Rêveur

titre

Belgodère en Balagne

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Belgodère en Balagne

Senteurs des jardins, parfum de clémentine, bouquet de bohème

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut

Senteurs des jardins
parfum de clémentine
bouquet de bohème

Dans les petites rues du village de Belgodère en Balagne. Pour en savoir plus sur l’historique de BelgodèreVoir la Carte de Corse

Un petit clin d’oeil amical à François et Tiago; j’ai trouvé ce que vous cherchiez;-)

Parfum de fleurs, parfum de mandarine, parfum d’amour… j’ai réuni quatre voix de femmes sensibles qui ouvrent en douceur les portes de leur jardin secret. Ce sont celles d’Alix, Neyde, Claudie et Catherine.

Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée, c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles. J’arpentais ce bonheur à pas lents, attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson, à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure. J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques pieds d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise, la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur, bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses, la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.

Alix

Parfun d’orange
Au matin rêveur
Un calme étrange
Des mots en douceur

Neyde

Un parfum de mandarine

Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.

Claudie

Nous marchions dans les ruelles
À l’heure déserte de la sieste
Quand le silence se fait caresse
Entre les jardins et le ciel.

Nous bercions nos pas au soleil
Comme sur un ruban de senteurs
Mélangées de fruits et de fleurs
Que la fraîcheur des feuilles délaye.

Nous déambulions notre vie,
Taisant tous les mots inutiles
Qui auraient brisé le fragile
D’un goût d’éternel assouvi.

Nous promenions nos coeurs battants
Dans les venelles de lumière,
Nos mains retenant l’éphémère
Comme pour arrêter le temps.

Et c’est là, en haut du village,
Au plus près du ciel de nos rêves,
Que tu m’as offert le langage
De tes baisers sur mes lèvres.
Et c’est là, au zénith du jour
Que j’ai dit oui à ton amour.

Catherine

158 réflexions sur « Rêveur »

  1. qu’est ce que c’est beau, comme les couleurs sont belles, j y suis pour de vrai, comme cela sent bon, merci pour la ballade avant d aller dormir. Bonne et douce nuit, Ossiane. Je t’embrasse.

  2. Dans les jardins du monde

    Force et délire sont dans la nature,
    Comme grâce et beauté.
    Imprévisibles et curieux spectacles
    Sur les chemins de tous les sols.
    Elle détient les secrets de la terre
    Sous les regards attendris ,
    Hostilité et tendresse,
    Tout en elle se mêle.
    Elle provoque, elle émeut,
    Elle est la muse des poètes.

  3. J’emporte dans ma nuit, ces images de rêve. C’est absolument magnifique, je suis transportée dans cet ailleurs, dans l’odeur des fleurs. Quelle chance, quel bonheur de t’avoir rencontrée Ossiane.

  4. Un parfum d’églantine
    Flotte dans ma mémoire
    Un goût de clémentine
    Me rappelle une histoire

    Par les ruelles ensommeillées
    D’un hameau fier et sauvage
    L’un par l’autre ensoleillé
    Nos cœurs n’avaient pas d’âge

    Nous nous aimions alors
    Et nos mains s’enlaçaient
    Sous un ciel poudré d’or
    Le temps nous unissait

    Tes lèvres douces et melliflues
    Roses fleurs de bougainvilliers
    A l’ombre des treilles feuillues
    M’offraient ses baisers par milliers

    Heures vives entre rêve et réalité
    C’est un bonheur d’avoir connu
    Ce court moment d’éternité
    Hélas! qu’es tu donc devenue ?

  5. Orangers du matin , vous êtes la vitamine du soleil, ceux qui quand on est pressé raniment la flamme assoupie et libèrent, entre douceur et acidité, d’une mauvaise nuit.

    Sincérement désolé si mes paroles d’hier ont pu prêter à confusion
    et plus que troubler, semer la zizanie, les codes ne s’apprivoisent pas
    simplement et les paroles trompeuses nous échappent souvent
    comme ces légères brumes qui voilent et empêchent de voir les étoiles.

    Merci de votre indulgence face à une certaine indigence.

    à bientôt en votre toujours agréable compagnie.

  6. Les parfums des soleils
    murissent
    à chaleur d’orange

    bise à tous les flibustiers
    ( Ossiane, ..Si j’ai une pelotte indémélable, je pense à toi 😉
    Ne me pourfends pas…où ai je dit me fier aux apparences ?;-)!

  7. Ossiane

    Quel beau calligramme! Et on prend plaisir à découvrir ces jardins fleuris.

    Ivresse d’été
    Dame Nature embaume
    Le jardin des sens

    Bonne journée et bises à toutes et tous

  8. Nuit et jour à tout venant
    je rêvais,ne vous déplaise.
    Vous rêviez? J’en suis fort aise.
    Eh bien,vivez maintenant.

  9. souvenir

    Te voyant perché, généreux clémentinier
    Je me surprends doucement à rêver de ce passé
    Nous étions tous les deux serrés, émerveillés
    Ensorcelé, sur cette terrasse ensoleillée.

    Il y a bien longtemps sur cette terre j’ai pêché
    Je touchais ta peau découverte, doré, velouté
    Abeille je butinais ta bouche onctueuse
    Alors il m’est venu des idées honteuses.

    Goûtant ta saveur, m’enivrant de ton odeur
    J’ai eu envi de te croquer, te déguster
    Perché, suspendu sur les hauteurs du bonheur
    Doucement j’ai sortis ma lame acérée

    De ton fruit charnu, j’ai extrais ton jus doucereux
    Et comme un chat, je me léchais les babines
    Jusqu’à la satiété, de ce nectar sirupeux.
    Encore si présent en bouche petite clémentine.

  10. Un parfum de mandarine

    Un parfum de mandarine, une histoire câline, elle avait rendez-vous avec l’amour, elle portait une robe noire, simple, en apparence, il l’attendait dans le boulevard, dans les mains de l’espoir, un bouquet de senteurs, pivoines et violettes, un bouquet campagnard, il espérait son regard, son coeur battait au rythme de … ses talons aiguille, elle était si petite, ses petits pieds claquaient sur les pavés humides, il avait mis un jean délavé, une chemise fleurie, il l’attendait, au détour d’une rue, il la reconnut ….par coquetterie, ultime fantaisie, une mandarine toute ronde, illuminait le dos de sa jolie robe, cette robe coquine…sa taille si fine, ce parfum de mandarine….ils avaient envie de croquer la pomme…la mandarine du bonheur.

  11. Nous marchions dans les ruelles
    À l’heure déserte de la sieste
    Quand le silence se fait caresse
    Entre les jardins et le ciel.

    Nous bercions nos pas au soleil
    Comme sur un ruban de senteurs
    Mélangées de fruits et de fleurs
    Que la fraîcheur des feuilles délaye.

    Nous déambulions notre vie,
    Taisant tous les mots inutiles
    Qui auraient brisé le fragile
    D’un goût d’éternel assouvi.

    Nous promenions nos coeurs battants
    Dans les venelles de lumière,
    Nos mains retenant l’éphémère
    Comme pour arrêter le temps.

    Et c’est là, en haut du village,
    Au plus près du ciel de nos rêves,
    Que tu m’as offert le langage
    De tes baisers sur mes lèvres.
    Et c’est là, au zénith du jour
    Que j’ai dit oui à ton amour.

  12. Parfun d’orange
    Au matin rêveur
    Une calme étrange
    Des mots en douceur

    ===================

    Rêve, mon petit village!
    La lumière du soleil
    T’embellisse le visage
    et nous trompe l’oeil.

  13. Un beau matin j’ai entrouvert la porte de mon jardin secret….Quelques fils d’araignée brodaient une rosace meurtrière sur la goutte de rosée , c’était l’été…la courbe parfaite de l’arc en ciel encadrait la ramure sombre des grands chênes immobiles J’arpentais ce bonheur à pas lents , attentive à la sève d’or des plaines et leur moisson , à la pâleur des étangs calmes, un peu jaloux de n’être qu’un lit d’amour pour la rose de Monet, aux chemins de clairières et leur douce somnolence à l’abri des forêts et leur vaste ramure…J’avais même ajouté des champs et leur parfum de blé, quelques empreintes de fleurs blanches..des roses sans doute…Quelques Pied d’Alouette pour parfaire le décor, évidemment quelques chuchotements d’oiseaux..pour animer le tableau…
    Mais j’avais oublié l’essentiel, ce frisson intérieur qui élargit le temps, un bruit de galop..mais surtout ce craquement lumineux du vent sur les îles claires, la rouille d’une falaise , la promesse des pierres sur l’ombre millénaire d’une montagne d’azur , bref ce vent chaud qui joue à saute mouton sur la maille du jour, et les derniers rayons pailletés de poussière sur l’infini continuité des choses , la caresse d’un nuage..il me manquait encore quelques couleurs sur l’écume en fleur, le froissement du ruisseau, le parfum d’un tilleul, même l’horizon retenait son souffle…
    Puis le silence soudain..alors j’ai refermé la porte.

  14. Rêveur…

    Toujours je l’ai été…
    Toujours je le serai…

    Souvent,
    Toujours,
    ça m’a empêché.

    Jamais décidé.
    D’aller au bout, de quelquechose,
    Qui m’empêchait de rêver.

    Looser,
    Professionnel,
    Longtemps, j’ai été.

    Pas de plan de carrière,
    Pas de sécurité,
    Mais aussi,
    Pas de barrières,
    de sécurité.

    Maintenant,
    sur mes papiers :
    Profession :
    Artiste.

    Pas le choix.
    C’est la qu’on me range.

    Artiste ?
    En vérité non.

    J’ai des liens, familiaux.
    Un reste de sens de responsabilité.

    L’artiste, vrai, s’abandonne.
    A son art.
    Il se moque, de sa famille, de ses amis, de tout.
    Et de lui surtout.
    Juste aller au bout du trait.
    Posséder le modèle, s’il faut cela pour en extraire son essence,
    et la retranscrire.
    Par exemple.

    Ne pas compter les nuits,
    Blanches,
    embuées s’il le faut,
    Alcoolisées si nécessaire,
    Pure morning..
    Après.

    Juste pour suivre cette ligne incertaine.
    La grande oeuvre.

    Je sens parfois très clairement cela.
    Toutes proportions gardées.

    Ce matin,
    envie de me laisser porter par mon sujet,
    inconnu,
    venu d’ailleurs,
    de l’éternité du temps, et des rêves.

    Mais, obligations assumées.
    Nécessaires à mon équilibre.
    Arrêter.
    Partir.
    Repas.
    Enfants.
    Autres joies.

    Je ne suis pas artiste.
    Beaucoup,
    qui s’y croient,
    n’en sont point.

    Allez,
    en parler à diègo…

    Mais je suis rêveur.
    Complètement rêveur.
    De mes rêves, j’essaie juste de faire des images.

    Vous savez cela vous autres,
    Avec vos mots,
    Que vous ne pouvez garder pour vous,
    Et,
    que vous lacher en pâture,
    En de grasses et vertes prairies,
    A ce troupeau de rêveurs, rêveuses,
    Paisibles,
    Qui vous en remercie

    Ossiane,
    J’ai beauoup aimé le titre de cette série.
    Dont acte.

    Merci.

  15. Rêveur, il la rêve sa vie,
    il la touche du bout des doigts sans la toucher jamais, de peur de se la perdre, il l’approche du bout des yeux, surtout, et la saisit en objectif son bout de vie rêvée,
    et puis des années passent,
    et déjà des rêves passent ou ils se passent de vrai, et fabriquent d’autres rêves pour penser vivre encore,
    et encore des années,
    à se vivre ses rêves, à en pleurer des beaux car ils s’ont longs d’attendre l’instant de se poser,
    et puis de puis, encore,
    il s’émeut sur sa vie, elle fut belle quand même faite de rêves beaux qu’il a cueilli gourmand, et lui reste des rêves, dedans son épuisette,
    voilà la fin de sa vie,
    il regarde de tout là, et ouvre sa petite malle de vécu tendre et bel, et rêve encore aux rêves, sa pêche miraculeuse, ses plus beaux rêves de vie,
    il lui reste peu de temps,
    mais reste encore son temps,
    il ouvre sa paupière sur la rose posée dessus la petite table et s’endort avec elle.

  16. Très, très beau Franck…
    ____

    Quant à tous les autres, tous vous autres :


    La carte s’étoffe
    Expresso, tisanes puis … jus de fruits
    Bistro entr’ouvert

    (et tant pis si j’ai loupé le 5-7-5…)

  17. Elles sont toutes très très belles ces photos, et devant laquelle me poser, mon coeur balance en silence, tout est fort beau,
    alors peut être déjà commencer par vivre la première, tout un programme,

    car ce petit balcon sur lequel je me pose, déjà j’enlève les satellites, le programme est dehors, et je me reste là au beau lever du jour et à la tombée de la nuit, quand le soleil se dégouline de la fraicheur si douce, et je regarde au loin dans le noir dans le vague, sachant cette montagne sauvage et accueillante que je vis la journée en bontés de ses ombrages, mon pique nique en sac, et mes pieds bien chaussés, et ses petits chemins se découvrent encore, car chaque jour, un autre, un tendre vagabondage, et quand midi sonnant je m’asseois sous un arbre, le dos bien appuyé, les yeux doucement rêvés, et je ferme les yeux et me laisse parcourir par ses veines si paisibles qui me déchaînent aussi, et le sandwich sorti sent bon l’anchois si fort, et la noire tapenade se mord mes lèvres roses, j’osmose un bout de ciel sur ce chemin posé et je m’endors un peu une fois rassasiée, la vie elle est bien douce posée dessous un arbre qui se vit et murmure se glisse en confidences, et je repars heureuse contente d’avoir vécu les sèves de ce tronc sur mon dos moitié nu.

  18. Annick :

    Profondément bouleversant maintenant que tu t’es un peu découverte et que je te « connais » un peu mieux.

    Je pose un petit bout de coeur, un moment de bonheur … là, sur le coin d’une table … d’ un Bistro … « impalpable ».

    Pour toi et ton Doux Rêveur.

  19. le vol

    Ses rêves se sont éteint
    du jour au lendemain
    ils ne sont jamais revenus
    Seul il a continué son chemin.

    Les rêves se sont éteint
    Après ce jour, un beau matin
    Dans sa chair il l’a atteint.
    Il les a pris ce petit bambin.

    Les rêves se sont éteint
    Mais il continue pourtant,
    Il va toujours de l’avant.
    Son passé qui l’étreint.

    Les rêves ne reviendront plus
    Les songes tout au plus
    Qui lui permettront de s’évader !
    Vers un futur hypothéqué

  20. Merci Bourrache. Beaucoup d’émotions aussi toujours que je lis dans tes mots, attentive.

    et puis cela sent si bon cette page, le jus de la clémentine, la couleur du bougainvilliers, les doux verts du lierre qui grimpe, et ces vieux murs si viex qui craquèlent leus âges…

  21. Amphores…

    Une cliente,
    Sympathique Anne,
    Me demande toujours,
    De lui inventer des mondes.

    Je lui ai inventé la mer.

    Satisfaite, elle me demande ,
    D’inventer des amphores,
    nées de mon imaginaire,
    sans modèle.

    J’ai souffert,
    sur ces études d’amphores..
    Pas fait , encore, le travail.

    Ce matin,
    Parti pour peindre un bois.
    Encore.
    Car j’aime les bois, depuis toujours.
    Je m’y cacxhe,
    Ils me protège,
    et m’émerveillent.

    Mais, malgré moi,
    Des troncs,
    Jaillirent des amphores…!
    Des troncs-amphores..

    Ils me disaient :
     » reste ! , ne pars pas ! ,
    Sinon, tu peux nous perdre..!! »

    Mais moi, je devbais partir.
    Faire le repas,
    un peu de ménage,
    de l’art de la vie, de tous les jours,
    mais pas de l’art.

    Avant de repartir, maintenant libre quelques heures,
    essayer de renouer le dialogue avec mes troncs, amphores,
    Je voulais remercier Bourrache,
    et Annick.

    On ne peut tout avoir.
    Je n’ai pas perdu mon temps à écrire ici aujourd’hui.

    J’ai pris mon bain de douceur.

    Ce n’est pas un sentiment fugace.
    Je peux garder ça bien au chaud

    et,
    tenter de créer de belles douces images de vie.

  22. Merci Franck pour tous ces mots. Beaucoup de sensibilité, je suis émue par cette jolie page, encore une fois.

    Sur une terrasse suspendue
    Entre un clémentinier et un arbre
    Cette vue si fort belle
    Là, devant moi
    Toi et moi

  23. annick

    après ton message
    j’ai relu mon texte
    je pourrais te dire que je l’ai écris en rapport
    a ton hisoire. mais il n’en est rien.

    mais je te l’offre volontier
    d’ailleurs il ne m’appartiens plus vraiment

    ce texte a un autre histoire
    bien qu’il puisse finalement
    être compris d’une autre manière
    que celle qui m’a fait ecrire ce poeme

    mes pensées vers toi

  24. Pour Franck :
    ___

    « Faire le repas,
    un peu de ménage,
    de l’art de la vie, de tous les jours,
    mais pas de l’art.

    ___

    Je pense qu’assumer le quotidien est un véritable « art » .
    Dans la mesure où ce quotidien (le plus présent …) est vécu avec plénitude, géré avec ses peines, ses soleils … il peut se révéler être tremplin vers de grandes choses … et l’un ne va pas sans l’autre … et vice-versa.
    Et j’vais arrêter là … et si vous avez pas tout compris … j’vous en voudrai pas … paske moi, moi non plus, suis pas très sûre…
    En plus, sais pas vous faire un dessin … j’sais même pas dessiner un mouton …

    Désolée.

  25. Façades aux visages roses
    Offertes au soleil de midi
    Bien ordonnées comme un choeur à l’unisson
    J’entends vos voix
    Là-haut sur la colline
    Elles ont la chaleur de votre coeur
    Bougainvilliers et lauriers roses
    Mandariniers et orangers
    Sur la palette des couleurs
    Ont fleuri votre scène
    J’écoute votre chant
    Il berce mes rêves
    Dans la senteur et le parfum de vos jardins
    Dans l’intimité de vos ruelles
    Quelques petits espaces d’ombre
    Minuscules mais bien présents
    Tout juste me rappellent
    Que la vie n’est pas un rêve
    Mais des tous petits morceaux de rêves
    Qu’il faut cueillir comme des fruits mûrs
    Qu’il faut saisir sans plus attendre.

    A salade
    « les clémentines bleues
    Ma foi pourquoi pas »
    Faites vous allusion à Paul Eluard
    « La terre est bleue comme une orange
    Jamais une erreur les mots ne mentent pas….. » extrait de l’Amour la Poésie

  26. Je te lis Bourrache,
    et j’ai longuement cheminé sur ce sujet,
    je pense que dans l art de vivre son quotidien, passent des grands trucs et des petits trucs, mais des trucs qui se chaînent et se tricotent à l’intérieur et qui en découlent parfois, un massif tout dehors, ou une toile ou un habit ou une composition de bouquets,
    je pense que le quotidien c’est du grand art, et que découle de lui, beaucoup, beaucoup, même si cela ne semble pas évident toujours, au premier coup d’oeil, c’est déjà du grand art que de bailler au petit matin, que de rire de sa bêtise, que de faire brûler le repas, …

    j aime le quotidien, j aime ce jour qui commence et se routine avec ce truc qui youps met hors routine, une lueur, un sourire, un truc, un invisible,
    l art de vivre sa vie débouche sur de l art en tout modestie!

  27. Merci Marc pour tes mots, je tiens à écrire ceci,
    souvent bien trop bêtement j ai souhaité mettre derrière les mots écrits un visage un coeur palpitant comme cela ou comme cela, j accepte plus à présent de lire sans chercher à y voir, juste à ressentuir, et peut être un écrit vrai ou romancé, ou vieux ou futur ou présent…à un moment trop douloureux pr moi d y voir des petits yeux derrière chaque écrit sans les voir,en les cherchant à voir…

    ils sont fort intéressants tes mots de 15H01 marc.

    quand on voit pas de regards de chair qui écrivent mieux qu un seul mot, on imagine parfois à tort tout de faux.. à présent je lis des mots.. de forts beaux mots.

  28. Ossiane

    Mon « parfum de mandarine » est un souvenir réel. C’est pourquoi, je l’ai choisi, plutôt que « clémentine ».

  29. Amours d’arbre et d’été,
    Dans tes bras sont nés des souvenirs
    Luisant d’interminables
    Jours aux vapeurs de sucre.
    Restent ces baies, merveilleuses,
    Ces grains de soleils
    Saignant d’exotiques sucs…

    A l’intérieur,
    Une enfant aux joues roses
    Clôt ses paupières.
    Elle veut retenir
    De toutes ses petites chairs,
    De toutes ses pleines émotions
    L’éphémère :
    La chaleur du moment
    Et le parfum d’écorce
    Qui brûle sur le fourneau
    Comme le plus délicieux
    Des encens lointains.

    A tous, belle après-midi 🙂

  30. Derrière les mots, la pensée véhicule tout un monde d’interprétation et c’est ce qui fait leur force et plus particulièrement dans la poésie, ce pouvoir qu’ils ont de prendre le sens que nous voulons leur donner.
    C’est ainsi que le texte si beau « le vol » de Marc a si bien atteint le coeur d’Annick.
    Ce blog d’Ossiane véhicule à travers les mots de nous tous beaucoup de douceur, d’émotions, de prises de conscience, de rêves aussi ; il apporte beaucoup de réconfort dans le quotidien de chacun , et invite au plus grand respect des autres. Merci Ossiane

  31. Oui Monique,
    et j’embrasse chacun!
    et pour la petite histoire de vie, qd j ai lu les comments, j ai vu le mot de Bourrache me citant, et je souhaitais écrire Merci Bourrache, et ai écrit Merci Marc en me trompant de prénom, j ‘écrivais mon texte et n avais encore lu Marc..
    et puis j ai eu un doûte, suis revenue sur le prénom, ai vu mon erreur et ai laissé Merci Marc car ton texte fort sensible à ma lecture découverte Marc. Voilà la story de vie!: ahhhh ces croisements hasards de vie , c’est bon de les expliquer..à se les vivre!

    je continue mon chemin avec la troisième..

    Un clémentinier
    Sur une terrasse abandonnée

    Regarde
    Mon Ami
    Cette nuit
    On ira cueillir la mandarine
    Celle là
    Tu la vois,hein, mon Ami
    Car loin de moi
    De la saisir toute seule
    Je souhaite la déguster à nous deux
    Ce soir
    Mon Ami
    Je t’attends

    Sur une terrasse pleine de vie
    Un clémentinier

  32. monique merci pour tes mots

    a vrai dire les mots sont sorti tout seul.
    j’aurais préféré les lire et non les écrire.

    Alix ton merveilleux poeme m’a inspiré celui ci
    bien sur je n’ai pas ta force poetique
    qui est bien grande !

    Allongée dans la prairie, Je dors tranquillement.
    Quelques roseaux se balancent, rythmant le temps de leurs déhanchements Le temps calme de l’été.
    Des castors profitent de ma somnolence
    S’ébrouent et jouent à mes cotés.
    Bercée par la douce mélodie du rossignol je m’évapore.. Plus léger que l’air..Vers le monde des rêves.

    Je rêve d’être ce torrent impétueux.. Emmenant limons cailloux arbres et branche truites et brochet sur son rapide passage.
    Je rêve de devenir cette immensité aux profondeurs insondable, aux déferlantes destructrices, aux tempêtes titanesques soulevant des monceaux de mon corps.
    Je rêve d’orages dévastateurs aux pluies diluviennes …ainsi je sortirais de mon lit…Je partirais conquérir le monde… pourtant… inexorable… je rétrécis… je disparaît..
    Ne laissant que craquelure…que félures… sur un lit désertique…

  33. De Lucienne Desnoues,

    Guérison

    Le Prince d’Orange eut un rhume.
    On lui conseilla les agrumes
    Riches en vitamine C.
    Son pouce il se mit à sucer.

    Il dit : « J’ai l’esprit vif quoiqu’un rhume l’embrume.
    Je suis Orange, et donc agrume par le sang.
    Contre toi, coryza puissant,
    Je n’aurai plus besoin qu’on m’aide,
    Me voilà mon propre remède.  »
    Alors tous les virus fuirent en frémissant.

    Extrait du recueil : Le compotier.
    😉

  34. Tout bon, Jo !
    ____

    Oh, Marc :

    Au fond du couloir
    Y’aura une porte
    A la fin du tunnel
    … la lumière
    ___

  35. Que se cache-t-il
    Derrière les volets ?

    Fils entremêlés,
    Fruits défendus …

    Dans le soleil,
    Des coins pour les ombres …

    Les fleurs s’offrent au regard
    Du passant invisible …
    ___

  36. Juste,
    En cette fin d’après-midi,
    Ou je vous lis,
    Merci,
    Mesdames.

    Mes bises.

    Et à toi aussi,
    Ossiane,
    Magicienne,
    Qui sait emmener ….

    Ma bise.

  37. (désolé, Ossiane, mon clavier me devance…je reprends)

    En dédale
    en cavale
    un régal
    sans égal
    au jardin des Hespérides
    des jaunes des mauves des citrons
    de toutes les couleurs
    ébloui

  38. J’étais revenu rapidement,
    Parceque, je ne veux,
    Ne peux de toutes façons,
    oublier celle ,qui m’a, un jour, un soir,
    Indiqué,
    conseillé , ton site Ossiane.

    Bises à toi, qui te reconnaitra…

    Jeandler,
    Il m’amause ton commentaire,

    Il y a quelques temps,
    J’ai fait un petit tableau :
     » les croqueurs de pommes  »

    Si tu a croquée la pomme,

    Tu a bien fait.

    Bonne soirée à toutes, et à tous.

  39. Je cours je monte je m’égare je suis le fil je m’emmêle me démène toujours grimpe.
    Choisir quelle maison quelle terrasse quelle treille quelle ombre pour farniente et contempler le ciel ?
    Pour quel rêve d’ infini ?

  40. > Franck, c’est une question toujours débattue: quelle est la nature du fruit défendu ? Pomme (mais elle peut être acide et peut-on faire des folies dans ce cas?), une orange (c’est déjà mieux et écologiquement parlant plus près de la réalité de l’ Eden). Mais que dirais-tu de l’abricot?

  41. Rêveur, quel beau titre pour présenter ces très jolies photos.

    Ossiane puis-je te poser la question suivante, est- il nécessaire ou obligatoire d’utiliser le cadrage noir appliqué à toutes tes photos ?

    En copiant certaines photos, à titre personnel, j’utilise d’autres coloris pour les bords et l’effet est tout autre.

    Bon week end.

  42. Plus tard je serai « Passeur de rêves »…..Je sais…l’idée est particulière..qu’il peut être dangereux de franchir les frontières…mais je veux pouvoir approcher les vies rêvées…celles qui sortent de l’ordinaire…Mes rêves ont pour le moins dans ma vie une résonnance singulière…et…..sourire…il faut que je laisse l’ordinateur à mon fils…Alors….je vais jouer « la fille de l’air »…emportant mes rêves et mes mystères….

  43. le soleil a pétri
    le silence, les pierres ;
    terre pulvérisée,
    midi, chaleur immobile ;
    l’air frémit de beauté,
    perfection ; l’odeur des fruits
    tout nous est donné

  44. > Bourrache, certes il y a un noyau dans l’abricot mais dans la pomme, combien de pépins ? Dans le pépin comme dans le noyau, il y a le germe et c’est bien là le sujet de la colère du créateur.

  45. Merci Jeandler !
    De ta réponse.

    Bourrache, tu a raison,
    La pomme est tout de même plus sure,
    Surtout lorsque ( privilège), on vieillit.

    Il ne faut pas, plus, se casser les dents,
    en de vaines échappées.

    Et puis, Jeandler,
    le sais tu ?
    Le gout  » acide  » a le privilège de rafraichir,
    même en pleine sécheresse.

    Vraiment,
    Merci à tout le monde ce soir.

    Bonne soirée.

  46. Jeandler,

    Quand on croque le fruit,
    Quand il est  » défendu »..!!

    Il fait toujours, il a fait toujours,
    très chaud.

    Sinon,
    C’est pas défendu,
    Sinon,
    On ne risque pas de s’y casser les dents.

    D’ou,
    L’importance du noyau.

    Toujours cette vieille méfiance..

    Limiter les dégats.

  47. je vous lis, et je souris…

    sur la quatrième:

    C’est joli, tout simplement joli, et je m’émerveille sans cesse devant les fuits de la vie, c’est une image forte, une photo pleine de vie, et j’ai toujours rêvé d’un citronnier ou d’un orager ou d’un mandarinier, je trouve que c’est fort joli, je peux rester des heures devant un fruit se vivre, de la baie du séjour mon pommier m’offre en vue, encore une belle pomme rouge et je la vois se vivre, la sève dedans la branche, je sais que je serai triste quand elle par terre, dans un rouli roulas de vie qui se vit et se meure. Et les feuilles de mandarines sont tellemnt belles, je les aime.

  48. je vous lis, et je souris…

    sur la quatrième:

    C’est joli, tout simplement joli, et je m’émerveille sans cesse devant les fruits de la vie, c’est une image forte, une photo pleine de vie, et j’ai toujours rêvé d’un citronnier ou d’un oranger ou d’un mandarinier, je trouve que c’est fort joli, je peux rester des heures devant un fruit se vivre, de la baie du séjour mon pommier m’offre en vue, encore une belle pomme rouge et je la vois se vivre, la sève dedans la branche, je sais que je serai triste quand elle par terre, dans un rouli roulas de vie qui se vit et se meure. Et les feuilles de mandarines sont tellement belles, je les aime.

    j ai juste glissé trois lettres oubliées..

  49. > Franck, Annick défend avec une telle chaleur, une telle passion les orangers que je lui laisserais le choix. Et puisque, faute de madarine, elle croque la pomme, elle ne tombera pas sur un os. Elle partagera, peut-être?
    Annick, je t’embrasse
    Mes amitiés, Franck.
    Et bonne nuit à tous.

  50. T’es gentil Pierre.

    j’aime la nature qui vit et qui vit de se vit en se vivant sa vie!bonne nuit à tous et chacun!

  51. Je continue mon voyage, merci Ossiane.

    Un parasol, quelques sièges, un bout de terrasse ouverte sur les collines, du plein soleil, juste un peu d’ombre, viens, donne moi la main, on est bien trop exposés près de cette ruelle prise par tous qui montent leurs vies ou la descendent au gré du jour pour marcher leurs vies dans la vie, sortir de chez eux, ou y entrer, dans ce village hissé perché, loin des voitures et des grand routes, la vie s’écoule à son doux ryhtme, juste rappelé par la cloche du village qui parle du temps, des heures qui passent, viens, allons marcher le maquis, et trouver un endroit plus serein encore, rien qu’à nous, pour qu’on silence notre temps qui se passe de mots, mais qui est si fort parlant pour ceux qui croisent nos pas, nos regards si heureux.

    Alix, Neyde, Claudie et Catherine, je suis éblouie par vos mots, ils me frissonnent si doucement, vos écrits sont de telle sbelle sensibiliét, et une ambiance s’en dégage en ressengti de tout vrai.
    Je souhaite à chacun, une bonne journée.

  52. vos écrits sont de telle belle sensibilité, et une ambiance s’en dégage en ressenti de tout vrai…
    que mes émotions fortes se tricotent les lettres toutes à leur saises…
    Belle journée.

  53. Alix, Neyde et Catherine

    Ossiane nous a offert un joli »bouquet » de fleurs ! Merci à notre « hôtesse »!

    Annick et Marc, merci aussi pour vos mots

    Bouquet automnal
    Senteur d’amour et de joie
    Journée de soleil

    Bises à toutes et tous

  54. Merci Bourrache. Pour moi l’écriture est toujours un doute.

    Orange blessée
    doigts parfumés et collants
    faut-il regretter ?

    Bonne journée à tous (et superbes textes éclairés, bravo aux quatre filles 🙂

  55. A cette fenêtre
    nos pieds posés
    Qui se ventilent
    d’avoir marché
    Des heures, des jours et des années
    Devant cette terrasse Mi ombre mi lumière
    Le grand cactus veille Tout doux de suc vert
    Et se ferme le volet
    le soir tendre
    Sur notre intimité
    doucement dévoilée
    La lune se glisse
    entre les lames de bois attendri

  56. Quatre bouquets cueillis dans quatre jardins de femmes, tout en nuances, tout en fragrances mêlées. Merci Alix, Neyde, Claudioe et Catherine d’illuminer ainsi notre ciel si tristounet. bravo Ossi

    Chemin faisant
    J’ai glanant
    Réunis quelques fleurs
    Bouquet de bonheur

  57. Alix, tout simplement envie de te dire que j ai une préférence pour ton merveilleux texte magique qui m’emmène si tendre.
    Bonne journée, je sors en dehors et emmène vos beaux écris fort tendres.

  58. Assis au sommet du bonheur, nous embrassions la nature de nos regards brillant…mais nos regards ne se croisaient
    Que par hasard ! De peur de s’y noyer…nos mains si proche frissonnait sous la chaleur de midi…dans le silence de nos corps
    Nos cœurs s’accrochaient et, de croche en double croche, jouaient la musique de nos émotions… je détaillais ta jolie robe ; .Mais je ne voyais Que les courbes de ton corps…tes jouent prirent la couleur clémentine …je détournais mon regard de peur de te froisser.
    Tu pris mes mains dans les tiennes. Je fermais les yeux … et comme un aveugle je libérais mes autres sens.. Pour sentir le parfum moite de ta peau …entendre ton souffle saccadé…écouter les paroles de mains…goûter le parfum fruité de tes lèvres … fermer les yeux pour suspendre le temps.. Et ouvrir les tiroirs de ma mémoire … t’enfermer à tout jamais…et te ressortir quand le temps aura emporter ces instants.. Quand vieilli ces moments magiques ne pourront plus exister….

  59. Terrasses, façades et perspectives, ouvertures verticales commes meutrières entre ombre et lumière dans le contraste saisissant et la beauté de l’instant.

    Et toujours ces feuillages qui nous rapprochent des nuages.

    Allée marbrée où jouent les ombres sages avec juste un zeste pas leste, pas de geste mais on reste…engourdi.

    Onirique, on y risque plus qu’un coup d’oeil et ébahis devant tant de contrastes on admire la patine et la trace du temps.

    Pas de quartiers d’hiver pour l’agrume.

  60. j avais aussi relevé cette phrase si belle, mmmmmh Marc, fort beau!

    pas de quartiers d hiver pour l’agrume, merci Thierry.. mmh c’est beau aussi!

    héhé, ce matin, j ai acheté des oranges…:-)

  61. Chère Ossiane,
    D’accord je félicite et j’embrasse fort mes Amies Neyde et Catherine ! Je ne vous oublie pas car vous êtes dans mon coeur. Je fais mon maximum pour vous écrire vite.

    Regard fixe sur deux photos,
    Emerveillé de leur simplicité,
    Voyage virtuel tant espèré,
    Et deux et quatre sont leurs numéros,
    Un arbre et une table ensoleillés,
    Rendez-vous un jour d’été.

    Bon week-end à tous !
    Je t’embrasse Ossiane, et tous les autres,
    OLIVIER

  62. Rêve de pierre

    Au fil du temps, sans aucun plan L’homme à construit Belvédère. Pierre après pierre , laissant l’instinct
    Maîtriser cette œuvre, architecte Invisible de cette forteresse. Les gardes feuillus aux couleurs chatoyantes attendent impassibles la venue de l’hiver. Ils savent qu’ils ne pourront pas résister à cet ennemi très longtemps. Et son cortège de soldats.. . au fouet vents glacial… aux morsures du froid. Aux tortures des pluies incessantes. Assis seul, sur Au travers de ces meurtrières naturelles, Je lance mon regard sur passé et ses lames tranchantes. Nous étions là tous les deux ensemble…nos corps enlacés. Aujourd’hui il ne reste que un lambeau de chairs… déchiquetées par le fauchon…
    Nos bouches soudées déversent leurs mots tranchants..
    Découpant l’éternité de bonheur en milliers de blessures profondes…
    Nos âmes autrefois liées brûlent tous nos souvenirs …
    Dont il ne reste que des cendres que le temps disperse dans l’immensité du néant…
    Le rêve d’autrefois devient le cauchemar de notre quotidien
    Emportant vers le précipice les jours heureux de notre amour…

  63. Rêves
    Le Paradis n’existe pas
    Le Nirvana est utopie

    Rêver à l’équilibre
    Peut être…
    Equilibre entre dont de sois
    Et liberté d’être sois

    Rêver,
    Autant de rêves
    Qu’il y a de quêtes

    L’objet de la quête n’a aucune importance
    C’est le chemin suivit pour y parvenir qui importe

    Assouvir ses rêves
    En laisser de côté aussi
    Pour la survie

    Pure morning…

  64. « Ne juge pas si lointain ce qui peut s’atteindre
    Bien que le couchant t’en sépare
    Ni si proche ce qui, voisin,
    est plus loin que le soleil »
    Emily Dickinson

  65. Beaucoup de retard de ma part pour réagir en ce moment mais cela ne veut pas dire que je vous oublie. Je vous remercie de votre bel enthousiasme autour de ces longues séries pas faciles à appréhender en poésie;-) Après vous avoir fait lever les yeux dans la précédente note, je voulais vous faire regarder en bas. Obligée de faire assez court dans mes réponses, veuillez me pardonner 😉

    >Monique :
    Merci pour tout, tu as écit de belles sensations de promenade. J’ai failli choisir ton deuxième poème qui m’a beaucoup plu. Bises.

    >amichel :
    Tu m’as fait hésiter aussi avec ton beau poème et puis finalement j’ai choisi de ne mettre que des poèmes écrits par des femmes 😉 Tout cela est doux et bien senti. Je t’embrasse.

    >Thierry :
    Merci de revenir dans la ronde en quiétude, modestie et sérénité. Ton texte est à l’image de ton retour. Beau final, merci à toi.

    >Annick :
    Merci pour tes tendres vagabondages poétiques plein de vie et de saveurs d’agrumes. Je t’embrasse.

    >Kirikino :
    Bel art du tanka ! Il va falloir que je regarde ça de plus près 😉 Merci Kirikino, bon week-end !

    >Céliak :
    Audacieux ! Tu inverses tout là aussi 😉 Ok pour la pelote ; laisse tomber pour le reste ; je crois que je me suis emmêlée les pinceaux 😉 Bises à toi.

    >Claudie, Neyde, Catherine, Alix :
    Je suis contente de vous avoir réunies toutes les quatre sous le signe du parfum. Grand plaisir à lire vos écrits délicats et savoureux. Un grand merci à vous pour votre générosité poétique!

    >Feu roméo :
    Tu m’amuses Roméo avec tes chemins poétiques détournés et inattendus 😉 Bonne soirée.

    >Bonbonze :
    😉 Il y a peut-être des marins qui vivent là car on voit la mer depuis le village. Je te parie que les deux que tu vois tout en bas en sont;-) Bises.

    >Marc :
    Toujours de belles poésies qui passent de l’exaltation, du bonheur à la nostalgie, à la tristesse. C’est vraiment beau et émouvant, Marc ! Bravo à toi !!!

    >Salade :
    Tu as tout à fait le droit de les voir bleues ; c’est une belle image qui fait rêver. D’ailleurs des poètes s’en sont inspiré. Bon week-end !

    >Franck :
    Ca a fait tilt ! Un titre évocateur et c’est parti en beauté, en sincérité 😉 Tu laisses passer beaucoup de toi et de ton parcours dans ces évocations. Rêveur/ artiste, c’est un très beau parallèle. J’espère que tes pinceaux vont courir en légèreté sur tes toiles 😉 Un grand merci pour cette spontanéité, je t’embrasse.

    >Pierre (2)/jeandler :
    Savoureux poèmes plein d’humour et de jeux de sonorités que tu as écrit aux couleurs de agrumes !! Tes mots bondissent et suivent la pente des ruelles avec gaieté. Ca fait du bien 😉 Bonne soirée et merci !

    >François :
    Mince ! Tu ne comprends pas ??? Mais c’est un monde 😉 Les volets sont fermés mais ça n’empêche pas 😉 Prends ta paire de jumelles et regarde tout en bas 😉

    >Jo :
    Superbe poème plein de sucs, de saveurs, de soleil. Ca sent encore l’été ! Merci pour ces réminiscences. Pour ce qui est de Guérison, je prends des notes 😉

    >Bourrache :
    Tu résumes tout Bourrache ! Tout se donne mis à part les passants 😉 Il y a finalement pas mal de choses à découvrir dans ces rues désertes pleines de mystères et de secrets défendus. Merci à toi !

    >Sylvie :
    Hello Sylvie 😉 Belgodère est un exemple mais il existe quantité d’autres adorables villages à visiter. Je suis loin d’avoir tout vu. Vas-y, je t’y encourage vivement. La bise du week-end.

    >Maurice :
    Bonsoir Maurice. Pour ma part, je préfère le noir car plus sobre ; il concentre le regard vers l’intérieur de la photo. Mes photos sont en couleurs, j’évite d’en rajouter. Le but est de regarder les images et de ne pas avoir l’œil distrait par autre chose. Quand je travaille le graphisme, je vais même jusqu’à porter des vêtements aux couleurs neutres pour ne pas influencer mon regard.
    La couleur du cadre change certainement la perception de la photo. Tu me dis que l’effet est tout autre, les préfères-tu avec un cadre de couleurs ? Explique-moi…

    >Pierreb :
    Poseur de mots, passeur de rêves, comme ce duo te va bien 😉 Bises à toi.

    >brigetoun :
    J’aime bien aussi tes poèmes un peu longs. Tes mots sont très précis, sensibles, vécus comme si tu nous racontais des souvenirs. Merci, c’est beau !

    >Olivier :
    Tu connais bien ces ambiances du sud puisque tu y vis. Jolie déclinaison rêvée, Olivier ; il ne manque plus que la tonnelle et un petit pastis 😉 Merci à toi et bon week-end !

  66. Absolument ravie de partager avec vous Neyde Claudie et Catherine:)
    Je suis vraiment touchée…
    Merci de tes mots Jo….et Ossiane >))
    Bonne soirée à vous tous

  67. LES JARDINS DE L’IMAGINAIRE

    Une cathédrale de verre
    dans un gouffre au fond de la terre
    et nos mains qui te font des signes
    se cabrent et puis dessinent
    des chemins de lumière

    dans le Jardin de l’Imaginaire…

    Des théâtres de verdure
    des labyrinthes de buis
    où l’on se promène
    où l’on se perd
    des fontaines en pierre
    d’où la poésie jaillit
    colore la vie ordinaire
    d’un rouge capucine
    comme pour te faire signe

    Fleurs de rocaille
    feuilles argentées
    encadrées de haies
    des barrières à contourner
    où l’amour trépigne
    comme un cheval ailé

    d’étranges coursiers
    dans la voile lactée
    des mondes étoilés
    qui prennent vie
    au pouls de l’univers
    bancs de corail
    où la vie prospère

    dans le Jardin de l’Imaginaire…

    Des ombres au fond d’une grotte
    des silhouettes passagères
    d’un monde oublié
    des oiseaux qui picorent
    des grappes de raisin
    aux fresques des villas
    dans les allées

    d’étranges mandalas
    dans le sable effacés
    les signes du destin
    s’évadent d’un crayon
    d’un logiciel, d’un dessin
    calligraphié sur l’éphémère

    dans le Jardin de l’Imaginaire…

    L’oeil choisit
    chavire et perd
    tous ses repères
    la main cherche
    dans les réflexes, les sensations,
    la mémoire et l’oubli

    nos pas tâtonnent
    mais tracent
    comme un itinéraire
    laissent l’empreinte
    du temps qui passe
    comme un soulier de vair

    dans le Jardin de l’Imaginaire…

    à Thierry en gage de bienvenue et d’amitié, sven.

  68. Eh Franck
    D’abord c’est quoi un artiste ? ………..

    N’oubliez pas dans « S’EMERVEILLER », il y a ‘REVER’

    Rêveur à ses heures
    Concret dans sa quête
    Emouvant sans pudeur

  69. Bonsoir Ossiane

    Ton calligramme rayonne… amour… et beauté

    Fragments de rêves
    En cette nuit orange
    La clé des songes

    Rêves étranges
    Sur les pages de la nuit
    Enluminures

    Comme un rêve
    Dans le désert de pierres
    Un buisson ardent

    Rêves diurnes
    Dans le verger de lumière
    L’arbre rayonne

    Belle nuit et bon WE à tous

    Bises vers toi Ossiane

  70. je viens de perdre un long texte, Ossaine, et impossible de fouiller ma mémoire…

    et tu seras épargnée du trop de mes mots, sourire.

    Je suis émue, devant tout ton travail, bouleversée d’admiration, je suis fort émue, si émue. Merci pour tout! pour la force de tes images, et la délicatesse de tes mots.

  71. >Sven :
    Un joli signe d’amitié envers Thierry qui, à travers tes mots pourra se faire une meilleure idée du jardin imaiginaire dans lequel nous aimons tant déambuler. Merci à toi, je t’embrasse, voyageur aux semelles de vent 😉

    >Nath :
    Coucou Nath, ce titre est fait pour toi ; tu as bien fait de venir déposer tes mots rêveurs à rêver 😉 La bise du samedi.

    >Maria-D :
    Merci Maria, je suis restée au pied de l’oranger en bouffée de parfum. Grand plaisir à lire tous ces magnifiques haïkus autour du rêve ! Très chouettes aussi ces deux vidéos sur l’art d’aimer et l’oreiller rêveur. Comment fais-tu pour trouver ces petites perles poétiques visuelles? Je sens qu’on va tous passer une belle nuit étoilée après le passage de nos petits marchands de sable;-) On en redemande !

    >Célia et Claudie :
    Belle nuit bleue à toutes les deux, fées magiciennes.

    >Annick :
    Puis-je faire quelque chose pour le retrouver ?
    Mais je ne fais pas grand-chose Annick, pas plus que d’habitude 😉 Je dis honnêtement et siimplement ce que je ressens, voilà tout 😉 Bises vers toi.

  72. >Maria:
    Excellent! Quelle nuit!!! J’ai les yeux qui voient triple!!! Il va falloir que tu nous trouves un somnifère après tous ces cauchemars et tortures;-))

  73. non, tu ne peux rien faire,
    cela m arrive parfois d oublier de mettre mon nom et mail et qd j envoie mon texte est perdu…à moi de faire attention!

    ohlala Maria, qué vidéo… pov tit bonhom! mézi quand m’aime!

  74. Dans une tache de soleil
    J’inventerai votre jardin
    J’aime les jardins qui s’éveillent
    Par hasard au creux de ma main

    Dans une tache de vin rouge
    Je dessinerai votre coeur
    Ouvert en deux comme la bouche
    Eclose et pleine d’une fleur

    J’aime des fleurs imaginaires

    J’ai besoin de rien
    … d’un peu d’air

    Dans une flaque aux reflets vides
    J’inventerai votre visage
    J’aime ces visages sans rides
    Quand passent dans l’eau les nuages

    Dans une flaque d’encre noire
    Je ferai de votre âme étrange
    L’obscur et curieux miroir
    Des profondeurs où l’on me range

    J’aime des âmes imaginaires

    J’ai besoin de rien
    … d’un peu d’air

    Dans la fumée de ma chandelle
    J’esquisserai du doigt vos lignes
    J’ai des nuits chargées de modèles
    Qu’ici où là je déshabille

    J’ai des lits chargés de poèmes
    Qu’en vous espérant, j’envisage
    A savoir qu’au gré de ces pages
    J’ai ouvert ce que certains ferment

    En grand, en grand

    Toutes mes portes imaginaires.

    (chanson de « Les enfants terribles » dans les années ’70)
    ____

    Clin d’oeil à Sven et à Thierry.
    ____

    Bon dimanche à tous.

  75. Claudie, Céliak, Bourrache merci pour vos mots et cette chanson émouvante … l’amour et l’amitié, baguettes magiques de la vie… signés Les enfants terribles »…

  76. Catherine, Claudie, Neyde, Alix… merci à vous quatre d’ avoir entrouvert les portes de vos merveilleux jardins secret où chut! il ne faut rien déranger… bon dimanche à toutes et tous.

  77. Rêve partagé
    Dans le coeur de l’orange
    En quartiers sucrés

    Beau dimanche à tous… ici plein de givre

    Merci à Bourrache de faire revivre « Les enfants terribles », grands rêveurs ils étaient…

    Ossiane, bises tendres vers toi

  78. Ossiane, bon dimanche à toi, princesse au soulier de vair, et merci pour ces partages, ces photos qui nous font déambuler dans notre imagination jamais « bridée », parole semée au vent de l’amitié. sven

  79. Bon dimanche à toi aussi Maria, à tous nos rêves dans le givre cristallisé
    et tous ces moments d’intimitié et de secrets partagés dans un quartier d’orange sucrée…

  80. J aime bien tes derniers mots , sven, j adore… » » » »et tous ces moments d’intimitié et de secrets partagés dans un quartier d’orange sucrée » » » » »
    Bon dimanche Maria et sven et Ossiane et chacun,

    ici pas de givre sur le gazon, il fait moins froid, mais l’automne enroule ses rubans inperceptiblement tout autour du cou, et fragilise, alors l’oeil se chauffe à penser préparer un belle tarte aux pommes, les oranges en filet, le petit filou d ici, les a sorties à son réveil et elles sont étalées à côté de la corbeille de fruits….de ses beaux fruits d’automne aux doux baisers sucrés.
    là bas en cet été de Corse, le bougainvilliers est si splendide, en Aiilleurs j en ai un tout petit qui a fleuri tout juin juillet et août, merveilles de ses fleurs violettes, et la main a rempli un petit verre avec une branche fraiche, pour le centre de la table..
    ici ou là bas, une branche, une seule fleur, c’est le bonheur.. tellement!

  81. Une tonnelle, des marches usées, une porte, deux pots de fleurs, le silence, une ruelle, encore une fort étroite, la vue au loin, des vieux murs, trois palmiers plantés là, un tas de légos de homes agglomérées, sous le soleil, la Corse, cette île d’intérieur au regard bien à elle. Des parfums se dégagent, la chaleur écrasante, la fraicheur de son ombre, la main caresse le mur qui a vécu de tant, toutes ses années là haut, entre le ciel, la terre, la mer…

  82. il est si beau ce mandarinier, et je me cueille une mandarine, je me pose sur une marche et écoute le vent qui passe, et épluche cette tendre peau qui m’envoie ses parfums si bons, mes ongles s’emmêlent à sa peau avec laquelle je fais un petit tas sur la marche, et délicatement, un quartier, je le savoure si tendre, le croque, le bulle pulpe, la déguste en silence, la force de cette clémentine, sa profondeur si grande, m’emmène tout là bas et puis cette coquine elle sent si bon la vie sensible et j’apprécie en infini, et, je ferme les yeux, l instant est délicieux, puis je ramasse le petit tas d’écorce couleur madarine, reprend mon chemin, mon palais éclairé par ses odeurs si bonnes, et j’attends le moment pour jeter le reste, le reste visible de ma mandarine si savoureuse mangée qui dégouline encore ses bulles d’odeurs dedans ma bouche fraichement arrosée de ce breuvage sucré en doux quartiers de vie.

  83. Orange, coeur offert
    En beaux quartiers de givre
    Heure de l’apéro !
    ___
    (heu … pour ceux qui ont oublié de changer l’heure … pour les autres : bon expresso).

  84. Merci Bourrache;-) je fais partie des premiers, heureusement que tu es là, …et je vais bientôt faire partie des deuxièmes 😉
    Quelle que soit l’heure,( il fait partie de ces heureux qui déambulent sans montre.). bisou sur la truffe à Cortex ( s’il est d’accord)..

  85. CéliaK :

    C’est fait ! (en vrai de vrai) (c’est la première fois que je fais ça sur 10 ans … p’têt pour une question d’hygiène …) Il a juste levé une paupière interrogative …

  86. l’idée
    de son sourcil
    sobrement
    relevé
    devant
    un tel évènement
    me fais
    pouffer
    ( je n’ai pas la sagesse de Cortex).

    à surveiller
    aujourd’hui
    des fois
    que sa truffe
    devienne
    rouge
    comme
    une orange…

    ( ..ouf…je suis revenue dans le sujet Ossiane;-))

  87. rêveur

    Du fond de l’univers
    Dans le noir stellaire
    Seul sans trêve
    Je songe et je rêve

    Je rêve d’une planète
    Ou l’eau jaillirait de terre
    Et s’écoulerait en chantant
    Au milieu des rives claires
    Inondée par une douce lumière

    Je rêve d’une nature généreuse
    Ou les Hommes pourraient se sustenter
    Des fruits, et de cette beauté
    Inoubliable et savoureuse

    Je rêve de manteau neigeux
    Ou le temps semble figé
    Dans un silence immaculé
    Entouré d’un manteau nuageux.

    Je rêve d’un miroir infini
    Ou un astre lumineux
    Iriserait de ses mille feux
    Notre regard éboulis

    Mais seul dans ma tanière
    Du fond de l’univers
    Ce monde de lumière
    Ne peux être qu’un rêve

  88. Moi je ne rêve plus
    Enfin, un tout p’tit peu.
    Je ne veux pas vous déranger
    Pour dire vrai, ça fait longtemps
    Que je ne vous dérange plus.

    Je rêve de cités fantastiques
    D’éblouissants soleils
    Sous les dômes d’azur
    De femmes éthérées dont l’ombre s’est perdue
    Sur les pavés d’orient
    Et de lits somptueux aux cieux impénétrables.

    Ouais, je rêve de tout ça.
    Sur ma bouche d’égout
    Qui sent les entrailles des villes
    Là où vous ne me voyez plus
    Là où j’existe à peine
    Là où je ne rêve plus
    Enfin, un tout p’tit peu
    Par à-coups
    Par bribes
    Comme un voleur de vie
    – Faut pas vous déranger –

  89. la vie m’offre
    bien plus
    qu’aucun
    de mes rêves
    ne peut
    imaginer
    lumières
    suspendues
    couleurs
    tendres
    petit
    matin
    feuille
    qui tombe
    sur mon
    coeur
    étonné
    brins
    d’herbes
    folles
    qui me
    chatouillent
    l’oeil
    cet instant
    où je vis
    jamais
    apprivoisé
    tant et tant
    de soleils
    soleil
    au dehors
    au dedans
    Elle m’offre..
    très simplement
    et en silence
    à chaque
    instant
    un monde
    incroyablement
    neuf

  90. Ah dans ma bouche, avec mon café, je ferai bien fondre,
    un morceau de nougat blanc, avec des pistaches,
    un calisson d’Aix façonné en losange, de pâte d’amandes douces, aux écorce d’orange,
    de la réglisse, en rouleau, en cachou,
    des violettes de Toulouse cristallisées,
    un marron glacé d’Ardèche,
    un simple grain d’anis confit de Flavigny,
    un berlingot avec ou sans rayures,
    la bergamote petite et acidulée,
    une praline de Montargis,
    des niniches aux 10 parfums,
    et puis encore,
    un loukoum aux amandes sucré glacé,
    un caramel au beurre salé,
    un nounours, une bouteille de cola, une fraise tagada,
    bon, j’ai pas encore fini,
    une pastille Vichy,
    un zan enroulé avec une boule dedans,
    une dragée rose qui craque sous la dent,
    une pâte de fruits,
    et le plus surprenant un carambar, avec sa devinette,
    une bêtise de cambrai, parfumée à la menthe, rayée de sucre caramélisé,
    et pour finir, un bâton de sucre d’orge,
    une sucette chupa choups ou quelque chose comme ça,
    et puis pour finir, en remontant plus loin dans le souvenir,
    un roudoudou rouge grenadine, dans un coquillage, mais ça se fait plus rare…

    bon, c’est dimanche et j’ai envie de voir, rien que le temps d’un instant la vie en rose… bonbon !

  91. >Bourrache :
    Clicn d’œil vers toi. Merci pour cette belle porte imaginaire et tes quartiers d’orange givrée!

    >Maria-D :
    Bises vers toi Maria 😉 Ca parle beaucoup de sucre ; ça sent l’hiver et le froid 😉

    >Sven :
    Bon dimanche au voyageur du temps jamais las de marcher 😉 Amitié en retour.

    >Annick :
    Merci pour tes jolis déroulés de mots en saveurs tendres et sucrées. Je suis contente que la clémentine vous inspire ces poèmes rêveurs. Bises.

    >marc :
    Bonjour Marc, merci d’avoir pris ta belle plume de poète pour faire honneur au rêve, au rêveur et aux sensations qui rendent rêveur. Belle chute dans ton poème. La bise.

    >Jo :
    Superbe ! Voilà une façon bien originale de parler du rêve et de la solitude dans les villes. Merci pour ta belle plume. Bon dimanche !

    >CéliaK :
    Merci pour ta délicatesse ; tranquilise-toi, je ne vais pas te gronder 😉 Beau poème tout en verticalité sur les petits bonheurs qui sont à portée de main. C’est joliment exprimé. Bises à toi.

    >Sven :
    Tu vas faire craquer même les moins gourmands avec cette énonciation alléchante et nostalgique de bonbons au sucre 😉 Bravo, c’est vraiment bien fait ! Rose tagada vers toi.

  92. Et peut-être aussi que les mots ont leur saveur, Ossiane,
    Annick, Jo dans la « bouche des goûts » (clin d’oeil)…

    des mots doux et sucrés, des mots salés,
    gluants, visqueux, rapeux, adipeux, sablés, fondants, craquants,

    veloutés, croustillants, brûlants, glacés, épicés,

    des saveurs d’ici et d’ailleurs, amers ou acides, caramélisés, aigre-doux, safranés,

    crémeux, aqueux, indigestes ou fluides…

    qu’on aime machouiller, sucer, croquer, faire fondre, casser, mâcher, dissoudre ou ruminer dans son for intérieur.

    bon appétit à tous.

  93. merci a toi Ossiane pour tes gentils mots toujours renouvelés
    et pour cet espace
    merci a tous pour votre inspiration
    pour vos différence guidés par un fil invisible

    cela change vraiment mon quotidien
    sincèrement

    bonne soirée

  94. mmmmhhhh mmmhhh, tout est bon, sven,

    j ai un faible pour le grain d’anis, et,
    des mots doux sucrés, brûlants, et…
    en vérité je les aimes tous, mmmmmmmmmhhhhh, chacun offre son plaisir de friandise en bouche faite pour déguster,
    et la vie à croquer comme un délice, une gâterie, un doux mmmhhh, moi j’adoooore, c’est mon plus bel pêché!

  95. Bonne soirée, Marc

    et je m avance sur le fil, et mon ombrelle, elle tremble, et j ‘avance un mot doux, et , mais qu’est ce que tu fais Marc, fallait juste faire un pas, me voici chûter libre et envoler dans le ciel tout de bel, mon ombrelle en deux ailes qui posent au dessus de ma tête..mais mon ombrese a son pif en radar qui connait le chemin du doux fil des échanges si riches bels et beaux que le petite coeur palpite… bonne soirée Marc.

  96. >Sven:
    Super! Quel beau florilège de mots gourmands! Je ne vois pas quoi rajouter. Si tiens, succulent, savoureux, goûtu, exquis, délicieux, suave, velouté, caressant, voluptueux…. bon j’arrête là;-) Pas besoin de dîner ce soir;-) J’ai comme dans l’idée que tu es plutôt gastronome;-)

    >Marc:
    Mes mots sont sincères, Marc, tu exploses en mots et sensations sur cet espace.Je ne vais pas te donner de conseil en poésie, je dis simplement ce que je ressens. Une petite question à ne répondre que si tu le souhaites. Pourquoi n’arrivais-tu pas à écrire tous ces poèmes avant? Un manque de regard et de lecture extérieurs ou autre chose?

  97. >Nigra:
    Pardonne-moi, ton commentaire m’avait échappé.
    Ton poème est juste et plein de bon sens. Un poème concis qui va à l’essentiel. Merci d’être là, bonne soirée.

  98. >François:
    Enfin, tu as pris tes jumelles! Oui, grosse foule sur l’avant dernière image, c’est bien ça;-) Je ne voulais pas être taxée de mauvaise volonté. Désolée, c’est tout ce que j’ai trouvé comme êtres vivants;-) Je n’ai rien demandé du tout aux deux papis; ils sont de dos et donc méconnaissables;-) Bonne soirée!

  99. rêveur douceur
    rêveur fraîcheur
    rêveur langueur

    rêveur éveillé
    rêveur oreiller
    rêveur habillé

    rêveur senteur
    rêveur couleur
    rêveur acteur

    rêveur horaire
    rêveur horreur
    rêveur haut rieur

    rêveur parfait
    rêveur complet
    rêveur discret

    rêveur distrait
    rêveur abstrait
    rêveur masqué

    dans ces rythmes circadiens
    il ne rejoint pas les acadiens
    et si jamais ça le démange
    ce sont sûrement les acariens.
    jamais on ne le dérange
    car il doit rester dans le cadre
    ne pas risquer les affres
    d’un brutal rêveil

    rêveur du val,
    pas promeneur
    il n’est de ses idées
    là le meneur
    elles lui sautent
    à la rétine
    il s’en nourrit
    comme à la tétine
    elles impriment
    souvenirs
    et imagent le sens
    pour questionner.

  100. La vie décide
    Pour certains
    Des jours
    Et des nuits
    Délices sucrés
    Pour d’autres
    Des jours
    Et des nuits
    De solitude
    La vie décide

  101. L’injustice de la vie, c’est de naître là ou là, et ensuite de se vivre, bien avant d’enfin vivre!

  102. quels mots posés encore sur cette page,
    je suis toute flagada, il y tant, tant tant et tant de vie dedans…

    Et puis un jour
    On quitte son île
    On ne mange plus
    Ou beaucoup trop
    La vie trop rude
    Alors on quitte
    Ses tas de trop
    La douleur vive
    Un jour vraiment
    Tout est trop fort
    Le manque si grand
    Même sur cette île

    En mère, je suis très douloureuse de voir le sort de ces cent enfants qui pleurent qui sont trahis par la vie, mais mince la vie, mais que fais tu la vie, la vie c’est pour vivre,
    si je pouvais, mais je ne peux pas, je ne peux changer le monde,
    mais qu est ce qu il fait le monde,
    excusez moi ce soir, je souhaite tant une île de beauté pour chaque enfant du monde….

    Le chant d’un enfant
    Dans cette ruelle
    Ou le ballon de celui là
    Qui frappe la terrasse
    La vie d’un enfant de chair
    Sur une île si belle
    La Beauté c’est d’abord
    Pour chaque enfant
    Du monde offerte
    Dans le creux de ses mains
    Pour que son regard se vive

  103. Eh Franck !

    Merci pour le compliment ? Au fait c’est quoi la beauté ?
    Et puis de quel texte parles-tu ?

    Bises à tous

  104. je t’apprivoise d’un effleurement de main,
    du bout de mon coeur,
    mes yeux te caressent d’amour,
    mes doigts te parlent de moi.

    bonsoir au salon…
    entre deux voyages je vous fais un petit coucou avant de repartir sur Paris demain. je ne vous oublie pas!

  105. je me suis posée la même question, nath….
    je viens de relire avec émotion les quatre plumes dessous les photos..
    j’adore tes mots, fanou, si doux, si sensuels…

  106. Nath ,

    Problèmes d’ordi ce soir,…

    J’ai aimé tout ce que tu a écrit hier, mais surtout :  » et ternes ailes ».

    La beauté, c’est intérieur.
    Mais pas que.

    Tu es une jolie dame.
    Pour de vrai.
    C’est tout.
    Et c’est tout bête.

    Il y a celles qu’on imagine,
    et celle qu’on connait.

    Bonsoir à tout le monde.

  107. Je découvre tard tous ces partages de mots et tant de convivialité.
    ___

    Tant de jolis mots
    De parfums et de senteurs
    Me laissent rêveuse
    ___

    Je voudrais rêver d’un paradis
    où tout le monde s’aimerait
    où la poésie habiterait tous les coeurs
    où tous les enfants auraient droit au respect, à l’amour , au bonheur
    où tout le monde pourrait manger à sa faim
    où personne ne connaitrait l’humiliation, la vengeance, la haine
    Un monde où les mots souffrance, mensonge, profits, domination n’existeraient pas………………………………………………….
    La réalité nous remet vite les pieds sur terre, Oui la vie décide : d’être né là plutôt qu’ailleurs, d’être ou de ne pas être, d’avoir ou de ne pas avoir……
    Mais voilà, trop souvent le malheur n’est pas un hasard mais l’oeuvre de l’homme.
    Alors rêvons , c’est fort agréable mais il y a peut-être mieux à faire
    mais que cela ne nous empêche pas de manger des calissons, des berlingots, des pralines et d’admirer ce qui est donné à tous, la beauté des fleurs, les couchers de soleil, la mer, la montagne, les couleurs automnales et de sourire le plus possible.
    Bonsoir à tout le monde et faites de beaux rêves.!!!!!

  108. >JO :
    Miam, ça semble très bon ; je ne connaissais pas 😉 Tu vis au pays basque, Jo ?

    >Thierry :
    Merci pour ce rêveur rêvé rêveur. Beaucoup de jeux de mots, de glissements de sonorités, d’humour dans ta belle évocation. Merci beaucoup et bonne nuit.

    >Annick :
    Oui Annick, bien triste histoire que ces enfants du Tchad ballotés de tous côtés. Il y a beaucoup d’injustices à la naissance sur cette terre. Merci pour tes mots sensibles.

    >Fanou :
    Coucou fanou, autre grande voyageuse qui passe en coup de vent 😉 C’est gentil de venir faire un petit signe 😉 J’espère que tu vas bien. Merci pour ton joli poème sur le toucher. Je t’embrasse.

    >Monique :
    Petite promenade nocturne pour faire le bilan de la journée 😉 Ton commentaire de fin de soirée est toujours très agréable. Il fait la synthèse de ce qui s’est dit, écrit, évoqué durant la journée. Puisse ta généreuse vision de paradis se réaliser en partie. Tu as raison, l’individualisme à tout crin, l’appât du gain, la guerre, la domination sont malheureusement trop souvent les armes d’aujourd’hui. L’homme creuse sa propre tombe. Voilà pourquoi il faut garder cette capacité à rêver pour appréhender le monde avec amour et beauté. Bonne nuit, Monique et merci.

  109. les fils bien tendus à travers le ciel
    les oranges posées au creux des feuilles
    les petites terrasses nichées au coeur du village
    les petites maisons bordées de bouquets de nature
    et les ruelles en pentes escarpées dévalant en zig zag

    tout est propice au rêve et à la douce flânerie
    on aimerait y vivre …

    merci Ossiane

  110. Nous aimons les photos beaucoup.
    Les couleurs sont supers!
    Nous voulons visiter ce lieu parce que c’est très beau.
    Vos photos sont originales.

  111. Rosée de l’Amour
    Mes strophes en jardin secret
    Aux vers clémentine.

    Frou frou du feuillage
    Un cœur mandarine
    Goûte la joie en fleur

    La sève d’espérance
    Arpente les cœur naufragés
    Le sourire éclot.

    La ruelle somnole
    L’ocre des murets réfléchit
    Les baisers de l’ombre

    La treille indolente
    Accueille deux cœurs étourdis
    Sous ses grappes chlorophylle

    Les mains impatientes
    Se cherchent caressant les paumes
    Pour renouveler

    L’éphémère instant
    Que le temps va déposer
    Dans son escarcelle.

  112. La mandarine

    l’air est bleu cristallin comme une aigue-marine
    le temps à la ballade nous invite à valser
    Ces vers bordés de rimes nous feront avancer
    Au rythme cadencé des trompettes marine

    Des mots touchant Des mots chantant Des mots dansant
    Des mots qui vous bouleversent Des mots qui vous transpercent
    Des mots qui se murmurent comme le vent dans les palmes
    Les plaisants mots d’amour les mots couleur de femme

    Tous ces mots qui s’envolent à la récréation
    Qui font écho aux notes sur une partition
    Ces mots qui vous apaisent comme une huile essentielle

    Qui vont de-ci delà et vous emmènent au ciel
    Qui s’adressent à l’esprit et caressent les sens
    De lettres parfumées d’un zeste de mandarine

    Alain

  113. Il y a des mots que l’on pose sur les toits de la ville…sur les murs d’un ordi…sur les lèvres des filles..dans le creux de la nuit…Il y a ceux qu’on réserve…pour un trait de folie..une feuille d’ennui..et qui souvent nous desservent…Il y a des mots…que l’on dit de papier..que l’on froisse de colère..qui ressemblent à des sphères..Et cette encre..que l’on croit de chine..qui coule sur les joues des filles..juste rimmel à bille fine..Il y a les mots de minuit..qu’on écrit sans bien voir..sur les ombres flottantes..les traits de lumière..et les bouts de miroirs..Et ces mots..qui murmurent dans le lit des rivière..qui enlacent nos rêves.. »la promesse des pierres »..

  114. Je viens rêver encore
    Sur un petit nuage
    Là en tout là de là
    Cette île belle douce
    Où je serre de tout coeur
    Le vrai parfois si glauque
    C’est bon de s’évader
    Partir loin de sa vie
    Pour rejoindre son autre

  115. merci nath pour le rêveur de Jacques Bertin sur cette note en particulier , ce n’est pas un hasard, j’aime vraiment.

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