43 réflexions sur « Partir »

  1. Soleil et rires sur les petites frimousses
    L’aventure des joyeux lurons
    Le temps d’un voyage
    Le temps d’un aller
    Le temps d’un retour
    le temps tout court
    Des joyeux copains
    Bonjour, salut à vous
    Amis du voyage.

  2. Partir

    Il y a un peu de brume
    Le soleil au rendez-vous
    Viendra plus tard
    Il y a des voix d’enfants
    Des parents en retard
    Mamans, papas émus
    Des menottes qui clignotent
    Des sièges qui rebondissent
    Quelques larmes qui glissent
    Des sacs que l’on empile
    Mais les doudous fragiles
    Serrés contre la joue
    La classe part en voyage
    Apprendre quelques messages
    Secrets de Mère nature
    Et la joie nous apprend
    Sa si douce chanson…d’enfance.

  3. Les choristes

    Ce sont les filles d’octobre quand elles partent en tournées
    Elles s’habillent d’or fin et de rouge carminé
    La lumière entre en elles comme par un vitrail
    Elles éclairent les villes comme des chandeliers

    Comme la voix qui berce ou comme l’eau des sources
    Leur voyage dans les airs nous fait souvent songer
    Elles chantent toutes ensemble elles chantent où bon leur semble
    là ou le vent les pousse comme vont les souliers

    Alain

  4. Le bagage rempli
    La larme au coin de l’oeil
    C’est palpitant de partir
    Si douloureux aussi
    Quitter c’est se grandir
    Marcher un pas de plus
    Perdre un lambeau de soi
    Ressentir de ce vide
    Qu’il faut remplir en corps
    Pour le meilleur pour soi

  5. Partir

    Partir quand on est jeune malade ou émigrant
    C’est le cœur lourd que l’on doit quitter ses parents
    Partir comme voyagent les hommes sortis du rang
    ce n’est qu’une mise en scène pour passer à l’écran

    Alain

  6. Partir

    Au moment de partir quand le cœur se déchire
    Quand il faut se quitter et se dire au-revoir
    quand les larmes débordent et que la vue s’embrouille
    quand le barrage cède sous les coups de boutoir

    Quand l’armure se fissure et que le cœur se fend
    Quand l’homme devenu, pleure comme un enfant
    A l’heure où sonne l’alarme le geste qui désarme
    c’est la main qui s’agite en tenant un mouchoir

    Comme l’aile de la colombe qui pacifie le monde
    C’est un peu de son âme que l’on met en musique
    Une partition de soi écrite pour les ondes

    comme la touche enfoncée par le doigt du pianiste
    comme la corde pincée aux doigts du guitariste
    c’est le chant du départ qui fait l’âme moins triste

    Alain

  7. Partir

    c’est un verbe d’action
    qui suggère le mouvement
    c’est une proposition
    qui ne dit pas comment

    Car le verbe dérange
    Pour dire la vérité
    Puisqu’il mêle l’étrange
    A la réalité

    il fait croire et entendre
    qu’ailleurs l’herbe est plus verte
    Et qu’on peut sans attendre

    faire des découvertes
    Mais à quel temps le conjuguer
    et à quelle personne ?

    Alain

  8. Roulez jeunesse!

    Nostalgie.
    Retour volontaire dans la prison insouciante de l’école.

    Vieillir.
    L’accepter.

    Sagesse.

  9. Bonsoir la compagnie !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Valises bouclées
    C’est enfin le départ
    Pour le voyage de l’été
    Tous entassés dans le car
    On va pouvoir s’amuser !

    Salut les parents
    On vous r’vera dans quelques temps
    Pour l’instant c’est nous les rois
    Pour rigoler, c’est très sympa !

    En avant pour l’aventure
    Bientôt tous dans la nature
    Découverte ou classe verte
    Ça va être rudement chouette !

    Et dans le car, on a chanté
    Un air ancien et entraînant
    Qui nous fait trop rigoler !

    Vous voulez chanter aussi ?

    Cliquez dessous !

    http://www.youtube.com/watch?v=IJSB6O-nFjc

    Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

    (souvenirs de colo)

  10. Je suis parti et je reviens
    Petite rose épanouie
    C’était hier dans ce jardin
    Mes mots pendus à tes épines
    Tu es toujours là et je n’ai
    Sous la ramée cueilli qu’essence
    De l’absente toi,ma bien-aimée
    Petite rose, jeune fille.

    Jaillie du passé mon amante
    Ou de mon esprit échappée
    J’avais quitté l’allée des roses
    Et la treille aux grappes de banquet
    Tu viens renaître comme une fée
    Quai de l’infante où apparue
    En ta gracieuse et douce jeunesse
    Tu me chantais d’espiègles choses
    Et moi pauvre, épris de la rose
    Je guettais ta voix dans l’allée
    Du haut de ma dixième année

    Je suis parti et je reviens
    Dans le jardin les géraniums
    Pendent au dessus de l’harmonie
    Que quelques pots tout comme hier
    Offrent aux passants, aux inconnus.

    Je suis parti et je reviens
    J’ai tracé des cerceaux aqueux
    Dans la fontaine aux arrosoirs
    Avec la m^me branche attrapée
    Sous le prunier notre demeure

    Je suis parti et je reviens
    Un certain matin d’été
    Je suis debout dans cette allée
    Un soleil brûle mon souvenir
    Mon Voyage ton parfum de fée
    Mon cœur est toujours en retard
    Aimer ce n’est plus être loin
    L’immensité dans ton regard.

    http://www.youtube.com/watch?v=A27FF2T2z2k

  11. Partir

    Cela suppose un but une destination
    Ce n’est pas une errance une divagation
    Cela peut entraîner la perte de repères
    Et peut être à jamais à s’éloigner du père

    L’occasion de se faire de nouvelles relations
    un moyen de parfaire à son éducation
    c’est une invitation à changer horizons
    dans un monde d’affaires d’éviter la prison

    c’est une décision qui mûrit sans passion
    qui ne peut se produire qu’au terme d’une réflexion
    qui lentement chemine pour finir dans l’action
    Partir cela conduit à poser des questions

    Alain

  12. Un jour……

    La porte s’est refermée
    En douceur, sans claquer

    Lorsque la douleur est trop grande
    La colère est absente

    Puis elle a fermé à clé
    Puis… elle a jeté la clé.

  13. Partir en cavalcades d’insouciance joyeuse
    Partir vers un ailleurs et se chercher
    Partir …pour se retrouver!
    Partir alors , en paix

    Belle enfance colorée Ossiane toujours au fond du coeur ….

  14. Si tu veux partir
    Pars

    Pas avec les oreilles tombantes
    Ni la queue entre les jambes

    Si tu dois partir
    Pars

    La tête haute
    Et le sourire aux lèvres

    Bonheur versus chagrin
    Le bonheur gagne

    You versus me
    You are the winner

    No pleas , no tears
    Go on, be happy

  15. Partir
    Dans son joyeux trésor
    Des merveilles de paix
    Quand survibre fut de mise
    Partir sa délivrance
    Sur son chemin bonheur
    La vie c’est pour se vivre
    De son tout bel vivant

  16. Partir

    Dans la vie où que l’on soit des liens se nouent
    Pas de nœuds bien visibles que le regard perçoit
    Pas d’attaches splendides que l’on garde sur soi
    Plutôt des liens ténus fins comme des cheveux
    Qui parfois resplendissent comme du fil de soie
    Ils ne se font connaître qu’au moment des aveux
    A l’instant de partir ils vous mettent à genoux

    ALain

  17. Partir

    Pour les hommes de mer qui forment l’équipage
    Ou l’immigrant amer qui veut tourner la page
    Qu’importe le luxe et la richesse des paquebots
    Car le navire qui sort en mer n’est pas que beau

    Alain

  18. Partir

    Quand on est en chemin avant de se quitter
    On cherche à retarder le moment des adieux
    On traîne un peu les pieds on parle d’autres choses
    On s’efforce de feindre de ne pas s’émouvoir
    On se fait la promesse de bientôt se revoir
    On essaie d’être drôle de sourire d’être au mieux
    On se tient comme on peut et puis on prend des poses
    Mais quand le fil se coupe d’un geste de la main
    Il est dur de se dire qu’on sera seul demain

    Alain


  19. Ossiane :

    Y’a Salade qui souhaiterait savoir, subconsciemment, s’il a des dons.

    Vas-tu appeler ton bébé Mégane ?


  20. Z’êtes tous en train de tondre votre pelouse par ces derners beaux jours annoncés ?

    Salade, tu m’as fait bien rire…

    Dis, Ossiane, est-ce qu’il a raison ?

    Je m’vois bien tricoter des chaussons
    Au coin du feu
    Le soir
    En cette arrière-saison…

    Biz à tous et bonne soirée
    (puis bonne et douce … et naninanère nuit.
    J’crains d’me répéter !)

