Echancrure

Golfe d'Aliso

N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Golfe d'Aliso

Soleil de paille, la mer d'opale en écho, la montagne nue.

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Soleil de paille
la mer d’opale en écho
la montagne nue

Le golfe d’Aliso dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

C’est la rentrée… un petit clin d’oeil chaleureux à Maria-D et à Bruno que je suis ravie de retrouver. Sur les cicatrices du paysage désert et austère, la plume se fait de plus en plus câline au fil des poèmes. Cette échancrure a donné lieu à des poèmes d’une grande sensualité que j’ai classés par ordre d’intensité. Je vous propose deux visages de cet univers sauvage au travers des regards de Johal, Bourrache, Bruno, Maria-D, Pierre b et Claudie.

Richesse d’ors et de lacets sur la pierraille;
Sur le chemin, là, oubliées, quelques batailles…
Folies d’humain sans lendemain
Gouttes de sang, larmes de rien
Offrande de cœur de broussailles éthérées,
A-pics plongeant dans les entrailles azurées,
Echo d’homme dans le lointain
Eternité, roc, mer,
-Ecrin-

Johal

La terre offre ses plaies et ses bosses
Montre les dents
Dans un grand sourire, boit l’eau de l’Océan.

Bourrache

Perlée de bruine de calice
Oh toi la nature tu ombrages ton corps de ta douce lumière
où le fruit de ton mentor sucre mon ennui.
J’aspire à ton souffle poison qui m’enivre de ton écume de braise
où s’hérissent les perles d’Opale …

Bruno (son blog)

Chemise de soie
Echancrure divine
Gorges veloutées

Maria-D

Pour stimuler l’inspiration …s’aventurer au dela du Cap Corse…découvrir des horizons nouveaux… Une robe de dentelles….chemise de flanelle et d’écume blanche…Au bord de l’échancrure.. parfums aux senteurs enlacées…la courbe en douceur d’une roche exposée…Soleil de paille et peau nue…lacets de pierre pour nos rêves éperdus…

Pierre-b

Sous un soleil ardent, l’aventure m’attend, l’oasis de tes bras, un effleurement, une caresse, une allégresse, le palpitement de tes seins sur mes mains fébriles, la dentelle qui se devine, ton corsage trop sage….une allée princière, une saveur de mystère, la mer souveraine, divine, en ondes de fièvre, un chuchotement, une prière, un abandon, un souffle, et tes bras se referment dans une étreinte de miel.

Claudie

79 réflexions sur « Echancrure »

  1. La terre offre ses plaies et ses bosses
    Montre les dents
    Dans un grand sourire, boit l’eau de l’Océan.

    ______________

    Heureuse de ton retour, Ossiane.

    Belle journée à tous.

    ______________

  2. Pour stimuler l’inspiration …s’aventurer au dela du Cap Corse…découvrir des horizons nouveaux…
    Une robe de dentelles….chemise de flanelle et d’écume blanche…Au bord de l’échancrure.. parfums aux senteurs enlacées…la courbe en douceur d’une roche exposée…Soleil de paille et peau nue…lacets de pierre pour nos rêves éperdus…

  3. Alcyonium acaule
    Orteil de mer
    « Lacets » de pierre…

    … ben, dis donc, avec toi b.,
    c’est toujours … le pied !
    ________

    – sourire –

  4. C’est beau pierre b et maria,

    L’échancrure
    Doucement la main glisse
    L’échancrure de son corsage
    Et la mer se laisse bercer
    Par les doigts tendres
    L’échancrure se murmure
    Et se frissonne de doux remous

  5. Des lacets et des lacets
    Mènent à sa gorge chaude
    Qui vallonnée de douces courbes
    Chante la vie à pleins poumons

  6. L’inspiration se fait belle sous la prose de Pierre, les envolées d’Annick et l’humour de Bourrache

    Sous un soleil ardent, l’aventure m’attend, l’oasis de tes bras, un effleurement, une caresse, une allégresse,le palpitement de tes seins sur mes mains fébriles, la dentelle qui se devine, ton corsage trop sage….une allée princière, une saveur de mystère, la mer souveraine, divine, en ondes de fièvre, un chuchotement, une prière, un abandon, un souffle, et tes bras se referment dans une étreinte de miel.

