Départ

Champ de lin

Champ de lin

Champ de lin

Coquelicots

Le vent s'est levé, sur l'écume des vagues un papillon rouge

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Le vent s’est levé
sur l’écume des vagues
un papillon rouge

L’Oeil Ouvert fait une petite pause jusqu’au 3 juin. Vous pouvez continuer à m’envoyer vos commentaires ou vos mails mais sans inclure de photos en pièce jointe car je ne pourrai vous lire qu’en bas débit. A très bientôt, amitiés.

Un champ de lin quelque part.

137 réflexions sur « Départ »

  1. Images splendides, vraiment … paysages que j’aime…
    J’adore les fleurs de lin et les coquelicots…
    Dans mon jardin les fleurs de lin fleurissent au milieu des pavots couleur coquelicot.
    Quelle beauté pour mes yeux avant d’aller retrouver les songes.
    Je suis heureuse d’avoir veillée un peu…
    Et puis ton titre me plait , car c’est avec cette belle note que je partirai mardi matin de bonne heure pour une semaine, loin de vous, amis de « l’oeil ouvert »…

    —-

    J’ai plaisir à partager avec toi, là, maintenant, cette phrase de Bobin que j’aime énormément et qui figure sur le mur de mon atelier : « Tu es contagieux comme le feu des coquelicots traçant un chemin de contrebandier dans le sommeil doré des blés ». (Le Christ aux coquelicots / Ch Bobin )

    Bonne nuit Belle Ossiane

  2. Je viens juste de lire que tu pars aussi
    Belle envolée à toi légère et délicate
    Comme ce champ de lin aux coquelicots
    Je t’embrasse

  3. Ossiane, tu laisses de fort belles photos magnifiques si sensibles, je te remercie une fois encore. Je te souhaite un bon repos. Tes haiku et calligramme sont fort beaux aussi.

    Merci Maria pour cette délicieuse phrase de Christian Bobin dont j’apprécie énormément la plume. Je n’ai pas lu le Christ aux coquelicots. Je te souhaite à toi aussi des bons jours de repos.

    Amitiés à toutes les deux.

  4. J’ai un pavot
    Dans mon jardin
    Que j’aime appeler
    Coquelicot
    Car mon pavot
    Il est fort beau aussi
    Et mon jardin
    N’est pas de fleurs de lin
    Mais un jour peut être
    Elles seront à ma fenêtre
    Et un coquelicot des champs
    Avec ses amis de Nature
    Un jour peut être
    Mon coquelicot
    Près d’un grand champ de lin
    Pour y baigner mon âme
    De douces vagues si belles
    Qui me font frissonner
    Amoureuse que je suis

  5. Chère Ossiane passe de bonnes vacances !!!

    Un nouveau

    Dans un pays où l’on se dit « Bonjour »,
    Echapper à une société presque sans amour,
    Partager à nouveau des sourires,
    Ah ! mes rêves à vivre,
    Regardons l’être humain,
    Tout s’éclaircira en tendant nos mains !

    Bisous Ossiane, Neyde, Annick, Michel, Bouldegom et à tous les poètes ici,
    OLIVIER

  6. La révolte gronde
    Cerveau en bataille
    Ecume d’orage

    La pression est forte
    Le choix est impossible
    Ecume de cœur indécis

    L’heure du départ est là
    Baluchon sur le dos
    Ecume de renouveau

    La décision est prise
    Déraison de la raison
    Ecume d’espoir

    Repos en solitaire
    La route sera difficile
    Ecume des jours….

  7. si tu peux, avant ton départ, Ossiane,merci de corriger,  » que j aime appeleR « , la faute me saute aux yeux…

  8. coucou ghess who, comme je suis sur l’écran, mmh, c’est un régal de penser garder la jolie maison d’Ossiane pendant son absence…bonne journée.

  9. bonne journée aussi, l oeil vagabond. Bonjour à chacun et belles écritures en récoltes de vie. Bises.

  10. La beauté des champsde lin quand ils suivent le vent sebalancent en harmonie avec la legereté de la plante et la finesse de la fleur et de sa couleur.Tout est harmonie
    Quand les gens partent en vacances il est bien de dire  » profite un M A X  » le temps de vacances est tjs plus court que le temps de travail. Pour tous ceux qui lisent ce texte = Bonne journée ! Noisette.

  11. et puis je vois Bruno, Olivier et Noisette et nigra..BISES à chacun…

    comme ce champ est beau, je m’y roule sans fin qu’avec la douce faim d’amour qui guide mon chaque jour. Bisous tendres ravis de vous serrer dans ce beau champ de mhhh…

  12. sans oublier briguetoun, délicieuse jour pour chacun… je quitte ces splendides photos, merci Ossiane..j’adore ces tendres couleurs. Bel repos!

  13. Horizon d’azur
    Où doucement palpite
    Un cœur neuf

    A bientôt Ossiane et bonne soirée à tous

  14. Champ de lin
    Bleu le matin
    Pour un calin

    Le rouge est mis dans cette mer bleue! repose-toi bien et à bientôt.
    Bises parisiennes.

  15. Je t’ imagine  » Petit poucet aux coquelicots » suivre le chemin parsemé de coroles fragiles de rouge froissé pour ton itinéraire …
    Bonnes vacances à toi, Ossiane…

  16. Bien apres avoir admiré le lin les coquelicots toutes ces merveilles .J’ ai continué ma balade sans but précis et suis tombée en admiration et laissé libre cours a ma gourmandise naturelle ,enlisant un blog qui a attiré mon intéret de la patisserie oh Rabelais tu n’ est pas loin mon frére en démesure DES rochers a la noix de COCO !Cache pas ton plaisir.

    A ceux qui me lise je demande bcp d’ indulgence J’ ecris comme je parle ,alors Merci a l’ avance.

  17. Ossiane
    Où que tu ailles, je me délecte à l’avance des photos que tu vas engranger, des calligrammes que tu vas nous concocter, et des poèmes que tout cela va susciter!
    A bientôt!

