Respire

Respire

Respire

Respire

ligne fugitive, le creux de ta cambrure, échappée libre

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite

ligne fugitive
le creux de ta cambrure
échappée libre

74 réflexions sur « Respire »

  1. Silhouette fugitive
    forme entraperçue
    souvenir fugace
    réalité ou rêve?
    Juste pour que batte son coeur,
    pour que naisse l’émotion……

  2. Eclairer comme une torche
    Se dresser comme une vie têtue
    Respirer à l’aise en un ciel si serein
    Suivre une ligne jusqu’au cœur des choses
    Saisir le réel dans les plis soigneux des pensées

  3. .

    Message bien reçu pour les spirales;-)
    Vous démarrez tous très fort, c’est magnifique, vos plumes libres et vivantes; je respire !!!

    .

  4. Respire

    on apprend à l’école
    Que le souffle divin
    Qui fait les écrivains
    A pour doux nom Eole
    Mais ce n’est pas le vent
    Qui tisse leur parole
    On dit des ces têtes folles
    Parce qu’ils aiment rire
    Que ce qui les inspire
    C’est l’amour et le vin
    On dit des choses pires
    Qu’ils aiment la nature
    Un peu comme un vampire
    Ce sont des écrits vains
    Car en littérature
    C’est l’amour des mots
    Qui vous pousse à écrire
    Car la fibre des mots
    Tel la fibre du lin
    Est poreuse et respire

    Alain

  5. Pente vertigineuse
    Aux bords matelassés
    Irrésistible

    Je me lance
    J’ose
    Je glisse

    Les lignes de l’espace-temps défilent
    Vite, très vite
    Le vent siffle des mots
    Forts, très forts

    Je ne vois plus rien
    Je n’entends plus rien
    De cohérent

    Oreille interne en perdition
    Cœur en palpitation
    Corps en contraction

    Gravité 4G
    Quatrième dimension
    Des couleurs, des sons, des odeurs

    Échappée libre
    Adrénaline
    Je vis

    Irresponsable
    J’ai oublié de prévoir
    L’amortissement de la chute

    Il faut que je respire
    Il faut que je reprenne le contrôle
    Impossible

    Je vis ?

    Mais dieu que c’est bon

  6. Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou FrouFrou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou FrouFrou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou FrouFrou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Frou-frou Frou-frou
    Entends-tu le vent?
    Le soleil lui sourit
    Nos cœurs à l’ombre.

  7. deux ailes sœurs
    souffle en apesanteur
    fugue sans limites

    ***************************
    « Imaginez (…) qu’au lieu de tous ces hommes glorifiés que personne ne prend la peine de regarder, (…) l’on s’avisât un jour d’élever sur une place immense l’Oiseau d’or, grand et élancé – peut-être jusqu’au ciel – imaginez alors quelle serait la frénésie de toute une foule qui danserait autour. »
    Brancusi

  8. Des couleurs où le bleu s’accentue et prend l’espace, je lève la tête et je regarde le ciel, je respire à plein poumon la beauté. Mon regard dessine sur le ciel la pureté d’une spirale. La flamme verte sortie d’une feuille alimente le feu de nos jeunes amours.

    _____

    Vénus filiforme
    Sculpturale silhouette
    Au vent se déhanche

    ___

  9. Belle évocation Jacline , le calligramme d’Ossiane lumineux s’apparente avec magnificence à l’oiseau de Brancusi, sculpteur que j’aime beaucoup tant se dégage chez lui une poésie du beau.

  10. Merci Monique. Avec ses « Colonne sans fin », Brancusi est le sculpteur du mouvement dans un espace infini, obsédé toute sa vie par « l’essence du vol ». Tout respire dans son oeuvre.

    ***********************************************************
    Ta Vénus danse sur la page.
    Belle journée à la respiration aussi légère.

  11. L’âme en penne

    S’agit t’il d’une chaussette
    pour indiquer le vent
    De la nageoire caudale
    De la baleine à bosse
    mise dans un plan verticale
    de la dérive d’un avion
    de l’empennage d’un perroquet
    d’une queue de cheval
    d’une mèche de cheveux
    qui s’échappe du peigne
    est-ce là un escalier
    qui s’élève en spirale
    ou quelque fumée bleue
    qui fait pleurer les yeux
    et vous fais l’âme en penne

    Alain

  12. Merci Ambre d’enrichir cette approche esthétique de la spirale. Raoul Dugay, créateur multiforme – peintre, sculpteur, poète, chanteur, cinéaste…-, s’approprie avec force cette forme universelle et intemporelle et joue en virtuose des spirales, arabesques et voltiges.

  13. C’est bon l’air des respires
    Cet air du tant
    Qui déroule son tellement
    Et laisse derrière lui ses verts
    Tous tendres d’eux
    Aux amants amoureux
    Qui se vivent leurs vies telles
    En s’enlaçant leur temps
    Si bellement d’aimer

  14. sémillante nature qui au fil des saisons
    Se parent des plus belles couleurs;
    semis de vert, d’orange et de jaune
    écaille de marron, de brun et d’ocre
    tu te couvres de fleurs aux lèvres carmin
    et danses libre le tango argentin
    Corps accord avec le vent !
    tantôt frêle et indigente
    changeante et volatile
    tantôt généreuse et exubérante
    chatoyante et croustillante
    Tu épouses chaque mois
    Jusqu’à te travestir pour leurs plaire
    janvier passe lent et glacial
    tu hibernes sous ton manteau d’hermine
    février te pare d’une douce lumière
    et lentement tu t’éveilles
    Mars t’arrose sans faillir
    Tu manque de défaillir
    Tu t’ébroues sous le soleil t’avril
    Tout étonnée derrière tes cils
    De voir ton éblouissant reflet
    Dans le ciel bleuté de mai !
    Juin et sa douce langueur
    te câline tard dans le jour !
    Juillet et août te bercent
    tu abandonnes au vent tes tresses
    septembre si lunatique
    te dévêts apathique
    novembre déverse sa pluie froide
    tu pleures et tu deviens roide
    Sous le fouet de décembre
    Ton corps semble meurtrie !
    Quand à mon tour mon corps meurtrie
    Rejoindra humble ta demeure
    je veux respirer en son sein
    l’essence de cette vie invisible
    et renaître chaque printemps
    sémillant et dansant
    pour repaître les yeux
    des promeneurs silencieux

  15. Epoumonné, souffle bloqué, tétanie respiratoire
    renverser la tête, hyper-extension, dégagement des voies
    donner de la voix et ne pas lacher son dernier souffle
    échappement libre …mais pas obligatoire
    pétaradant mais pas rétrogradant
    pas dégradant mais dégraffant
    pour retrouver ses esprits
    remonter dans l’échelle des couleurs
    quel air me chantes tu donc là !
    un air connu et pur
    mais pas assez profond
    aller, prendre une respiration
    abdominale plutôt qu’abominable (je sais on peut avoir des abdos minables)
    et dans cette hyper ventilation
    forcée, haletante, surjouée
    n’être que le jouet de son être
    ressentir profondément les bienfaits
    pas seulement dégager le diaphragme
    écouler l’énergie vers les chakras
    mais se sentir bel de bel de vivre
    et de se dire que même
    si ce n’est pas automatique (rien à voir avec la toto)
    on n’y pense plus assez
    on n’y prête pas assez attention
    mais que c’est bon de bon
    de respirer en conscience
    non comme une science
    mais comme une expérience à refaire
    ample, déliée, écoutante

    et ces battements à mes tempes
    ne pas manquer de trempe
    ne pas se laisser asphyxier
    ne pas vivre en apnée permanente
    déja la nuit c’est pas facile
    alors le jour, trouver ce temps
    cet intertemps
    et poser entre l’inspir et l’expir
    non pas l’elixir mais le soupir

    Respirer en parlant, en chantant, en écrivant
    ponctuer et ne pas tuer le suspens
    suspendu aux lévres ou à la plume

  16. On ne peux respirer qu’en alternant l’inspiration et l’expiration
    et ça fait beaucoup d’air brassé paraît il , de 15 à 20 métres cubes par jour
    je n’ai pas compté mais ça fait beaucoup dites donc !

    On peux chercher un second souffle et garder des réserves…qui ne dureront pas bien longtemps, tout au plus quelques minutes, dix dans le meilleur et le plus exceptionnel des cas.

    On peut avoir le souffle court ou bien bloqué, dans un cas d’électrocution la tétanie
    vous plonge dans un drôle d’état et quand vous en sortez et que vous retrouvez
    la force de respirer, c’est sinon un miracle, du moins si fort de vie que c’est à pleurer.

  17. Fermer les yeux
    Murmurer ton nom
    Le souffle du désir
    De te voir, te sentir prés de moi
    Le souffle de vie

    Le souffle!

  18. Que dire, Ossiane, devant tant de photos magnifique, et après tant de commentaires passionnants?
    Je me tais.(Pour l’instant!)Je regarde. De tous mes yeux et mes oreilles.

  19. .

    Hélène, je fais comme toi pour l’instant, je fais silence et je lis;-)
    Plumes vibrionnantes, légères et libres, fabuleuses évocations vous nous offrez, écriture qui suit avec finesse et précision les courbes du feuillage. Bravo à tous !!! Les feuilles du Musa se redressent fièrement. J’ai oublié de vous dire mais ces bananiers ont plus de cent ans. Incroyable de les trouver si vigoureux en zone de grande montagne enneigée l’hiver.

    .

  20. Bonsoir à l’équipage !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Bouffée d’oxygène
    Respire…
    Bouffée d’air
    Respire…
    Bouffée de vent marin
    Respire…
    Bouffée d’odeurs flottant au loin
    Respire…
    Bouffée de saveurs mentholée
    Aspire…
    Bouffée de chaleurs embaumées
    Transpire…
    Bouffée de fraîcheur acidulée
    Ressentir…

    Laissons-nous bercer
    Par la douce respiration
    De la feuille de bananier
    En cette fin d’été

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee

  21. Respire mon amour
    Je te donne mon souffle
    Déploie tes grandes feuilles
    Et envole moi
    Toi
    Et de toute beauté
    La courbure se délie
    Mais sans être fort plate
    Juste cette élégante
    Elle
    Se niche son cou
    Dans les replis tous verts
    Se ferme ses yeux doux
    Et respire elle aussi car
    Il
    Son amour sur la terre
    La serre fort tout bel
    Et elle se laisse faire
    Les feuilles les vivent
    Eux
    L’air du temps arrêté
    Plus une respiration
    Juste leurs chuchotis
    Elle et il tous deux
    Moi

  22. D’aucuns disaient « il ne manque pas d’air celui la »
    on ne sait pas si ils voulaient parler de Stentor
    d’autres disaient « il ment comme il respire »
    ils ne parlaient sûrement pas du même
    mais chaque fois …ils reprenaient leur souffle

    Plongée à couper le souffle
    dans cet entonnoir
    c’est décidé je m’emmitoufle

  23. Il inspira profondément et se lança d’un pas résolu
    à quelque chose malheur est bon aussi était il résolu
    à rechercher au plus profond la quête de cet absolu

    il n’avait plus le souffle d’antan dans ce pays d’autan
    et pourtant il marchait allègre d’un pas épatant
    car dans sa poursuite éperdue il calquait le vent

    et tandis que claquaient les noirs dessins de l’harmattan
    la silhouette au loin allait toujours en s’enfuyant
    ses poumons sifflaient, sa bouche grande ouverte

    pourrait il tenir encore longtemps à un tel rythme
    certes non et il faudrait l’espace d’un instant
    reprendre ce souffle envolé pour le reposer

    encore une belle gorgée d’air une dernière volée
    de marche, empressé, empesé, oppressé
    gorge en feux et poumons asphyxiés

    pendant ce temps là l’objet de sa convoitise
    avait tourné le coin de la rue
    il avait pris comme un soufflet

  24. Coucou Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee,
    c’est toujours très émue que je découvre ensuite qu’un poète d’être a posé ses mots dans le même instant que les miens,
    c’est toujours émouvant que de savoir que dans le même instant, des êtres par milliards sur terre respirent et vivent dans leurs vies,
    c’est tellement extraordinaire,
    on aimerait les serrer ce chacun, et manger ou boire ou converser ou silencer dans un espace lieu dans des milliards d’endroits,

    et pendant ce temps là, les bananiers que j’ai serrés, il y 31 ans se donnent encore de leurs bananes,
    mais c’est combien la vie d’un bananier à comparer à un Humain?!

    biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees!

  25. et quand je lis qu un bananier vit 5 à 6 ans,
    mais vlà que mes bananiers vus sont ko depuis longtime, et je suis encore vivante,
    alors que deviennent les anciens champs, cassés, enlevés, la terre labourée, et d’autres plantés?! à lire encore,
    mais il faut des milliards de vies à l infini pour la connaître un peu, la vie?! sourire,
    et moi pas en vivre des milliards,
    alors me contenter de rester bête à vie! sourire!

    merci de m’accueillir, Ossiane, telle que la vie me permet d’être! sourire!

  26. Le bananier

    Le Bananier de la MARTINIQUE est une herbe géante du genre MUSA, de la familles des MUSACEES, qui pousse toute l’année. La véritable tige du bananier, le rhizome reste souterraine jusqu’à la floraison. Ce sont les fleurs femelles qui donneront le fruit, la banane. La récolte de régime de bananes s’effectue alors que les fruits sont encore verts, et le tronc est ensuite sectionné. Les rejets, ou « baïonnettes », qu’il a développés prendront le relais. La durée de vie d’un bananier est de cinq ou six ans; au delà, la qualité de sa production se dégrade. Le bananier a besoin de calcium, qu ‘il puise dans le sol et que l’on retrouve dans le fruit. Un plante décalcifiée donnera un fruit lui-même déficient en calcium.

    Question de sagesse

    Ti-nain, plantin, figue-pomme, fressinette, poyo, bacouscous, banane-come ou banane poteau: tels sont les doux noms d’un fruit que l’on peut apprécier toute l’année.

    Les bananes sont vertes, jaunes ou roses, à déguster crues ou cuites. Elles sont fruits ou légumes, c’est selon. Savez-vous que la banane, outre qu’elle est riche en calcium et en magnésium, symbolisait la sagesse chez les Anciens ? Une raison de plus pour la croquer sans plus attendre

  27. Voici cent ans qu’elle tourne,
    Vire et volte,
    Dressée fière devant lui,
    Robe acidulée
    Cousue de petits plis.
    Lui, immobile.
    L’admirer lui suffit,
    Depuis cent ans…

  28. Elle se laisse aller
    Tout de long en son long
    Son toboggan de vie
    Il l’attend tout de bas
    Pour accueillir sa glisse
    Sans s’étourdir seule
    C’est dans leurs bras à eux
    Qu’elle souhaite son respire
    Il est son tout de bel
    Qui la respire ses aises
    Et sa pudique chûte
    Ses cheveux envolés
    Lui font fermer les yeux
    Parfois le septième ciel
    C’est en tout bas se passe
    Dans un silence tendre
    En chuchotis belle grâce
    Dans les vapeurs des ondes
    Qui frémissent le temps
    Comme elle respire
    Oh oui par ses bras d’amoureuse

  29. Au regard de l’existence, des milliers d’années passées, des milliers d’années futures, qu’est l’humain sinon un passage, une promenade, un parcours, une feuilles fragile dorée au soleil ou malmenée par le vent ou bien encore un oeil ouvert sur la beauté à croquer à pleine dent sans en laisser une miette, mais avec le privilège de donner la vie pour entrer dans la spirale du temps… et pourtant…

    Ephémère est l’homme
    Respire, ne respire plus
    La vie n’est qu’un souffle

  30. Ils sont beaux tes mots, Monique, je partage….

    Ta vie
    Ton unique souffle
    Alors vis la
    Ta vie
    En vie
    Serre la
    Repose toi
    Dans des bels tendres
    Le goût d’aimer
    Murmure la vie
    A ton oreille
    Ventile sous ton sein
    Ton poumon musical
    Respire
    Respire mon amour
    On a une petite vie
    Une seule
    Elle a son point final
    Quand le respire nous quitte
    Alors quand il est là
    Palpite moi de tes ondes
    Je tends mon coeur
    Vers ton ciel bel
    Respire

  31. L’oeil inquiet se rapproche
    L’imperceptible
    Un silence profond
    Le drap bouge juste un peu
    Les cils se vibrent
    La vie est là
    En corps
    Dessus le matelas
    Encore l’esprit se vit
    Alors son souffle à l’oeil se vide
    Soulagé pour quelques heures encore
    C’est si bon de se respirer l’aimé
    De son souffle vivant

  32. Respire mon amour
    Respire
    Jette ton nez dans ce champ de foin
    Laisse le revenir plein d’odeurs
    Roule toi dans ses senteurs la vie
    Ferme les yeux et ne dis rien
    Parler empêche de ressentir
    De sentir par ses voies pour soi
    Et l’air s’engouffre ventile en corps
    Odeur d’été chaleur de la terre
    On entend même le sol respirer
    Alors respire
    Ferme les yeux avance
    La vie est un passage
    Si souvent clair obscur
    Alors fais lui confiance à lui
    A ce chemin sur terre
    Aime le de ton saoûl
    Kidnappe la beauté
    Pour la donner aux autres
    Aime t’arrêtes pas d’aimer
    Aimer est la plus belle odeur de vie
    Qui donne à la vie
    Son respire

  33. merci Annick, tes mots glissent sur la feuille pour saisir au plus près les bonheurs de la vie, je sens en te lisant le souffle de tes mots et ta soif de vivre. Bonne journée.
    ____

    Sur fond de ciel bleu
    Une silhouette voilée d’air pur
    Se dessine claire
    ______

  34. Merci Ossiane d’avoir saisi et su rendre de si belles images, j’aime beaucoup l’élégance et la beauté de ton haïku, il y a une très belle harmonie entre tes photos, tes mots et ton calligramme semble être l’aura de cette alliance.
    ___

    Qui mieux que la nature peut sculpter avec autant de perfection, un mouvement si harmonieux ?
    Qui mieux que la nature peut tracer lignes plus pures en calligraphie aussi parfaite et précise ?
    Qui mieux que la nature trouvera les tons qui s’harmonisent avec autant de charme ?
    Elle est inégalable, elle reste notre maître et notre inspiratrice devant laquelle nous nous inclinons, confondus d’admiration.
    ____

  35. Jazz

    A l’ombre des palmiers aux palmes élastiques
    Les notes de musiques s’élèvent en spirale
    un vent doux caressant tel un souffle apaisant
    fait ondoyer les palmes et chavirer les cœurs

    la mer qui déferle d’un mouvement sans trêve
    accompagne le vent dans son divin concert
    tel un piano qui jase les notes qui s’égrainent
    dessinent sur le sable des sillons éphémères

    Alain

  36. Spirale

    Depuis qu’il réfléchit sur le monde qui l’entoure
    l’homme ce demi dieu ne songe qu’à l’amour
    il marche dans sa tête guidé par les étoiles
    et rêve de conquête et de bateaux à voiles

    Sur la terre de ses pères où il est condamné
    Souvent il désespère et se sent prisonnier
    Il songe à s’évader mais toujours il doit suivre
    les rythmes saisonniers qui tournent en spirale

    Dans sa quête d’idéal il combat deux démons
    La luxure et l’argent qui mènent à la folie
    Pour garder sa raison il pratique les arts

    Et pour complaire à dieu il écrit des sermons
    A rechercher le beau il arrive qu’il s’égare
    Et ces luttes d’ego se terminent en conflit

    Alain

  37. Juste en passant ce lien pour tous les amoureux des arbres
    http://www.fetedelaterre.org/

    Le botaniste Françis Hallé nous dit : » Nous ne pouvons nous passer de l’arbre.J’ai la conviction-même si je ne peux le prouver- que si chacun plantait suffisamment d’arbres , on pourrait renverser le problème du changement climatique, en diminuant notre empreinte écologique.
    Les arbres, eux, n’ont aucun besoin de nous.Je dirais même que nous sommes leurs seuls ennemis.
    Certes , si on plante un arbre , il faut l’arroser et le désherber; mais après quelques années, il est autonome (…)  »

    Bonne journée

  38. Bonne journée, Monique et chacun.

    Il souffle le vent du petit bois
    Son clairon est puissant
    Et les feuilles des vieux chênes
    Rêvent d’être celles des bananiers
    Si souvent chacun pense
    A vivre une autre vie
    Et sur le cours des chemins
    Dans chaque vie tout dedans
    Il y a tant de couloirs à explorer de tant
    Sans se décourager même si c’est trop dur
    Pour s’avancer plus tendrement
    Vers soi et les aimés de bels
    Son chemin de pétales
    De bougies d’ondes douces

  39. Spire

    Découvrir l’âme sœur
    Entrevoir le bonheur
    Auquel chacun aspire
    Aimer comme on respire

    Accepter le meilleur
    Et supporter le pire
    Dissimuler ses pleures
    Derrière un beau sourire

    Quand la vie est de cire
    Se faire appeler sire
    Et bâtir un empire
    Fait de larmes et de rires

    A la rampe se tenir
    Etre un nouveau Shakespeare
    Et dire à chaque spire
    Ce que la mort inspire

    Alain

  40. Dans un tunnel de lumière en forme de longue coursive verdâtre avec cette lumière opalescente qui diffusait depuis les parois feuillues je suivais la tige centrale sans dévier, respiration suspendue au moindre faux pas , ce n’étais pas le concerto du tuba, je n’avais pas les jambes en coton ni le teint maché d’un revenant des grandes profondeurs, je savais bien que même un simple roseau à la tige creuse pouvait vous sauver la mise dans une eau trouble pour peu que les bloblottements et les gargouillis des bulles soient bien lents, rythme contenu
    pour plongée incertaine, de là à chercher la spirée pour s’en inspirer, oh que non

  41. Dans la pièce inondée de soleil,
    Avec une musique si douce qu’elle s’apparente au silence,
    Je regarde par la fenêtre, non sans penser à Doisneau et Prévert
    Et à tous ces enfants, le regard ainsi tourné vers le ciel.
    J’y vois les feuilles à la pointe des tiges des arbres
    Je scrute le mouvement à peine ondulant de ces dernières,
    Elles changent de couleur au rythme lent du vent léger qui les balance.
    Mon regard se promène de l’extérieur vers l’intérieur
    Sur le ciel où s’inscrivent les feuilles et les tiges des arbres
    Sur le carnet couvert des signes et des mots qui s’écrivent
    Comme un songe dans un songe.

  42. Il y a le silence sur la table..une maison mauve…et le ciel qui s’envole..il y a des ombres qui chuchotent..des couleurs qui s’installent..un pantalon de flanelle..et les mots découverts..que l’on pique avec les dents..d’une fourchette solitaire..Il y a des cernes dans le bois..le creux d’une cambrure…et des veines sur les feuilles..Il y a le vert que l’on souffle..les lèvres qu’on attire…les lignes du dehors…la transparence d’un vertige…Il y a le silence qu’on partage..les rêves qu’on détache..et l’autre qu’on respire..

  43. Les bananiers

    Semblable à ces longues algues qui tapissent les mers
    Fucus laitue varech et autres légumes vert
    La feuille du bananier s’épanouit dans les airs
    elle s’ouvre et se contracte au moindre souffle d’air
    comme une membrane de chair dans la respiration
    telles les branchies ou la muqueuse pulmonaire
    comme les valves d’un coquillage par réaction
    elle ne laisse pas de glaire quand elle se déplace
    ni de bave visqueuse comme font les escargots
    elle déplace de l’air ainsi qu’un éventail
    un souffle délicieux qui vous donne la banane

    Alain

  44. A l’ouverture, regarder les nuages cotonneux qui glissent lentement dans le ciel et au matin lire les mots de Pierre b qui défilent si poétiquement sur l’écran, c’est commencer la journée tout en douceur et j’aime bien.
    _____

    Ombres insaisissable
    De deux êtres enlacés
    La phosphorescence
    _____

  45. pincées secrètes
    les côtes apparentes décèlent
    le corps maigre

    un son sort des organons
    petite flamme
    en flash back

    d’une coulée douce
    vers la lumière
    si ténue

  46. Les bananiers

    La sève précieuse qui gonfle tes artères
    et roule ces pépites tel un fleuve aurifère
    A fait parfois couler tes larmes couleur d’ambre
    Et appris à tes feuilles à nager dans les eaux
    Et le soleil bon père puissant calorifère
    qui darde ses rayons t’a donné la banane

    Alain

  47. il est beau ce dernier poème, Alain,

    La fin de l’été
    Rêve son bananier
    Ses feuilles souples
    Jouant la bise
    Danses exotiques
    Soleil banane

    bonne journée pour chacun.

  48. Engourdissement, endormissement, retenir l’envie
    faire venir la cyanose et passer du rouge au bleu
    contrainte ordinaire et dangers de l’apnée
    sommeil agité, réveil déboussolé, journée tourmentée
    réflexe pas instantané, gonflement cutané
    ne pas se déballonner
    ne pas jouer à l’autruche
    en guise de baudruche
    revenir à l’envie de vie
    puiser ses ressources
    partir à la rescousse
    mais pas sans secousses
    écarquiller les yeux
    arrondir une bouche
    trouver une pierre de touche
    s’emplir d’allégresse
    défaillir de plaisir
    explorer sa capacité pulmonaire
    donner dans le poitrinaire
    pincer ses narines
    singer une envie animale
    s’emplir d’aise
    faire affluer…la santé
    calmer les flux
    retrouver ses esprits
    sortir du songe
    chasser les sortiléges
    rythmer sa vie

  49. oui : respirer
    merci au progrès et à la recherche

    je peux encore respirer
    je vis
    cette fonction vitale est assistée pour moi : la nuit
    le jour

    l’appareil pour la nuit porte un beau nom « Eole »
    pour le jour « Hélios »

  50. Manquer d’air, étouffement, asphyxie, anoxémie, anoxie
    et ce geste magnifique du sauveteur sur un arrêt cardio – respiratoire
    insufflation, distension, distorsion
    et ce rosissement à ravir des joues
    ces toussotements

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