  21. Partir sans pâtir et ne pas être jeté en pâture
    de la à parler de parturiente …il y a plus qu’un car de distance
    or donc ni les transports en commun ni la joyeuse maramaille qui s’égaie
    ne nous autorisent à postuler
    encore que des devins patentés pourraient nous révéler des secrets

  22. elle part
    sa petite bouille
    hésite entre rire et larmes
    elle cherche du regard
    sa mèredebout, devant le car
    voyage tant préparé
    activités tant expliquées
    elle part
    ses yeux brillants
    ont choisi l’évasion
    les copines, le séjour en campagne
    la découverte, les veillées
    elle ne pleurera pas
    elle veut chanter et rire
    elle part
    sa mère reste, séparation
    joie de la voir grandir
    si petite s’envoler
    l’absence et le vide
    rendront plus doux
    le retour
    elle revient
    intarissable et volubile
    enthousaiste…déjà grande……

  23. Sur la route de bon matin
    Il emporte leurs rires
    Et leurs rêves d’enfants
    Il emporte leurs chants
    Et toutes leurs illusions
    Capital bonheur assuré
    Qui leur sera rendu
    Lorsqu’ils seront plus grands.
    Ils diront : tu te rappelles
    Notre voyage en autocar
    On criait, on chantait,
    On était fous, heureux comme des rois.
    Mais dans le creux d’un fauteuil
    Il y avait pourtant, je m’en souviens
    Une petite fille, les larmes dans les yeux
    Qui ne voulait pas partir
    Et dont les chants aujourd’hui encore
    Résonnent gravement à ses oreilles
    Tous les enfants n’aiment pas l’aventure
    Cette petite fille était ma grande sœur
    Je m’en rappelle, oh comme elle était triste ;
    Alors, chanter, crier ou la consoler
    Ce fut là, un de mes premiers cas de conscience !

  24. Partir

    De ses dix doigts habiles il fait naître le vent
    quand il souffle en forêt pour émettre des sons
    il joue avec les arbres comme d’un instrument
    Et son célèbre archet vous donne des frissons

    Sa musique est limpide comme l’eau du torrent
    Quel talent !Quand il retrousse ses manches il atteint
    tous les cœurs ,joli bras ce l’est ! Mais quand il doit
    partir, c’est toujours comme une eau qui tombe à pic !

    Alain

  25. But jamais atteint
    Sur le chemin de la Vie
    Eternels projets

    Un des secrets du bonheur
    Toujours, toujours avancer.

  26. Un peu en retard, j’ai raté le départ, peut-être pas.

    Il faut parfois partir,
    Pour éviter de souffrir.
    Jeter l’eau du bain,
    Pour se garder du trop plein.
    Sur la pointe des pieds,
    Choisir un autre sentier.
    Sacrifier son destin,
    Pour un autre chemin
    Et sans se départir
    Repartir.

  27. La retraite

    Pour pointer à l’usine il doit se lever tôt
    Quitter la ville dortoir où il loge en studio
    Avec un fort loyer et un maigre salaire
    Il vit la peur au ventre de perdre son emploi

    ballotté dans les trains chahuté dans les gares
    quand il émerge enfin de sa vie souterraine

    partout autour de lui retentissent les sirènes
    les radios les journaux parlent de catastrophes
    les crises se succèdent le monde est en péril
    Pour garder son studio il doit être servile

    Le spectre du chômage en agitant ses chaînes
    Perturbe son sommeil le progrès est un leurre
    Sa vie n’est pas meilleur ce qu’il sème c’est la haine
    les fruits sont pour autrui à d’autres vont les fleurs

    comme un cheval fourbu qu’on mène à la réforme
    il n’est plus bon à rien il est très vite has been
    il est à la retraite et ne tient plus la forme
    son maigre quotidien le plonge dans la débine

    Alain


  28. Partir, c’est mourir un peu,
    C’est mourir à ce qu’on aime :
    On laisse un peu de soi-même
    En toute heure et dans tout lieu.

    C’est toujours le deuil d’un vœu,
    Le dernier vers d’un poème ;
    Partir, c’est mourir un peu,
    C’est mourir à ce qu’on aime.

    Et l’on part, et c’est un jeu,
    Et jusqu’à l’adieu suprême
    C’est son âme que l’on sème,
    Que l’on sème à chaque adieu :
    Partir, c’est mourir un peu…

    Edmond HARAUCOURT – « Rondel de l’Adieu »

    http://www.youtube.com/watch?v=Gp4vtoa3SG4&NR=1

    Météo de l’Ardenne belge : ce matin, brin de soleil et vent frisquet du nord-ouest.
    Le linge a batifolé aux cordes.
    Les nuages arrivent … vais dépendre !

    Biz à tous (et une, toute gentille, sur le bout du nez du Capitaine).

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