  18. Si le coeur
    tord le cou
    de la raison
    la raison rit

    Si la raison
    tord le cou
    du coeur
    le coeur pleure

    bleu ou rouge?

  19. Dans un champ de lin
    Je t’ai trouvé
    Tout seul en Là et moi en Là
    Joli coquelicot mon coeur
    Joli coquelicot mon âme

    Les laissant tous au bord du champ
    Doucement mon âme en coeur
    S’est délicatement approchée
    Joli coquelicot mon âme
    Joli coquelicot mon coeur

    Et bien longtemps au fil du temps
    Quand les nombreux quittèrent le champ
    Restent deux âmes deux jolies âmes
    Joli coquelicot mon coeur
    Joli coquelicot mon âme

    Jolis coquelicots nos coeurs
    Jolis coquelicots nos âmes

  20. Dans la douceur de tes yeux
    Flotte le souffle bleuté
    Du lin , berceau de nos nuits après l’ablani.

    Je ne connais pas l’orthographe exacte de ce dernier mot, usité en créole, lorsque l’on met les draps à blanchir sur le pré ? Alors pardon s’il
    l y a faute …

  21. Un coquelicot rouge
    Sous un ciel de lin
    Le soleil farouche
    Dans le pré nous couche
    Un papillon bouge
    Dans le champs de lin
    Le vent caracole
    L’avoine s’affole
    Dans l’herbe à faucher
    Tous les deux cachés
    On suit les nuages
    Dans leur lent voyage
    Les oiseaux de passage
    Nous trouvent bien sages
    Dans la houle verte
    Les mulots alertes
    Se croient à la fête
    Les perdrix s’inquiètent
    Un papillon rouge
    Sous un ciel de lin
    Je baise ta bouche
    Le soleil se couche
    Un coquelicot bouge
    Dans le champs de lin

  22. lumière intense
    vert élégance

    bleuets fluets
    papillons bleus
    pavots muets
    lin malicieux

    pailles d’or au vent
    forêts serpents
    du fond des bouges
    limbes coeur rouge

    blanc de tes yeux
    parfum d’heureux
    sourires en danse
    nos connivences

    bouquet passage
    fleur de nos âges

    …et le matin s’en est allé

  23. Dans la prairie

    Ses petits yeux bleus
    M’attendent
    Impatiemment
    En patience du temps
    Qui ondule ses cils tendres
    Et le vent caresse ses cheveux

    Ses petits yeux bleus
    En écrin végétal
    Me serrent fort plus fort encore
    Que mes yeux s’en souviennent

  24. Oui, Annick, Ossiane peut partir tranquille, nous gardons sa maison. elle a laissé la porte ouverte, pour que nous puissions continuer à nous y retrouver en son absence. C’est ça, l’hospitalité!
    As-tu remarqué? Ses pas sont si légers qu’ils n’ont même pas froissé les coquelicots ni les jolies fleurs de lin…
    Gardons lui sa maison belle et accueillante, briquons la d’amitié, fleurissons la de poèmes pour son retour.

  25. Ce matin il fait doux une bonne journée s’ annonce !
    J’ ai commencé par perdre votre site Annick et cela est un peu génant.Merci du petit message reçu au petit dej,ça fait chaud avec lethé c’ estun petit + ça c’ est dolement intéressant Quand je trouve des plaisirs pareils le matin ,envie de chantonner « j’ai vécue le temps des Merveilles etc.Savez Annick que les petites filles viennent faire dela soupe  » au crapaud » pour les sorciéres .je vous raconterais cela un autre jour il faut une explication de texte.Un avions au dessus de la maison ,sans aucun doute un baptéme de l’ air.Voler qu’ elle aubaine mais pour nous les Vielles souris déglinguées ce sera pour plus tard ,enfin aprés notre vie ?
    je suis un peu en vacances puisque j’ ai la chance d’ être arrivée chez les amis de L’ OEIL OUVERT !et comme je n’ ai pas entendue la phrase fatidique qui me panique chaque fois « Hors d’ ici toi qui n’ est pas d’ ici » de MarieNOEL cette dame adorable complétement malade mais tjs avec bonheur.Cette phrase m’ a panniquée j’ avais juste vingt deux ans et j’ étais loin de la réallitéHO je déraisonne .Je m’ en vais Annick.Je vous embrasse.Noisette.

  26. Bonjour Noisette, en appuyant sur chaque nom souligné après Rédigé par:
    vous atterrissez dans de biens jolis sites et blogs. Je vous souhaite une belle promenade. Je vous souhaite une bonne journée. Je vous embrasse.

    Hier, je déposais quelques mots pour la première image d’Ossiane, et en voici quelques uns pour sa seconde photo très belle.

  27. Sous ses yeux bleux écarquillés
    La flamme d’un doux baiser
    Dans ce joli coin de verdure
    Où la jolie Nature perdure

    Un petit murmure tout rouge
    Dans des frissons se bougent
    Sous le signe de la passion
    Il est si belle tentation

    Aux ailes fort délicates
    Qui ondulent dessus la natte
    Ses yeux bleus papillonnent
    Et son petit coeur ronronne

    Puis ils embrassent son baiser
    Au goût d’éternité

  28. Et sur la troisième photo…

    … s’avance à petits murmures délicats frissonnants dans la douce caresse du temps, s’avance à pas menus si tendres, le doux baiser rouge qui s’approche du baiser de l’éternité…et les petits yeux bleus ont larme à l’oeil, si sensibles en ce monde….doucement les petits yeux bleus se bougent, se ferment les yeux devant ce beau baiser présent au goût de l’éternité qui attend que notre regard quitte la photo pour se donner d’Être à se vivre si bon….

  29. Merci à ceux qui ont déposé leurs beaux poèmes, impressions et réflexions. J’ai découvert vos commentaires avec plaisir. Le blog est très bien gardé pendant mon absence et vous pouvez continuer à l’alimenter 😉 Tout va bien. Bises à vous tous.

