Murs

Château de Centuri

Château de Centuri

Château de Centuri

Derrière le portail, à l'ombre du château fort, Hortensia soupire.

Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.

Derrière le portail
à l’ombre du château fort
Hortensia soupire

Le château du village de Centuri dans le Cap Corse. Sur la première photo, on perçoit sur les hauteurs le Belvédère du Moulin Mattéi d’où j’ai pris les photos de la note « Confidences ». Voir la Carte de Corse

Les murs… Les murs qui protègent ou qu’on traverse; ce sont ceux d’Olivier le téméraire. Les murs d’un labyrinthe qui emprisonne; ce sont ceux de Sven, le vagabond des rêves; les murs douloureux de l’incommunicabilité et de la solitude, ce sont ceux de Nigra dont la poésie brute m’a transpercée dans cet appel au secours.

Un mur ne m’arrête pas,
Tel un chevalier,
Franchi cet obstacle à la force des bras,
Traversé ces longs couloirs,
De ce chateau bien protégé,
Evoluant presque dans le noir,
J’ai voulu la délivrer,
Hortensia envolée,
Repris mon chemin,
Avec ma fidèle monture,
Le coeur avec une blessure,
Quand arrivera la fin ?

Olivier (son blog)

De mon rêve je reviens à peine
de ce voyage toujours le même
d’une ville ancienne déshabitée…

Des rues serpentent entrelacées
je marche sans jamais m’arrêter
ni ombre, ni lumière, en chemin…

des murs tels des âmes abimées
toujours devant moi se dressent
forteresse, je suis ton prisonnier…

je marche sans jamais m’arrêter
perdu dans le dédale de pierres
je porte en moi le coeur de l’aube…

Sven

Mur

Ca a commencé
Comme dans un conte de fée

Ecoutez cette histoire

Lui, un roi
Ne vous en déplaise
Le monde l’a transformé

Lui, mon aîné de quelques années
Plein de vie, doux, sensible et passionné

Lui, écrasé par le poids de la sacro-sainte
‘bonne éducation’
Tabassé par un père ne voulant que
‘son bien’

Lui, blessé, paumé
S’est révolté

Lui, mon dieu, mon idole
Que dis-je, mon frère, mon père !
Spirituel…
…Attachement jusqu’au plus profond du coeur

Lui, déterminé
S’est sauvé
A vécu ses rêves
Jusqu’au bout des ongles

Drugs soft
Perfect life
Drugs hard
Droit dans le Mur

Lui qui m’a initiée
Lui qui m’a conseillée
S’est perdu

Personne n’a bronché
Ils ont tous regardé
‘Pauvre jeunesse’

Moi, déchirée, écoeurée
Je l’ai ramassé
Je l’ai porté

Lui, fort mais en souffrance
A viré le hard
Lui, paumé
S’est battu contre le mur

Moi, impuissante
Je l’ai vu changer

Lui, rebelle,
Est devenu Anarchiste de salon
Voire extrémiste

Lui en vie…
Moi, triste…

Je lui ai dit au revoir
Le monde avait tué mon Roi

Aujourd’hui
Moi, un autre Lui
Un nouvel attachement profond…

Déraisonnable, incompréhensible
Inexplicable, indicible, inqualifiable…

On souffle à mon oreille
Que L’histoire se répète …

Naaaaaaaaaaaaaaaan !
Je ne veux pas !
Help !

Nigra

72 réflexions sur « Murs »

  1. murs – murs… d ‘été 🙂 toujours d ‘aussi belles photos et un quantité non négligeable de commentaires,tout baigne ici !

  2. Il était une fois…

    Dans un havre de paix
    les étoiles brillaient
    encore au firmament.

    Dans l’aurore nacrée
    des enfants riaient
    jouaient et rêvaient
    leurs rêves d’enfants.

    Par un matin glacé
    sous un ciel voilé
    de lueurs pailletées
    un trouble dans l’air,

    coups de tonnerre
    des éclairs blancs
    des fleurs de sang
    au pied de l’ escalier.

    Les rires se sont tus
    entre les murs oubliés
    le silence est tombé
    comme un guet-apens.

    Il était une fois,
    il y a bien longemps…

    (the secret life of words)

  3. Ossiane,

    Il est encore tôt…
    Ce matin qui s’annonce frais
    Je viens d’apercevoir
    Les toits de ce château
    Un des rayons vient caresser ma joue,
    Et je me sens déjà si heureuse:
    La journée va donc commencer rayonnante,
    Ah, c’est bien pour ça que
    Hortensia déjà soupire!

    Et moi je suis bien heureuse de pouvoir, comme un rayon de soleil,
    avant que les nuages viennent la cacher, venir te lire et les mots de Sven sont si beaux.
    J’espere pouvoir revenir… mais ne gâchons en rien ce moment bien paisible.

  4. De mon rêve je reviens à peine
    de ce voyage toujours le même
    d’une ville ancienne déshabitée…

    Des rues serpentent entrelacées
    je marche sans jamais m’arrêter
    ni ombre, ni lumière, en chemin…

    des murs tels des âmes abimées
    toujours devant moi se dressent
    forteresse, je suis ton prisonnier…

    je marche sans jamais m’arrêter
    perdu dans le dédale de pierres
    je porte en moi le coeur de l’aube…

  5. Un mur ne m’arrête pas,
    Tel un chevalier,
    Franchi cet obstacle à la force des bras,
    Traversé ces longs couloirs,
    De ce chateau bien protégé,
    Evoluant presque dans le noir,
    J’ai voulu la délivrer,
    Hortensia envolée,
    Repris mon chemin,
    Avec ma fidèle monture,
    Le coeur avec une blessure,
    Quand arrivera la fin ?

    Bisous chère Ossiane,
    Aussi à tous ici,
    A bientôt,
    Olivier le dernier Samüraï…

  6. Elle est encore plus belle, la Corse vue par Ossiane…

    Pas encore assez remis du décalage horaire pour que les syllabes s’alignent correctement dans un haïku harmonieux… ;o)

    Bizz à toi et j’espère que tes vacances ont été à l’image de cette belle lumière.

  7. Par-delà la colline
    Un jour, le Roi s’en est allé.
    Depuis, aux pieds des marches
    Hortensia tricote et détricote leurs rêves
    A l’infini.

    Désormais, le château assoupi
    Aux grilles effritées
    Mangées par le lierre
    Enserre en ses murs séculaires
    L’histoire de cet amour du passé.

    Y flottent parfois des soupirs, la nuit…

    ___________

    Bonne journée à tous.
    Ici, il pleut, il pleut, il pleut
    Depuis des jours et des jours.

    ____________

    BEURK !

  8. pierre après pierre
    ciel et terre
    joignent leurs mains

    (aujourd’hui, dans le calendrier, Sainte Grenouille ! Belle journée à tous :))

  9. …………………………………

    une jonglerie
    d’une muraille à une autre
    des fleurs pour trésors

    ………………………………….

    andrée wizem

  10. Mur

    Ca a commencé
    Comme dans un conte de fée

    Ecoutez cette histoire

    Lui, un roi
    Ne vous en déplaise
    Le monde l’a transformé

    Lui, mon aîné de quelques années
    Plein de vie, doux, sensible et passionné

    Lui, écrasé par le poids de la sacro-sainte
    ‘bonne éducation’
    Tabassé par un père ne voulant que
    ‘son bien’

    Lui, blessé, paumé
    S’est révolté

    Lui, mon dieu, mon idole
    Que dis je, mon frère, mon père !
    Spirituel…
    …Attachement jusqu’au plus profond du coeur

    Lui, déterminé
    S’est sauvé
    A vécu ses rêves
    Jusqu’au bout des ongles

    Drugs soft
    Perfect life
    Drugs hard
    Droit dans le Mur

    Lui qui m’a initiée
    Lui qui m’a conseillée
    S’est perdu

    Personne n’a bronché
    Ils ont tous regardés
    ‘Pauvre jeunesse’

    Moi, déchirée, écoeurée
    Je l’ai ramassé
    Je l’ai porté

    Lui, fort mais en souffrance
    A viré le hard
    Lui, paumé
    S’est battu contre le mur

    Moi, impuissante
    Je l’ai vu changer

    Lui, rebelle,
    Est devenu Anarchiste de salon
    Voire extrémiste

    Lui en vie…
    Moi, triste…

    Je lui ai dit au revoir
    Le monde avait tué mon Roi

    Aujourd’hui
    Moi, un autre Lui
    Un nouvel attachement profond…

    Déraisonnable, incompréhensible
    Inexplicable, indicible, inqualifiable…

    On souffle à mon oreille
    Que L’histoire se répète …

    Naaaaaaaaaaaaaaaan !
    Je ne veux pas !
    Help !

  11. Pour Nigra :
    Help me i’m feeeling bad….
    ETC…..

    Les drogues dures ne sont rien, à coté des environnements qui cloisonnent, endoctrinent, etc..
    Quand on survit, c’est difficille,…
    Mais, il faut apprendre, apprivoiser, l’espace, de solitude, qui peut mener , peut-être, je dis bien peut-être…vers la liberté.

    Juste respirer, l’air, sans se soucier de qui va pouvoir apportter l’oxygène.

    Respire !
    Tu en a acquis le droit.

    Pardon , Nigra, pour ces mots impromptus, décousus, mais ce que tu écrit, m’interpelle.
    Bye.

  12. Bonjour, Ossiane

    Belles photos et de la douleur dans certains poèmes……….

    Portail liberté
    Mes pensées font le mur
    La fleur bleue renaît

  13. Pour Nigra :

    Ton cri glace mon sang, je suis tétanisée par ta souffrance.

    Continue à déposer tes mots,
    Crache-les, s’il le faut.

    Nous sommes-là pour les accueillir, les entendre, les écouter,
    Peut-être pas tous les comprendre, ces mots blessés.

    Même si nous ne représentons que des êtres virtuels dans l’Océan d’Ossiane, nous sommes une famille de marins voguant parmi les sentiments.

    Puisse cette méchante marée te déposer un de ces prochains temps sur une île … de beauté.

    Avec toute mon impuissance, je te serre dans mes bras.

  14. Une fois de plus, merci Ossiane !
    Franchement, je ne le trouve pas terrible mon poème…

    Superbe Nigra et Sven, quelle écriture ! j’ai du travail…

    Je vous embrasse tous les trois,
    OLIVIER

  15. Les murs se répètent
    mais leurs échos,
    lierre des expériences
    grimpe toujours plus haut
    jusqu’à toucher la lumiière.
    S’aperçoit-on jamais
    que ces rebonds de pierres
    font de merveilleux palais ?

    Merci Ossiane, pour ce choix et, pour Nigra, un sourire.

  16. Lui, intructeur
    M’a montré les Voies
    A ne pas suivre

    Lui,
    M’a donné la force
    De survivre

    Moi, en pleine conscience
    J’ai choisi
    De respirer…

    Jamais vraiment libre
    De mes démons…

    Mais, J’ai choisi

    …Je respire…

  17. ahhhhhhde schrtumpfs de cralckbloumflock, c’est un peu triste, fort triste tout cela..
    Alors…

    ET un pétard à mèches
    Caché sous ma jupette
    Fait sauter les murailles
    ET en petites canailles
    On se fait notre fête
    Sans vendre notre mèche

    J’embrasse celui ou celle qui a du chagrin. Bonne journée.

  18. Le donjon est si haut
    Gardé par des aciers
    Si pics si acérés
    Mais la belle ne se meurt
    L’hortensia la délivre
    La pétale de bleu rose
    Elle rejoint son tendre
    Dans son secret si beau
    Pas vu par les hauts murs
    Et la belle se revit et vit
    Car son tendre elle le voit
    Elle le sait en nature
    Alors elle soupire d’aise
    Quand un pigeon le soir
    Apporte une missive
    Ecrite de lettres de foin
    Au crayon mine platine
    La belle elle rougit
    Elle s’endort plus paisible

  19. Nigra

    Les murailles de la vie nous plongent parfois dans le désespoir mais au-delà du portail des pensées qui font mal, la liberté fait son chemin, les fleurs de l’espoir jaillissent dans ses ornières, les fruits ne sont plus amers et la volonté de vivre renforce nos défenses pour affronter les obstacles les plus difficiles à surmonter

    Nigra, la force de vie doit triompher, la vie est un bien précieux, mes voeux les plus sincères vous accompagnent dans votre chemin de vie.
    Amitiés ……..et courage

  20. Chat alors, j’en ai même oublié de salUUer tout le monde ici.

    Hmm hmm… et donc… Bonjour à toutes celles et tous ceux que je connais (même peu ou prou).

  21. et l’insolite, le rarement vu, la Belle se baisse doucement, fouille dans un petit tas de feuilles sous l’hortensia, et trouve la clé du portail et une autre minucsule, elle monte l’escalier, sa longue robe la suit, des mille étoiles l’entourent, elle glisse son pas velours, et la tour l’appelle, elle niche la petite clé dans le trou du mini trou de la serrure de son grand amour et elle monte le rejoindre….un petit écureuil ce matin lui a apporté des noisettes et dedans le plan pour la cachette, elle attendait depuis si longtemps ce plan pour le délivrer son grand amour, et le vivre au petit jour….

  22. Murs
    Emmenez moi
    Au delà des arbres
    Vers la cime des montagnes
    Emmenez moi
    Rejoindre le fort haut
    IL est là haut
    Si haut
    Cet être rare
    Que le ciel me donne
    Sur mon bout de chemin
    Que la vie me confie

    c ‘est fort profond claudie, bises nigra.

  23. >francis :
    Oui, tout va bien sur le blog ; on fait ce qu’on peut pour s’imaginer en été 😉 J’espère que tu vas bien. Bises.

    >Sven, Olivier, Nigra :
    Trois belles approches différentes des murs, toutes poignantes quelque part et qui m’ont touchée. Il en existe d’autres bien sûr que vous allez peut-être développer d’ailleurs.

    >Sven très beau premier poème également tout aussi émouvant. Belle image les fleurs de sang. Bises.

    >Olivier :
    Si j’ai choisi ton poème, c’est que je l’ai bien aimé 😉 Ce n’est pas une question de compétition mais une question de savoir si les mots portent ou pas. Continue ta route comme tu le sens. Je t’embrasse.

    >Nigra :
    Quel cri et quelle force dans tes mots et ce poème dépouillé ! J’aime l’écriture simple et déchirée que tu développes. J’espère que cette libération t’a fait du bien quelque part. Les images et les mots font parfois référence à notre vécu ; il est normal de s’y projeter dans cet acte de création. Libère-toi autant que tu le veux ; tu seras lue et écoutée. C’est d’ailleurs ce que tu fais dans cette nouvelle respiration. Je t’embrasse affectueusement.

    >Cristina M :
    Je te vois de nouveau apaisée et radieuse puisque tu peux de nouveau venir nous lire. Hortensia soupire ; c’est vrai mais de quoi… 😉 Bises vers toi.

    >Bonbonze :
    Il faut mettre des lunettes, bonbonze 😉 Pas de mûres dans le coin ; ce n’est pas encore la saision 😉 Bises.

    >UU :
    Coucou UU le tahitien 😉 Ca fait vraiment plaisir de te voir redéposer des mots sur mes pages. Contemple, inspire et respire ; ça me suffit pour l’instant 😉 Pas de vacances cet été pour moi ; je me console avec la Corse du moi de mai 😉 Je t’embrasse.

    >Bourrache :
    De tout cœur avec toi sous la pluie qui n’en finit pas de tomber depuis des mois;-)
    Beau poème d’amour, Bourrache ; tu as fait partie des hésitations ; j’aime beaucoup ces références au tissage, au lierre et la façon dont tu retombes à la fin de ton poème. J’écoute… Bises de complicité pluvieuse.

    >Johal :
    Bravo, tu rebondis aussi bien que ces pierres. Ce n’était pas si facile de faire sentir cette répétition des meurtrières. J’aime le mot d’écho. Merci !

    >Andrée :
    Belle jonglerie pour toi aussi puisque ton haïku résume les trois photos. Bises.

    >Claudie :
    Bonjour Claudie, les dernères notes que j’ai publiées font, j’en conviens, appel au sensible ; j’en suis un peu confuse car ce n’est pas volontaire de ma part. D’autre part, cela fait partie du partage de mots et d’émotions déposées sur le blog. La poésie se vit de l’intérieur. Il en sort des morceaux d’écriture beaux, forts et émouvants. Merci pour ton bel haïku que je comprends. Bises vers ton sud.

    >Daniel :
    Tu as l’art de transfigurer un endroit austère en jardin magique 😉 Merci Daniel.

    >Annick :
    Merci pour ce poème et ce texte plein de douceur et de rêverie. Il fait bon venir dans ton jardin de mots magique. Je t’embrasse.

    >UU :
    Poli monsieur UU 😉 Il y a plein de monde que tu ne connais pas encore depuis ton déblogage. Tu vas vite faire connaissance avec ton sens inné du contact 😉 La bise.

  24. Murmure
    Clair-obscur

    Tu as forgé mon coeur
    Comme un chemin de ronde
    Crénelé de lumière

    Et des marches du temps
    J’ai dans mes souvenirs
    En volutes de pierre
    Les bras que tu me tends

    Pour un bouquet de fleur
    Plus léger qu’un caprice
    L’amour ouvrit ses grilles

    Il y a bien longtemps…

  25. Le petit écureil amasse des noisettes; cela est vrai et à voir; on passe un long moment. Mais le petit écureil ne se rappelle jamais l’endroit de sa cachette. Il amasse pour rien l’hiver; nous le nourrissons.
    Annick a bien de la chance d’avoir la clé. Ici souvent, c’est moi qui mange les noisettes, la vie est injuste.
    Pas de soleil mais un vent a faire tourner la tête comment je vais être apres cette tempête .OUI il pleut même CHEZ NOUS .
    Bonne fin d’après-midi à tous et amitié pour Annick et salut à tous. Noisette.
    PS: penser que nous sommes en août ?

  26. Durs…mais beaux les murs de Sven et de Nigra…Alors..

    Pour faire le mur et s’évader dans un monde de douceur et de tendresse…rien de tel que de se mettre dans la peau d’un oiseau…Mais..comme il pleut « depuis des jours et des jours » et que c’est « aujourd’hui dans le calendrier la Sainte Grenouille »..je suis devenu en un coup ..en un seul…hermaphrodite et batracien…A cette heure..je n’ose pas ..je ne sais pas..revenir chez moi..Petite vitesse ou petits bonds…de flaque en flaque ou de feuille en feuille..Alors..en attendant ..je vous offre deux comptines…

    « Il pleut, il mouille
    C’est la fête à la grenouille
    Quand il ne pleuvera plus
    Ce sera la fête à la tortue »

    « Bonjour petit escargot
    La pluie tombe sur ton dos
    Bourrache et Johal n’aiment pas l’eau
    Mais toi, tu dis « bravo,bravo »
    Naivement votre….

  27. Bises en particulier à Nigra.
    Tes mots m’ont interpellé et amené d’autres mots Nigra. Mais, je ne sais si j’aurai le temps de finir ce soir.
    Beau travail de réorganisation Ossiane !.C’est chouette

  28. Pierre b.-l’Hermaphrodite (comme les limaces qui colonisent mon jardin ?) :

    Tu es impayable pour remonter le moral des troupes.

    Sur l’air de tes comptines, je prends ta main et m’en vais danser avec toi sur ce fameux pont qui relie aujourd’hui à demain et j’invite les autres à nous rejoindre (surtout ceux qui ont un parapluie … ou, à défaut, une bouée).

    Dans mon Ardenne belge, les bouleaux se parent déjà de feuilles d’or qui virevoltent dans le vent et se posent sur le dos des escargots.

    Et puis, tu parles d’oiseaux … c’est bizarre.
    Voici que j’observe depuis deux jours dans mon jardin noyé, le retour de mes compagnons d’automne et d’hiver. Sittelles, mésanges charbonnières, bleues, nonnettes, chardonnerets … et les autres me sont déjà revenus.

    C’est quoi, ce foutu temps ?

    J’ai mal à ma planète.

    J’vais faire le mur !

    – sourire à vous tous –

  29. Ce mur, ce dédale de rues où je me perds c’est un rêve, un vrai rêve que je fais souvent depuis des années …il m’a été très facile de mettre les mots dessus.

    Mais aujourd’hui ma pensée toute entière va vers Nigra. Quand la vie nous malmène je sais combien il est difficile de trouver en soi les ressources, l’énergie nécessaire pour faire face, seule . Cela commence sûrement par une certaine forme de libération, soit de la dépendance à quelque chose ou encore à quelqu’un. Cela demande beaucoup de patience, d’exigence, beaucoup de discipline et de maturité, et nous ne sommes que des enfants perdus sans le regard de l’autre…Parfois les plaies sont si vives, qu’il est impossible d’écouter des paroles sages, et qu’il est préférable de s’isoler un certain temps pour cicatriser, pour que l’émotion retombe et pour reprendre vie… c’est très difficile parce qu’on croit qu’on ne survivra pas, cela fait peur mais après le renoncement, doucement pas à pas, surviendra la renaissance… alors tu n’auras plus peur de perdre quoique ce soit, silencieusement tapis au fond de toi l’amour source de vie sera là et tu pourras l’écouter.

  30. Pour Nigra :

     » Hey , hey , my , my …
    rock and roll can never die.. »

    Ce n’est pas de moi, mais c’est pour toi.
    Je pense que tu sauras, et comprendra.

    Franck

  31. >>>>> Aux amis de L’Oeil Ouvert, je voulais vous dire que je m’absente quelques jours à partir de demain. Je retourne en Champagne pour mon travail mais je ne connais pas encore la date de mon retour. Je vais quand même publier une note jeudi soir avec une pensée particulière pour vous 😉 Je pourrais vous lire de là-bas; j’essaierai de me manifester un petit peu si j’ai du temps disponible mais je ne garantis rien 😉 Je vous embrasse et vous remercie de votre chaleureuse présence et amitié.

    >bernard :
    Mur, mur et murmure… Magnifique poème à enroulement qui prend en compte les trois photos ; on descend les marches du temps pour évoquer des souvenirs de jeunesse. On comprend tout dans le dernier vers. Merci pour ta plume sensible, je t’embrasse.

    >Chantal :
    Les murs inspirent 😉 Les poètes de L’Oeil Ouvert ne reculent devant rien 😉 Merci de ton passage.

    >Noisette :
    Bonsoir Noisette, je ne savais pas que les écureuils ne se souvenaient pas de la cachette de leurs provisions. Pas toujours drôle la vie mais je trouve que vous la prenez du bon côté ces derniers temps ; ça aide beaucoup. Quant à la pluie, il faut bien qu’on partage 😉 Ce n’est pas juste qu’au nord, on soit trempés jusqu’aux os depuis trois mois 😉 Bonne soirée à vous ; mes pensées affectueuses.

    >Pierre b :
    Et voilà Pierre qui vient comme chaque soir mettre du baume sur les plaies et dans nos cœurs avec ses évocations pleine de fantaisie et de joie de vivre. Merci pour ton clair de soleil, je t’embrasse.

    >Nath :
    Toujours la première à remarquer les améliorations que j’apporte au blog et ce n’est pas fini. Puisque tu me tends la perche, je la saisis. Merci à toi ; on attend ton poème !

    Pour faciliter la navigation dans le blog, vous verrez trois liens sous ma photo. Ceux des thèmes et des liens évitent d’avoir à descendre l’ascenseur de votre explorateur.
    L’INDEX est une vraie nouveauté avec des petites vignettes qui emmènent vers les notes de chaque mois pour qu’on voit mieux la progression du voyage. Quand j’aurais le temps, j’expliquerai l’enchaînement mois pas mois. Enfin, je prépare autre chose mais je ne sais pas encore quand ce sera prêt.

    >Bourrache :
    ;-))

  32. A l’ombre du silence , les douleurs parlent…leur donner la parole est une manière d’exutoire , et combler le silence est une bataille de tous les jours ; on dit qu’il est le « regret » des mots, alors laissons nous aller à parler..!
    Et vient le temps d’un sourire fugitif et d’un petit geste du bout des doigts:)

  33. >Sven et alix:
    Touchée par la chaleur et la délicatesse de vos mots dédiés à Nigra. Il est vrai que le silence ne résoud rien car il enferme. S’ouvrir pour renaître et retouvrer un début de sourire et un nouvel appétit de vivre. Bonne soirée à tous les deux.

  34. un arret sur tes cliches murmurant tant de poésie
    au plaisir en rasant ces murs ou résonnent de si beaux mots
    @ +++

  35. « Mais j’ai choisi..je respire.. » ..Nous aussi Nigra..on respire…libre de tout et de rien à la fois..A l’écoute des mots qui effleurent ces pages..entre ombre et sourire…attentifs et subjugués…admiratifs et passionnés…On va de ville en ville..de couleur en couleur..de raison en déraison ..de soupir en délire…Et ce soir..ma respiration…je prends un peu plus soin d’elle..Je la veux attentive…complice..douce ou exaltée…à l’écoute des poèmes offerts…Je ne respire pas pour vivre…je vis pour respirer…Respirer le parfum du jour qui se lève…le parfum qui repose sur ses lèvres…l’herbe fraîchement coupée…les embruns à la lisière de ses rêves…une rose qui court sur un mur…Merci Nigra pour ces mots déposés…Pensées…..

  36. >Ghis:
    Bonsoir, bienvenue sur le blog;-) Ne sois pas si timide. Ose parler plus fort qpour que les poètes et ces murs t’entendent;-) Merci pour ta petite visite, au plaisir de te lire à nouveau.

    >Pierre b:
    Toujours aussi beau et apaisant. Dans le premier temps de la vie, l »être humain respire pour vivre et survivre; dans un second temps, quand l’enfant a mûri, grandi, reçu et donné il vit pour respirer, pour goûter la vie qui lui fut offerte en cadeau. La bise du soir.

  37. >Franck:
    Tu as raison Franck, je vois la respiration comme quelque chose que l’on vit au présent tout en ayant un oeil posé sur la ligne d’horizon.

  38. exercice délicat, vivre le présent, sans aucun reniement, et, toujours ce vieux rêve humain :
    Guetter, scruter la ligne d’horizon, et tenter de voir ce qu’il y a derrière…
    Et peut-être apercevoir…, percevoir…
    ça aide à vivre, tout simplement,
    Comme le pain blanc du matin…

    Merci, Ossiane.
    Bonne soirée à toutes et à tous.

    Franck

  39. Pst, Pierre… J’aime bien l’eau et fêter la grenouille ne me deplaît pas du tout. Une comptine de circonstance :

    Tombe, tombe tombe la pluie
    Tout le monde est à l’abri
    Y a que mon p’tit frère
    Qu’est sous la gouttière
    Pêchant du poisson
    Pour toute la maison…

    Je vais de ce pas prendre mon ciré et ma cane à nuages pour affronter la première gouttière qui passe.
    Bonne nuit à tous 🙂

  40. Merci pour votre pensée Noisette, mon amitié pour vous, et mes tendres pensées vers nigra, et sven et olivier, de forts mots déposés, si forts d’eux. Merci!

    Le temps avance sa traîne du tant
    Et le château fort bien secret
    Le pont levis levé le regard abrité
    Derrière j’entends un coeur chantant

    Ce château n’est pas mort mais vivant
    Derrière il abrite la merveilleuse éternité
    De celui qui a serré si tendrement l’aimé
    Et souhaite revivre si fort ce bel moment

  41. Derrière
    Derrière
    le mur de pierres
    Derrière
    la porte de fer
    Il y a
    Il y a
    les arbres verts
    il y a
    l’hortensia
    Devant

  42. Douze marches et
    une petite dernière
    pour atteindre la porte
    la porte de la vie
    et ces douze marches
    d’une année
    en force de vie
    dans la gravité de ses pas
    vers l’avant
    marche après marche
    pour se conserver vivant.

  43. >annick:
    Bien vu ces douze marches qui correspondent à une année de vie. Tu es bien vivante en tout cas, merci et bonne nuit!

  44. Derrière le grand mur
    Refuge du Silence
    Les mots susurrent

    —-

    Nuit belle…. chut… bisou

  45. « Feuilles d’or … canne à nuages »..C’est un équipement de rêveur…!! Je l’imagine bien ce promeneur…avec dans son sillage…. bulles de champagne …savoureuses et hors âge….Sphère irisée….nacelle en osier tressé….ivresse de l’espace…Montgolfière…c’est le nom déposé…de ce liquide au reflet doré…Promeneur ou…promeneuse…je ne peux m’aventurer…l’oeil ouvert…je vais m’en assurer…Lacher un peu de lest…soupape et respiration saccadée…abandon…?…immédiatement maitrisé…Coeur à l’envers …tête en l’air…c’était Ossiane…Soulagé..sur ses pages..je vais me réfugier…

  46. Encore une petite histoire d’eau…

    Fleur sensitive

    Des cailloux de pluie
    s’irisent dans mes mains…

    des feuilles en larmes
    sous les rires des fleurs

    dans l’effeuillement
    des orchidées parmes

    sous la caresse furtive
    la futilité grave

    des frissons de l’eau courante…

  47. « The king is gone but he’s not forgotten… »

    Dans le Bleu ou dans le Noir…
    Survivre n’est qu’un jeu
    Délicieux ou cruel…

    Apprendre…
    Choisir…
    Acter…

    Qui perd gagne
    Qui gagne perd

    Yeux dans les Yeux…
    Juste un écrit…

    Coeurs contre âme en folie
    Merci

  48. Douce clarté ma mie
    Votre front pâle recelait
    En ses murs jadis

    ***

    Volée d’herbes folles
    Entre les marches disjointes
    De ma mémoire morte

    ***
    Etrange appel nostalgique, chère Ossiane, en ces photos d’un autre âge…

  49. Entre nous, point de divines comédies…
    Juste, une divine surprise..
    Quelqures mots…
    Comme quoi, la vie garde toujoours , un peu de son sel…
    Je te remercie et t’embrasse.

     » is this the story of … »

  50. Sur le portail, un petit morceau de soie blanche, elle est passée par là, et sur le mur posé, une plume blanche, il est passé par là……….

  51. Des murs
    Parfois pouvoir les briser,
    Se sentir nu de fragilité
    Dépouillé de sa vérité

    Des murs
    Laisser mûrir la souffrance
    Pour rejeter l’indifférence
    Accueillir notre différence

    Accepter notre errance
    Cheminer en silence
    Au plus près de nous même
    Etre prêt pour soi m’aime

    Des murs
    Se glisser dans les failles
    Laisser mourir les armes
    Et que souffrances s’en aillent …

    Et que se fendent les murs
    Que les larmes jaillissent
    Et que se casse l’armure
    Que la Beauté se tisse

    Parfois se meurent les murs
    Aux lisières de l’âme
    Aux frontières de l’eau

    Parfois se meurent les murs
    Et au delà des larmes
    Des aMoURs s’esquissent

    Des cendres de l’oubli
    Recréer de la vie
    En exil les murs

    En exil les murs
    Ou en déconstruction
    Pour l’Art mûr.

    Je crois que notre imagination, notre créativité peut nous aider à traverser les moments difficiles. ..(c’est créativité qu’il faut percevoir dans ‘art mûr’)
    J’aime aussi le mot CREATIVITE (comme s’émerveiller). Dans ce mot, il y a cri, vie, art, vérité, activité …

    Et puis un renvoi à 2 poèmes
    – ‘délivrance’ au lien https://blog.ossiane.photo/2006/07/08/2006_07_eternite/
    et ‘d’une larme à l’amour’ dans
    https://blog.ossiane.photo/2005/12/27/2005_12_pluie/
    Bises à tous

  52. Et bien là voilà revenue avec ce commentaire étrange !
    ???????????????????????????????????????????????????????????????????????

  53. HOrtensia respire et à suivre volutes légères et aériennes sur mur, l’esprit s’évade et respire…beauté de cette île sublimée grâce à toi

  54. >Vi:
    Ravie de te voir par ici;-) Belle île dont je ne me lasse pas;-) J’espère que tu as passé de bonnes vacances. Je t’embrasse.

  55. Le mur de la honte

    Entre le riche rentier qui peut tout se permettre
    Et le pauvre honteux qui doit tout supporter
    Existe un mur de verre sans portes ni fenêtres
    L’argent sépare les hommes mieux que les barbelés

    Nul besoin de maçons et nul besoin de mètre
    Tous les murs se lézardent et finissent par tomber
    Ceux qui tiennent le coup sont construits dans les têtes
    L’argent est un rempart pas près de d’écrouler

    Pas de zone interdite et pas de mirador
    Aucune règle écrite est la seule règle d’or
    Elles ne sont pas de sable ni en béton armé

    Les semelles qui supportent le monde des affaires
    Pour qu’ils soient durables les mots remplacent le fer
    Les murs de verre ont leurs assises à la télé

    Alain

  56. La mandarine

    Je n’habite plus les murs des palais d’autrefois
    Qui s’emplissaient d’échos et d’harmonieuses voix
    Je n’entends plus les rires des fontaines jaillissantes
    Les harpes ne jasent plus au contact des doigts
    Des brunes courtisanes qui s’habillaient de soie

    Au dehors la mort guette j’ai connu des pépins
    Aujourd’hui je fréquente les étals parisiens
    partout des cris vulgaires résonnent autour de moi
    je passe de main en main pour échouer dans des verres

    Alain

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