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La rentrée est belle et bien là et déjà les prémices de l’automne avec ses feuillages qui entrent en somnolence… je souhaite la bienvenue à tous ceux qui nous ont rejoints ces dernières semaines. Je dis un grand merci à ceux et celles qui n’ont pas quitté le navire malgré ma présence moins importante ces dernières temps. J’ai un peu de mal à être sur tous les fronts et suis moins disponible. Je suis toujours là, j’aime toujours vous lire, j’admire vos écrits, je vous soutiens, je vous encourage du fond du coeur et je continue à préparer des notes. Je suis honorée que mon travail vous inspire et vous plaise autant. Que pensez-vous de ce thème de la vie et de l’enfance que j’essaie de développer ?
– Articulation du Voyage : Echappée libre de la feuille de bananier pour retrouver l’air libre, je RESPIRE ! Je traverse le VERT par la fenêtre ouverte et m’engouffre dans la DÉCHIRURE du ciel. Autre ciel, autre fenêtre, celle d’un REFLET dans l’encadrement d’une photo, le reflet d’une femme, un mirage qui brouille ma vue, un éclair, la FOUDRE… je me retrouve en enfance avec cette petite fille qui rêve de GRANDIR, de VOLER, de PARTIR et d’ARRIVER sur un autre rivage…
Neyde fait des prouesses dans ce poème du mois puisqu’elle mélange les titres de mes notes et les vers de mes haïkus !
“À QUOI RÊVES-TU?”
Rêveuse,
Le regard perdu,
Je RESPIRE l’air embaumé de la nuit
“en échappée libre”,
“en ligne fugitive”
Par les “fenêtres ouvertes”
Entre Le VERT,
“tous les verts de la terre”
En “reflets d’espoir”.
Dans le ciel,
Le “voile de la nuit” se rompt,
Une DÉCHIRURE glorieuse annonce
“par-delà les cimes blanches”
“un nouveau jour”
Et le REFLET de la lumière
Dessine “un mirage” :
C’est comme une “femme à la fenètre”.
La FOUDRE,
“l’éclair blanc du vertige”,
Trompe mes yeux
“ma main a tremblé”
Et “ma vie se brouille”
J’ai peur,
Certes
Je continue d’être une enfant,
Je suis une enfant
Il me faut GRANDIR
Je ne peux pas rester toujours
“sur la pointe des pieds”
Pour regarder le futur
Je ne dois plus VOLER “légère”
En “voltige dans l’infini”
Il me faut laisser
“les fous rires”
“les voyages de l’enfance”
Il me faut PARTIR vers l’âge mûr
Et ARRIVER “au bout de la digue”
Avec “nos impatiences”.
C’est pas facile ça!
C’est pas facile
Laisser « le creux de ta cambrure”
Laisser “la main dans la main”
Essayer le “salto solo”
“dans la poussière de sable”
C’est pas facile ça!
C’est pas facile!
C’est pas!