  7. mmmmhhhhh….
    et avec la sensualité de claudie…

    voilà un bord de corse pas trop sage et c’est fort beau ainsi ….mmmhhhh..
    bises à chacun, à bientôt de fin matinée, le matin va se vivre aussi sur mon bord de dentelles du nord…

    Magnifique claudie et je le redis…

  8. Merci, Annick, et je te retourne le compliment

    Bises à tous les émerveillés de l’Oeil Ouvert, à Ossiane bien sûr qui continue de nous enchanter par la majesté de ses photos qui nous ouvrent des échancrures insoupçonnées……

  9. Le ciel est lisse et calme d’une immense couleur sans frontières..on entend les vagues se défaire d’un mouvement si lent qu’il nous soulève et se glisse comme un voyage et nous dépose sur le rocher. Notre regard décomposé s’attache à la lumière crèmeuse d’une façade en pierres incrustée de massifs d’hortensias mêlant leur bleu mutique à l’incarnat tigré d’un bouquet de lis nains
    D’une certane façon il faut être ailleurs, apprendre à refermer les portes sur l’inflexible douceur des heures, surprendre ce pas posé sur le vide..
    C’est un livre ouvert sur la courbe de l’été, sa trame fugitive où flottent les messages pliés en minuscules frissons de dentelle, ce sentiment d’éternité et l’esquisse d’un bouquet comme un don du temps, gypsophiles délicates, ancolies délavées…
    La main s’attarde sur la rampe, la lumière s’est figée en une myriades de points, l’inattendu d’un souvenir, les échos qui dérangent si peu
    le silence ondulé qu’il n’est plus qu’un murmure de parfum..
    Les mots s’échappent de notre herbier et libèrent leur essence. On pense à ce gong obstiné à l’abri d’une coque blanche tandis qu’une à une les lampes se libèrent et les jours s’inventent un grand parapluie noir.
    ..

    Belle journée à tous et toutes ;))..et ravie Ossiane de te savoir avec nous !

  10. Sous mon brin de soleil, je prépare l’apéro
    (faut compter avec, au congélateur, le temps de repos…)

    __________

    La pastèque se découpe en dentelles
    Le vin moelleux fait tendre la main vers l’échancrure
    Etreinte de miel … d’acacia
    __________

  11. Richesse d’ors et de lacets sur la pierraille ;
    Sur le chemin, là, oubliées, quelques batailles…
    Folies d’humain sans lendemain
    Gouttes de sang, larmes de rien
    Offrande de cœur de broussailles éthérées,
    A-pics plongeant dans les entrailles azurées,
    Echo d’homme dans le lointain
    Eternité, roc, mer,
    -Ecrin-

    Bonne journée (et coucou Ossiane :))

  12. Perlée de bruine de calice
    Oh toi la nature tu ombrages ton corps de ta douce lumière où le fruit de ton mentor sucre mon ennui.
    J’aspire à ton souffle poison qui m’enivre de ton écume de braise où s’ hérissent les perles d’Opale …

    un retour ou l’oiseau hagard cherche sa route …

  13. Délassement suprême, des lacets entrelacés sur un bord de mer, eucalyptus secrets, effluves d’ivresse, l’enlacement des vagues, empreintes de ton corps qui s’évade, la montagne se vallone d’enchantement, les lacets de ton corsage, des courbes dans le paysage, raffinées, le ravin en rougit de pudeur, des sillons de plaisir, se la coule douce la mer sous le soleil de blé , la fièvre monte, la sève de l’été, larmes de cristal, peau pain brûlé, l’aquarelle du peintre se révèle dans un décor de prestige, le temps des amours enfantines ruisselle dans l’aube évanescente et subtile d’une île, dans sa splendeur qui nous illumine

  14. La première photo traduit bien l’ambiance du Cap, un lieu qui m’a toujours semblé un peu repoussant (« topophobie » disent les géographes);
    cette montagne et ses plis qui plongent brutalement dans la mer créent un sentiment de vertige qui met mal à l’aise. C’est un lieu où l’on passe et où l’on n’a pas envie de rester.
    Attendons la Balagne et ses rivages plus accueillants.

