Mirage

Jardin de Côme

Echos du miroir, reflets de l'invisible en mosaïque

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Echos du miroir
reflets de l’invisible
en mosaïque

Les reflets, le mouvement, le bouquet pulvérisé dans le jeu de lignes rigides, je les ai trouvés chez Annick, Johal et Brigetoun.

Vasque de fleurs
Piste de décollage
Tendre envol

Annick

-Harmonie minérale-
Juste un vase ébouriffé…
C’est la vie !

Johal

Gauche inclinaison
un homme a pensé
la rigueur du cadre,
et l’a pulvérisée
par le jeu du reflet.
Sur la vie morcelée,
brouillée, comme un chant,
point d’orgue du bouquet,
vie échevelée
dans la géométrie.

Brigetoun (son blog)

Photos prises dans un jardin de Côme.

52 réflexions sur « Mirage »

  1. Rayons lumineux
    Dans le désert de sable
    Une image
    ____

    Belle apparition avant d’aller rejoindre les songes
    Bonne nuit Ossiane
    ____

    Une tempête
    L’océan se déchaîne
    La grande vague

  2. Regards amoureux
    Les sourires en jeu
    Vrai ou mirage?

    * * * * * * * * * * * * * *
    Jardin prisonnier
    Grille fermée
    Deux vigilants posés

    * * * * * * * * * * * * * *
    Tourne l’image
    Tourne le mirage
    Sera-t-il ma tête?

    * * * * * * * * * * * * * *
    Galaxie laiteuse
    Moutarde de Dijon
    Mots en fraise

    * * * * * * * * * * * * * *
    Comme Maria-D
    maintenant je vais rejoindre les songes.
    Bises de bonne nuit.

  3. un homme a pensé
    la rigueur du cadre,
    et l’a pulvérisée
    par le jeu du reflet.
    Sur la vie morcelée,
    brouillée, comme un chant,
    point d’orgue du bouquet,
    vie échevelée
    dans la géométrie.

  4. Il y a des oeuvres qui demeurent éternellement inachevées…dont on ne saura jamais quelle est la destination cachée…entre quelles rives..quelles émotions ..et pourquoi..elles se sont dressées..
    A sa construction on y a toutes et tous contribué…on croit savoir qu’elle réconcilie le rêve et la réalité..qu’elle vide les villes et les quartiers..qu’elle oscille entre la détente et l’oisiveté…
    A ce mystère je suis également confronté…cette oeuvre..aujourd’hui je ne l’ai pas trouvée..à ses pieds aucune pierrre je ne pourrai déposer..dans la nuit elle s’est sans doute déplacée..c’est un mirage heureusement inexpliqué..

    Je ne fais pas le pont…vous l’aurez deviné…même pas contrarié !!

  5. – Harmonie verticale –
    Juste un vase ébouriffé…
    C’est la vie !

    Belle journée à tous

  6. … un paysage tiré au cordeau jusqu’à la perfection d’un quadrillage transformé en spirale … une dynamique vivante et tout en couleurs qui éclot dans l’imagination du spectateur dont l’horizon masquée par le rideau espère la vie au dehors …

  7. Très en forme Neyde tard dans la nuit, la moutarde de Dijon via le Brésil me plait beaucoup.
    Bonne journée à vous tous amis poètes
    Tout comme pierre b je ne fais pas le pont…

  8. Une petite correction :

    -Harmonie minérale-
    Juste un vase ébouriffé…
    C’est la vie !

    ( et encore belle journée à tous ;-))

  9. Mirage

    Entre deux colonnes, une vision de doux étages
    Dévorant ce miroir, le reflet d’une magnifique page
    Poésie des images, griffonnant ces mots pour ce mariage
    Divines fleurs, divines colonnes, rêverie venue d’un autre age

    Que le temps passe vite au jardin de Côme
    Image rémanente qui envahit notre écran
    Emblème d’apaisement venu d’un dôme
    Ici sis le bonheur d’admirer quelques instants :

    Entre ces deux colonnes, je tisserais ma toile
    Une corde suffira pour que mon coeur se dévoile
    Sur un Mi, j’oterais ainsi cette brume, ce voile si sombre
    Au milieu de l’image, moi, le violoniste sorti de l’ombre.

    Chris

  10. Miroir, reflet de l’âme,
    Je scrute ce reflet,
    Je ne la vois pas,
    Elle ne passe pas,
    J’attendrai devant ce palais,
    Vous, belle jeune femme.

    Je vous embrasse, Amis poètes, surtout l’artiste maison, Ossiane !
    Que votre week-end soit doux,
    Olivier

  11. Ce n’ est pas a l’ image qui m’ interpelle,mais un souvenir bien présent même s’il remonte dans le temps.Au sud de Tamanrasset en marche ,sans eau assoifée +++ et soudain cette impression effrayante la mer qui vient au devant de toi ,mieux vaut dans ce moment ne pas être seule.Ce n’ était pas un mirage aussi riche que ceuxde Tintin ,mais il était vrai et pplus que ……………fatiguant .Souvenir qui permet de sourire quand tu ne peut même pas ramasser le livre qui t’ échappe des mains .
    Amitié pour ceux que je vais bientôt dire  » mes amis  » Noisette.

  12. Mirage réflexion observable
    densité inégale image

    foi de réalité tu existes

    mi rage courage
    nie désespoir

  13. Splendides ton haiku et ton calligramme envolé mitornade amoureuse de l’air du temps….

  14. Bombonze

    Tu sais la différence entre
    Image, Mirage et Mi Rage?

    Quand on regarde
    Au miroir
    On voit une Image

    Quand , en regardant,
    On juge beau l’image
    C’est un Mirage

    Mais si on déteste
    L’image on tombe
    En Mi Rage

  15. En écho:

    De lignes de notes comme glisse le crayon sur le papier décalque, de blanches croches syncopées en ritournelle de prose fusain. Effrités dans une acoustique du signifiant d’une syntaxe déconstruite, déchirent mes mots en lettre bécarre de tierce de quinte chromatique. Pour que le temps s ‘écoule comme une échelle diatonique de rêves en pluie de songes angéliques.

    Un petit texte ressorti de ma poche pour surfer sur la vague mirage.

    Bises Ossiane

  16. Après la parade amoureuse
    Le délicieux mirage des sens
    Vécu dans sa belle vérité
    Derrière les portes du mystère

  17. Ce matin, ton calligramme m’a mis en mémoire cette chanson et j’ai eu toute la journée ce refrain dans la tête

    « Le tourbillon de la vie

    Elle avait des bagues à chaque doigt,
    Des tas de bracelets autour des poignets,
    Et puis elle chantait avec une voix
    Qui, sitôt, m’enjôla

    Elle avait des yeux, des yeux d’opale,
    Qui m’fascinaient, qui m’fascinaient
    Y avait l’ovale de son visage pâle
    De femme fatale qui m’fut fatal
    De femme fatale qui m’fut fatal

    On s’est connus, on s’est reconnus,
    On s’est perdus de vue, on s’est r’perdus d’vue
    On s’est retrouvés, on s’est réchauffés,
    Puis on s’est séparés

    Chacun pour soi est reparti.
    Dans l’tourbillon de la vie
    Je l’ai revue un soir, aïe, aïe, aïe !
    Ça fait déjà un fameux bail
    Ça fait déjà un fameux bail

    Au son des banjos je l’ai reconnu
    Ce curieux sourire qui m’avait tant plu
    Sa voix si fatale, son beau visage pâle
    M’émurent plus que jamais

    Je me suis soûlé en l’écoutant
    L’alcool fait oublier le temps
    Je me suis réveillé en sentant
    Des baisers sur mon front brûlant
    Des baisers sur mon front brûlant

    On s’est connus, on s’est reconnus,
    On s’est perdus de vue, on s’est r’perdus de vue,
    On s’est retrouvés, on s’est séparés,
    Puis on s’est réchauffés

    Chacun pour soi est reparti.
    Dans l’tourbillon de la vie.
    Je l’ai revue un soir ah là là
    Elle est retombée dans mes bras
    Elle est retombée dans mes bras
    Quand on s’est connus,
    Quand on s’est reconnus,
    Pourquoi s’perdre de vue,
    Se reperdre de vue ?
    Quand on s’est retrouvés,
    Quand on s’est réchauffés,
    Pourquoi se séparer ?

    Alors tous deux, on est repartis
    Dans l’tourbillon de la vie
    On a continué à tourner
    Tous les deux enlacés
    Tous les deux enlacés
    Tous les deux enlacés  »

    G.Bassiak / interprété par Jeanne Moreau dans le film Jules et Jim

  18. Mirage! Miracle!
    Tombé dans le panneau, je m’éveille ce matin, un peu secoué. Je regarde, je compare, je scrute les ombres, interroge les combattants d’hier. Retournant au « Duel », je retrouve la vasque entre les deux colonnes. Mes yeux se dessillent. Au-dessus de la balustrade, l’arbre sans tronc m’interpelle et ce paysage suspendu: serions-nous à Babylone et ses jardins suspendus? Mirage!
    Ces lutteurs qui s’affrontent sont-ils sous l’effet d’un sortilège en ce jardin?

    Bravo! Les stores à moitié baissés tont bien aidé, Ossiane, pour nous jouer un joli tour. Tu nous a bien eu!

    Bon week end. Je t’embrasse.

  19. >Maria-D :
    Oui Maria, c’est la tempête, envie de mettre un peu de désordre dans tout ça. Bises.

    >Neyde :
    Ton haïku sur la mourtarde de Dijon est incroyable ;-)) Merci pour toutes ces approches.

    >Brigetoun, Annick et Johal :
    Bienvenue Johal parmi nous sur la page principale. J’ai beaucoup aimé ton poème, brigetoun car il condense tout ce que j’ai ressenti. Tu as trouvé les mots justes pour l’exprimer. Annick, voilà un haïku bien envoyé 😉 Bonne journée à toutes les trois.

    >Pierre b :
    Merci pour ces mots sur le sens des œuvres et ce mirage. Le ton de ton texte est plus sérieux que d’habitude, non 😉 Bon week-end, valeureux Pierre 😉

    >Sylvie :
    Voilà Sylvie, tu as parfaitement exprimé tout ce qui ressort de cette image. Tiré au cordeau, c’est la bonne expression. Merci, je t’embrasse.

    >bouldegom :
    Beau poème, bouldegom avec son grain de folie nécessaire à la vie.

    >Chris :
    Tu as pris cette photo à bras le corps et tu t’es plongé intensément dans ces reflets pour y trouver le mirage de tes rêves. Ton poème est plein de douceur et de bien-être. J’aime beaucoup ta dernière strophe. Merci, la bise du week-end.

    >Gwenn :
    Belle idée ces secrets enfouis dans le miroir. Merci beaucoup Gwenn, bonne journée.

    >bonbonze :
    Bonjour, c’est un plaisir de te retrouver avec tes bons mots sur lesquels d’autres poètes rebondissent;-) Merci !

    >Bruno :
    Merci pour ce texte très musical qui se déconstuit en folie tout comme ces petites fleurs violettes. De quoi se laisser porter au fil de la vague. Je t’embrasse.

    >Pierre (2) :
    Non pas de verre cassé, Pierre ; ce n’est pas comme chez toi où il y a quelques risques 😉 Belle idée, j’aime cette recomposition du monde dans le tourbillon.
    Quant à ton dernier post, tu as bien réussi à trouver ton mirage de Babylone 😉 Juste l’envie de m’approcher pour passer de l’autre côté du miroir 😉 Bonne journée dans ta belle Loire, je t’embrasse.

    >Daniel :
    Merci Daniel pour cette belle évocation de l’Arbre de vie. Je t’embrasse.

    >Noisette :
    L’image te renvoie à d’autres vécus et ça me plait. Expérience troublante et inquiétante le mirage que tu as côtoyé. Sens-toi ici comme chez toi. Mon amitié vers toi.

    >Sylvie (2) :
    Bonjour et bienvenue Sylvie 😉 Tes impressions me font très plaisir. Au plaisir de te lire à nouveau. Bon week-end !

  20. mais c’est sympa comme tout, nos petits mots, hein? briguetoun et johal, et tit’Annick dans la surprise de me relire, cela fait tout bizare, de se relire! mmmmhhmmmhhh, cela fait tout bizare! bises à tous…

    coucou Maria, j’adore cette chanson de Jeanne Moreau…elle me chante la tête de douces vérités si tendres…

    tendre journée pour toi, Ossiane, et pour chacun.

  21. Bonjour,

    En fait, sur ton travail Ossiane, j’ai vu un escargot …
    Alors, je vous renvoie aux liens suivants :
    ossiane.blog.lemonde.fr/2006/07/14/2006_07_coquille/
    ossiane.blog.lemonde.fr/2006/08/03/2006_08_ecorce/

    Ensuite, je vous dépose ce petit poème (plutôt pour les enfants) et bon week-end.
    Bises

    Petit escargot
    Transporte ses misères
    Promène ses mystères

    Petit escargot
    Fuit la ville austère
    Cherche la belle terre

    Chevelure nacrée
    Tons d’ocre sucrée
    Courbes aérées

    Il chemine doucement
    Puis son regard pétille
    Son visage scintille

    Invite d’un pot lisse
    L’escargot se hisse
    Mais il glisse

    La main d’une plante
    Grasse se tend
    L’escargot la prend

    Et sa peau ourlée
    De grains de beauté
    L’envoûte à sombrer

    Charmes au rendez-vous
    Petit escargot
    Devient un erre haut

    Au milieu du mauve
    Escargot commence
    Sa métamorphose

    Coquille se transforme
    Spirales se déroulent
    Un oiseau se forme

    Petit escargot
    Prêt à s’envoler
    Escargot s’en est allé
    Mirage ?

  22. Bien observé, jeandler …
    Je suis retournée au duel, ai décillé mes yeux et trouvé la formule d’ entrée …
    Peut-être ce miracle est-il en réalité un trompe l’ oeil de sanctuaire à ciel ouvert, lorsque les duellistes, fatigués de se toiser s’ en remettent aux sonorités du temps qu ‘il fait, jamais pareil, toujours en légère migration, le trompe-l’ oeil leur prédit le temps présent … Ils se serrent alors la main, heureux du partage et de la complicité … Il suffit parfois d’ un trompe-l’oeil pour réconcilier les frères ennemis 😉

  23. >Maria-D:
    Merci Maria pour les paroles de cette belle chanson qu’on entend dans ce film mythique. Ton mail m’avait échappé tout à l’heure. Tu es à nouveau tombée dans la boîte à spams;-) Tu m’en vois désolée; je n’en connais pas la raison.

    >feu roméo:
    Toi, aussi tu m’avais échappé tout à l’heure, je viens de te rattraper avec mon filet à papillons;-) Beaucoup de réflexion dans tes mots, merci et bonne soirée.

    >Annick:
    Jounrée de plein air pour moi par ce beau soleil;-) C’est toi qui m’a fait penser à récupérer Maria;-) Heureusement que tu es là; tu veilles à tout;-) Bises.

    >Nath:
    Tu es vraiment un bon guide; tu fais faire la visite du blog;-) Merci ! J’avais trouvé cet escargot qui faisait la sieste sur une écorce de platane. C’est tout à fait honorable de voir un escargot dans ce tourbillon;-) J’aime beaucoup ces coquilles si fines et précises. Un joli poème qui fait rêver les enfants mais aussi les adultes. Le colimaçon prend son temps et renferme ses secrets sur son dos. J’aime beaucoup ton final avec cette transformation en oiseau. C’est une belle trouvaille! Tu vois que l’inspiration finit par revenir;-) Je t’embrasse.

    >Kaïkan:
    Voilà que vous reliez tous les deux ces deux notes avec justesse. Tu as donc utilisé tes pouvoirs magiques de prêtresse pour pénétrer dans le sanctuaire;-) J’aime bien les trompe l’oeil et je m’engouffre dans ta pensée avec grand plaisir. Bises chaleureuses pour toi.

    >Gaudeamus:
    Merci pour ton enthousiasme, au plaisir de te revoir ici. Bonne soirée.

  24. Noisette, je viens de voir ton commentaire dans immemory, je suis fort émue. Je t’embrasse.

  25. Apparence trompeuse
    Qui séduit un instant

    Dans ce désert de pierre
    Où la soif m’accable
    J’entends mille fontaines
    Chanter leur ritournelle

    Apparence trompeuse
    Qui séduit un instant

    Ma vie est une tombe
    Dans ce couloir sombre
    Je vois mille étincelles
    Danser devant mes yeux

    Apparence trompeuse
    Qui séduit un instant

    Dans ce lit de bitume
    Où mon espoir s’éteint
    Je sens mille jardins
    Embaumer mes narines

    Apparence trompeuse
    Qui séduit un instant

    Dans cette chambre nue
    Où je meurs en solitude
    Je touche mille mains
    Qui saisissent la mienne

    Apparence trompeuse
    Qui séduit un instant

    Dans ce pays en guerre
    Où je crève de faim
    Je goûte mille pains
    Dorés à la mie tendre

    Apparence trompeuse
    Qui séduit un instant

  26. >Annick:
    Je pense avoir retrouvé le commentaire de Noisette. Il m’a également beaucoup ému. Je me joins à toi pour ce baiser.

    >Well:
    Belle idée cette référence au tain et à sa capacité à rendre les reflets. Merci Well pour ton joli poème. Bonne nuit et merci.

    >Maria-D:
    Ton poème est très fort dans ces mirages évoqués qui n’aboutissent jamais. Cette scansion martèle cette désespérance. Je pense bien sûr à ces gens du désert ou d’Afrique qui manquent de tout pour survivre, à ces gens des villes qui vivent la solitude. Beaucoup d’émotion dans tes mots. Merci Maria pour la force de ton écriture. Je t’embrasse.

  27. >brigetoun:
    Je n’ai rien amélioré du tout;-) J’ai dit ce que j’ai ressensti bien sincèrement. Bises.

    >Annick:
    Elle est belle la mer du nord; de belles photos à faire là-bas. Bon dimanche Annick.

  28. Merci Ossiane pour cette mise en couleur… Une nuance au milieu d’un bien bel arc-en-ciel…
    Bonne fin de dimanche à tous !

  29. >Annick:
    C’est très joli ce pays de mon âme, Annick. Bonne nuit et merci.

    >Maria-D:
    Une tornade douce si possible, Maria;-) J’espère que ça existe;-) Je t’embrasse.

  30. Mirage

    F igurez vous un champs de blés blonds et dorés
    L a chaleur par dessus comme un voile déchiré
    O ffrant la vue d’une île au travers de la brume
    R emplie d’oiseaux jaseurs et de fleurs parfumées
    E t d’arbres toujours vert où prospèrent les agrumes
    N iché dans les nuages et survolant la mer
    C achant quelque arc en ciel prêt à mettre le feu
    E clatant de soleil un insolant ciel bleu

    Alain

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