

    >Martine:
    Bonsoir, Crin blanc a laissé des traces indélébiles et a fait rêver des tas de gamins. Quand ton fils reviendra, montre-lui le cheval blanc. Il devrait être conquis lui aussi. Merci pour ta visite amicale. Bonne soirée.

    >Yo-cox:
    Merci pour cet enthousiasme débordant 😉 Bonne soirée également.

  24. Hummm tiens elle aime les cheveaux Ossiane ? … Mais Guess, tu sais bien d’où elle vient … pas moyen de ne pas les aimer …

  25. >Guess Who:
    Je me creuse la tête, Tiago;-) C’est vrai que je les aime. Mais que veux-tu me dire? Que je vis dans une région avec des chevaux?

    >imago:
    Tu m’avais dit dans ton dernier commentaire que
    tu reviendrais pour les malices et les surprises;-) Merci à toi. C’est gentil d’être passé lui dire bonjour.

    >Catherine:
    Merci pour cette jolie promenade poétique. Je t’embrasse.

  26. >CD:
    Bonsoir, je te souhaite la bienvenue. Il y a eu beaucoup de choses de dites autour de ce cheval mais pas celle-là:-) Merci beaucoup, ton poème est bien vu! Au plaisir de te revoir sur ce blog.

  27. vous m’avez mis un commentaire sur mon blog comme quoi je ne devrais pas prendre vos 2 photos pour mon article.
    je tiens vraiment a garder ces deux photos car elles illustrent très bien ce que je ressens.
    si vous tenez a ce que je change le lien je le ferais.
    je suis désolée je n’avais pas lu le lien sur les photos !

    merci de me faire part de votre réponse.

    amicalement,

    Marie

    ps : ce blog est vraiment magnifique ! Bravo pour les photos !
    j’aime énormément les chevaux voila pourquoi j’ai mis ce commentaire dans cette partie.

  28. >skeudenn:
    Bonjour et bienvenue;-) Vous êtes donc en terrain conquis sur cette page;-) Vous avez l’art de choisir les plus belles régions de France pour y vivre. Vous avez bien de la chance. Bonne continuation et à bientôt.

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