  15. Cap Corse, vertige
    Envoûtant de tes saillies
    Sans toi, je péris

    Encore merci, Ossiane pour cette ballade………..des gens heureux dans le Cap Corse!!!!

  16. Je la rêve…

    Je la rêve lascive
    Sur son lit végétal
    Aux senteurs de garrigue
    Amante des pierres
    Du soleil et la mer

    Je la rêve amoureuse
    De la terre, des abeilles
    Des oiseaux du grand large
    Qui viennent de leur bec
    Effleurer sa gorge exquise

    Je la rêve sensuelle
    Allongée et docile
    En chemise d’écume
    Erotique et légère
    Sous un rayon de lune
    Caressant l’échancrure

  17. Performances à outrance

    L’homme doit être solide, fort et viril
    La femme doit être belle, dévouée et moderne
    Efficacité pour que le monde tourne rond
    Des clones-robots

    L’homme doit tenter toutes les expériences
    XXX, mâle oblige
    La femme doit rester mère et fidèle
    Abnégation, femelle oblige
    Les médias font la loi

    Et si on tentait le mélange ?
    Et si on prenait la liberté d’être soi ?
    Impossible ?

    Et si j’ai envie de te dire je t’aime
    Je ne le ferai pas,
    Classique et entendu

    Je te dirai viens…
    …Et puis non
    La pression est si forte…

    Sommes nous perdus ?
    Non! Viens !
    Retournons aux origines
    Pure Morning…

  18. Vertige sublime
    Enchêvetrement de racines
    Sur les hauteurs des cîmes
    Et toi, haut perchée, câline
    Envoûtée par cet abîme
    La mer en opaline
    Les crêtes bellissimes
    Le Cap Corse qui s’anime

  19. Voir le Cap Corse …………et mourir de plaisir…………

    Ossiane

    Merci de m’avoir fait partager le tremplin avec de si belles plumes!

  20. L’échancrure, regarde, juste entre ces deux monts, perchés sur l’horizon!
    Et bien si d’aventure, tu t’approches, intrépide, dans la pente escarpée, pourras-tu résister?
    Ah oui la tentation! L’envie irrésistible, le trop plein d’émotion!
    Tu voudrais voir derrière, ou bien tout embrasser, poser ta tête lourde au creux d’un beau vallon…
    L’inconnue sans visage, aube blanche, ta propre destinée.
    Envoûtement,
    Précipice du bleu, de l’eau, d’un océan.

    L’échancrure, presque une déchirure. Un champ si grand qu’il t’ouvre un univers, une fuite sauvage, un splendide voyage.
    Choisis la vie sincère, la crête ou bien la rive; Et si la mer t’attire, une baie salutaire, file à la dérive.
    Ce n’est qu’un feu de paille, que le soleil embrase?
    Non, un rêve de nature,

    Belle,
    Comme une peinture.
    Une pierre précieuse,
    Pour celle convoitée.
    « Upala »
    Et toi tu es Brahma,
    lui fit don de l’azur!

  21. mmmmmhhhh….oui ghess who, je viens aussi faire une si belle pause posésie que m’offre Ossiane, et chacun de vous, après une jolie pause avec une amie.
    Merci à chacun de me laisser vivre au plus près de moi si loin du monde si « brute »…. cela fait du bien, hein ghuess who, et j’apprécie….

    mmmhhhh
    un petit dérapé
    sur les rochers
    un plongeon
    dans ses vallons
    une tête bleue
    en écumes dentelles
    toutes blanches
    mmmhhh

    je vous laisse en core un temps, d ‘aller regarder des cerf volants, avec mon fils impatience, mais comme il a patienté la moitité de temps, je lui fais plaisir pour son autre moitié de temps….alors je vais affronter la ville de Roubaix à traverser, me garer…SOURIRE!

    j aimerais que le cerf volant se trouve au bout de ce petit chemin qui serpente de cette corse…ce serait plus chouette à rouler les yeux…bises à chacun!

  22. les mots bouillonnent en tremblement de la plume griffonnant le papier.
    Mystère troublant que le temps n’a plus de prise sur les sens ou dérive l’imaginaire éphémère.

    Merci Ossiane Bises

  23. >>>>>>Bonjour à vous tous 😉 Contente de vous retrouver avec plus de facilité pour pouvoir communiquer et bienvenue à ceux qui reviennent de vacances.

    >Bourrache, Maria-D, Pierre b, Claudie, Johal, Bruno :
    Le pastel a fait des merveilles dans les écrits précédents 😉 Ne parlons pas de l’échancrure qui devient tendre et coquine sous vos belles plumes 😉 Le rivage corse atteint des degrés de sensualité inégalée 😉 Bravo à vous !

    >Bourrache :
    Tu es sympa de t’occuper de nous si gentiment 😉

    >Coucou Johal, contente de te lire 😉

    >Claudie :
    Ecriture très pimentée aujourd’hui 😉 Tes textes sont superbes et tes mots s’abandonnent totalement sous le beau soleil du Cap Corse. Bravo ! Je suis contente que tu apprécies ce voyage. Tu en sais quelque chose ; il doit faire bon vivre là-bas.

    >Maria-D :
    Quel retour en écriture avec ce beau poème érotique! Décidément, cette côte très minérale est source de forte sensualité et d’une grande douceur de vivre. Merci !

    >Annick :
    Douceur et chaleur de ton premier poème ; il m’a fait hésiter. J’aime bien aussi le dernier tout en dentelle ciselée. C’est une note faite pour toi 😉

    >Alix :
    Ton texte est d’une très grande beauté, subtilité et grâce. Plein de nuances dans tes mots pour décrire ces impressions diffuses concernant la lumière, la pierre, les fleurs, les sensations engendrées. Tu as raison, on flotte comme sur l’eau et on se laisse porter avec bonheur. Tu m’as fait hésiter aussi. Je crois comprendre que tu es une grande botaniste. Ton texte sur les iris m’a beaucoup plu tout comme tes références à la gypsophile et à l’ancolie. J’ai failli partir en poésie sur le myosotis qui est plus commun mais dont le bleu me ravit:-) Merci pour ton bel accueil !

    >François :
    C’est curieux comme les regards des uns et des autres peuvent être différents. Mis à part la conduite délicate sur cette route vertigineuse, je n’ai pas ressenti ce mal être quand je suis restée à contempler ces paysages sauvages. J’y trouve une grande beauté, dépouillement et sensualité, ne serait-ce que par les formes rondes et bombées des montagnes qui fusionnent avec la mer. C’est intéressant de croiser nos regards. Bises à toi.

    >Nigra :
    Tu as écrit un poème qui tranche particulièrement avec les autres approches 😉 Incroyable que cette photo t’ait fait penser à la performance. J’aime tes dialogues intérieurs qui ouvrent le champ de la réflexion sans donner forcément de réponse. Tes mots ont beaucoup de force et de profondeur comme toujours. Merci Nigra, je t’embrasse.

    >Feu roméo :
    Bon retour parmi nous, Roméo 😉 Toujours ton humour qui n’a pas faibli 😉 Merci !

    >Bernard :
    Pfffiou ! Quelle belle échancrure toute en suggestion, tentation mais aussi ouverture vers le voyage. Le paysage s’abandonne langoureusement sous tes mots et tes images pleines de richesse et de nuances. Bravo Bernard, c’est magnifique ! Qui est Upala ?

