Confidences

Confidences

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titre

Le village endormi, la montagne chuchote, la mer l'écoute

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Le village endormi
la montagne chuchote
la mer l’écoute

Les villages de Centuri et d’Ersa depuis le Belvédère du Moulin Mattéi dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse

Sensations diffuses, murmures, souffle et silence traversent les beaux de poèmes de Marline, Sven et Alix.

Dans l’ombre éternelle
un souvenir radieux
des murmures passés
A la lisière du jour

Marline

Un quotidien où s’évanouit le ciel
quelques formes encore indéfinies
des couleurs indifférentes à la vie…

Bruissement d’ailes dans le feuillage
reflet irisé or cuivré, traces d’encre
indélébiles, bleu intense, rose nacré…

Pierres blanches et carrées en aplats
sereines au fond de la toile posées là
chaos de roches, arbres déchiquetés,

Chaque couleur comme un frôlement
vibre comme un souvenir, un frisson…
Sorti de sa corolle d’argile, d’un cocon,

L’élan survient mystérieux, aléatoire,
sort des craquelures de la matière et,
dans un fantastique bouquet musical,

Chaque fleur fluide fait éclore un rêve
chaque village blanc s’élance de l’océan
l’art halluciné quitte le vernis de sa toile
et s’évanouit par immersion dans l’espace…

Sven

Car si j’étais une île
Elle serait enchantée
entre vagues et murmures
pour ne pas m’égarer
elle suspendrait son vol
dès le matin artiste
entre sable et chênes verts.
je serais souffle clair
sur les écarts des feuilles
aux huiles essentielles
et filerais l’aventure
sur le rythme azur d’un monde imaginaire …
Je pourrais être aussi ce vent chaud
ignorant les corniches
et jouant sa musique
entre pins Laricio et euphorbes timides.
J’apprendrais ce langage
comme on décrit les choses
d’un sanctuaire d’arbousiers…
je saurais le secret de ses heures sans orage;
Pour ne pas me briser sur le parfum soyeux
à l’effluve des garrigues
je me ferais goutte d’eau
sous la ligne d’arc en ciel au sillage heureux
Pour ne pas réveiller les sculptures
déposées à l’aplomb d’une fabuleuse rupture
et je me ferais silence
d’une mer intense transpercée de cailloux
ou jardin de calcaire strié par l’émotion
et ne pas m’en aller…

Alix

91 réflexions sur « Confidences »

  1. Un quotidien où s’évanouit le ciel
    quelques formes encore indéfinies
    des couleurs indifférentes à la vie…

    Bruissement d’ailes dans le feuillage
    reflet irisé or cuivré, traces d’encre
    indélébiles, bleu intense, rose nacré…

    Pierres blanches et carrées en aplats
    sereines au fond de la toile posées là
    chaos de roches, arbres déchiquetés,

    Chaque couleur comme un frôlement
    vibre comme un souvenir, un frisson…
    Sorti de sa corolle d’argile, d’un cocon,

    L’élan survient mystérieux, aléatoire,
    sort des craquelures de la matière et,
    dans un fantastique bouquet musical,

    Chaque fleur fluide fait éclore un rêve
    chaque village blanc s’élance de l’océan
    l’art halluciné quitte le vernis de sa toile
    et s’évanouit par immersion dans l’espace…

  2. Bonjour, Osssiane

    Cette photo me rappelle le village de Canari, et mes escapades dans le Cap Corse.Plein de souvenirs…….

    Sur les flancs de la colline
    Un village paisible, engourdi
    La nuit a posé son voile d’organdi
    Sur le paysage de Centuri

    Dans le maquis, les herbes folles
    Feux-follets de senteurs qui s’affollent
    La mousse verdoie, le chien aboie
    Le vent palpite sur les toits

    Dans la montagne, le berger, harassé
    S’endort dans les bras de morphée
    Les braises dans l’âtre, craquellent
    La chataîgne dorée a laissé ses rondelles

    Le murmure de la mer, une valse sur les ondes
    Une mélodie qui déverse sa musique à la ronde
    Ses remous, des frissons brassés d’écume
    Qui hurlent la plainte des voiliers dans la brume

  3. Car si j’étais une île
    Elle serait enchantée
    entre vagues et murmures
    pour ne pas m’égarer
    elle suspendrait son vol
    dès le matin artiste
    entre sable et chênes verts.
    je serais souffle clair
    sur les écarts des feuilles
    aux huiles essentielles
    et filerais l’aventure
    sur le rythme azur d’un monde imaginaire …
    Je pourrais être aussi ce vent chaud
    ignorant les corniches
    et jouant sa musique
    entre pins Laricio et euphorbes timides .
    J’apprendrais ce langage
    comme on décrit les choses
    d’un sanctuaire d’arbousiers ..
    je saurais le secret de ses heures sans orage ;
    Pour ne pas me briser sur le parfum soyeux
    à l’effluve des garrigues
    je me ferais goutte d’eau
    sous la ligne d’arc en ciel au sillage heureux
    Pour ne pas réveiller les sculptures
    déposées à l’aplomb d’une fabuleuse rupture
    et je me ferais silence
    d’une mer intense transpercée de cailloux
    ou jardin de calcaire strié par l’émotion
    et ne pas m’en aller…

  4. Tes photos sont effectivement très belles ..Ossiane!
    ( et rend la transition entre la « chaleur » de la Corse et la fraicheur des bords de Loire , moins brutale..!)
    Belle journée à tous.

  5. En Corse, les villages sont loin de la mer. Seules les cités fortifiées comme Bonifacio ou Calvi et quelques ports de pêche sont les pieds dans l’eau. Deux explications : le danger des invasions barbaresques et la malaria dans les plaines littorales et marécageuses. Une troisième explication : les corses sont des agriculteurs et des éleveurs, rares sont les pêcheurs…

  6. CONFIDENCES

    Dans le clair-obscur de mes nuits
    J’imagine l’infini!
    Qui tourbillonne
    Dans mes insomnies
    La clarté d’un ciel laminé
    Les nuages drapés
    De vermeil
    Avides de soleil

    Dans le clair-obscur de mes nuits
    J’imagine l’infini!
    Des senteurs d’éternel
    De cédrat, de myrte, d’hydromel
    De l’ivresse, des caresses
    Une mer de tendresse
    Où le sable dort
    Et où je m’endors
    Dans la plénitude
    Le silence est d’or!
    Dehors, la pluie flic flac
    Une porte claque
    Les persiennes closes
    Mon rêve se dépose

    Dans le clair-obscur de mes nuits
    J’imagine l’infini!
    Un village de Corse, Canari!
    Un clocher….
    Les rochers d’amiante
    Tapis de plage
    D’Albo et Nonza
    Des souvenirs de vagues
    Toi, mon fils chéri
    Dans l’ouragan de ma vie
    Tu hantes mes nuits
    Et dévores mon coeur
    Les nuits sont longues
    A t’attendre……
    Reviens vers moi!
    Mes pensées t’accompagnent
    Le coeur d’une mère
    Qui n’est pas de pierre……..

  7. Bonjour Ossiane, et à tous tes lecteurs,

    J’ai toujours une pensée envers vous tous
    Et combien vos mots me manquent:

    Tu as déviné…
    Confidences
    Et ce chuchotement
    Qui je viens de l’entendre
    Comme par enchantement
    Mon ordi ne s’est guère endormi
    Mais depuis ces derniers temps
    L’internet d’ici est d’une lenteur…
    Et puis voilà,
    Ça ne fontionne plus du tout!
    Alors je piétienne
    Je veux dire mes doigts sur le clavier
    Cliquent, cliquent!
    Mais je viens de réussir
    À retrouver le calme
    Avec ces photos si belles
    Et ce coin fort paisible!

  8. Accrochés aux aurores de briques et de pain,
    Poignée de sangs perdus entre sel et résines,
    Quelques Hommes nichent sur ce croissant de pierre.
    Ils moissonnent la lune au reflet des vagues
    Et font vin des embruns dans les tonneaux du ciel.
    Heureux hommes de rocaille et d’écume …
    Souffle après souffle, grains de terre et de large
    Pierraillent vos âmes d’ignorant.

    Merci Ossiane pour tes photos, pour tes mots, pour tout !
    Et salut amical à tous 🙂

  9. Dans l’ombre éternelle
    un souvenir radieux
    des murmures passés
    A la lisière du jour

    Belles photos..qui donnent envie de (re) tourner en vacances
    là où il fait soleil !

  10. Ton titre m’a rappelé une chanson de Jean Schultheis que j’adore « Confidences pour confidences » :

    « Je me fous, fous de vous
    Vous m’aimez, mais pas moi
    Moi, je vous voulais mais
    Confidences pour confidences
    C’est moi que j’aime à travers vous
    Si vous voulez les caresses
    Restez pas, pas chez moi
    Moi j’aime sans sentiment
    Confidences pour confidences
    C’est moi que j’aime à travers vous

    Mais aimez-moi à genoux
    J’en suis fou
    Mais de vous à moi je vous avoue
    Que je peux vivre sans vous
    Aimez-moi à genoux
    J’en suis fou
    Et si ça vous fait peur
    Dites-vous que sans moi
    Vous n’êtes rien du tout
    Tout pour rien, rien pour vous
    Vous m’aimez, mais je joue
    J’oublie tout
    Confidences pour confidences
    C’est toujours moi
    Que j’aime à travers vous

    Vous pleurez, révoltée, taisez-vous !
    Vous m’aimez, mais pas moi
    Moi je vous veux pour moi
    Et pas pour vous
    Vous je m’en fous, tant pis pour vous
    Aimez-moi à genoux,
    J’en suis fou
    Et n’oubliez jamais que je joue
    Contre vous, vous pour moi
    Sans vous, vous l’avez voulu
    Tant pis pour vous
    Aimez-moi
    Mais confidence pour confidence
    C’est moi que j’aime à travers vous

    Je me fous, fous de vous
    Vous m’aimez, mais pas moi
    Moi, je vous voulais mais
    Confidences pour confidences
    C’est moi que j’aime à travers vous
    Si vous voulez les caresses
    Restez pas, pas chez moi
    Moi j’aime sans sentiment
    Confidences pour confidences,
    C’est moi que j’aime à travers vous… »

    Excellent week-end et bises chère Ossiane et à tous les poètes de ton blog !
    Olivier
    PS : pourquoi « Doumé » ? parce que ds beaucoup d’histoires drôles sur la Corse, c’est le prénom réccurent !

  11. Un caillou
    Chuchote un caillou
    Et l’écho se murmure
    A un autre caillou
    De l’autre versant
    Et la vallée écoute
    En se baignant son oeil en mer
    C’est fort joli
    Ces hauts des cimes
    Tissées de jolies étoffes précieuses
    Douceurs murmures
    Que le vent se caresse
    Et le soleil enlace

  12. La lumière ricoche un petit caillou, qui glousse et cabriole ses oh, ses ah, avant de se plonger la mer si douce…

  13. Très jolie alliance de photos et de textes courts.
    J’adore la façon en quelques noms et adjectifs de recréer une ambiance. Je m’imagine partir avec toi dans ce lieu que je connais bien également pour l’avoir foulé et côtoyer en bateau.

  14. terre accroupie,
    prête à s’élancer d’un bond,
    menace ou asile,
    le marin ne sait.

    le premier schéma correspondait à la seconde photo

  15. A vendre. Urgent pour cause de neurasthénie.
    Petite maison située au calme dans village endormi.
    Plus de voisinage, pas de vis à vis.
    Branchement internet par la distance interdit.
    Commerces de proximité depuis longtemps assoupis.

    Oui…cela pouvait correspondre..mais non…Mais pour quelles raisons…?
    Peut être la proximité de la mer…le choix des couleurs…le murmure de la terre…le cheminement des senteurs..Suivre avec attention…l’escalade des maisons…sans carte ni pitons…par intuition ou passion..Elles se posent …toitures fines et vagues d’argile….au détour d’un sentier..Elles attendent…immobiles ..qu’on vienne les visiter…peut être les aimer…On est à l’intérieur…pour y avoir été invités…eau fraiche et gâteau de châtaignes… un sourire par la gourmandise emporté…des regards à qui se confier…On est bien..on se laisse aller..on déplie les jambes..les bras..le coeur…trop souvent croisés…On ferme les yeux…

    La maison n’est pas à vendre…mais sur le blog « l’oeil ouvert »…vous pouvez la visiter..

  16. mmmmmmmmmmmmmmhhhhhhhhhhhhhhh.. et quelle belle visite, que je visite et revisite sans jamais me lasser……..merci Ossiane, merci pierreb.

  17. Confidence

    Un petit village
    endormi
    au creux d’un vallon
    comme un bouquet sage
    de blanches maisons…

    Un temps
    dans le temps suspendu…

    Et si pour une fois
    avec ses émotions
    et son désir d’autres rivages
    inassouvi

    c’était l’homme qui ne bougeait plus…

  18. Le petit caillou
    Tout là haut
    Prête son oreille
    La mer lui chuchote
    Des mots doux
    Et chaque nuit
    Ses gouttes d’eau
    Se donnent la main
    Pour rejoindre
    Le petit caillou
    Qui se laisse serrer
    D’amour

  19. CONstellée d’étoiles de mer, l’eau se laisse flotter avec sa bouée
    Les FIgues se remuent les branches et parlent avec les feuilles
    Mille DENts ravissantes mordillents de doux baisers la frange du temps
    Île en palaCE la corse se donne d’amour et le fait chaque jour dans son lit

  20. CONstellée d’étoiles de mer, l’eau se laisse flotter avec sa bouée
    Les FIgues se remuent les branches et parlent avec les feuilles
    Mille DENts ravissantes mordillents de doux baisers la frange du temps
    Île en palaCE la corse se donne d’amour et le fait chaque jour dans son lit
    Sublimes cielS chaque fois redécouverts sur cette île de beautés immenses

  21. Merci Ossiane pour cet endroit délicieux
    et les mots qui gravitent autour
    un des rares blogs du net (avec photos) qui soit si vivant!
    Bravo pour cette réussite et ravie de partager l’affiche
    avec les textes de Sven et Alix (très talentueux!) et les autres
    aussi.
    C’est un vrai plaisir vraiment!

  22. A Centuri j’ai fait pipi
    Dans l’eau le phoque le vieux beau
    A Centuri j’ai vu Louis
    A la terrasse l’air bonasse
    A Centuri j’ai bien souri
    Sous les dentelles des leurs ailes
    Vers minuit à la main un verre
    A Centuri belle de nuit

  23. Magnifique écrin, encore ce matin, des trois beaux poèmes mis en lumière, merci à tous les trois.
    Et merci à chacun, même si je n ‘exprime pas mon admiration à chaque lecture.
    De belles écritures sur ces pages magnifiques, je viens toujours avec ravissement. Merci à chacun. Et merci à toi Ossiane, bises du week.

  24. Du retard à l’allumage dans mes réponses que je vais rattraper de suite 😉

    >Marline, Sven et Alix :
    J’ai bien aimé vos murmures tout en délicatesse et qui correspondent à ce que je voulais exprimer dans le haïku. Merci pour votre belle écriture et bon week-end !

    > Marline :
    Ca me fait plaisir de t’entendre dire que le blog est vivant 😉 Merci pour ton bel enthousiasme.

    >Sven :
    Merci également pour ton deuxième poème tout en suspension et en question.

    >Alix :
    Je ne regrette pas d’avoir proposé ce voyage photographique dans notre mois d’août bien maussade. Illusion d’un bel été même si j’ai pris ces photos au printemps. Merci à toi.

    >Claudie :
    Toujours tes poèmes vibrants de vie mais aussi émouvants. On sent une grande sincérité dans tes mots. Un souffle de beauté les parcourt. Merci pour ta grande générosité poétique. Je t’embrasse.

    >François :
    Tes commentaires de géographe averti sont les bienvenus durant ce voyage. Merci pour ces intéressantes explications. Les Corses sont des montagnards, je l’ai bien remarqué aussi. Peu de pêcheurs et pas de poissonneries. Mis à part quelques touristes égarés dans le nord et à l’ouest, les plages sont désertes malgré la température élevée. Les poissons sont seulement servis dans les restaurants, notamment le loup qui abonde le long des côtes. Bon week-end !

    >Cristina M :
    Ma pauvre Cristina, internet fait ses caprices et te joue des mauvais tours. Je ne sais pas quoi te conseiller malheureusement à part qu’il faut faire quelque chose pour te dépanner 😉 Courage et patience. Bises vers l’Australie.

    >Annick :
    Tout doux tout doux, tes mots ricochètent en légèreté sur les pentes de ces montagnes. On sent ta joie de vivre et les bienfaits de tes vacances en Bretagne 😉 Merci pour tout et bon week-end !

    >Johal :
    J’ai remarqué que tu écris ces derniers temps autour des hommes qui travaillent durement et vivent au sein de la nature profonde. Tes textes sont splendides et authenthiques. On dirait que tu as vécu ces instants. Touchée par ton merci 😉

    >Olivier :
    Merci pour ces paroles qui m’interpellent un peu 😉 Un peu perso Jean Schultheis 😉 Ne faut-il pas une réciprocité dans l’acte d’aimer, non 😉 Bon week-end, je t’embrasse.
    >imaginair :
    Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Ce qui te frappe c’est ce que le haïku permet de faire, c’est-à-dire aller à l’essentiel en exprimant en peu de mots beaucoup de choses. Merci pour tes compliments. Décidément, beaucoup de monde sur le blog qui a cotoyé ce rivage de Corse 😉 Ce doit être très beau également en bateau. N’hésite pas à nous suivre ; au plaisir de te revoir ici.

    >brigetoun :
    Superbes tes deux poèmes ! J’aime le jardin japonais et cette terre prête à bondir à laquelle j’avais aussi pensé mais que je n’arrivais pas à traduire en mots.

    >Nath :
    J’en ai entendu parler mais ne l’ai pas vu. Merci de le signaler. Bises.

    >Pierre b :
    Délicieuse évocation parfumée non dénuée d’humour ! On a l’impression de partir en vacances en te lisant 😉 L’Oeil Ouvert n’est pas à vendre et c’est très sympa à toi de décrire cette maison de cette façon. On se la coule douce sur le blog, pas vrai 😉 Pourvu que dure 😉 Merci pour tes textes sà l’inspiration sans cesse renouvelée. Bises.

    >Le sid / Yves :
    Vu 😉 Qu’est-ce qui t’arrive, Yves ;-)) Il se passe de drôles de choses à Centuri. Il va falloir y aller voir de plus près 😉 Tu nous accompagnes ?

  25. Juste pour dire bonjour et vous souhaiter du beau temps .

    Des fois la vie est vivable et avec l’ Oeil tout est différent.Je vous envoie un bisou de la campagne .Noisette.

    Ps :je ne sais tjs pas écrire ,mais je sais mieux vivre ,grace aux funambule et un peu a vous aussi .Merci

  26. Marline, Alix, j’ai beaucoup aimé vos mots imagés, chatoyants, ondulants qui continuent à propager leurs ondes comme des ronds dans l’eau de l’imaginaire.
    Depuis ces images de Corse, mes écrits ne font référence qu’à la peinture, j’y trouve une nouvelle source d’inspiration mais toujours dans… « l’Homosphère » bien sûr !

  27. Au creux de la vague…

    Je m’enfonce dans la boue, je manque de lumière. Mes pensées s’agitent et se détachent, lourdes pierres…
    Dans la mémoire du jour naissant, il me vient le goût de pluies nouvelles, de choses étrangères…
    Mais la lumière oscille dans le sens contraire…
    L’écorce se déchire sous le rameau vert, les pétales se fanent à peine ouverts et dans l’écho désolé, je reste sans voix…

  28. Bon travail de reclassement des notes Ossiane. Une invitation à revisiter l’OEIL OUVERT encore autrement.
    Bises

  29. Un grand bravo à vous trois, Marline, Sven et Alix pour vos poèmes de lumière et à Ossiane qui nous inspire tant grâce à ces photos et à ces haîkus de rêve

    De si beaux clichés
    Haîkus en rêve douceur
    Magie d’Ossiane

    Bises et bon week-end à tous ceux qui savent garder » l’oeil ouvert »

  30. >Noisette :
    Contente de vous savoir toujours là bien présente, juste à côté de nous, Noisette 😉 Je suis très touchée de voir que le blog et ses passagers vous rendent la vie plus douce et vous la font voir sous un autre jour. C’est un plaisir de vous savoir avec nous et un cadeau de vous entendre dire ces choses. Je pense bien à vous et vous embrasse affectueusement.

    >Sven :
    Si je puis me permettre, j’ai noté également que tu parles beaucoup de peinture en ce moment 😉 J’aime beaucoup. Tu commences à enlever le voile dans ton dernier texte pour aller vers cette nouvelle lumière. Continue de percer cette voie encore insondée. Bises d’après minuit.

    >Nath :
    Hé Nath, je te reconnais bien là en fine observatrice 😉 C’est sympa ce que tu dis sur cette autre visite possible du blog. Et bien oui, j’ai reclassé mes catégories par thème et par ordre alphabétique car c’était le grand désordre. Je suis en train d’achever également tous les sommaires mensuels du blog avec des petites vignettes pour qu’on puisse suivre ma progression qui enchaîne les notes les unes aux autres. Je vous préviendrai quand j’aurai fini car il y aura une petite surprise à la fin. C’est du boulot mais je crois que ça vaut le coup. Si vous avez des suggestions sur les thèmes, je vous écoute. Bises.

    >Claudie :
    Tu vas me faire rougir, Claudie. C’est très très… trop gentil de ta part 😉 Sache que je fais tout cela en toute simplicité et sans aucune prétention. C’est simplement l’envie profonde de créer des choses qui me guide et me stimule. Pas de baguette magique entre les doigts sauf celle de Photoshop 😉 Bises à toi.

  31. Quelques rides ont passé
    Sur la route du temps
    quelques rires , des enfants
    Et au bout de refrain
    Un regard posé sur la sollicitude
    d’un temps qui passe lentement
    toi et moi encore main dans la main
    Malgré les habitudes
    Juste un peu de chaleur!

    Juste un petit mot dans l’air du temps et
    de ma (bonne) humeur d’un Dimanche matin très frais Brrrr!

    Merci Sven.

  32. Confidence pour confidence
    On est fait pour s’apprécier
    On ne fera rien pour se le prouver

    Confidence pour confidence
    On est fait pour s’adorer
    On ne fera rien pour se l’autoriser

    On nous dit fous
    Confidence pour confidence
    C’est le monde qui est fou…

  33. Le temps d’avant a versé dans le néant (O)
    L’homme a fait une croix sur notre passé (X)
    Je recommence à zéro (O)
    Et tire un trait sur tout ce qui a existé (—)

    Quelle bizarrerie, ce jeu !
    J’ai gagné…
    … en ayant tout perdu…
    _______

    P.S. : Je suppose que vous, en France, connaissez aussi ce petit jeu auquel on s’adonne avec un grand plaisir … quand on est enfant !

    _______

    Bon dimanche (au coin du feu ?) à tous.

  34. … moi, à part le jeu de l’oie (sud ouest oblige!)ou la danse des canards… bon je sais, vous n’aimez pas ! … dimanche à toi aussi Bourrache…

  35. >Johal:
    Splendide image pour cet instant suspendu dans le silence. Bon dimanche!

    >Marline:
    Hé hé, tu t’enhardis, c’est le plus long poème que tu aies jamais écrit;-) C’est bien Marline, tu ouvres ton coeur pour laisser passer tes émotions; ta plume est de plus en plus sensible. Merci de t’impliquer à ce point. Bises.

    Brrrr! je confirme. Du côté de chez moi, 12°C, pluie, gris, doudoune, déprime assurée;-) Les saisons à l’envers et le moral par terre;-)

    >Nigra:
    Merci pour ton poème en confidence, en abandon sans avoir à se poser de questions. C’est l’amour fou;-) Je t’embrasse.

    >Bourrache:
    Amusant! A quoi joues-tu Bourrache;-) Je ne connaissais pas ce jeu;-) Il faut vivre au présent intensément, non? N’oublie pas ta polaire! Bises du sud qui est au nord ouest;-)

    >Sven:
    Je préfère la danse des goélands;-) Profite bien de ton soleil.

  36. Encore et encore…inodore et incolore, elle ne cesse de tomber…Chute verticale, ronde ou ovale…un dimanche égaré…Je la voudrais bleue ou orangée comme un ciel d’été..douce et passagère…elle est indifférente et polaire…De ma fenêtre je peux la regarder…jardin et paysage inondés..elle semble me narguer, air narquois et décidé…Encore et encore…avec pour seul décor, ce rideau de perles fines…parapluie et bottines…et des flaques pour rêver…Il pleut…vous l’avez deviné…mon corps, mon coeur, mes lèvres sont trempés…J’aimerais un regard, un sourire, une pensée…pour me réchauffer…A elle, je vais lui raconter…la rejoindre car elle doit s’impatienter…l’embrasser , pour nous réchauffer…Encore et encore…fruité et parfumé…perles de pluies ou simples baisers…le temps….j’ai oublié…

  37. Sven,

    Tu n’as donc jamais joué à OXO quand tu étais petit … il manque donc quelque chose à ta panoplie.
    Cela se joue à deux : on prend une feuille de papier, on y dessine un damier de 4/4 ou 5/5. Le premier ne peut inscrire que des « O », le second que des « X ». Et le premier qui arrive à écrire OXO a gagné et barre le mot pour le prouver.
    (c’est un jeu qui ne coûte pas cher … impec’ pour occuper les enfants les jours de pluie – sourire).
    J’espère avoir été subtile dans mes explications … parce que tu sais, moi je sais pas dessiner … même pas les brebis !
    Clin d’oeil à tous (et désolée pour le côté enfantin…).

  38. pierre b. : ton texte est superbe.

    Malgré la même pluie fine
    Suis partie promener
    Avec mon chien, sans laisse,
    En toute liberté
    Pas de parapluie
    Juste les bottines
    Et les flaques pour s’ébrouer.

    Viennent juste de rentrer :
    deux chiens mouillés.

  39. Le jeu de dames… ça je connais !!! et puis si tu ne sais pas dessiner, c’est pas important, fais de l’art abstrait, c’est simple, mais faut réfléchir pour comprendre mais de ce côté là, ne t’inquiète pas non plus, c’est l’observateur qui réfléchit surtout ! allez clin d’oeil et surtout garde ton côté enfantin !

  40. Il est beau ton texte Pierre b. j’aurais aimé être la dame, ou bien le chien, ou même la perle fine…

  41. >Pierre b:
    Heureusement que tu es là pour nous remonter le moral;-) Finalement, j’aime bien ta pluie;-) Elle est légère, colorée, malicieuse, enjôleuse. Je vais dire comme Bourrache et Sven, ton texte est SUPERBE et perlé!!! Quand vas-tu te lancer dans l’écriture d’un livre de nouvelles? Il va falloir y songer, ne serait-ce que pour tous ceux qui ont besoin de retrouver le sourire;-) Je t’embrasse et te remercie, monsieur le poseur de mots.

    >Bourrache:
    J’aime ton côté enfantin et moqueur;-)
    Finalement, elle était sympa cette balade sous la pluie;-) Tu as raison, il faut résister et ne pas se laisser impressionner par les caprices du ciel;-)

  42. Sven : n’es-tu pas roi au jeu de dames ?

    Sinon, je t’invite à une petite partie d’OXO…

    Bon, j’vais arrêter-là sinon je vais me faire virer.

    Ma ballade fut trop oxygénée…

    – sourire –

  43. Le plus long poème oui…et une sueur froide à me relire ;
    J’envie vraiment ceux et celles sur ce blog , capables de transmettre une belle émotion à travers les textes; Pour l’instant je balbutie, un jour peut-être j’apprendrais à parler !! (rires )
    Bon Dimanche.

    Ps : je ne connais pas ce jeu non plus Bourrache ! Par contre à celui de la marelle , j’étais imbattable!

  44. qu est ce que c’est beau pierreb, cela réchauffe mon coeur.. de douceurs.
    Et puis je connaissais pas OXO, merci!
    mmmmmmmhh, bourrache!

    et puis je lis les commentaires suivants..
    je suis d accord avec Ossiane, c’est vraiment très beau, pierreb, et pour chaque écriture. Merci!

  45. Le maquis il ouvre son ventre
    Doucement en confidences
    Et la main de sa belle
    Le caresse doucement
    Et les thyms deviennent mauves
    La lavande toute bleu
    Le serpolet sent plus bon encore

  46. Les maisons serpentent la rue, qui passe devant l’église….la cloche sonne, la dame assise s’arrête, écoute les battements de son coeur, il est midi, l’air est si chaud et le hangar de sa maison de pierres lui donne de la fraicheur, elle dépose ses dernières épuchures de pommes de terre, prend les ovales dans son tablier, se lève tranquillement, il est l’heure d’aller préparer le repas….
    et comme elle se lève, les douze coups retentissent pour la seconde foi, il est midi…juste un peu plus.

  47. De la petite maison
    là en tout Là
    s’échappe un je t’aime
    qui se glisse par dehors
    cabriole son mot
    roule glisse clapote
    et puis se plonge
    avec la mer
    qui glougloute son mot
    en je t’aime je t’aime
    à l’infini mes flots.

  48. Bonjour, Ossiane

    Que d’échanges et de beaux poèmes! : Ici, dans le midi, beau soleil radieux tout l’après-midi………et, à présent, quelques gouttes de pluie

    Vos confidences
    Dansent sur la page blanche
    Ambiance feutrée

    Bises

  49. >Marline:
    Ne te dévalorise pas comme ça;-) Sur le blog, il y a des poètes de tous niveaux. Certains d’entre eux ont des longues années de pratique régulière derrière eux, d’autres qui ont écrit pour la première fois de leur vie de la poésie sur ce blog ont fit des progrès formidables à force de s’entraîner, de lire les autres et de partager leurs points de vue. C’est très enrichissant la confrontation des écritures. Bonne soirée!

    >Annick:
    Tu t’es lâchée d’un coup, Annick;-) Le maquis t’a ouvert les bras, tendu la main et tu as fondu en poésie:-) Merci beaucoup.

    >Claudie:
    Bonjour Claudie, seulement quelques gouttes de pluie;-) Il faut bien que vous partagiez un peu les caprices du ciel.
    Oui de belles choses déposées que vous découvrez avec enthousiasme et gourmandise.C’est sans doute un grand plaisir pour chacun d’être lu et savouré. Bises du soir.

  50. Voici encore l’instant.

    Le corps-façade se dérobe, s’anéantit
    Aucun geste ne peut plus s’accomplir.

    Explose le moi-profond
    Nu, en pleine lumière
    Facette de lui-même
    Cherchant désespérément l’écoute
    Ne parlant plus que de lui
    Lèvres closes
    Paroles de silence
    Quête des yeux dans un monde aveugle
    Non-dit parti à la rencontre d’un monde sourd.

    L’être nu quémande sa reconnaissance,
    Renie sa couverture,
    Impudique, expose sa vie-chaleur intérieure.

    L’impalpable cherche une main.

    Entendez-vous ce cri ?

    L’impossible-impassible terre tourne son chemin millénaire…

    (1985)
    _________

    Il faut que j’avoue : m’en vais dépoussiérer d’anciens écrits qui datent du temps où j’avais déjà tout compris…
    Mes mots se sont désormais vidés de leur force.
    Aujourd’hui me reste la dérision…

  51. Heu … pas nécessaire de me jeter une bouée, hein ! … ni de verser une perle de pluie…

    « 20 ans après », suis toujours là !
    (mais ce roman-là, quelqu’un d’autre l’a déjà écrit).

    Biz à vous tous et merci d’être là.

  52. Non, ne dit pas cela Bourrache, cela me fait de la peine…

    Chaque âge de la vie permet de comprendre certaines choses, c’est pourquoi il faudrait les vivre toutes… certaines personnes n’ont pas eu la chance d’avoir une enfance heureuse, elles n’ont pas eu l’impression d’avoir eu une enfance du tout, elles n’ont pas connu l’insouciance… je connais beaucoup de personnes qui ont eu une adolescence perturbée, troublée, elles ont l’impression qu’elles n’ont pas eu de jeunesse… d’autres n’ont pas eu la chance de connaître la maturité, de connaître cette période de dépouillement, de nudité, de sincérité où l’importance est ailleurs, cette période qui permet le passage en douceur… Je ne sais pas s’il faut « dépoussièrer » les anciens écrits, il faut seulement continuer à écrire, laisser les pages blanches se couvrir de mots…tes mots ne sont pas vidés de leur force, puisqu’ils savent nous atteindre au-delà de la dérision et puis ils ont toute leur importance puisqu’à travers eux nous avons la chance de découvrir une personne pleines de qualités, généreuse, pleine d’humour, pleine de vie, attentionnée et sensible, un cadeau pour nous tous, le plus beau… celui qui n’a jamais de papier… « l’impalpable » qui se pose délicatement sur le coeur.

  53. >Oh, je ne m’attendais pas du tout à un tel retour… y’a des perles de pluie qui brouillent mon écran.

    Merci, Sven.
    ___________

    En écho :
    ___________

    Les mots
    S’écoulent
    Dansent
    Les phrases

    L’esprit
    Se vide
    S’épuise
    Le coeur

    Se peint
    La page
    Sous la caresse
    De la main

    (1983)

  54. Merci sven et bourrache pour vos partages. Je vous embrasse fort!

    Les mots
    Ses petits mots d’amour
    Qui se glissent sur la page
    Et serrent si fort de fort
    Celui qui tourne la page
    Chaque page d’amour
    Mérite son détour

  55. Un mot
    Juste posé
    Avec le coeur
    Tout rouge
    Ne prend jamais
    Une ride
    Tout au plus
    La page sur elle
    Jaunie
    Avec le temps
    Mais le mot garde
    Sa pure grâce
    De l’instant éternel
    Déposé toujours vrai
    Dans son instant du naître

  56. >Bourrache:
    Je viens de lire tes poèmes, Bourrache; il m’ont beaucoup touchée. Peu importe qu’ils soient des années 198O ou pas, les mots sont là et sont plein d’émotion. Le premier est un cri que j’entends et le deuxième est comme une caresse d’une grande fluidité. Tu peux bien sûr nous faire découvrir les écrits de cette époque mais tu devrais reprendre la plume car elle ne demande qu’à se libérer et à vibrer. L’inspiration et l’élan vont revenir; laisse filer les mots et le reste suivra. Nous sommes à l’écoute, Bourrache. Il y a beaucoup de ressources derrière ton vécu qui a pu être douloureux à un certain moment de ta vie. Je t’encourage vivement à nous offrir en cadeau ta poésie que je sens fort belle à l’intérieur de toi. Si tu as envie de discuter plus en avant, envoie-moi un petit mot en privé. Je t’embrasse.

  57. Alors, un dernier pour cette route qui nous conduit vers la nuit :
    ______________

    Parfois fleur, parfois ronce
    Appelée à l’exubérance
    Par les caresses-promesses
    D’un soleil printanier et trompeur
    Qui se rit d’elle
    Se pavane ou se cache.

    Statique elle lutte, croît
    Noyau d’un monde sans limite
    Aux limites de l’éternel.

    Puis brusquement brisée, rappelée au néant
    Gisant anonyme sous le manteau froid
    Couleur du parfait

    La Vie.

    (1983)
    _____________

    Avec un « V » comme l’aiment Nath et Ossiane…

  58. Bon, il est l’heure de m’en aller vers demain.

    Sven, à défaut d’avoir joué aux dames ou à OXO, nous aurons animé l’Oeil Ouvert, ce début de soirée…

    Doux rêves à tous, sous votre couette. Fait si « frileux », ce soir…

  59. Le temps d’écrire le petit dernier, Annick et Ossiane se sont manifestées…

    Je clos donc ma soirée en délicieuse compagnie…

  60. >Bourrache:
    Tes mots me transpercent Bourrache et ces images de fleur et de ronce sont très émouvantes. Tu te projettes certainement beaucoup dans ce poème. Ne faut-il pas tenter de sortir de ce néant en ouvrant une nouvelle page de poésie à remplir avec d’autres terrains d’aventure et de recherche intérieure pour redécouvrir la Vie sous un autre jour?

  61. >Bourrache:
    J’apprécie fortement ta présence chaleureuse sur mon blog. Je n’en reviens toujours pas de ton attachement à L’Oeil Ouvert et de la façon dont tu as atterri ici depuis ta Belgique. Sache que tu fais partie de la tribu et que je compte sur toi pour faire avancer le navire avec tes mots aux côtés des autres poètes. Douce nuit à toi. Pensées affectueuses.

  62. >Annick:
    Ton dernier poème est très beau avec ces mots qui ne prennent pas de rides. C’est une belle réponse à Bourrache qui je l’espère sera touchée.

  63. Magnifique Bourrache!

    V de vie
    Qui se brise
    V ventilé
    Qui est cassé
    V souffreteux
    Qui reste frileux
    V de vide
    Qui se vit
    V douloureux
    Qui est survie
    V assassin
    Qui reste lourd
    V de vie
    Qui se remplit
    V est encore la vie
    Qui est telle
    V renouveau
    Qui reste LA VIE

    Je suis fort émue Bourrache, merci pour tes mots fort beaux.. de vie! bises!

  64. >Bourrache:
    Merci de ta réponse toute timide. J’espère que nos réflexions très sincères vont te redonner le moral et l’envie d’aller plus loin avec nous. D’accord?

  65. Ossiane ,merci pour ce dimanche ou ce n’ étais pas facile.Mais demain on se relevera et je sais comment il faudra vivre un jour nouveau et peut etre faste.Vivre pour ne pas subir cette vie et en faire un bouquet de plaisirs des tas de petits ,ne pas en rater un .Partir en fredonnantun air d’ il y a bien longtemps .Vivre intensement comme si c’ étais le dernier
    J’ embrasse les habitués Noisette.

  66. Jamais je n’aurais cru à un tel retour sur les quelques mots que j’ai déposés.
    _____________________

    Il y a une phrase que j’ai relevée dans un roman de Georges Simenon (L’homme au petit chien) et qui me porte depuis des années :

    « Nous sommes tous des voleurs. Nous volons tous des vies ou des morceaux de vie pour en nourrir la nôtre ».

    Cela me mène vers une certaine humilité : qui suis-je donc vraiment ?

    _____________________

    Bon, maintenant l’est temps de faire fi de toute psychologie
    Demain, c’est lundi
    Nouvelle semaine
    A priori
    Tout est permis.

  67. >Noisette:
    Bonsoir Noisette, c’est bon signe si je vous vois;-) Je suis contente de vous avoir réconforté avec mes mots. L’essentiel est que vous ayez retrouvé votre gaieté, l’envie de venir nous voir et de vivre le mieux possible les bonnes choses qui se présentent sans penser au passé ou au lendemain. Mes pensées vont vers vous. Bonne nuit, Noisette, à demain.

    >Bourrache:
    Et si Bourrache, on ne peut rester insensible et indifférent au sens des mots qui sont déposés sur le blog d’ou ces réactions qui t’étonnent. On a tous besoin des uns des autres pour se sentir exister et se sentir bien vivant. Il a bien parlé Simenon.
    Qui sommes-nous? Vaste question qui n’a peut-être pas qu’une réponse. J’hésite entre le grain de poussière solitaire dans l’univers ou l’être vivant qui cherche le regard des autres pour mieux offrir le sien. Je préfère la deuxième approche. Je suis sûre que toi aussi. Bonne nuit Bourrache, à demain pour de nouveaux voyages en poésie en toute liberté. Je t’embrasse.

  68. c’est beau ce que tu viens d’écrire Bourrache, je partage comme toi… alors mes mots sont humbles d’eux, ou si grands de mille êtres rencontrés dans ma vie……..bises Bourrache! on est trois à commencer ce lundi.. sourire!

  69. « Dans l’infini du monde, de la matière et de l’espace, une bulle organique se forme, se maintient un instant et puis crève.
    Cette bulle, c’est moi »

    Léon Tolstoï.
    _________

    C’est vrai que j’arrive pas à décrocher facilement de l’Oeil Ouvert…

    les premières minutes d’un lundi commencent à s’égrener …

    _________

  70. DODO!
    j y vais rêver!
    et déjà de toi émoi d’Ossiane, mais je ficelle mes mots, ils seront plus demain demain qui est déjà aujourd hui puisque lundi.. bises à chacun!

  71. >Bourrache:
    Bonne nuit, Bourrache, dors sur tes deux oreilles; à demain!

    >Bonne nuit à toi aussi, Annick! Fais de beaux rêves. 

  72. Secret je viens vers toi , d’un maquis de pensées, comme un jardin de myrtes
    Elles parfument les feux des matins éblouis
    de mes collines bleues qui chevauchent la mer
    Je te confie ma vie, de roches et de lumières
    Là-haut dans ton village
    je ne te verrai pas
    Seulement dans tes yeux
    je sais du fier clocher
    la douceur de ta foi
    Elle me porte encore
    où que pointent mes doigts

  73. >Bernard:
    Tu reviens en arrière après avoir vu le clocher de Centuri le haut;-) Ton texte est magnifique. Tes mots tout en douceur se donnent et s’immergent complètement dans cette nature bleutée. Je trouve qu »il n’est pas facile de faire de la poésie sur les paysages. Merci beaucoup pour ta belle plume qui sait nous émouvoir.

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