Aile

Cèdre du Liban

L'ombre du géant, tu peux rêver tranquille, petit homme

Lecture du Haïku Calligramme: de droite à gauche.

L’ombre d’un géant
Tu peux rêver tranquille
Petit homme

 Les quatre poèmes inspirés de Feu Roméo, Pierre (2) et Chris autour de ce minuscule personnage assis sous l’arbre géant.

Pose, écoute
le murmure du cèdre
baisse la garde

Feu Roméo

Dis-moi gros arbre
Combien de temps d’années
Pour être un homme

Pierre (2) (son blog)

Tu as grandi petit
A l’ombre du grand arbre
Mais lui plus haut
Plus large plus opulent
Il t’accueille
Dans son ombre odorante
Et pour rêver en paix
Te protège des vents
Violents de l’histoire

Pierre (2) (son blog)

Elle

Assis, à l’ombre d’un géant
Je laisse passer le temps
Je rêve de ce monde d’antan
Images du passé noircissant mon présent !

Face à la nature, cette beauté, on se sent tout petit
L’Homme, se croyant fort ; et pourtant, c’est notre souci !
A quoi bon vouloir rivaliser ; sous l’orage, on sera vite foudroyé
Cette beauté, je dois la respecter ; pour vous, ce texte composé !

Ce cèdre, avec ses longs bras quelque peu acérés
Nous propose son ombre sans nous encercler !
Cette confiance qu’il nous laisse, cette Liberté
D’aller et de venir : où est donc notre devoir de réciprocité ?

Chris

Photos de cèdre du Liban prise dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.

58 réflexions sur « Aile »

  1. A

    comme un toit
    du jour où je suis né
    comme les mains jointes
    pour inviter les fées
    comme les deux jambes
    où je pose ma joue
    comme le triangle
    espace où je me cache
    comme la lucarne
    de tous mes greniers
    comme les pilotis
    d’une maison-radeau
    comme la courte-échelle
    pour grimper sur ton dos
    comme les pattes frêles
    des oiseaux qui me portent
    comme le bec pointu
    tendu comme une flèche
    comme la fusée
    construite de mes mains

  2. Elle

    Assis, à l’ombre d’un géant
    Je laisse passer le temps
    Je rêve de ce monde d’antan
    Images du passé noircissant mon présent !

    Face à la nature, cette beauté, on se sent tout petit
    L’Homme, se croyant fort ; et pourtant, c’est notre souci !
    A quoi bon vouloir rivaliser ; sous l’orage, on sera vite foudroyé
    Cette beauté, je dois la respecter ; pour vous, ce texte composé !

    Ce cèdre, avec ses longs bras quelque peu acérés
    Nous propose son ombre sans nous encercler !
    Cette confiance qu’il nous laisse, cette Liberté
    D’aller et de venir : où est donc notre devoir de réciprocité ?

    Chris

  3. Tu as grandi petit
    A l’ombre du grand arbre
    Mais lui plus haut
    Plus large plus opulent
    Il t’accueille
    Dans son ombre odorante
    Et pour rêver en paix
    Te protège des vents
    Violents de l’histoire

  4. A comme initiale

    comme un toit
    du jour où je suis né
    comme les mains jointes
    pour inviter les fées
    comme les deux jambes
    où je pose ma joue
    comme le triangle
    espace où je me cache
    comme la lucarne
    de tous mes greniers
    comme les pilotis
    d’une maison-radeau
    comme la courte-échelle
    pour grimper sur ton dos
    comme les pattes frêles
    des oiseaux qui me portent
    comme le bec pointu
    tendu comme une flèche
    comme la fusée
    construite de mes mains
    comme le nouveau-né
    cherchant son équilibre
    comme les bâtons
    appuis des longues marches
    comme une girafe
    quand elle cherche la source
    comme les pieds dans l’eau
    pour franchir les rivières
    comme la toile de tente
    abritant l’escapade
    comme les brindilles
    pour composer les mots
    comme la charpente
    qui ne craint pas le vent
    comme début d’un prénom
    inscrit dans la mémoire
    comme le piedestal
    des nouveaux arcs-en-ciel
    comme la tour eiffel
    quand elle est de la fête
    comme l’icône phallique
    pour atteindre les nues
    comme un baklava
    pour goûter à la vie
    comme branche d’étoile
    qui touche les nuages
    comme chapeau de clown
    histoire de faire rire
    comme le compas
    pour agrandir le cercle
    comme les deux aiguilles
    qui rythment l’air du temps
    comme le métronome
    niché dans notre coeur
    comme le cri de joie
    devant monts et merveilles
    comme l’isocèle
    prenant sa liberté
    comme la première lettre
    gravée sur le papier