    >Guess Who :
    Que se passe-t-il Tiago ? Où sont ces brutes que je les évite ? On est content de te voir ici. Bises à toi.

    >Bruno :
    Ca va bien, Bruno ? Tremblement d’impatience ou de crainte ? J’opte pour le premier 😉 Bises.

  24. T’ es gentille Ossiane, et merci aux six plumes posées sous les jolies photos, j’adoreeeeeeee!
    coucou à Maria et Bruno, si heureuse de les relire….

    Nous sommes allongés

    Sur cette herbe séchée
    Et on se vogue l’oeil

    Sur cet infini nous
    Et on se serre si fort
    là et Là

  25. Merci Ossiane (même si côté sensuel, suis pas sûre d’être à la bonne place ;)) et merci à tous pour vos écrits et pour vos mondes.

  26. DE la rocaille ronde
    Succède à la rocaille
    UNe goutte d’eau
    Donne la main à une bleue
    ET notre regard deux
    En un seul vers devant
    GObe l’air du temps
    Qui se donne à nous deux

  27. >Bruno:
    Grand sourire de ta part, on laisse planer:-) Bonne soirée à toi aussi.

    >Johal:
    N’oublie pas que j’ai choisi vos poèmes pour vos deux approches différentes de ce paysage et que l’enchaînement des poèmes monte en intensité sensuelle. Tu es au bas de l’échelle;-) Normal vu comme tu l’as perçu;-) Bises.

  28. L’échancrure du temps
    Echappe un baiser doux
    Aux murmures si tendres
    Et le bleu en jaillit
    Volcanise l’air précieux
    De bulles pétillantes
    Qui splitchent le présent

  29. Merci du soin que tu appliques à chacune de tes mises en lumière .
    Tes mots sont très justes ..mais je ne suis pas la botaniste de la famille..voir du côté de ma soeur!!:>)
    Bonne soirée à tous 🙂

  30. Comme une envie…

    de Norbert Paganelli
    (http://www.invistita.fr/index.php?action=auteur )

    Primu viaghju

    « I raconta è i puisii ani da duvinté storia universali »

    Novalis

    A strada m’hi chjamatu
    Eccu i petri chi m’ani fatta
    Ed eccu induva vocu
    M’ani chjamata « strada » ma sa
    U me nomu
    Hi ancu « ochji »

    Veda vecu tuttu ma stocu
    Sempri muta
    Saraghju par tè una suredda
    S’i tu mi voli ascoltà
    Una suredda di fedi
    Attaccata di to passi
    Com’ u famitu
    S’attacca lu pani biancu

    Premier voyage

    « Les contes et les poèmes prendront rang d’histoire universelle »

    Novalis

    La route m’a appelé
    Voici les pierres qui m’ont faite
    Et voici où je vais
    Ils m’ont appelée « route » mais le sais-tu
    Mon nom
    Est aussi « oeil »

    Pour voir je vois tout mais je demeure
    Toujours muette
    Je serais pour toi une soeur
    Si tu voulais m’écouter
    Une âme soeur
    Te suivant de près
    Comme l’affamé
    Poursuit le pain

  31. Bonsoir Ossiane
    merci de me mettre en si bonne compagnie…
    Petit retour avant un nouveau départ…

    —-

    Soleil au zénith
    La montagne se dévêt
    Sur les rives bleues

  32. (… for Johal
    lien too much difficile)
    selsitudes en bleus des lames
    paradoxe du marin
    la vague emporte comme la plume
    :-))
    … ))
    sur un air de Bashung : Bijou, Bijou.

    A Ostende j’envisage le pire
    A Aliso je crains l’apiculteur
    Osez Opaline

  33. >Annick :
    Beau dernier poème qui splitche de façon aérienne. Il n’y a que toi pour trouver des expressions comme celle-ci 😉 Merci, je t’embrasse.

    >Alix :
    Ta sœur t’a fortement influencée 😉 La famille ne manque pas de talent 😉 Merci de ta réponse et bonne nuit.

    >Bernard :
    Merci pour l’explication d’Upala ainsi que pour la découverte de ce poète corse. Beau premier voyage sur la route. Bises.

    >Maria-d :
    My god ! Il se passe de drôles de choses sur ces rives bleues 😉 Merci Maria ; tu as bien de la chance de pouvoir repartir. Je t’embrasse.

    >Feu roméo :
    Vivre d’amour et amour de vivre 😉 Bises.

  34. Bonjour à toutes et tous
    à toi ossiane
    ——–
    A peine arrivé
    Je pique une tête
    Dans le golfe bleue d’Alizo
    Le souvenir maussade
    Des jours de pluie
    S’enfuit
    Solaire et nue
    La montagne
    Brûle
    Ses parfums sauvages
    La caresse d’un nuage
    Glisse
    Sur la gorge d’azur
    Très haut
    Un feu de paille
    Décourage
    Le vol des oiseaux
    Mais l’herbe rugueuse
    Bruit d’un millier d’élytres
    Je nage nage
    A perdre haleine
    Dans le golfe bleu d’Alizo
    Où mon cœur se noie

  35. liseré paille,
    une plaie bleue pénètre
    dans ma montagne
    et moi, j’ai manqué le retour d’Ossianne et des siens, trop à lire là

  36. Coucou, Ossiane

    Merci pour tes gentils compliments d’hier

    Retour matinal…………la Corse m’envoûte et je récidive………

    Corse de splendeur
    Ton île d’envie resplendit
    Corse, je t’aime tant

  37. Pour l’île de beauté et sa chasseuse d’images

    « La beauté

    Je suis belle, à mortels! comme un rêve de pierre,
    Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
    Est fait pour inspirer au poète un amour
    Éternel et muet ainsi que la matière.

    Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris ;
    J’unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ;
    Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
    Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

    Les poètes, devant mes grandes attitudes,
    Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments,
    Consumeront leurs jours en d’austères études ;

    Car j’ai, pour fasciner ces dociles amants,
    De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
    Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !  »

    Baudelaire / Les Fleurs du Mal

  38. >amichel :
    Coucou Michel, enfin te voilà revenu ;-)) J’espère que tu es en pleine forme. Ca m’en a tout l’air puis que tu fais d’entrée de jeu ce beau plongeon spontané dans le bleu poésie. Quelle vitalité et rythme dans ces mots éperdus de bonheur. Que la nature est belle sous ta plume. Je t’embrasse.

    >brigetoun :
    Ratée de très peu, Brigitte 😉 C’est toujours un plaisir de découvrir tes poèmes. Celui-ci est un peu dans l’esprit de celui de Bourrache, comme une montagne intérieure. Merci à toi !

    >Claudie :
    Bonjour Claudie, si la Corse t’envoûte, tu nous envoûtes avec tes mots. J’en redemande, alors continue à te lâcher 😉 Bises.

    >Maria-D :
    Hello Maria, tu retrouves tes bonnes petites habitudes 😉 A nouveau, tu nous fais de beaux cadeaux de mots sur la beauté. Superbe la deuxième et dernière strophe du poème de Baudelaire ! Dans son esprit, la beauté est altière et incomprise et pourtant, quand on la ressent, on l’aspire d’un seul coup sans se poser de questions. Belle journée sous le soleil d’une fin d’été.

  39. Enfantement
    Enchantements
    Douleur
    Echancrures
    Passage obligé
    Au loin brille l’étoile d’un berger

    Et sur un banc,assoupie,la misère attend
    sur ses rubans

    Carpe diem
    Rouge sang

  40. >feu roméo:
    Beaucoup de souffrance dans ton poème que tu associes avec un certain bonheur de vivre malgré tout. Passage obligé que ces deux sentiments. La douleur de l’enfantement conduit à la vie rouge sang. Je suis stupéfaite de découvrir tout ce que ces photos vous inspirent. Merci Roméo, carpe diem!

  41. Mis à part les herbes jaunies par la sécheresse, ce pourrait être (vu de loin) un bout des Marquises…
    En tout cas, le Cap Corse regorge de vues plongeantes dans l’échancrure de cette belle Méditerranée.

    Bizz à toi, Ossiane, et à tous les autres.

  42. Je me glisse tendre pose
    Et me plonge dans ton bleu
    Je me remue les yeux
    Et me goutte des bleus
    Je me sais que je m’ose
    Et me bulle en si bleu
    Je me niche toute chose
    Et me serre de bel bleu

  43. Vous êtes mon île en coeur
    Mon cher précieux trésor
    Qui abrite dans chaque port
    Une plume délicieuse
    Qui m’ancre et me tamponne
    De beautés, vérités
    En belles libertés
    Je Vous aime mes chers Vous
    Vous de mon île corse
    Du profond de mon coeur

  44. Je m’ouvre le cerveau
    Et déjà se dévalent
    Les bels roulis roulas
    Sur les tas de rocailles
    Qui se déshabillent tous nus
    Se plongent dans les eaux bleus
    Du tout là bas précieux
    Où se baigne les âmes bleues
    Qui rament avec ciel
    Et volent dans l’océan

    Emue de retrouver les plumes dorées de retours de vacances, de farniente, de pause ….je vous espère en forme….bises pour chaque plume!

  45. Je m’ouvre le cerveau
    Et déjà se dévalent
    Les bels roulis roulas
    Sur les tas de rocailles
    Qui se déshabillent tous nus
    Se plongent dans les eaux bleues
    Du tout là bas précieux
    Où se baignent les âmes bleues
    Qui rament avec ciel
    Et volent dans l’océan

    Emue de retrouver les plumes dorées de retours de vacances, de farniente, de pause ….je vous espère en forme….bises pour chaque plume!

  46. Îles-sens
    Dans vos contours les parfums
    de tropicales destinées
    m’ont portée comme amant sauvage
    et vos jungles cernées ont nourri
    mes passions.
    J’ai tellement cherché la palme de vos ombres
    que vous avez pris chair au vent de mes marées.
    Aujourd’hui ma bouche se vide,
    Océan avalé, étoiles pantelantes,
    votre empreinte froisse mes vieux désirs
    et mes jours-horizon ne se gonflent plus d’alizées.
    Quand reviendront mes îles-rêves ?

    Belle soirée à tous

  47. Je t’ai cherché sans fin
    Avec une telle faim
    De te revoir vivant
    En ce doux temps présent
    J’ai traversé les monts
    Hurlé sous tous les ponts
    J’ai couru en plein jour
    T’ai appelé mon jour
    Chaque année est passée
    Sans jamais me lasser
    Je t’aime mon amour
    Et te le dis chaque jour
    Et du haut des rocailles
    Je vois ta jolie maille
    Toute de bleue tendue
    Que j’en suis toute émue
    Et remercie le ciel
    De ce cadeau vermeil
    De te serrer si tendre
    Après tous ces méandres
    La vie pleine de grâces
    Est ma plus belle audace

  48. Volcan

    J’ai frôlé du regard un volcan
    J’aurais aimé l’embrasser à pleine bouche
    Sentir en moi son souffle brûlant
    Et me consumer sur ses pentes farouches

    J’ai frôlé du regard un volcan
    Au delà de ses éruptions rugissante
    J’ai senti le parfum enivrant
    De la lave chaleureuse et entêtante

    J’ai frôlé du regard un volcan
    En son cœur l’humanité se cachait
    Tout au fond d’un cratère grondant
    Qui dans un premier temps m’avait effrayé

    J’aimerais devenir un géant
    Pour séduire cette montagne vivante
    L’arracher à ce monde ennuyant
    Et danser avec elle la valse ardente

