Epure

Epure

Bois de fusain, les tourments de ton âme, ton corps mis à nu

Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite

Bois de fusain
les tourments de ton âme
ton corps mis à nu

Quelque part après Speluncato…

EPURE, un mot qui fait vibrer les cordes de l’intime, un mot qui a fait jaillir chez Pierre 2, Fanou, Sven, Alix et Bernard d’émouvantes visions à la limite de l’abstraction.

« Eppur si muove! »

Le fusain trace
une épure de vie
sanguine

Pierre (2) (son blog)

tes bras dénudés
sonnent ces derniers cris
dans un ciel complice.

Sur la terre brûlée
une trace écrit au fusain
« l’important est le silence ».

Fanou

Epure…

C’est
à ce moment
de l’aube
dans les cendres
dispersées
le silence resté
dans un jardin

Debout
devant son ombre
l’absence dessine
d’une main transparente
une brûlure dans l’espace
comme une trace
de fusain…

Sven

La limite du vide

Le mot clef
Sur la page

Il y a le désordre du vent

Ivre d’avoir trop bu
Du ciel et la coupe d’or
D’un soleil qui bascule

Il cherche un toit

L’intervalle des lignes
Le trait sur le cœur
Ni dedans ni dehors
Ailleurs

Laisse venir la nuit

L’appel du large
L’émouvance du sable
Juste un trait
Une griffure
Un cri

L’épure de l’espace
Où la lumière
S’étale

Le souffle d’un poème
Epure d’eau fraîche
Source d’été
Soif

Alix

mort
…….mon arbre faux-semblant
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
De la pierre percée
………………………..ne sourd le rayon d’or
`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\
Et mes rêves de givre
…………………………….grise mine
De rien
……OOOOOOOOOOO…
Coeur grelotte
En-tête de litote

Bernard

142 réflexions sur « Epure »

  1. Epure…

    C’est
    à ce moment
    de l’aube
    dans les cendres
    dispersées
    le silence resté
    dans un jardin

    Debout
    devant son ombre
    l’absence dessine
    d’une main transparente
    une brûlure dans l’espace
    comme une trace
    de fusain…

  2. Bonjour Ossiane,

    … pourrais tu effacer s’il te plait la première version pas assez épurée en fin de compte…
    merci pour cette belle image évocatrice, rendez vous dans quelques semaines… bonne journée à tous.

  3. ta présence,
    encore un peu,
    comme un cri sanglotant,
    comme une trace,
    souvenir d’une nuit de peur
    courant sur la terre
    dont tu étais sorti –
    mais pour encore un temps
    dentelle raffinée
    posée sur le paysage,
    parure têtue

  4. tes bras dénudés
    sonnent ces derniers cris
    dans un ciel complice.

    Sur la terre brûlée
    une trace écrit au fusain
    « l’important est le silence ».

  5. L’Arbre rêve un instant d’absolu
    au sommet de sa tête, la pensée bannie
    monte vers un ciel désabusé et nu
    où il éclate en infimes galaxies.

    Son âme plane dans l’infini
    s »estompe, par l’azur absorbé,
    piqué vertigineux dans la mer
    dans les âbimes se perd, s’enfuit.

  6. Une peau de ciel
    Voilà ce qui reste
    Lorsque les racines
    Lasses d’éclater les pierres,
    Revêtent leurs habits de douceur,
    Se parent d’un linceul de terre.
    Voilà ce qui reste
    Lorsque l’orage se tait
    Pour écouter le bruissement
    Du temps entre les feuilles.
    Une peau de ciel
    Où les étoiles s’accrochent
    Et luisent d’un nouvel éclat
    Dans la lumière des simples
    Et de l’apaisement.

    Bonne journée à tous 🙂

  7. Une image une seule
    Pour un solitaire
    Croisé au bord de la route
    Il est nu ul est pauvre
    de ses grands bras maigres
    Il faut signe
    Il appelle interpelle
    Un passant l’entendra-t-il ?

  8. « Votre oeil se fixe sur un arbre (…) Ve qui ne serait dans le cerveau d’un poète qu’une comparaison fort naturelle deviendra dans le vôtre une réalité. Vous prêtez d’abord à l’arbre vos passions, votre désir ou votre mélancolie; ses gémissements et ses oscillations deviennent les vôtres, et bientôt vous êtes l’arbre (…), cause et effet, sujet et objet, magnétiseur et somnanbule. »
    Charles Baudelaire, Paradis artificiels.

  9. Epure
    « Plus une feuille aux arbres qui composaient, noirs et nus, un paysage fantastique, d’une sombre beauté. C’étaient moins des arbres que des idées d’arbres. »
    Michel del Castillo, Les cyprès meurent en Italie.

  10. Bonjour à tous… 😉

    La limite du vide

    Le mot clef
    Sur la page

    Il y a le désordre du vent

    Ivre d’avoir trop bu
    Du ciel et la coupe d’or
    D’un soleil qui bascule

    Il cherche un toit

    L’intervalle des lignes
    Le trait sur le cœur
    Ni dedans ni dehors
    Ailleurs

    Laisse venir la nuit

    L’appel du large
    L’émouvance du sable
    Juste un trait
    Une griffure
    Un cri

    L’épure de l’espace
    Où la lumière
    S’étale

    Le souffle d’un poème
    Epure d’eau fraîche
    Source d’été
    Soif

    > Belle référence à Michel del Castillo…Jeandler

  11. sur la terre de Corse
    une résille, une mantille,
    en remord, en souvenir,
    d’un embrasement ;
    le feu a roulé
    de crête en crête,
    encore une fois.
    Et sous la lumière,
    aujourd’hui,
    pour marquer le temps
    un manteau jeune
    de végétation dure

  12. Offrande
    « Les plus beaux arbres de la terre léguant leurs feuilles dans le vent sont mis à nu hors de saison »
    Saint-John Perse, Vents.

  13. mort
    …….mon arbre faux-semblant
    µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
    De la pierre percée
    ………………………..ne sourd le rayon d’or
    `\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\`\
    Et mes rêves de givre
    …………………………….grise mine
    De rien
    ……OOOOOOOOOOO…
    Coeur grelotte
    En-tête de litote

  14. Une tache… une ligne… un souffle… … et tout est dit

    Bises vers vous tous
    Ossiane calligramme et haïku superbes
    Je reviendrai
    Salut Bernard

  15. Nue, offerte à ses yeux
    Immobile, le corps alangui
    Dans la posture qu’il à choisie
    J’attend en regardant les cieux.

    Il me jauge et me croque !
    S’avance, recule, me touche !
    Mécontent il me bouge
    Comme pris par des tocs.

    Il ferme un peu les volets
    Baissant ainsi la clarté
    Puis allume une bougie !
    Mon visage éclairé rosie !

    De son regard intense
    De sa main libre et débridé,
    passionnée Il s’élance
    Assis devant son chevalet.

  16. Bonjour Ossiane et à tous,

    Des branches sans âme,
    Esseulé dans cette nature corse,
    Ni le vent, ni le soleilne charmeront son écorce,
    Une pluie salvatrice lui rendrait son charme,
    Des couleurs, des senteurs,
    Effet immédiat le ciel se met en pleurs.

    Cher Sven, merci d’être passé chez moi écrire un joli poème, reviens quand tu veux chez « Olivier » (pas Bruno) ! Amitiés.

