Claire-voie

Claire-Voie

Claire-Voie

Claire-Voie

Claire-Voie

Claire-Voie

Derrière ta vitre, tu contemples le vide, je t'offre le plein

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Derrière ta vitre
tu contemples le vide
je t’offre le plein

Entre la voie de soi, la voie du tao, la voix du chant, la voie de l’eau et la voix du ciel, voici les extraits choisis de Bruno, Maria-D, Pierre (2), Neyde et Chris.

C’est dans l’ombre du tréfonds de mon moi en abîme de mon soi,
que je découvre la lumière.

Bruno Decuyper (son blog)

Sur la voie du temps
J’écoute le plein du vide
Un poème Tao

Maria-D

J’accepte la voie
Dans les brumes du Mont Lu
Le souffle de vie

Maria-D

A claire-voie
Je fredonne
A mi-voix
Je te vois

Pierre (2) (son blog)

Derrière la vitre
Belles plantes aquatiques
Écrivent des lettres.

Avec la main,
Pour tisser un poème,
Tu peux les cueillir.

Fêlures dans l’eau,
Claire-voie en vitre
Toute entière est restée.

Neyde

Claire-voix

De l’autre côté du miroir, je l’entends
De sa claire voix, grêle, reflet du mauvais temps
Petit grêlon qui, sur ma pelouse, se répand
Je te prends alors la main, en un éclair le ciel se fend

Dur-dur de lutter, dur-dur d’avoir le dessus
Lorsque le ciel se déchaîne, cette peur que l’on attribue
A cette nature et pourtant l’Homme et sa pollution
Aujourd’hui, ciel mitigé, à quand les prochains grêlons ?

Chris (son site)

Nanterre Je lève enfin la clé du mystère. Ces photos ont été prises à Nanterre près du Parc André Malraux. Il s’agit de grands cubes de verre creux entourés de bancs sur lesquels sont inscrites des phrases concernant la paix dans le monde.
Pour en voir davantage, cliquez sur la petite photo ci-contre.

84 réflexions sur « Claire-voie »

  1. C’est magnifique
    On sent les lectures Cheng
    En vide et plein

    Sur la voie du temps
    J’écoute le plein du vide
    Un poème Tao


    J’accepte la voie
    Dans les brumes du Mont Lu
    Le souffle de vie

    Lignes de forces
    Page- cristal le vide
    En plénitude


    J’aime vraiment beaucoup
    Bonne nuit douce fée

  2. Et pour le calligramme
    —-

    Green

    Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches,
    Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous.
    Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches,
    Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux.

    J’arrive tout couvert encore de rosée
    Que le vent du matin vient glacer à mon front.
    Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée,
    Rêve des chers instants qui la délasseront.

    Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
    Toute sonore encore de vos derniers baisers;
    Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête,
    Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

    Paul Verlaine / Romances sans paroles

  3. Derrière la vitre
    Belles plantes aquatiques
    Écrivent des lettres.

    Avec la main,
    Pour tisser un poème,
    Tu peux les cueillir.

    Fêlures dans l’eau,
    Claire-voie en vitre
    Toute entière est restée.

  4. Claire-voix

    De l’autre côté du miroir, je l’entends
    De sa claire voix, grêle, reflet du mauvais temps
    Petit grêlon qui, sur ma pelouse, se répand
    Je te prends alors la main, en un éclair le ciel se fend

    Dur-dur de lutter, dur-dur d’avoir le dessus
    Lorsque le ciel se déchaîne, cette peur que l’on attribue
    A cette nature et pourtant l’Homme et sa pollution
    Aujourd’hui, ciel mitigé, à quand les prochains grêlons ?

    Chris

  5. Claire,ma petite
    te voila devenue une bien jolie jeune femme
    toi,qui cherches à comprendre
    la vie
    au travers des apparences
    écoute…
    et pour trouver les mots
    au plus juste
    écoute…
    encore et encore

  6. La fraîcheur s’étalait en flaques immobiles
    Et le sentier sous les tilleuls
    Brillait des feux de midi,
    Claire-voie de ramures et d’esprit…
    Je décidai de suivre le chemin des lumières
    Claudiquant, ça et là, sur les lacs blancs.
    Une enfant perdue me dit :
    « Vous n’êtes pas bien sage
    A vouloir l’éphémère et l’instant ;
    Regardez-moi, à trop jouer à la marelle,
    J’ai laissé mes amies, oublié mes parents.
    Mais, va ! La vie est ainsi faite… »
    Elle disparut sous une pierre.
    La clarté paraissait si vive un peu plus loin !
    Je trouvai un vieil âne attaché par le col
    A un nuage,
    Abandonné, sans doute, ses yeux me le disaient.
    Ses yeux, tous les soleils de notre monde,
    Dans un seul animal.
    Nous nous sommes parlé
    De pupille à pupille,
    Ensuite, j’ai repêché la petite fille.
    Et puis, assis sagement sous l’ombre des tilleuls,
    Nous avons attendu la nuit,
    Pour allumer les étoiles.

    (oups, je crois que j’ai un peu digressé 😉 mais que voulez-vous, entre claire-voie et oeuvres complètes de Francis Jammes, j’ai mélangé mes pinceaux… !)

    Bonne journée à tous 🙂

  7. Bonjour Ossiane,

    J’aime beaucoup ton Haïku. Il a une certaine relation avec la citation de mon prochain post

    C’est dans l’ombre du tréfonds de mon moi en abîme de mon soi, que je découvre la lumière.

    Je t’embrasse

  8. Je partage les mots de Bruno, il est fort beau ton haïku, Ossiane. Je te souhaite une fort bonne soirée.

    Derrière les petites perles
    Joliment déposées
    Se maillent un doux filet
    Qui s’est recomposé
    De bel amour toujours
    Car le vrai reste en vie
    Et traverse le temps
    Qui fait comme il le peut…
    Et ce filet tout tendre
    Attrapent nos doux baisers
    Nous fait rouler dessous
    Dans les mailles du filet
    Qui serre fort pour nous aimer
    Et plus encore nous apprécier

  9. Coucou mon ami Bruno
    J’ai lis ton com, si fort.
    j’ai réfléchi beaucoup sur tes mots
    Et tout d’un coup, comme un éclat,
    j’ai découvert la lumière.
    Je t’embrasse.

  10. Une histoire enfantine

    La petite chatte
    S’est posée
    Devant l’aquarium.
    Elle regarde attentive
    Les plantes aquatiques
    Qui bougent sans cesse
    Au saveur des boulles
    Qui montent à la surface.
    Elle sait que là,
    dans l’eau, si claire,
    Dedans une grotte
    En pierre construite
    Habite un poisson
    Un gros poisson,
    Visage méchant,
    Rouge, appétissant,
    Mais … inderdit
    Son maître lui a dit
    “Ce poisson n’est pas pour toi,
    Il est plus grand que toi!”
    Posée, devant l’aquarium
    Elle rêve à l’avenir,
    Elle rêve, elle pense :
    “Moi, maintenant,
    je suis petite,
    mais je vais grandir
    et je pense d’être
    une ados rebelle!”

  11. La deuxième photo en partant du haut résume tout. Elle n’appelle ni commentaires ni autres haïkus. Il n’y aurait que la bêtise pour insister toujours. (Camus)

  12. Marc,
    la première photo de Fêlures nous disait tout aussi.
    Mais, c’est bon le mysthère, le rêve, l’imagination pour les poètes.
    Bonnes méditations.
    J’ai bien aimé ton blog.
    Je y vais retourner.
    Je t’embrasse.

  13. Une voilette cristalline
    Sur poudre de riz
    Vieille dame à dentelles
    Se regarde dans le temps
    Sa vie pleine et remplie
    Ecrite à l’encre violette
    Sur les pages du temps
    De ce temps si vide
    De ces vides si pleins
    Qui parfois la transportent
    Vers les neiges d’antan
    Près du revers bleu du temps

    Son cœur en camée

  14. La clé de l’énigme…
    J’aimais bien le mystère…
    Merci Ossiane pour cette belle compagnie
    Bonne et douce nuit à toi
    Il est bien tard…

  15. Dans le vide
    Passe la lumière
    Qui est aussi en toi
    La claire voie
    T’habite
    Et tu ne le sais pas
    Ferme les yeux
    Ecoute le silence
    Tu verras la lumière
    Rayonnant en toi
    Et les lucioles de ta pensée
    Eclairant la nuit du doute
    Et les tourments du jour
    La claire voie
    Est la voie sans limites
    Qui n’a pas d’horizon
    Qui t’ouvre l’infini
    Sans question ni réponse
    Un voyage qui passe les constellations
    Et te ramène à toi
    Alors
    Le cœur apaisé
    Dans tes mains ouvertes
    Offre à tous
    La poussière d’étoiles
    Déposée sur ton âme

  16. Bruno, Maria-D, Pierre (2), Chris
    merci de votre honorable compagnie.
    Ossiane, merci de ta gentilesse.
    Bises de São Paulo.

  17. En quintette, des amis , rien que des amis
    Leur voix ont unis
    Merci Ossiane de nous avoir réuni.

    Un beau jardin contemporain.
    Lors d’une de tes prochaines escapades parisienne, promène-toi dans le parc André Citroën, près de la Tour Eiffel.

  18. Merci, Ossiane. A me relire, je me rends compte ce matin que tu aurais pu te formaliser de la remarque attribuée à Camus* et placée ainsi. Bien sûr qu’elle était générale et ne constituait pas une critique …
    Je te rendrai souvent visite, c’est bien ce que tu fais…

    *: Une critique que je me fais le plus souvent avant d’élaguer mes propres textes. Je pense à Boileau qui disait, je crois:
    « Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire. »

  19. Par un matin de claire-voie
    L’aube s’éveillait à mi-voix
    Derrière la vitre l’oiseau piallait
    La bouilloire s’époumonait
    Le ciel zébré
    Que dis-tu oiseau prophète?

  20. Je te remercie Ossiane de nous avoir réuni, une bande d’amis, de troubadour, amoureux des mots, de poésies. Le partage dans l’écriture, dans l’amitié est une journée ou le soleil éclaire le bonheur.

    Je t’embrasse passe un très bon week-end

  21. comme j’apprécie vos beaux à vous cinq, vos écrits sont vraimet très beaux. Je souhaite à chaque visiteur un beau week, et de repasser par ici, de se faufiler entre les pages de ce bel album pour inspirer le parfum délicieux qui s’en dégage. Chaque fois, j’en ressors tendre et reposée.Merci Ossiane d’avoir réussi cette magie de rencontres que j’aime profondément.

  22. Je suis toujours gâtée et en bonne compagnie
    Là, je suis profondément touchée
    Je l’ai été au coeur de la nuit
    A mes amis merci
    Et bon wend à vous tous qui semaient ici

  23. Ma nuit fut courte et ensommeillée je suis
    Bien sûr « à vous tous qui semez ici »
    Ossiane peux-tu effacer l’erreur
    d’un coup de baguette magique
    Merci

  24. plis du verre où filent
    les chemins de la lumière
    la soie du regard

    la nuit tout s’écroule
    la pile des vers soyeux
    offre la montagne

    le rideau derrière
    la fille de l’Océan
    la claire fontaine

  25. Quel plaisir toujours renouvellé
    À chaque phrase
    Il fait si doux ici,
    La nuit sera moins froide.
    Et puis le mystére dévoilé
    Ça a été une belle surprise!
    Maria-D, Pierre (2), Neyde, Chris,
    Quelles belles poèsies!
    À tous, un bon week-end

  26. >>>> Pardonnez mon délai de réaction. Je profite le temps du week-end pour laisser tout le monde s’exprimer le plus possible car je sais qu’il est difficile pour certains d’être dans les temps pour participer à la mise en lumière. J’aurais bien mis tout le monde aujourd’hui 😉 Ne vous avais-je pas dit que j’offrais le plein pour combler le vide 😉 C’est une de mes plus longues notes sur laquelle il fait bon voir tous ces amis se tenir la main 😉 Pour ce qui est de ce fameux mystère, j’ai levé le voile sur cette note et je comprends qu’une certaine déception puisse se faire sentir. Pour tout vous dire, je n’ai pas d’idée préconçue par rapport à ces photos abstraites que je présente de temps à autre. Ca ne me gêne absolument pas de ne rien révéler. Donnez-moi votre sentiment là-dessus bien sincèrement et je suivrai vos avis si j’arrive à vous départager 😉

    >Bruno, Maria-D, Neyde, Pierre (2), Chris :
    La brochette de poésie du week-end 😉 Merci à vous cinq, j’ai entendu vos belles voies/voix et j’avais envie de les confronter.

    >Bruno :
    Je crois que ta phrase et celle de Jung a engendré de belles réflexions chez certains d’entre nous. Correspondances de pensées entre nos deux blogs qui me touchent. Une petite tribu de personnalités très attachantes.

    >Maria-D :
    Que ce poème de Verlaine est plein de tendresse et de beauté, j’aime vraiment beaucoup. Merci.

    >Neyde :
    Chère Neyde, toujours tes poèmes pleins de délicatesse et de fantaisie. Un grand merci à toi ainsi que pour ta présence indispensable. Bises vers ton Brésil.

    >brigetoun :
    C’est bien vu Brigitte cette clarté qui tente de résister à l’ombre. Merci pour la beauté de cette image, la bise du week-end.

    >bonbonze :
    Ah si on ne t’avait pas 😉 J’ai éclaté de rire en te lisant 😉 Merci beaucoup et bon week-end.

    >Pierre (2) :
    Tu connais donc le parc André Malraux ? J’ai lu que c’est lui qui en est le créateur. Escapade professionnelle dans cette ville que j’ai tenté de mettre à profit ;-). Etrange endroit que cette partie très moderne de Nanterre où la nature tente de rivaliser comme elle peut avec les grands immeubles de verre. Merci pour ton conseil que je mets dans un coin de ma mémoire.
    Délicieux petit poème d’un samedi matin de très bonne heure, on s’y croirait 😉 Bises du samedi.

    >Marc :
    Bonjour Marc, bienvenue parmi nous. Il semble déjà que tu aies lié connaissance 😉 Non non, je ne me suis pas du tout formalisée ; j’avais bien compris ton message. J’ai voulu mettre toutes ces photos car j’aime de temps en temps faire passer la notion de mouvement. Et là, je voulais montrer ce noir qui remplit le vide peu à peu. A chacun d’entre nous de s’approprier une ou plusieurs photos et de puiser comme bon lui semble dans ce que je propose. C’est à mon avis, un gage de diversité dans les contributions déposées sur le blog. Merci pour ta visite. Au plaisir de te lire à nouveau.

    >jd :
    Bonjour et bienvenue jd ! Merci pour ces impressions à faire rougir car j’aime beaucoup ces études de Mondrian sur les arbres;-) Je me sens malgré tout très très petite pa rapport à tout ça 😉 Merci pour ton passage, à très bientôt. Pour ceux qui ont envie de voir ces études, allez sur ce lien
    http://images.google.fr/images?hl=fr&q=mondrian%20arbre&ie=UTF-8&oe=UTF-8&um=1&sa=N&tab=wi

    >feu roméo :
    Les titres de notes font souvent mouche 😉 Et voilà que tu emmènes en beauté aux côtés cette jeune femme en devenir. Merci roméo, bon week-end.

