Velours

Velours

Velours

Velours

Tendre cachette, une forêt de mousse, bain de vapeur

Lecture du Haïku Calligramme: de la gauche vers le centre

Tendre cachette
une forêt de mousse
bain de vapeur

Quelque part après Speluncato…

Le velours, l’amour, la naissance, la vie, la mort… la blanche griffure a aiguisé en beauté l’imaginaire de Monique, Neyde, Feu Roméo, Maria-D, Marc, Anne-Marie et Bernard.

L’oeil noir en éveil
Sous la couette de velours
Toute griffe dehors

Monqiue

La trace du serpent
dessine le chemin
sur tapis de velours

Neyde

Velours des vélins
jeux d’âmes rhétoriques
venin des amours

Feu Roméo

Forêt d’argile
Esquisse se profile
L’arbre va naître

Maria-D

sous ta peau de velours
un être grandit
à l’ombre de mes yeux

Marc

Funérailles

S’il a cessé de vivre,
Qu’on lui fasse un écrin
Qu’on l’entoure, le protège,
Qu’on lui fasse cortège
Qu’on lui épargne au moins
L’épouvante du vide…

Anne-Marie

Facile,
Tu joues sur du velours!
Ca te va comme un gant,
Chat perché, chat caché
Celui qui fait la patte…

Agile,
Tu joues sur la tendresse,
Enveloppe de brume
Les fragments de mon être
De bois mort en mémoire.

Futile,
Magie évaporée
Vers des pentes abruptes
Oublieuse des mots
Dont le sens est en terre.

Fragile,
Est le tronc, est la branche
Privée de sa feuillée
Mon manteau de fourrure
Parure de chaleur.

Sessile,
Enracinée d’amour
De pensées involucres
Tu as puisé l’eau pure
En foison de nos jours.

Subtile,
Fine liane de l’âme
Exquise filigrane
Il me reste de toi
L’envahissante flamme…

Bernard

81 réflexions sur « Velours »

  1. Je me croyais en allée… mais c’est si beau et si tendre …

    La peau de velours
    Ecorchée égratignée
    Tendre blessure

  2. Funérailles

    S’il a cessé de vivre,
    Qu’on lui fasse un écrin
    Qu’on l’entoure, le protège,
    Qu’on lui fasse cortège
    Qu’on lui épargne au moins
    L’épouvante du vide…

  3. Maria-D
    Tu as écris les mots que je pensait d’écrire:
    Quelle coïncidence… à la même heure…
    et plus – le velours …
    Pour toi la peau
    et pour moi le tapis
    Je t’embrasse fort.

  4. comme un clapot jouant
    avec une brindille,
    comme une épine
    ronceuse et claire
    dans une éponge
    d’un vert terne,
    feinte douceur et asringence,
    de petites vagues
    d’un velours de crin.

  5. sous ta peau de velour
    un être grandi
    à l’ombre de mes yeux

    ta peau dénudée
    un enfant déposé
    une larme de bonheur

    bonne journée a chacun

  6. Facile,
    Tu joues sur du velours!
    Ca te va comme un gant,
    Chat perché, chat caché
    Celui qui fait la patte…

    Agile,
    Tu joues sur la tendresse,
    Enveloppe de brume
    Les fragments de mon être
    De bois mort en mémoire.

    Futile,
    Magie évaporée
    Vers des pentes abruptes
    Oublieuse des mots
    Dont le sens est en terre.

    Fragile,
    Est le tronc, est la branche
    Privée de sa feuillée
    Mon manteau de fourrure
    Parure de chaleur.

    Sessile,
    Enracinée d’amour
    De pensées involucres
    Tu as puisé l’eau pure
    En foison de nos jours.

    Subtile,
    Fine liane de l’âme
    Exquise filigrane
    Il me reste de toi
    L’envahissante flamme…

  7. De Fox Bravo à tour de contrôle:
    Le moteur est en radeau, nous allons nous crasher dans les arbres. A vous
    De tour de contrôle à Fox Bravo:
    Désolé Fox Bravo, mais on ne dit pas radeau, mais rideau. A vous.
    De Fox Bravo à tour de contrôle:
    Nous ne sommes plus qu’à 200 pieds en chute libre, envoyez les sacours. A vous.
    De tour de contrôle à Fox Bravo:
    Désolé Fox Bravo, je ne comprends pas sacours. A vous.
    De Fox Bravo à tour de contrôle:

    De tour de contrôle à Fox Bravo:
    Bon ben vous faites la gueule si vous voulez…
    De Fox Bravo à tour de contrôle:

  8. Comme c’est beau Bernard … merci de ton retour car tu nous aurais privés de biens belles choses…

    Bonbonze , joli crash

    —-

    Forêt d’argile
    Esquisse se profile
    L’arbre va naître

    —-

    Belle journée à vous tous
    Bisous vers toi Ossiane

  9. Comme il est curieux que ces images de maquis, à une certaine distance d’éloignement, procurent cette sensation de douceur, de « velours ». Cette végétation, plutôt piquante et rugueuse, sèche et peu avenante lorsque l’on s’y frotte, donne des visions de jardin de mousses ou de lichens qui tapissent ou vont tapisser prochainement les crêches…
    Ta première photo est très belle avec ce chemin qui sinue, se love , en montant, se coule dans cette forêt miniature.
    Bises à toi.

  10. Bonjour Amis poètes et notre hôte Ossianne,

    Jouer sur du
    Vert maquis où se perdre,
    Effleurez une peau douce,
    La chemise entreouverte,
    Ourlet d’un pantalon,
    Une main de fer dans une gant de,
    Ronronner sur un tapis persan,
    Sur ce terrain le ballon roulait sur…

    Neyde, Maria-D, des gros bisous,
    Ossiane, merci pour ton talent !

    Belle semaine à vous !
    OLIVIER

  11. je vous fait parvenir un texte que j’avais écrit à la mort de ma petite chatte qui s’appelait pirouette
    fevrier 2006

    HIER

    C’est un jour comme autres, pluvieux
    Je déjeune, rien n’est plus pareil
    La nuit t’a couverte de sommeil
    Je suis d’un jour un peu plus vieux

    Hier, tu emplissais la vie
    De cette maison par ta grâce
    tu n’étais pas de pure race,
    Européen, noir tel un lavis

    tu n’as pas été allaité
    très jeune tu as été trouvé
    Sous les gravas très apeuré,
    Treize ans bientôt, c’était l’été

    tout me plaisais en toi,Tes yeux,
    Tes miaulements, tes manières
    ton allure, Ton caractère
    ton velours de poils soyeux

    tu scrutais de tes yeux deux bouts
    de ficelles en laine, cachée
    prêt à bondir sur ton jouet
    Souvent immobile, debout.

    ton chemin a suivi le nôtre;
    nous t’aimions, tu nous le rendais;
    De tes câlins tu nous comblais!
    si nous en adoptons un autre

    à toi souvent nous penserons!
    les larmes bien sûr sécheront,
    mais jamais nous ne t’oublierons,
    ni les blessures ne penseront.

    nous étions attentifs mais ne
    vîmes pas venir la maladie
    très violemment, tu es partie
    Loin de nous la nuit t’emmène.

    Ho ma douce pirouette
    Dans mes bras je t’ai serrer
    toi qui hier as réalisé
    ton ultime pirouette.

  12. Pas beaucoup de temps aujourd’hui.

    Ouf ! … un peu de légèrete dans de superbes écrits … l’espoir semble être revenu …

    Comme le timide brin de soleil dans mon ciel que je partage de tout coeur avec vous.

    Belle journée à tous et toutes et biz Ossiane.

  13. Coucou, Ossiane

    Aujourd’hui, beaucoup plus de verdure et comme Bourrache, plus de légèreté, je respire mieux…..

    Velours

    Tapi dans l’herbe tendre
    J’hume la mousse touffue
    Mon coeur reprend vigueur
    Une bouffée de chaleur
    Une sphère de douceur
    Ma sève se rassérène
    Un doux frémissement
    Le souffle du vent…
    Mon coeur reconnaissant
    Mon coeur renaissant
     » Le bonheur est dans le pré »

    Belle journée de sérénité….avec du soleil

    Bises à toutes et tous

  14. a mes enfants

    Je caresse ce ventre
    bel écrin de velours
    Cachant notre d’amour !

    semblable à un chantre,
    ma tendre voie velouté,
    traverse cette tenture ouatée,

    Et Arrive dans ton antre,
    aux contours soyeux,
    au liquide onctueux.

    Après une longue attente
    Tu sortira en pleur
    Nu sans aucune pudeur

    Alors nous te couvrirons
    De douce tendresse
    A en avoir l’ivresse;

    Ainsi tu pourra braver
    La rugosité de la vie
    L’âpreté des sentiments!

  15. Sous ce tapis vert , il me plait d’imaginer tout un monde animal, qui se love, qui se cache, qui guette, qui dort, sous la couette de velours….
    _
    L’oeil noir en éveil
    Sous la couette de velours
    Toute griffe dehors
    _
    Bonjour à tous

  16. Marc,
    j’aime bien tes deux poèmes.
    Tu as le coeur plein de sensibilité et douceur.
    Un bébé!
    Qui pêut laisser d’aimer un tout petit bébé?
    Si doux, si fragile …
    C’est l’espoir d’un meilleur futur.
    Bises pour ton petit bébé.
    Il est déjà venu?
    Et les petits animaux qui nous avons chez nous, nous les aimons beaucoup. La mort de quelqu’un nous laisse dans le coeur un vide.
    Même adoptant un autre reste le souvenir pour toujours.
    Bisous

  17. L’oiseau en vol
    Contemple
    La canopée de la colline
    Tapisserie
    De velours vert et côtelé
    Où son nid est caché
    On dirait
    Que la terre
    Est dans un bain de mousse
    Que le soleil fait bouillonner
    L’ombre et la source
    S’y reposent
    L’une offerte
    L’autre au secret
    De petits cailloux blancs
    Pour ne pas s’égarer
    Dorment dans les sentiers
    Qui se promènent
    Entre ronces et feuillages
    Dans l’odeur
    Des senteurs sauvages
    Dérangé
    Un sanglier solitaire
    Se trotte
    Et le silence de midi
    Prend le frais
    Sous les branches

  18. >Maria-D, Feu Roméo, Anne-marie, Marc, Neyde, Bernard :
    Merci d’avoir joué en beauté avec cette empreinte blanche, empreinte chargée de vie malgré les apparences. Je vous embrasse.

    >Marc :
    Tu joues sur tous les fronts 😉 Tes autres poèmes sont sensibles, vivants. Ils témoignent de ta sincérité et de ton grand amour pour les autres. Bravo à toi !

    >brigetoun :
    La mer s’immisce dans ta forêt ; mélange d’épines et de douceur en belle harmonie. Belle mer végétale, merci brigitte.

    >Kirikino :
    Rondeur, douceur des formes et de tes jeux de mots bien trouvés. On roule sur le velours ! Merci beaucoup !

    >Bruno :
    Comme cette phrase te va bien Bruno 😉 Je t’embrasse !

    >Bonbonze :
    Au sacours ! Quel crash 😉 A ne souhaiter à personne 😉 Merci pour ton humour toujours bienvenu !

    >Pierre :
    Oui Pierre, cet aspect velouté m’a tout de suite interpellé. Il y avait une petite brise qui faisait onduler le feuillage. Peut-être est-la raison de cette douceur visuelle. Quels sont ces arbres ? Des chênes verts ? J’aime ton poème du dormeur du val. Merci pour tout, bel après-midi !

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, comme ton poème est bien troussé avec ces jeux sur le velours. Il m’a fait hésité 😉 Merci, je t’embrasse !

    >Bourrache :
    Sourire vers toi 😉

    >Claudie :
    Tu n’es pas la seule 😉 Je respire comme toi la bonne odeur de l’herbe de tes mots et le souffle de tes images légères. Comme ce poème te ressemble, il est vivant et donne du baume au cœur tout comme ton autre haïku. Merci Caludie, je t’embrasse.

    >Pam :
    Hello Pam, de retour sur la planète internet 😉 Beau poème à ton image aussi, toi qui es si proche de la nature. La bise.

    >amichel :
    Merci pour cette belle balade aérienne au dessus de la canopée, balade contemplative, parfumée et silencieuse dans laquelle je m’immergerai bien. Merci pour la beauté de ton évocation. Bises.

  19. Et non Pierre, le maquis n’est pas fait que d’épineux. Ici nous sommes dans un « entre deux entre le maquis et la forêt, entre la prairie, le maquis et la forêt, dans une mosaïque subtilement mise en valeur par la photographe du paysage.
    je crois reconnaitre sur le dernier cliché les chênes liège (Quercus suber).
    « Le maquis correspond généralement pour les botanistes à une formation arbustive sclérophylle* dominée par l’arbousier et la bruyère arborescente et présente sous climat méditerranéen et sur substrat siliceux. Dans le langage populaire corse, ce terme (macchja) a un sens beaucoup plus large et désigne toute formation arbustive** capable de cacher un homme voulant se tenir à l’écart de ses semblables ».
    (coïncidence car aujourd’hui s’ouvre la procès de « l’assassin présumé » du préfet Erignac Yvan colonna).

    Extrait de l’ouvrage incontournable sur la question :
    Jacques Gamisans La végétation de la Corse Edisud Aix en Provence 1999.

    * : Caractérise un feuillage, ou généralement une plante adaptée aux situations de sècheresse.
    ** arbustes, arbrisseaux, buissons.

    Le dernier cliché nous oriente plutôt vers la forêt que vers le maquis.
    « Les forêts sont caractérisées par la dominance des arbres qui composent la strate arborescente. Elles peuvent avoir plusieurs strates arbustives, une strate herbacée et une strate muscinale (les mousses d’Ossiane NDLR) et lichéniques qui forment le sous bois. Les forêts sclérophylles sont constituées d’arbres à feuillage persistant dont les feuilles comportent des tissus de soutien et de protection (épiderme épais, cuticule) qui les rendent dures et rigides. Il s’agit par exemple des forêts de chêne-vert et de chêne-liège adaptées au climat méditerranéen ».
    Source idem p 22.

  20. Monique, Feu Roméo,
    Maria-D, Marc,
    Anne-Marie, Bernard
    Et moi parmi vous.
    Quelle honorable compagnie!
    Merci Ossiane.

  21. Quand j ai ouvert cette page cet après midi, déjà tant de beaux mots, que mes mots se sont tus, et ont pris plaisir à entendre, me baigner dans ce beau,
    j ai posé des mots après amichel, que je ne retrouve pas…

    «  »comme les photos sont jolies, de la verdure, un calligramme fort beau, et le haiku, si tendre coquin, j’aime beaucoup. » »

    bonne fin d’après midi.

  22. > François, merci de ces précisions botaniques que j’avais un peu oubliées un peu volontairement, pour la cause, plus habitué à la garrigue qu’au maquis. J’aime beaucoup la définition de cette formation que tu donnes: les humains se défilent (dans le sens aller au défilement) dans le maquis, ni vu ni connu, je t’embrouille!
    Elle, au moins, ne manque pas de piquant.
    Bonne soirée.

  23. Velours de Génes si doux
    jamais ne nous géne
    Velours de Maastricht plus strict
    aurai du venir d’Amiens
    étoffe qui en étole ou
    en école nous réchauffe
    son soyeux et son froufrouteux
    calme le doute
    son dessin tramé est compassé
    ses volutes, entrelacs
    ne sont pas la panacée
    mais quand il tire des lignes
    large ou mince, c’est déplacé
    Pourtant il joue comme sur
    et pose sa patte point dure
    pourtant jamais potager
    son velouté n’est redouté
    pourtant parfois potelé
    tel ressort du tissu le modelé

  24. Houle en boule qui roule
    n’amasse pas mousse
    vagues tourmentées
    qui repartent à l’assaut
    verdoyante canne happée
    qui se déploie et louvoie
    sinueuse comme méloppée
    tertres nus et cimes nues
    cimeterres qui profilent
    vaguelette ondoyeuse
    étendues giboyeuses
    impression légère
    sans surenchère
    pas de moustiquaire
    sans mousquetaire
    pas de surcots
    sans vieux paletots
    hardis matelots
    tous à l’assaut
    en moutonnant
    et si il le faut
    même en tatonnant
    et sous le maquis
    dort le petit marquis
    figure exquise
    et belle mise
    jabot bouffant
    culotte d’enfant
    une peau de pêche
    après la créche
    et ce grain tendre
    dans ce vert tout autant
    qui ne saurait attendre
    plus de caresse
    et de ravisement
    foin du ravinement
    la pente est belle
    la pente est douce
    laissons nous y couler
    laissons nous y rouler
    car de ces bosquets
    s’étirent de telles jonchées
    il faut s’y allonger
    et tout à coup caché
    d’inquiétude rongé
    vouloir en douceur
    retrouver son chemin
    serpentaire serpentin
    libertaire libertin
    le jardin des émois
    nous rend tout cois

  25. Quel plaisir, Neyde, Maria-D, Anne-Marie, Feu Roméo, Marc et Bernard de me retrouver près de vous en une si belle circonstance, dans la douceur du velours en ce froid hivernal. Je vous embrasse.

    J’ai une attirance toute particulière pour le poème d’amichel dans lequel je me suis promenée avec le plus de discrétion possible afin de déranger personne et passer incognito près du sanglier solitaire.
    Je me suis retrouvée quelque temps après transportée dans le jardin des émois de Thierry, où j’ai retenu mon souffle;-)
    Voilà, aujourd’hui encore de bien belles promenades.
    Merci à François pour son petit cours de Botanique très apprécié où j’ai retrouvé la végétation des garrigues de mon pays gardois.
    Claudie, « le bonheur est dans le pré…. » s’il y avait moins de vent chez nous ce serait mieux, tu ne penses pas ? beaucoup de sérénité ce jour, dis-tu, cela transparait de toute évidence dans ton poème très beau.
    Et oui Ossiane je suis restée des mois avant d’intervenir ; mais ce petit nid était si chaleureux, j’ai vraiment eu envie de m’y blottir, et je m’y sens bien auprès de tous.
    Bonne soirée à tous

  26. Pour venir vers toi

    J’ai suivi le sentier
    me conduisant vers toi
    au milieu des chênaies
    dans l’odeur des bois
    sais-tu comme elle est douce
    et mystérieuse la forêt ?
    et l’odeur de la mousse
    dans les matins frais
    l’as-tu humée
    sous la ramée?
    t’es-tu arrêté
    pour écouter
    le concert grandiose
    du vent dans les branches
    des oiseaux virtuoses
    la musique des anges ?
    quel beau parcours
    quels beaux détours

    pour venir vers toi.

  27. De gros problèmes ADSL une grande partie de la journée m’obligent à intervenir avec une autre connection en bas débit. Beaucoup moins facile pour moi 😉 Je fais court.

    >François :
    Merci pour ton beau regard de géographe qui apprend à regarder. Je crois comprendre à travers tes mots qu’il s’agit bien de chênes verts. Bises du soir.

    >Tay :
    Superbe poème qui illustre parfaitement la troisième photo. J’aime ton image de sève et de veines. Merci beaucoup.

    >Annick :
    Ces images te rappellent tes bonnes grandes vacances à vélo et non avec ta toto désormais célèbre 😉 Tout mignon ton deuxième poème.

    >Thierry :
    Belle imagination féconde pour cette évocation de beau velours et de vague végétale. Grande richesse de ton vocabulaire et de tes images. Merci beaucoup à toi, bonne fin de soirée !

    >Johal :
    Merci pour ce poème plein d’humour très suggestif 😉 Bise à toi Johal !

    >Monique :
    Quelle patience pour t’adresser à chacun et dire ton ressenti. C’est vraiment très agréable de te lire. Tu as bien fait de sortir de ton nid car tu fais maintenant partie des visiteurs les plus actifs 😉 Merci également pour ce beau poème d’exploraiton à la recontre de l’autre en belles senteurs et sonorités. Bises du soir.

  28. >James:
    Bonsoir james, touchée! C’est très gentil de passer à quelques heures de ton départ pour le Mexique alors que tu dois être sur le qui vive;-) Je te souhaite ainsi qu’à tous les membres de L’Ensemble Intercontemporain de vivre intensément les concerts que vous allez donner à l’autre bout de la planète. Bonne chance et bon voyage! J’espère qu’on pourra suivre votre tournée en direct avec tes photos. A très bientôt, je t’embrasse!

    J’invite d’ailleurs ceux qui ne connaissent pas le très beau blog musical de james à le visiter.
    http://leregard2james.canalblog.com/

  29. Celle qui nous couve d’un amour Asymetric
    Et nous peint de ses caresses Digital
    Elle est au Subscriber absent
    Elle fait court
    D’une Line

    Nous dit ce qui l’oblige

    Pas facile pour moi
    D’une ligne
    Foi d’Abonné
    Sans coder Numérique
    De la sentir à Débit
    Un oeil Asymétrique

  30. Le grain de la peau de la terre si belle, invite à la caresse, tout douce, l’oeil se ballade, se court les branches, trempoline, est heureux, le nez sent et ressent cette respiration si lente et s’y baigne et se nage dans cette beauté verte, la main cueille une feuille, la croque, l’air si paisible se savoure et laisse dans le palais des gouttes d’or, les oiseaux chantent et balladent l’oreille, on en ressort apaisé de si bel voyage sensuel sur chaque pore magique.

  31. Nez au vent
    l’arbre nu
    me sourit

    (c’était plutôt pour le post d’avant, mais tant pis ! Nez au vent Annick 🙂

  32. Un jour, une déraison
    Rien dans les mains
    Rien dans les poches
    Baluchon sur l’épaule
    Tourner le dos
    A un Arbre et sa forêt
    Ne jamais y revenir

    Un cœur sans âme errant
    Une marche longue et difficile
    Une âme en peine
    Survie sans vie

    Un corps à l’ouvrage
    Nouvelle plantation
    Nouvelle forêt
    Nouveau monde
    Un cœur en vie

    Un Arbre perdu
    Un vide à ses pieds
    Venin pour ne pas survivre
    Une forêt l’a protégé

    L’Arbre a survécu
    Refusant l’oubli et la frontière

    Les deux forêts ont grandi
    Se sont mêlées pour forcer
    Les retrouvailles

    Bain de chaleur
    Vapeurs de tendresse
    Cœurs réchauffés
    Regards complices
    Frontière de paille

    Ils grandiront encore
    Du bout des branches
    Ils finiront par se caresser
    Et explosera alors
    Le gâchis du passé

  33. quand finira ce desert
    ses dunes interminables
    comme des vagues identiques
    je marche marche
    ma cavallerie a mes cotés
    à la recherche de nouritures
    sur ce terrain asséché.
    et pas un grain de peau morte.
    mais que ce passe t’il la terre se soulève
    je m’accroche comme je peux .
    et se met à voler, voler
    comme un tapis volant.
    et m’emporte vers la nuit
    trou noir, et humide
    ou je sens la pluie drue
    battre mon corps.c’est le déluge
    ma dernière heures est venue.
    moi le pauvre petit accarien.

    bonne journée

  34. Neyde merci pour ton commentaire sur mes poèmes

    non non je n’attends pas de bébé
    j’ai trois enfants dont le plus petit a 7 ans

    pour le faire je me suis immergé dans mon passé
    car j’aime bien le moment de l’attente et de la naissance
    Moments magiques.

    j’en profite pour te félicité de cette grande tache que tu as
    de mettre en poésie les notes de chaque mois passé
    Et que tu réussis avec panache.

  35. vert bleu, bleu vert, tirant tantôt vers l’un puis allant vers l’autre
    un équilibre fragile et presque dual pour un couvert végétal
    ces chênes verts sont merveilleux
    car bien moins droits
    ne pointent pas du doigt
    mais ces petites feuilles ourlées
    et ondulées comme passemanterie
    ne font pas d’eux en batterie
    des brandebourgs ni des hautbois
    leur ramage qui s’étage harmonieusement
    n’est pas le lieu d’une dévotion pieusement
    pourtant pluri centenaires ils sont témoins
    et plus que celà encore du temps
    pourtant certains sont tombès
    sous les coups de boutoir de la tempête
    que nous pleurons encore, toutes racines dehors
    ils abritent une vie merveilleuse
    dans leurs étages sans étalages
    se meuvent en souplesse les écureils
    tandis que les faucons crécerelle
    tournicotent du bord de l’aile
    que dire des palombes qui hier
    comme aujourd’hui s’accouplent
    avec félicité dans ces parages
    comme autant de nuptiaux ramages
    alors oui ce grand ravage de 2000
    nous fit l’effet d’un cataclysme
    et aucun cataplasme n’a pu
    depuis chasser rancoeur et miasmes.

    Un jour je vous parlerai de la vallée des eaux claires.
    là où tout a commencé il y a longtemps
    et où nous nous sommes enlacés
    les chênes verts et moi

    bonne parès midi (je laisse la coquille elle est trop rigolote)

  36. >Bernard :
    Tu m’amuses Bernard 😉 Tu t’empares comme souvent de tout ce qui peut te permettre de jouer en fantaisie avec les mots et comme toujours, c’est très bien fait 😉 Merci pour ce beau poème interrconnectique, connectique qui est revenue à son top niveau ce matin 😉 Bien à toi, merci d’être revenu !

    >Annick :
    Bravo Annick j’aime beaucoup les deux textes que tu as déposés ce matin ! Tes mots sont plein de tendresse, on en ressort apaisé. Bises vers toi.

    >Johal :
    Tout mignon aussi ton petit poème, l’arbre est dénudé ici aussi. Bonne journée !

    >Marc :
    Quand je disais que tu explorais tous les domaines 😉 Je ne m’attendais pas du tout à ce petit acarien, je me laissais emporter sdans le désert sur ce tapis volant 😉 Bien vu, Marc !

    >Thierry :
    Merci pour ce morceau de poésie un peu touffu sans doute à l’image de ce feuillage en ramages. J’ai remarqué que tu ne fais pas du tout de pause pour donner des petites respirations à tes poèmes. Les vers s’enchaînent l’un à l’autre et forment une trame serrée. Pas de ponctuation, pas de strophe… Est-ce volontaire ? Bel après-midi.

  37. Thierry, c’est le tuyau de l’aspirateur qui ne s’arrête jamais d' »inspirer ». L’est en chasse et vient juste d’avaler un petit acarien sur un tapis volant qui se demande ce qu’il fait dans ce grand trou noir.

    Ici, je vous dis pas : un temps à donner la flemme à un troupeau d’éléphants.

    Désolée de passer du coq à l’âne.

    Bon. A défaut d’avoir des petites fleurs dans le paysage, y’a des animaux.

    Juste de quoi expliquer le déluge dans lequel Marc s’est retrouvé noé (non, je n’ai pas oublié l’y) à la fin de son poème.

    Vous me pardonnez ?
    (vrai de vrai : j’ai de la fièvre. M’en vais avaler un Daffalgan)

    Biz de loin (!contagion!).

  38. … fais gaffe à ne pas t’écorcher, non plus !

    Parce que de l’a-qu’a-rien, tu risques de devenir l’a-qu’a-quelque chose.

  39. Beauté de cet arbre solitaire

    Résumée
    L’essence de l’arbre

    Nous parle

    D’essence à essence

    Présence Nue
    Contre le coeur
    contre l’oreille
    à jamais
    libre

    Bises à tous, à toi, Ossiane

  40. >Bourrache:
    Pas de fleur à l’horizon; il va falloir s’habituer car l’hiver approche. Même pas une petite fleur bleue de Bourrache;-) Soigne toi bien, ne nous lâche pas!

    >CéliaK:
    Bonsoir Célia, tu as vraiment une belle écriture et l’art d’aller à l’essentiel en t’échappant du réel. J’aime beaucoup, merci! Bise à toi et bonne soirée.

  41. C’est beau Céliak,

    j ai les cheveux toux mouillés encore, des seaux d’eau, en sortant avec les paniers, le déluge, et cela m a fait sourire après un après midi secouant, mais c’est l’histoire chez http://www.20six.fr/quoisetur2
    C’est une autre histoire incontournable,

    ici, je suis moi, au plus près!

    Quand les arbres
    Eternuent en même temps
    Les feuilles volent
    Et l’épuisette du soleil
    Se sert, décontractée
    Pour s’en faire un collier
    Du tant qui traverse le temps

  42. Comme cimaises qui mettent à l’aise
    ondulent en vagues serrées
    ces ogres aux désirs larvés
    prêts à nous engloutir dans les braises

    Comme bosquets ajourés et filigranés
    tissent des rets emmaillotés
    trop denses sur les côtés
    ils aspirent à voir le temps s’égrener

    Comme troupeau en hardes s’assemblent
    serrés et silencieux
    comme des pries dieu
    qui ensemble le sommet de loin contemplent

    >Bourrache: tu as raison je suis en apnée juvénile, je regarde battre mes cils et doucement je me faufile; mais comme aspic rateur
    je fais concurrence au lavon rateur (raté, taré c’est la raton laveur)
    et puisque le serpentaire est dans le coin vite aux abris.

    >Nigra: c’est superbe, ça me laisse sans voix

  43. Dis, Thierry, c’était un clin d’oeil. Je ne te trouve ni raté, ni taré.

    Je me suis mal exprimée … la fièvre …

    Vaudrait p’têt mieux que j’aille au lit …

  44. >Bourrache: meuh non ne t’inquiéte pas; j’ai un humour dévastateur
    en ce moment mais je n’ai évidemment pas pris mal du tout ton petit mot, au contraire, il m’a fait hurler de rire tellement je l’ai trouvé bon.

    Je me suis imaginé avec mon Dyson et son filtre anti acarien (c’est mieux que anti acariatre, quand aux acries, c’est du charentais, gloups!) en train de faire le vide dans la maison et toutes mes rimes qui fichaient le camps du même coup.

    Pour le trou noir ce qui me géne le plus c’est qu’il avale toute la lumière, or nous avons besoin de lumière et d’ailleurs je m’en vais aller faire une cure de luminothérapie (avec le luminaire t’est happy quoi !) cet hiver dès que j’en trouverai les conditions.

    Alors Bourrache remets toi bien pour nous faire plus que sourire comme tu sais si bien le faire, et bon grog ou bon glogg puisque la fête du petit nicolas approche vite.

    allez une bonne nuit, du repos, des vitamines et ça va repartir…mais pas comme en 14 !!!

  45. > Monique: je voulais te dire combien j’appréciai ton lent et déroutant cheminement sous ces futaies.
    En peu de mot tu dis beaucoup, moi c’est juste le contraire !

  46. dans les ramures,
    Les vents demeurent.

    Ils se disent,
    ce qu’ils veulent.

    Ils sont vents.
    Libres.
    Porteurs.
    de
    germes, rêves…
    Futurs,
    ou néant.

    Thancks…

  47. je viens me souffler, m’aérer prendre souffle dans ce ballon de respires des arbres, je marche flâne, mon amoureux me niche et mon escapade sur le porte bagages de son vélo me dorlote et me porte, le chemin serpente, les arbres se plient devant nous et nous accueillent en cris d’oiseaux, et cest là, tout au creux nichés, que nous le vivrons notre amour, en toute vérité..

  48. Il me semble qu’il s’en passe des choses dans ces bois, à y voir de plus près il y a beaucoup de tendresse et d’amour sur ce petit coin de terre. Il faut dire que le haïku d’Ossiane est très intime presque coquin.
    En toute décence, Céliak je t’encense; Je suis de l’avis d’Ossiane ton écriture est belle et limpide.
    Merci Thierry, tu sais, parfois, le coeur ne s’embarrasse pas de beaucoup de mots, il fait appel bien souvent aux silences comme en musique, tout en respectant le tempo.
    Annick, c’est vraiment charmant et poétique, ce soleil qui se fait une parure des feuilles d’automne, tu devrais te lancer dans le conte poétique pour enfants, je les adore (les contes et les enfants aussi)

    L’automne s’installe dans son aura de fraicheur ! Bonsoir à tous

  49. >Nigra :
    Pardonne-moi, mais je t’ai retrouvée dans ma cage à spams 😉
    Magnifique poème un peu différent de ce que tu écris d’habitude. Quelle belle idée d’avoir évoqué ce départ pour mieux renaître et ces retrouvailles pleines de tendresse. Toujours des vers courts mais des mots moins secs, des mots tendres qui prennent le temps de se poser. Merci à toi, je t’embrasse.

    >Annick :
    Tu arriverais à réveiller un mort avec tes mots, Annick 😉 Même tes arbres éternuent pour rester bien vivants 😉 J’espère de tout cœur que ça va s’arranger pour ton fils. Je comprends ton désarroi. Bises.

    >Thierry :
    Je préfère la construction de ton poème qui te permet ainsi de dérouler ta pensée en trois temps. Entre tissage, filet, troupeaux, les vagues sont toujours très serrées 😉 Merci à toi.

    >Fauki :
    Bonsoir, les forêts ne sont pas complètement silencieuses. Soit leurs habitants se manifestent, soit le vent, la brise les traversent. Merci pour cette belle idée de la transmission que tu as développée. Je t’embrasse.

    >Monique :
    Coquin ? Pas vraiment… 😉 J’ai voulu ce haïku ambigu entre vapeur d’eau du feuillage, bain de mousse des arbres, nudité du tronc, cachette intime à multiples visages;-) A toi de choisir 😉 Bonne fin de soirée, Monique, je t’embrasse.

  50. Tusais, Ossiane, il y a des situations bien plus désespérées encore,
    ici c’est juste bête et con et absurde et perte de temps d’énergie,
    il est accepté et de suite pour la journée, temps partiel ESAT temps partiel SACAT lundi mardi jeudi vendredi, et voilà ce que cela acrroche car la notification a écrit temps complet ESAT,
    ici dans le nord c’est foyer de vie ou esat!
    pas de mileu, pas de gris, c’est X ou Z sans passer par Y..
    absurdité du monde, papelars inhumains, têtes chercheuses de rien, bête humaine à lettres qui met son cachet, signature sans chercher à comprendre!

    mais comme on nous avait dit en Aout, ESAT pour le départ puis SACAT dans.. temps indéterminé? deux ans? pas de réponse!
    Et bien si le papelard prend son temps il ne prendra pas deux ans…
    en attendant de l énergie à pas perdre….
    Schtoung, je crackboumhueeeee.. tout à l heure, sonnée!

    TOUTE EN DOUCEURS, JE ME BATTRAI AVEC MES MOTS SUR PAPIERS POUR DEFENDRE D’AUTRES, qui ont moins de temps que moi car dévorés par le quotidien à tenir debout! cela arrange des instances car ainsi les parents se taisent, épuisés, crevés, mort vivants.. JE SUIS VIVANTE!

    désolée de ce break hors poésie..
    par tant quecel, c’est ce vécu qui permet de vivre haut et loin et chaque seconde de beau!

  51. Elle a pris le chemin
    Leur chemin tracé
    Elle avai un petit sac
    Tout petit
    Très lourd
    Fort lourd
    Si lourd de temps
    Elle a semé ses cailloux
    Il a suivi
    Et se sont retrouvés
    Dans leur berceau caché
    Pour s’aimer
    En toute volupté
    Il lui ota sa robe de mousse
    Elle lui enleva son chapeau beau
    Et…
    Ceci est rien qu’à eux
    Dans ce verre fait pour eux
    Qui les boit et les mange
    Les croque tellement vivants

  52. >Annick:
    Et ces fichus sigles que tu sembles si bien connaître. Mais toi Annick, tu préfères que ton fils soit accepté à temps partiel plutôt qu’à temps complet? C’est bien ça?

  53. tu sais, Ossiane, dans un vécu en autisme, on appprend à accepter ce qui est possible, le moindre petit progrès,
    et pour mon fils, le temps ESAT, temps de travail, petit travail de vissage, ou mise sous enveloppes, ou une bille dans un flacon, n’est possible qu’à mi temps, au delà sa concentration se perd et puis il a des grosses difficultés relationnelles purement autistiques, des blocages, même si son boulot il peut le faire très bien, et est très performant.
    le temps SACAT, de loisirs, d’éducatif ludique, ordi, balayage, petits trucs divers, il apprécie beaucoup.

    je suis incapable de te dire ce que je préfère, je m adapte , je tente au plus de m adapter à être au plus près de ce que je pense convenir à mon fils,
    je n ai pas envie spécialement qu il travaille, mais en ESAT, il rencontre une population d adultes qui parlent, ont des vies sociales, des échanges, je pense que c’est bien pour lui,
    en foyer de vie, se trouve l handicap le plus profond,
    et Jean Sé imite le meilleur comme le moins bien!
    j espère avoir répondu à ta question!
    bises Ossiane!
    t enfais pas je suis paisible ce soir pour moi, pour lui, c’est pr les autres que je dois me mouvementer! en douceurs de vivre, plus l NRJ de me battre contre des moulins à vents! douce nuit!

  54. Il s’appelait arbre
    Elle s’appelait mousse
    Et chaque automne
    Se serrait à son tronc
    Il s’appelait arbre
    Elle s’appelait promesse
    Et chaque hiver
    Se coconnait en lui
    Il s’appelait arbre
    Elle s’appelait bourgeon
    Et chaque année
    Se naissait femme par lui
    Il s’appelait arbre
    Elle s’appelait fruit
    Et chaque année
    Se laissait manger si doux

  55. >Annick:
    Merci Annick de m’avoir expliqué ce que recouvraient exactement ces sigles, je n’avais pas bien saisi. Il y a sans doute des bonnes choses à prendre dans les deux sigles à condition de savoir les doser comme tu le fais. Activité, rencontres, intégration, valorisation, plus ta présence, c’est bien pour lui. Douce nuit à toi.

  56. Il s’appelait arbre
    Elle s’appelait mousse
    Et chaque automne
    Se serrait à son tronc
    Il s’appelait arbre
    Elle s’appelait promesse
    Et chaque hiver
    Se coconnait en lui
    Il s’appelait arbre
    Elle s’appelait bourgeon
    Et chaque printemps
    Se naissait femme par lui
    Il s’appelait arbre
    Elle s’appelait fruit
    Et chaque été
    Se laissait manger doux

    c’est mieux ainsi, parfois, souvent mes doigts n’en font qu’à leurs bouts de doigts de moahhhhhh.. belle nuit!

  57. Annick,J’aime bien quand tu cries que tu es VIVANTE, et que tu te réfugies dans les mots, que tu penses que tu n’es pas la seule à te battre contre l’incompréhension, l’administration qui prennent leur temps alors que la vie oui elle est là, et elle n’attend pas. C’est bien aussi que tu expliques, c’est important de savoir. Oui je peux comprendre ton vrai sens des valeurs, le vrai sens du beau, la tête sur les épaules et un coeur énorme. Je t’embrasse et je voudrais que mes mots parfois te réchauffe quand tu as froid.

  58. Ossiane, le terme « coquin » t’a semblé impropre il ne fallait pas c’est une façon d’imaginer toute cette petite vie en sous-bois dans la pénombre quand la flore et la faune à l’abri des regards s’inventent leurs petites histoires bien au frais en attendant la nuit.
    Bonne fin de soirée et bonne nuit Ossiane.

  59. Maria-D en effet c’est superbe  » l’homme qui plantait des arbres » je l’ai étudié en livre avec des enfants et vu le film, c’est une pure petite merveille. Je dois dire que j’aime beaucoup ce qu’écrit Giono, la région bien sur y est pour quelque chose. Merci de le faire partager et d’encourager à le lire.

  60. >Maria:
    Bonsoir Maria, bien contente de revoir ce très beau dessin animé plein de grâce et de profondeur. On trouve beucoup de choses sur ces platefromes de vidéos. Bises à toi.

  61. Perna de verdeata
    Sita deasa in aer
    Si pe buze

    Coussin de verdure
    Crible dense dans l’air
    Et sur les levres

    amicalement, de Bucarest

    Olahus

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