  30. Je suis contente de savoir que tout se passe bien pour toi, Ossiane. Bises du soir pour te border. Ta maison est fort belle, et j’aime m’y reposer.

  31. Ecrire une nouvelle page,
    Dans les vapeurs chaudes d’un café
    Une page existentielle de vagues et de tourments.

    Une voix m’appelle tout au fond de mon être.
    J’ai dû traverser les océans en solitaire,
    Je savais que sur l’autre rive, sûrement je te rencontrerai.

    Sans bruit, j’ai poussé la porte,
    Une lumière chaude filtrait
    Toi, ma luciole sémillante.

    Tu as marché vers moi
    Ton sourire dessinait ton visage
    Eblouissante, pétillante tu étais.

    Je t’ai écouté parlé de ton nouveau bonheur
    Nous nous sommes confiées nos vérités écorchées.
    Le bateau est amarré, mais le chemin est encore à tracer.

    Nous avons fait un pas de géant
    Pour sauter d’une rive à l’autre
    Et qu’importe le temps qu’il faudra….

    Pour que tu retrouves le bonheur de dire « Maman »…

  32. Tapis couchés sous le bleu
    Loin des rouges indiscrets
    Il s’aiment en secret
    Bordé par le lin heureux

    D’assister à cette tendre complicité
    Car tous les amants du monde
    Pour se vivre sans orage qui gronde
    Méritent leur tendre désir secret

    Et les yeux bleus bordés d’eux
    Les contemplent dans leur passion
    Qui grave en champ un microsillon
    Que le ciel regarde tout chanceux

    Bien à l’abri des trop curieux
    Et le champ ondule ravi
    Devant ce spectacle de vie
    Leur plaisir absolu les rend si heureux

  33. bonjour Annick,

    merci encore une fois, pour ta présence, ton regard qui écoute, qui comprend dans nos silences d’internaute….
    ta sensibilité connaît les chemins que nous parcourons, tu les suis avec ton sourire d’enfant!
    surtout ne change rien… douce Annick

  34. R O U G E
    V E R T
    B L E U

    belle illusion que le soleil se régale de nous envoyer avec ses rayons bien malicieux

    et pourquoi pas V I O L E T
    ORANGE
    JAUNE
    qui a raison de voir ces couleurs
    puisque tout n’est qu’illusion
    quelques gouttes de pluies en plus et tout est changé
    A H SOLEIL !!!!! tu nous en fais voir de toutes les couleurs!!!

    mais comme c’est beau un petit coquelicot R O U G E tout seul, dans un océan de tiges V E R T E S
    et puis ces gouttes B L E U E S qui se promènent tout autour

    Ossiane ton oeil artiste nous en fait voir de toute les couleurs

    bises
    bon vent
    jane

  35. Un petit coeur tout rouge
    Dans l’écume des vagues
    Déjà des bisous bleus
    Dans la mer belle verte

  36. Une rose au jardin c’est un cadeau du ciel.
    Plusieurs roses c’est une bénédiction.
    Céline Blondeau

    Si l’amour était ce que la rose est,
    Et si j’étais semblable à un pétale,
    Nos vies avanceraient ensemble
    Par temps triste ou riant.
    Algernon Charles Swinburne (1837-1909)

    inspiré par le post de Pierre ( Pêle-mêle)

    Je t’embrasse à bientôt

  37. c’est fort Bruno, ces citations. Merci bien, c’est un plaisir de lire de si beaux mots. Cela me fait du bien. Bises.

  38. mince à l instant je n avais pas vu mon comment, et l ai replacé, pensant que j avais mal manipulé. Bonne semaine pour chacun.

  39. L’aile du papillon
    Signe dans l’air…
    Puis le silence nous couvre
    De ses doigts d’écume…
    à bientôt, Ossiane !

  40. j’adore le printemps avec la naissance des coquelicots, ces petites fleurs si fragile qu’elles meurent si on les ceuillent! ces petites taches rouges dans les champs me rappellerons toujours monet.

  41. Nouveau venu. Un peu perdu.
    Tout ce vert est étourdissant !
    Et ces rouges et ces bleus, piqués par dessus…
    Je reviendrai ici prendre de belles couleurs.

  42. j’aime cette idée…
    que chaque année
    à la même périOde
    en Mai…
    les uns et les autres
    soyons les témoins
    des coquelicots et
    que sur nos sites
    d’année en année
    en Mai
    nous les partagions…
    pour moi, ça change pas , c’est là :
    http://prumtiersen.typepad.com/journal/
    les regards croisés enrichissent le sujet :
    de plein fouet pour moi cette année
    pour toi, tout en douceur et fragilité..
    j’aime beaucoup cette idée de force fragile au milieu du vert.

  43. Seul, perdu en cette marée verte
    SOS une fusée un appel
    On n’est jamais seul
    Toi que j’aperçois
    Et ces autres à portée de la main
    La mer est bleue.

  44. De mai en mai
    Eternité
    Je pense à toi
    Mon toi mon moi
    Si joli mai
    Mon mois de mes
    Chaque mois
    A la fois
    Chaque seconde
    Fait sa ronde
    De toi en moi
    En moi toit

  45. Oui Nath, je vais bien. Des petits problèmes pour me connecter et réagir à vos commentaires que je découvre. Le blog continue sans moi et je vous en remercie. Je suis quelque part dans le grand sud de la France. Il a fait beau aujourd’hui après deux jours de grande tempête;-) Merci d’être là, je vous embrasse. J’espère que tout va bien de votre côté.

  46. Cela me fait plaisir de toutjustesimplement vous dire bonjour! Profitez bien de vos jours de pause!
    Votre album qui se vit sent bien bon! Merci!

  47. Verte marée
    Danse sous les vents
    Avec le soleil
    Taches vermeilles
    Aux faîtes de tes vertes vagues
    Mille bateaux s’élancent

  48. Hmmm…

    Euh…

    Bonjour tout le monde.