    >Daniel :
    Hello Daniel 😉 Tu as tout compris avec ta tête bien pleine 😉 Bonne chasse photographique !

    >Johal :
    Pas de souci pour la digression. Les titres sont souvent fatals 😉 Et une fois de plus, tu montres ta capacité à imaginer une histoire, des personnages, décrire un univers original plein d’émotion où la clarté est reine. C’est très beau tous ces regards éclairés ouverts vers les lumières du ciel. Merci Johal, je t’embrasse.

    >Annick :
    Coucou Annick, merci pour ta présence chaleureuse et pleine de tendresse vis-à-vis de tout le monde. Tendresse et générosité qui débordent également dans les mots délicats de ton poème. Je t’embrasse bien fort.

    >Maria-D :
    Magnifique poème sur cette vieille dame à dentelles. Le temps, le vide et le plein s’imbriquent en beauté et en sensibilité pour évoquer avec nostalgie la splendeur d’un passé révolu. Que tes mots sont délicats ! Tu ne dors pas beaucoup en ce moment 😉 Tu es encore plus couche tard que moi 😉 Bises à toi, Maria !

    >amichel :
    Encore un poème de toute beauté sur le vide et la lumière qui permettent de voir en soi. Ce que j’aime, c’est que tu as l’art de mettre en scène simplement des notions pas toujours faciles d’abord en y faisant passer ton souffle si personnel. Des mots simples et forts que tout le monde comprend. Je dirai que la clarté et ton approche ouverte sur la vie habitent également tous tes écrits. Bises à toi Michel, bon week-end !

    >bouldegom :
    Le sourire en te lisant bien que le sujet évoqué soit grave;-) Evocation caustique et originale. Merci à toi.

    >Yves :
    Trois d’un coup tombés dans ces filets ! Tu me gâtes beaucoup Yves 😉 Que te dire, tout simplement que tes haïkus sont magnifiques et d’une grande pureté. L’art de dire avec les mots justes, le ressenti d’un instant. Bravo à toi !

    >Cristina M :
    Douceur de tes mots généreux tournés vers les autres et douceur de ton regard aussi sur la vie. Merci Cristina, je t’embrasse au pays du rocher rouge. Bon week-end !

  27. j aime bien cette idée de phrases écrites pour la Paix dans le monde,
    mais je souhaite une précision, Ossiane,
    ces phrases sont écrites sur les bancs ou sur le verre ou dedans..???!

    ces doux messages devraient fourmiller dans nos endroits publics ou parcs ou autres, ce sont de beaux messagers de Paix….

    merci d’avance pour la réponse, pour ne pas surcharger ta page..
    BEAU RAYON DE SOLEIL POUR CHACUN en joli paix intérieure si belle.

  28. mince, j oubliais de répondre à ta question,

    en ce qui me concerne, j ai plus de mal à laisser couler les mots devant une image abstraite,
    et c’est si speed devant une image de réel…

    mais tu m offres la possibilité de découvrir encore d’autres voies, mais
    il me semble que mes mots ne sortent pas à la première lecture,
    il me faut plus revenir regarder l image,
    et j’attends patiemment que des mots souhaitent se laisser déposer…

    dans une image réelle, je me projette de suite, j y suis en plein dans l image…

  29. >Annick:
    Ces phrases sont inscrites sur les panneaux de verre, à l’extérieur. Je crois que Nanterre participe à un programme pour la paix dans le monde. En revanche, je n’ai pas réussi à trouver l’artiste qui a réalisé cette oeuvre. J’aime aussi ces oeuvres d’art de plein air porteuses de messages et qui sont directement accessibles à tout le monde sans forcément passer par le biais du musée.

    Il est vrai qu’il faut un peu de pratique pour partir d’une image abstraite mais d’un autre côté, cela laisse beaucoup plus de liberté. On peut ainsi explorer d’autres mondes inconnus qui pemettent de s’évader du réel. Tu devrais essayer d’approcher davantage la peintures abstraite; c’est à mon avis un bon point de départ pour s’envoler. Continue à être ce que tu es avec ton approche à tâtons et les mots finiront par sortir. Je trouve que tu t’en sors plutôt bien et que tu te poses davantage qu’avant:-)

    La page est toute légère de vos pensées, tu sais;-)
    Je te fais une bise en rayon de soleil virtuel car je vis sous les grosses averses depuis plusieurs jours. De quoi plomber le moral;-(

  30. Pluvieux est ce printemps
    Les pensées tardent à germer
    Les ramures s’emmêlent au vent
    Et les rayons peinent à percer.

    A l’interstice de quelques branches
    S’ébroue un couple de coccinelles
    Attendant que le soleil se penche
    Et vienne sécher leurs petites ailes.

    Au cœur du jardin, la maison de verre
    Réchauffe enfin les amoureux trempés
    S’ils savaient que de cette serre
    Ils sont en fait les prisonniers

    Alors nous les entendrions crier :
    Cessez ainsi de nous lorgner
    Nous nous aimons à tout jamais
    Dans notre monde laissez nous en paix.