    Pascal Usseglio
    23 février 200

  49. Un joli maillot de bain
    La mer elle te façonne
    Ile de rêves bleues
    En beautés si superbes
    Et tout au long du jour
    Tu plonges ces eaux bleues
    Et ressors chaque fois
    Mouillée fraiche jolie
    Sans une ride bleue
    Car si jolie la corse
    Tu es ce paradis

  50. >UU :
    Lorsqu’on itinères tout autour de la Corse, on a l’impression de traverser quantité de pays différents d’où le grand charme de cette région. Je ne suis pas vraiment étonnée de ce que tu me dis à propos de cette ressemblance avec les ïles Marquises. Dès que j’ai un peu de temps, je reprends le fil de ton beau voyage à l’autre bout de la planète. Bises.

    >Annick :
    Quelle quantité de poèmes tu as déposé aujourd’hui ! Ton cerveau est grand ouvert grâce aux bels roulis roulas 😉 Belle inspiration et un grand merci pour la douceur de tes mots et de tes images. Bonne nuit.

    >Chantal :
    Merci à vous !

    >Johal :
    Waouh ! Quelle inspiration là aussi autour de ces îles rêves ! Ta plume est superbe, Johal ! Bises.

    >Pascal :
    Bonsoir Pascal, on dirait que tu as écrit ce poème tout spécialement pour cette note. Beaucoup de sensualité là aussi ; ça frôle l’explosion 😉 Ton écriture est belle et vivante. Merci beaucoup.

  51. Pour Ossiane, en complément de nos échanges…. et aussi pour Bernard…

    PUISIA E VIRITA

    S’è la me canzona canta chjaru
    Purtetaliva cù voscu in stacca di vesta
    O suttu à falzulettu
    A cantareti s’è vo vuleti
    A lacareti s’idda vi pari

    S’è la me canzona canta falzu
    Brusgetila da par vo
    Lampetila in lamaghjona
    E pipeti fulminenta
    Chè li casti si sparghjessini
    In i cunfini senza noma

    S’è la me canzona ùn vi canta micca
    Aghjusteti cio chè vo t’aveti
    Arranghjeti è bulicheti
    Sionti a voscia vulintà

    La me canzona ùn hè di nimu
    Un hà nè casa nè pighjo
    Un hà nè tortu nè raghjo

    traduction

    POESIE ET VERITE

    Si ma chanson chante clair
    Emportez là dan la poche de votre veston
    Ou sous votre mouchoir
    Chantez la si vous voulez
    Oubliez la si bon vous semble

    Si ma chanson ne chante pas
    Brûlez la vous mêmes
    Jetez la dans ces ronciers
    Et mettez y le feu
    Que les braises se répandent
    Dans ces environs sans nom

    Si ma chanson ne vous va pas
    Ajoutez-y ce que vous avez
    Arrangez remuez
    Selon votre désir

    Ma chanson n’est à personne
    Elle n’a ni port ni maison
    Elle n’a ni tort ni raison

  52. >Norbert:
    Bonjour Norbert, pardonnez ma réaction tardive. Je suis très touchée que vous soyez revenu déposer vos mots sur cette même note;-) Merci pour cette belle poésie généreuse et très ouverte vers les autres. Je peux vous dire que votre chanson chante très clair à mon oreille;-) J’aime ces échanges chaleureux. Bien à vous et à bientôt.

  53. Norbert

    J’ai trouvé ta chanson
    Passée à ma portée
    Elle m’a donné la clé
    D’une âme farandole

    C’est un Fa, c’est un Sol
    Ou bien peut-être un Ut
    Un pont à ma mesure
    Beaucoup mieux qu’une armure

    Elle me parle sensible
    Des voix des mélodies
    Une ronde d’accords
    Palette d’harmonies

    Elle est tout en nuances
    Ne se connaît de forts
    Que des pianissi-mots
    Pour des pleurs pour des rires

    Et quand vient le refrain
    De ta chanson d’enfance
    Est-ce un Mi, est-ce un Do
    Un cri de joie expire

    Effeuillé d’une bible
    Rêve de mains en mains

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *