Pastel

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le port de Centuri

Le rose de ta peau, le jade de tes grands yeux, le bleu de ton âme.

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.

Le rose de ta peau
le jade de tes grands yeux
le bleu de ton âme

Nomade, j’ai pris le large… mais j’ai pensé à tout pour que vous preniez du bon temps. Je vous dépose quelques jours en contrebas de la colline, dans la jolie marine de Centuri qui s’enroule autour de son petit port spécialisé dans la pêche à la langouste. Belle inspiration à vous sous les parasols en attendant mon retour et à très bientôt. Vous pouvez déposer vos commentaires et envoyer vos emails mais sans photo jointe car je ne pourrai me connecter qu’en bas débit. Prochaine publication… mystère… Voir la Carte de Corse

116 réflexions sur « Pastel »

  1. Insoutenable légèreté

    Vers un ciel cotonneux
    des ailes s’envolent
    le vent les disperse
    jusqu’aux étoiles

    insaisissable…

    dans nos coeurs pierreux
    la marée vient se briser
    sur la ligne blanche

    des voiliers fantômes
    glissent dans l’ombre
    s’échouent sur la grève

    l’aube en partance
    emporte les rêves
    en souffrance

    au bord des paupières
    reste le silence
    résiduel

    insoutenable…

  2. Amarrer le bateau vagabond
    Sous le parasol, siroter la vie-menthe
    D’ocre, se poudrer les yeux

    __________

    Enfin un brin de soleil presque tout étonné dans le ciel !

    Belle journée à tous.

  3. Le puit

    Devant nous s’ étirait
    le trait pastel de la vie
    en silence, je l’ ai suivi

    sans même comprendre
    sans même comprendre…

    près d’un puit
    là où l’ombre
    a les yeux si bleus
    près d’un puit
    pour te dessiner
    je me suis arrêté
    et mon âme…

    et mon âme,
    béante nuit,
    dedans est tombée…

  4. C’est très beau la vie menthe ,à l’eau , et ça sent bon, la menthe fraiche sous la rosée du matin, alors bonne journée irisée à toi Bourrache et à vous toutes et tous, prochain rendez vous mi-septembre, si Dieu le veut.

  5. Pour Sven :

    Au petit matin, se frotter les yeux
    Effacer les poussières de la nuit
    Vider le cendrier et ses fumeux relents
    Plonger le nez dans une tasse de café
    Doucement lever le store, accueillir la lumière…

    … puis s’éveiller à ce jour nouveau.

    _________

    J’ai bon moral aujourd’hui avec mon petit brin de soleil…

  6. Coucou, Ossiane

    Tes photos idylliques font rêver……et le bateau navigue….sur les flots bleus

    Je t’embrasse….et, j’attends ta prochaine « publication.mystère »……..à ton retour, avec impatience

    Sous le parasol bleu
    Ta peau couleur de pêche
    Tes cheveux, rebelles mêches
    Font de l’ombre au cieux
    J’amarre mon bateau
    Pour me blottir
    Dans l’encre de tes yeux
    Ton âme s’y reflète
    Et le pastel du ciel……
    Rêve d’éternel…..
    Deux âmes dans l’eden

  7. L’insoutenable légèreté de l’être

    L’inévitable contour

    De ces rimes invisibles

    Comme la bougie s’essouffle

    Je suis éphémère

    A peine un frisson bordé d’or

    D’une existence en trompe-l’œil

    Impalpable

    Ineffable

    Indicible

    La brume s’écoule sur le flanc des collines

    Une couronne de papier

    Et ces mots en attente

    Je suis l’image trop docile

    L’ornement inutile

    D’un délicat inachevé

    Trop de fragilité sur la fibre des murs

    Des arbres qui se fissurent

    La poussière se garde des orages

    Où pendent les étoiles

    Et ces pas qui s’obstinent à craquer

    Le silence

    Je dépose les mots

    Ceux d’une goutte de rosée

    Sur les fleurs épanouies

    la note translucide

    Comme le nacre de la plage

    Et ce vol d’hirondelles….

    Alors je deviens muette

    Toujours .

  8. A Bourrache, garde ton petit brin de soleil dans l’aube infusée de menthe et accueille la vie. A bientôt…

  9. Les oiseaux ont posé leur lumière sur le lac gelé,
    Te souviens-tu ?
    Ce lac dont nous faisions nos lits les jours de grande brume
    et que nos corps unis s’aimaient sous les nuances
    du présent.
    Aujourd’hui, les roseaux ne jouent plus que pour le vent qui passe
    et la barque, dont l’humide couleur repeignait nos voyages,
    a rejoint le fleuve des morts.
    Les oiseaux ont posé leur lumière sur le lac gelé
    et
    dans le fossé
    est suspendue l’empreinte de nos amours.

  10. à Céline…

    j’ai sillonné le monde
    de la grande pyramide de Khéops
    aux jardins suspendus de Babylone

    j’ai fredonné le monde
    de la statue de Zeus à Olympie
    au temple d’Artémis d’Ephèse

    puis longuement je me suis assis
    j’ai respiré le monde
    au mausolée d’Halicarnasse
    au colosse de Rhodes

    au phare d’Alexandrie
    un papillon des Galápagos
    m’a emporté sur ses ailes
    j’ai vu briller le ciel
    les rayons du soleil
    les océans la lune
    les neiges éternelles

    et dans un clin d’oeil
    venue des fontaines d’Altaïr
    illuminé par ton sourire
    je t’ai enfin aperçue

    j’ai rencontré
    fleur d’ibiscus
    une perle rare
    trésors des Grenadines
    archipel complice
    ton coeur sur la main
    ton charme
    ta gentillesse
    ta douceur

  11. PASTEL

    Port vermeil
    Assiégé par ton soleil
    Sur des vagues d’hydromel
    Ton parasol bleu outre-ciel
    Et mon âme en blues d’éternel !
    Le pastel de tes yeux irradie le ciel

  12. Oui bonbonze…sourire… »Elle passe quand elle veut »…après tout elle est chez elle…nomade ou hirondelle…nuage et fleur de sel….pensées couleur pastel…Déposés par Ossiane dans la marine qui s’enroule autour…des embarcations légères…de l’ombre de tes paupières…tendresse passagère… »Monsieur…que désirez vous ? »…Une menthe fraîche avec un « brin de soleil »… Mais…je ne veux pas la boire…juste la contempler…me perdre dans cette eau glaçée…rêver et respirer… »Les oiseaux ont posé leur lumière sur le lac gelé »…et dans le ciel…sur « le nacre de la plage » l’empreinte de leurs baisers…

  13. Pastel
    Est un beau mot
    Fort petit
    Mais fort beau
    Passe telle
    La vie qui soit
    Tendre
    Et douce
    A la fois

  14. ROOAARR !

    Vous êtes tous en forme aujourd’hui.

    Que de beaux textes déjà déposés…

    Je pressens que cette page (comme les autres) va scintiller sous l’influence des superbes photos d’Ossiane.
    ________

    Brin de soleil
    Vais faire ma prairie belle
    (désolée Pierre b. : les hermaphrodites vont être hachés menu-menu)

    Sourire à vous tous.

  15. mmmmmhh.. de forts beaux mots déposés, c’est bien vrai.. je suis éblouie encore une fois! bises de soleil du matin parti dans le ciel de vrai, le ciel s’interroge, vais je pleuvoir ou reluire?

  16. Beauté des textes et des mélanges… Le plus vif des cadeaux, l’Autre, en pastel ou pigments acérés, ici un bonheur !
    (et pitié pour les hermaphrodites Bourrache, on ne sait jamais ce qui nous attend dans la vie :))
    Une piste pour Pastel : elle a été vue la dernière fois en Pays de Cocagne. A suivre…

  17. Nomade, dans ta bulle de bleu acier, tu es amarrée dans les entrelacs bleutés de ce petit port, ton parasol bleu de jade protège ta jolie peau sâtinée de caramel, on dirait une ombrelle, là, sur la grève, magnifique aquarelle d’un peintre en quête d’un pastel de rêve, tes yeux de biche, nomade, toi qui n’a pas de port d’attache, l’imaginaire du poète , ces cordes, sur la grève, mon coeur qui t’enchaîne, les radeaux de la méduse, de frêles esquifs qui s’esquivent entre les filets des pêcheurs. Au loin , la sirène d’un bateau, l’appel de détresse d’un coeur qui te lance des SOS, retentit dans les flots de cristal. Mon moi résonne en toi, la plénitude de deux êtres, le regard attentif du peintre, penché sur sa palette, fixe à jamais le portrait de deux êtres idéalisés.

  18. Hello, Johal et Bourrache!

    Quel bel humour et quelle belle humeur!

    C’est vrai, que de beaux mots déposés!, une offrande en beauté pour le retour d’Ossiane

    Amitiés et bises à vous toutes et tous.

  19. Sans oublier, Annick! bien sûr!

    Dans le midi, il fait « encore » soleil. Là où il pleut, je vous envoie toute l’immensité de mon ciel bleu ou presque! J’en garde un peu pour moi égoistement

  20. A Ossiane,

    mystère … de la création continue…

    Sous la peau veloutée gorgée de soleil, les fruits retrouvent l’onctuosité de la chair, la coupe de verre, l’éclat de la lumière…
    L’ irisation solaire forme d’étranges coursiers de glace, d’immenses voiles blanches flottant dans l’espace…
    Les cieux libèrent d’étranges nuances, pastelles ou toniques…les barques prennent la voie de l’apesanteur, tranparents reflets métalliques aux inclusions chaudes et froides, de cuivre et d’argent…
    L’ alchimie de la couleur dans l’iris du regard, moutonne et flamboie…cerne les algues de jade et de gris, s’éternise dans le sillon des bateaux… les pierres de craie rose, dans les vagues améthyste et saphir, fondent dans l’aquarelle, se diluent dans le pourpre du ciel…
    Superposition des matières et des glacis, peau mate et soirie…une épaule se dénude, un regard complice glisse sous l’ombrelle bleue… l’air se charge de troublantes turbulences, intrigante et mystérieuse, peinture marine, effet miroir… Au revoir.

  21. Ossiane ! Excellentes vacances-travail !
    Tu regroupes de talentueuses personnes ! dommage qu’elles ne voient pas toujours des mots d’amitié…

    Proses merveilleuses,
    Admiration respectueuse,
    Sonnets voluptueux,
    Terminaisons chaleureuses,
    Epanouissement vertueux,
    Langue de Molière respectueuse.

    Excellent week-end !
    Bises Ossiane et à bien d’autres,
    Olivier

  22. Pas une âme
    Juste son passage
    au temps

    Pas une goutte de mer
    se remue
    Juste son bel fruit
    de vie qui mue

    Pas un souffle de vent
    Juste la respire
    de son âme

    Merci Claudie, coucou à toi, et à chacun.
    Je ne sais si c’est l’air du temps du nord fort doux, ou les photos d’ossiane, mais une douce torpeur m’envahit, sérénité, douceur, câlin de l’air…..
    Joli périple, douce nomade d’Ossiane…. ou alors c’est ton secret à venir qui m’endort, me rêve, me clapotis tout doux..

  23. A propos du scintillement :

    L’a un côté bijoutier-joaillier, notre Sven, aujourd’hui…
    ______

    A propos de l’Hermaphrodisme :

    Johal, je préfère le « solitaire » (la « solitude » n’existant pas en joaillerie …)

    Suis un peu absconse, là.

    En bref : je préfère la solitude à l’hermaphrodisme bien que le solitaire existe en joaillerie.

    Me demandez pas un dessin … sais toujours pas dessiner … même les brebis !

  24. Pourtant le tatouage d’une brebis sur l’épaule dénudée et… le percing en diamant au creux de l’oreille … solitaire et bêlant romantiquement des vers hermaphrodites… c’est presque moi ça !

  25. Siouplaît ?…

    (à défaut de photo, un … p’tit dessin … ?)

    Note qu’une photo, ça devrait être marrant … mais j’sais pas si c’est le style d’Ossiane…

    M’en retourne à ma prairie … et à sa subtile odeur d’herbe coupée.

    Quant aux
    « hermaphrodites hachés menu-menu,
    sont tout rémoulus »
    (dicton du jour).

    (le rose de la honte envahit mon visage…)

  26. Pastel,
    craie de ciel et de mer ;
    sur mes doigts
    un goût de sel
    et d’oiseau.

    (Vu les dégâts que les hermaphrodites ont fait dans mon jardin cet été, je comprends le moulinage).
    Pour information : Pastel, elle continue de faire son nid dans les coques…

  27. Chouette alors, elle va nous ramener des coquillons…

    (j’le ferai plus, j’le jure … j’me taille)

  28. il est beau ton haiku Ossiane, ton calligramme aussi!
    et les blagues de bourrrache et sven font plaisir, j aime la bonne humeur qui gagne et s’étend quand elle passe son temps en humour de la vie…belle fin de journée à chacun.

  29. Haché menu menu dans une prairie…je ne pensais pas finir comme cela..rémoulu je le suis…Sacré Coeur aujourd’hui….place du Tertre…vignes au soleil…champagne à venir….Et tout ceci en débit de l’haut…puisque Ossiane ne peut se connecter qu’en bas débit..Je disais donc..cet escargot…Le plonger tout nu dans de l’eau bouillante..sans le réveiller bien sûr…ajouter cerfeuil et « piments acérés »..etc…C’est tout de même plus tendre que ce moulinage sauvage…Mais tout cela m’est bien égal car j’ai repris ma peau de pierre…

  30. Pour suivre Pierre, il faut donc se hisser. Haut hisse et haut, sur la pointe des cornes, j’ai aperçu les terres bénies, les pays de cocagne où le pastel est roi. En broutant un peu trop, ma coquille de roc a viré azur et je pleure… Pensez, les pygmées acérant leurs dents en pointe, je les vois déjà, l’œil luisant de convoitise, le sourire de nacre en biais, prêts à me dévorer. Moi qui mimais si bien la terre, me voici ciel, et sans nuage ! A la première aurore, les chasseurs effilés m’attraperont au lasso de liane et je serai fait, comme une limace. Pour un escargot, c’est un comble…
    Au fait, quittez donc ce Monsieur je vous prie. L’émotion me donne des elles.
    Bonne soirée à toutes et tous 🙂

  31. Quelle profondeur…cette couleur…? le bleu de nos humeurs…le rouge pour une erreur…le jaune pour sa saveur…Oui…mais peut on s’y perdre..Bleue la mer…bleu le ciel…bleu le parasol…Oui..mais derrière…? Quelle est la distance entre …ce qui paraît et… ce qui est…Combien de couches de vernis…Sèche ou brillante la couleur..? ou…douce et..satinée…Orange la mer…jaune le ciel…rouge le parasol…C’est le sens que je préfère…

  32. Pastel d’Ossiane, une vraie perle de culture, qui émerge , telle une déesse, de la fontaine miraculeuse, déversant des pluies diluviennes de pastel d’ocre et de miel. Quel sortilège! le pastel est un condensé du ciel, un mélange harmonieux de bleus dyonisiaques et aphrodisiaques dont le peintre fait de savants breuvages pour tremper son pinceau dans le chaudron béni des dieux. Peut-être est-ce OBELIX qui est passé par là?…………..Centuri n’a qu’à bien se tenir. Il pourrait se transformer sous la houpette d’Ossiane en ALBI, impériale. J’arrête là ma peinture qui revêt des couleurs acidulées, le bleu de l’été chante un air de gaieté sous le parasol des amours azuréens, poudre de perlinpimpin………….

    Bonne soirée et gardons surtout bien « l’oeil ouvert »!!!!

  33. Les volets sont fermés
    il fait si chaud
    Les volets sont ouverts
    il fait début de soirée
    Les volets ne sont pas
    il fait du bout des doigts
    Le parasol veille
    et chuchote la mer
    De se prendre un volet
    pour plancher tout de bleu

  34. Splendide blog très artistique mêlant photos , poésie, peinture
    avec des couleurs pastels magnifiques on est sur un nuage , un rêve de beauté , de pureté absolues.
    Bravo continuez
    amitiés
    freddo

  35. ……………………………

    mettre du bleu partout
    l’art de draper le réel
    emballage du monde

    ……………………………

    andrée wizem

  36. Errer
    de couleurs en couleurs
    parcourir des dix doigts des façades dressées
    Ouvrir
    des fenêtres d’azur
    aux persiennes de bois
    Couvrir
    de larges pierres
    les secrets et les voix
    Chercher
    dans les hautes collines
    les chemins d’autrefois
    Se dire
    de doux parfums de mer
    et renverser le ciel
    rien que pour fuir encore
    où les rêves se noient

    Adieu les galets jade
    les reflets de ta prose

    Au rendez-vous du large
    Je me suis envolé
    Sur un bel âne bleu

  37. Sur la porte de pluie, affiché « no vacancy »
    Des ailes d’oiseau blessé s’égaillent
    Sur les bleus de la vie
    _________

    Bernard : très, très beau texte.

    Johal : merci pour ton lien. J’ai été très surprise de découvrir le pastel et ses coques !

    _________

    Bon dimanche à vous tous.

    « Après dissipation des brumes matinales », la météo me promet le soleil…

  38. Dans la flaque
    menu fretin de moineaux
    font leurs ablutions

    Bonne journée à tous et, Bernard, je pense tout pareil que Bourrache 🙂

  39. Ivre de pastel … de pastis …
    Ce dimanche, l’Oeil Ouvert
    Sous la caresse du soleil, semble assoupi.

    ______

    – sourire –

  40. > Bourrache, Johal et vous tous ici en ballade,
    je vous lis en silence et j’aime aussi vos dires; ils sont vie d’aventures, d’amours inestimables et de plaisirs subtils. Quand le lit est ouvert, fait de soi et d’ors purs, il ne reste qu’à sourdre d’un ruisseau de mots clairs, et de bruits de printemps…

  41. Et moi…je pense tout pareil que Bourrache et Johal…même ivresse sous le soleil..Quant au pastel…je pensais également qu’il était né sous le pinceau..Ce lien m’a ouvert les yeux..Etrange…Ce matin traversée de Paris en un coup d’aile..Ville endormie..sous la brume…

  42. Rebond

    Les marins, ivres de bleus,
    ont délaissé leur barque.
    Ils voguent, rêves nus,
    vers des îles bénies,
    des îles blotties sous la torpeur du jour,
    des îles au bois de ciel
    bercées par les contes du large,
    des îles aux persiennes
    frémissant sous la brise des étreintes tues,
    des îles
    nacre et sel.
    Les marins s’égarent
    ivres de bleus
    et de solitude.

  43. Sous le parasol bleu, deux coeurs de soie, moi et toi, sous le même toit, en partance vers l’outre-ciel, kaléidoscope tressé de saphir et d’ocre bleu, de craie endimanchée, au diapason de l’idéal, deux âmes en plénitude, pastels de rêve comme solstices d’éternel, toi, la sauvageonne, peau marbrée de soleil, les yeux vert émeraude, moi, le coeur vermeil ,dans la douceur acidulée de cet été qui m’émerveille, à l ivres de mer et d’arc-en-ciel, deux âmes libérées du poids de l’apesanteur, à la dérive des flots bleus, dans cette immensité, cette voie lactée………….laissons-les dériver………….

  44. Je plane
    Tout simplement je plane
    Apesanteur
    Douce liqueur bleue
    Qui me sirote
    Et m’enlace tendrement
    Avec ce fil du temps
    Si doux et apaisant
    Qui m’enlace pleinement

  45. Un petit problème technique : le message est parti sans que j’ai pû terminer.

    ivres de mer et d’arc-en-ciel, deux âmes libérées du poids de l’apesanteur, à la dérive des flots bleus, dans cette immensité, cette voie lactée………….laissons-les dériver………….

    Ossiane, merci de bien vouloir terminer mon texte.
    Bises

  46. COCKTAIL DANS UN SHAKER

    ______________

    Ingrédients : Annick, Claudie, Andrée, Bernard, Johal, Pierre b. – leurs mots –

    ______________

    Ce matin, le monde s’emballe.

    L’oiseau quitte son lit
    D’un coup d’aile, survole Paris
    Ville endormie.

    Croise un ange,
    D’un cirque, survole les parasols,
    Aperçoit l’âne et les moineaux
    Jouant à cache-cache
    Sur la crête
    D’une flaque d’eau.

    Puis, d’un subtil coup de plume
    Carresse le coeur
    De ces marins éperdus
    Dans la brume.

    En pastel,
    En sourdine,
    Quel étrange dimanche … bleu.

    Le voyage n’est pas de tout repos…

    ____________

    A ne pas boire au goulot !

    ____________

  47. c’est beau bourrache et claudie,

    l’idée d’être en shaker me plait, mais sans trop agiter s’il vous plait.. sourire..

    Dans une jolie bouteille
    Vivent des bulles en suspension
    Se laissent vivre aimer serrer
    Soupirs d’aises
    Cocktail de bleus
    Pas trop remuer
    Pour pas splitcher les coeurs tendres
    Des petites bulles amoureuses
    Le parasol niche et protège
    La paille douce imbibe les lèvres
    Qui sensitives caressent en ciel
    Les deux petites bulles généreuses

  48. La rocaille en montagne veille ses toits nichés, le palmier sentinelle se gorge de soleil, le petit clocher tinte sa cloche qui se réveille et goutellette ses doux sons de parasol en parasol, il est quatorze heures au cadran, et le bleu se plonge dans le bleu jusqu’au nomade qui attend, de sortir du port pour un bien bel voyage en amoureux.

  49. ………………………………

    bleu de la montagne
    bleus du ciel et de la mer
    mi-temps du mariage

    silence sous le chapiteau
    les invités font la sieste

    ……………………………..

    andrée wizem

  50. Je bois
    Je bois jusqu’à plus soif
    Ou m’arrête
    Juste avant
    Pour apprécier la dernière goutte
    La dernière bulle
    Plus encore
    Il fait chaud
    Tout de bleu
    Blue in eyes

  51. Le front perle
    Le verre goutte à goutte
    Le bleu trempe pastel
    Le soleil brûle
    Le temps d’était
    Le tant beau est

  52. Le parapluie abrite nous
    En parasol nous abrite

    Accent chantant
    Air du temps

    Bleu en bleu
    Merveilleux

    Nager plonger
    Voler planer
    Danser rêver

    Beau dimanche à chacun!

  53. Vis-tu ?
    Un peu…

    Crois-tu ?
    A quoi…

    Sens-tu ?
    Souvent rien que le vent…

    Saisis-tu ?
    Toujours cette bulle qui évolue, virevolte et se perd…

    Penses-tu ?
    Oui, je me panse…

    Aimes-tu ?
    Quelqu’un, une ombre peut-être…

    Et demain ?
    Demain …

  54. Nomade sous la tente…Touareg et chèche indigo…homme bleu dans l’immensité du désert…Baleines sous le parasol ….pêcheur aux arêtes tendues…et la boisson s’égare…Reste le bleu de ton âme…que la mer indiffère…Couleur légère et claire…d’une vague sans lame…posée sur la terre…douce et solitaire…

  55. ……………………………….

    les touristes aveugles
    façades aux fenêtres fermées
    qu’as-tu vu au juste

    ……………………………….

    andrée wizem

  56. Annick, tu es déchaînée!! es-tu ivre du bleu de l’immensité? Cela vaut mieux que d’avoir du « bleu à l’âme »

    Bises en pastel d’éternel!!

  57. Vive le bleu, il rend joyeux, il essaime le coeur des amoureux, avides du bleu d’Ossiane, c’est un bleu fabuleux, allons tous à la queue leu leu, embrasser les flots bleus, le parasol bleu, lui aussi, est peint en bleu, c’est le parapluie du bonheur, dansing in the rain, une pluie d’hirondelles, elles volent à tire-d’ailes, rejoindre les tourtereaux, ils forment un beau duo!
    L’aquarelle ne serait pas parfaite si les yeux des cieux n’irisaient pas le tableau du peintre, le pastel coule en encre belle d’émeraude, indélébile, parsemée de sourires………..de vous toutes et tous qui ouvraient si bien l’oeil! …. bleu, sans aucun doute!

  58. Annick et Claudie :

    j’avais bien spécifié : « A ne pas boire au goulot »…

    – sourire –

  59. .
    >>>>A tous:

    Une courte pause et un petit coucou rapide et tout bleu vers vous depuis la Champagne pour vous remercier et vous donner quelques nouvelles.

    L’Oeil est grand ouvert grâce à vous. Vous semblez prendre du bon temps au bord de l’eau sur le fil azuré de Centuri. La vie coule toute douce et en pastel sous les parasols.

    Je veux bien goûter à ton cocktail, Bourrache;-)

    Merci pour les magnifiques poèmes que vous avez déposés, vos échanges teintés d’humour, de joie de vivre et d’amitié. Votre fidélité sans faille me touche vraiment tout comme ces liens qui se tissent entre vous;-)

    Bienvenue également aux petits nouveaux de ce blog.

    Je vais rentrer plus tôt que prévu et serai de nouveau aux commandes lundi soir. Je vais devoir y retourner deux jours la semaine suivante.

    Je pense être à nouveau en mesure de publier une nouvelle note mardi soir. Pas de publication mystère puisque je connais la date du retour. Désolée Claudie de t’avoir mis l’eau à la bouche pour rien;-) Je me suis mal exprimée.

    Bon dimanche, je vous embrasse et vous dis à bientôt.

    Ossiane

    .

  60. Le soleil va et vient
    rayons multicolores en courbes d’arc en ciel
    C’est ainsi dans les contes
    A grandes enjambées
    il saute d’île en île
    de celles du levant
    vers celles du couchant
    Si des marins s’égarent
    de trop boire la nuit
    c’est parce qu’il sont emplis
    d’innombrables senteurs
    d’embruns et d’immortelles
    de myriades d’étoiles
    des houles d’étincelles
    de désirs de sirènes
    rêves des coeurs nomades
    pleins de douceurs fidèles

  61. Le mystère n’a plus de mystères, l’atmosphère se teinte de bleu de chine, nuit câline, le vent souffle dans l’air, il s’aère, il devine que l’histoire perd son souffle, la houle roule, et moi, je roule………pour vous, une mer de galets, toute boursoufflée, galets roses et verts, perles de mystère, elle entraîne les coeurs de Belin, je veux dire de Centuri dans de douces frénésies, en bleu mineur et à la clé, la boussole d’Ossiane, qui revient de Champagne, la coupe pleine de bulles océanes.
    Tant pis pour le mystère de la Chambre jaune, je veux dire, bleue, nous la retrouverons dans les cieux de l’azur…………de Centuri avec plaisir et nourrie de cette ivresse de champagne, dans une valse sur le « danube bleue »

  62. J’ai trop bu « au goulot » et le danube est devenu « bleue ». Il convient d’enlever ce « e » qui n’a rien affaire dans cette histoire

    Bises à tous les « éveillés » du blog et bonne soirée!

  63. Moi aussi je veux bien goûter au cocktail de Johal…Pas au goulot..en y trempant mes lèvres ..Je suis persuadé que Bernard se joindrait volontiers à moi..Chacun son bord de…verre…

  64. Ben, voilà ! … comme d’hab’.

    Encore une bande de copains qui se retrouve sous le parasol bleu à siroter leur vie-menthe en tricotant des doigts de pieds…

    Sur ce, Pierre b., me sens flouée, grugée : l’a quel goût le cocktail de Johal ???

    – (sourire)² –

  65. Il a la saveur d’Annick..de Claudie..de Andrée..et………..de Johal…Bourrache…sourire…Je pensais que les cuisiniers(eres) goûtaient toujours leurs plats…? Mais moi sans le dire..j’ai ajouté un peu de Bourrache .. d’Alix….et d’Ossiane..Et bien le goût est tout simplement unique…Salé..sucré..épicé..J’y retrouve les embruns salés de la mer…la saveur sucrée d’un baiser…les épices de l’orient…Ce cocktail..il pourrait s’appeler.. »voyage »… »émotion »… »souvenir »… »passion »…. »tendresse »…Evidemment de couleur bleu..on le déguste sous un parasol..Pour ce qui concerne le tricotage des doigts de pieds..j’ai essayé..piètre résultat..J’ai manqué de laine…les orteils peut être trop court…je ne sais pas..Pas grave..

  66. Un point à l’envers,
    Un point à l’endroit,
    A petit débit,
    Sinon, ça détricote.

    Une ligne en bleu,
    Une ligne en blanc,
    Pour donner un air marin
    Une caresse, un calin.

    Le travail terminé,
    Y jeter l’ancre en broderie
    Et se blottir bien au chaud
    Dans sa nuit.
    ________

    A demain…

  67. je vois tes mots claudie à l’instant, pause de vie de farniente puis grande ballade,
    j’étais déchainée,
    bourrache a vu juste, j ai bu au goulot de vie, c’est tout moi… sourire!

    yaouyaouh, je vous lis et souris, suis émue, et vous lis..
    je vous relirai en temps juste.. mon repas va cramer.. sourire!

    Car unpoète
    Il brûle ses plats
    Car sa tête
    Elle chauffe ses mots
    L’amour tout plein
    Caresses du temps
    Baiser tout beau

    biseeeeeeeeeees, Ossaine, mmmmh.. du champgne Ossiane!!! mmmh.. j’arrive.. hick!

  68. Babord amure, tout comme hier?
    Ah la vie de château!
    Sourire du bout des lèvres…

    Aujourd’hui sous un pin
    parasol bleu,
    voyageur amarré,
    pilier de coquetèle;
    l’heure passe.
    Stèle à la cocagne!
    Ou à l’orteil de mer?

  69. désolée Ossiane, peux tu corriger carse en caresse…z’ai zervi le mot encore trop chaud mietté..tout speed. sourire!

    Le peintre sort sa toile
    Et ses huiles si tendres
    Il les malaxe du bout des doigts
    Et les dépose en amour
    Ocre bleu émeraude
    Les couleurs chantent
    La belle romance
    Du temps présent

  70. Sourire à propos de vos derniers commentaires;-)
    Ajoutons un zeste de Pierre B, une touche de Bernard, une pincée d’Annick, une louche de Claudie, une petite cuillère de Bourrache, une rasade de bouldegom, saveurs subtiles garanties. Recette réussie.
    Bulles de chardonnay et de pinot noir partagées avec vous tous.

    Je me demande bien à quoi ce coquetèle et cet orteil de mer correspondent??

  71. Effacée
    le bleu m’efface
    et je me noie dans ses ailes

    (bonne journée à tous et que le coquetèle coule à flots de mots…:))

  72. Petit coucou vers vous… Bernard ton âne bleu j’aime…
    —-

    Mille fenêtres
    Nomade lève l’ancre
    Pour Curaçao
    —-

    A bientôt Ossiane

  73. Le coq
    Tel un empereur bleu
    Sur la banquise champagne.
    ______

    Bof, je sais. Mais belle journée à tous quand même.
    – sourire –

  74. Petite recette non à base de …coquetèle mais de pastèque!
    Cubes de pastèque+ miel d’ acacia et vin moelleux..mettre le tout dans un plat sur environ deux centimètres d’épaisseur et petit passage obligé au congélateur…quelques minutes le temps que le jus durcisse un peu, ensuite grattez du bout d’une fourchette pour pailleter la surface , recommencer l’opération jusqu’à ce que la totalité du liquide soit transformée en neige légère; et servir dans des petits verres
    Frais et délicieux (à consommer avec modération évidemment)

    Belle journée à tous 😉

  75. > Ossiane, pierre b.
    L’orteil, c’est celui de Pierre: il a exhibé un orteil gros comme le mont Alcyon en Macédoine. Qu’il n’arrive guère à tricoter, cela n’est point fait pour m’étonner: je pourrai te montrer l’allure de son orteil de mer (Alcyonium acaule: http://doris.ffessm.fr/gestionenligne/photos/alcyonium_acaule(1).jpg ).
    A boire la même coupe,
    Il aura aperçu ma plus belle sirène,
    Sereine et douce
    Ma Pelagia,
    Qui me protège des tempêtes,
    Calme le vent et les vagues,
    Dont le sourire luit
    Au sommet du grand mât,
    Mon vire-vent.
    Elle est née de l’écume des mers
    Anadyomène ou mon bel oiseau bleu,
    Signe des jours d’Alcyon,
    Et qui m’emmène
    Sur l’Océan
    Pour y construire mon nid flottant

  76. J’ai retrouvé « pastel », elle se trouve actuellement en Provence, à Marseille, plus précisément. Je l’ai même rencontrée. Elle m’a chanté cette chanson :

    Bleu, bleu, le ciel de Provence
    Blanc, blanc, le goéland
    La bateau blanc, blanc, blanc……….euh, le bateau bleu…

    Je sais que c’est un peu désuet, ce sont les paroles d’une chanson de Marcel Amont.

    Eh oui, le ciel de Provence est aujourd’hui encore bien bleu….avec en prime, un peu d’ozone…..

    Bonne après-midi bleue, il va de soi

  77. Et non Bernard… je sais que la déception va être immense et extrêmement difficile à gérer, mais ce n’est pas mon orteil…Etonnant ce rapprochement entre l’Alcyonium acaule et « le signe des jours d’Alcyon »…On se demande ou vont se nicher les orteils !! Et non…je n’ai aperçu aucune sirène..joli poème cependant…

  78. Rêvons
    Sous l’astre au regard pâle
    L’océan court les îles
    -Pan salé de passion-
    Aimons
    Innocence de bleu
    Les profondeurs palpitent
    -Vagues en déraison-
    Taisons
    Violentes pensées
    Clés de bouches muettes
    – Souffle chaud qui s’épand-
    Vivons
    Sous l’astre au regard pâle
    Les îles sont offertes
    -Marée au goût d’amant-

  79. Une histoire de couleurs..

    Les peintres impressionnistes adoraient les iris Monet etRenoir, notamment les ont plantés en abondance dans leurs jardins .Monet, qui était fin connaisseur en botanique , avait une prédilection pour les iris bicolores. Il les associat sans hésiter aux giroflées ravenelles orange.
    Et lui qui aimait tant le mélange de couleurs audacieux aurait aimé les coloris flamboyantes que l’on retouve fréquemment : or et rouges, cuivre et café brûlé, caramel et miel, bronze et acajou..
    Et bien évidemment la couleur mauve omnisciente ..
    La variété « Showcase » est l’une des plus belles..fleur lumineuse aux pétales gracieusement ondulés d’un jaune d’or le plus pur éclairé d’un peu de blanc..Les bords aux larges frisures ourlés d’un brun chaud , nuance terre de Sienne brûlée aux reflets acajou..De fines mouchetures brunes apportent une fantaisie supplémentaire et un effet « fondu » du plus bel effet.
    Et pour ajouter une « touch » classieuse , le rhizome de l’iris sèché puis réduit en poudre est untilisé comme fixateur dans les parfums.
    Très coûteuse , cette substance provient d’une espèce particulière , l’Iris de Florence , encore cultivée en Toscane et entre dans la composition de célèbres parfums tels Guerlain , « Arpège » de Lanvin et le 19 de Chanel…

  80. et ton merci Annick, Johal, me fait écrire.. c’est vraiment beau Johal…

    merci Alix, j adooooooooore la vie dans ses couleurs, ses nuances et ses teintes son infini magnifique, mmmmmmmmmmhhhhh comme c’est beau les couleurs!

  81. Flap … l’oiseau se pose et dépose …

    J’adore la sensualité de vos photographies.
    Si vous étes à l’égalde vos images … quelle femme !!!!

    busardement

  82. Encore un peu d’Alixir?
    Mais que personne ne voit Rouge!

    Calicot cot cot
    Or Ange
    Jaunifique
    Vert missel
    Bleu âne
    Indigotier
    Violet Violette

    Améthyste, qui nous protège de l’ivresse,
    Comme en johalerie…

  83. Les lézardes des murs
    Se chauffent au soleil
    La rocaille des monts
    Se dore le ventre
    Les gouttes de mer
    Se glougloutent douces
    La saveur de la vie
    Se savoure doucement

  84. > Ossiane,
    Que personne ne voie Rouge quant je rate un subjonctif!
    Merci de me corriger mais pas trop fort s’il te plaît…

  85. Quan(t) (d ?) tu rates un subjonctif, personne ne t’en veux, Bernard…

    Désolée …

    (je ris comme une baleine … bleue !)

    M’en veux pas, hein, Bernard !!!

    Bonne après-midi avec un grand sourire.

  86. mon oeil ne lit que les mots sans voir leur orthographe, alors cela va, bernard, pas de quoi en faire une jaunisse bleue.. sourire!
    bel aprem à chacun! je sors avec mon fils, la toto va se faufiler entre les rues de la ville, monter aux murs, grimper aux antennes, attraper le premier nuage pour voir la vie en bleu.. bises Ossiane, j’espère que la champagne te hicke bon!

  87. Bonjour à tous,

    J’espère que mon message va arriver dans la bonne rubrique, à savoir Pastel. Amicalement Sophie

    Pastel

    Un voyage vers le bleu de nos cœurs
    S’envole non loin des persiennes
    A attendre le retour des marins, la lueur
    Du vent encouragé par les éoliennes
    A répandre des paysages pastels
    Dans nos regards de ciel le retour
    Des âmes chavirant les ruelles
    D’une quiétude au parfum de l’amour

  88. Bleu, de nuit
    Nostalgie
    La rêverie se rêve
    Bleu de Centuri
    Douce frénésie
    Le bateau fou
    D’elle
    La nomade, folle
    De lui
    La griserie du paradis
    Dans un ciel de pastel
    Les émois de deux moi
    La peau pin parasol
    Et le bleu qui s’affole
    Le pavillon de l’amour
    S’illumine dans les cieux
    Brillent tes yeux
    Le firmament, un aimant
    Un rayon de ciel bleu
    L’atmosphère a le teint bleu
    Tes yeux, des cieux
    Les flots bleus
    Songe bleu
    Le pastel navigue
    Dans tes yeux

  89. Au fond de ta froide pupille
    J’ai déposé un peu bleu,
    -Tu sais- le joli bleu des filles,
    L’azur de leurs jupons soyeux.

    Ton regard paré d’innocence
    S’est troublé d’un ton inconnu.
    Ah, les aériennes nuances
    Des robes et de leur vertu !

    Dans une aurore de dentelles
    Nous avons repeint l’horizon
    De nos bouches en aquarelle.
    Où mènent filles et jupons !

    Bonne soirée à toutes et tous 🙂

  90. Sur un air de Johal…
    Au fond de ma pupille…j’ai reçu le joli bleu des jupons soyeux…Troublé par le charme des filles…j’ai découvert la lisière d’un horizon mystérieux…

  91. Un visage d’ange
    Celui d’un archange
    Dans la clé des songes
    D’une nuit en bleue d’éponge

    Ta peau pain d’épices
    Les cieux, quel supplice
    Devant tes yeux de malice
    Si bleus et sans artifice

    Nomade aux langueurs de délices
    J’aspire, sous le parasol bleu anis
    A vaincre ta pudeur caprice
    Dans les cieux, deux âmes complices

    Bonne soirée

  92. Assise près de toi
    Pas de danger qu’ j’ me noie
    Ma main a pris la tienne
    La tienne dans la mienne
    Et nos deux fois deux yeux
    Voient leur ciel tout de bleu

  93. >Johal, alix, claudie, annick, bourrache,fred, pierreb et bernard:
    Coucou, me revoilà! Toujours fidèles au poste au bout de cinq jours d’absence avec vos beaux poèmes, je vous remercie. Votre humour, votre bonne humeur, votre créativité ne faiblissent pas; ils zigzaguent, s’aventurent, s’affinent au fil des heures;-) Vos regards croisés font rêver et sourire.

    Bienvenue à Sophie qui a fini par trouver la bonne porte grâce à sa persévérance et merci pour son premier poème pastel en direct.

    Merci à vous Busard, je suis sensible aux couleurs, aux matières, à la lumière. Je photographie simplement les choses comme je les sens et je les vois; un peu à la manière d’un tableau; rien de plus;-)

    Bises à vous tous et à demain!

    Petite question qui me titille. Ce voyage autour de la Corse continue-t-il à vous plaire et à ne pas vous lasser ou préférez-vous que je fasse une pause pour passer à autre chose et y revenir ensuite?

  94. c’est rigolo, ta question, Ossiane,
    tout à l heure, je relisais des textes fort beaux, et puis je regardais la carte de corse, et me disais,  » ne vais je pas me lasser de ble, de mer, de montagne, de soleil ?  » car on est juste au cap corse…L aspiration peut elle tenir aussi longtemps?
    Mais attendons d entendre d’autres plumes s’écrire…
    je te souhaite une bonne nuit, Ossiane, bp de lectures ce soir, un grand temps à moi et c’est bien!

  95. >Annick:
    Ok Annick, je t’entends;-) J’ai bien sûr encore plein de photos à vous montrer. J’essaie de varier les angles d’approche mais ce n’est pas toujours facile avec les paysages pour lesquels je crains de lasser car les thèmes sont un peu similaires. Bonne nuit à toi.

  96. Personnellement, en regardant les photos cette fin de soirée, pas d’aspiration, et c’est cette idée qui m est venue, suis je lassée???
    je te souhaite une bonne nuit! bises.
    et puis je me suis réjouie devant encore de beaux textes écrits.

  97. mais non mais non, Ossiane, c’est bon d’exprimer,
    et puis ne tiens pas compte de mon avis, hier aprem, traverser de vieilles rues connues, des repères, m’a électochahutée peut être, et assez raz plat plat un temps du soir,
    je me rééjecte ce matin,
    et déjà je suis heureuse de te retrouver,
    il me tarde encore de retrouver les belles écritures de amichel , pierre2, bruno, mais les savoir décompresser me plait!

  98. >Annick:
    Tu avais visé juste puisque Bruno est revenu;-) J’espère que tu as retrouvé la forme. Ce n’est pas toujours bon de se replonger dans les endroits du passé. Bises.

  99. je ne connais rien à ta ville,
    Ni les rues secrètes, ni les places éclairées de lumières,
    Quand juin joue avec le soleil
    À l’ombre des murs de pierres
    Je ne connais rien de ses enfants rieurs au bord du fleuve
    Qui courent dans l’eau et le vent de l’océan
    Et vont pêcher des goujons sur les bancs de sable
    Je ne connais rien à ses femmes besogneuses,
    Affairées à monter leur étales de fruits frais
    Venus des vergers voisins, et des vignes inondées de soleil,
    Elles parlent entre elles des bénéfices à réaliser,
    de leurs projets,
    de leurs rêves de caresses
    Et leurs espoirs d’amour
    Je ne connais rien à cette ville
    Où les hommes fiers ont bâti des tours et des cathédrales
    Des remparts et des caves voûtées
    Des hommes loyaux et courageux
    Face à la hargne des hypocrites et des jaloux
    des mesquins et des lâches
    Je ne connais rien à ta ville
    Si ce n’est l’odeur de ton parfum
    Quand tu me serres contre toi
    Quand tu presses ton coeur contre ma poitrine
    Ta ville si secrète
    Où tu caches tes mots
    Et tes pensées
    Où tu te bâties dans ce temps
    Qui passe
    …Et où tu te construits… « femme « 

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