    En rapport au mystère, par Ossiane dévoilé …

  31. Plus je vous lis entre autre Annick et Ossiane plus je me demande comment vous faites pour dire tant de belles choses.Moi je suis terre a terre Cela ne décolle pas.Va falloir que je me secoue.Bon week end a tous

  32. Merci Ossiane, ici, un beau soieil d’après midi qui m’a chauffé le coeur, ce temps de préavis est si dur à vivre…et moi je ne suis qu’extraite pour vivre..je ne cherche plus à excuser l’agitaion de certains, je ne vise que ma paix intérieure…et au bout du tunnel je la vois, ma paix en amour.
    J adore shinook,
    Je vous embrasse Noisette, je me sens pourtant tellement terre à terre, que c’est le terre à terre qui me permet de m’envoler…

  33. L’amour
    Si vrai
    De chaleur belle
    Onde le miroir
    De l’eau d’hiver
    Et le fendille
    Pour y plonger
    Ses petits bisous
    Toux doux
    Dans les petits recoins
    De l’Être
    D’un si bel Etais
    Suis
    Et serai beau

  34. Pas de déception ma chère Ossiane.
    Les photos peuvent être abstraites,
    mais l’inspiration des poètes est réelle.
    On imagine tant de choses!
    Je te pose une question.
    Les cubes de verre, s’ils sont creux qu’est-ce qu’ils ont dedans?
    J’ai imaginé des plantes aquatiques, mais, maintenant,
    je ne suis plus sûre. Tu parles en abstraite.
    Un gros bisous de bonne nuit pour toi.
    Bonne nuit à tous du Blog.

  35. j’ai déroulé ce fil de soie
    entre nos vies et la lumière
    le vide devient une force
    sur l’équilibre de nos pensées.

    je serai ta coccinelle
    dans le fil du temps
    je te fabriquerai la cléf
    qui t’ouvrira la porte

    sur l’étendue des champs.

    je ne vous oublie pas, les amis du salon, je vous lis tous les matins ,
    mais je n’arrive pas à me poser pour écrire en ce moment,et je préfère me délecter de vos mots. bon we à vous tous, tendresse de la Provence au salon.

  36. Bonjour,

    Je suis peu disponible à écrire, mais je regarde et apprécie tout cela avec plaisir…
    Comment ne pas penser à la sculpture avec les pleins et les vides ?
    Hier, dans lors de notre unique représentation théâtre, j’évoquais la sculpture dans un texte .
    Une petite phrase :
    ‘La conversation limitée de l’écran m’inspirait guère
    Mais les vides et les pleins à ciseler
    M’aidaient à tisser
    Des histoires dans les rides de la matière’

    Le silence est aussi plein de sagesse et d’esprit en puissance que le marbre non taillé est riche de sculpture.
    [Aldous Huxley] Extrait de Contrepoint

    Je suis plein du silence assourdissant d’aimer.
    [Louis Aragon] Extrait de Le fou d’Elsa

    Je » est plein d’autres.
    [Philippe Caubère] Extrait de Les carnets d’un jeune homme – 1976-1981

    Quand mon verre est vide, je le plains ; quand mon verre est plein, je le vide.
    [Raoul Ponchon] Extrait de La Muse gaillarde

    Bon dimanche
    Bises

  37. L’éclair fait le vide dans le ciel
    Comme les zébrures font le vide dans le verre.
    Elles l’éclairent le pénètrent le révèlent.
    Sans elles le monde ne seraient que fêlures.
    Le vide et le plein à Nanterre
    Le jardin bien sûr
    Et le petit Manahattan
    Respiration et pulsation de vie
    Et la grande Arche et sa voile
    Le Monde en marche
    Avec ses pleins et ses déliés.
    …………………………….
    Réalisé dans les années 70, sur une idée de Malraux (en 1960), ce parc est l’oeuvre du paysagiste Jacques Sgard. Il est situé à l’emplacement de l’ancien bidonville de Nanterre de triste mémoire. Les oeuvres sont du plasticien brésilien Roberto Burle Marx.

  38. A mon Papa,

    Fête des mères, fêtes des pères, des cadeaux sous blister
    Moi, je n’ai rien acheté, je resterai toujours une tête en l’air
    Je préfère juste t’écrire, tout simplement pour te dire
    A quel point j’apprécie d’être accompagné dans mes douleurs, dans mes rires

    De ma tête, je ne sais si un jour en ressortira quelque chose de bon
    Mais aujourd’hui, au lieu d’acheter il est préférable de voter, Non !
    Cela fait parti de mes devoirs que tu m’as longtemps enseigné
    Merci pour toutes ces choses dont on ne peut ni trouver les mots, ni se payer !

    Chris

  39. les écrits restent

    que dirais-tu grand-père
    qui n’es pas revenu
    du camp de mathausen
    et ses carrières de pierres

    que dirais-tu mon père
    toi qui bloquais les trains
    embarqués pour les guerres
    de nuit de brouillard et d’ailleurs

    et que dirait ton frère
    revenu de dachau
    avec l’horreur à l’oreille
    des ceintures à boucle de métal

    et que dis-tu des prisons
    imprimées dans nos têtes
    le front à contre-jour
    grillageant la mémoire

    je dis la poésie
    de maurice déporté
    à l’âge de quinze ans
    signant son espoir en la vie

  40. Dans le lisse de la raison, l’humaine fêlure.
    Je ne viens pas souvent, mais ton blog ouvre toujours sur l’ailleurs.

  41. Petits filaments
    De l’air du temps

    Qui créent pour chacun
    Un passéprésentdemain

    Et modèlent son lisse visage
    Belle oeuvre de ses tapages

  42. merci Maria,
    j ai regardéplusieurs plusieurs fois hier soir la première vidéo,
    et je viens de regarder la seconde pour « Imagine »…..superbe!

  43. Merci Ossiane pour la correction et les études photos très inspirantes.
    Merci aussi à Annick dont j’apprécie les idées.
    Enfin merci particulier à Fanou, Ma Reine des coccinelles.

  44. Merci pour tes encouragements Ossiane. Je passe souvent mais rapidement, beaucoup de travail en ce moment (comme toujours remarque !) et précisément ma tête est pleine de vide et donc mes images aussi…un vide vertigineux…entre autres plusieurs 360 x 180 dans le Vercors.
    Je t’embrasse ma sœur de regard.

  45. Comme je faisais un tour vers le site j’ ai eu le plaisir d’ apprendre et connaitre encore des choses intéressantes et de découvrir des personnes nouvelles Je suis RAVIE,Annick m’ a réveillé par ce que j’ ai dis « terre a terre  » tant mieux elle aura eut la force de me sortir de moi même Pour cela je la remercie et je l’ embrasse bien amicalement.Noisette

  46. >Shinook :
    Bonjour Shinook, comme tu es dans l’humeur de ce dimanche pluvieux de juin avec ton poème! Ca n’empêche pas les coccinelles, les amoureux et les parapluies d’être de sortie 😉 Ton poème est plein de fraîcheur et de délicatesse. Une belle façon d’exploiter ce cube de verre pour ce précieux amour en cage. Merci pour la beauté de tes mots et de tes images. Bonne fin de dimanche.

    >Noisette :
    Bonjour Noisette, pourquoi faire ces complexes ? Il n’y a aucune raison de vous dévaloriser comme ça. Du terre à terre que vous évoquez, peut jaillir un sens aigu de la valeur de la vie et je crois que vous faites partie de ces personnes sensibles à tout ça. Annick et moi devisons gaiement et simplement, voilà tout. Je connais Annick depuis longtemps maintenant et je me fais à peu près une idée de ses questionnements et de ses hésitations. Bonne fin de journée.

    >Annick :
    Belle quête Annick, cette recherche de la paix intérieure. Je crois qu’elle permet quand on l’atteint, d’aller au devant des autres avec encore plus de beauté et d’amour.
    J’aime beaucoup ton deuxième poème avec ce visage lisse creusé de ses souffrances. Belle image. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Johal :
    Beau poème, Johal ! Je les vois bien tous ces rêves. Bises et merci

    >teresa almat :
    Bonjour teresa, contente de te revoir ici 😉 Merci beaucoup pour ce beau poème en mosaique et ces craquelures émouvantes qui font que l’homme est si riche de vie. Je suis allée voir ton blog. J’y ai vu des images splendides et très poétiques autour de ces visages de femmes. Bien à toi. Au plaisir de te revoir ici.

    >Maria-D :
    Je trouve que tu as bien fait de mettre les deux vidéos de ce morceau qui a traversé les générations. J’ai toujours beaucoup de plaisir à revoir Lennon exécuter ce morceau. Quel grand mélodiste c’était !

    >Neyde :
    Merci de me donner ton avis, Neyde. Je crois en effet que l’inspiration des poètes ne fait pas défaut. J’ai un peu réfléchi à la question. Je crois que la prochaine fois, je ne donnerai pas la clé du mystère sur le blog mais que je la donnerai à ceux qui le désireront en mail privé;-)
    Pour ce qui est de ces cubes, ils sont creux, vides. La texture de verre est très travaillée. Je l’ai trouvée intéressante car selon qu’on tourne autour de ces cubes, la lumière joue les reflets, la transparence, les lignes plus ou moins affirmées etc… Une belle mosaïque d’effets pailletés qui m’a plue. Tu n’as pas du tout à regretter ces plantes aquatiques, c’est une très bonne idée. Certains y ont vu une maison de verre, toi un aquarium ; tout cela est très poétique. Il ne faut pas avoir de barrière sur les interprétations qu’on peut donner. Le côté ludique et fantaisiste de la poésie est à prendre en compte un peu comme lorsqu’on regarde un tableau abstrait. Il ne faut pas chercher à tout comprendre ; c’est en général ce qui bloque les gens vis-à-vis de ce genre de peinture. Il faut laisser parler son cœur sans réserve, sans tabou et sans crainte d’être jugée. Bises vers Sao Paulo.

    >Fanou :
    Bonjour Fanou, toujours à courir par monts et par vaux mais toujours fidèle au blog, c’est vraiment sympa d’être aini à l’écoute 😉
    Merci d’avoir pris le temps de dérouler ce joli fil de soie poétique pour nous ouvrir la voie de la liberté. Que le vide soit avec toi et à très bientôt. Je tembrasse.

    >Nath :
    Même chose qu’à Fanou, Nath, je suis sensible à ta présence malgré ton manque de temps disponible. J’aime tes références à la sculpture avec ses vides et ses pleins. Comme une écriture de vie et de sensations. Une jolie phrase qui te va si bien avec ces questionnements, les tissages de mots et de sens auxquels tu t’adonnes dans tes poèmes. Beaucoup de force dans les citations que tu donnes. Celles d’Huxley et d’Aragon m’interpellent. Bises chaleureuses vers toi.

    >Pierre (2) :
    Ton commentaire ne peut me faire plus plaisir 😉 Voilà un superbe poème en corrélation avec l’abstrait des zébrures et le lieu réel de cette création. Dans cette cité de verre, il reste encore des petites parcelles de verdure qui palpitent. Quelle belle image cette grande Arche sous ta plume! J’aimerais bien savoir comment tu as fait pour trouver l’auteur de cette œuvre 😉 C’est Neyde qui va être surprise de découvrir un compatriote, créateur de ces cubes 😉 Merci pour tout, touchée que tu te sois démené ainsi. Bises du dimanche.

    >Chris :
    Une touchante attention pour ton père ! Les mots de la simplicité, du cœur, de l’éducation transmise et sans passer par l’acte d’achat. Juste retour puisque tu avais fait la même chose pour ta mère il y a quinze jours. Merci pour tes mots généreux. Bises.

    >bouldegom :
    Après la prison, voici le poulailler puis les camps. L’enfermement, la privation de liberté, la douleur, l’horreur derrière ces fils grillagés. Tu m’en fais frissonner. Ton deuxième poème est vraiment bouleversant. Tu remontes les générations avec leurs souffrances. Avec ton interrogation redondante, tes mots martelés sont très forts et émouvants. Merci pour ta plume pleine de sensiblité. Je t’embrasse.

    >argoul :
    Bonjour Argoul, ces fêlures sont riches d’humanité et de vérité. J’aime ton association entre le lisse et la raison ; c’est vraiment ça. Alors fendillons-nous de temps à autre. Merci pour ta remarque. Le blog vogue avec un bon équipage à bord qui aime aller de l’avant 😉 Je t’embrasse.

    >Fugitive :
    Hé oui Fugitive, la raison, toujours la raison qui nous bride et nous empêche de laisser libre cours à notre fantaisie. Belle réflexion de ta part. La bise vers toi.

    >Chantal :
    Bonjour Chantal, merci pour cette perception des choses que j’approuve. Un jaillissement lumineux car spontané et sincère, je crois. Vous avez bien de la chance de pouvoir vous désaltérer sous le vrai soleil. Bonne fin de dimanche à vous. Amitiés.

    >Daniel :
    Merci pour ta présence même silencieuse. D’ailleurs, il va falloir que je prenne le temps d’aller voir tes nouvelles photos. Que veux-tu dire par 360 x 180 dans le Vercors ? Je t’embrasse mon frère de regard.

    >Noisette :
    Le blog est un espace de passage intensif 😉 Toujours des nouveaux visages et des retours inattendus ; on ne peut pas s’ennuyer 😉 Je suis contente que vous plaisiez ici. Annick est une bonne inspiratrice ; suivez son regard 😉 Bonne fin de journée.

  47. Qui dans ce coin de verre a donc tissé sa toile? C’est la fête d’Epeire!
    Vrai, dans ses fils, je m’ai donné ton coeur: Je ne sais qui est «tu », sais-tu alors qui suis « je »?
    Allers retours éclaire! Et si la voie est libre, imaginons ensemble, voyage autour du vide…
    Te plains-tu de mon offre?

  48. Des petits liens
    des trois fois riens
    se donnent la main
    aujourd’hui demain

    Un lien d’amour
    son chaque jour
    belle matière tendre
    douce à entendre

    Des petits mots
    toujours si beaux
    délicieuse vérité serrée
    si pur amour désiré

  49. Que de beautés à lire !
    Ossiane, ton haïku est un délice.
    Bonne fin de soirée et bon début de semaine à tous.

    Fragile.
    Coeurs brisés,
    Morceaux recollés.
    Hymne à la Paix.

  50. oui! reine d’un jour,
    reine tisserant de l’amour,
    entre tes vides et tes peurs…

    certes, j’suis la reine dans ton coeur!
    et fière dêtre ta « ma reine »….
    en tulle rouge et noir,

    mes antennes clignotent ce soir!!

  51. >Michel B :
    Bonsoir Michel, merci pour ton regard de photographe averti. Amitiés.

    >Bernard :
    Toujours tes évocations ludiques avec les mots que tu contorsionnes dans tous les sens pour leur faire dire autre chose, créer des expressions, des jeux de mots, une œuvre de poésie pleine de fantaisie. C’est un plaisir de te lire, Bernard. Bonne nuit.

    >Daniel :
    Ok Daniel, j‘y suis maintenant 😉 Je reviens de chez toi, je n’ai pas trouvé ces panoramiques du Vercors. En revanche, tes dernières nouveautés sont à couper le souffle de beauté. Dans quelle région vis-tu pour photographier d’aussi belles choses sur les animaux ?

    >Annick :
    Merci Annick. Les tiens sont beaux aussi. Ce petit poème sur le lien ressemble à une comptine pour les enfants. Plein de tendresse dans tes mots. Douce nuit à toi.

    >Annie-Claude :
    Ton poème fait bien le lien entre ces fêlures et ce message de paix. C’est une belle idée de l’avoir exploité ainsi. Bises vers tes tropiques. Amitiés.

    >fanou :
    C’est la grande forme pour toi avec cet habit de coccinelle 😉 Merci pour ton humour ; bonne nuit !

  52. Après avoir attendu trop longtemps sous la pluie, les vents des grandes marées… je n’écrirai plus que ce qu’il y a de plus fragile, de plus frêle, de plus transparent encore… dans le puit sans fin des choses.

  53. Bonsoir Ossiane,
    un petit mot pour te dire que j’ai adoré cette dernière série, peut-être parce que sans vraiment de repère, l’abstraction nous fait basculer plus facilement dans l’imaginaire. Merci encore pour des très belles photos.

  54. >Sven:
    Ta remarque me touche car je craignais que ces trois notes vous lassent un peu et il n’en a rien été. Au contraire, elles vous ont renvoyé à vous même puisqu’il n’y avait pas de repère. Il en ressort des textes riches et sensibles qui font vibrer l’intime. J’aime bien partir sur ces photos abstraites; je les vois comme des tableaux. J’espère que de ton côté, ce que tu as entrerpis avance bien. Bises à toi et merci d’être là.

  55. Bonsoir Ossiane,
    C’et exactement ce que je ressens dans cette dernière série sur les vitres, une peinture abstraite mais curieusement, l’abstrait ici se rapproche tellement près de la transparence, c’est à dire le plus proche de ce que sont les choses, de leur essence même et de ce qu’elles transmettent aussi. Et si l’abstrait ici, était une photographie de ce flux ? bonne et douce soirée pensive, sven.

  56. >Sven:
    Je te suis sur ce représente cette transparence. Une fine et fragile pellicule de verre sépare l »extérieur et l’intérieur de soi. Il ne reste plus qu’à la déchirer pour l’atteindre et tu y es presque arrivé. Bonne nuit Sven.

  57. Il faut créer beaucoup de vide en soi pour naître au recevoir.
    [Jacques Salomé] Extrait de L’Amour et ses chemins

  58. >Nath:
    Toujours là Nath à réenchanter mes anciennes notes. Je ne connaissais pas cette citation; elle accrédite ce que je disais dans le haïku. Bises et merci.

  59. Retour arr-erre dans claire-voie.
    Une tentative où hère, j’erre dans mon désert …
    Je cherche le plein….
    Bises

    Fun Etre

    Par la fenêtre
    Glissent les larmes
    Je rêve ton être
    Sang plis mon âme

    Sur les carreaux des perles à mer
    Creusent des rides profondes
    De l’existence vague abonde
    Comblent les vides éphémères

    Dans le plein de ton absence
    Mon âme livide
    Creuse dans le vide
    Et je me noie dans le silence

    Carreaux fissurés
    Mon âme sombre
    Eclats abandonnés
    Dans la pénombre

    Vitre cassée
    S’infiltre l’air
    Ne plus se sentir délaissée
    Que s’envolent les éclats de verre

    Glace brisée
    L’espace se créé
    Pour le plein de chaleur
    Vibrant de mon cœur

    Derrière la vitre
    Ton image
    Scintille ton doux visage
    Comme un mirage.

    Parfois par la fenêtre
    Je me sens renaître
    Re n’être
    Du plein de ton être.

  60. >Nath:
    Bonjour Nath, voilà une très belle errance que tu nous offres. Ne dit-on pas qu’il faut faire le vide pour mieux faire le plein…
    Nath, ton poème est magnifique, vraiment! Pas facile en plus de jouer sur les mots « fun être », « être » et « renaître » comme tu le fais. Ton évocation est à la fois très émouvante et pleine de douceur mélancolique; tu mets sans doute beaucoup de toi dans ce poème. Je vois de belles lueurs d’espoir de renaissance dans ta dernière strophe. Merci beaucoup, continue ta quête poétique sans complexe; je t’embrasse et te souhaite un bon dimanche.

  61. Claire-voie

    lorsque l’astre du jour transperce les volets
    Que la mer et l’azur à l’horizon se fondent
    Que les rayons citrons peignent le ciel violet
    Que le jour transparent rappelle la nuit profonde
    Quand pas un souffle d’air ne soulève une palme
    Près du vaste océan aussi plat qu’une enclume
    un jour une demoiselle aussi belle qu’un astre
    Passe à côté de vous et vous laisse ébloui
    il suffit d’un regard pour que le cœur s’enflamme
    derrière une jalousie conserver votre calme
    Nul ne peut face à face contempler le soleil
    Celui qui s’y essaie risque la cécité
    Derrière une claire-voie aux persiennes pareilles
    protéger votre vue de toutes publicités

    Alain

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