    Maria-D coucou, hier j’ai envoyé un mail, l’as tu reçu ? par contre il me revient qd je mets une photo ? Je comprends pas…

    Désolé, Ossiane, pour ces apartés.
    Je te souhaite un excellent week-end et à vous tous aussi,
    Gros bisous,
    OLIVIER

  17. A Sven, à Bourrache, à Maria, à Marc, à Annick et tous ceux qui m’ont écrit hier, je suis très touché et vous remercie de tout coeur !

    Je sais que chez Ossiane, c’est une grande table très accueillante et ouverte ! sauf que mon emploi du temps est court et donc je ne peux participer à vos joutes poétiques. Dommage….

    Je vous embrasse tout en reconnaissance,
    OLIVIER
    Sven courage !

  18. dénudé,ésseulé, apeuré
    tu n’est que l’ombre de ton ombre
    épuré de tes couleurs
    débarrassé de ta robe légère
    différent au coeur de l’été
    tu parrais triste et sombre
    malgré tes belle dentelles noir
    qui se détachent sur la chair du ciel.

  19. suite

    le temps et le vent son complice
    d’un sourir macabre
    égrennent ton corps
    squeletique et tortueux
    dans cette sépulture clair
    offerte aux griffe de l’air.

  20. un texte un peu décalé
    mais cet arbre et ce haiku
    me fait penser a un coup de foudre (pas celui amoureux)
    celui destructeur
    et j’ai dévier sur des sentiments bien
    morbide qui rappelle certains faits. malheureusement!

    Coups de fou

    Mes yeux te lancent des éclairs

    Mon coeur tonne et cogne sur ta chaire

    L’orage violent des sentiments

    S’abat sur ton corps tonitruant

    Dans le tourbillon de mes sens.

    Emportant dans une marre de sang

    Ton corps presque mort. Gisant !

  21. Coucou, Ossiane

    Triste photo de cet arbre… mais bel haïku et calligramme

    Arbre décharné
    Aux racines déflorées
    Fusain de l’hiver

    Sanglots de l’arbre
    Sa ramée est écorchée
    L’arbre expire

    Et belle épure de Bernard….

    Bies à toutes et tous

  22. Approche, bel arbre
    Tu sens mon souffle doux
    Approche encore un peu
    Laisse mes murmures
    Te feuillir encore et encore
    Mes tendresses te fleurir
    Et mes regards mûrir tes fruits
    Ne crains rien
    Je t’aime vivant
    Plein tant de vie dedans
    Viens plus près encore
    Ressens mon souffle
    Pour te vivre éternel

    merci de retirer le texte précédent, merci Ossiane, et bel après midi, un matin speed d’avenir qui se trace..à bientôt.

  23. Ecrire
    Pour chaque degré
    De l’aube
    Et le spectre
    De l’arbre
    A l’ombre
    Désaccordée
    Creuser
    Le mot avare
    La consonne extatique
    Le rire dans l’espace
    Souffler
    Le chaud du ciel
    Elaguer les promesses
    Le souffle de l’orage
    Dis …les mots souffrent –ils ?*
    Des non –dits
    Des regards qui se frôlent
    Et des syllabes atones
    Voir
    L’outre-mer
    La craie de bronze
    Sur l’océan
    D’un ciel inattendu
    Peindre
    Le creux du temps
    Sur le toit en ardoise
    Attendre
    La réponse du jour
    Le cheval à bascule
    La promesse qui t’invente
    Rien d’autre …

  24. Bonjour à tous et à toutes en ce froid hivernal, le vent souffle très froid aujourd’hui mais le soleil est généreux.
    Cet arbre qui se dresse imposant dans son allure spectrale laisse imaginer sa splendeur de son vivant. Il a surement donné la vie, il fait partie du cycle de la Vie et j’aime bien, comme Ossiane honorer d’une belle photo un arbre mort comme pour le rendre immortel par l’image.

    Par tes mains offertes
    La mort te garde en mémoire
    Branches dénudées
    Le symbole est immortel
    Ta vie habite mon âme.

  25. La terre a gardé
    l’épure de ta majesté
    Polie par le vent
    Pour combien de temps encore
    Poussière tu retourneras.

  26. annick, j’aim ton interprétation sur cet arbre mort….
    bonne journée à toi, à vous, au salon d’Ossiane.

  27. Claudie
    Tu ne peux pas être triste vois ce soleil qui brille comme le poème que tu as déposé à midi, beau, épuré, sans artifices. J’aime bien.
    Annick
    Qu’est-ce qu’il est joli ce poème « Approche bel arbre » il me touche énormément dans ma sensibiité, je le trouve intimiste.

    Bonne après-midi

  28. bonne journée fanou, je sors m’aérer,
    matin de tension avec des démarches pr la future orientation de mon fils,
    et en plus, oui de oui cet arbre donne le bourdon.. je me sauve.. sourire!

    bon après midi, à chacun.

    Un jour d’un bel regard
    Un arbre eut un coup de foudre
    Depuis il est mort dedans
    Il attend
    Et elle l’attend aussi
    Sa petite fleur des champs
    Qui se pousse dans ses bras
    Si rassurants si doux
    Car pour sa petite fleur aussi
    Ce fut un grand coup de foudre
    Qui la sonna de temps
    Ah la foudre de l’amour!
    Il traverse les ans
    Avec mort vie dedans
    Mais tellement la vie
    A vouloir se serrer
    Dans la foudre des émois
    Si bons si passionnés

  29. Une belle flamme d’amour
    Le caline le rend noir
    Et pourtant
    L’amour c’est fait pour vivre
    Alors chaque soir des ans
    La flamme le lumière bel
    Cet être si élégant
    Si raffiné
    Si fort
    Si grand
    Si épuré
    L’amour c’est fait pour vivre
    Pas se mourir dedans

  30. Un jour d’été, un promeneur médusé Fut surprit de voir un arbre dénudé…Alors il en fit part aux scientifiques…on l’ausculta, on lui fit subir des analyses…On pris des photographie, on le sonda…Pour conclure qu’il n’y avait rien a faire…cet arbre faisait peur…L’arbre essaya bien de leur parler…leur expliquer qu’il en avait marre d’être nu en hivers et couvert en été…Mais les hommes ne comprenaient pas le langage des arbres…alors Les hommes dépités , ne comprenant pas d’ou venait cette différence allèrent chercher les bucherons avec leurs tronçonneuses …Il s’affola, cria,
    mais il compris vite qu’il devait vivre comme les autres arbres…alors résigné Il décida de se mettre à fleurir…Comme ses congénères…. Depuis, les hommes ne le regardent plus…il leur est invisible …mêlés à la foule des arbres anonymes…

  31. le vieil arbre

    Dans son tronc foudroyé
    Son cœur bientôt
    Ne sera plus qu’un trou béant
    Ses vieilles branches décharnées
    Griffent le vent qui passe
    Et pourtant
    Sur ce bois presque mort
    Les fleurs de son vieil âge
    Seront le rire
    Peut-être
    De son dernier été
    Qui salue la houle
    Du champ de pierres rousses
    D’herbes tenaces
    Abris de vies innombrables
    Qui l’entourent
    Et dont il semble le vieux roi
    Les printemps en fleurs
    Et les étés glorieux
    Hantent encor sa mémoire
    Les hivers de grand froid
    De pluie de neige de tempête
    Ont usé et brisé sa carcasse
    Mais tel un vaisseau démâté
    Qui résiste à la vague mortelle
    Il ne se rend pas
    Et bien que sans couronne
    Défie encor les outrages du temps
    Au soleil il revit
    Et les oiseaux sont ses amis
    Ses racines farouches puisent
    A la source de vie
    Dans le profond secret
    Et la nuit de la terre.

  32. Radiographé tout nu
    L’arbre semble solide
    Qui peut savoir le vrai

    merci MOnique, allez je repassais juste un peu, avant de me sortir, qué matin et aprem, il y a ces jours…et youpssssss, je m’extrais!

    j aime bien Marc, c’est original. je vois la mine de l’arbre et son regard déconfit, et sa peur, et sa résignation..c’est profond amichel, fort beau..
    mais c’est pas gai tout cela.. ahlala! à tantôt.

  33. Rides de vie

    Arbre qui es-tu?
    « Je suis le trépassé.

    Passant!
    souviens-toi de l’éphémère
    vie qui trébuche.
    Ci-git mon écorce témoin
    du temps qui pousse
    vers l’abime,
    au tréfonds de mes rameaux…
    Mes veines enserrent le coeur du bois-paysage.

    Je trépasse…
    Souviens-t-en. »

  34. l’eau le feu et l’air
    se sont unis pour le terrassé
    lui le bel arbre encore si jeune.
    En son tronc calciné
    résonne encore la fureur des éclairs
    l’assayant de leurs flèches enflammées
    le grondement du tonnère
    remuant le ciel de sa colère
    les secousses du vents
    emprotant ses ramures
    que le temps patient
    avait confectionner avec gout.
    il porte encore les traces
    des coups de fouets incessant
    de cette pluie violente et glaciale
    pénétrant la terre jusqu’a ces radicelles.
    et maintenant l’air gélé et sournoie qui
    tournoie et grignote de ses dents
    ses membres affaiblis.
    il sait ne restera bientôt de lui
    qu’un amas de pouriture
    d’un noir impénétrable et infini.

  35. ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, ne m en jetez plus, je suffoque!!! tant et tant.. allez youpssssssss, je sors mes paniers…….YOUPS…….je vais heinhein croiser de bels arbres de couleurs, héhéhé, yaouhhhhhh, celui là c’est un croquemort, et moi je suis vivante! héhé!

    SOURIRE!
    Pouf
    Allez cours après moi
    L’arbre
    Déride toi
    Sors de ton noir
    Vois ton tout nu
    Tout blanc
    Héhé
    Mignon tout cela
    Mais te voilà
    Mmmmhhh
    Tu me fais plaisir
    Mais je me retourne
    Je vais te croquer
    Moi
    Croquevie
    SOURIRE!

  36. > merci, Monique pour tes paroles réconfortantes. Le soleil brille mais le vent souffle très fort chez moi…et les arbres vont perdre leurs feuilles…si jolies d’automne…

    Bonne fin d’après-mdi…très chargée….

  37. Lui le grand esthète
    Giflée par la tempête
    il Baisse la tête.
    vêtu de ses oripeaux
    sa couronne en lambeau
    il se dirige vers son tombeau

    pardon annick

  38. Il n’y a pas l’ombre d’un doute
    que ce n’est pas la déroute
    on n’est pas au bord de la route
    ni à flanc de coteaux
    mais il ne sert pas de poteau
    et sur ce douillet tertre
    peut être courre t il à sa perte
    pas foudroyé il a vraiment dérouillé
    maintenant il n’est plus voilé
    la roue tourne alors pour lui
    qui d’espoir ne vit plus
    il hésite et puis agite
    ses bras crépusculaires
    et il brasse l’air (de rien)
    pas seulement par le doute
    rongé il cherche et s’écoute
    s’écorce et ses croutes
    pourtant même décharné
    il peut paraître acharné
    allons encore un effort
    pour obtenir du réconfort
    peut il seulement se calmer
    après avoir tant et tant clamé
    il fut en son temps fort acclamé
    et sous ses voussures fréquenté
    et puis on l’ a franchement quitté
    et bien seul il s’est retrouvé
    obscurément sans se retourner
    il pense au futur dépourvu de ramures
    solides qui pourrait l’ancrer
    dans plus de certitudes.

  39. Epure famélique
    rire sardonique
    maté à coup de trique
    il n’en peut mais
    car torturé il est
    d’affronter la froidure
    sans plus de toiture
    désormais plus abrité
    il est tout comme habité
    par un rêve hanté
    la fin de sa santé
    et l’alinéation de sa beauté
    pourtant doué de bonté
    il a secouru des perdus
    il a tendu ses bras

  40. Impromptu…

    Cet arbre,
    cet Haiku,

    Au plus profond de mon être.

    L’hiver,
    Décharné,
    Toujours debout cependant.

    Mais face aux vents,
    Face aux épreuves,
    Certaines,
    Majeures,
    Dramatiques,
    Qui s’apprêtent,
    Dans la grande arène…

    Juste ces choses :

    Acter,
    tout.

    Sa lacheté,
    Sa force,
    Ses effluves de désirs,
    Ses remerciements,
    à celle qui l’a senti,
    Pur matin…

    Souffle d’instinct,
    de survie,
    empêchera ,
    le noyer( ?..°
    de plonger,
    vers cette terre,
    Pourtant nourricière, qui l’engloutira un jour.

    Points de vains mots.
    Points de façades,
    que l’on peut rafraichir,
    à moindre frais.

    Juste le temps,
    Qui acte tout.
    La mort, promise.
    La vie, présente.

    Les pures mornings,
    courageuse,
    capable de dire.
    Sans exigence.

    Prendre acte,
    De ton courage,
    De celui, d’autres, peut-être,
    à venir.

    Pour m’y fortifier.

    Juste le temps ,
    qui acte tout.
    Ma mémoire entêtante,
    sans attente.
    Aussi.

    Et le temps,
    de dire,
    Ossiane…
    Forte, fragile..

    Vivante.

    Meci à toi.

  41. A Fanou, Sven, Alix et Bernard qui ont brodé cet arbre devenu canevas, élevé au schème en abstraction.
    Merci Ossiane et bon week-end à tous … dans les arbres, comme il se doit.

  42. Je suis ravie de partager l’affiche avec les peintres des mots…
    ceux qui accrochent leurs rêves aux branches d’un arbre….

    Tu savais, toi, belle Ossiane, combien je suis attachée à ce que nous raconte la nature!
    bon we à vous tous; je ne suis jamais si loin que cà!!

  43. Je suis ravie d’être avec vous quatre ..Fanou Sven Pierre et Bernard
    Belle soirée à toi Ossiane et à tous ceux qui partagent les mots.
    Pour apprivoiser l’ombre..;)

  44. Quatre petits vers de Paul Eluard

    « La nature s’est prise aux filets de ta vie.
    L’arbre, ton ombre, montre sa chair nue : le ciel.
    Il a la voix du sable et les gestes du vent.
    Et tout ce que tu dis bouge derrière toi.

  45. Pierre , Fanou, Sven, Alix Bernard
    mon chemin a plus de guide que les votres
    je dirais presque que le mien est terre à terre

  46. je suis toujours admirative devant les textes dépoiés sous la photo, encore ce soir, qu’est ce que c’est beau! merci!

  47. Un arbre mort?
    Non.
    Un arbre n’attendant que le Printemps
    pour se coiffer de feuilles et fleurs.
    C’est comme ça le « Ipê » (arbre symbole du Brésil)
    à l’hiver sécoue ses feuilles
    et au mois de Septembre, s’habille en or.
    C’est très joli, l’arbre nu de feuilles
    et pleine de fleurs jaunes, annonçant le printemps.

  48. Waouh ! quelle belle mise en lumière de ces cinq que j’aime… et que j’embrasse….. il est tard…. et n’ai point le courage de lire…. Ossiane je t’embrasse… stop

    Coucou Neyde tu es la dernière … je te lis donc… bises à toi

  49. >Sven, Pierre (2), fanou, Alix, Bernard :
    Merci à vous quatre pour vos belles épures de mots qui me font penser à des coups de crayon ou de pinceau apposés sur le paysage comme dans un tableau abstrait. Difficile de décrire, c’est de l’ordre du ressenti et des sensations provoquées par les images des mots. J’aime ces cris de fusain qui invite au silence. J’ai failli intituler cette note « cri ». Bises à tous les quatre.

    Contente de ton beau retour, Bernard !
    Merci Pierre, fanou , alix pour toutes les autres beautés que vous avez produites.
    Sven, à bientôt, je t’embrasse.

    >Brigetoun :
    J’aime de plus en plus tes poèmes ; j’ai failli chosir le premier. La longueur te va bien 😉 Bises et merci.

    >Johal :
    Ta peau de ciel est splendide et originale. Contemplation, écoute, sérénité.
    Tu as raison de souligner l’absence d’ombre fraîche pour cet arbre mort. Ton poème est beau et douloureux. Merci beaucoup. Bises.

    >Bonbonze :
    Et le bonbonze aussi 😉 Tu fais très fort aujourd’hui ;-))

    >Marc :
    Tu passes par toute la palette des sentiments au fil de tes poèmes. Jolie petite mise en jambes printanière puis superbe et joyeuse évocation picturale du modèle par rapport au peintre, j’aime beaucoup. Après la gaieté, la tristesse, la mort en épure de mots noircis à l’image des branches dénudées. Belle image cette chair du ciel. Tu as eu vraiment le coup de foudre dans les deux sens;-) Quelle inspiration, on ne t’arrête plus ! Inspiration que tu vas chercher au plus profond de toi et qui a une part de vécu. C’est beau, sincère, profond. Bravo pour cette fougue poétique. Bises.

    >Nath :
    Merci Nath, bonne nuit !

    >Maria-D :
    Minimalisme. Trois mots de toute beauté qui disent tout. La trace d’un pinceau, épure, silence, solitude, vide. Je savais que ça te plairait 😉 Fais de beaux rêves.

    >Olivier :
    Oui Olivier, bien nu et esseulé ce pauvre arbre alors qu’on est en plein mois de mai. Merci pour ton poème sensisble. Je vois que tu vas mieux aujourd’hui. Les amis du blog se sont bien occupés de toi, je te l’avais bien dit 😉 Bises et bon week-end !

    >Fugitive :
    Comme tu joues bien avec les sons « u » et «r » pour évoquer ces branches noueuses. Merci Fugitive pour ce bel haïku. Bon week-end ! Pas eu le temps de passer chez toi et chez bien d’autres…

    >Guess Who :
    En passant, le graphisme de cet arbre noir m’a tout de suite sauté aux yeux dans la verdure mais je n’ai pas pensé à ma mort pour autant 😉 Merci Tiago pour ton beau poème qui interpelle. Je me souviens de ton bel arbre calciné dans le désert de Namibie que tu avais mis sur ton blog l’année dernière. Bises de l’au-delà et bon week-end !

    >Claudie :
    Coucou Claudie, pas gai bien sûr ; ça dépend de ton état du jour qui semble un peu abattu. Pour ma part, je vois beaucoup de beauté même dans la tristesse, beauté qui se révèle dans les méandres de ces branches noueuses qui se détachent sur le ciel. Merci pour ton poème émouvant, je t’embrasse.

    >Annick :
    Pas vraiment gai 😉 Tu parles bien aux arbres Annick. Même quand ils sont morts, tu y vois du vivant, c’est dire ton appétit de vivre. J’admire cette énergie qui est en toi-même quand c’est difficile. Merci pour la beauté de tes mots et évocations. Bonne nuit !

    >Tay :
    C’est beau ! J’aime beaucoup ton dernier vers. Belle plume Tay, merci !

    >Monique :
    Profondes réflexions atour de la vie de la mort au travers de tes mots. Empreintes de la vie même dans la mort. Merci pour tes beaux poèmes sensibles. Les vers d’Eluard sont splendides. Bonne nuit Monqiue, je t’embrasse.

    >Amichel :
    Aaaahhhh ! Bonjour Michel, c’est donc le grand retour 😉 Magnifique poème que tu nous offres. Là aussi, les traces de la vie rebelle et l’esprit de résistance face à l’âge et au mauvais temps mais aussi la vie qui vient entourer et cajoler le vieil arbre. C’est beau et vivant ; ton poème devrait plaire à Claudie et Annick qui sont si tristes aujourd’hui 😉 Bises d’après minuit.

    >Salade :
    Beau poème Salade, c’est la première fois je crois, que tu en déposes un aussi long. J’aime bien tes jeux de mots avec trépassé, passant ainsi que ton image de bois paysage. Merci beaucoup, bises vers la Belgique !

    >Thierry :
    Tu t’es vraiment réincarné en arbre 😉 Belle immersion dans ce que l’arbre peut ressentir. Comme un appel au secours ces branches qui griffent le ciel. Beaucoup de glissements d’un mot à l’autre, tu t’amuses avec ta plume. Merci pour la beauté de tes évocations. Bonne nuit !

    >Franck :
    Bonsoir Franck, et voilà un petit impromptu comme tu les aimes et que tu écris quand une note déclenche des choses particulière en toi et fait appel à ton vécu;-) Je suis très honorée qu’un peintre comme toi vienne déposer tous ces mots. Ton poème est bien écrit et senti car il vient de l’intérieur de toi. Tu parles souvent des « pure morning »… à quoi fais-tu allusion exactement… à quelque chose qui t’a ébloui particulièrement, à une révélation ? Franck, tu prends de l’assurance en poésie, il faut continuer surtout si ton chemin de peinture peut en être éclairé. Merci pour tes mots, ça me touche. Je t’embrasse.

    >Kirikino :
    C’est superbe d’avoir pensé à opposer le noir et le blanc et en plus ce passage vers le blanc est véridique. Merci pour ton bel haïku. Bon week-end à toi.

    >CéliaK :
    Coucou Célia, belles feuilles en tout cas, feuilles de l’Arbre des Amis dont parlait Aurélie de la Selle à une époque. Bises vers toi.

    >Bourrache :
    Tu sembles moins en forme aujourd’hui. Ne nous quitte pas, ne nous quitte pas… on est au printemps sur la photo;-) Je t’embrasse.

    >Neyde :
    Et voilà la petite hirondelle optimiste qui voit la vie dans ce qui semble être la mort. Très arbre que l’ipê. Il est sans doute un peu trop prisé comme bois exotique car il risque de diparaître, non ? Merci pour ton partage doré, douce amie. Je t’embrasse.
    http://organismo.art.br/blog/wp-content/uploads/2007/05/ipe.jpg

  50. Ossiane,

    un écho …
    ___

    Il neige il neige sur Liège
    Et la neige sur Liège pour neiger met des gants
    Il neige il neige sur Liège
    Croissant noir de la Meuse sur le front d’un clown blanc
    Il est brisé le cri
    Des heures et des oiseaux
    Des enfants à cerceaux
    Et du noir et du gris
    Il neige il neige sur Liège
    Que le fleuve traverse sans bruit

    Il neige il neige sur Liège
    Et tant tourne la neige entre le ciel et Liège
    Qu’on ne sait plus s’il neige s’il neige sur Liège
    Ou si c’est Liège qui neige vers le ciel
    Et la neige marie
    Les amants débutants
    Les amants promenant
    Sur le carré blanchi
    Il neige il neige sur Liège
    Que le fleuve transporte sans bruit

    Ce soir ce soir il neige sur mes rêves et sur Liège
    Que le fleuve transperce sans bruit

    J. Brel.

    ____

    chûûûtt….

  51. NEYDE

    bonjour au salon,
    ton apparition est toujours une note de couleur. cela me fait chaud au coeur de te lire . tu fais partie de ceux qui me retiennent et me font toujours revenir.
    reste encore un peu…
    le mistral vous transporte tout plein de bizous frais du midi à partager au salon.

  52. Ton arbre décharné perdu dans les champs me fait penser aux épures de Mondrian. A force de dessiner et de peindre des arbres tordus et décharnés, il bascula un jour dans l’abstraction pour ne s’attacher qu’à la forme et aux couleurs primaires.
    On raconte que c’est à la vue d’un tableau renversé (l’une de ses multiples épures) dans son atelier que lui vint le coup de foudre pour l’abstraction.
    Son oeil fut attiré par l’une des toiles qu’il ne reconnaissait pas. S’approchant il se rendit compte qu’elle était retournée. Il l’a mis alors à l’endroit et ne fut pas saisi de la même émotion, guidé par la nature de l’arbre représenté. Il comprit alors alors que le sujet n’avait pas d’importance et que c’était la forme, le graphisme et la couleur qui lui importaient.
    Il abandonna alors ses arbres épurés pour peindre des toiles abstraites et géométriques.

    http://images.google.fr/images?hl=fr&q=mondrian+arbres&btnG=Recherche+d%27images&gbv=2

  53. Epure, épurée, mais pas apeurée
    à grands traits contrastés
    pas de quoi s’attrister
    Et pure comme l’azur
    un fond pas fondu
    une sihouette
    détachée
    attachante
    touchante
    Epure comme essai
    un début, pas le passé
    un signe, une visée
    Epure pas si dure
    tant que la vie
    joue avec les ombres

    >Ossiane : Vraiment ton haïkou est parfait
    et si symbolique qui va à l’essentiel

    que de pistes innombrables qui nous raménent à des visions
    des souvenirs, des impressions;

  54. bonjour à tous
    toujour un texte un peu triste

    fin de vie

    Le soleil à beau déployer ses rayon ardents,
    L’arbre tremble sous ses oripeaux !
    Le vent à changer de chemin de peur de se couper,
    Sur ses branches calcinées aux regard tranchants !
    Les oiseaux ne parent plus cet écheveau ébouriffé,
    Qui se recroqueville sous sa mince écorce !
    Les feuilles ne chantent plus la comptine du printemps,
    alors il ne rit plus, Il ne dort plus , il ne rêve plus !
    La terre nourricière continue à l’allaiter,
    mais a bout de force, il ne prend que quelques gouttes.
    Seul, il espère, désespéré, Qu’un courageux bûcheron
    Viendra le délivrer de cette fin interminable !

    bon week end à tous

  55. >Bonjour marc: ça faisait un moment que je voulai te passer un petit mot gentil. Ta sensibilité est extrémement touchante et ton registre émotionnel sans borne, que du vécu, que du bonheur de partager avec toi. Merci

  56. un grand coucou a tous!

    après un petit voyage, me revoilà!
    je n’ai pas eu encore le temps de découvrir tout ce qui s’est passé ici!!!

    bonne journée a tous

    jane

  57. thierry tes mots me touchent
    ce n’est pas que du vécu

    heureusement!

    mais il y a aussi du ressenti

    j’aime aussi ta manière d’écrire tu à l’ai d’avoir une grande culture
    et tu joues avec les mots de manière admirable

    bonjour jane content de te retrouver!
    bonne lecture

  58. > Marc..merci de ta gentillesse
    >Maria..bises en retour:)
    Très bonne semaine à vous…Pensées vers toi également Ossiane>))

  59. >MARC: Je sais je suis chiche de mots d’encouragement mais ils ne sont pas feints. Parfois la fatigue de la journée ne permet pas de clarifier et filtrer et la profusion entre fusion et effusion est telle
    que j’en suis bouche bée, pas béat, mais habité.

    Oui l’imaginaire nous prend et nous entraîne mais cette absence de limite nous fait sortir de tant de contingences
    en guise d’évasion de ces cages aux fous où comme des hamsters pas jovials on pédale sans but.

    Merci des compliments ils ne sont pas de mise; j’aime lire sur tout et surtout partager; mais comme au potager il faut un menu équilibré.
    la culture c’est comme la confiture, on a trop tendance à l’étaler
    avec le risque de faire détaler comme des lapins les autres apeurés.

    Pas de comparaison car ce n’est pas raison, pas de morgue, juste le simple souci de dire dans la lumière crue des mots pas pour l’éternité mais des instantanés qui décomposent dans notre prisme personnel
    cette lumière imagée.

    Les jeux de gros mots m’étaient familiers quand petit je me confrontai aux autres; la politesse et le polissage on arrondit quelques angles mais certains restent coupants.

    Dire pour se dire, sans celer tout d’un coup, lentement pas à pas
    avancer pour juste ébaucher une oeuvre au noir ou blanc mais qui soulage ( :)) )

  60. Cela fait plusieurs fois que je passe , car j’aime prendre mon temps 😉 j’aime flâner entre les blogs avant de commenter et plus je reviens sur ta note plus elle dégage une sérénité de beauté. Je n’aime pas me précipiter car je trouve que l’on ne prends plus le temps de la réflexion , d’attendre .

    Je t’embrasse Ossiane

  61. Que ceux qui m’on envoyé des mails en privé ne s’impatientent pas, je ne vous oublie pas. Juste le temps qui me manque pour répondre de suite.

    >Bourrache :
    Echo bien reçu dans le silence, Bourrache noctambule 😉 Un beau texte ! Neige-t-il toujours ?

    >pierre (2) :
    Joli réveil ! Très sympa ton poème du matin 😉 Et en plein hiver, qu’est-ce que ça donne ? Bises à toi.

    >Thierry :
    Merci Thierry mais je ne suis pas très satisfaite du calligramme que je ne trouve pas assez épuré. Il faudrait que je le reprenne 😉 Merci pour ton beau texte aéré et aérien à l’image d’une épure tracée dans le ciel. J’aime ces signes minimalistes qui vont à l’essen-C-iel. Bonne après-midi.

    >Bonjour Marc, pas grave si tes poèmes sont un peu tristes. On trouve de la beauté dedans ; c’est l’essentiel. C’est comme pour la musique, les morceaux les plus tristes sont souvent les plus beaux. Je te félicite pour tes nombreux angles d’attaque de cet arbre ; tu fais comme le photographe qui tourne autour de son sujet pour essayer différents angles de vue. Tes textes sont toujours bien sentis. Bises.

    >Maria-D :
    Superbe haïku bien à ton image, j’aime ! Bel après-midi.

    >Jane :
    Hello douce Jane, contente de te retrouver 😉 Toujours touchée que tu ne nous oublies pas 😉 Prends ton temps pour reprendre le fil, je te souhaite un bon week-end. Bises.

    >François :
    Of course, les arbres de Mondrian que j’aime beaucoup. De vraies épures ! Merci pour cette intervention et ce lien magique ! J’aurais bien aimé arriver à ce résultat.
    Merci aussi pour ce texte sur ce retour à la préservation des terrasses. On s’était posé la question dans la note Mortier. C’est une bonne nouvelle ce changement de cap ! Bon après-midi, je t’embrasse.

    >bruno :
    Take tour time ! C’est une valeur en voie de perdition, il faut asolument la réhabiliter 😉 J’avoue que je fais la même chose que toi 😉 On pourrait créer tous les deux le PTP, le parti du Temps Perdu. Bon week-end !

  62. Merci maria-D

    Esquisse rapide de commentaire pour cette épure, beau parallèle
    Entre le calligramme d’Ossiane et l’estampe japonaise. Bravo.

    Thierry, je pense que le fait de partager des petits chefs d’Oeuvre c’est honorer. le blog d’Ossiane à travers la littérature, la musique, la vidéo, l’art en général et c’est plutôt sympa et enrichissant et dans l’ensemble très bien dosé. J’ai découvert plein de chose et j’adore découvrir des images comme celles que nous a envoyé François le jardinier ce soir.

    Merci Ossiane pour ton petit mot qui m’était adressé j’ai beaucoup apprécié.

    Bonne soirée à tous

  63. > Monique: oui je suis d’accord, la compagnie est excellente, les gens très différents convergent et offrent à la vue et aux sens, du sens justement; l’essence des choses n’est pas triviale, parfois bancale et dans la façon toujours cordiale.

    je finirai sur une pirouette; c’est bien d’oser car si le penser est nécessaire, le dire est mieux encore.

    On me disait toujours étant enfant « il faut de tout pour faire un monde » et quand ces parties éparses du tout se rassemblent autour
    de mots fédérateurs, alors celà donne ce résultat saisissant de beauté
    presque à la pamoison.

    Merci encore de ton petit mot: je débarque et je ne connais personne alors je tatonne mais jamais je n’annone.

    Bonne soirée, avec un feu de bois, un feu de joie si possible.

  64. Charbonneux et noueux il trace
    dans le ciel mille larmes fleuries
    bien qu’il soit d’apparence flétrie
    du temps il a chassé la crasse

    ligneux mais pas erythémateux
    il ne compte plus du temps
    les incessants frottements
    ça n’en fait pas un matheux

    et si il jette de toutes parts
    ces tentaculaires extrémités
    sans paraître totalement mité
    c’est qu’il garde en lui un regard

    Esseulé,essouflé, presque marouflé
    il se disperse en grappes sauvages
    pour cacher des ans les ravages
    mais en fait demande juste à souffler.

  65. … Quand je serre un arbre sur mon ventre
    quand je l’entoure de mes bras
    comme on entoure un enfant…

    et que c’est moi qui tremble

    alors, je suis heureux ….

    à Fanou

    pensée vagabonde, prise dans le filet des mots.

    Bon week end à tous.

  66. Fanou,
    merci de tes mots.
    Je suis restée émue.
    C’est très bon savoir
    que tu aimes ce que j’écris
    Si loin nous sommes,
    mais les âmes amies se cherchent.
    C’est pour ça qu’on revienne au salon d’ Ossiane.
    Gros bisous du Brésil vers ton midi.

  67. Ossiane,
    merci de mettre sur ton blog le site avec la photo de l’Ipê.
    à tous, voyez, c’est un beau arbre.
    Les fleurs sont pour fêter les amis en lumière :
    Pierre 2, Fanou, Sven, Alix et Bernard
    Bravo à ous cinq.
    Bises

  68. Arbre du tant
    Tu pleures ta sève
    Ton pouls s’essouffle
    Le mal est grand
    Le temps qui passe
    Passe sans lui
    Et il se pleure
    Inconsolable
    Au fil du temps

  69. Couleurs et lumière du jour
    Ne siéent pas à l’arbre nu.
    Il n’osait se montrer,
    S’effaçait, tassé, tordu,
    Confus de sa maigreur,
    De la pauvreté de sa mise.
    Venues la nuit, la lune,
    De leurs rayons il s’est paré.
    La honte, les tourments
    S’effacent, regardez !
    Il est frémissant, resplendissant
    De l’élégance retrouvée.

  70. Le soir
    L’arbre
    Sort son mouchoir
    Et pleure
    Ses larmes noires
    Sur sa page blanche
    Qui écrit
    Son histoire

  71. Beau Annick ces larmes noires qui deviennent l’ encre de son histoire.
    Je me permets de reprendre les pleurs de l’arbre, c’est joli et je fais une petite allusion aux bûcherons de Marc
    _
    L’arbre pleure au soir de sa vie.
    Mais garde son élégance
    Il attend Le coup fatal,
    Qui le couchera à terre
    Sur le ciel il laisse son empreinte,
    Le soleil a posé sa main sur son front refroidi.
    La nuit l’enveloppe dans son linceul.
    _
    Il est tard ce soir Thierry pas de feu de bois mais tout comme, belle soirée châtaignes dans la bonne humeur.
    Tu as raison, doser et oser ne sont pas là choses aisées .
    J’aime la dernière strophe de ton poème. Demain c’est dimanche prenons le temps de souffler.
    Merci Nath pour cette invitation à l’imaginaire avec Francis Vergne.
    Félicitation pour ces mises en lumière en reelle concordance aux images d’Ossiane.
    Je vais poser mon fusain et fermer ma fenêtre et vous dire à tous bonsoir et bon dimamche.

  72. Et c’est très joli ce que tu viens d’écrire Monique.
    Et je partage tes mots,
    et quand tu parles de réelle concordance, c’est là tous l effort d’écriture, car parfois, le ressenti, le vécu du jour à l opposé de l’image proposée, et les mains se lancent seules, parfois dans le souvenir, parfois dans le pur imaginaire, parfois le vécu du jour, parfois juste dans l instant, et dans tous les cas dans l’envie d’écrire.

    et mon dernier écrit a ceci de particulier, je l’ai écrit, dans la foulée, juste après mon texte avant dernier, et puis qd je suis repassée, j ai vu les mots d Anne Marie, et pas les miens, sans doûte un dérapage de touches..
    et c’est quasi impossible de me souvenir de mes mots, alors j ai retenté une approche, et je pense qu ils se sont posés à peu de choses près à l identique.

    Bonne journée à tous, et je pense que c’est une aprem hors plombs autour de moi, qui m a permis de me lancer en écriture, hier soir. Pour moi, en général le contexte ambiant au présent, déclenche mes mots, au présent.

    j aime bien ton texte, Thierry.

    Excuse moi, Ossiane, j ai du mal à entrer dans une page triste pour écrire, je préfère m’exatrire, et pourtant, le triste est aussi dans la vie, je tenterai des efforts pour coller plus aux images, celle ci est douloureuse à voir.