    Je suis reviendUU. Encore vivant. ;o)

    Salut Ossiane, j’espère que tu vas bien.

    A bientôt ! Mon taf va mieux.

    Bizz

  49. Quand notre Ossiane revenir va rester etonnée: la maison est pleine.
    Tant de poémes, tant des échanges, tant des amis revenus.
    Moi, j’ai aidé à garder la maison en silence.
    Ici à São Paulo, il fait beaucoup de froid et la maison d’Ossiane est chalereuse et douce avec ce beau drap de lin, festonné de rouge.

  50. Chère Ossiane
    On attend ton retour en désirant que tes vacances
    soient merveilleuses.
    Toute mon amitié pour toi.
    Bises de São Paulo.

  51. LE DÉPART

    Posant la quenouille
    Entourée de lin à filer
    Et le fuseau
    Qui portait son nom
    Fait pour lui
    en cadeau
    Elle s’est mis a filer
    Des pensées
    Et tout a tourné
    Au contraire
    Au sens anti-horaire
    En recherche
    du temps perdu
    Passé,
    mais non vécu.

    Devant seus yeux
    – amère recordation –
    s’est dessiné,
    avec précision.
    Le depart
    De son amour.

    Était au matin
    Au champ de lin
    Bleu comme ses yeux
    Où volait,
    tel un papillon,
    Bien à l’aise,
    Un rouge coquelicot,
    Coeur em braise.

    Elle pleurait
    Lui la consolait
    -Je viens te chercher
    Je pars pour l’Amérique
    Riche je vais rester
    Je viens te chercher.
    Jamais, je te le jure,
    Tes doigts si tendres
    Manieront la quenouille
    Tourneront le fuseau
    Ne pleure pas,
    Les larmes rident ta peau.

    Tant de lettres!
    Chaque lettre un départ
    Chaque lettre une promesse
    Sourires et larmes
    Lettres qui tardent
    Lettres qui ne viennent pas
    Lettres non pas écrites …
    Larmes, sanglots.

    Au miroir
    Elle voit
    Visage ridé
    Pour le temps passé
    Pour les larmes tombées
    Yeux sans larmes.

    Elle regarde
    Le champ de lin
    Drap sans fin
    -ses yeux si bleus
    son coeur coquelicot-
    Longuement soupire
    En prennant la quenouille
    En prenant le fuseau
    En filant son lin

    Le fuseau
    Tourne rapide
    Entre ses doigts
    -si tendres.
    La quenouille
    Laisse partir
    Le lin a être filé.
    En silence
    Elle file son lin.

  52. Dans ce champ d’herbes folles
    Comme une enfant je batifole
    Parmi les frêles corolles
    Des fleurs de lin et coquelicots

    Dans ce champ vert je caracole
    Me vautrer dans l’herbe je raffole
    Oublier le temps de l’école
    Et me faire une robe coquelicot

    Dans mes oreilles le vent rigole
    Parmi les sauterelles je cabriole
    J’ouvre mes ailes et je m’envole
    Par-dessus le champ de coquelicot

  53. Vagues abondent

    Mes pas
    Suspendus
    Frôlent l’étendue
    Dans l’aube d’un printemps
    D’herbes tendres

    Et mon regard entraîne le mouvement
    Après une pause, un instant

    Mes pas
    Suspendus
    Frôlent l’étendue
    D’herbes tendres

    J’aperçois une étrange lueur, une odeur
    Et là je perçois une singulière forme, une couleur

    Mes pas
    Frôlent l’étendue
    D’herbes tendres

    Et là le vent fait vaciller tiges de lin
    J’aimerais tenir ce bleu dans mes mains

    Mes pas
    Suspendus
    Dans l’aube d’un printemps

    Ecume des vagues abondent
    Dansent le fabuleux chant du monde

    Mes pas
    Suspendus
    Dans l’aube d’un printemps
    D’herbes tendres

    Puis mon regard bouge
    Le vert accompagne le rouge

    Mes pas
    Suspendus
    Dans l’aube d’un printemps
    Frôlent l’étendue
    D’herbes tendres

    Le papillon rouge tourbillonne
    Les fleurs de lin frissonnent
    Envoûtées par le papillon qui s’abandonne
    Au rythme des vagues qui résonnent

    Dans l’aube d’un printemps
    Suspendus
    Mes pas
    Frôlent l’étendue
    D’herbes tendres

    Le vert accompagne le bleu
    Le rouge interpelle mes yeux
    Le rouge se multiplie
    A l’infini

    Suspendus
    Dans l’aube d’un printemps
    Mes pas
    Frôlent l’étendue
    D’herbes tendres.

  54. Ensemble tournons les pages
    la plume sur l’écritoire
    trouvons les mots nouveaux

    Sur des pages blanches
    inventer une saison nouvelle
    en secret pour ne pas l’ébruiter

    l’horizon rougit devant un coquelicot
    l’envie soudaine
    de vivre cette saison.

    celle d’Ossiane…

  55. Coquelicot dans un champ de lin bleu

    Vilain canard au milieu des cygnes
    ou
    enrichissement par ta différence?

    particularités de forme, de couleur, d’odeur….

    « je » et « l’autre » émergent et naissent

    Toi et moi

    Qu’en faisons-nous?

    Merci Ossiane de ces magnifiques photos.
    J’ai lu ce matin qu’un jeune sikh était exclu d’un lycée pour port de turban
    Indépendemment de l’exploitation qui peut en être faite par chaque partie, comment accueillons-nous l’autre?
    Bonne journée à tous

  56. Merci Candide pour ce beau commentaire
    « Mélangeons-nous ! Mélangeons-nous » le monde n’en sera que plus riche et plus beau…
    Belle journée à vous tous.

  57. Quand chacun apporte sa richesse, comme c’est bon et riche de vie!
    Je souhaite une fort bonne journée à chacun.

  58. Un petit coucou des aiguilles de Bavella en Corse.
    Je continue à lire admirative vos comentaires et je vous remercie pour votre assiduité. Mes meilleures pensées; je rentre dimanche et publierai sans doute lundi soir. Bises.

  59. Venir voir ce qui sepasse est ien agréable.tjsceton et ces présences paisible et cetteidée de partage.Je n’ ai pas le droit de dire le mral n’ est pas aufixe.Pour tous amitiées de Noisette.

  60. Nue entre quatre murs…robe de lin et terre de sienne…elle attend ses invités..coquelicots abandonnés…surface défroissée…le décor est en attente…elle guette…elle s’impatiente..Teint de porcelaine…verre de bohème et ronds d’argent……..la table est enfin dressée…
    Elle se glisse et son coeur cogne…bleu à l’âme et nuit de chine…la lumière qui m’accompagne….la saisir et l’embrasser…l’émotion est en attente…sur sa main abandonnée….je dépose un baiser…
    Figatelli…lonzu…pasta sciutta….brocciu….canistrelli….orgues de porphyre…robe écarlate….dents aiguisés…
    Nue contre le soleil…les rayons l’ont dévoré…robe de lin sur la terre mienne…dans ses rêves emportée….une aiguille sur la table…sur le flanc d’une montagne..

  61. Comme je t’envie Ossiane d’être sur cette île merveilleuse, qui mêle mer et montagnes ! Je n’ai pas eu l’occasion d’aller aux aiguilles de Bavella, lorsque j’y suis allée. Mais je suppose que tu ramènes des photos fabuleuses, qui vont encore nous faire rêver …
    En plus, je ne sais pas si je vais pouvoir prendre des vacances, alors j’apprécierai d’autant plus tes photos !.
    Bonne fin de séjour
    Bises à tous

  62. Merci aux deux Pierre de vous être joints aux voix féminines avec leux beaux textes:-) Pierre b est bien renseigné;-)

    Oui Nath, une mosaïque de terroirs, de paysages, de pays différents, une âme corse forte qui revendique sa beauté préservée, son identité, ses richesses, son patrimoine. Une magnifique région dans laquelle je reviendrai avec plaisir et loin de l’image que les médias nous renvoient.

    Bonne fin de soirée à vous.

  63. Petit mot perso à un nouveau venu au salon!

    Nous écrivons notre vie
    Avec nos espoirs et notre sang…
    mais ton esprit, ton âme, t’appartiennent.
    Nous partagerons l’amour
    Nous jouerons la partition
    Ta main dans la mienne.
    Depuis ton premier souffle
    Mon amour t’accompagne
    Sans défaillance depuis sa source.
    tu le sais, tu peux venir te désaltérer,
    sans retenue jusqu’à plus soif.
    Mon amour est intarissable
    Pour toi, RV.

  64. >UU:
    Un petit signe d’amitié aux nouveaux venus auxquels j’adresse un mot de bienvenue et bien sûr un petit coucou très amical à mon ami UU que je revois arpenter ces pages avec plaisir.
    Contente de voir que la pression se relâche sur toi. Bises à Marie et Choupi.

    Bonne journée à tous depuis Aléria.

  65. Une Pluie torrentielle
    S’est abattue sur ton jardin secret

    Amie ou ennemie ?
    Quel était son but ?

    Te laver de toutes tes erreurs ?
    Te délaver de toutes tes couleurs ?

    Effacer ces taches de vie ?
    Te libérer de tes démons ?

    Sous le poids des trombes d’eau
    Tu as plié, presque coulé

    Opprimé par ce déluge
    Tes attaches se sont effritées

    Mais…
    Le soleil est revenu…
    Il revient toujours

    Il te réchauffera
    Laisse le faire un peu
    Laisse toi aller un brin

    Regarde, les couleurs reviennent
    Ecoute, les cœurs rient
    Sens, les parfums embaument

    Ton jardin n’est pas détruit
    Il revit

    Raison contre déraison
    Pas de vainqueur

    Just a crazy game…
    Life game…

  66. pour Noisette
    eh ! pourquoi n’aurait-on pas le droit de dire quand ça ne va pas????
    la vie est faite d’instants qui se suivent et parfois il fait soleil et parfois il pleut….
    et parfois il y a en même temps la pluie et le soleil et un magnifique arc en ciel!!!
    je te le souhaite plein de couleurs en attendant que le mauvais temps passe

  67. Le sang des coquelicots
    A coulé sur le pré
    Le bleu du lin s’est effacé
    Fallait pas fallait pas
    Au loin s’en aller

    Dans nos mains
    Des fleurs coupées
    Les bouquets sont fanés
    Fallait pas fallait pas
    Au loin s’en aller

    Mais dans nos cœurs
    N’a cessé de fleurir
    La rose du souvenir
    Qui gagne tant et tant
    Contre l’ivraie du temps

  68. Et pour rebondir sur Noisette et Candide, à propos de l’ARC EN CIEL

    L’âme n’aurait pas d’arc-en-ciel, si les yeux n’avaient pas de larmes.
    [John Vance Cheney] Extrait de Larmes

    N’appelez aucun être vivant malheureux. Même un amour non payé de retour possède son arc-en-ciel.
    [James Matthew Barré] Extrait de Le petit ministre

    La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
    [A Ramaiya]

  69. Mai/31 – Blue Moon – Lune Bleue
    “Sur mon site toutes les instructions
    Pour faire le rituel de l’Amour,
    Sous le Blue Moon!”
    La Bonne Sorcière
    …………………………………………………
    J’ai suivi, avec attention
    le compliqué rituel
    De la Sorcière virtuel.
    Les fées,
    Je les ai appellées.
    Une douce musique
    Nous berçait.
    Petales de roses
    Le sol couvraient.
    Un encens aromatique
    L’anbient parfumait.
    La robe blanche
    Les pieds nus,
    La tête sous un voile.
    Une bougie rouge à l’Est,
    D’où vient le soleil,
    Une bougie rosée, à l’Ouest,
    Où le soleil se couche.
    Au centre d’un cercle
    Dessiné par violettes
    sur un papier blanc
    en lettres bleues
    j’ai écrit ma demande.
    Sur le papier, posée,
    Pour tout couronner,
    une pomme rouge
    comme un Coeur
    En fleur.

    -Aisling! Aisling! Aisling!
    J’ai appellé, trois fois,
    La deésse celte de l’espoir,
    pour lui demander
    une benediction ,..
    La Lune Bleue bagnait
    Lumineuse, splendide,
    ce rituel d’amour.

    La pomme, je l’ai jeté
    Au jardín sous un rosier.
    Le papier, je l’ai brûlé.
    Dans un chaudron.
    Les cendres il faut
    Les souffler bien haut.
    J’ai ouvert la fenêtre
    Pour finir le rituel
    De la Sorcière virtuel
    et … que j’ai vu!
    Le sujet de mon rituel d’amour,
    main dans la main
    avec une autre,
    regardant
    la Lune Bleue
    Splendide.lumineuse.
    ………………………….
    Elle, certes, a éte
    plus rapide que moi
    au rituel.
    Ou même
    sa Sorcière virtuel
    est plus sage
    que la mienne.

  70. Ossiane
    Je suis allée connaître les Aiguilles de Bavella … sur l’Internet, bien sûr!
    En les voyant je me suis rappellé du « Dedo de Deus » (Doigt de Dieu) au Brésil, Serra dos Orgãos (Montagnes des Orgues).
    J’ai connu aussi Aléria.
    J’ai voyagé beaucoup.
    Nous t’attendons avec joie, toi e tes photos.
    Bises brésiliennes.

  71. Comme un petit coquelicot
    Paroles: Raymond Asso / Musique: Claude Valéry / interprète : Mouloudji

    Le myosotis, et puis la rose,
    Ce sont des fleurs qui dis’nt quèqu’ chose !
    Mais pour aimer les coqu’licots
    Et n’aimer qu’ça… faut être idiot !
    T’as p’t’êtr’ raison ! seul’ment voilà :
    Quand j’t’aurai dit, tu comprendras !
    La premièr’ fois que je l’ai vue,
    Elle dormait, à moitié nue
    Dans la lumière de l’été
    Au beau milieu d’un champ de blé.
    Et sous le corsag’ blanc,
    Là où battait son cœur,
    Le soleil, gentiment,
    Faisait vivre une fleur :
    Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
    Comme un p’tit coqu’licot.

    C’est très curieux comm’ tes yeux brillent
    En te rapp’lant la jolie fille !
    Ils brill’nt si fort qu’c’est un peu trop
    Pour expliquer… les coqu’licots !
    T’as p’t’êtr’ raison ! seul’ment voilà
    Quand je l’ai prise dans mes bras,
    Elle m’a donné son beau sourire,
    Et puis après, sans rien nous dire,
    Dans la lumière de l’été
    On s’est aimé ! … on s’est aimé !
    Et j’ai tant appuyé
    Mes lèvres sur son cœur,
    Qu’à la plac’ du baiser
    Y avait comm’ une fleur :
    Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
    Comme un p’tit coqu’licot.

    Ça n’est rien d’autr’ qu’un’aventure
    Ta p’tit’ histoire, et je te jure
    Qu’ell’ ne mérit’ pas un sanglot
    Ni cett’ passion… des coqu’licots !
    Attends la fin ! tu comprendras :
    Un autr’ l’aimait qu’ell’ n’aimait pas !
    Et le lend’main, quand j’lai revue,
    Elle dormait, à moitié nue,
    Dans la lumière de l’été
    Au beau milieu du champ de blé.
    Mais, sur le corsag’ blanc,
    Juste à la plac’ du cœur,
    Y avait trois goutt’s de sang
    Qui faisaient comm’ un’ fleur :
    Comm’ un p’tit coqu’licot, mon âme !
    Un tout p’tit coqu’licot.

    ——-

    A bientôt Ossiane

  72. Départ, départ…
    Je me souviens de ta lettre d’adieu
    Qui n’avait plus ton écriture bleue
    Si fine qu’on y voyait tes mots
    Comme des bouquets de fleurs de lin,
    À l’odeur sauvage et douce à la fois,
    Qui s’ouvraient en même temps que tes mots.

    Départ, départ,
    Je me souviens de ta lettre d’adieu
    À l’écriture en bouquets noirs
    Des ratures en cercueil.
    Mon coeur alors à explosé en confettis
    De larmes rouges
    Comme des coquelicots
    Qui plus jamais ne danseront
    Dans les champs de lin de ton amour.

  73. pour Fanou, en remerciement, la version complète…

    À l’encre de vie
    Les mots hémophiles fuient
    Et je naquis, libre.

    Au fil de soi
    Tige dressée au vent
    Je m’ouvre enfin.

    Vert coquelicot
    À l’étamine noire
    Je chante aux vents.

    Ménestrel du champ
    Piccolo en bandoulière
    Je m’en vais, nu-pieds.

    Libre de moi.

  74. Je suis éblouie pas les nombreux poèmes, et écrits si beaux encore!
    Je prendrai le juste beau temps pour vous relire tranquillement demain, car c’est très émouvant.
    Bonjour Ossiane, j’espère ton retour chouette, et des beautés dans la tête qui aime tant partager pour mon plus grand plaisir.

    Hier
    J’étais dans le nord
    Et le départ
    Vers cet ouest
    Aujourd’hui
    Je suis à l’ouest
    Dans un mois
    Le nord encore
    Hier fait demain
    Mais avant demain
    Est aujourd’hui

  75. je suis fort émue, vos mots sont si profonds que je suis fort émue. je vous embrasse très fort, et vous souhaite une fort bonne nuit, à toi aussi Ossiane, je suis bouleversée d’émotions devant ton si bel album de vie. Je suis admirative.

  76. Vous avez aimé d’amour
    Vous avez donné la vie
    Vous avez tremblé plus d’une fois
    Vous avez essuyé des larmes et caché les vôtres
    Vous avez un jour, suivi du regard l’envol
    Vous avez toujours tant d’amour dans vos yeux.
    Aujourd’hui, c’était votre fête
    Vous, les mamans.

  77. > Oui Annick, encore de beaux mots pleins d’émotion laissés par Neyde, Nigra, amichel, Catherine. Que d’attentions autour de ces coquelicots!

    > Neyde, tu connais décidément beaucoup de choses et d’endroits. Grande amoureuse et voyageuse;-) En fait, je suis partie d’Aléria pour alller ensuite sur Corte. Bises du dimanche.

  78. The world is crazy
    in the blue sky
    i see nothing
    shake my soul ,baby
    nothing more
    hold my soul ,baby
    nothing more

  79. Départ.
    Tellement exact et synchronisé avec ma vie présente.
    C’est un entre-deux.
    Un passage, un moment éphémère comme l’est la vie du coquelicot.
    Pauvre coquelicot, si beau, si gai, si élégant mais si fragile. Le vent le tourne à sa guise, au gré de son humeur et de sa force.
    J’espère tant ne pas être un simple coquelicot dans la vie. J’espère tant être maître de mon destin tout en sachant qu’une grande part de ma vie n’est que le fait d’autre. Etrange réalité dont il faut avoir conscience mais à laquelle il faut aussi savoir se soustraire pour s’évader vers de plus verts horizons…

  80. L’idée du départ est intrigante. Souvent on y pense mais on n’y est finalement que peu confronté dans une vie. Peu de personne partent sur un coup de tête à un endroit qu’elles ne connaissent pas ou quittent tout simplement leur ville, leur environnement pour aller vers un inconnu, un je-ne-sais-quoi. Et dans ce cas, les déceptions ont de grandes chances de se multiplier, les bonnes surprises aussi j’espère. On ne se rend pas toujours compte de ce que l’on quitte, ce n’est qu’une fois parti que l’on comprend. On commence déjà à réaliser au moment de faire les cartons. A chaque fermeture d’un carton, une partie de vie s’éclipse. A ce moment, la vie devient souvenir. Le quotidien ennuyeux se charge à cet instant précis d’extraordinaire, d’événements hors du communs, voire d’heures mémorables. Chaque seconde devient alors à sa façon une sorte de madeleine ; les odeurs se figent, les rues prennent l’apparence vieillie des photos noir et blanc, le manège de la place Bon Pasteur semble tourner continuellement. Même les visages prennent une autre apparence. Et puis il y a les espoirs déchus, les rêves infantiles jamais réalisés qui s’évanouissent. Une personne à qui l’on pensait tenir et qui nous oublie prématurément, un regard troublant qui s’estompera bien vite avec le temps mais qui gardera l’amertume des échecs retentissants.
    Un départ un comme le premier saut à l’élastique. On ne sait pas forcément à quoi s’attendre même si on s’attend à beaucoup d’émotions, de surprises et d’inattendu. Dans départ, il y a forcément abandon, mais il y a aussi renouveau, début d’une nouvelle période de vie. Commencent alors les films illusoires ou prophétiques sur une hypothétique réalité future, sur les découvertes, les événements et la vie tout simplement. Comme si je tombais du ciel en plein champ de lin et décidait d’en cueillir quelques brins. Les possibilités sont immenses, mais quelque soient ceux que je choisisse, ils ne changeront pas ce que je suis, ils ne feront que m’enrichir. Du moins, j’espère.

  81. Papillon de nuit

    Le crépuscule vient
    sur les ailes d’un papillon de nuit
    au velours délicat,
    aux yeux de pierrerie…

    Les vents sont immobiles
    immobiles sont les heures,
    immobille le corps allongé,
    dans le champ de fleurs…

    Le bonheur serait d’être là
    étendu les ailes repliées
    sur une étoile en suspens,
    dans le ciel étoilé…

    Mais le coeur qui s’envole,
    chaque fleur l’enivre,
    jeté sur les rives de l’aube,
    n’est que papillon d’un jour…

  82. Plus rien…

    Vole la lumière de mes yeux
    Kidnappe les sourires sur mes lèvres
    Rafle le gaieté de mes rires

    Dérobe la chaleur de mon cœur
    Détrousse la tendresse de mon âme
    Pille l’énergie de mon être

    Tu peux tout prendre…
    Tout…

    Plus rien ? ….

  83. >Merci à Maria-D, Sylvie, shinook, Fanou, Fred, Feu roméo qui se met à écrire en anglais 😉 Le blog continue de respirer de vos mots quinze jours après le départ.

    >Nigra:
    Toujours aussi forts tes poèmes. J’en ai des frissons;-) Bravo à toi.

    >Guillaume et Sven:
    Voilà deux visites inattendues qui me font très plaisir juste le jour où je reviens:-)

    Guillaume, dois-je comprendre que tu es sur le fil du départ vers un autre ailleurs dont tu ne sais presque rien? Si c’est le cas, tes textes témoignent des profondes réflexions que cette nouvelle aventure t’inspire. Partagé entre le désir, le regret, la perte, la peur de l’inconnu, tu resteras toujours TOI. Tu parles bien de ce saut à l’élastique. Si tous ces brins de lin s’avèrent sans issue, il est toujours possible de retourner à la case Départ, non?

    Sven, ce petit vol de nuit poétique me remplit de joie;-) Un petit papillon de nuit fragile qui palpite d’émotion comme avant. Tes mots font à nouveau vibrer le blog;-) J’espère que tu vas bien ?

  84. > Bonjour, Ossiane, te voici de retour, heureuse, j’espère, d’avoir fait comme Ulysse un beau voyage. Bon retour.
    Bises ligériennes.

  85. Ossiane,
    bienvenue!
    Tu me manques!
    Toi et ton blog me manquent.
    Mon voyage aux lieux que tu as connus a éte … sur l’internet.
    J’ai dit ça en mon commentaire précédent.
    Mais, Le Doigt de Dieu je le connais bien sûr.
    Un gros bisous.

  86. >Pierre (2):
    Bonjour Pierre, merci pour ton mot de bienvenue;-) Je vois que tu es toujours dans tes terres ligériennes. Tu as bien raison d’en profiter.
    Ce fut un beau voyage nomade dans lequel on en prend plein les yeux. J’ai beaucoup aimé le côté sauvage et préservé de la Corse. Je vous en ferai partager quelques moments un peu plus tard car pour le moment, j’ai des centaines de photos à trier. Bonne journée, je t’embrasse.

    >Neyde:
    Contente de te retrouver:-) J’aurai pu vous donner un itinéraire plus précis pour que tu me suives mais je ne pouvais pas toujours me connecter. Si ça t’intéresse, je peux te donner mon parcours; tu pourrais le suivre également sur Google Earth. Je vais y réfléchir. Bises chaleureuses.

  87. Mes deux petits bras ouverts accueillent votre oeil ouvert, avec un plaisir immense sans jamais se lasser, tant d’admiration, je vous embrasse fort chère Ossiane….et je vous souhaite un beau retour tendre parmi nous, dans votre tendre chez Vous,
    heu? on a usé vos fauteuils et vos pages et nos plumes pour notre plus grand plaisir. Merci pour votre gentillesse. Bises.

  88. Bonsoir Ossiane,

    Grand plaisir que de te savoir de retour. J’aime ces moments où j’attends impatiemment tes beaux cadeaux merveilleux, ces plaisirs inattendus enrichis des des mots de chacun …
    J’espère que ton séjour t’a enthousiasmé !
    Bises à tous

  89. et je me ris de ma mémoire,
    car je lis que je te dis vous, chère Ossiane,
    une coupure de deux semaines, et voilà le respect et l admiration qui me font te dire vous,
    mais le tu revient au galop à lire Nath,
    bises de retour…
    mon petit coeur va t il rester vivant devant des vues de la corse?! sourire.

  90. Bonsoir Ossiane!
    surprise ! 😉
    ça me fait plaisir d’avoir été une heureuse surprise!
    et oui, départ mais il est effectivement possible de revenir au point de départ même de Washington ça va faire loin..
    bises à toi

  91. Bonsoir Ossiane,
    merci pour ton accueil, un retour aux sources temporel mais dans la magie de la nuit où tout est possible…

  92. >>>> Que de monde ce soir !!!

    >Pierre :
    Bonsoir, sympa de venir prendre des nouvelles de vive voix 😉 Tu es le bienvenu. Je publie ce soir mais certainement un peu en retard, c’est-à-dire après minuit etc… A bientôt.

    >Nath :
    Bonsoir Nath, merci pour ton accueil chaleureux 😉 Je vais essayer de faire au mieux quant à ce qui va suivre. Puisque tu veux savoir, je suis très emballée par la Corse sous toutes ses facettes dont je parlerai un peu plus tard. La bise.

    >Annick :
    Oui, ce vouvoiement soudain m’a surpris ; je croyais que tu plaisantais 😉 Je t’embrasse bien fort et te félicite pour l’accueil que tu as réservé aux visiteurs pendant mon absence.

    >Anne-Marie :
    Tout le monde est de retour, coucou Anne-Marie, contente de te retrouver 😉

    >Guillaume :
    Bonsoir Guillaume, tu vois que je ne t’ai pas oublié et que j’apprécie tes mots et réflexions;-) Je me doutais bien que tu partais loin. J’espère que tu nous feras des petits signes depuis Washington. Je pense que ce sera une grande aventure pour toi qui aimes découvrir de nouveaux horizons. Tout va bien se passer et si jamais ça coince, un petit coup d’avion et ça repart 😉 Dis-moi la date de ton départ et pour combien de temps. Bises chaleureuses et merci encore pour tes beaux et nombreux commentaires.

    >Sven :
    Bonsoir Sven 😉 Beaucoup de belles surprises aujourd’hui 😉 Temporel ou pas, tu es le bienvenu et tu le sais. Recommence à nous émouvoir avec tes mots bien à toi ; je ne suis sans doute pas la seule à apprécier ton retour. Je t’embrasse.

  93. Quels beaux retours ce soir
    Non seulement celui d’Ossiane, mais aussi celui de Sven
    Comme c’est étrange… aujourd’hui j’ai pensé à toi Sven…
    Je vous embrasse tous deux
    Je vous embrasse tous

  94. De magnifiques photos qui ne peuvent être décrite que par l’esprit qui les regardent. Ossiane merci encore pour ces belles photos.

  95. Flap … waoooo quelles superbes images !!!

    *

    Poppy love

    Love is like poppy
    Red and so pretty
    You want to catch it
    Just a little bit

    Love is so funny
    But so transitory
    You bring it in your mind
    Nothing you can find

    Love is like a game
    Golden flowers fame
    You play for winning
    Often for crying

    Love will be a color
    Behind a small door
    When heart knocks your soul
    In love you may fall

    *

    busard

  96. >Catalina:
    Bonjour Catalina, bienvenue sur le blog;-) Ta référence à la danse en ce qui concerne les mots me plait beaucoup; c’est une jolie image. Merci pour ton intérêt et à bientôt peut-être.

  97. Tapis de verdure
    Je me prélasse dans tes parures
    Fleurs jaunes et bleues
    Qui sautillent à fleur de peau
    Quand un gentil coquelicot
    Vint doucement effleurer mon coeur
    Je devins cramoisi et cocorico
    Le coquelicot, se mit à danser le tango
    Je rougis de confusion
    Et c’est ainsi que naquit
    Notre union
    Vous l’avez compris,
    Je suis un papillon

  98. Tu joues avec les sonorités et les images. Ton poème est plein de fantaisie; c’est magique! tu as la poésie à fleur de peau, Claudie!

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