Maquis

Maquis

Maquis

Terre d'asile sur tes vagues de velours, mon île au bout du cap

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Terre d’asile
sur tes vagues de velours
mon île au bout du cap

L’île de Giraglia au nord du Cap Corse depuis le Col Saint-Nicolas.
Pour en savoir plus sur l’île de Giraglia Voir la Carte de Corse

 Dans ces courts morceaux choisis, Bourrache, Claudie, Pierre b, Nath et Brigetoun posent leur regard très personnel sur cette petite île immobile.

Coeur à sec, pieds dans l’eau
Petit bout d’île
Imperturbable dans l’air et le temps.

Bourrache

Ile flottante à déguster
Senteurs de garrigues
Elle est divine

Claudie

Cétacé de pierre
Dans nos rêves échoué
Le temps immobile

Pierre b

Des AILES pour un AilLEurS
Sans pleurs
Un ExIL
Pour voler vers mon ILE

Nath

ma douce combe,
blotti dans tes lents replis,
entre les hameaux,
dans ton sec coeur épineux,
les yeux au large,
vers l’île, qui parle toujours
d’un départ rêvé,
elle qui toujours reste
rivée devant nous.

Brigetoun

37 réflexions sur « Maquis »

  1. ma douce combe,
    blotti dans tes lents replis,
    entre les hameaux,
    dans ton sec coeur épineux,
    les yeux au large,
    vers l’île, qui parle toujours
    d’un départ rêvé,
    elle qui toujours reste
    rivée devant nous.

  2. Coeur à sec, pieds dans l’eau
    Petit bout d’île
    Imperturbable dans l’air et le temps.
    ___________

    Bonne journée à tous.

  3. maquis’art,
    maquis’que c’est beau,
    maquis n’a pas vu la corse n’a pas vu la plus belle île du monde…

    Ce que la photo ne vous rendra jamais c’est l’odeur des lentisques, arbousiers ou myrtes dans la moiteur de l’été.

    Je vais me délecter de cette série tant attendue…
    bises
    SG

  4. Isole toi sur ton île
    Un temps seulement

    Invite le soleil
    Réchauffe toi

    Ecoute les étoiles
    Réveille ton coeur

    Nourris toi de la force des tempètes
    Emplis toi d’énergie

    Laisse pleuvoir tes larmes
    Vide ton âme

    Quand tu seras repu de solitude
    Affrète un vaiseau de fidèles

    Ne reste pas dans la grisaille
    Invite les !

    De vos rires
    Naitra un feu
    Artifice de couleurs

    Aucun coeur n’est arride
    Aucun coeur n’est de pierre

    Il faut juste les soigner un peu…
    ces coeurs fragiles…

  5. Coucou, Ossiane

    Belle journée dans le midi et des invités. Rapide coup d’oeil sur ce « maquis » et tes photos qui me donnent envie de prendre le « maquis »!
    Bises à toutes et tous

    Maquis sauvage
    Garrigue frémissante
    Senteurs d’ivresse
    Paradis terrestre
    Petite Ile flottante
    Que de sentiers parfumés
    Pour atteindre ta beauté!
    L’eucalyptus, les arbousiers
    Des essences à enflammer
    Les coeurs les plus asséchés!
    Une halte
    Un souffle d’été
    Papillons et sauterelles
    Folâtrent, à tire-d’ailes
    La mer se devine,
    Une aspiration divine
    L’île tend ses bras
    A la brasse
    Rejoignons-là!

  6. ……………………………..

    une embarcation
    disparus ou clandestins
    une terre d’espoir

    ……………………………..

    andrée wizem

  7. bien jolies photos, joli calligramme, et joli haiku encore, avec de si beaux mots ensuite… merci à chacun!

    Tit’île
    Ma grand’île
    A moi
    De toi
    Tu berces
    En infini
    Mes yeux
    D’amour
    Si grand
    Que les flots
    Se sourient
    Et scintillent
    De vie
    Le vent
    Se fait caresse
    La goutte d’eau
    Dans un dé d’or
    Le rayon absolu
    Tisse ses douceurs
    La graine fruit si bon
    Se mange du bout
    Des lèvres qui embrassent
    Ton ciel

  8. J’ai pris le maquis !
    J’ai croisé moutons et bergers,
    Les chiens aboyaient,
    L’âne, oreilles dressées,
    Doumé, contre l’arbre, endormi,
    Je courrais,
    Je courrais,
    A en perdre haleine,
    Je m’évadais,
    Echapper à cette haine,
    Les branches me fouettaient,
    Ma chemise déchirée,
    Un parterre lumineux me stoppait,
    Mon souffle ralentit,
    Mon coeur s’ouvrit,
    Face à cette nature majesté,
    Je m’affalais,
    Sur cette herbe sauvage,
    Je m’assoupis,
    Retrouver mon âme sage,
    L’homme de ma vie,
    Mon présent, mon chemin,
    Mettre le mot « fin »,
    Sur mon manque d’envies,
    Je me suis relevé,
    Salué Doumé,
    Serein, j’ai quitté ce maquis.

    Bisous, ma chère Ossiane ! une fois de plus, j’admire la beauté de tes mots, tes photos ! merci !
    J’embrasse tous mes amis aussi !
    Olivier

  9. IL…île…

    Quand au soir de tes jours
    t’arrêtant de marcher
    avec des vagues de velours
    dans ton regard étonné

    tu troqueras tes vêtements
    devenus trop étroits
    pour un large manteau
    qui te protègera du froid
    qui t’abriteras des peurs,
    qui repoussera les vents
    te laissera à l’abri des tourments…

    Même si parfois tu le perds
    si la brise du nord
    t’envahit lentement
    si tu n’as plus de repère
    l’île sera ton refuge
    sans comprendre vraiment
    au-delà de l’océan…

  10. Passage éclair sur ton blog de senteurs! la garrrigue embaume et les jolis mots…..

    Ile flottante à déguster
    Senteurs de garrigues
    Elle est divine

  11. Je veux une île
    Pour asile
    Un maquis
    Au coin d’un paradis

    Le monde est hostile
    Mon coeur est fragile
    Je veux des vagues de velours
    Pour toujours

    C’est plus facile
    Vivre dans une île
    Loin de la souffrance
    Sans renoncer à l’esperance

    Je veux une île
    Pour asile
    Un maquis
    Au coin d’un paradis

  12. Pendre le cap
    Via cette île
    Roche éperdue
    Dans cette mer limpide
    Baignée de vagues translucides
    Les passants perdus
    Font des détours dans la garrigue
    Les senteurs y sont irrésistibles
    Même les saints n’y résisteraient pas!
    Et pourtant, j’ai jeté les amarres
    L’ïle me séduit dans sa singularité
    La mer balaie ses galets
    Le phare la farde de luminosité
    Elle est la reine de l’immensité
    Petite île
    Petite lueur
    Petite douceur
    Je te découvre
    Avec ferveur

  13. Ile suprême
    Tu sera ma reine
    Dans ma citadelle
    Altière, dans le lointain
    Tu paraîs inaccessible
    Et pourtant, tu t’illumines
    Quand le phare clignote
    De ses feux limpides
    Tu ondules ta crinière
    Sauvageonne,
    Ton phare te garde jalousement
    Les vents et les vagues
    Te toisent sans succès
    Je t’apprivoiserai
    Laisse-moi t’aborder
    Tu oublieras ta solitude
    Et dans l’infini
    Nous scellerons
    Notre union
    Ile , oublie tes craintes
    Ecoute ma plainte
    L’écho résonne
    Dans les garrigues
    Où s’affolent les feux-follets
    Perdus dans les arbousiers
    Splendeur éthérée
    Buvons la myrthe
    Un élixir de sourire
    Nous braverons la tempête
    Sur les ondes célestes
    Ile, secrète
    Je ferai de toi
    Ma princesse

  14. C’est toujours magique une île, surtout si elle est déserte. Neyde le dit bien mieux que moi !
    Ile asile ou hostile, hospitalière et protectrice ou aride et hermétique, c’est selon.

    Et le maquis est bien comparable.
    On s’y cache ou s’y protège, on le respecte ou le redoute.

    Tes photos sont bien belles, Ossiane !

  15. Oui bien sûr tout au bout, là-bas, au bout du chemin d’aventure, un monde existe, que tu ne connais pas.
    En courant le sentier, qui serpente et qui rit, crois-tu qu’il s’ouvrira ce refuge îlois? Songe à cette mer bleue immense comme en toi; et ce ciel immuable qui te recouvrira.
    Va comme un frêle esquif, où le vent de la terre enlève les parfums des chaleurs végétales et des rêves enfouis. Soit déjà le rocher et le mur escarpé qui résiste aux voix.
    Une houle de joie te porte plus au nord que les mots de la foi.

  16. C’est drôle NIGRA, j’ai commencé à écrire un poème un peu sur le même ton que toi, mais pas fini …

    Et puis, j’aimerais là ce soir …

    Des AILES pour un AilLEurs
    Sans pleurs
    Un exil
    Pour voler vers mon ILE …

    Ah si les larmes pouvaient suffire …
    Bises

  17. Pieds en roc,
    Le vieux gardien des mers soupire…
    Labyrinthe végétal
    Nimbé des parfums sauvages
    Et d’hommes-broussailles
    « Île
    Mon île… »
    Le vieux gardien des mers
    Hoquette des ressacs
    Et des mots d’amour.
    « Île
    Mon île,
    Viens goûter l’écume
    Gravé sur mes lèvres ;
    Mélange le sel
    A tes senteurs de thym
    Aime-moi
    Comme aux temps des étoiles. »
    Le Vieux gardien des mers
    Sur son pied de roc
    Jette un dernier sanglot de pierre :
    Brisé le pont des ans,
    Ile toujours île
    Pierre toujours pierre
    Etoile au bout des temps.

    Bonne soirée à tous 🙂

  18. Bonjour, Ossiane

    Plaisir à découvrir le « palmarès » de « garrigues » et de partager la lumière de cette île avec Bourrache, Pierre b, Nath et Brigetoun.
    Ces méandres le long du Cap corse sont à découvrir! Senteurs et douceur assurées.

    Merci à toi, Ossiane de me faire revivre des moments heureux et si pleins de nostalgie………

    Bises ainsi qu’à tous les fans de ton blog

  19. Ravie également de faire partie de ce superbe … archipel !

    Biz et bonne après-midi à tous.

  20. Chère Ossiane,
    J’ai glissé un petit clin d’oeil à ton blog et surtout à l’inspiration qu’il donne sur ma note d’aujourd’hui. Merci !
    Je t’embrasse,
    OLIVIER

  21. Île de maisons
    Dans la verdure
    Île de rochers
    Dans la mer
    Odeurs de thym
    Embruns
    Soleil brûlant
    Caresse du vent

  22. Pas beaucoup devant mon ordinateur depuis hier d’où mon retard.

    >brigetoun, Bourrache, claudie, pierre b, nath :
    J’ai choisi cette fois de mettre en avant l’île mais avec des poèmes courts. Merci pour la jolie diversité de vos points de vue. Rigolo l’île flottante. J’avais également vu le cachalot, Pierre. Quant à toi Brigitte , tu fais nous fais une sacrée révélation sur ton lieu de naissance 😉 Et une personne de plus sur L’Oeil Ouvert qui a des liens profonds avec la Corse . Que les autres se déclarent;-) Merci à vous quatre.

    >Claudie :
    Tu as mangé du lion, tous tes poèmes sont à tomber par terre ! Incroyable palette d’approches dans ton écriture très imagée ! Un grand merci de nous faire rêver ainsi.
    Un type de paysage simple, sauvage et tout en rondeur dans cette partie du Cap Corse.

    >fred :
    Ton haïku est énigmatique, que veux-tu dire ?

    >feu roméo :
    Belle manière d’évoquer le maquis, une terre de résistance. Merci.

    >Nigra :
    Belle évocation ! Se couper du monde dans une île pour vider ses larmes et faire le plein de choses positives. Une retraite intérieure qui permet de mieux accueillir l’autre ensuite. Merci pour ces mots généreux.

    >andrée :
    Tu avais vu aussi autre chose dans cette île, un radeau de survie. Belle image !

    >Annick :
    Je me doutais que tu craquerais devant cette petite île avec son phare 😉 Tes mots sont en fusion avec les éléments. Merci beaucoup.

    >François :
    Bonjour François, les vacances sont déjà terminées ??
    J’espère que je ne vais pas te décevoir, monsieur le jardinier paysagiste ; tu arrives au bon moment. C’est une bonne chose qu’on ne puisse sentir toutes ces odeurs devant notre écran car on finirait par ne plus sortir de chez soi. Ce serait quand même dommage. Bon retour !

    >Olivier :
    Ton poème sur cette cavalcade échevelé dans le maquis est très beau. On y sent un intense bonheur de vivre en pleine nature. J’ai vu ce que tu as fait sur ton blog. Merci pour ce clin d’œil à cette note. Qui est Doumé ?

    >Sven :
    Bonjour Sven, je crois comprendre que ta petite pause est terminée 😉
    J’aime beaucoup la façon dont tu relies cette immensité veloutée à ce refuge et ce « il » à cette « île ». Beau cheminement intérieur. Je t’embrasse.

    >Neyde :
    Tu es gourmande de vie et de douceur, Neyde. Une île pour se protéger des agressions extérieures et espérer à nouveau. Merci pour ton poème émouvant. Bises de France.

    >Annie-Claude :
    Coucou Annie-Claude, tu commences à reprendre tes bonnes habitudes après la visite de UU en terre de Tahiti et ton séjour en France;-)
    Voilà de beaux ressentis sur ce que peut représenter une île et le maquis dans notre imaginaire. Il faut dire que tu es bien entourée dans tes lagons. Partagés entre attirance et crainte ; ils nous ensorcèlent. Je t’embrasse.

    >Bernard :
    Un peu à la manière d’Olivier, tu nous fais dévaler les collines en joie au milieu des parfums et à la rencontre de cette île. Cette rencontre avec l’autre monde est douce et énivrante. Merci beaucoup.

    >Johal :
    Quel beau poème ! Cette description du vieux gardien des mers qui observe, ressent, respire et pleure est tout simplement superbe. Beaucoup de sensations à fleur de peau, de nez et de bouche. Merci pour ta belle écriture.

  23. Message radio …

    La salle des machines a rendu l’ âme …
    Le Kaïkan vogue pour l’ instant dans l’ entre-deux, cet espace de transition enveloppé d’ un doux brouillard, autant anesthésiant que creuset d’ avenir …
    Une page se tourne … Pas une tempête, juste un constat de vie sans faux fuyant …
    Un espace vierge à ( ré)apprivoiser, quelques blessures à panser … Un resserrement en guise de baume en création …
    Je reste en contact de coeur avec chacun(e) d’ entre-vous et passerai m’ abreuver en vos pages …

  24. j’avais vu ton message, Kaïkan, chez Bruno, et je te souhaite un bel espace à remplir de ton être ou ton être à se remplir d’espace, selon tes envies à toi.

  25. >Kaïkan:
    Désolée pour ces terribles avaries, kaïkan. J »espère que tu vas pouvoir réparer le navire pour reprendre la mer. Une page se tourne mais une nouvelle va s’ouvrir sans aucun doute. Tu vas trouver une solution. De tout coeur avec toi dans ce réapprivoisement délicat. Tu es la bienvenue quand tu voudras. Je t’embrasse.

  26. senai pas une pésies mai voila…;
    Si je vais sur une Ile dessut il y aurais une foret tropicale,quand j’yrais dans leau il y arais de grandsrocher ou je pourais mettre ma serviette dessus puis je me mettrais sur la serviette et je me tremprais les pieds dans l’eau bleu des petits volcan ou je mettrais mon dos dessus et sa me frais des massages,des palmiers ave des noix de coco,le sables serait doux je serais pieds nu partout ,il n’y auras pas de pirate !Je seraistoute seule personne pour m’embetter ,dans ma cabaneil y auras que des fruit rouge et des noix de coco,je n’aurais que sa a mangerde belles fleurs tropicales seront ouverte pour que je puisse les voir tous les jours au reveillecomme sa le matin quand je les verais sa me reveilleras puisq’elle orond des couleurs vivent ,dans cette Ile j’éspère y aller mai j »en doute mais jaimerais telement…!mais bon mon pèreossi veut!lol

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *