PRoJET

Projet

Projet

Projet

Projet

Projet

La route est longue, long tunnel pplein d'épines, des ampoules aux pieds

Lecture du Haïku Calligramme: verticale, oblique, verticale, horizontale

La route est longue
long tunnel plein d’épines
des ampoules aux pieds

Fragments de “Feuilles de route”
Le grand paysagiste Jacques SIMON et l’Espace Naturel de Lille Métropole/
Jardin Mosaïc. France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

ArBoreScenceS

Grotte

Grotte

Grotte

Grotte

Grotte

Des racines et des rêves, ballet dans le jardin bleu, hommes en marche

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite

Des racines et des rêves
ballet dans le jardin bleu
hommes en marche

“Le jardin des arbres bleus”
VO’LE : Christine O’Loughlin, Catherine Villefranque,
et Michel Euvé (EBSG Architectes). France
“Mobiles! Des jardins pour un monde en mouvement”
Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire 2007

Sur le site de Reporters sans frontières, vous pouvez participer à la manifestation virtuelle devant le stade olympique. Pour manifester avec une vraie pancarte et un slogan de votre choix, cliquer sur ce lien:
http://www.rsfbeijing2008.org/ftp/cybermanifPekin/

Amoureux

Les quais de la Loire à Orléans

Les quais de la Loire à Orléans

Les quais de la Loire à Orléans

Le coeur qui bat dans l'ombre des lumières, le rouge et le noir

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas

Le coeur qui bat
dans l’ombre des lumières
le rouge et le noir

Les quais de la Loire à Orléans…

« La Guitare classique », le poème qu’Alain a écrit sur la note « Amoureux » et que son ami Jean-Marie Djibedjan a mis en musique et vous interprète. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.

Ecriture

Oliveraies en Balagne

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Oliveraies en Balagne

Oliveraies en Balagne

Oliveraies en Balagne

Oliveraies en Balagne

Oliveraies en Balagne

Oliveraies en Balagne

Sillons de lumière, billes d'olive et de bronze, la trame gravée

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut

Sillons de lumière
billes d’olive et de bronze
la trame gravée

Quelque part après Speluncato …

L’écriture a enflammé vos plumes en beauté. Comment, où, pourquoi, pour qui écrit-on? CéliaK, Maria-D et Claudie y ont répondu à leur manière.

Moutons
doucement alignés
en troupeaux
moutons
de mots
troupeaux
de phrases
et de pensées
destinées
immobiles
au Commencement
était
le Verbe

CéliaK (son blog)

Ecrire sur les cailloux
Et les filets du temps
Sur les pages du vent
Et l’écorce des arbres
Ecrire à l’encre d’eau
Sur les lignes de la vie
En faire des phrases écloses
Dans mes cahiers d’enfant
Ecrire dans les marges
Et les bords du monde
Ecrire comme on respire
Sans perdre une seconde
Ecrire pour le pire
Ecrire pour le meilleur
Ecrire pour une personne
Pour qui mon cœur résonne
Ecrire en un seul souffle
Dans la vague qui expire
Sur le sable mordoré
Son amant d’un instant
Ecrire et ne point dire
Ecrire le grand désir
Des mots creusant la terre
Des mots faisant du bien
A ceux qui les rencontrent
Dans le matin du monde
Ecrire comme on délivre
Comme on ouvre la cage
Pour exorciser l’absence
Et cicatriser la blessure
Ecrire contre l’oubli
Ecrire pour aimer
Jusqu’à l’heure…
Du grand silence

Maria-D

L’écriture

L’écriture a jailli dans ma vie
Comme un geyser dans le désert
Des mots sortis de mon inconscient
Comme vols d’hirondelles
Arrachés au printemps
Ma parole, ivre, a franchi les frontières
Essaimant des sillons de lumière
Bulles d’air, d’oxygène
Souffle puissant dans le vent
Elle a réouvert mes blessures
Engourdi mes tourments
Fait exulter mes désirs flamboyants
Mes mots de pierre, mes mots ardents
Sont inscrits dans mon écritoire
Ils portent les stigmates de mon histoire
Ils ont des habits souvent décousus
Pourtant, je les aime
Parce qu’ils m’escortent
Dans ma soif de lumière
L’écriture pour moi, est poème
Et mes mots, je les aime

Claudie

Velours

Velours

Velours

Velours

Tendre cachette, une forêt de mousse, bain de vapeur

Lecture du Haïku Calligramme: de la gauche vers le centre

Tendre cachette
une forêt de mousse
bain de vapeur

Quelque part après Speluncato…

Le velours, l’amour, la naissance, la vie, la mort… la blanche griffure a aiguisé en beauté l’imaginaire de Monique, Neyde, Feu Roméo, Maria-D, Marc, Anne-Marie et Bernard.

L’oeil noir en éveil
Sous la couette de velours
Toute griffe dehors

Monqiue

La trace du serpent
dessine le chemin
sur tapis de velours

Neyde

Velours des vélins
jeux d’âmes rhétoriques
venin des amours

Feu Roméo

Forêt d’argile
Esquisse se profile
L’arbre va naître

Maria-D

sous ta peau de velours
un être grandit
à l’ombre de mes yeux

Marc

Funérailles

S’il a cessé de vivre,
Qu’on lui fasse un écrin
Qu’on l’entoure, le protège,
Qu’on lui fasse cortège
Qu’on lui épargne au moins
L’épouvante du vide…

Anne-Marie

Facile,
Tu joues sur du velours!
Ca te va comme un gant,
Chat perché, chat caché
Celui qui fait la patte…

Agile,
Tu joues sur la tendresse,
Enveloppe de brume
Les fragments de mon être
De bois mort en mémoire.

Futile,
Magie évaporée
Vers des pentes abruptes
Oublieuse des mots
Dont le sens est en terre.

Fragile,
Est le tronc, est la branche
Privée de sa feuillée
Mon manteau de fourrure
Parure de chaleur.

Sessile,
Enracinée d’amour
De pensées involucres
Tu as puisé l’eau pure
En foison de nos jours.

Subtile,
Fine liane de l’âme
Exquise filigrane
Il me reste de toi
L’envahissante flamme…

Bernard

Epure

Epure

Bois de fusain, les tourments de ton âme, ton corps mis à nu

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite

Bois de fusain
les tourments de ton âme
ton corps mis à nu

Quelque part après Speluncato…

EPURE, un mot qui fait vibrer les cordes de l’intime, un mot qui a fait jaillir chez Pierre 2, Fanou, Sven, Alix et Bernard d’émouvantes visions à la limite de l’abstraction.

« Eppur si muove! »

Le fusain trace
une épure de vie
sanguine

Pierre (2) (son blog)

tes bras dénudés
sonnent ces derniers cris
dans un ciel complice.

Sur la terre brûlée
une trace écrit au fusain
« l’important est le silence ».

Fanou

Epure…

C’est
à ce moment
de l’aube
dans les cendres
dispersées
le silence resté
dans un jardin

Debout
devant son ombre
l’absence dessine
d’une main transparente
une brûlure dans l’espace
comme une trace
de fusain…

Sven

La limite du vide

Le mot clef
Sur la page

Il y a le désordre du vent

Ivre d’avoir trop bu
Du ciel et la coupe d’or
D’un soleil qui bascule

Il cherche un toit

L’intervalle des lignes
Le trait sur le cœur
Ni dedans ni dehors
Ailleurs

Laisse venir la nuit

L’appel du large
L’émouvance du sable
Juste un trait
Une griffure
Un cri

L’épure de l’espace
Où la lumière
S’étale

Le souffle d’un poème
Epure d’eau fraîche
Source d’été
Soif

Alix

mort
…….mon arbre faux-semblant
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
De la pierre percée
………………………..ne sourd le rayon d’or
`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\
Et mes rêves de givre
…………………………….grise mine
De rien
……OOOOOOOOOOO…
Coeur grelotte
En-tête de litote

Bernard

Fragile

Fragile

Le ventre vide en habit de bois tendre, ton coeur meurtri

Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre

Le ventre vide
en habit de bois tendre
ton coeur meurtri

Quelque part à la sortie de Belgodère…

De beaux textes pleins de vie et d’amour sont sortis de ce coeur triste et fragile. Ce sont ceux de Annick, Kirikino, Pierre b et Thierry à qui je souhaite la bienvenue sur cette page.

Fragile
Dans la force
Est une belle
Fragilité
Qui se vit
Tout de vie
En son plein
Et son vide
Comme la vie

Annick (son blog)

Gravé au couteau
Message d’adolescents
Un cœur sur le tronc

Passent les jours, les tourments
Le cœur a raison du temps.

Platane grandit
Petit cœur deviendra grand
Et l’amour aussi ?

Les amoureux disparus
Chagrin, le cœur dépérit

Message d’amour
Offert à l’œil des passants,
A qui photo prend ?

Kirikino (son blog)

Les effets du temps et du hasard….cette forme me rappelle….un amour un regard…ne battre que pour elle….Trésor au creux d’un arbre…glisser doucement la main….porte en bois fait de coeur…en plein jour, nos frayeurs..nos humeurs..notre bonheur…Boîte ovale et fragile…couleurs tendres sous les fils…..La reposer dans son écrin…dans son « habit de bois tendre »…Laisser…les souvenirs…les éclats de rires…les étreintes…les baisers…tranquilles…Revenir au présent….voyager sur ta main….découvrir une épaule…perdre l’équilibre…Un baiser dans le cou…Trésors… au creux de ta nuque…sur la pente douce de tes seins…à l’ombre de ton parfum…

Pierre b

Même frappé en coeur
l’arbre reste un joli coeur
même resté en pleurs
il laisse d’écouler les larmes
pour lui pas question
de rendre les armes
il s’accroche et se broche
il s’ancre et affronte
les affres du temps
Touché, il nous touche
Rongé, il nous ronge
Taché, il nous tache
mais cette plaie ouverte
dans une symphonie verte
c’est le signe de vie
de lutte et de répit
chaque fois il embellit

Thierry

Rêveur

titre

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Belgodère en Balagne

Senteurs des jardins, parfum de clémentine, bouquet de bohème

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut

Senteurs des jardins
parfum de clémentine
bouquet de bohème

Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de BelgodèreVoir la Carte de Corse

Un petit clin d’oeil amical à François et Tiago; j’ai trouvé ce que vous cherchiez;-)

Parfum de fleurs, parfum de mandarine, parfum d’amour… j’ai réuni quatre voix de femmes sensibles qui ouvrent en douceur les portes de leur jardin secret. Ce sont celles d’Alix, Neyde, Claudie et Catherine.

Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée, c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles. J’arpentais ce bonheur à pas lents, attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson, à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure. J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques pieds d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise, la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur, bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses, la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.

Alix

Parfun d’orange
Au matin rêveur
Un calme étrange
Des mots en douceur

Neyde

Un parfum de mandarine

Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.

Claudie

Nous marchions dans les ruelles
À l’heure déserte de la sieste
Quand le silence se fait caresse
Entre les jardins et le ciel.

Nous bercions nos pas au soleil
Comme sur un ruban de senteurs
Mélangées de fruits et de fleurs
Que la fraîcheur des feuilles délaye.

Nous déambulions notre vie,
Taisant tous les mots inutiles
Qui auraient brisé le fragile
D’un goût d’éternel assouvi.

Nous promenions nos coeurs battants
Dans les venelles de lumière,
Nos mains retenant l’éphémère
Comme pour arrêter le temps.

Et c’est là, en haut du village,
Au plus près du ciel de nos rêves,
Que tu m’as offert le langage
De tes baisers sur mes lèvres.
Et c’est là, au zénith du jour
Que j’ai dit oui à ton amour.

Catherine