Toi émoi

Village de Centuri dans le Cap Corse

Village de Centuri dans le Cap Corse

Village de Centuri dans le Cap Corse

De toi j'ai rêvé, du bleu par-dessus les toits, de moi tu es loin

Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas, droite.

De toi j’ai rêvé
du bleu par-dessus les toits
de moi tu es loin

Depuis le village perché de Centuri dont les toits sont de lauze, l’îlot de Capuse interdit d’accès car il est protégé par le Conservatoire du littoral. Celui-ci abrite une colonie de goélands d’Audoin ainsi qu’une espèce très rare de marguerite corsosarde très petite. Voir la Carte de Corse

Emoi et moi… Voici quatre poèmes touchants par-dessus le toit sur l’amour, l’absence, la distance, le vide, le silence. Ce sont ceux de Pascal à qui je souhaite la bienvenue parmi nous, de Daniel qui fait son grand retour, d’Annick toujours si vibrante d’amour et de Johal à l’humeur mélancolique.

Un oiseau perché sur un toit
Dans ses yeux, la mer et les cieux
Ont volé l’azur de tes yeux,
Le coeur percé, je pense à toi.

Pascal (son blog)

Derrière ce toit qui nous protège
Du poids des doutes et du néant,
De tous ces affres qui nous assiègent,
Se cache le bleu d’un océan.

Daniel (son blog)

L’âme ne connait
Aucune distance
Et par delà les continents
De toi émoi
Je suis là
Pour toi
Quand tu le souhaites
Serre-toi
Je suis au plus près
Même loin

Annick (son blog)

Le ciel a repris tes valises;
Les tuiles se tiennent par la main
comme des fillettes timides.
La plus petite esquisse de vent
désormais
les rend si fragiles !
Tu es parti,
la mer est vide…
Tourner en rond en ton absence, le silence pour seul ami,
le brave silence qui étouffe
ma folie.

Johal

69 réflexions sur « Toi émoi »

  1. Un oiseau perché sur un toit
    Dans ses yeux, la mer et les cieux
    Ont volé l’azur de tes yeux,
    Le coeur percé, je pense à toi.

  2. La troisième photo m’interpelle.
    ________

    Toit du monde
    Toi, le monde ?

    Non !

    Et moi ?

    Par la cheminée,
    Mon feu respire.

    Derrière la mer,
    L’infini m’attend.
    ________

  3. Ciel de mes émois
    La mer par-dessus le toit
    Chante sa plainte

    —-

    Le silence bleu
    D’une plaie entrouverte
    Apaise mon moi

  4. Le ciel est par-dessus le toit

    Le ciel est, par-dessus le toit,
    Si bleu, si calme !
    Un arbre, par-dessus le toit,
    Berce sa palme.

    La cloche, dans le ciel qu’on voit,
    Doucement tinte.
    Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
    Chante sa plainte.

    Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
    Simple et tranquille.
    Cette paisible rumeur-là
    Vient de la ville.

    Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
    Pleurant sans cesse,
    Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
    De ta jeunesse ?

    P. Verlaine / Sagesse

    —-

    Bises à vous et à la reine de ces lieux tout particulièrement

  5. L’ émoi par-dessus le toi…

    Les traits se convulsent
    par-dessus les toits
    tracent une écorchure
    l’espace intérieur
    se révulse, expulse
    le corps qui se tord
    en spasmes de vie…

    Des pensées flottent
    en apesanteur
    l’inspiration émerge
    d’un vide intérieur
    sans construction
    livré à la couleur…

    Rien qui ne laisse
    supposer une trace
    un lieu précis
    où poser le regard
    où poser l’émotion
    dans un espace
    ou dans le temps
    ni où ni quand…

    Les maillons s’épousent
    puis s’enchevètrent
    encore et toujours
    dans un lieu profond
    au dedans de toi
    dans le frisson de l’être…

  6. Toi émoi
    Moi et toi
    Toit de moi
    Moi ton toit
    Toi mon toi
    Moi ton toi
    Toi voit moi
    Moi entend toi
    Toi serre moi
    Moi embrasse toi
    Toi retoi
    Moi remoi
    Toi avec moi
    Moi avec toi
    Toi mon toi
    Mon émoi

  7. L’âme ne connait
    Aucune distance
    Et par delà les continents
    De toi émoi
    Je suis là
    Pour toi
    Quand tui le souhaites
    Serre toi
    Je suis au plus près
    Même loin

  8. Derrière ce toit qui nous protège
    Du poids des doutes et du néant,
    De tous ces affres qui nous assiègent,
    Se cache le bleu d’un océan.

  9. Bonjour, Ossiane

    Toi émoi

    Le titre, les photos de toit et le bleu du ciel, guident nos pas vers toi, Ossiane

    Ce toit de lauzes
    Une si belle chose!
    Qui abrita notre nid
    Au-delà, l’infini
    Me rappelle nos émois
    D’autrefois
    Les goélands, en partance
    Vers d’autres transhumances
    Jupons blancs et dentelles
    Me rappellent tes frou-frou
    Tes dessous
    Qui me rendaient fou
    Le ciel d’azur
    Surplombant la mer
    Tes yeux si clairs
    A la claire fontaine
    Je m’y suis souvent noyés
    Le souvenir de toi
    Dans ma mémoire
    Perdurera
    Ta voix
    Un mélange de mystère
    Une atmosphère
    Mon toit
    C’est toi
    Il vibre de nos pas
    S’il te plait
    Rejoins-moi!

  10. Le ciel a repris tes valises ;
    Les tuiles se tiennent par la main
    comme des fillettes timides.
    La plus petite esquisse de vent
    désormais
    les rend si fragiles !
    Tu es parti,
    la mer est vide…
    Tourner en rond en ton absence,
    le silence pour seul ami,
    le brave silence qui étouffe
    ma folie.

    Bonne journée à tous 🙂

  11. elles sont fort belles ces trois photos, ton haiku est puissant, Ossiane,
    je serai sans doûte pas trop en mots, mais pas because les photos vraiment très fortes, juste car le véto a abrégé ce matin, le souffrances d’une lapine qui a apporté beaucoup de joies in home! mais la vie continue… encore et encore!
    bises à chacun!

    Miss
    Tu t’es endormie
    Ce matin
    Ta petite lumière
    S’est éteinte
    Ta vie nous fut précieuse
    On te dit grand merci
    Miss

  12. J’aperçois de la lucarne entr’ouverte
    Le ciel qui m’ouvre les bras
    Cette immensité éternelle
    Comme mon amour pour toi!
    Le long de la gouttière
    S’est déposée à l’aube
    Une perle de rosée
    Elle me rappelle le temps passé
    Ta rosace sur le coeur
    Ta robe de splendeur
    Le goéland, sur la gouttière
    Il me souvient de ces pierres
    De lauze où tu t’allongeais
    Dans l’attente de mes baisers
    Enflammés, aussi ardents
    Que la chaleur qu’elles déposaient
    Ce ciel qui s’ouvre, serein
    Comme ta bouche, tes lèvres
    Il appartient au passé
    Pourtant, je vois, dans la voie lactée
    Le bleu cristallin de tes yeux posé
    Contre les miens
    Tout me rappelle que tu fus mienne
    Ta peau sâtinée ne peut oublier
    Ma douce
    Nos étreintes d’écume enfiévrées
    L’azur est figé
    Mais notre amour doit résister

    Sur le toit
    Les tuiles ont essuyé les griffures
    Du temps
    Et moi, je n’oublierai pas
    Les cicatrices de ton absence
    Panse mes blessures
    Je t’attends!
    Le bleu du ciel est compatissant
    Il me dit que l’orage est passé
    Je t’attendrai
    Toute l’éternité

  13. L’éventail…

    l’âme se grise
    et se laisse porter
    en ombre portée
    par-dessus les toits
    douce ironie
    loin de toi
    l’espace tresse
    d’étranges vibrations…

    trait d’union
    comme un pont
    entre deux rives
    le souvenir se charge
    d’étranges harmonies
    crée des chemins
    de lumière immobile
    sur le décor incertain…

    mystérieux et insolent
    le regard s’envole
    au-dessus des toits
    le désir de toi
    s’incruste dans les courbes
    dans les échancrures du temps
    dans la juxtaposition
    des contrastes
    douce ironie
    l’espoir déploie ses ailes
    comme un éventail…

  14. Ossiane

    Une petite rectification sur le 1er poème

    « Ta robe de splendeur » et non « robe se splendeur »

    Merci et bises

  15. >Pascal, Daniel, Annick et Johal :
    Merci pour vos quatre approches sensibles de ce toit et toi. Notre regard se porte loin devant nous mais le toi est proche. Bienvenue à Pascal et aux vacanciers en pleine forme;-) Je vous embrasse.

    >Bourrache :
    Bonjour Bourrache, j’espère que tu te sens mieux aujourd’hui. Belle déclinaison ! Tes quatre derniers vers sont tout simplement magnifiques ! Je t’embrasse.

    >Marai-D :
    Hello Maria, très heureuse de ta petite incursion poétique au cœur de l’été 😉 Belle idée d’avoir déposé le poème de Verlaine. J’aime beaucoup ton deuxième haïku. Bises chaleureuses.

    >bonbonze :
    Bonjour bonbonze, tu commençais à nous manquer avec tes bons mots 😉 Je suis sûre que les couvreurs sont poètes quelque part 😉 Bises.

    >Sven :
    Bonjour Sven, j’ai remarqué que le premier poème que tu déposes sur une nouvelle note est en général assez sombre et dur. Il ressemble à une entrée en matière. Et puis comme si ta plume se libérait et que tu continuais une histoire, un souffle plus léger et serein parcourt tes mots. J’aime beaucoup ton deuxième poème très aérien. Je t’embrasse.

    >Claudie :
    Ce toit de lauzes enflamme tes souvenirs 😉 Que de fougue et de sensualité dans tes deux premiers poèmes, de joie et de bonheur dans le petit haïku ! C’est très beau ! Plus je me rapproche de Canari, plus tu t’embrases 😉 Bises et un grand merci !

    >Abenyusuf :
    Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Très joli poème sensible pour faire tes premiers pas ici, je te remercie. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.

  16. Merci Ossiane, merci. Toujours en plus qu’excellente compagnie. Quant à l’humeur mélancolique, elle vient des toits. Les toits m’emportent vers des intérieurs étranges… Je dois couver un couvreur ! ;))

  17. >Johal:
    Un petit clin d’oeil pour te redonner un petit coup de fouet;-) Il y a beaucoup de choses à dire sur les toits, je viens d’ouvrir une rubrique;-) Y a-t-il un couvreur dans la salle pour Johal 😉 Bonne soirée et merci.

  18. Petite annonce : tuile au chômage recherche tendre couvreur pour partager toit. Pâtissier s’abstenir :))

  19. Les marins sont toujours les bienvenus… (bah, les pâtissiers aussi finalement, qu’ils y viennent s’ils lauzent !)

  20. Je suis fort bien avec daniel, pascal et johal. Merci à vous tous.
    et quelks beaux textes encore si joliment déposés, c’est tout simplement fort beau!

    De toi émoi
    Je ne retiens
    Que ta présence
    Si riche et belle
    Ton absence est loin

  21. Mais qu’il ose..mais sans moi..Peu m’importe son émoi…Ce qui compte ? mais c’est toi…S’enkylose ce toit…toit de lauzes c’est pourquoi…Content de suivre Johal sur ce fil..J’avais ces mots en tête ce matin…Découvreur…oui de toi…pour une heure…ou un mois…Tuileries..sur un toit…c’est une reine ..je suis roi…

  22. Est-ce donc
    Dans ce creux de feuillage
    Que sonne à ma mémoire le chant de ton visage?

    Etrange est mon regard tourné vers ta fenêtre, si haute est ta lumière à la façade d’ocre

    Tu es pour moi cette île, comme je t’imagine
    Tout un chemin de pierre me chante ce mirage
    Et c’est à contre-jour qu’il va de toit à moi.

    Noyé de l’univers des couleurs océanes
    C’est imprimé de fièvres de musiques profondes
    Que mon corps se souvient
    Un bateau qui s’éloigne

    Et de ce qui résonne
    Echo de notre joie
    J’ai tout un beau secret
    Une voix que je garde
    Et sur tes joues de soie
    La douceur de la flamme

    Ainsi vogue invisible,
    Au fil d’un rêve fou
    Une voile marine
    Main caresse
    Vers toi

  23. Suivie sur le fil du faîte ? Monte-en-l’air, somnambule ou Pierrot étourdi ?
    Mystère, mystère… Belle soirée en tous cas 🙂

  24. Poseur de mots..cherche modèle…pour peinture sur soi…Somnambule et Monte-en-l’air s’abstenir..Colombine bienvenue…Silence sur un toit…une bise pour confident…le ciel qui voyage…la nuit mon avenue…s’enroulent dans nos pas…tendresse et sentiments…Une tuile et un exil…un coeur qui se soulève…la mer qu’on aperçoit….la nuit est si fragile…

  25. Mes ami(e)s, très heureux de partager cette mise à l’honneur avec vous.

    L’absence, la distance, le vide, le silence…Pour que l’Amour jaillisse.
    Bises Annick

    Merci Ossiane

  26. Sur les toits, y a des chats
    Des faîtes, des tuiles en tas,
    Et puis sur les toits

    Il y a toi.

    Sur les toits, mon p’tit cœur bat
    Pas du fait du faîte
    -c’n’est pas ça –
    Ni du fait des chats en java,
    Mais parce que perché là-bas,
    Ton amour fait des entrechats
    Entre elle et pis moi.

    Alors depuis, sur les toits,
    J’effeuille les tuiles en tas
    -Un peu, beaucoup, couci-couça –
    Et je chasse tous les chats .

    😉

  27. >pierre b :
    Et voici Pierre le funambule ! Merci d’avoir pris le relais et de me sauver ainsi la mise 😉 Equilibriste sans vertige, poseur de mots et de tuiles, tu nous offres une scène pleine de tendresse sur ce toit. J’aime beaucoup la peinture sur soi. Tes évocations sont toujours aussi délicates et légères. Je pense que tu aurais fait un bon couvreur 😉 Avis aux amateurs… Bises du soir.

    >Johal :
    C’est fou Johal, rien ne t’arrête 😉 Merci pour ces jolis rebonds poétiques. Pierre, à toit de jouer…

    >Annick :
    Tu essaies tous les registres 😉 Bises.

    >Daniel :
    Belle façon de réconforter Annick 😉 Bonne fin de soirée.

  28. >Bernard:
    Désolée, je t’ai retrouvé dans ma boîte à spams d’ou ce retard de réponse;-)

    Ton poème est d’une grande douceur nostalgique. On entend le bruit des vagues. J’aime bien la façon dont tu t’empares de cette petite fenêtre haut perchée et solitaire et la manière dont tu relies le toit au moi. Tes mots s’enveloppent des couleurs de la mer, de la musique et de la voix de l’être aimé. C’est un très beau rêve que tu nous offres. Bonne nuit, je t’embrasse.

  29. Bonjour Ossiane,
    oui je crois bien que ton observation est juste… la création est un acte douloureux qui part d’un point obscur et secret, d’une blessure intérieure jamais cicatrisée, puis l’inspiration se libère de l’attraction terrestre, enfin, légère….
    tiens, hier soir en me couchant, il m’est venu ces quelques mots… justement, et c’est une coïncidence que tu me parles de cela sur ces neurones qui s’agitent, se bousculent, s’entrechoquent pour essayer de s’assembler et faire des vers, et puis quand ils comprennent qu’il faut juste que la pensée soit là pour les laisser faire, tout devient si facile, si léger…

  30. Aux orties !

    les poitrines se libèrent
    reprennent leur souffle
    les neurones s’agitent
    comme une transe…

    aux orties
    les corsets
    le carcan taillé
    dans la toile rêche
    dans l’usure
    et la déchirure
    de la vie…

    la voile s’enfle
    au souffle du vent
    l’instant mène la danse
    la robe se fait aérienne.

  31. …………………………………..

    même au coeur du bois
    une érection vers le ciel
    le phare nuit et jour

    …………………………………..

    andrée wizem

  32. Sans foi ni loi
    Tu es Roi

    Sans foi ni loi
    Elle est Energie

    Avec passion
    Tu la prends

    Sans scrupule
    Tu la jettes

    Après, tu pleures…

    La fuite est aisée
    La construction est difficile

    Arrete de chialer
    Tu es un Homme…

    La critique est aisée
    L’art est difficile

    Crée avec fougue
    Tu es un artiste…

    Mais
    Sans Moi

    Moi?
    Je ne suis rien !

  33. J’aime la vie de bonne heure

    Quand le soleil est si léger qu’il imprime au ciel

    Son rayon de corail

    Comme s’il venait d’ailleurs

    Alors j’écarte le rideau sur le chemin des toits

    Emprunté au lendemain tandis que l’âme se pose

    La lumière est fragile

    Volatile dans l’espace, sur la terre se dépose

    Il n’y a plus de langage si les mots disparaissent

    Sous les feuilles des chênes, dans le champ de blé mûr

    Le monde est indécis …

    Sur le murmure de l’eau des particules légères

    Déposent leur embrun dans la bulle de douceur

    D’un horizon posé juste à l’abri du jour.

    Le jour tremble un peu et la brume se délasse

    Dans la paume d’un matin

    Sur la feuille délaissée et le bouton de rose

    Elle s’effondre d’impatience…

    Bonjour à tous et toutes (merci Sven et Marline de vos mots du week end ). Je n’ai pas pu répondre pour cause d’un rhume obstiné , et qui me laisse sans voix, mais jamais sans mon mouchoir ! :

  34. >Sven:
    Je comprends, sven. Cet acte d’écriture part de quelque chose de vrai, de déchiré et de profond au fond de soi. Le plume grince, crisse, griffe, fait des ratures, puis elle se fait plus caressante sur le papier, se laisse peu à peu apprivoiser; elle fait des arabesques, glisse et danse; enfin elle finit par s’envoler en liberté. C’est à ce moment qu’on éprouve une grande sensation de plénitude pour avoir abouti. Il est en de même pour tout acte de création artistique, je crois.
    Belle dernière strophe très aérienne. Bonne journée sous ton soleil rose!

    >bouldegom:
    Etrange poème;-) Je me demande quelle photo a bien pu l’inspirer. Je pense au clocher, non?

    >Nigra:
    Quel beau poème sur la création, Nigra! La liaison entre cet artiste et l’énergie qui l’anime n’est pas de tout repos. C’est une relation tendue et sans nuances. L’Homme prend ou rejette quand il n’est pas satisfait. Ce duo est pourtant indissociable. Merci pour l’originalité de ta poésie. Je vous avais bien dit que les toits vous inspireraient;-)

    >Alix:
    Et voilà Alix qui s’envole de bon matin, libérée de ses carcans. Tu n’as pas ton pareil pour décrire ces moments éphémères suspendus dans le temps. Du souffle, de la délicatesse, de la sensibilité; c’est splendide! On flotte entre deux mondes. Superbe image que la paume du matin. Ta poésie est volatile (j’ai repris un de tes mots;-)
    Du jamais vu! Un rhume en plein mois d’août! Il n’y a qu’en 2007 qu’on pourra voir ça;-) Soigne-toi bien au chaud, douce Alix.

  35. De toi j’ai rêvé
    Tant et tant
    De toi émoi
    Mon rêve bleu
    Qui glisse les tuiles
    Tombées si fort
    Mais les tuiles tombées
    N’ont pas cassé mon rêve
    De toi je rêve

  36. Ce que tu viens de me dire est très beau Ossiane,

    … »la plume grince,
    crisse, griffe,
    fait des ratures…
    caresse le papier,
    se laisse apprivoiser,
    fait des arabesques,
    glisse et danse,
    s’envole en liberté… »

    au-dessus des toits gris.

  37. Mais toi aussi, Annick, je ne t’ai pas oubliée…
    … un petit coin de paradis
    contre un petit coin de parapluie…
    la la la la…
    serré dans tes bras
    j’entends ton coeur qui bat…

  38. Tiens à propos de chanson, de toits, de toi et moi, j’avais écrit une petite chanson, un peu bidon la chanson, mais voilà elle me revient en mémoire, non ce n’est pas « Singin’in the rain », à Toulouse, il ne peut pas voyons…

    Voilà

    Voilà le soleil qui caresse
    doucement ta peau
    les pavés de la rue
    qui dansent sous tes pas
    dans le caniveau,
    il y a même un ruisseau
    qui chante à côté de toi

    Il y a le clin d’oeil des fleurs
    dans un coin là-bas
    il y a leurs sourires
    jusque sur les murs gris
    il y a plein de couleurs
    sur l’écran de la vie
    et l’espoir qui fait briller tout ça !

    Voilà le jour qui se lève
    sur le grand canal
    la ville rose qui s’éveille
    dans le bonheur
    mon angoisse qui
    se défroisse d’ailleurs
    comme une boule de papier journal !

    Il y a le bouquet de fleurs
    qui sourit dans tes bras
    la ville rose qui se réveille
    doucement près de toi
    et l’amour qui fait briller tout ça !

    Il y a le soleil qui tourne
    autour de toi
    qui te fait des clins d’oeil
    par-dessus les toits
    les pavés de la rue
    qui dansent sous tes pas
    et tous tes rêves à portée de toi !

    Mais pourquoi ce bonheur
    qu’on ne retient pas…

  39. Sven :

    Toulouse est décidément une ville chantée par les plus grands !

    Ton texte est bien riant, bien vivant.
    Quant à la mélodie,
    Hélas, elle n’est pas arrivée jusqu’ici.

    J’faisais que passer. Bonne fin d’après-midi à tous.

  40. >Sven:
    Merci Sven, il faut croire que ce thème m’inspire;-) En tous cas, ça rêve fort dans les chaumières cet après-midi;-) Ta chanson sur la ville rose est splendide! Il nous redonne le sourire et du tonus;-)

    >Bonne après-midi Bourrache et Annicck!

  41. Un toit de lauzes, si lourd, si gros, et pourtant si élégant et si grâcieux, qui remue les petits yeux joyeux devant leurs beautés d’être!

  42. Gardien de l’ocre,
    des fumées éphémères soulevant
    les plaques grises du ciel ;
    gardien de l’ocre,
    je cale ma joue sur tes murs
    et mon cœur rythme les pierres :
    La maison s’enracine en mes contrées
    de chair.

  43. Un soir d’été
    Sur le toit enroué
    Un chat s’étire
    Un oiseau siffle
    Et les abeilles s’enivrent
    D’un doux nectar de fraise
    Qu’importe le flacon
    Pourvu qu’on ait l’ivresse
    :-))

  44. Que de beaux voyages chez toi, Ossiane, ce mois d’août ! Coup de coeur pour ta lagune et ses capricantes rêveuses sur les crêtes. Je t’embrasse.

  45. Le toit s’ouvre au soleil
    le toit est percé d’un trou pour la fumée
    le toit est silencieux
    parfois il est en chaume rond comme le ciel
    et toi ?
    tu es comment, dis ?

  46. >Annick:
    Ils sont beaux ces toits de lauze, n’est-ce pas. Il parait qu’ils coûtent très cher. En tous cas, is paraissent bien vivants avec leurs éclats. Merci à toi.

    >Johal:
    Comme j’aime ce poème minéral très bien senti! Chaleur emmagasinée dans l’ocre, il fait bon écouter son coeur battre. Merci Johal!

    >Alix:
    Les deux amies se suivent;-) Et oui, bien trouvé pour cette belle soirée d’été. II faut penser à tout ce qui peut se poser sur ces toits même s’ils sont enroués comme toi;-)) Je me demande où tu as trouvé l’idée du nectar de fraise;-) Je trinque avec toi;-) Merci Alix, n’attrape pas froid à nouveau.

    >Fugitive:
    Coucou Fugitive, ces belles vacances sont terminées; j’espère que tu as passé de bons moments là-bas;-) Comme je ne suis pas partie cet été, je me fais plaisir en voyage virtuel pour avoir un peu de bleu à mettre dans les pupilles;-) Contente de te retrouver. Je t’embrasse.

    >Angélique:
    Bonsoir Angélique, merci pour ce joli petit morceau de poésie en toi et toit;-) J’aime bien ton image sur le chaume et le ciel. Bonne soirée et à bientôt.

  47. sur le toit étroit je t’attend et m’étend
    avec le toit sans toi nous sommes deux
    mais avec toi alors ça fera peut être trois

    je me hausse pour distinguer l’horizon
    espérant dans l’attente mettre au diapason
    les battements soudains de mon coeur
    un espoir fugace de lointain bonheur

    Tu est loin et je suis dans mon coin
    je voudrai exaucer en secret un désir
    soulever le coin du voile de plaisir
    et qui sait me rouler dans le foin

    le toit sans toi est comme un poisson d’argent
    aux milles écailles qui miroitent dans le soleil
    même avec cet insistant bourdonnement d’abeille
    je ne peux détacher ma pensée de l’urgent

    moi sans toit ne manque pas d’abri où aller
    moi sans toit je suis perdu à pleurer
    toi et moi sur ce toit ce serai l’extase
    alors que ici seul c’est vraiment naze

  48. Un peu moins que demain
    Mais déjà plus qu’hier
    Nous longeons le chemin
    Et gravons dans la pierre

    Nos deux noms enlacés
    A jamais souverains
    Dans le sang mélangé
    De nos doigts enfantins

    Certitudes incertaines
    Mais nous sommes si sots
    Profitons de l’aubaine
    Enlevons les manteaux

    Et amants malhabiles
    Nous devenons bientôt
    Sourire indélébile
    Et morsure sur ta peau

    Un peu plus que demain
    Et déjà moins qu’hier
    Nous suivons le chemin
    De nos vies sur la terre

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