  73. Bonjour Ossiane.
    Cet arbre m’inspie quelques lignes :

    Arbre , arbre de vie
    Il s’impose , is impose,
    Il est ne bouge pas , il reste là,
    Il résiste au vent , au froid , au chaud, à la pluie
    Arbre, arbre de vie.
    Arbre, tu nous fait respirer,
    Tu nous donnes ton ombre quand il fait chaud
    Tu te laisse prendre tes fruits sans sourciller
    Arbre, arbre de vie
    Rien ne te résiste, sauf la scie
    Arbre, arbre de vie.

    Bonne journée à toi Ossiane

    Eric

  74. Excuse-moi Ossiane, je me suis trompée… Peux-tu effacer le texte précédent ? Merci et belle journée 🙂

    Pour que mon cœur se libère
    Las d’amer
    Las de toi
    J’ai déposé ma misère
    Las d’amour
    Lourd émoi
    Dans les bras de notre terre
    Luit la larme
    L’an sans va
    L’alouette y chantera
    Lisse l’aile
    Loin de toi

  75. Annick :

    Allez, amène-toi bien vite. Ici, le vent … vente et la pluie bat sur les carreaux. Mais, c’est pas grave. On laissera les stores baissés comme si on s’en foutait, on allumera plein de bougies, on se racontera de jolies histoires autour … du feu et d’un expresso. Tu prends ton Doux Rêveur avec toi. On le laissera en paix. Peut-être s’assoiera-t-il dans le fauteuil et le chat viendra ronronner sur ses genoux.

    Je t’attends … et, comme d’habitude, tous les autres sont les bienvenus.

    Biz à toutes et tous.

    Faites appel à votre imagination pour habiller votre dimanche d’une robe de bal…

    Dis, Ossiane, t’aurais pas une petite photo de petite fleur à poster ?
    Juste pour remonter le moral de la troupe …

    Sourire.

  76. Je viens d’envoyer un message … l’est sûrement tombé dans les spams…

    Biz à tous et toutes.

    Bon dimanche.

  77. Je suis partant pour PTP 😉 car je vis à la vitesse du début du XIX ou l ‘encre devait sécher et la poste en calèche le temps d’arriver…

    Je t’embrasse Bon dimanche

  78. >Allo il y a quelqu’un ou quelqu’une, ça y est maintenant il faut tout retaper 😉 c’est pas grave on avait oublié.

    >pour Monique: en sophrologie entre inspir et expir on parle d’un temps de suspension qui est propice au ressourcement, c’est de celui là que je voulai parler. trouver un nouveau souffle pour repartir de plus belle et répartir au sens de la répartie, mais aussi de la répartition
    pas seulement musicale mais du partage.

    Aussi la spontanéité nous joue t elle quelques tours quand on n’est pas encore dans le tempo, dans le rythme dans le texte.

    Finalement le recul salvateur, à toute heure, nous retient et avec lui nos envies et nos peurs et quand nous pouvons enfin donner à exprimer les sentiments et les émotions elles sont plus construites et achevées.

    Le travail d’écriture avec ou sans ascèse n’est ni court ni simple et céder comme je le fait trop souvent à la facilité et à l’emportement des mots c’est oublier qu’il faut dompter le flot et canaliser le flux pour conduire à bon port et extraire la puissance et la force d’un sujet.

    >Annick: merci de tes encouragements ils sont précieux et je suis toujours ébahi par ta joyeuse énergie qui emporte en furie devant elle les obstacles.

    La pause est là.

    bon dimanche

  79. ANNICK très jolie texte que ces larmes noir sur la page blanche
    je dirais même merveilleux

    MONIQUE tu t’es bien nourri et a ton tour tu nous a concocté un texte délicieux

    THIERRY pour compléter ce que je pense de toi je le ferai en métaphore

    Tu es arrivé comme un bloc de marbre solide et brillant mais rapidement t uas su t’adapter et devenir une tesselle en gardant tes propres couleurs tes propres reflets ta propre matière
    et enrichir ainsi la mosaique infini et mouvante de de ce blog .

    j’aime ton texte posé de ce pauvre arbre éssouflé et ces tentaculaires extrémités

    JOHAL joli texte aussi avec ses mots que j’aime Las d’amour
    Lourd émoi
    OSSIANE bonjour vers toi
    j’ai déposé un texte sur contemplation l’a tu vus?

    bonne journée

  80. Merci Marc de ton appréciation
    Bon dimanche (j’espère aussi ensoleillé qu’il est dans notre sud-ouest -et pour répondre à une de tes anciennes questions Ossiane, oui, je vis au Pays Basque…- ;))

  81. johal, thierry, marc, bruno, marc, Merci,

    je te rejoins Bruno, me semble ne plus avoir accès qu’à la plume à encre sa bouteille son odeur ses couleurs son rouli sur la page à gratouiller la sécher la fermer l envoyer à dos d’un escargot pour faire le tour du monde….la plume d’instantané semble fatiguée.
    Bon dimanche.

  82. > A tous, ce n’est seulement parce que ce jour est le onze novembre
    mais je voulais saluer le souvenir de Norman Mailer; je l’ai peu lu mais je sais deux ou trois choses de lui qui me me l’ont rendu sympathique
    et d’abord qu’il a été sur les plages du débarquement.

    Son seul patronyme n’était il pas prédestiné, un homme de courriers
    qui a écrit tant et tant en étant pourdendeur d’évidence et de fausses vérités, un homme libreet droit qui a terminé par une fiction
    complexe mais intéressante sur la genèse d’un monstre.

    voilà c’est dit, pour le reste mon silence n’est que respect pour tous mes ancètres tombés au champs d’honneur pour que la liberté vive
    et que nous puissions tracer ces lignes.

    Bises à toutes et tous, de ces horizons infinis mais ouverts
    merci à toi Marc pour ta pensée affectueuse. je ne suis pas un vieillard marmoréen bien que blanchi sous le harnais, ni chenu, ni atrabilaire ;)))

  83. >Maria :
    Merci pour cette performance calligraphique où le corps exécute une chorégraphie en symbiose avec le geste du pinceau. Le pinceau, le corps et l’esprit ne font plus qu’un. Cette façon de peindre à plat me rappelle dans un tout autre style Jackson Pollock avec sa technique de dripping. Bises !

    >Monique :
    Bon dimanche Monique et merci pour tes belles interventions. Dire que tu n’oasais pas venir t’exprimer et que tu nous accompagnais en silence pendant de nombreux mois 😉

    >Thierry :
    Merci pour ton beau poème, tes réflexions sur l’écriture ainsi que sur ce 11 novembre. J’ai aussi beaucoup de respect pour tous ces hommes qu’on a envoyé contre leur gré dans cette boucherie, au péril de leur vie.

    J’ai beaucoup aimé le Chant du Bourreau de Norman Mailer. Un grand écrivain qui s’est engagé et n’a pas hésité à poser un regard subversif sur les carences de la société américaine. Bises à toi.

    >Sven :
    Coucou Sven, tu nous suis dans l’ombre 😉 Bon week-end !

    >Nath :
    Merci pour ce lien, Nath. Ne te focalise pas trop sur cette petite panne d’inspiration car je crois que ça ne fait que l’exacerber. Ce que tu ressens est normal et humain :; ça m’arrive souvent aussi. Détends-toi, ça va revenir tout seul. Bon dimanche !

    >Annick :
    Cet arbre t’évoque des choses tristes, troublantes et difficiles, Annick. Je comprends. Laisse filer ta plume comme tu l’entends et ne te force pas à écrire des choses que tu ne sens pas bien. Ce n’est pas grave du tout. Je t’embrasse bien fort.

    >Anne-Marie :
    C’est beau Anne-Marie cette interaction avec la lune qui redonne à cette maigreur toute sa beauté! Merci beaucoup, la bise.

    >Eric :
    Bonjour Eric, contente de te retrouver 😉 Cet arbre a frappé ton cœur ; tu te lances en belle poésie ! Il a beaucoup de qualités cet arbre, tu fais bien de les souligner car on l’oublie un peu trop souvent. Les fruits, l’oxygène, l’ombre, la beauté etc… Ton avant dernière phrase est terrible avec l’évocation de cette scie mais c’est la réalité aussi. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Johal :
    Ton beau nom retrouvé 😉
    Ton premier poème est très liquide avec la présence de tous ces « l ». « L » qui évoque les larmes, la lassitude de vivre. C’est beau et émouvant! Bises.

    >Bourrache :
    Je t’ai libérée 😉 Courage Bourrache, c’est cette grisaille qui te met le moral à plat comme ça 😉 La fleur pas pour tout de suite;-) Bon après-midi en balade avec Cortex.

    >Marc :
    Bonjour marc, Oui j’ai bien sûr vu ton texte et je n’oublie pas de commenter. Il faut me pardonner mais j’ai un gros retard de courrier et de commentaires en ce moment car je ne suis pas très disponible. Beaucoup de travail de mon côté. Bises.

  84. Les arbres sont ils jamais perdus…il y a un vers de Cocteau qui me trotte dans la tête depuis hier mais que je ne retrouve pas avec certitude..quelque chose comme

     » En hiver les arbres sont en bois »…

  85. Tout est calme
    Pendant l’hiver
    Au soir quand la lampe s’allume
    A travers la fenêtre où on la voit courir
    « Sur le tapis des mains qui dansent
    Une ombre au plafond se balance
    On parle plus bas pour finir
    Au jardin les arbres sont morts
    Le feu brille
    Et quelqu’un s’endort
    Des lumières contre le mur
    Sur la terre une feuille glisse
    La nuit c’est le nouveau décor
    Des drames sans témoin
    qui se passent dehors. »
    Pierre Reverdy

  86. Ave, Maria…
    Et bonsoir à toutes et à tous. Merci de vos commentaires chaleureux. J’aurais envie souvent d’écrire derrière vous, reprenant vos mots et vos phrases, en en jouant sans fin.
    Mais dis… Les mots jouent-ils ?*
    Et pour toi Ossiane, qui ne se ferait beau?

  87. > Maria, je comprends tout, maintenant, que guidé par mon flair de fin limier, j’ai trouvé un commentaire d’Annick, sur mon « épure » d’arbre ou plutôt sur celle des mes petits-fils. Cela avait, à l’époque, beaucoup amusé Ossiane.

    Pour une épure
    c’est une épure!
    Elle a toute ses feuilles
    Des feuilles en papillottes
    Qui clignotent
    Dans la nuit.

  88. « Ave Maria »… merci St Bernard… Bernard l’ermite… bonsoir à toi…à vous Annick et Pierre… bises

    Marc « la nuit à enveloppée l’arbre de ses larmes » comme c’est joli… j’aime beaucoup

    Pierre / Sherlock Holmes… bravo… vieille note mais fort jolie

    Bises à vous tous

    Ossiane bises vers toi

  89. >Pierre et Maria :
    Le pauvre arbre 😉 Je te sens pessimiste, Pierre 😉 mais non, tout renaîtra au printemps suivant 😉 Elle n’est pas belle la vie ?

    Et voilà que l’épure d’un enfant suffit à te requinquer 😉 Maria a un sacré flair. Les enfants n’ont pas leur pareil pour faire simple et vrai. Innocence quand tu nous quittes…
    Merci pour vos beaux poèmes Bises du soir à tous les deux.

    >CéliaK :
    Coucou Célia, désolée, je ne peux pas t’aider à retrouver ce vers…
    Merci pour ce magnifique poème de Reverdy en ce jour de commémoration. Bises.

    >bernard :
    Oui les mots jouent 😉 Tu peux jongler avec autant que tu veux. C’est toujours un plaisir de te lire alors fonce sans te poser de questions 😉 Bonne fin de soirée !

    >Marc :
    Bonsoir Marc, Maria a raison. Très belle image sensible. Merci à toi !

    >Annick :
    C’est un peu ça Annick, c’est bien vu. Bonne nuit à toi, à demain !

  90. Sorti du sol trop vite
    Son tronc postillonne
    Heureux de croquer
    Sa vie
    Pour le punir
    L’air du temps
    Le sèche tout noir

  91. Bonsoir a tous….

    Beau dimanche en poésie bien au chaud, merci à Marc de t’être régalé avec mon texte que je dois en partie à Annick elle m’a inspirée sur les pleurs de l’arbre et je m’en suis nourrie. merci Annick pour ton petit mot et pour l’inspiration.
    Merci à Thierry, je ne connaissais pas le mot atrabilaire, c’est vrai qu’il me concerne guère. merci aussi pour tes conseils de relaxation, c’est important la respiration, surtout pour les neurones!
    Céliak, beaux vers de Pierre Reverdy que j’aime beaucoup.
    Maria-D et Jeandler, j’avais vu ce joli dessin et surtout aimé le commentaire, tu as raison Maria c’est trognon (trop mimi trop mignon!)
    Maria ton haïku « Dans la nuit d’encre….  » est SUPERBE ! il est limpide et je le range soigneusement aux côtés de celui d’Ossiane qui m’a l’air surchargée de travail et qui pourtant nous consacre à tous beaucoup de son temps.

    …..et Bonne nuit à tous

  92. Merci Monique… touchée je suis… et cadeau je t’en fais

    L’âme dépouillée
    Nuit de khôl et de charbon
    Il entend le vent

    Arbre endeuillé
    Le corps écorché de maux
    Il pleure ses mots

  93. Somnambule
    Il avance
    Dans cette nuit d’absence
    Le corps habillé de mots
    De lettres et de signes
    Il avance
    Dans le silence
    De cette nuit d’errance
    Les bras ouverts
    En équilibre
    Sur un fil de givre
    Funambule de verre
    Dans cette nuit d’hiver

  94. Ossiane, Pierre (2),
    Pardonnez-moi si je dépose le même poème sur vos deux blogs, les thèmes y sont si similaires!

    Né de la terre,
    Nourri de l’air et de l’eau,
    Brûlé du feu
    Du soleil et de la lune,
    L’arbre se meurt.
    De sa vie, de ses saisons,
    Son bois meurtri
    Nous livre la quintessence.

  95. > Annemarie, trop heureux d’être en si bonne compagnie. Je t’ai déjà pardonnée ailleurs et notre hôtesse ne nous en voudra certainement pas de cette connivence. Ton poème est un « pont » entre nos blogs.
    > Ossiane, bon et courageuse journée. Je suis allé au-devant de ta pensée.

  96. >Anne-Marie, Maria-D, Monique, Pierre:
    Merci pour vos magnifiques contributions qui me touchent toujours beaucoup par leur créativité sans cesse renouvelée, leur beauté et leur chaleur humaine. Il est vrai que je suis pas mal prise en ce moment et que mes incursions sur le blog sont moins fréquentes mais j’ai besoin de récupérer du temps pour terminer des projets de travail. Merci pour votre compréhension. Ce n’est pas pour autant que je vous oublie;-) Bien à vous tous.

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