  5. Bonjour Ossiane
    Wouah ! Beau calligramme
    Que de beaux textes ce matin, il y a de l’inspiration
    Belle journée à toi
    Je t’embrasse
    ___

    Ailes de géant
    Elévation céleste
    Fils de la Terre

  6. Face à l’univers
    ********************************************************

    Qui enleva l’épine
    Au pied du Pachyderme ?

    Enorme responsabilité
    Devant la nature.

  7. La balançoire du temps
    A accroché ses lianes
    Tout doucement
    Sous l’aile du géant
    Qui protège en douceur
    Le petit d’Homme
    Qui se balance
    Au gré du vent caresse

  8. Ossiane, ton calligramme est fort fort beau, je le regarde juste à l’instant,
    j ai d abord déposé quelques mots en regardant ta photo et ton haiku,
    puis comme le plaisir est grand, à chaque fois, de lire tous ces beaux textes de forte profondeur, qui méritent d’y revenir doucement, de s’asseoir le dos contre l’arbre pour apprécier…je ne comprenais pas les textes avec le A, en regardant ton callligramme juste en ce moment, je comprends..
    Douce bise à chacun, il fait une merveilleuse journée de printemps si douce et si paisible. Je vous embrasse.

  9. modification:

    dans le haïku que j’ai tenté d’écrire
    le mot « récoltée » a une connotation
    comptable qui ne correspond pas
    à ce que je voulais exprimer

    je préfère écrire:

    les offrandes de l’arbre
    une entaille à son écorce
    sève renouvelée

  10. Les quatre poèmes que j’ai choisis ont bout à bout la forme d’un grand cèdre de poésie. Sur ce thème, je ne pouvais pas faire minuscule. Bon après-midi à tous.

  11. Tit’homme
    Tit’bon’femme
    Doucement
    Assis
    Tu regardes
    Le temps
    Dans ses branches
    Qui racontent
    Les ans
    Depuis si longtemps

    Une petite fontaine ravissante qui coule dessous la photo, et serpentent en beaux mots, avec tant d’élégance desus la profondeur dessous…ils sont beaux, ce quatre précieux filets de vos mots..

  12. Cèdre qui s’enracine dans le ciel
    Et dont les tentacules sont dans l’air
    Avec leurs cheveux d’algues toujours verts
    Dont l’ombre est un abri providentiel

    Cèdre dont le tronc est trône de roi
    Arbre tutélaire antique sagesse
    Source où l’on boit sans nul souci d’ivresse
    La paix de ta cathédrale de bois

    Cèdre où le vent devient griot contant
    Et chantant les légendes ou les histoires
    Que le temps a caché dans sa mémoire
    Quand bouge son feuillage en tremblant

    Cèdre géant ami des doux rêveurs
    Des enfants des amants et des poètes
    Dont les rires les jeux les cœurs en fêtes
    N’ont pas complice et plus sur protecteur

  13. Un si bel arbre, la force de nos jours!
    Et le vent l’enchante
    Et l’enfant le contemple
    Et Ossiane admire l’un et l’autre.
    Comment rester indifférent
    Devant cette écriture dans le ciel
    Et ne pas l’avoir dit?

    > Ossiane, quelle belle approche de ce monument vivant. Merci pour tout. Je t’embrasse.

  14. Belle première page
    Très riche en mots
    Bravo à vous trois
    _____

    Il me semble que le personnage sous l’arbre est une femme, mais je m’associe à Pierre et aime à penser que c’est enfant.
    ____

    L’enfant écoute
    Le murmure des feuilles
    Un embrasement
    ___

    L’ombre d’un enfant
    Sous l’arbre de sagesse
    Un enseignement

  15. Il existe un superbe documentaire que l’on trouve facilement en dvd, d’une grande poésie, et dont les textes sont récités par Michel Bouquet. Il s’agit d’ « Arbres », de Sophie Bruneau et Jean-François Roudil. Je te le conseille vivement !
    Bise

  16. Ils sont nés de la terre
    Atomes concentrés
    Êtres complémentaires

    Ils se cherchent et s’attirent
    Se cachent des mystères

    De leurs secrets désirs
    N’osent pas se parler
    Ils se sentent rougir

    De sèves d’andrinople

    Ils partagent leurs vies
    Immobile et mobile

    En racines profondes en pensées infinies
    Enlacements agiles

    De mutuels apôtres
    Ils sont faits l’un pour l’autre

    Sous l’écorce l’aubier
    La chair des ans nouveaux
    Sous la peau
    Le coeur tendre
    Battement, sablier

    Calligramme biblique
    Enfants d’anges et de femmes
    Image allégorique,
    Voyage épithalame

  17. comment ne pas être ébahie devant tant de majesté ! j’ai ressenti de nombreuses fois ce sentiment ces dernières semaines à l’Ime Maurice où de somptueux arbres se pavanaient dans la verte et chaude humidité ambiante.

  18. >Maria-D et Patricio:
    Une vision un peu commune tous les deux avec ce pachyderme. Merci à vous.

    >bouldegom :
    Tu ne m’as pas prise au mot mais à la lettre 😉 Magnifique évocation en deux temps de ce toit protecteur et ludique. C’est une très belle lettre. Merci beaucoup.

    >Pierre (2), Feu roméo, Chris :
    Bravo à tous les trois et merci pour tous vos jolis ballons d’essai qui m’ont touchée.

    >Pierre (2) :
    Cette approche se fait sur un fil et sur l’instant. Je suis contente de voir que vous me suivez toujours sans tomber;-) Je t’embrasse et te remercie pour toutes tes contributions.

    >Maria-D :
    On s’élève avec toi. Merci pour tes beaux haïkus sur cet enfant attentif. Bises.

    >Annick :
    Merci Annick pour ton enthousiasme. Ton premier poème me fait penser à ma note Enlacement avec cette balançoire. Je t’embrasse.

    >brigetoun :
    Etonnant ce que cette photo t’a suggéré 😉 Plénitude dans ton haïku. Merci Brigitte.

    >amichel :
    Ton poème est très beau. On se croirait dans un conte fantastique rempli de créatures ou de monuments majestueux. Belle image cette cathédrale de bois. Tu as donné vie à ce cèdre grâce à la beauté de tes mots. Merci Michel, je t’embrasse.

    >Fugitive :
    Merci pour cette référence que je ne connais pas. Je suis sûre que ça me plairait et à Pierre (2) aussi. Je t’embrasse.

    >Bernard :
    Tu m’impressionnes ! Très honorée Bernard que tu décèles tant de belles choses dans ce calligramme. Le rouge t’évoque la timidité et tu pars en poésie illico presto. Tes mots sont pleins de sensualité et d’originalité pour décrire ce partage. Merci beaucoup pour ta très belle écriture et ton imagination fertile. Bises du soir.

    >Trottoir bleu :
    Bonsoir Emma, c’est une bonne chose que tu t’exprimes car tu as répondu à une question que je me posais quand je suis allée sur ton blog et que je n’avais pas osé te demander;-) J’imagine que là-bas la végétation est luxuriante et imposante. Je suppose que tu vas nous en faire profiter. Je serai la première à te visiter. Je t’embrasse.

  19. Gent géante
    Allure étonnante
    Ombre rafraîchissante
    Chevelure odorante
    Ramure reposante
    Aile accueillante
    Mon âme confiante
    Te cherche souriante

    Oubliant ton âge,
    Tu nous donnes, en partage,
    Leçon de force, de courage.
    Propre de ton lignage.
    En tristesse, pas de rage,
    Tu nous montres le paysage
    Endurcissant le visage
    – Cessez l’abattage!

  20. A l’ombre de l’arbre
    La nature sommeille
    rêve l’enfant

    J’aime beaucoup tout ces posts sur la nature , chez toi , chez Pierre …c’est vraiment relaxant Merci

    Je t’embrasse

  21. > Fugitive, Ossiane a deviné juste. J’ai bien noté le DVD de Sophie Bruneau et JF Rondil. Merci à toi.

    L’enfant assis à terre
    Au pied du cèdre-candélabre
    Oiseau aptère
    Se replie et songe
    Dans l’ombre de sa lumière

  22. Senteurs agréables en ce jour aposées
    Ces cloches rythment mon esprit de composer
    A tous, je vous apporte mon brin de muguet
    Sur une pluie de mots et l’orage gronde : Joyeux 1er Mai !

    Chris

  23. Assis
    Debout
    l’Homme
    l’Arbre
    Se parlent
    Silence
    En beautés
    Du moment
    Qui clochette
    L’instant
    Précieux
    De la vibration
    De l’Être

  24. Tu as planté l’arbre de mai
    Devant ta porte, allons danser

    Tous, au bal du muguet!

    A l’Oeil-Ouvert
    Porte-bonheur
    Des plumes douces et des bons coeurs

    Toujours espère!
    Est-ce le mois
    Du renouveau et de la joie?

    De mots magiques en défilé
    Ecrivons-nous mille beautés
    Sur tes images égrenées

    Et pour nous plaire
    La la la lère

    En mai,
    Fais ce qu’il te plaît

  25. lala lalalère
    en mai fais ce qu’il te plait.

    migon tout plein, Bernard,
    j’apprécie la fraicheur de tes mots.

    de biens jolis écrits sous cette page encore, pleine de vie. merci!

    Petit brin de muguet
    Clochette
    Bonheur
    Merci
    Amour
    De ses blancs en mai

  26. Sous l’arbre sacré
    Mille poèmes fleurissent
    L’enfant les cueille
    ___

    Les rêves d’enfant
    Sur les chemins de l’arbre
    S’en vont grandissant
    ___

    Des mots de l’arbre
    On entend les consonnes
    Faire écho au vent
    ___

    Sur cette page
    L’écriture des branches
    Ouvre son aile
    ___

    Cèdre s’exile
    Sans briser ses racines
    Du Liban il est

  27. >Neyde :
    Tu m’épates de jour en jour avec ces rimes que tu manies aussi bien que nous,
    ces messages de paix et de force qui circulent dans les branches du cèdre. Tu as un grand cœur qui déborde de tendresse pour autrui et le bien de l’humanité. Contente de t’avoir parmi nous. Je t’embrasse.

    >Bruno :
    Joli haïku, Bruno ! Il me semble que c’est le premier que tu écris ici 😉 Tu as raison, mon blog n’est pas très rebelle; je le vois comme une parenthèse apaisante et nécessaire. Ca n’empêche pas les idées et les révoltes de gronder au creux de mon âme surtout en ce moment 😉 Je suis très inquiète. Bises.

    >Pierre (2) :
    Magnifique poème aux images fortes qui montre à la fois les limites de l’hunain puisque « aptère » signifie privé d’ailes mais aussi sa précieuse liberté de pensée. Bon 1er mai !

    >Chris :
    Merci pour la chaleur de tes mots et le timbre odorant de ces clochettes. Je suis contente que tu te plaises ici. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Joli face à face entre l’homme et l’arbre qui fait qu’on se sent exister pleinement. Un peu de parfum de muguet pour toi. Belle journée à toi.

    >Bernard :
    Touchée Bernard par ton poème plein de gaieté, en hommage au premier mai et à L’Oeil Ouvert. Il a encore plus de prix que si je vous avais montrée un brin de muguet. C’est une belle façon de rebondir avec cet arbre. Sachons profiter de ces mille beautés ensemencées sur ces pages grâce à vous. La la lalère….

    >Maria-D :
    Superbes haïkus Maria ! L’arbre sacré est devenu l’arbre des poèmes, l’arbre des mots, l’arbre des rêves, l’arbre des pensées qui murmurent dans le vent de vos plumes. C’est doux et plein d’espoir. Un petit brin de muguet pour mettre dans tes cheveux. Je t’embrasse.

  28. Magnifique arbre
    Magnifique haiku

    Bonne continuation à toi et à tes rêves, enchante-nous encore de ton oeil expert sur le monde.

    Alexandra.

  29. À l’ombre de ce géant,
    Il y a des bouquets parsemés
    De ces petites fleurs:
    Des petites cloches blanches
    Qui ont un parfun si frais
    Et bien agréable:
    Vive le Muguet
    Et le 1 Mai.

  30. Et dit le poète le bonheur soufflé par le vent entre dans ton coeur serain de bien être …

    Petit phrase en blog partage pour apaiser ton inquiétude que j’espère pas trop grave .

    Je t’ embrasse

  31. Elle

    Elle a trouvé
    Son arbre fort
    De vérité
    En pure essence
    Elle le serre fort
    De doux silences
    Murmurés vers

    Lui

  32. Lui

    Lui a embrassé
    Ses lianes sans effort
    D’amour ou d’amitié
    Attraits de naissance
    Il la serre fort
    De ses mains cette danse
    Soupirant en l’air

    Nous

  33. > Annick et Chris, en duo: deux voix tissant, conjuguant et croisant leurs mots autour d’un arbre , elle et lui, pour nous.

  34. Nous

    Nous les regardons
    Elle et lui en Amour
    Nous les contemplons
    Et les poétisons
    Lui fort comme un dieu
    Elle belle comme une perle
    Nous n’en finissons pas de les écrire

    Eux

  35. yaouh,
    c’est tout beau Chis, Pierre, Maria,
    cela fait me sourire heureuse, j ai pas trop le moral, mince de mince, un peu de découragement…alors venir me poser sur votre île me fait du bien.

  36. Elle
    Foetus embryon
    Les mains
    Serrent les genoux
    Lui
    Grand épanoui
    Les branches
    Montent vers le ciel

    bises de soir, la lune est entière et fort belle, elle m’a fait face en revenant du cours de solfège donné pour remplacer un cours manquant…si grande et lumineuse…
    je suis montée en haut du cèdre, et je l ai touchée la lune…
    Bises à tous.

  37. >annick

    En fait, cela vient tout naturellement et peut-être le destin a fait naître ce soir une certaine émotion et je suis content d’avoir contribué à te redonner le sourire 🙂 Un grand merci à toi ainsi qu’à maria-d…

    Parfois la lune ajoute des notes à une partition presque vide!

    Chris

  38. Eux

    Amoureux
    Ils font l’amour
    Enroulés dans les lianes
    De beaux rubans de soi
    Ils s’admirent et ils se lisent
    Caressés avec volupté
    Ils font l’amour enfin deux

    Lui en ailes

  39. >Cristina M :
    Merci pour ton poème plein de gaieté tintinabulante 😉 Je t’embrasse.

    >Annick, Maria-D, Chris :
    Jolis rebonds poétiques entre vous. Echanges pleins de doucuer avec les pronoms personnels Bien à vous trois.

    >MTO :
    Tu es la première à signer la présence de cette villa derrière le cèdre. Elle est effectivement dorée. Merci à toi.

    >adjaya :
    Bonjour, qui sait si ça ne se produira pas tout au moins dans notre imaginaire. Merci pour ta visite et à bientôt.

  40. Et vie danse

    Besoin de s’isoler
    Pour mieux recueillir son silence
    En attendant que revienne la danse

    Besoin de se détacher
    Pour mieux accueillir l’inquiétude
    Déshériter les lassitudes

    Besoin de se rencontrer
    Pour mieux cueillir l’instant
    Se sentir être éperdument

    Et l’ombre des ailes
    Nous délie, nous emmène
    Dans un monde part à l’aile.

    Et les ailes déroulent des vagues
    De tendres mélodies
    Et nous enlacent à l’infini

    Elles nous embrasent
    De sublimes rêveries
    Et nous épargnent l’ennui.

  41. >Nath:
    A ta façon, tu remontes le temps en poésie et à ton rythme. Rien ne sert de courir. Ton poème est de toute beauté car il est émouvant, mélancolique, sur le fil, au bord de quelque chose de grand et de profond. Bonne nuit, belle poétesse.

  42. Et terne aile

    Aile de nuit
    Aile de jour
    Voici la pluie
    Perle l’amour

    Aile de velours
    Ride éphémère
    Aile d’amour
    Bulle en col-air

    Aile de pluie
    Aile d’amour
    Voici l’ennui
    Fuyons ce jour

    Aile d’amour
    Brume de mystères
    Germes de toujours
    Pluies à l’envers
    Elans VERS.

  43. >Nath:
    Voilà une autre note où tu aimes bien venir déposer tes jeux de mots, tes jeux de sens qui te révèlent dans toute ta densité. Un beau poème plein d’élan, le contraire de l’ennui. BIses vers toi, chère Nath.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *